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Carnet de santé électronique aux cliniques universitaire de Kinshasa.

( Télécharger le fichier original )
par Achille MUYAKA
Université de Kinshasa (UNIKIN) - Licence en informatique 2015
  

Disponible en mode multipage

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TABLE DES MATIERES

Table des matières

TABLE DES MATIERES Erreur ! Signet non défini.

MEMORIAL iii

DEDICACES iv

REMERCIEMENTS v

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I. SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE 3

[9][10][11] [13] 3

0. Introduction 3

I.1. Système d'Information 4

I.1.1. Définition 4

I.1.2. Enjeux d'un système d'information 5

I.1.3. Qualités attendues des SI 6

I.1.4. Composition d'un système d'information d'entreprise 6

I.2. Système d'information Hospitalier 10

I.2.1. Définition 10

I.2.2. Les organisations concernées 10

I.2.3. Les enjeux du Système d'information Hospitalier 11

I.2.4. Les Objectifs d'un système d'information hospitalier 11

I.2.5. L'urbanisation du Système d'Information Hospitalier 12

I.3. Système de gestion de l'unité de soins 15

I.4. Présentation de la Gestion d'un Dossier Patient 17

I.4.1. Le Dossier Patient 17

I.4.1.1. Définitions 17

I.4.1.2. Fonctions 17

I.4.1.3. Intérêt et utilisation dans l'environnement hospitalier 18

I.4.2. Organisation du dossier 20

I.4.3. Conclusion 25

CHAPITRE II. LES BASE DE DONNEES [2] [8] [12] 26

II.1. Introduction 26

II.1.1. Définition 26

II.2. Différents modèles de base de données 26

II.2.1. Modèle Hiérarchique 26

II.2.2. Modèle Réseau 27

II.2.3. Modèle Relationnel 27

II.2.4. Modèle Objet 27

II.3. Modélisation d'une base de Données 28

II.3.1. Modèle 28

II.3.2. Méthode de modélisation d'une base de données 29

II.4.Système de Gestion de Base de Données (SGBD) 35

II.4.1. Définition 35

II.4.3. Fonctions des 36

II.4.4. Illustration de SGBD 38

II.5. Le langage SQL (Structured Query Language) 40

II.6. Conclusion 40

CHAPITRE III. MODELISATION ET IMPLEMENTATION DU SYSTEME [1][2][3][4][5][6][7] 41

III.1. Présentation des CUK 41

III.2. Cahier de charge et spécification initiale du système 44

III.3. Les technologies et outils utilisés 45

III.4. Méthode de développements 46

III.4. Architecture du système 47

47

III.5. Modélisation du système 48

III.6. Présentation de l'application 54

Conclusion Générale 61

Référence bibliographie 62

MEMORIAL

A toi ma très chère maman ANNIE NDONGO qui a semé dans un grand champ sans pour autant moissonner. Que ton âme repose en paix maman !

DEDICACES

A mes très chers parents : Dosithée MUYAKA et Annie NDONGO pour l'amour et les sacrifices, sans lesquels ce travail n'aurait pu voir le jour.

REMERCIEMENTS

Louange à notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a dotés de la merveilleuse faculté de raisonnement.

Gloire à Dieu notre créateur qui nous a incité à acquérir le savoir.

Que le corps académique du département de Mathématiques et Informatique, le potier dont nous sommes un des vases d'honneur en pleine formation, et en particulier le professeur NTUMBA BADIBANGA Simon pour le temps consenti à la direction de ce travail.

Nous remercions très sincèrement l'assistant Barth KABALA MUBENGA pour son encadrement.

Ce travail marque la fin du deuxième cycle au département de Mathématiques et Informatique de l'Université de Kinshasa. C'est un fruit de plusieurs sacrifices et d'efforts fournis par nous ainsi que de la contribution de plusieurs autres personnes envers qui nous exprimons notre profonde gratitude.

Voilà pourquoi nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur pierre à l'édification de cet oeuvre scientifique.

Nos remerciements très particuliers vont à l'endroit de nos parents Dosithée MUYAKA et Annie NDONGO que le Dieu créateur a décidé de reprendre, à notre grande soeur chérie Carnel MUYAKA, à nos frères que j'aime bien Guyaume, Henri, Jean Baptiste, Robert Patrick, Moïse, Roanne, Marceline à mes neveu charmants Verdi et Guivier pour leur affection, amour, considération, assistance tant matériel, financier et spirituel à mon égard.

Nous tenons en estime remercié mes amis et connaissance : Gloria ZAINA, Francis KIMANGA, Jean-Claude LWEMBE, Patrick MOBIA, Gracia KIMWANGA, Fiston LEFIE, Herve EPUS, Ruphin KELEMBO, Eminence MULEMA, Rodrigue MOSHI, Lina KALENGA, Brenda MWAMBA, Pamela KAPINGA, Joseph LUTULA, King KISENGE, Jordan TSHILOMBO, Nathan MANZAMBI, Radine PUNGU, Francis NGALULA, Djonive MUNENE, John BAKONGO, Henry GWANA, Pacifique KINKELA, Gaby NGANGI, Oliver MUKEBA, Mike NKONGOLO , Hardy MIKESE, Urbain NGOYI, Serge ILUNGA, Thys KAZAD, Christian MBOMA, Richy NGOMBO, Adrien MUYAKA, Emmanuel MBULU, Julien BATU........

Ces quelques pages ne suffiront pas pour citer tous ceux qui de loin ou de près ont d'une manière ou d'une autre contribué à l'élaboration de ce travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

Liste des Abréviations

ANES. REA

ANESTHESIE ET REANIMATION

BD

BASE DE DONNEES

BIOMED

BIOLOGIE CLINIQUE, MEDICALE

BSD

BERKELEY SOFTWARE DISTRIBUTION LICENSE

CHIR.

CHIRURGIE

COBIT

CONTROL OBJECTIVES FOR INFORMATION AND RELATED TECHNOLOGY

CRM

CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT

CUK

CLINIQUES UNIVERSITAIRES DE KINSHASA

DB

DATABASE

DCL

DATA CONTROL LANGUAGE

DP

DOSSIER PATIENT

DPI

DOSSIER PATIENT INFORMATISER

DPT

DEPARTEMENT

DSDM

DYNAMIC SOFTWARE DEVELOPPMENT METHOD

EA

ENTITE ASSOCIATION

ERP

ENTERPRISE RESOURCE PLANNING

ETL

EXTRACT TRANSFORM AND LOAD

G.O

GYNECO - OBSTETRIQUE

GCL

GESTION DE LA CHAINE LOGISTIQUE

GPRS

GENERAL PACKET RADIO SERVICE

GPU

GENERAL PUBLIC LICENSE

GRC

GESTION DE LA RELATION CLIENT)

HRM

HUMAN RESOURCE MANAGEMENT

IBM

INTERNATIONAL BUSINESS MACHINES

IHM

INTERFACE HOMME MACHINE

IP

INTERNET PROTOCOL

ITIL

IT INFRASTRUCTURE LIBRARY

KINE

KINESITHERAPIE

LDD

LANGAGE DE DEFINITION DE DONNEES

LMD

LANGAGE DE MANIPULATION DE DONNEES

M.I.

MEDECINE INTERNE

MCD

MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES

MERISE

METHODE D'ANALYSE INFORMATIQUE

MLD

MODELE LOGIQUE DE DONNEES

MPD

MODELE PHYSIQUE DES DONNEES

OLAP

ON-LINE ANALYTICAL PROCESSING

OLTP

ON-LINE TRANSACTIONAL PROCESSING

ONATRA

OFFICE NATIONAL DE TRANSPORT

ORL

OTO-RHINO- LARYNGOLOGIE

OTRACO

OFFICE DE TRANSPORT DU CONGO

PC

PERSONAL COMPUTER

PED

PEDIATRIE

PGI

PROGICIEL DE GESTION INTEGRE

PHAR

PHARMACIE

PLM

PRODUCT LIFE CYCLE MANAGEMENT

RTC

RESEAU TELEPHONIQUE COMMUTE

SCM

SUPPLY CHAIN MANAGEMENT

SGBD

SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES

SGBDR

SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES RELATIONNELLE

SGBDRO

SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES RELATIONNELLE ET OBJET

SGDT

SYSTEME DE GESTION DE DONNEES TECHNIQUES

SI

SYSTEME D'INFORMATION

SIH

SYSTEME D'INFORMATION HOSPITALIER

SQL

LANGAGE DE DEFINITION DE DONNEES

SSRS

SQL SERVER REPORTING SERVICES

SYNAMED

SYNDICAT NATIONAL DE MEDECIN

TCP/ IP

TRANSMISSION CONTROL PROTOCOL /INTERNET PROTOCOL

UML

UNIFIED MODELING LANGUAGE

UMTS

UNIVERSAL MOBILE TECOMMUNICATION SYSTEM

UNIKIN

UNIVERSITE DE KINSHASA

VPN

VIRTUAL PRIVATE NETWORK

WI-FI

WIRELESS FIDELITY

XRM

EXTENDED RELATIONSHIP MANAGEMENT

Liste des Tableaux

TAB.1 : TYPOLOGIE DES SYSTÈMES D'INFORMATION 3

TAB. 2 : TABLEAU COMPARATIF ENTRE LE DP ET LE DPI 20

Liste des Figures

FIG.I.1 : LE MODÈLE PYRAMIDAL 3

FIG.I.2 : ARRIVÉ PATIENT ORDINAIRE 15

FIG.I.3 : ARRIVÉ PATIENT AUX URGENCES 16

FIG.I.4 : CONTRÔLE DE SANTÉ 16

FIG.I.5 : DOSSIER PATIENT 19

FIG.II.1: MODÈLE HIÉRARCHIQUE 27

FIG.II.2: MODÈLE RÉSEAU 27

FIG.II.3: MODÈLE RELATIONNEL 27

FIG.II.4: MODÈLE OBJET 28

FIG.II.5: ENTITÉ 29

FIG.II.6: ASSOCIATION 30

FIG.II.7: ATTRIBUT 31

FIG.II.8: CARDINALITÉ 31

FIG.II.9: RÈGLES 2 MCD 32

FIG.II.10: RÈGLES 2 MLD 33

FIG.III.1. CYCLE DE VIE DSDM 47

FIG.III.2. ARCHITECTURE DU SYSTÈME 47

FIG.III.3. DIAGRAMME DE CAS D'UTILISATION 48

FIG.III.4. DIAGRAMME DE CLASSE 49

FIG.III.5. DIAGRAMME DE SÉQUENCE 50

FIG.III.6. DIAGRAMME DE SÉQUENCE 51

FIG.III.7. DIAGRAMME D'ACTIVITÉ 52

FIG.III.8. DIAGRAMME D'ACTIVITÉ 52

FIG.III.9. DIAGRAMME DE COMPOSANT 53

FIG.III.10. DIAGRAMME DE DÉPLOIEMENT 53

FIG.III.11. PAGE D'ACCUEIL 54

FIG.III.12. PAGE DE CONNEXION 54

FIG.III.13. MENU ADMINISTRATEUR 54

FIG.III.14. PAGE ENREGISTREMENT PATIENT 55

FIG.III.15. LISTE RENDEZ-VOUS 55

FIG.III.17. MENU MÉDECIN 56

FIG.III.16 CRÉATION DOSSIER PATIENT 56

FIG.III.18. PRESCRIPTION ORDONNANCE 57

FIG.III.19 MENU INFIRMIER 58

INTRODUCTION GENERALE

L'hôpital de nos jours ne peut plus être considéré comme un îlot isolé. Son image traditionnelle est en train de changer avec la mise en place des réseaux de soins, et le besoin de communiquer devient une priorité.

Le dossier patient (DP), est un outil fondamental et indispensable pour la pratique médicale. Il est construit autour de l'accumulation des données liées aux soins d'un patient au cours du temps. Aujourd'hui, le DP apparaît comme un outil à facettes multiples. Il évolue et se complexifie, à la fois sous l'influence du développement des spécialités médicales mais aussi sous le choc de l'explosion technologique.

L'informatisation du DP est devenue incontournable, même si le processus d'informatisation est difficile, car calquer le modèle « papier » est insuffisant et le « zéro papier » n'est pas une fin en soi.

Les démarches pour arriver à la mise en place d'un tel dossier informatisé sont assez différentes d'une institution hospitalière à une autre. Les raisons qui peuvent amener à l'informatisation du DP sont généralement communes : l'augmentation des volumes des données ou informations, la nécessité de diminuer les temps d'accès et d'acheminement des informations médicales ainsi que les besoins de partager l'information entre les différents partenaires de la santé et leurs différentes institutions. Cette application va permettre l'amélioration de la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients à l'hôpital.

Afin de pouvoir traiter les problèmes cité ci - haut nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres :

Le premier chapitre intitulé «SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE» dans lequel nous avons présenté les concepts théoriques liés au système d'information général, au système d'information hospitalier qui est un cas particulier du SI, au système de gestion des unités de soins, du dossier patient d'une manière général, de ses différentes éléments constitutif, de son organisation, du processus d'informatisation dudit dossier et des enjeux auxquels ils doivent faire face dans le mécanisme de prise en charge du patient.

Le deuxième chapitre intitulé «LES BASE DE DONNEES» dans lequel nous avons abordé les concepts théoriques sur les bases de données et système de gestion de base de données (SGBD), tout en précisant la force d'une base de données dans une organisation.

Le troisième chapitre intitulé «MODELISATION ET IMPLEMENTATION DU SYSTEME» : ce chapitre est un cas pratique. Il montre étape par étape les différents choix effectués pour la conception de notre système.

CHAPITRE I. SYSTEME D'INFORMATION SANITAIRE

[9][10][11] [13]

0. Introduction

Au-delà de la recherche permanente d'un équilibre entre la maîtrise des dépenses de santé et la qualité des soins apportés aux patients, les établissements de santé sont confrontés à un certain nombre d'enjeux majeurs concrets pour lesquels la performance et la qualité des systèmes d'information constituent aujourd'hui, et de plus en plus, une nécessité incontournable.

Ces enjeux sont liés à des évolutions de natures diverses : évolutions réglementaires, exigence de sécurité et de qualité, nécessité de disposer d'un accès aisé à l'information, évolution des organisations... Sans prétendre à une exhaustivité, il n'est pas inutile de rappeler certaines de ces exigences fortes qui s'imposent de façon croissante aux établissements de santé :

- L'accès du patient à son dossier,

- Le développement des réseaux de santé associés à la prise en charge du patient dans le cadre de réseaux coordonnés, auxquels sont nécessairement associés les établissements de santé, lorsqu'ils n'en sont pas eux-mêmes les initiateurs,

- La généralisation d'une politique de prévention, d'identification et de suivi des risques à tous les niveaux de l'activité des Etablissement Public de Santé et bien évidemment en relation directe avec la prise en charge des patients

a) Définition

C'est un système d'information global, regroupant tous les types d'acteurs et ressources de santé.

Le système d'information de santé peut être considéré comme une mère, qui regroupe en son sein deux grands systèmes, à savoir : le système d'information hospitalier et le système de gestion des unités des soins.

b) Typologie

Le système d'information de santé peut être caractérisé par plusieurs sous-systèmes qui montrent comment les informations sont organisées et traitées en spécifiant le type de données traitées dans chaque sous-système indépendamment des autres.

 

Système d'information

extra- hospitalier

Système d'Information

Hospitalier

Système

d'information

administratif

Données administratives

Données administratives

Système

d'information

clinique

- Données médicales

- Données de soin

- Données médicales

- Données de soin

Tab.1 : Typologie des systèmes d'information

I.1. Système d'Information

I.1.1. Définition 

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de collecter, stocker, traiter et diffuser de l'information.

Il s'agit d'un système sociotechnique composé de 2 sous-systèmes, l'un social et l'autre technique. Le sous-système social est composé de la structure organisationnelle et des personnes liées au SI. Le sous-système technique est composé des technologies (hardware, software et équipements de télécommunication) et des processus concernés par le SI.

L'apport des nouvelles technologies de l'Information est à l'origine du regain de la notion de système d'information. L'utilisation combinée de moyens informatiques, électroniques et de procédés de télécommunication permet aujourd'hui, selon les besoins et les intentions exprimés, d'accompagner, d' automatiser et de dématérialiser quasiment toutes les opérations incluses dans les activités ou procédures d'entreprise.

Ces capacités de traitement de volumes importants de données, d'interconnexion de sites ou d'opérateurs géographiquement éloignés, expliquent qu'elles sont aujourd'hui largement utilisées (par exemple dans les activités logistiques) pour traiter et répartir l'information en temps réel, en lieu et place des moyens classiques manuels - plus lents - tels que les formulaires sur papier et le téléphone.

Ces capacités de traitement sont également fortement appréciées par le fait qu'elles renforcent le caractère «  systémique » des données et traitements réalisés : la cohérence et la consolidation des activités lorsqu'elle est recherchée et bien conçue permet d'accroître la qualité du contrôle interne de la gestion des organisations, même lorsque celles-ci sont déconcentrées ou décentralisées.

I.1.2. Enjeux d'un système d'information

Un système d'information est un véhicule des entités d'une organisation. Sa structure est constituée de l'ensemble des ressources (les personnels, le matériel, les logiciels, les procédures) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d'information coordonne, grâce à la structuration des échanges, les activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs.

Un système d'information se construit à partir de l'analyse des processus "métier" d'une organisation et de leurs interactions/interrelations, et non simplement autour des solutions informatiques plus ou moins standardisées par le marché. Le système d'information doit réaliser l'alignement stratégique de la stratégie d'entreprise par un management spécifique.

La gouvernance des systèmes d'information ou gouvernance informatique (IT gouvernance) renvoie aux moyens de gestion et de régulation des systèmes d'information mis en place dans une organisation en vue d'atteindre ses objectifs. À ce titre, la gouvernance du SI fait partie intégrante de la gouvernance de l'organisation. Les méthodes ITIL (IT infrastructure Library) et COBIT (Control Objectives for Information and related Technology) sont par exemple des supports permettant de mettre un SI sous contrôle et de le faire évoluer en fonction de la stratégie de l'organisation.

I.1.3. Qualités attendues des SI

Le système d'information désigne ici l'ensemble des applications, vu comme un tout, et dans sa capacité à supporter et exécuter les processus de l'entreprise.

Les propriétés essentielles pour qu'un système d'information joue son rôle sont :

ü La rapidité,

ü La fiabilité

ü L'agilité,

ü La maintenabilités,

ü L'extensibilité

I.1.4. Composition d'un système d'information d'entreprise

I.1.4.1. Composition classique

Fig.I.1 : Le modèle pyramidal

Dans les oeuvres des années 1980 - 1990, la composition « classique » des systèmes de l'information d'une entreprise était comme une pyramide des systèmes d'information qui reflétait la hiérarchie de l'entreprise.

Les systèmes qui traitent les transactions fondamentales (TPS) au fond de la pyramide, suivis par les systèmes pour la gestion de l'information (MIS), et après les systèmes de soutien des décisions (DSS) et se terminant par les systèmes d'information utilisés par la direction la plus supérieure (EIS), au sommet.

Bien que le modèle pyramidal reste utile, un certain nombre de nouvelles technologies ont été développées et certaines nouvelles catégories de systèmes d'information sont apparues et ne correspondent plus aux différentes parties du modèle pyramidal.

I.1.4.2. Composition actuelle

Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve :

· un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion intégré) - qui intègre théoriquement tous les systèmes informatisés transactionnels dont les modalités de fonctionnement sont désormais bien connues des informaticiens et des hommes de l'Art de chaque métier. Les ERP permettant de soutenir le fonctionnement de l'entreprise ;

· des systèmes appelés autres dits les intégrés métiers, où les verticalisés qui sont des progiciels métiers, et qui couvrent aussi bien le front office, que le middle, puis le back-office et qui ne sont pas de conception maison, mais ont été bâti par un éditeur spécialisé sur un métier et dont les modes de fonctionnement logiciels correspondent aux meilleurs pratiques constatées à un moment donné chez les plus performant dans leur secteur d'excellence ;

· des systèmes restants appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception « maison », développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on rencontrera davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la facturation, de l'aide à la production, ou de fonctions annexes.

La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.

L' urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de la manière d'organiser son système d'information pour parvenir à le faire évoluer de manière prévisionnelle, en accord avec la stratégie générale de l'entreprise. La stratégie de l'entreprise est menée par la direction générale et l'urbanisation permet de mener l'alignement du SI sur la stratégie.

Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la gestion de la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des ressources humaines, la comptabilité, les finances, les fusions, les intégrations comptables d'acquisitions récentes, ...) autour d'une base de données commune et unifiée.

Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par exemple des applications de :

· CRM - Customer Relationship Management (en français : GRC pour Gestion de la relation client) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les clients dans le système d'information de l'entreprise

· XRM - eXtended Relationship Management (en français : Gestion de la Relation Tiers) : est un système d'information d'entreprise, imaginé par Nelis XRM en 2005, dont les processus relationnels constituent le socle de l'organisation de l'information.

· SCM - Supply Chain Management (en français : GCL pour Gestion de la chaîne logistique) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs et la logistique au système d'information de l'entreprise

· HRM - Human Resource Management (en français : SIRH pour la GRH)

· PDM - Product Data Management (en français la notion qui s'en rapproche le plus : SGDT pour Système de gestion de données techniques) : fonctions d'aide au stockage et à la gestion des données techniques. Surtout utilisé par les bureaux d'études. En fait le PDM est l'évolution de la fonction SGDT, jusqu'à de nouvelles manières de gérer le cycle de vie des données.

· PLM - Product Life cycle Management (en français : gestion du cycle de vie du produit). Il s'agit d'une notion qui comprend en plus du PDM, la conception et l'aide à l'innovation, et la fin de vie du produit, donc son recyclage).

I.2. Système d'information Hospitalier

I.2.1. Définition

C'est un ensemble d'informations, de leurs règles de circulation et de traitement nécessaires à son fonctionnement quotidien, à ses modes de gestion et d'évaluation ainsi qu'à son processus de décision stratégique.

Le système d'information hospitalier exclut implicitement les organisations et processus implémentés.

Le système d'information hospitalier est inséré dans l'organisation hôpital en perpétuelle évolution ; il est capable, selon des règles et modes opératoires prédéfinis, d'acquérir des données, de les évaluer, de les traiter par des outils informatiques ou organisationnel, de distribuer des informations contenant une forte valeur ajoutée à tous les partenaires internes ou externes de l'établissement, collaborant à une oeuvre commune orienté vers un but spécifique, à savoir la prise en charge d'un patient et le rétablissement de celui -ci.

I.2.2. Les organisations concernées

Le terme système d'information hospitalier renvoie explicitement au système d'information interne à une organisation de santé. Les établissements sont les suivants :

Ø Les hôpitaux

Ø Les cliniques

Cependant il est moins fréquent et probablement abusif, de parler de système d'information hospitalier pour d'autres types d'organisations de santé, bien que celles-ci soient également dotées de système d'information :

ü Les centres de radiologie ;

ü Les centres d'analyses ;

ü Les centres de soins ;

ü Les cabinets médicaux.

Les utilisateurs finaux du système d'information hospitalier sont :

· Les patients ;

· Les professionnels de santé ;

· Le personnel soignant

· Le personnel médico-technique

· Le personnel administratif

I.2.3. Les enjeux du Système d'information Hospitalier

Le Système d'Information Hospitalier couvre l'ensemble des informations utilisées dans un établissement de santé. La performance d'un système d'information dépend de multiples facteurs. Un de ceux-ci est le facteur humain. Celui-ci va percevoir plus ou moins les enjeux d'une mise en commun d'informations vers un même objectif : une réponse adaptée, sécurisée à la demande de soins de la population dans un contexte économique tourné dorénavant vers l'effet positif.

Le Système d'Information Hospitalier doit être conçu pour faciliter l'intégration en temps réel des informations entre l'opérationnel et le décisionnel. Le Système d'Information Hospitalier peut regrouper plusieurs fonctions nécessaires à la gestion des plannings, à la gestion de la paye, la facturation, le suivi budgétaire, le relevé d'activités médicales, la communication (internet, intranet, protocoles, messagerie, forum, bon de commande, etc.). La tendance actuelle se tourne vers l'extérieur de l'hôpital : le développement de réseaux de santé, le  Dossier médical personnel, la télémédecine.

I.2.4. Les Objectifs d'un système d'information hospitalier

I.2.4.1. Objectifs Principaux

a) Amélioration de la Qualité des soins

- Amélioration des communications

- Réduction des délais d'attente

- Aide à la prise de décision

b) Maîtrise des coûts

- Réduction des durées des séjours

- Réduction des tâches administratives

- Diminution du personnel

I.2.4.2. Objectifs Spécifiques

Permettre le suivi du déploiement ou l'état d'avancement d'une politique et d'en évaluer la pertinence dans le cadre d'une démarche qualité. La production des tableaux de bord.

La mise en place d'un Système d'Information Hospitalier performant demande une véritable politique d'information hospitalière menée par une direction du système d'information. Elle doit être à long terme évolutive et réaliste, car en informatique la mutation est permanente, il faut concilier opportunisme et vision à long terme. Les solutions techniques sont une chose mais le plus important est de mettre en place un réel management.

I.2.5. L'urbanisation du Système d'Information Hospitalier

L'urbanisation est l'évolution naturelle des méthodologies de construction de parcs applicatifs. C'est un ensemble d'idées et des concepts développés depuis 30 ans dans le monde informatique. Des idées et des concepts tels que l'analyse fonctionnelle, les processus, la formalisation des interfaces, la définition des rôles, l'analyse des flots de données, etc. il permet, entre autres, de décrire le système d'information de façon complète, générique et fournit une articulation judicieuse des couches. On peut catégoriser l'urbanisation des systèmes d'information en plusieurs couches telles que :

- Couche métier

- Couche fonctionnelle

- Couche applicative

- Couche technique

a) Couche métier

Au niveau de description le plus général, l'architecture métier du SIH (Système d'Information Hospitalier) est décrite en 3 grandes séries de processus :

- les processus métier, sous-entendu les processus de prise en charge du patient

- les processus associés, essentiellement processus de supervision (pilotage) et de contrepartie (financement)

- les processus support, chargés de gérer et mettre à la disposition des processus métier les ressources nécessaire à leurs activités. Il s'agit notamment des processus achats, logistiques, de gestion de l'information et de la connaissance.

b) Couche fonctionnelle

Les grands ensembles fonctionnels fréquemment identifiés dans les SIH sont :

- Pilotage et supervision, facturation et contrepartie

- Gestion de vente

- Production clinique et médico-technique

- Gestion partagée des informations du patient

- Partage de la connaissance

- Partage des informations de vigilance

- Planification des rendez-vous

- Gestion des ressources logistiques

- Fonctions liées à l'administration de l'information de production de soins (administration des informations du patient, de la connaissance, vigilances, annuaires)

- Un certain nombre de fonctions et services techniques (gestion des flux, gestion des services de sécurité, etc.)

c) Couche applicative

La couche applicative implémente dans des applications informatiques les fonctions nécessaires à la réalisation des activités métier. Chaque SIH particulier dispose de sa propre carte applicative, reflétant l'état des applications déployées dans l'établissement. Il est assez délicat de décrire de grand type d'architecture applicative mise en oeuvre dans les établissements de santé.

d) Couche technique

La couche technique du SIH n'est pas spécifique au secteur de la santé, à l'exception notable des équipements biomédicaux ( imagerie médicale, centrales de surveillance par exemple).

Elle est composée :

ü D'un réseau local informatique (typiquement un réseau Ethernet TCP/IP, topologie en étoile) :

· Des câbles (fils cuivrés pour les courtes distances, fibres optiques pour les distances supérieures à 100 m.) ou de la radio (réseau  Wi-Fi, ou GPRS UMTS et 3G pour les grandes distances)

· Des éléments actifs, dits  concentrateurs et répartiteurs (hub et Switch)

· Des serveurs, groupés (et de plus en plus virtualisés) dans une salle machine avec de 1 à des dizaines de serveurs, assurant la gestion du réseau et faisant fonctionner les applications

· Des postes de travail : des ordinateurs individuels, type  PC (plus rarement des Macintosh), des consoles (terminaux passifs), des terminaux mobiles (Smartphones, tablettes tactiles, etc.)

ü Des connexions à un ou des réseaux extérieurs

· Par le réseau  Internet

· Par ligne RTC,  TranspacNumeris, notamment pour se connecter aux organismes publics comme les  Caisses Primaires d'Assurance Maladie.

· Par des liaisons louées pour relier des sites distants (hôpitaux multi sites par VPN, par exemple)

ü D'un système de téléphonie complet

· Réseau téléphonique privé, plus ou moins sophistiqué

· Connexion au réseau téléphonique public

· Téléphonie IP

I.3. Système de gestion de l'unité de soins

Les unités de soins dans une institution hospitalière sont regroupées en termes de service ou département, celles -ci constituent le coeur de l'hôpital. Voici les différentes unités de soins qu'on retrouve dans les hôpitaux :

ü Consultations externes, urgences

ü Services médicaux

ü Services chirurgicaux

ü Soins intensifs, réanimation

ü Rééducation, etc.

Le but de tous ces départements dans une institution de santé est d'offrir une meilleure qualité de soins aux patients qui y sont et de réduire les délais d'attente de résultat.

Nous allons illustrer les cas de circulation des informations entre différentes unités de gestion de soins.

Il existe deux types de cas :

ü Cas ordinaire

ü Cas urgent

1. Arrivée du patient ordinaire

Fig.I.2 : Arrivé patient ordinaire

2. Arrivée du patient aux urgences

Fig.I.3 : Arrivé patient aux urgences

3. Contrôle

Fig.I.4 : Contrôle de santé

I.4. Présentation de la Gestion d'un Dossier Patient

I.4.1. Le Dossier Patient

I.4.1.1. Définitions

Le dossier patient est la mémoire écrite de toutes les informations (informations administratives, cliniques, biologiques, diagnostiques et thérapeutiques) concernant un malade, constamment mis à jour, et dont l'utilisation est à la fois individuelle et collective.

I.4.1.2. Fonctions

La tenue du DP (Dossier Patient) est une partie intégrante de l'acte de soin ainsi qu'une obligation légale. Il a les fonctions suivantes :

1. D'aide-mémoire pour le suivi du patient : Le DP est le résultat d'un flux documentaire qui accompagne le patient dans son parcours de santé (hospitalier et ambulatoire). Dans le dossier se trouve toute l'information nécessaire de l'ensemble de la prise en charge du patient.

2. De document médico-légal : La tenue d'un DP permet d'établir les faits tant pour le patient que pour le médecin. Les données du dossier peuvent servir de preuves légales dans les affaires juridiques où la responsabilité du patient, du médecin ou de l'institution est engagée.

3. De facturation : La tenue de la trajectoire du patient est indispensable au processus de la facturation des prestations fournies au patient.

4. De communication : Le DP permet de stocker des informations relatives au patient, les problèmes médicaux rencontrés, les décisions médicales prises et les résultats de ces décisions. Tout élément mémorisé dans le dossier est un acte potentiel de communication avec les différents partenaires du système de santé.

I.4.1.3. Intérêt et utilisation dans l'environnement hospitalier

Le DP présente un grand intérêt dans l'évolution de son parcours et peut être constitué de plusieurs points :

1. Pour noter, pour garder une trace de :

- Tout ce qui s'est passé,

- Tout ce qui a été dit,

- Tout ce qui a été fait.

2. Pour regrouper tout ce qui est connu d'un patient

- Documents papiers, photocopies

- Courriers

- Ordonnances

- Radiographies

- etc.

a) Utilisation dans l'environnement hospitalier

Aujourd'hui le DP a de nombreuses autres utilisations :

- C'est un outil d'évaluation de l'activité médicale. Avec les données récoltées, il est possible d'évaluer une pratique ou un acte de soin ;

- Il permet de classer les patients en groupes homogènes de malades dans un objectif d'évaluation d'activité et de tarification ;

- C'est un outil de calcul de coûts par séjour (comptabilité analytique) ;

- C'est une source d'informations sur l'état de santé de la population, utilisée pour effectuer de la recherche épidémiologique ;

- C'est également un outil de recherche clinique : il permet d'effectuer des études rétrospectives et de générer les hypothèses à vérifier pour des études prospectives.

Dans un milieu hospitalier, le DP est l'union des dossiers de tous les intervenants du système de soins de l'hôpital.

A l'origine de chaque document se trouve un acte médical, dans le sens large du terme. Il peut s'agir de l'admission du patient, de la réalisation d'un examen, d'une consultation, d'un transfert d'un service à l'autre, etc.

Le contenu d'un DP comprend au moins les trois volets : dossier administratif, dossier médical et dossier infirmier.

Dossier patient

Dossier Administratif

Dossier soins infirmiers

Dossier médical

Fig.I.5 : Dossier Patient

Le dossier administratif : la fiche d'identification du patient (données administratives et sociales), couverture d'assurance, documents de facturation.

- Le dossier médical : anamnèse (histoire clinique du patient), résultats d'examens cliniques, résultats d'examens complémentaires, prescriptions diagnostiques ou thérapeutiques, traitements, notes de suite, avis de spécialistes, différents rapports (radiologie, pathologie, etc.), comptes rendus opératoires, les lettres de sortie (rapport définitif produit à la fin du traitement du patient), les fiches d'information au patient, etc.

- Le dossier infirmier : feuilles de surveillances (signes vitaux), notes de soins, etc.

Ces trois parties principales du DP peuvent être créées lorsque le patient se présente à l'hôpital en cas d'urgence (dossier d'urgence), pour une consultation (dossier ambulatoire) ou encore pour un séjour hospitalier (dossier d'hospitalisation).

Tableau comparatif entre le DP et le DPI (Dossier Patient Informatiser)

Caractéristique

DP papier

DPI

Intégration des données (données multimédias)

+

+++

Stockage

+

+++

Rapidité d'accès aux informations

+

+++

Accès à distance

-

+++

Disponibilité de l'information

+

++

Lisibilité

+

++

Regroupement pour la recherche clinique

+

+++

Evaluation des soins

+

+++

Traitement des données multimédia

-

+++

Connexion à de bases de données documentaires ou de connaissances médicales

-

+++

Sécurité de l'information

+

+++

Confidentialité

++

+

Tab. 2 : Tableau comparatif entre le DP et le DPI

Légende 

· N'existe pas (-)

· Peu satisfaisant (+)

· Satisfaisant (++)

· Très satisfaisant (+++)

I.4.2. Organisation du dossier

a) Organisation de la consultation sur place

La consultation du dossier se fait sur rendez-vous au niveau du service. La mention de la date de la consultation doit être notée dans le dossier. Si la consultation se fait en présence d'une tierce personne, la confidentialité du dossier doit être préservée lors de sa consultation, sauf avis contraire du patient. Un accompagnement psychologique par un médecin peut être prévu.

a) Conservation du dossier du patient

Le dossier du patient est conservé dans des conditions permettant son accessibilité, son intégrité et la préservation de la confidentialité des informations qu'il comporte.

Dans les établissements de santé privés, les informations sont conservées dans l'établissement sous la responsabilité d'un ou de plusieurs médecins désignés à cet effet par le syndicat national de médecin(SYNAMED). Dans tous les cas, le directeur de l'établissement veille à ce que les dispositions soient prises pour assurer la garde et la confidentialité des informations de santé conservées dans l'établissement.

b) Durée de conservation des dossiers (toutes pathologies)

Ø Patient majeur :

· 20 ans à compter du dernier séjour/consultation

· 10 ans à compter du décès du patient

Ø Patient mineur : 

· âgé de moins de 8 ans : jusqu'au 28e anniversaire du patient

· âgé de plus de 8 ans : 20 ans

· 10 ans à compter du décès du patient

I.4.2.1. Processus d'informatisation de la gestion des dossiers patients

L'informatisation permet d'améliorer significativement la qualité du contenu des dossiers médicaux. Un dossier médical informatisé est à la fois plus lisible et plus précis qu'un dossier manuel. S'il est souvent moins exhaustif, sa complétude est plus élevée pour les sujets traités, en particulier lorsque sa structure externe est sous forme de questionnaires standardisés.

Cette informatisation permet de potentialiser les différentes fonctions du dossier traditionnel mais elle nécessite au préalable une analyse approfondie de ces fonctions, de la structure du langage médical et la recherche de modèles appropriés de représentation des données et des connaissances médicales.

I.4.2.2. La modélisation des informations médicales

a) Comment standardiser la terminologie médicale ?

La modélisation des données médicales passe par une modélisation du discours médical, dont deux étapes revêtent une importance particulière : la définition des éléments du discours (étape de standardisation de la terminologie) et l'organisation de ces éléments dans un modèle approprié (étape de structuration).

La standardisation correspond à la définition précise des catégories sémantiques du langage médical, à l'organisation des termes à l'intérieur de chaque catégorie et à la définition précise de chaque terme.

b) Comment structurer le dossier médical ?

La structuration peut être définie comme le regroupement d'éléments isolés pour former des objets plus complexes. C'est presque depuis qu'elle existe que la médecine a reconnu la nécessité d'une structuration du dossier médical.

Cette structuration, nous amène à citer deux types de dossier médical :

v Le dossier médical orienté suivant la source

Le dossier médical actuel reste traditionnellement orienté suivant la source (ou l'origine), c'est-à-dire que les données obtenues à partir de l'interrogatoire (antécédents, symptômes) et de l'examen clinique, les examens complémentaires, les données diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques sont regroupées en sections distinctes. La section diagnostique est la section la plus importante puisque sa fonction est d'intégrer le maximum de données de façon à déduire les décisions correctes. Les données d'évolution sont constituées de sous-ensembles des sections précédentes. Le risque de négliger la partie de synthèse aux dépens de la partie analytique, en particulier lors de la surveillance au long cours d'un patient, est ainsi élevé.

v Le dossier médical orienté suivant les problèmes

L'idée de base du dossier orienté suivant les problèmes est de structurer le plan et les notes d'évolution suivant une hiérarchie ayant comme racine la liste des problèmes.

Le concept de problème est un concept plus large que le concept de diagnostic puisqu'incluant toute condition nécessitant une attention ultérieure pour le diagnostic, le traitement ou la surveillance (un problème peut être aussi bien un symptôme qu'un diagnostic).

Cependant, elle inclut un certain nombre de contraintes, en partie inhérentes au modèle hiérarchique choisi, et qui en limitent la diffusion. Pour être efficace un tel modèle nécessite une relative indépendance des branches de l'arbre, c'est-à-dire des données associées à chaque problème, ce qui est rarement le cas pour des problèmes concernant le même patient. Les données d'évolution sont rattachées à des éléments (les problèmes) dont la définition est instable dans le temps, fonction de l'évolution du profil des problèmes d'un patient, mais aussi de l'expérience du médecin ou de l'évolution des concepts médicaux

I.4.2.3. Informatisation de la gestion des dossiers patients

I.4.2.3.1. Définitions

ü Le DPI consiste en l'utilisation des outils permettant à tout usager autorisé, d'enregistrer, de retrouver, de consulter et d'exploiter des données relatives au patient. A cette base s'ajoute de cas en cas d'autres informations telles que les résultats d'analyses de laboratoires, des résultats d'examens radiologiques, des prescriptions médicamenteuses, etc.

ü Le dossier patient informatisé est une des composantes d'un système d'information en réseaux.

I.4.2.3.2. Modèles et procédures

De nos jours, il n'existe pas de modèle parfait répondant en même temps à tous les besoins d'une institution donnée. Cependant, il existe plusieurs modèles de DPI :

· Le DPI de documents non structurés,

· Le DPI de documents structurés,

· Le DPI semi-structuré (tous les documents ne sont pas structurés),

· Le DPI qui suit un modèle mixte (les mêmes dossiers existent sous forme structurée et non structurée)

Dans le cas de notre travail, nous allons nous concentrer sur le DPI de documents structurés car il permet de représenter explicitement l'information et de la manipuler. Ce modèle s'intéresse aux propriétés structurales et comportementales des données, des informations et des connaissances. C'est à dire que les données de laboratoires par exemple, n'existent pas en tant que chiffres sur une feuille mais en tant que valeur ayant un sens dont on pourra spécifiquement demander l'évolution dans le temps.

I.4.2.3.3. Importance et avantage de l'informatisation de la gestion des dossiers patients

Les raisons d'informatiser le DP sont multiples. Le DPI est considéré comme une ressource importante à l'activité de soins, à la gestion des problèmes dans le domaine de la santé ainsi qu'à l'extension des connaissances médicales. L'informatisation du DP permet de stocker dans un volume réduit des quantités considérables d'informations, y compris des données multimédias.

Parallèlement à la quantité, l'informatisation permet d'améliorer la qualité du contenu de dossier. Le DPI est plus lisible que le DP sous forme papier et l'accès aux informations recherchées est plus rapide. Avec le DPI, le partage des informations entre partenaires de soins se fait plus facilement aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'hôpital. Cela implique une meilleure continuité de soins et une diminution des coûts de la prise en charge globale du patient en évitant la répétition des examens. Les DPI facilitent le regroupement des données pour pouvoir effectuer différents types de recherches (statistiques, épidémiologiques, cliniques) ainsi qu'une évaluation des soins.

Un DPI peut être connecté à des bases de données documentaires (recherche des références bibliographiques) et/ou à des bases de connaissances (informations pour la prise de décision). Les dossiers informatisés sont mieux protégés et les moyens techniques se mettent en place pour assurer la confidentialité des données. Les avantages offerts par le DPI vont ainsi au-delà de celles du DP papier, tel que :

v Gain de temps (absence de saisies redondantes et automatisations des ordonnances...)

v Faciliter la continuité des soins

v Amélioration de la qualité des dossiers (lecture aisée, contrôles à la saisie...)

v Facilité de contenir des annexes (Documents patients) dans un dossier patient

v Pas de perte du dossier qui est consultable sur les 24 h dans tous les bureaux

v Sécurisation de la prescription médicamenteuse

v Partage info possible au sein d'un centre ou de la région

v Meilleur suivi des complications y compris à long terme

v Evaluation interne et rapports d'activités (tableaux de bords d'indicateurs automatisés) et évaluation externe favorisée

v Études épidémiologiques

I.4.3. Conclusion

Dans ce chapitre, on a parlé de tous les concepts théoriques liés au système d'information général, de système d'information hospitalier qui est un cas particulier du SI, de système de gestion des unités de soins, du dossier patient d'une manière général, de différentes éléments constitutif, son organisation, de processus d'informatisation de la dite dossier et les enjeux auxquels ils doivent faire face dans le mécanisme de prise en charge du patient.

Ceci nous amène à aborder le concept de base de données qui fera l'objet du second chapitre de notre travail.

CHAPITRE II. LES BASE DE DONNEES [2] [8] [12]

II.1. Introduction

Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD) remplacent les anciennes organisations où les données, regroupées en fichiers, restaient liées à une application particulière. Ils assurent le partage, la cohérence, la sécurité d'informations qui, de plus en plus, constituent le coeur de l'entreprise. Des premiers modèles hiérarchiques et réseaux au modèle relationnel, du mainframe au micro, du centralisé au réparti, les ambitions des SGBD augmentent d'année en année.

II.1.1. Définition

Une Base de Données (son abréviation est BD, en anglais DB, DataBase) est un ensemble structuré de données archivées dans des mémoires accessibles à l'ordinateur pour satisfaire un ou plusieurs utilisateurs simultanément en un temps opportun et qui répond aux trois critères suivants : l'exhaustivité, la non-redondance et la structure.

ü L'exhaustivité implique la présence dans la base de données, de tous les renseignements qui ont trait aux applications en question.

ü La non - redondance implique la présence d'un renseignement donné une fois et une seule.

ü La structure implique l'adaptation du mode de stockage des renseignements aux traitements qui les exploiteront et les mettrons à jour, ainsi qu'au coût de stockage dans l'ordinateur.

II.2. Différents modèles de base de données

II.2.1. Modèle Hiérarchique

Les données sont représentées sous forme d'une structure arborescente d'enregistrements. Cette structure est conçue avec des pointeurs et détermine le chemin d'accès aux données.

Chaque noeud de l'arbre correspond à une classe d'entités du monde réel et les chemins entre les noeuds représentent les liens existant entre les objets.

Les données sont donc classées hiérarchiquement selon un graphe arborescent descendant où on a un segment racine unique, des segments internes et des segments feuilles. Le niveau d'un segment caractérise sa distance à la racine.

Fig.II.1: Modèle Hiérarchique

II.2.2. Modèle Réseau

La structure des données peut être visualisée sous la forme d'un graphe quelconque. Comme pour le modèle hiérarchique, la structure est conçue avec des pointeurs et détermine le chemin d'accès aux données. Toutefois la structure n'est plus forcément arborescente dans le sens descendant.

Fig.II.2: Modèle Réseau

II.2.3. Modèle Relationnel

II est fondé sur la théorie mathématique des relations (Union, Différence, Produit cartésien, ...). Il conduit à une représentation très simple des données sous forme de tables constituées de lignes et de colonnes. II n'y a plus de pointeurs qui figeaient la structure de la base.

Fig.II.3: Modèle Relationnel

II.2.4. Modèle Objet

Les données sont représentées sous forme d'objets au sens donné par les langages orientés objet : pour simplifier, les données (au sens habituel) sont enregistrées avec les procédures et fonctions qui permettent de les manipuler. L'organisation des données est faite sous forme d'instances de classes hiérarchisées qui possèdent leurs propres méthodes d'exploitation. Les champs sont des instances de ces classes.

Fig.II.4: Modèle Objet

II.3. Modélisation d'une base de Données

La modélisation est la démarche qui consiste à produire des modèles, soit pour décrire un système existant (analyse), soit pour élaborer un nouveau système (conception) à partir des perceptions du monde réel.

II.3.1. Modèle

ü Un modèle est une représentation partielle de la réalité.

ü Abstraction de ce qui est intéressant pour un contexte donné, Vue subjective et simplifiée d'un système.

Le modèle nous facilite la compréhension, la communication et voire simuler le fonctionnement d'un système.

Pourquoi il est important de modéliser une base de données ?

Il est bien connu qu'avant d'entreprendre la réalisation informatique d'un problème, il est nécessaire de réfléchir aux tenants et aboutissants du système à réaliser. Il s'agit de passer du monde réel, complexe et confus au monde informatique où les structures et les propriétés des objets doivent être identifiées. Cette tâche classique est essentielle dans la conception du schéma d'une base de données.

II.3.2. Méthode de modélisation d'une base de données

Nous allons utiliser la méthode Merise qui est une Méthode d'Étude et de Réalisation Informatique par les Sous-ensembles ou pour les Systèmes d'Entreprise.

Cette méthode présente comme avantage indéniable de permettre une définition claire et précise de l'ensemble du

Système et d'en définir correctement le périmètre.

II.3.2.1. Modèle entité Association

Le modèle E-A (ou E-R [Entity-Relationship] en anglais) permet la modélisation conceptuelle des données. Il correspond au niveau conceptuel de la méthode MERISE (méthode d'analyse informatique), le MCD (Modèle Conceptuel de Données). La conception E-A est issue des travaux de Chen, (Chen, "The entity-Relation sheep Model - Towards a UnifiedView of Data", "ACM Transactions on Database systems", mars-1976, n°.1) et se fonde sur deux concepts principaux et un troisième sous-jacent : l'entité, l'association et l'attribut ou propriété.

a) Entité 

Une Entité est une représentation d'un objet du monde réel (concret ou abstrait), perçu par le concepteur comme ayant une existence propre, et à propos duquel on peut enregistrer des informations, car n'ayant que des caractéristiques comparables.

PATIENT

MEDECIN

Une entité existe indépendamment du fait qu'elle puisse être liée à d'autres entités de la base de données. Par exemple, dans un hôpital, on a l'entité médecin, patient, etc. ...

Fig.II.5: Entité

b) Association

Une association est une représentation d'un lien entre plusieurs entités, lien où chaque entité liée joue un rôle déterminé. Si l'association lie deux (ou plusieurs) entités du même type, elle est dite "cyclique" et, dans ce cas, la spécification du rôle de chaque entité est indispensable pour supprimer les ambiguïtés possibles.

Dans notre cas, l'association consulter met en relation l'entité médecin et patient.

PATIENT

MEDECIN

Consulter

Fig.II.6: Association

c) Attribut

Un attribut est une propriété d'une entité ou d'une association.

Un identifiant est un attribut sans doublons c'est -à-dire qui ne prend pas deux fois la même valeur.

Remarque :

ü Un attribut est atomique, c'est à dire qu'il ne peut prendre qu'une seule valeur pour une occurrence.

ü Un attribut est élémentaire, c'est à dire qu'il ne peut être exprimé par (ou dérivé) d'autres attributs.

ü Un attribut qui identifie de façon unique une occurrence est appelé attribut clé.

Consulter

MEDECIN

Id_med

Nom_med

Postnom_med

Sexe_med

Spécialité

PATIENT

Id_pat

Nom_pat

Prenom_pat

Sexe_pat

Fig.II.7: Attribut

d) Cardinalité

Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composée d'un couple comportant une borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur :

ü la borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois qu'une entité peut participer à une relation

ü la borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de fois qu'une entité peut participer à une relation

(0, n)

(1, n)

Consulter

Date

MEDECIN

Id_med

Nom_med

Postnom_med

Sexe_med

Spécialité

PATIENT

Id_pat

Nom_pat

Prenom_pat

Sexe_pat

Fig.II.8: Cardinalité

II.3.2.2. Modèle Logique de Données (MLD)

Le Modèle Logique de Données (MLD) est la suite du processus Merise. Son but est de nous rapprocher au plus près du modèle physique. Pour cela, nous partons du modèle Conceptuel de Données et nous lui enlevons les relations, mais pas n'importe comment, il faut en effet respecter certaines règles.

Règle 1 :

Toute entité devient une table dans laquelle les attributs deviennent des colonnes. L'identifiant de l'entité constitue alors la clé primaire de la table.

Exemple: Médecin (id_med,nom_med,postnom_med,sexe_med,....)

Règle 2:

Dans le cas de deux entités reliées par une association de type 1 : n, on ajoute une clé étrangère dans la table côté 0, 1 ou 1, 1, vers la clé primaire de la table côté 0, n ou 1, n. les attributs de l'association glissent vers la table côte 0, 1 ou 1, 1. Et si la cardinalité est 1, 1 alors la clé étrangère ne peut recevoir de valeur NULL (autrement dit, vide interdit).

Exemple :

Voici un modèle conceptuel de départ :

Elever

Mères

Numero_mère

Nom_mère

Prénom_mère

Enfants

Numero_enfant

Nom_enfant

Prénom_enfant

(1, n)

(1, 1)

Fig.II.9: Règles 2 MCD

Voici le Modèle Logique des Données découlant du Modèle conceptuel précédent :

Mères

Numero_mère

Nom_mère

Prénom_mère

Enfants

Numero_enfant

Nom_enfant

Prénom_enfant

#Numero_mère

Règles 3 :

Fig.II.10: Règles 2 MLD

Dans le cas de deux entités reliées par une association de type 1 : 1, on ajoute, aux deux tables, une clé étrangère vers la clé primaire de l'autre. Afin d'assurer la cardinalité maximale de 1, on ajoute une contrainte d'unicité sur chacune de ces clés étrangères (la colonne correspondante ne peut prendre que des valeurs distinctes). Les attributs de l'association sont alors repartis vers l'une des deux tables. Et si la cardinalité est 1, 1 alors la clé étrangère concernée ne peut recevoir la valeur NULL (autrement dit, vide interdit).

Cette alternative est sans doute préférable, car plus évolutive (si le type 1 :1 est un jour converti en un autre type).

Remarque :

D'autres techniques sont parfois proposées pour la règle 3 (fusionner les tables, utiliser une clé primaire identique) mais en pratique elles ne sont pas exploitables dans le cas général

Règle 4 :

Une association entre deux entités de type n : m est traduite par une table supplémentaire (parfois appelée table de jointure) dont la clé primaire est composée de deux clés étrangères vers les clés primaires des deux tables en association. Les attributs de l'association deviennent des colonnes de cette table.

Illustration :

Comme dans notre exemple précedent, l'association consulter qui relie deux entités dont médecin et patient qui sont de cardinalité père - père, l'association consulter devient une table avec comme clé primaire la concatenation de la clé de l'entité médecin et patient.

ü Médecin (id_med,Nom_med,postnom_med,...)

ü Consulter (#id_med,#id_pat,date)

ü Patient (Id_pat,Nom_pat,Prenom_pat,..)

Règle 5:

Une association non binaire est traduite par une table supplémentaire dont la clé primaire est composée d'autant de clés étrangères que d'entités. Les attributs de l'association deviennent des colonnes de cette table.

II.3.2.3. Modèle Physique de Données (MPD)

Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle logique des données (MLD) dans une structure de données spécifique au système de gestion de bases de données (SGBD) utilisé.

Le MPD est donc représenté par des tables définies au niveau du système de gestion de bases de données. C'est donc au niveau du MPD que nous quittons la méthode générale de création d'un MCD et de sa transformation en MLD, pour nous tourner vers la manipulation d'un SGBD spécifique.

Passage du MLD au MPD

Le passage MLD vers MPD se fait par les étapes suivantes :

- Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD utilisé

- Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s) constitue(nt) la clé primaire

- Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s) et la (les) clé(s) primaire(s) correspondant(s).

Pour ce faire, la plupart des SGBD actuellement sur le marché nous offrent deux possibilités :

1) L'utilisation d'une ou de plusieurs interfaces graphiques, qui nous aident dans la création des tables physiques, dans la définition des clés primaires et dans la définition des relations.

2) L'utilisation des commandes spéciales, faisant partie d'un langage de définition de données (SQL).

II.4.Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

II.4.1. Définition

Un SGBD est un logiciel qui prend en charge la structuration, le stockage, la mise à jour et la maintenance d'une base de données. Il est l'unique interface entre les informaticiens et les données (définition des schémas, programmation des applications), ainsi qu'entre les utilisateurs et les données (consultation et mise à jour).

II.4.2. Objectif principal

L'objectif principal d'un SGBD est d'assurer l'indépendance des programmes aux données, c'est-à-dire la possibilité de modifier les schémas conceptuels et interne des données sans modifier les programmes d'applications, et donc, le schéma externe vu par ces programmes.

II.4.2.1.Objectif spécifiques

Les objectifs spécifiques sont :

ü Indépendance physique des données

Le changement des modalités de stockage de l'information (optimisation, réorganisation, segmentation, etc.) n'implique pas de changements des programmes.

ü Indépendance logique des données

L'évolution de la structure d'une partie des données n'influe pas sur l'ensemble des données.

ü Manipulation des données par des non-informaticiens

L'utilisateurn'apasàsavoircommentl'informationeststockéeetcalculéeparlamachine, mais juste à pouvoir la rechercher et la mettre à jour à travers des IHM [Interface Homme Machine] ou des langages assertionnels simples.

ü Administration facilitée des données

Le SGBD fournit un ensemble d'outils (dictionnaire de données, audit, tunning, statistiques, etc.) pour améliorer les performances et optimiser les stockages.

ü Optimisation de l'accès aux données

Les temps de réponse et de débits globaux sont optimisés en fonctions des questions posées à la BD.

ü Contrôle de cohérence (intégrité sémantique) des données

Le SGBD doit assurer à tout instant que les données respectent les règles d'intégrité qui leurs sont imposées.

ü Partage des données

Les données sont simultanément consultables et modifiables.

ü Sécurité des données

La confidentialité des données est assurée par des systèmes d'authentification, de droits d'accès, décryptage des mots de passe, etc.

ü Sûreté des données

La persistance des données, même en cas de panne, est assurée, grâce typiquement à des sauvegardes et des journaux qui gardent une trace persistante des opérations effectuées.

II.4.3. Fonctions des

Le SGBD sert donc d'interface entre les programmes d'application et les fichiers de données physiques ; il libère donc les programmeurs et les utilisateurs de la nécessité de comprendre où et comment les données sont stockées.

Un SGBD doit garantir :

· la cohérence des données : le SGBD doit permettre la définition des contraintes d'intégrité au sein de la base de données,

· la concurrence des accès : lorsque plusieurs utilisateurs désirent accéder en même temps aux mêmes données ; le SGBD doit gérer cette concurrence d'accès en ordonnançant les demandes,

· la confidentialité des données : le SGBD doit permettre le contrôle des accès lors de la création, la modification, la consultation et la suppression des données ; ce contrôle est réalisé par l'utilisation de mots de passe ou par le cryptage des données,

· la sécurité des données : le SGBD doit assurer la sécurité des données contre les incidents matériels ou logiciels.

Enfin, le SGBD doit également assurer le suivi des opérations en fournissant d'une part des statistiques sur les utilisations de la base et, d'autre part, des services de gestion.

Ce constat montre qu'il est nécessaire d'identifier différents niveaux de modèles pour une base de données.

II.4.4. Illustration de SGBD

Il existe de nombreux systèmes de gestion de bases de données, en voici une liste non exhaustive :

a) PostgreSQL

PostgreSQL est un système de gestion de base de données relationnelle et objet (SGBDRO). C'est un outil libre disponible selon les termes d'une licence de type BSD (Berkeley Software Distribution License).

Ce système est concurrent d'autres systèmes de gestion de base de données, qu'ils soient libres ou propriétaires. Comme les projets libres Apache et Linux, PostgreSQL n'est pas contrôlé par une seule entreprise, mais est fondé sur une communauté mondiale de développeurs et d'entreprises.

b) MySQL

MySQL est un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR). Il est distribué sous une double licence GPU (General Public License) et propriétaire. Il fait partie des logiciels de gestion de base de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public (applications web principalement) que par des professionnels.

MySQL est un serveur de bases de données relationnelles SQL (Structured Query Language) développé dans un souci de performances élevées en lecture, ce qui signifie qu'il est davantage orienté vers le service de données déjà en place que vers celui de mises à jour fréquentes et fortement sécurisées. Il est multi-utilisateur.

c) Oracle

Oracle DataBase est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) qui depuis l'introduction du support du modèle objet dans sa version 8 peut être aussi qualifié de système de gestion de base de données relationnel-objet (SGBDRO). Fourni par Oracle Corporation, il a été développé par Larry Ellison, accompagné d'autres personnes telles que Bob Miner et Ed Oates.

d) Microsoft SQLSERVER

Microsoft SQL Server est un système de gestion de base de données (abrégé en SGBD) incorporant entre autres un SGBDR (SGBD relationnel ») développé et commercialisé par la société Microsoft. Il ne fonctionne que sous les OS Windows.

En fait MS SQL Server est une suite composée de cinq services principaux :

· Le moteur relationnel (OLTP) appelé SQL Server ;

· Le moteur décisionnel (OLAP) appelé SSAS (SQL Server Analysis Services) incluant un moteur de stockage pour les cubes, des algorithmes de forage (data mining) et différents outils de BI (Business Intelligence) ;

· Un ETL (Extract Transform and Load) appelé SSIS (SQL Server Integration Services) destiné à la mise en place de logiques de flux de données, notamment pour alimenter des entrepôts de données (data warehouse) ;

· Un outil de génération d'état appelé SSRS (SQL Server Reporting Services) permettant de produire des rapports sous différentes formes et exploitant les ressources du moteur décisionnel (bases "resport Server...") à la fois pour y stocker les rapports mais aussi y cacher les données de ces derniers afin de faire du "warmup" ;

· Un système de planification de travaux et de gestion d'alerte appelé Agent SQL qui utilise lui aussi les services du moteur SQL (base msdb).

e) Sybase

Sybase est un éditeur de logiciels fondé en 1984. Sybase fournit des solutions d'infrastructure d'entreprise, des solutions de mobilités de logiciel pour la gestion de l'information, pour le développement, et pour l'intégration.

II.5. Le langage SQL (Structured Query Language)

Le modèle relationnel a été inventé par E.F. Codd (Directeur de recherche du centre IBM de San José) en 1970, suite à quoi de nombreux langages ont fait leur apparition :

v IBM Sequel (Structured English Query Language) en 1977

v IBM Sequel/2

v IBM System/R

v IBM DB2

Ce sont ces langages qui ont donné naissance au standard SQL, normalisé en 1986 par l'ANSI pour donner SQL/86. Puis en 1989 la version SQL/89 a été approuvée. La norme SQL/92 a désormais pour nom SQL 2.

SQL est à la fois :

- Langage de définition de Données

SQL est un langage de définition de données (LDD), c'est-à-dire qu'il permet de créer des tables dans une base de données relationnelle, ainsi que d'en modifier ou en supprimer.

- Langage de manipulation de données

SQL est un langage de manipulation de données (LMD), cela signifie qu'il permet de sélectionner, insérer, modifier ou supprimer des données dans une table d'une base de données relationnelle.

- Langage de protections d'accès

Il est possible avec SQL de définir des permissions au niveau des utilisateurs d'une base de données. On parle de DCL (Data Control Language).

II.6. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons abordé les concepts théoriques sur les bases de données et système de gestion de base de données (SGBD), tout en précisant la force d'une base de données dans une organisation. Ceci nous a conduire à la réalisation d'une application de gestion de dossier patient qui est l'objet de notre prochain chapitre en précisant toutes les étapes de l'analyse au développement du nouveau système.

CHAPITRE III. MODELISATION ET IMPLEMENTATION DU SYSTEME [1][2][3][4][5][6][7]

III.1. Présentation des CUK

a. Historique

C'est en 1957 que furent inaugurées les Cliniques Universitaires de Kinshasa, pour les services curatifs médicaux du personnel de l'Office de Transport du Congo (OTRACO, aujourd'hui ONATRA).

Vers 1958, une convention du Conseil d'administration confie l'Institution à l'Université de Louvanium, actuellement Université de Kinshasa (UNIKIN), spécialement gérée par la Faculté de Médecine.

b. Situation Géographique

Situées sur le Mont - Amba, site universitaire, dans la Commune de Lemba, les Cliniques Universitaires de Kinshasa occupent une superficie de 27.110 m2. Deux voies d'accès y sont possibles : l'avenue de l'Université et l'avenue de la Foire, au niveau du Rond- Point Ngaba.

c. Structure et Organisation des C.U.K

1. Structure

Actuellement, les Cliniques Universitaires de Kinshasa sont dirigées par un Comité directeur : pour orientation et coordination dans toutes les activités médico - administratives.

Ce Comité est composé de :

· Médecin Directeur ;

· Médecin Directeur Adjoint ;

· Directeur Financier ;

· Directeur Administratif ;

· Directeur de Nursing ;

· Directeur de Pharmacie ;

· Directeur Technique.

2. Organisation

Les membres du Comité Directeur qui dirigent les Cliniques Universitaires de Kinshasa sont nommés par le Recteur de l'Université de Kinshasa.

Le Médecin Directeur qui préside le Comité Directeur est aussi Vice - Doyen de la Faculté de Médecine chargé des CUK. La gestion y est collégiale, sans interférence sur l'autonomie de chaque Département médico - technique.

3. Mission assignée aux C.U.K

C'est une Institution médicale à caractère social et éducatif.

Les Cliniques Universitaires de Kinshasa sont une entreprise, elles ont une mission bien définie :

ü dispenser les soins dans le cadre de la santé publique ;

ü les enseignements universitaires, supérieurs et professionnels ;

ü cadre professionnel et de recyclage des stagiaires en médecine ou autres professions de santé publique.

B.SECRET. DE DIR

B.INFORMATIQUE

B.STATISTIQUES

B.PLANIFICAT°

B.FINANCIER

B.ADMINISTRATIF

DPT MEDICAUX

(10)+ see URG

DIV.REL.PUB

DIV.GARDE

B.RENSEIGNEMENT

B.ENQUETES

B.ADMINISTRATION

B.PROTOCOLE

B.COURRIER

COMITE DIRECTEUR ELARGI

COMITE DIRECTEUR

MEDECIN DIRECTEUR

MEDECIN DIRECTEUR ADJ

DIV. CORDINAT°

(ASS. M.D)

DIV. PLAN.STR

&INFORMAT.

AUDIT INTERNE

B.SECRETARIAT

DIRECTION

ADMINISTRATIVE

DIV. DU PERS

B. GEST.ACTIFS

B.ARCHIVE DU PERS

B.REMUNERAT°

B.CONTENTIEUX

B.CONTROL PERS

B.SOCIAL

B.GEST.PASS+MED

DIV.COORD. DE STAGE

B.ENCAD.STAGE

B.FORM+SELECT

DIV.PATRIMOINE

B.ARCH.MED

B.INVENT.

DIV.HOTELLERIE

B.BUAND.

B.CUISINE

B.CAFETERIA.

DIV.APPROV

B.MAGASIN

B.ACHAT

DIRECTIONS DU NURSING

DIV.SOINS CHIR.

DIV.SOINS M.I. +RX

DIV.SOINS PED. +NUIT

DIV.SOINS ODONTOS-TS

DIV.SOINS GYN.OBS

DIV.SOINS SPECIALITE

DIV.LABO.BIOL.MED

DIV.ANESTH.REA.

DIV.SOINS MED.PYS.

B.SECRETARIAT

B.MEDICO-PHARMA

DIV.COORD.DE STAGE

B.COORD.ISTM

B.COORD.ITM

DIRECTIONS DES FINANCES

B.SECRET.

DIV.TARIF+FACT.

B.TARIFICAT°

B.FACTURAT°

DIV.BUD.CONT.

B.ORDON.

B.CONT.B.

DIV.RECOUV.

B.RECOUV.INT

B.RECOUV.EXT.

DIV.FINANCES

B.COMPT.

B.TRESOR.

B.PAIE.

DIRECTION TECHNIQUES

B.SECERT.

.

DIV.ENTRETIEN

.

B.DES TRAV.

.

B.JARDINAGE

.

B.ATELER CO

.

B.ASSAINISS

.

B.ELECTRICITE

.

B.ELECTRO-MEC

.

B.ELECTRO-MED

.

B.FROID+CLIM

.

DIVMOUVEMENT

.

B.GARAGE

.

B.TRATIF

.

B.CHARRIO+ASSU

.

B.MORGUE

.

DIRECTION DES PHARMACIE

B.SECRET.

DIV.ADM.&FIN.

B.TRS+CAIS

B.COMPT+REc

B.FACT.

DIV.PRODUCT°

B.INJECT.+SOLUT.

B.COMPT.+POM

B.G.STOCK M.

DIV.APPROV.

B.ACHATS

B.MAG.STOCK

B.OFF.VENTE

DIV.ANALYSE

B.ANAL/M.P

B.SUP.P.R

Organigramme

a. Organisation du  Départements Médico-chirurgical aux CUK

Il s'agit de :

v Département de Chirurgie (Dpt. Chir.) ;

v Département de Médecine Interne (Dpt. M.I.) et Nucléaire ;

v Département de Pédiatrie (Dpt. Péd.) ;

v Département de Gynéco - Obstétrique (Dpt G.O.) ;

v Département d'Anesthésie et Réanimation (Dpt. Anes. Réa) ;

v Département de Biologie Clinique, médicale (Dpt. Bioméd) ;

v Département des Spécialités (Odontologie, Maxillo. - Faciale, Dermatologie, Ophtalmologie, ORL : oto-rhino- laryngologie) ;

v Département de Pharmacie (Dpt, Phar) ;

v Département de Kinésithérapie (Dpt. Kiné).

b. services présents dans le département

ü Service de Radiologie ;

ü Service des Appareillages Orthopédiques ;

ü Service Technique ;

ü Service de la garde universitaire (Police) ;

III.2. Cahier de charge et spécification initiale du système

Ce travail consiste au développement d'une application de gestion du dossier patient dans une institution hospitalière pour une bonne prise en charge des patients. Cette application doit permettre aux personnelles de l'hôpital de retrouver facilement la liste de tous les patients, son parcours, les personnes qui ont exécuté un acte pendant son passage à l'hôpital, la liste de tous le personnels administrative et corps médicale, est aussi de faire le statistique de patients selon des pathologies pendant une période donnée.

L'objectif principal de l'application est de faciliter la sauvegarde des informations recueillies et produites auprès du patient pendant son séjour à l'hôpital pour permettre de suivre son évolution pour une prise efficace, avoir une bonne communication des informations en interne pour améliorer la qualité de soins au sein de l'hôpital et aussi permettre un suivis efficace de l'évolution de patient pour assurer une amélioration de son état.

L'application aura pour mission à long terme de servir pour les études épidémiologiques, en classifier des pathologies selon les critères bien déterminés par les analystes. Cette application va aide l'hôpital à améliorer la qualité de soins qu'il offre et à fonctionner efficacement même en cas d'incendie car la disponibilité de donnée sera assurée par un serveur de sauvegarde.

III.3. Les technologies et outils utilisés

Pour la modélisation de notre système, nous avons choisi le langage de modélisation UML dans sa version 2 toute en choisissant quelque diagramme pour décrire efficacement notre système.

Le choix de ce langage de modélisation a été motivé par le fait que nous avions entrepris la réalisation de notre système selon l'approche orienté objet pour pouvoir tirer profil de nombreux avantages qu'il offre.

Nous avons choisi le langage de programmation php dans sa version 7 pour sa capacité à être déployé facilement dans un serveur d'application, sa souplesse, sa simplicité à l'utilisation et aussi pour permettre l'accès à tous les utilisateurs dans un simple navigateur web.

Le choix du serveur de base de données MySQL 5.5 à été motivé par le simple fait qu'il est open source, gratuit et offre beaucoup de facilité à son utilisation par les utilisateurs.

Le choix du serveur d'application Apache 2.5 à été motivé par le simple fait qu'il est parmi les meilleurs serveur d'application web libre et open source dans le monde.

III.4. Méthode de développements

Le développement d'une application passe par différentes phases appelés cycle de développement allant de la spécification des besoins ou description plus ou moins exacte du problème jusqu'à la réalisation et la mise en fonctionnement du système.

Dans le cas de notre travail, nous allons utiliser les méthodes agiles qui reprennent le principe du cycle en V mais avec un séquencement itératif.

Cette méthode vise à réduire le cycle de vie du logiciel en intégrant des évaluations des utilisateurs durant tout le processus de développement. Il s'agit donc de développer une version minimale, puis d'y intégrer chaque fonctionnalité grâce à un processus itératif basé sur une écoute client et des tests. La méthode choisie pour notre projet est DSDM (Dynamic Software Developpment Method), cette méthode a mis neuf principes complémentaires en avant.

Les neuf principes sont :

v Implication active des utilisateurs

v Autonomie et pouvoir de décision des équipes

v Livraisons fréquentes

v Adéquation aux besoins des clients comme seul critère d'acceptation du produit

v Développement itératif et incrémental

v Modifications réversibles

v Définitions globale macroscopique des besoins

v Intégration des tests dans tout le cycle de vie

v Collaboration et coopération entre toutes les parties prenantes.

Le cycle de vie proposé par DSDM est un cadre général qui doit être adapté à chaque projet. Il présente cinq étapes :

Etude de faisabilité

Etude du business

Modèle fonctionnel itératif

Mise en oeuvre

Conception et développements itératifs

Fig.III.1. Cycle de vie DSDM

III.5. Architecture du système

Dans le cas de notre nouveau système, nous avons utilisé une architecture en 3 tiers.

Fig.III.2. Architecture du système

III.6. Modélisation du système

Diagramme de cas d'utilisation

Fig.III.3. Diagramme de cas d'utilisation

- Diagramme de classe

Durant l'analyse et la spécification du nouveau système, nous avons pu identifier les classes suivantes :

· Patient

· Médecin

· Infirmier

· Ordonnance

· Rendez- vous

· Dossier

· Examen

· Tarif

· Catégorie

· Preuve_Paiment

Fig.III.4. Diagramme de classe

- Diagramme de séquence

Le diagramme de séquence se rapportant au cas d'utilisation « Enregistrer patient »

Fig.III.5. Diagramme de séquence

Le diagramme de séquence se rapportant au cas d'utilisation « Création dossier »

Fig.III.6. Diagramme de séquence

- Diagramme d'activité

Enregistrer patient

Fig.III.7. Diagramme d'activité

Cas d'utilisation Création Dossier

Fig.III.8. Diagramme d'activité

- Diagramme de composant

Fig.III.9. Diagramme de composant

Diagramme de déploiement

Fig.III.10. Diagramme de déploiement

III.7. Présentation de l'application

- Interfaces

Page d'accueil du système

Fig.III.11. Page d'accueil

Pour permettre l'accès à l'application, il est demandé aux utilisateurs de se connecté

Fig.III.12. Page de connexion

Nous avons 4 types d'utilisateurs dans notre système :

- L'administrateur ;

- Les Médecins

- Les infirmiers

- Le réceptionniste

L'administrateur à doit à toutes les fonctionnalités du système :

Fig.III.13. Menu Administrateur

En cliquant sur l'onglet Enregistrer patient nous avons cette interface ;

Fig.III.14. Page Enregistrement Patient

On peut revenir en arrière en cliquant sur le bouton retour

L'admin peut voir la liste de ses rendez-vous de la journée 

Fig.III.15. Liste Rendez-vous

Il peut créer un Dossier patient :

Fig.III.17. Menu Médecin
Fig.III.16 Création dossier patient

En se connectant comme médecin, nous avons 3

Les médecins à doit aux fonctionnalités suivant :

- Prescrire ordonnance

- Demander les examens

- Liste de Rendez-vous

En cliquant sur prescrire ordonnance, il nous ramène à cette interface :

Fig.III.18. Prescription Ordonnance

En cliquant sur Liste de Rendez-vous :

Le Réceptionniste à doit aux opérations suivantes :

- Enregistrer le patient

- Lister les rendez-vous

En cliquant sur liste de rendez-vous, on a cette interface :

En se connectant comme infirmier, on a le menu suivant :

Fig.III.19 Menu Infirmier

En cliquant sur création dossier, on a cette interface :

En cliquant sur Enregistrer Paiement, on a cette interface :

Fig. III.20. Enregistrement Patient

- Script de la Base de données

CREATE DATABASE Gestion_Dossier;

CREATE TABLE `categorie` (

`Id` int(11) NOT NULL auto_increment,

`Libelle` varchar(50) NOT NULL,

`Description` varchar(200) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Id`)

) ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=latin1 AUTO_INCREMENT=8 ;

CREATE TABLE `dossier` (

`Id` int(11) NOT NULL auto_increment,

`Date_dossier` date default NULL,

`type_d` varchar(43) NOT NULL,

`Description` varchar(100) NOT NULL,

`Etat` varchar(40) NOT NULL,

`Id_pat` int(11) NOT NULL,

`Id_Med` int(11) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Id`)

) ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=latin1 AUTO_INCREMENT=3 ;

CREATE TABLE `examen` (

`Id` int(11) NOT NULL auto_increment,

`Description` varchar(200) NOT NULL,

`Type_examen` varchar(40) NOT NULL,

`Date_exam` date NOT NULL,

`Id_Pat` int(11) NOT NULL,

`Id_Med` int(11) NOT NULL,

`Libelle` varchar(50) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Id`)

) ENGINE=InnoDB DEFAULT CHARSET=latin1 AUTO_INCREMENT=1 ;

Conclusion Générale

L'objectif de ce travail était de réaliser une application de gestion de dossier patient aux cliniques universitaires de Kinshasa. Il était question de mettre à terme certaines difficultés rencontrées notamment lors de la constitution du dossier complet du patient et de retracer tout son parcours dans l'hôpital. Le système permet l'enregistrement de tous les patients, ainsi que tous les documents y afférant. Nous avons remarqué que le système existant serait la cause majeure de plusieurs morts et diagnostics incohérents des patients et nous avons proposés le DPI pour pallier à ces difficultés.

Un aspect intéressant à souligner est la rapidité entre l'avancement technologique et l'évolution des habitudes humaines. Etant donné que la technologie avance à grands pas alors que les habitudes humaines changent à un rythme beaucoup plus lent, le personnel médical reste encore attaché au support papier, même s'il est devenu exigeant face au DPI. Afin de réduire cet écart de vitesse entre la vitesse d'évolution de la technologie et celle des habitudes humaines, l'accent devrait être mis plutôt sur l'aspect humain.

Le succès du DPI dépend de son intégration totale dans la pratique courante du personnel médical de sorte qu'il soit considéré comme un outil de travail convivial et non pas comme une contrainte, même si parfois il est utile de contraindre les utilisateurs à changer leurs habitudes pour apprivoiser les outils informatiques mis à leur disposition (par exemple la prescription médicamenteuse), car dans certains cas le fait de ne pas vouloir changer d'habitude nous fait évoluer très lentement ou pas du tout et ne contribue pas à mettre la pratique médicale en conformité avec la loi.

Référence bibliographie

1. Ouvrages

- [1] BENOIT CHARROUX, AOMAR OSMANI, YANN THIERRY-MIEG, UML 2 Pratique de la Modélisation, Edition Pearson Education France, 2009.

- [2] GABAY J., UML 2 Analyse et conception, Edition Dunod, 2008.

- [3] JEANLUC BAPTISTE., Merise guide Pratique, Edition Eni, Paris, 2009

- [4] ROQUES P. & VALLEE F., UML en Action, Ed. Eyrolles, 4ème Edition, 2007.

2. Notes de cours

- [5] DJUNGU S., « Cours de Génie Logiciel et Construction des Programmes », Unikin, Notes de cours, 2013.

- [6] KASORO MULENDA N., «Programmation Orienté Objet », Unikin, Notes de cours, 2013.

- [7] MBAKI LUZAYISU E., «Analyse et Modélisation de Système », Unikin, Notes de cours, 2015.

- [8] MBUYI MUKENDI E., « Cours de Base de données », Unikin, Notes de cours, 2009.

3. Articles

- [9] P. DEGOULET., « Système d'Information Medical», Ecole d'été Corte, 2001, 45 p

- [10] P JARNO., « Les Systèmes d'Information Hospitaliers (SIH) et la surveillance des infections associées aux soins», Clinique Ouest, Décembre 2012, 63 p

4. Sites Web

- [11] http://www.wikipedia.org, Juin 2016 -Janvier 2016

- [12] https://www.google.cd/search, Janvier 2016- Février 2016

- [13] http://www.cadredesante.com/spip/profession/ntic/article/la-mise-en-place-du-dossier , Septembre 2015






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