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Pollution de l'eau.

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par Luvagho KAMBALE
Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013
  

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II. Généralités sur l'eau

II.1 Etant actuel de la ressource eau dans le monde

L'eau, est une ressource indispensable à l'Homme. Cependant l'eau est inégalement répartie sur Terre, du fait du climat et du relief. Sa quantité disponible est aussi liée à la population d'une région. Des régions entières sont touchées par la pénurie d'eau. C'est le cas de l'Afrique du nord, du Proche-Orient, où la disponibilité en eau par habitant et par an est inférieure à 1000 m3, et dans une moindre mesure du Moyen-Orient, d'une partie de l'Europe et de l'Asie centrale, où elle est comprise entre 1000 m3 et 3000 m3. Cette pénurie est aggravée par la croissance démographique et les industries fortes consommatrices d'eau.

Le manque d'eau est déjà considéré comme l'un des problèmes majeurs du XXIème siècle. Ainsi, 1,4 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, ce qui équivaut à environ un habitant sur cinq, et ce chiffre tend à augmenter. Chaque jour, 25 000 personnes décèdent de maladies liées à l'eau dont la moitié sont des enfants, ce qui équivaut à 8 millions de morts par an.

Dans certains pays du Moyen-Orient, l'eau est même devenue source de conflits du fait de sa rareté. Ainsi les habitants de l'aval s'opposent aux habitants de l'amont, les agriculteurs s'opposent aux industriels, ou encore aux responsables de la gestion des villes. Les uns accusent les autres de diminuer la quantité et la qualité de l'eau.

La consommation en eau est également très inégale entre les pays développés et en voie de développement. En effet, en Amérique du Nord et au Japon, la quantité d'eau utilisée par personne et par jour dans les zones résidentielles est de 350 litres en moyenne, en Europe ce chiffre est de 200 litres, alors qu'il tombe à 15 litres en Afrique Sub-saharienne. Ces chiffres reflètent à quel point le problème de l'eau est grave dans certains pays.

La pénurie d'eau est de plus étroitement liée à la famine, étant donné que, à titre d'exemple, 1000 litres d'eau sont nécessaires à la production d'un kg de blé, et 1400 litres pour un kg de riz. D'ailleurs, l'agriculture occupe 75% de la consommation de l'eau, loin devant l'industrie (12%) et les besoins domestiques (13%).

Des planètes dites telluriques (Mercure, Vénus, la Terre et Mars), la Terre est celle qui contient de loin le plus d'eau, pour l'essentiel salée. Cette eau y est venue lors de la formation de la Terre, pas accrétion et collision de matériaux solides, l'eau contenue s'étant en majorité rassemblée en surface. De plus, la Terre a été bombardée après sa formation par des comètes

Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO ; Contact : Email Justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, Tél Mobile : +243 997187866

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contenant beaucoup d'eau et par des météorites, la part de l'eau des comètes par rapport à la première étant encore l'objet de débats. Une très faible quantité de l'eau accumulée sur Terre est partie dans l'espace, par dissociation de la molécule d'eau en altitude par le rayonnement solaire, puis départ de l'hydrogène insuffisamment retenu par la gravité. On estime à quelques mètres d'eau la perte cumulée depuis la création de la Terre, il y a 4,6 milliards d'années, alors que la Terre possède environ l'équivalent de 3 000 m d'eau1. Les planètes comme Mercure et Mars ont perdu par ce processus la majeure partie de leur eau. Vénus en a gardé beaucoup. Les planètes géantes plus éloignées du soleil (Jupiter, Saturne, Neptune, ...) contiennent de très grandes quantités d'eau.

La répartition de cette ressource sur la Terre est très inégale. Par exemple, sur le méridien de Paris, aux latitudes polaires, il pleut très peu, de l'ordre de moins de 200 mm/an. Les précipitations augmentent ensuite jusqu'aux zones tempérées (pratiquement jusqu'au centre de la France), pour atteindre environ 700 à 1000 mm/an, puis décroissent (zone méditerranéenne) pour presque s'annuler dans la « ceinture des déserts chauds » (le Sahara). Au sud de cette zone, les précipitations augmentent à nouveau, dans la zone tropicale, pour y culminer vers 2 300 mm/an.

Ce type de répartition est à peu près le même pour tous les méridiens et pour l'hémisphère Sud. Il est dû à la circulation générale de l'atmosphère autour du globe. De plus, les précipitations augmentent en général avec l'altitude (elles doublent tous les 2000 m environ) et avec l'exposition au vent.

Les réserves du globe en eau douce sont données dans le tableau 1. Mis à part les glaces, difficiles à utiliser et qui sont d'ailleurs actuellement en partie consommées dans les zones où elles fondent par effet du réchauffement climatique, les nappes souterraines constituent les principales réserves d'eau douce de la planète, le reste étant négligeable. Certains pays ont déjà commencé à prélever ces réserves d'eau souterraines. C'est le cas, par exemple, de l'Inde qui, puisant dans ses nappes phréatiques superficielles, est en passe d'épuiser, d'ici dix ou vingt ans, tous ses stocks régulateurs d'eau souterraine. Ce pays ne pourra plus, ensuite, qu'utiliser les flux annuels des précipitations rechargeant les eaux souterraines, très variables d'une année à l'autre, qui se seront infiltrés pendant la saison humide précédente. Il en est de même de la Chine du Nord. Les pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Libye) exploitent, quant à eux, de très grands aquifères sahariens dont les ressources sont énormes, et pourraient tenir des siècles au rythme actuel des prélèvements. Mais ces eaux sont chères (coûts de pompage, coûts de transfert vers le nord en Libye, etc.) et ce type de grands aquifères fossiles est relativement rare sur Terre. L'eau dans les nappes du Sahara s'y est infiltrée il y a environ 10 000 ans ou avant, quand le climat du Sahara était encore humide, comme le montre le tracé

Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO ; Contact : Email Justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, Tél Mobile : +243 997187866

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des anciennes rivières, encore visibles dans la topographie. La figure 1 suivante illustre ces réserves par rapport à la taille de la terre. 5

Milieux

Volumes, km3

Neige et glace de l'Antarctique, du Groenland et des montagnes

28 millions

Eaux souterraines à moins de 500 m de profondeur

7,5 millions

Eaux souterraines à plus de 500 m de profondeur

7,5 millions

Eaux de tous les lacs d'eau douce

176 000

Eaux présentes dans les sols

122 000

Eaux des mers intérieures

105 000

Eaux présente à tout instant dans

l'atmosphère

12 700

Eaux présentes à tout instant dans

toutes les rivières

1 700

Eau des cellules vivantes

1 100

Nous en arrivons à conclure qu'il est urgent de trouver un moyen durable, fiable et économique de produire de l'eau pour certains pays dont la pénurie en eau constitue (ou constituera) un frein à son développement.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams