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Quelles stratégies d'implantation à  l'export des entreprises agro-alimentaires africaines. Cas de Dafani santé.

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par Boureima Naba
Jean Moulin de Lyon 3 - Master en management international, spécialité Affaires internationales  2014
  

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3.4. Le marché ouest africain de jus de fruits

Depuis quelques années, la plupart des pays africains connaissent une forte croissance de leur population, un accroissement de l'urbanisation et une diversification de l'alimentation aussi en milieu urbain que rural. Ces changements offrent des débouchés assez importants pour l'écoulement des denrées agroalimentaires de production locale, y compris les jus de fruits et légumes.

Malgré ces atouts, des marques de boissons gazeuses (coca-cola, Fanta, Tonic, etc.) et des boissons alcooliques (bières, vin, etc.) fabriquées par des filiales de multinationales ou importées continuent à s'imposer aux habitudes de consommation de bon nombre de population ouest africaine au détriment de la consommation de jus de fruits, en dépit des risques sur la santé des consommateurs. En effet, les insuffisances les différents dispositifs règlementaires appliqués dans l'espace CEDEAO ne favorisent pas toujours la production, l'importation et la mise sur le marché des produits alimentaires susceptibles de nuire le moins possible à la santé des consommateurs.

En plus des boissons sucrées et gazeuses (BRAKINA au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Togo, au Ghana, etc.) dans les pays de l'Afrique de l'Ouest, il se développe dans certaines capitales africaines la vente de jus pressé à base de fruits importés sous le contrôle de puissantes filiales étrangères.

Toutefois, avec la prise de conscience des effets bénéfiques des fruits et dérivés sur leur santé et le développement de l'industrie fruitière au niveau de la région, de plus en plus la population ouest africaine s'intéresse à la consommation de jus de fruits naturels.

A titre d'exemple, la consommation annuelle de jus de fruit au Nigéria a augmenté d'approximativement 10 pour cent à partir de 2002 à 2010. En effet, le nombre de consommateurs de jus de fruits et légumes dans ce plus gros marché ouest africain a accru de 15 millions en 2002 (avec une consommation de 200 millions de litres) à 55 millions en 2007 (320 millions de litres). Dans ce pays, le marché des concentrés de jus de fruit, des jus et cocktail de

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fruits a grimpé de 1,5 millions de kilogrammes en 2002 jusqu'à 30 millions de kilogrammes (évalués à plus de 85 millions de dollars) en 2007.

Par ailleurs, la création d'entreprises dans l'espace CEDEAO spécialisées dans la production et la commercialisation des crèmes glacées, des yaourts fruités ou des boissons à partir de concentrés ou purées importés (par exemple Unilever etc.) constitue un véritable débouché aux concentrés et purées de fruits d'origine communautaire.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus