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Représentations sociales de Didier Drogba chez les journalistes ivoiriens.

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par Kouamé Pierre KOUAKOU
Institut des sciences et techniques de la communication - Master 2015
  

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I-4 / Médias

Au premier abord, les médias peuvent être appréhendés comme l'ensemble des supports d'information et de communication qui atteignent facilement toute une société. Le Larousse encyclopédique illustré le définit comme étant tout support de diffusion de l'information (radio, télévision, presse imprimée, livre, ordinateur, vidéogramme, satellite de communication, etc.) qui constituent à la fois un moyen d'expression et un intermédiaire transmettant un message à l'intention d'un groupe.25

Jean-Claude BERTRAND définit plus clairement les médias comme une entreprise industrielle qui, par des moyens techniques spécifiques, diffuse, simultanément ou presque, un même message à un ensemble d'individus épars. Cette définition écarte le téléphone classique, les sondages d'opinion et le

25 Dictionnaire Larousse encyclopédique illustré, Paris, Larousse Bordas, 1997.

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suffrage universel. Le courrier et l'affichage ont été exclus de fait que leurs messages sont presque exclusivement commerciaux.26

Selon McLUHAN cité par G. WILLET, il existe deux types de médias dont les médias chauds (la radio, le cinéma, etc.) et les médias froids (la télévision, le téléphone, etc.)27 La conception des médias transparents, des médias tuyaux, trouve son origine, en partie du moins, dans un défaut de théorisation de l'objet. La dénomination même de média ou de technologie de l'information renvoie, contrairement à ce que l'on observe dans de nombreux champs des sciences de la communication, à des objets empiriques et non à un domaine, à un champ théorique, voire à une pratique.28

Dans le cadre de notre travail, nous partageons la définition de Rémy Rieffel qui conçoit les médias, dans un premier temps, comme un ensemble de techniques de production et de transmission de message à l'aide d'un canal, d'un support (journal papier, ondes hertziennes, câble, etc.) vers un terminal (récepteur, écran) ainsi que comme le produit proprement dit de cette technique (journaux, livres, émissions) ; dans un second temps, comme une organisation économique, sociale et symbolique (avec ses modalités de fonctionnement, ses acteurs sociaux multiples) qui traite ces messages et qui donne lieu à des usages variés. Ils présentent, par conséquent une dimension technique (matériels) et une dimension sociale (représentations) qui évolue en fonction du temps, de l'espace et des groupes sociaux qui s'en servent29.

26 BERTRAND, Jean-Claude. Les médias aux Etats-Unis. Paris : PUF « que sais-je ? », 1997.

27 McLUHAN, Marshall cité par WILLET, Gilles. La communication modélisée, une introduction aux concepts, aux modèles et théories. Ottawa : Renouveau pédagogique, 1992.

28 Meunier, Jean-Pierre et PERAYA, Daniel. Introduction aux théories de la communication. Bruxelles : De Boeck, 2004.

29 Jacques GERSTLÉ, MÉDIAS - Sociologie des médias, Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 avril 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/medias-sociologie-des-medias/

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II / La revue de littérature II-1 / Les ouvrages théoriques

Le concept de représentation que nous nous proposons d'étudier n'est pas une nouveauté dans le domaine de la connaissance. Mieux, nous notons l'existence de nombreuses productions scientifiques relatives à la représentation sociale. Dans le champ de la communication se distingue l'oeuvre d'Edmé Michel Y. ZINSOU, intitulée L'Université de Côte d'Ivoire et la société, parue aux éditions L'Harmattan en 2009. Cette oeuvre de 318 pages propose un résumé explicite de la théorie des représentations sociales et permet surtout aux étudiants et aux professionnels de saisir les tenants et les aboutissants de cette théorie « quand elle est confrontée avec un sujet social aussi crucial que l'avenir de l'Université »30. Traitée dans la deuxième partie de son ouvrage, ZINSOU a au préalable pris soin de présenter les fondements du concept de représentations sociales. L'objectif ici est de montrer que ce concept n'est pas nouveau dans le domaine de la connaissance, notamment en sciences sociales.

Pour ce faire, l'auteur convoque les travaux de DURKHEIM31 effectués sur les représentations collectives entre 1895 et 1898. Il ressort de ces travaux que la représentation dans une société a pour fonction de préserver le lien entre les membres du groupe, de préparer à penser et à agir de manière uniforme. Ainsi se justifie la première raison pour laquelle elle est collective, quoique la société soit constituée d'individus. La seconde s'explique par le fait que cette représentation perdure à travers les générations et exerce sur les individus un trait commun à tous les faits sociaux, voire une force coercitive. Par ailleurs, ZINSOU retient dans l'étude de DURKEIM que la représentation sociale qui est

30 VERGES, Pierre. In L'Université de Côte d'Ivoire et la société, Préface.

31 DURKHEIM, Emmanuel. Les règles de la méthode sociologique. Paris : PUF, 1973.

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une conscience collective érigée en système, transcende les divisions sociales pour former le ciment de la communauté et en assurer la pérennité.

Après cette période, l'auteur fait savoir qu'il a fallu attendre jusqu'en 1961 avant de voir MOSCOVICI avec une petite équipe de psychologues sociaux actualiser les travaux de DURKHEIM, dans le but de rompre avec les traditions de recherche béhavioristes et de s'attaquer au problème de la cognition et des groupes que l'on tendait à négliger.

A l'en croire, l'individu subit la contrainte des représentations dominantes dans la société et c'est dans leur cadre qu'il prend, qu'il pense ou exprime ses sentiments. Les représentations diffèrent selon la société dans laquelle elles prennent naissance et sont façonnées. Chaque type de mentalité est distinct et correspond à un type de société, aux institutions et aux pratiques qui lui sont propres, et c'est de cette dynamique que découle les représentations sociales. ZINSOU souligne d'ailleurs que les instances et relais institutionnels, les réseaux de communication médiatiques ou informels interviennent dans leur élaboration et ouvrent la voie à des processus d'influence, voire de manipulation sociale. Il affirme par ce fait qu'elles ont une visée pratique d'organisation, de maîtrise de l'environnement, d'orientation des conduites et des communications. L'auteur conclu enfin sur ce point pour dire que les représentations sociales sont des phénomènes complexes toujours activés qui agissent dans la vie sociale et qui participent à la construction d'une réalité commune à un ensemble social ou culturel donné.

Du reste, pour mieux nous faire comprendre le concept de représentations sociales, ZINSOU a relevé des définitions de certains auteurs qui tentent de le cerner de façon opérationnelle. Il commence par noter celle de MOSCOVICI qui fait état de ce que les représentations sociales sont un ensemble d'idées qu'un groupe véhicule à propos d'un phénomène donné. Cette définition, précise-t-il, a

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été émise dans le cadre de ses recherches en 1961 sur les représentations sociales de la psychanalyse. Dans cette étude où son souci était de savoir comment la presse présentait la théorie de FREUD, MOSCOVICI énonce deux processus clés : l'objectivation et l'ancrage.

Pour lui, l'objectivation consiste à transformer une notion abstraite et complexe en une réalité simple, concrète et perceptible sous forme imagée. De façon précise, l'objectivation rend concret ce qui est abstrait et transforme en image ou en noyau figuratif, un concept. Le processus de l'objectivation rend en effet compte de la manière dont l'on sélectionne l'information socialement disponible.

Tandis que l'ancrage rend compte du fait qu'une représentation, pour s'incorporer à un réseau de représentations existantes, doit y trouver une place et une fonction. Autrement dit, l'ancrage est l'équivalent du fait de mettre un objet nouveau dans un cadre de référence bien connu pour pouvoir l'interpréter. En somme, l'ancrage donne à la représentation une fonctionnalité au sens où celle-ci devient un système de catégorisation, d'interprétation et d'anticipation de la réalité sociale. Il est le processus complémentaire de l'objectivation qui permet de remplacer la dynamique représentationnelle dans un ensemble de rapports symboliques et sociaux.

Toutefois pour ZINSOU, MOSCOVICI n'a pas réellement défini de façon opérationnelle le concept de représentations sociales, il n'a fait que donner l'idée essentielle que recouvre cette notion. Selon lui, les représentations sociales n'ont commencé à se préciser qu'avec JODELET. Mais, comme l'affirme l'auteur, le caractère opérationnel de la définition a pris réellement forme avec ABRIC, FLAMENT et DOISE. Ces chercheurs psychologues sociaux définissent en effet la représentation sociale comme un ensemble organisé d'opinions, d'attitudes et d'informations se référant à un objet ou à une situation. Dans le modèle

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théorique que Jean Claude ABRIC propose, il rend compte de l'importance de la structure du noyau central qui est un ensemble d'idées-forces formant le centre de gravité de la représentation sociale ; MOSCOVICI parle de noyau figuratif.

A partir des travaux des auteurs précités, ZINSOU dégage trois aspects caractéristiques et interdépendants du concept de représentations sociales. Il s'agit de :

- la communication qui est un lieu d'élaboration des représentations ;

- la (re) construction du réel qui est issue de la dynamique entre la communication et la représentation sociale permettant de traduire la vie quotidienne en image ;

- la maîtrise de l'environnement qui permet à l'homme de vivre en équilibre avec son milieu car l'ensemble des représentations sociales permet également à l'être humain de se situer dans son environnement et de le maîtriser.

Outre ces aspects, en se fondant sur les travaux d'ABRIC, l'auteur met en évidence quatre fonctions essentielles des représentations sociales. A savoir :

- la fonction de savoir dans laquelle les représentations constituent des ensembles organisés de connaissances qui permettent de réduire la complexité de l'environnement social et orientent les pratiques sociales, les discours et les idéologies des sujets et de leurs groupes d'appartenance ;

- la fonction d'orientation à travers laquelle les représentations sociales guident les comportements et les conduites ;

- la fonction identitaire dans laquelle les représentations participent de la construction de l'affirmation de l'identité sociale ;

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- la fonction justificatrice à travers laquelle les représentations sociales offrent un cadre de référence à partir duquel les individus sont en mesure de justifier leurs jugements et leurs comportements à propos des objets, des individus et des groupes.

En substance, le travail de ZINSOU a pour fondement théorique le noyau central mis en exergue par ABRIC. Ce noyau central est un composant déterminant de la signification et de l'organisation des représentations. Collectivement partagé, il se caractérise par une cohérence et une stabilité qui lui permet de résister aux changements. Ce qui lui permet d'assurer deux fonctions : la fonction génératrice qui émet l'idée de création et la fonction organisatrice qui permet au noyau central de déterminer la nature des liens qui unissent entre eux les éléments de la représentation.

En un mot, cet ouvrage nous est d'un apport considérable dans la mesure où notre travail vise à appréhender les différentes représentations de DROGBA chez les journalistes ivoiriens. Il diffère cependant de celui-ci de par son objet qui est une institution, alors que le notre est une personnalité sportive.

L'oeuvre de Jean-Marie BROHM intitulée Les meutes sportives, dans laquelle le sport est soumis à la pensée critique, nous est également utile à plus d'un titre. Dans cet ouvrage de 575 pages, nous nous sommes intéressés à l'introduction où il est question de la théorie critique de l'institution sportive. Selon BROHM, le sport est inconditionnellement l'objet d'un consensus universel. Ce consensus universel porte évidemment sur le rôle conservateur, stabilisateur, intégrateur, voire réactionnaire du sport de compétition. Aussi, en dépit des discours qui foisonnent sur le sport, pense-t-il, aucun idéologue ou intellectuel ne songe sérieusement à les décoder ou même à les entendre comme des discours politiques. Ces discours, affirme-t-il, sont de prime abord, l'apanage de la presse sportive, qui à leur tour suscitent le discours sur la presse

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sportive. L'auteur, se référant à Umberto Eco, le qualifie de phatique, c'est-à-dire le discours qui sert à établir le contact, à perpétuer la communication et à conserver l'échange. A cet égard, BROHM est convaincu que le sport est le langage de tout le monde et cela sous-tend le consensus qui l'entoure.

L'auteur va même plus loin en comparant le sport à une religion. De même, il considère le sportif comme un médium ou encore un prophète qui, tout en réalisant des gestes ou des performances extraordinaires, déclenche des extases de foule, des transes collectives, des délires de masse chez les spectateurs voire chez tout un peuple. Il arrive donc à la conclusion selon laquelle le sport est l'opium du peuple, plus particulièrement le football. Ce sport, surtout par l'action des médias, explicite-t-il, influence directement ou indirectement le comportement et la conscience des masses populaires en particulier.

L'oeuvre de BROHM nous renseigne énormément sur les différentes fonctions du sport et du sportif dans la société, mais également sur le rôle important des médias dans le processus d'influence du football et de ses vedettes, notamment, sur le peuple. Cependant, l'auteur ne pousse pas plus loin son étude pour montrer comment la société pourrait appréhender les faits et actions d'une star du football au-delà des stades.

L'oeuvre d'Alex MUCCHIELLI intitulée La nouvelle communication est tout aussi pertinente. Cette oeuvre de 214 pages, est subdivisée en deux grandes parties. La première partie (P7-P86) traite du domaine et de la spécificité des sciences de l'information et de la communication. L'auteur met ici en exergue les fondements théoriques des sciences de l'information et de la communication. Dans la 2e partie, il est question des nouveaux référents des sciences de l'information et de la communication. Pour MUCCHIELLI, ces deux référents sont la théorie systémique des communications et la théorie sémiologique et

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contextuelle. Cet ensemble paradigmatique, nous apprend-t-il, est propre aux sciences de l'information et de la communication qui peuvent désormais revendiquer une identité forte autour de ces paradigmes. Cela n'exclu pas le recours aux paradigmes des sciences voisines telles que la psychologie et la sociologie.

En outre, l'auteur a pris le soin de relever les caractéristiques typiques à chacune des théories systémique et sémio-contextuelle. Ainsi, il nous fait savoir que la différence entre ces deux théories se situe au niveau temporel dans l'étude des phénomènes. En termes clairs, la théorie systémique convient aux phénomènes communicationnels qui se déroulent dans un cadre beaucoup plus large. Alors que la théorie sémio-contextuelle sied aux phénomènes communicationnels qui se déroulent dans un temps relativement bref.

Au demeurant, ces deux théories nous sont essentielles dans la mesure où notre intention est de comprendre d'une part les communications entre un ensemble d'acteurs tenus entre eux par une situation collective sociale et d'autre part comment un petit ensemble de communications dans une situation relativement limitée, crée du sens et concourt à faire agir d'une manière ou d'une autre les acteurs en présence. En revanche, MUCCHIELLI n'applique pas ces deux théories au domaine du football dans son oeuvre.

Nous pouvons également citer l'article de Raoul Germain BLE intitulé Médias d'opinions et crise ivoirienne. Cet article établit la responsabilité des journaux d'opinion que sont Notre Voie, Le Patriote et Le Nouveau Réveil dans la crise ivoirienne qui a éclaté en 2002. Ces journaux, dit l'auteur, en plus d'avoir le cordon ombilical rattaché à des partis politiques, sont guidés par la recherche du profit. Aussi, n'ont-ils plus pour souci essentiel la satisfaction des besoins des populations. Sous l'emprise des lois du marché et du champ idéologique, les journalistes rament à contre courant de l'éthique et de la

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déontologie qui régissent leur métier. Aussi, parle-t-il de « paradoxe journalistique en Côte d'Ivoire ».

Toutefois, le Pr BLE constate que les journaux incriminés plus haut font preuve d'un chauvinisme particulier quand il s'agit de la sélection nationale de football de Côte d'Ivoire. A travers l'analyse des Unes desdits tabloïds du 10 octobre 2005, au lendemain de la première qualification de la sélection nationale à une Coupe du monde de football (Allemagne 2006), l'auteur arrive à la conclusion selon laquelle Notre Voie, Le Patriote et Le Nouveau Réveil se servent du succès de l'équipe fanion pour positionner les leaders des différents partis politiques auxquels ils sont attelés.

Par ailleurs, ce que nous trouvons très intéressant, dans son analyse, l'auteur fait un arrêt sur Didier DROGBA qu'il présente comme le citoyen exemplaire dont les efforts pour qualifier l'équipe nationale ont été constants et décisifs, et cela dans une humilité totale. Il poursuit pour dire que dans une période difficile et de crises successives, l'image de DROGBA invite la jeunesse ivoirienne à comprendre que la patrie est au-dessus de tout et sa survie commande tous les sacrifices possibles. Cependant, Raoul Germain BLE nous laisse quelque peu insatisfait pour avoir fait abstraction de l'opinion des Journalistes ivoiriens à l'égard de Didier DROGBA.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway