III.3.2.4. Les informaticiens
Ils doivent être attentifs à révolution de
la criminalité informatique afin de proposer des palliatifs et les
moyens de lutte techniques, d'autre part, ils doivent être enclins
à vulgariser les moyens techniques contre la cybercriminalité, et
ce, forts de leur savoir en informatique particulièrement les
informaticiens84s'occupant du software.
III.3.2.5. Les Usagers
Se situant au coeur du dispositif de la consommation de
l'informatique, les utilisateurs doivent être, plus que jamais, aux
aguets, car cette épineuse question de cybercriminalité les
engage au premier chef. Nous estimons à juste titre, qu'il est
impérieux qu'ils puissent s'ériger une organisation regroupant
les internautes congolais avec le statut d'une organisation non gouvernementale
(ONG) dotée
83 M. BERBER, Un label pour protéger les
enfants des dangers du Web dans
www.rfi.fr/articles/062/article-33959.asp.
84 Nous pensons singulièrement au principal
institutqui forme les informaticiens à savoir l'ISIPA( Institut
supérieur d'informatique, analyses et programmation) Fort de son
matériel informatique relativement important, cet instant peut
être un vrai laboratoire dans la lutte contre le crime informatique.
83
d'une personnalité juridique. Cette organisation qui peut
être dénommée « Web@ction >> - assimilable
mutatis mutandis Medi(c)ction pilote par le Professeur Lino PUNGI - sera un
creuset d'échanges, d'idées, des projets et surtout d'actions
avec comme leitmotiv les TIC. Cette organisation pourrait intégrer et
penser entre autres la problématique de la fracture numérique,
l'éducation à l'internet et a sa vulgarisation pour Line
appropriation intelligente. En termes de cybercrime, l'organisation pourra :
? Créer en son sein un observatoire statistique de la
criminalité informatique
? S'apparentant mutatis mutandis a I'OMEC (Observatoire des
medias Congolais) - ayant comme objectifs :
· Etudier toutes les formes de criminalité et les
utilisations déviantes des NTIC au sens large;
· Informer et sensibiliser tous les acteurs des risques,
menaces et vulnérabilités engendres par les NTIC ;
· Former les utilisateurs aux meilleures pratiques pour
faire face ;
· Communiquer et diffuser les informations disponibles dans
ce domaine ;
· Assurer la promotion des concepts et outils garantissant
un meilleur environnement de sécurité ;
· Participer à l'amélioration du niveau de
confiance et de sécurité et contribuer a parcourir le chemin vers
une culture de sécurité globale de la société de
l'information.
· Recenser de la manière la plus exhaustive possible
les cas survenus mais surtout publier a la fin de chaque armée un
rapport qui constituera une « mine d'informations » pour les acteurs
sociaux congolais membres de la société de l'information et toute
personne éprise des TIC ;
? Multiplier les conférences dans les universités,
les entreprises, les écoles, bref, partout où il peut être
loisible de trouver les internautes ;
? Encourager le dépôt de plaintes pour les victimes
de la cybercriminalité bien que le droit pénal congolais soit
étonnement muet sur la question, au moins, ces plaintes pourront
stimuler les
législateurs congolais a s'affairer et a tordre le coup a
la « politique d'autruche » qui les caractérise
84
actuellement ;
? S'ériger en « lobby » pour que le Congo
impulse une coordination régionale voire sous-régionale à
travers les organisations telle que la SADC ( South African Development
Community), etc. ;
? Mettre à contribution les medias locaux pour une large
sensibilisation avec des émissions bien
élaborées dans une approche pédagogique en
vue de mieux faire comprendre la cybercriminalité.
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