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La société de l'information à  l'épreuve de la cybercriminalité en RDC. Enjeux et perspectives.

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par Emmanuel MUSUYI MUKADI
Université Catholique du Congo(ex.Facultés Catholiques du Congo) - Licence 2006
  

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I.6.2. Le Spam46

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Les internautes du monde entier reçoivent tous les jours dans leurs boites aux lettres électroniques, qu'il s'agisse de leur ordinateur personnel a leur domicile ou sur le poste de travail utilise dans l'entreprise ou ils travaillent, des messages non sollicites. Ces messages ou « spam » (acronyme de « spiced pork and meat »), encore appelés « pourriel » ou encore « polluriel », pullulent et sont toujours en augmentation malgré l'utilisation de logiciels de filtrage.

Le groupe de coordination pour la lutte contre les polluriels de l'association de ('Internet chinois vient de faire connaitre des chiffres alarmants pour la Chine, deuxième pays utilisateur du réseau des réseaux en nombre d'utilisateurs.

Sur 150 milliards de messages échanges en Chine, 1/3 sont des spam. Tous les jours, chaque internaute perd au moins 5 minutes pour effacer ces courriers intempestifs. Chaque année, plus de 4,8 milliards de yuans et 1,5 milliards d'heures de temps perdu s'envolent en fumée. Selon un rapport récent de la CNUCED, ce véritable fléau coûte chaque année plus de 20 milliards de dollars aux entreprises du monde entier.

Longtemps ces messages publicitaires non sollicites ont fait partie de l'environnement habituel des internautes, mais aujourd'hui, ils ont pris une telle proportion qu'ils sont considérés comme un véritable fléau. Bientôt, un message reçu sur deux sera un spam. Le volume de ces messages alourdit les transmissions et encombre les réseaux, ralentit les échanges, réclame des ressources supplémentaires et donc des investissements qui sont répercutés sur les abonnés en bout de chaîne. Les Etats ne pouvaient pas rester insensibles à cette calamité.

Le combat à mener contre cette véritable forme de délinquance passe par une réglementation adaptée. Deux types de ripostes sont envisageables et ont été élaborées par une approche différente. L'envoi de courrier publicitaire n'est accepte que si les destinataires ont exprime un accord préalable, on parle « d'opt - in » ; ou alors, on donne la possibilité a posteriori au destinataire du message d'exercer son opposition en initialisant une procédure de désinscription, on parte alors « d'opt-out ». Les Etats-Unis sont favorables à l'opt-out, alors que la France et les pays européens privilégient « l'opt -- in », différences culturelles obligent. A travers le « Can-Spam Act », les Etats-Unis viennent de se doter d'une loi fédérale qui favorise le marketing direct sur Internet et ouvre la porte à un véritable droit de spammer.

En France, la loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) qui transpose dans notre droit une directive européenne va imposer l'opt-in. Mais les choses ne sont pas si faciles. Les spammeurs avertis savent dresser des obstacles pour se masquer lors des remontées de connexions. Et puis la mondialisation des échanges et le manque de coordination de législations tout comme le quasi non - coopération des services poussent a penser que les poursuites seront bien difficiles quand son sait que la

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plupart des messages intempestifs proviennent de serveurs situe aux Etats -Unis.

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