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Gestion agricole.

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par Luvagho KAMBALE
Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013
  

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II.2.2.4.2 Les facteurs favorisant l'érosion

La vitesse du vent et l'agressivité des pluies constituent des causes de l'érosion sur lesquelles il est difficile d'agir directement (Michel TUKA, 2010, Op.cit).

. Trois facteurs principaux favorisent l'érosion :

? L'état du couvert végétal est le principal déterminant de l'érosion. La couverture végétale du sol permet de limiter le ruissellement et donc l'érosion hydrique ;

? La topographie du terrain : d'une part la vitesse du ruissellement et donc l'érosion augmentent avec la pente ; d'autre part, plus le terrain est long dans le sens de la pente, plus le ruissellement se concentre ;

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? L'état de surface du sol, qui dépend du microrelief dû aux pratiques culturales (travail

du sol, sarclo-buttage), de la texture et de la structure de l'horizon de surface et de sa teneur en matière organique. Un horizon superficiel tassé avec une faible macroporosité ne laisse s'infiltrer qu'une faible quantité d'eau, ce qui favorise le ruissellement.

Cette hiérarchisation, issue d'observations et de mesures dans des parcelles expérimentales, permet de comprendre que l'érosion hydrique ne concerne pas seulement les zones de montagne. Ainsi, avec une pente faible de 1 % à 2 %, des pertes en terre de 14 à 20 t/ha/an sur sol nu, et de 4 à 6 t/ha/an dans une parcelle cultivée traditionnellement, ont été observées en Afrique soudano-sahélienne. Ces pertes sont inférieures à 1 t/ha/an dans une jachère herbacée. Un sol nu est particulièrement sensible à l'érosion. Cette situation peut correspondre à une parcelle sans végétation ou à une culture en tout début de développement végétatif. Dans ces conditions, tout obstacle qui réduit la vitesse du ruissellement (diguettes, cordons pierreux, fascines, cultures en billons perpendiculaires à la pente) limite l'érosion. De même, les techniques culturales qui augmentent la rugosité du sol limitent le ruissellement et par conséquent l'érosion : labour motteux, buttage, etc.

Le ruissellement et l'érosion hydrique

À l'échelle de la parcelle cultivée, le ruissellement correspond à une perte en eau. Cela peut avoir des effets néfastes sur l'alimentation hydrique des cultures. Des coefficients de ruissellement de 30 % sont fréquents en zone sahélo-soudanienne. Dans le cas d'une pluie de 20 mm, favorable par exemple au labour ou au semis, la perte en eau correspond à 6 mm. Ainsi, 14 mm seulement sont disponibles pour la culture. À l'échelle du bassin versant, les pertes en eau sont plus élevées en haut de pente et le long des glacis ; inversement, des excès d'eau correspondant à l'engorgement des sols ou la formation de nappes d'eau libre en surface sont observés en bas de pente. L'excès d'eau entraîne l'asphyxie des cultures et donc une perte de production.

Le ruissellement et l'érosion peuvent entraîner l'arrachement des jeunes plants ou une mauvaise levée de la culture par le transport des semences. Dans les zones d'accumulation, les plantules peuvent être enfouies par les matériaux transportés et mourir. Ces phénomènes sont la cause d'une faible densité de la culture, préjudiciable à rendement.

La perte en terre et en éléments nutritifs est la conséquence la plus grave de l'érosion.

Au fil des ans, les parcelles érodées s'appauvrissent, le taux de matière organique de l'horizon de surface et sa teneur en éléments minéraux s'amenuisent.

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II.2.2.2 Les techniques de protection des terres et de l'environnement

a) L'agroforesterie

Le terme agroforesterie est une traduction d'un néologiste anglais datant des années 1970.

Il peut prêter à confusion car l'agroforesterie moderne diffère fortement de la foresterie en ce

que les arbres n'occupent généralement que moins de 20 à 30% de la surface agricole utile.

Elle incluse trois systèmes :

? L'agrosylvopastoralisme ;

? L'agro sylvicole et

? Le sylvo pastoralisme.

1. L'Agro sylvicole : est un aménagement mixte du sol pour produire du bois et des produits agricoles.

2. Le Sylvopastoralisme : le système associe les cultures pérennes. exemples le palmier à huile, le café, le cacao,... et l'élevage des bovins ou caprins. Les déjections des animaux sont des fertilisants naturels du sol.

3. L'Agrosylvopastoralisme : il vise à un aménagement du sol pour produire du bois, des produits agricoles et de l'élevage.

Avantages écologiques des écosystèmes agroforesteries

· Elle permet de recréer les conditions favorables aux cultures pérennes comme le café, le cacao,...

· Le recyclage de substances nutritives (les feuilles, fleurs, fruits, branches des arbres) qui tombent sur le sol qui les décomposent.

· La modification du microclimat pour réduire les températures extrêmes, pour accroître l'humidité, diminuer la vitesse du vent et pour réduire l'impact des gouttes de pluies, réduire les évapotranspirations (EVT).

· La quantité d'adventices est réduite,

· La protection contre l'érosion grâce aux racines vivace des arbres, ces racines stabilisent les sols, pénètrent dans les sols particulièrement compacts et peuvent aussi améliorer la perméabilité ;

· La diminution du déboisement car les végétaux naturelles sont utilisées comme combustibles, bois de construction,....

Quelques essences agro forestières :

Le Thitonia diversifolia, le Cassia de surea, le Lupin, Lupin mucuna, le Pueraria, Crotalaria ochroleuca, Pennecetum clandestnum, les Brachiaria riziziesis, le Tripsacum

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laxum, Gwatemala granss, le Chlariss gayana, le Stylosantes giyanensis, le Treffle geant, Cordia abyssinica, Accacia albida, le Caccia spectabilis,....

NB : les Eucalyptus, les Pins, le Cyprès,... ne sont pas à recommander dans les cultures car épuisent complètement le sol. Ils sont bons pour la fixation des pistes ou de reboisement des zones les plus dégradées n'ayant pas des vocations agricoles et pour les sols trop acides enfin de réduire l'acidité (KAMBALE LUVAGHO Justin, 2012).

b) Rotation des cultures

La rotation des cultures est une technique qui consiste à faire succéder sur une surface donnée des plantes aux caractéristiques et aux exigences différentes et ce pendant le plus nombre d'années possibles (DAGADI 2011.op.cit).

L'approche industrielle et chimique à beaucoup d'inconvénient si bien qu'un nombre croissant de producteur agricole prend maintenant conscience des limites de l'approche industrielles. Ils sont de plus en plus nombreux à remettre en gestion les monocultures et à diversifier leurs activités agricoles qui leurs permettent d'intégrer dans une exploitation la rotation des cultures pour faire la rotation de culture. Il faut que sa soit des plantes qui ont des exigences différentes et des familles différentes.

C. L'association des cultures

En industrialisant son agriculture, l'homme n'étant pas en mesure d'évaluer les conséquences de ses gestes ; une évolution principalement par les contraintes économiques a conduit à la création des systèmes écologiques d'une pauvreté désolante. L'approche écologique en agriculture favorise la création des milieux tout à fait différents dans l'agriculture par son action diversifiée et enrichit le milieu. Il le nourrit tout à nourrissant chaque écosystème étant caractérisé par les organismes vivants qui évoluent. C'est un milieu qui favorise l'essence des maillons constituant le niveau trophique de la chaîne alimentaire.

D. Assolement

C'est une pratique culturale qui consiste à la répartition des cultures sur les différentes parcelles d'une exploitation par laquelle on cherche à associer le respect des règles de rotation, la diminution des risques, la satisfaction des marchés à celle des besoins des animaux.

E. La jachère

C'est une pratique purement empirique qui consiste à laisser en répond des terres labourables temporairement selon un système de rotation régulière de cultures. La jachère à pour fonction de reconstituer le fertilité et les réserves du sol (texture, éléments organiques, eaux). Après l'exécution de nos activités pendant une certaine durée, le champ peut rester en

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l'état (jachère morte) ou être labouré sans être ensemencé (jachère travaillée), la préparation de la terre (labours, hersages, scarifiage) permettant de détruire les mauvaises herbes et d'ameublir le sol pour élever son taux d'humidité ou pour favoriser la nitrification.

F. La culture sur courbe de niveau

La culture sur courbe de niveau consiste à faire une culture sur de points ayant un même altitude des pratiques de culture enfin de réduire l'érodibilité et l'érosivité du sol. Elle se pratique sur des terres en pente. Les courbes de niveau constituent l'une des méthodes permettant de donner une représentation en trois dimensions de la surface terrestre sur une carte en deux dimensions. C'est cette méthode qui est utilisée de préférences sur les cartes ou plan topographiquement accidentés car toute fois, les courbes de niveau sont souvent combinées avec des méthodes plus qualitatives telles que l'application des couleurs a l'estompage des versants. Le nombre des courbes de niveau dépend de l'équidistance c'est- à -dire la valeur de la dénivellation qui les séparent et de l'écartement du terrain : plus la pente est raide, et plus les courbes de niveau sont rapprochées, quel que soit l'échelle et l'équidistance choisie (Microsoft Encarta 2009. Op. cit).

G. Les engrais verts

Les engrais verts sont une technique de culture qui consiste à enfouir les cultures herbacées avant floraison pour constituer de l'engrais. Elles peuvent se cultivé en association avec la culture ; Ce que nous appelons engrains verts dérobés où peuvent se cultivé après récolte pour garder et protéger les champs où soit peut se cultivé comme une culture alternative dans une exploitation agricole pour reconstitué et restitué les éléments nutritifs perdues.

H. Les amendements organiques : consiste à faire un apport en matière organique décomposée. Ils deviennent possible de fabriquer des engrais artificielles ; contrairement aux engrais naturels comme le fumier déjà couramment utilisé mais empiriquement employé contenant des éléments minéraux nécessaires aux plantes afin d'enrichir des sols pauvres, mais l'un des problèmes majeurs qu'offre ces mandements organiques ; C'est l'insuffisance des débris quantitativement, le transport car elle se fait d'une façon manuelle.

I. Le labourage

Le labourage constitue la première phase de préparation de la terre par la culture ; bien fait permet l'aération des sols et une bonne infiltration des eaux de pluies. Il est effectué horizontalement par rapport à la pente pour réduire l'érosion par les eaux courantes. Il est traditionnellement réalisé avec la houe qui ouvre le sol et retourne la terre ; les mauvais herbes enfouit sont ainsi détruites et le sol est aéré. Il permet aussi d'établir une surface de terre fine laissant pénétrer l'eau de pluie et favorable à la réception des graines et à leurs

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germination. Cependant, en particulier si la couche de terre arable est peu épaisse, des labours trop profonds et prolonger pendant des nombreuses années peuvent endommagés le sol.

De nos jours, nombreux agriculteurs pratiquent un labour minimal et peu profond afin de préserver la terre. Les matières végétales qui restent après la récolte sont ainsi enfouies mourir profondément ; ce qui permet de mieux conserver l'humidité de surface et de protéger le sol contre l'érosion.

La charrue est le principal outil mécanique du labourage, peut être utilisée pour des taches directes du creusement d'un simple sillon ou retournement complète des terres à des profondeurs variables, généralement entre 15 et 20 cm.

Les autres techniques écologiques sont : les cultures itinérantes, les cultures sur des terrasses progressives, les cultures sur des bandes alternées, le biodynamique, les pratiques des pallies et mulch, la pratique des litières et de couverture du sol, les haies vives, le calendrier agricole (climogramme), le compost, le fumier, l'humus,....

Il est en signaler que les exigences de la politique agricole commune des années 2000 ont profondément modifié le soutien à l'agriculture. Les agriculteurs sont désormais tennis de respecter certaines normes environnementales de base pour pouvoir bénéficier des aides publiques. Ils sont également soumis à respecter des principes de pollueur -payeur. Au-delà des normes de base, ceux qui mettent en oeuvre des techniques plus favorables à l'environnement et à respecter la nature. Comme l'agriculture écologique peut recevoir une aide supplémentaire, mais cela n'a rien d'automatique. Ce sont les mesures agro-environnementales qui proposent de rémunérer les agriculteurs souscrivant à des engagements allant en delà des bonnes pratiques agricoles. Ces exigences sont :

? L'amélioration de la production agricole par la création d'un écosystème favorable à l'agriculture composé des essences fixatrices d'azote par le rhizobium ;

? Permet de promouvoir des techniques de conservation des sols qui se réfère à un ensemble

des pratiques de gestion des sols qui altèrent au minimum sa composition, sa structure et sa biodiversité naturelle et le préservant de l'érosion et de la dégradation. Ces méthodes regroupent des techniques de travail superficiels, tels que : le semis sous malch, le semis direct et la non incorporation des résidus de culture et les couverts végétaux.

Ces techniques doivent être accompagnées d'un labour adapté qui a notamment pour objectif de désherber une parcelle avant l'implantation de la culture suivante. A l'origine, le labour était superficiel, mais actuellement le labour est devenu plus profond avec l'avènement de la mécanisation dans les années 50 (Mathieu calame, manifeste pour une agriculture biologique ; Op.cit).

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Les agriculteurs pratiquent des techniques culturales simplifiées étant confrontés à des problèmes de désherbage, notamment en France dès 1990 s'est vue d'une intensifié des techniques durables.

? Les bénéfices de conservation de sols : les techniques agro écologique doivent permettre d'obtenir des récoltes à une durée courte et éradiquer les causes profondes de la dégradation des sols pour atténuer les impacts qui peuvent en surgir telles que l'érosion qui est une perte de sol qui sont estimer en moyennes 17tonnes par hectares et pour que la reconstitution naturelle du sol est à 1 tonne par hectare et par an. Les bénéfices des techniques de conservation des sols permettent :

- de lutter contre le transport des produits phytosanitaires et des engrais vers des eaux de surface pour diminution du ruissellement ; l'augmentation de la fixation des produits par la végétation et par les colloïdes du sol et l'augmentation de leur dégradation ;

- économie d'énergie fossile par la réduction de la consommation du carburant, - l'augmentation de la biodiversité et de la faune en développant le premier

niveau de la chaîne alimentaire (autotrophes) qui sont les premiers maillons de

la chaîne alimentaire.

- La lutte contre l'effet de serre ; les végétaux constituent des puits à oxygènes grâce à la séquestration du carbone.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon