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Analyse cognitive de la pratique du roller street en milieu urbain.

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par Mathieu LE BRUN
Université LILLE 3 - Master Ergonomie et conception des systèmes de travail - UFR Psychologie du travail 2014
  

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I. 3. Synthèse de l'étude exploratoire

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A partir de nos entretiens exploratoires sur le terrain, nous vous présentons une synthèse d'éléments composants la pratique du Roller Street :

Le matériel utilisé.

- Une paire de Roller.

- Une paire de basket (si la pratique ne se fait pas

directement).

- Protections individuelles (coudières, genouillères,
casque, protection main)

- Des outils de bricolages (tournevis, clés de 12, petits
roulements, petites pièces de rechange, par exemple).

- Wax (lubrifiant).

- Bouteille d'eau, nourriture.

Le matériel collectif.

- Espaces réglementés et espaces sécurisés/ skate Park,

zones multi-glisse.

- La ville, le mobilier urbain devenu « spot collectif » :
marches, murets ou encore rails

- Caméra, appareil photo, supports multimédias.

Les figures effectuées.

- Il en existe plusieurs types, avec plusieurs niveaux de

difficultés, et très codifiées.

- Les pratiquants recherchent la perfection à travers
des figures de plus en plus techniques.

La pratique autogérée.

- Centrée sur les lieux de vie et les liens sociaux.

- Hors-piste, hors limite et hors norme

- Effectuée de manière autonome, sans rapport à une

pratique établie et selon des règles et une culture propres.

Motivations.

- Le Roller Street consiste à réaliser des figures sur un

support donné.

- L'appropriation et le détournement des espaces urbains et
de tout type d'espaces réglementés comme non réglementés.

- Utiliser les espaces pour assouvir des aspirations ludiques
et des besoins d'activités (physiques).

La prise de risque.

- Les caractéristiques de la pratique de Roller Street (vitesse,

glisse, saut) constituent un risque.

- Le Roller Street est défini comme appartenant aux sports
extrêmes, c'est à dire que c'est une pratique à « prise de risques « . (LYNG en 1990, STRANGER en 1999 ou encore

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WILLIG en 2008).

- Le risque et la prise de risque sont constitutifs à la pratique
du Roller Street en elle-même.

Risques associés à
l'environnement et au
partage de l'espace.

- Les caractéristiques des spots (hauteur, matière, formes)

et les caractéristiques de l'environnement urbain forment

des variables qui développent le risque d'accident. (Annexe 6 : illustration de la hauteur d'un spot)

- Le partage de l'espace urbain avec d'autres usagers

augmente le risque, notamment de collision, de chute,

pour le non pratiquant comme pour le pratiquant.

Perception du risque et
de la prise de risque
pour les pratiquants :

- les Riders semblent évaluer le niveau de danger et

adapter leurs actions,

- en associant la probabilité, l'exigence de la tâche à

effectuer et la gravité de cette tâche dans
l'environnement.

Motivations et besoins
des pratiquants au
regard de cette pratique
à risques.

- Le Roller a un rôle de socialisation, de création

d'identité collective : former un groupe, un Crew, une bande aux même références et à la même pratique, véritable « mode de vie ».

- Sensations d'adrénaline, de dépassement de soi,
plaisir de repousser la limite, goût du challenge.

- Appétence pour une pratique sportive en extérieur,
qui permet de se dépenser physiquement.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon