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La société de l'information à  l'épreuve de la cybercriminalité en RDC. Enjeux et perspectives.

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par Emmanuel MUSUYI MUKADI
Université Catholique du Congo(ex.Facultés Catholiques du Congo) - Licence 2006
  

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II.3. LES ENJEUX ECONOMIQUES

II.3.1. Etat de la question

Avec la démocratisation d'Internet, l'insécurité en ligne n'a cesse d'augmenter. Ces organisations criminelles ont parfaitement su s'adapter aux outils numériques. Extorsion en ligne, fraude a la carte de crédit, espionnage industriel, blanchiment d'argent, travail des enfants sur Internet..., les méthodes d'enrichissement des organisations du crime en ligne n'ont rien a envier a celle du monde physique. Au contraire, en s'adaptant aux nouveaux outils de communication et aux technologies numériques, les bander de malfaiteurs ont parfaitement su tirer parti d'Internet et ses 100 millions d'utilisateurs dans le monde. Le bon vieux temps des petits pirates informatiques et autres virus amateurs qui cherchaient avant tout a s'amuser est don aujourd'hui révolu. Les organisations criminelles structurées ont pris le dessus. Elles ont compris qu'Internet pouvait leur permettre de faire leur petit business à l'échelle planétaire.65

II.3.2. Coût et ambigüité de la cybercriminalité66

II.3.2.1. le coût de la cybercriminalité: Un trou noir?

Le montant exact de la fraude semble impossible à déterminera : c'est ce que la police appelle le « chiffre noir ».

Plusieurs raisons expliquent cette incapacité à mesurer le tout du préjudice de la criminalité

65 METOU, art. cité, p.22

66 www.cybercrime.ifrance, page consultée le 12 juillet 2006

61

informatique :

- Le manque de réaction des sociétés ou des particuliers qui tient au fait, souvent, qu'ils ne s'aperçoivent même pas des attaques dont ils sont victimes ;

- Une réticence des entreprises de dénoncer ces délits de peur de dévoiler des secrets inhérents à leur système informatique.

- L'absence d'obligation pour les victimes de porter plainte, etc.

II.3.2.2. Une évaluation quantitative du cybercrime

Depuis l'an 2000, les attaques de sécurité aux entreprises dans le monde auraient couté en temps perdu 1.600 milliards de dollars, selon le sondage annuel réalisé par Information Week Research, en coopération avec le cabinet de conseil PriceWaterhouseCoopers. Au total, les entreprises auraient gaspillé près 3,3"% de leur temps entre le chômage technique et la réparation des systèmes impactes. D'après la firme Reality Research and Consulting qui a apporté son assistance dans la réalisation de l'enquête, les sociétés du seul continent nord Américain auraient globalement retranche de leur productivité 6.822 personnes pendant 365 jours. Alors qu'en 1998, la moitie des entreprises avaient été touchées, le taux serait aujourd'hui passé après de 74%.-

Sur 4.900 décideurs généraux et informatiques responsables de la sécurité interroges autour de la planète, pros de 700/0 considéraient la sécurité de l'information comme une priorité (60% en 1999). D'un cote, les budgets consacres restent à un niveau très bas, en dessous de 50.000 dollars pour la moitié des personnes interrogées, incluant le matériel, les logiciels, le conseil en amont les salaries.

En l'an 2000, les décideurs considèrent que leurs politiques de sécurité sont moins en accord avec leurs objectivités business qu'en 1999. Cela part traduire d'une part l'ouverture des systèmes d'informations vers Internet par l'intermédiaire notamment de plates formes B to B. Mais d'un autre cote, cela traduit également la non compréhension des principaux enjeux, tels par exemple la perte de clients en raison d'un demi de service, ou la désaffection a regard d'une politique globale assurant la cohérence en matière de sécurité.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984