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L'ingérence démocratique en relations internationales. Cas de la Russie.

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par Honoré KASONGA BIFUILAYI
Université de Lubumbashi - Graduat en relations internationales 2012
  

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CHAPITRE II DU DROIT D'INGERENCE

Le présent chapitre gravitera autour du droit d'ingérence qui est un nouveau droit, qui traitera du fondement de ce droit, de son apparition du devoir d'ingérence et des notions connexes au droit et devoir d'ingérence humanitaire.

SECTION I : FONDEMENT DU DROIT D'INGERENCE

§1 Nécessité du Droit d'Ingérence

Le droit d'ingérence humanitaire a pour nécessité de secourir des populations en détresse et leur a porté une protection minimale des droits de la personne. Cette nécessité impose aux Etats un « devoir d'Assistance à peuple en danger », qui transcende les règles juridiques traditionnelles. Cette Assistance humanitaire a été observée lors de l'intervention militaire de plusieurs Etats occidentaux au Kurdistan Irakien, en avril 1991, c'était la première fois que les Etats intervenaient dans un Etats. Ici, il était question de protéger les Kurdes alors sévèrement réprimés par les autorités Irakiennes.46

Le respect des droits de la personne devrait dorénavant être assuré par des actions menées par la « communauté internationale », par l'intermédiaires des institutions compétentes ou des certains Etats prêts à en a défendre les valeurs essentielles.

Le conseil de sécurité, cette fois comme dans le cas suivant invoquait « une menace contre la paix et la sécurité internationale », ce même motif justifiant l'autorisation explicite donnée par le conseil à l'opération « Restore Hope », menée en Somalie à partir de la fin 1992 officiellement, il s'agissait de mettre fin à l'anarchie qui y sévissait, en vue de rétablir des conditions minimales d'existence. En 1994 grâce à la nécessité de ce droit la France avait conduit au Rwanda l « opération Turquoise », officiellement destinée à protéger les populations de la guerre génocidaire qui déchirait le pays. Dans la même lignée, on peut encore citer l'intervention en Bosnie-Herzégovine (1994-1995), au Liberia (1990), en Sierra-Leone (199), en Albanie(1997) ou au Kosovo (1999). Donc le droit d'ingérence oblige aux

46 KADONY, NGUWAY KPALAINGU, K : op cit, p 229

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Etats d'intervenir dans un Etat tiers, si les droits fondamentaux sont menacés pour y apporter une Assistance humanitaire.

§2 Fondement du Droit d'Ingérence humanitaire

Conformément à l'article 38 du statut de la C.I.J (Cour Internationale de Juste), nombreuses sont les dispositions de la charte qui traitent des droits de l'homme et des droits des peuples mais nulle part il n'est fait mention du droit d'ingérence humanitaire.

Ce droit d'ingérence humanitaire s'érige en exception au non recours à la force et à la non-ingérence, or, en réalité la charte ne reconnait que deux exceptions à l'article 2 paragraphes 4, la légitime défense et l'action collective mis en oeuvre par le conseil de sécurité dans le cas d'une menace contre la paix et la sécurité internationale. Il est donc difficile de soutenir que le droit d'ingérence humanitaire trouve un quelconque fondement dans la charte. Ce droit n'a pas de base conventionnelle, au moins à l'Etat actuel du droit international, tel qu'il ressort de l'interprétation et de l'application de la charte de l'Organisation de Nations-Unies.

L'on s'accorde que la coutume prétend l'existence d'une pratique générale accepté par tous comme étant le droit, le Docteur DJIENA WEMBOU dans ses recherches soutient qu'il n'existe pas, dans la communauté internationale, une coutume internationale pouvant fonder en droit le droit d'ingérence humanitaire.47Cependant, l'Assemblée générale et le conseil de sécurité ont conjointement adopté des résolutions sur les droits d'ingérence humanitaire parmi ces résolutions, nous en énumérons 4.48

? La Résolution 43/131 du 8décembre 1988 sur le nouvel ordre

humanitaire international intitulé : « Assistance Humanitaire aux victimes des catastrophes naturelles ou d'ingérence de même ordre ».

? La Résolution 45/100 du 14 décembre 1990 qui propose d'étudier
l'établissement de « couloirs d'urgence humanitaire »

? La Résolution 688 du 5 avril 1991, il était question ici lors de la guerre
du golfe de proposer une Assistance Humanitaire aux Kurdes d'Irak qui subissaient un quelconque génocide

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