WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La société de l'information à  l'épreuve de la cybercriminalité en RDC. Enjeux et perspectives.

( Télécharger le fichier original )
par Emmanuel MUSUYI MUKADI
Université Catholique du Congo(ex.Facultés Catholiques du Congo) - Licence 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre périple réflexionnel, de cette gymnastique des neurones qui, du reste, était inévitable pour appréhender ce fluide concept qu'est la cybercriminalité.

Ainsi, le travail s'est déployé en trois chapitres, le premier intitule : « COMPRENDRE LA CYBERCRIMINALITE », le second : « LES ENJEUX MAJEURS DE LA CYBERCIMINALITE », le troisième : « LA CYBERCRIMINALITE EN RDC : état des lieux, critiques et perspectives ». le premier chapitre qui a servi de balise avait eu pour substance : la cybercriminalité n'est pas un vain mot qui souffre de vacuité, Bien au contraire, elle a un contenu sémantique, elle a une définition systématisée, elle a un passe avec moult rebondissements, elle a des caractéristiques substantiellement semblables a celles du cyberspace, qu'elle a une typologie et que ses adeptes (les cybercriminels) ont également une typologie, qu'elle a une panoplie de formes dont quelques unes ont été évoquées notamment le virus, le Spam, le Hacking. Enfin, qu'une étude sur la cybercriminalité s'intègre dans les NTIC comme domaine de recherche dans les sciences de l'information et de la communication.

De plus, le second chapitre a simplement démontré que les enjeux concernant la cybercriminalité sont de taille, les majeurs sont éthiques, économiques, juridiques et technologiques. Au troisième chapitre, partie saillante du travail, nous avons voulu constater si la cybercriminalité était une réalité en RDC, eh bien la réponse est oui. Pour cela, nous avons préféré commencer le chapitre en abordant l'internet en RDC.

En réalité, qu'avons-nous voulu démontrer ? Etant communicologue, il était tout à fait légitime de s'interroger sur un phénomène communicationnel de plus en plus grandissant et sui generis et qui, par ailleurs, inquiète les membres de la société de l'information, en tentant de cerner la problématique y affèrent, en décrivant le phénomène, son processus d'accomplissement, son historique on ne peut plus tumultueuse, ses types de manifestation, dans les détails et en mettant en relief les enjeux i.e. ce qui a à gagner ou a perdre face à cette déferlante. En effet, cette odyssée scientifique devait nous amener à démontrer comme par A + B que l'éthique, et partant, l'éthique de la communication ne pouvait pas faire fi de ce phénomène aussi flagrant quo méprisant à son égard. En ayant confrontés les deux concepts, il s'en dégage un mépris systématique de la cybercriminalité à l'égard de l'éthique de la communication qui vise, in fine, la « bonne communication ». En martelant sur l'éthique de la communication, c'est pour des raisons évidentes car cet angle d'attaque est à priori, un des prismes prioritaires au travers duquel un communicologue éprouvé devrait lorgner, mieux, approcher la lancinante problématique de cybercriminalité.

88

Dans la foulée, il importe de noter que cette réflexion visait d'une part de démontrer que la cybercriminalité foule aux pieds l'éthique de la communication, d'autre part de montrer à la communauté scientifique que la RDC comme tous les pays du monde était, a n'en point douter, en butte à cette gangrène. Moralité : l'hypothèse émise en amont s'avère confirmée, celle consistant à affirmer qu'il existait un déficit criant de législation en matière de cybercriminalité en RDC.

De quelle manière nous nous sommes pris pour mener a bien cette réflexion ? Afin de mieux aborder et surtout comprendre notre thème de recherche nous avons use de la phénoménologie comme méthode car la cybercriminalité est indubitablement un phénomène. Le phénomène se définit comme ce qui apparait, ce qui défi les lois existantes de la nature. En outre, l'étude de documents (livres, dictionnaires, revues, rapports, etc.) nous a également servi comme technique pour asseoir le sujet mais surtout légitimer ce que nous évoquons au travers la réflexion pour ne pas être dans les vapes ou avancer des fallacies noire des contrevérités. A la technique susmentionnée, nous avons adjoint, la technique de navigation sur Internet, et, d'ailleurs, quoi de plus normal que de recourir aux ressources intarissables de l'internet quand Internet est justement le thème de recherche. Grace a notre immersion dans les différents sites, nous avons véritablement tiré notre épingle du jeu car plusieurs éléments on ne peut plus importants pour notre étude ont non seulement été trouves mais aussi et surtout servi largement dans l'architecture de notre travail.

Par-dessus le marché ce travail a eu pour pierre angulaire l'étude menée par Philippe ROSE qui a travers son livre qui a connu le contours d'une cohorte d'experts, nous a permis de sous tendre le thème de notre réflexion la cybercriminalité par sa théorie du crime informatique ; d'autre part, le paradigme cybernétique a servi de « soubassement communicationnel » à notre réflexion pour les arguments que nous avons invoqués.

En effet,' il sied d'avouer que cette recherche que nous avons entreprise n'était pas du tout une sinécure, loin de la, c'était véritablement une gageure, c'était la croix et la bannière, en un mot, c'était ardu. Tenez, le thème de recherche est inédit dans la Faculté des Communications sociales, aucun mémoire n'en avait jamais fait l'objet précédemment, ce qui signifie y a eu un déficit de repères institutionnels. Par ailleurs, la littérature très insuffisante ce sujet est notable dans les bibliothèques de Kinshasa, à contrario, la littérature est on ne peut plus prolifique sur Internet. En effet, nonobstant ces goulots d'étranglements, nous avons fait recours à l'adage « contre mauvaise fortune, il faut faire bon coeur », c'est ainsi nous avons résolument voulu affronter cette difficulté et, pour ce faire, nous avons fait feu de tout bois pour présenter à la communauté scientifique les résultat de nos recherches le plus congrûment possible.

89

In fine, à quelles conclusions avons-nous abouti ? La lutte contre la cybercriminalité n'est pas a confier à un individu ou a une organisation -- étatique soit -- elle -- car a l'instar du SIDA, la cybercriminalité requiert des moyens costauds, penser ainsi une utopie sur toute la ligne. Néanmoins, il y a une prise de conscience patente dans le chef du ministère des PTT mais qui ne semble ne pas mettre la problématique de la cybercriminalité au clair de ses préoccupations. Cette lutte ne se limite qu'aux déclarations s'apparentant finalement à un chapelet des voeux pieux. Conscient de cela et fort des connaissables acquises, nous avons propose des perspectives mélioristes en interpellant les acteurs importants de la société mieux de la société de 'l'information afin qu'ils saisissent le taureau par les cornes et qu'ils se rendent à l'évidence pour saisir ce problème à bras - le - corps car la politique d'autruche n'a pas de mise dans la mesure où même la patrie peut être mise en péril par Internet, les banques congolaises et autres institutions sont sujettes à ces trafiquants, en conséquences, les perspectives que nous avons suggérées ont pour finalité de les instiguer, de les aiguillonner a se gendarmer, car dit - on : « Aux grands maux des grands remèdes ». L'argent étant le « nerf » de la plupart de délits, il va sans dire que la lutte contre la cybercriminalité impose aux autorités de mettre la main a la poche ne serait - ce que pour financer la recherche dans le domaine, le travail sans accrocs des organisations tant étatiques que non gouvernementales car il faut pour lutter contre le cybercrime être connecté au Net et cela a un tout, l'achat d'ordinateurs, l'entretien, l'organisation des conférences, le financement pour l'élaboration des rapports faudra divulguer ,etc.

Last but not least, nous notons avec Henri - Pierre PENEL que : Toute société se confiant a l'informatique est en danger, les immenses capacités d'interconnexion du Net ont également suscité des vocations s'accordant mai avec l'idéal vise par ses concepteurs... Les pirates de tout poil se sont jetés sur internet dont l'architecture, la structure, le fonctionnement et les caractéristiques facilitent la commission d'infractions, en les encourageant même. »86 En tout état de cause, la cybercriminalité n'est pas une fatalité, légalité, toute passivité face aux velléités éhontées et effrontées des cybercriminels ne serait que défaitisme.

Pour ce faire, il est impérieux qu'un sursaut régalien aiguillonne les acteurs de la société de l'information car toute concession ne s'apparenterait qu'à la capitulation, à la compromission voire à ma démission .D'où ,le désespoir n'est pas permis :malaxons toutes les énergies positives en chacun des acteurs de la société afin d'exempter la société de l'information de tous ces fossoyeurs invétérés, résolus à saborder cette société construite avec beaucoup de patience tant et si bien que sa construction est assimilable aux douze travaux d'Hercule.

A tout prendre, nous croyons dur comme fer que la cybercriminalité n'est pas uns mince affaire car

86 H-P. PENEL, Internet de plus en plus incotrôlable in science et vie (juin 1995) ; n 933, p.114, in J-D. KANUNDA, op. cit, p.5

notre rôle crucial d'universitaire nous astreint être des « fers de lance » face aux problèmes qui surgissent dans d'y réfléchir et surtout d'offrir des pistes de solution ad hoc et melioristes .Fort de la devise des FCK : « super lumen flumen » traduction : « la lumière au dessus du fleuve »,nous estimons qu'a travers ce travail nous avons éclairé la lanterne qui existait a propos de la cybercriminalité ,nous avons levé le halo d'indétermination et de flou qui planait sur les crimes qui se commettent sur le réseau des réseaux.

Sans prétention ni acharnement inconsidérés, nous espérons que la sonnette d'alarme que nous venons de tirer n'est pas tombé dans les oreilles des sourds et que ce travail de recherche aura du répondant et surtout des retombées on peut plus favorables .Voilà notre souhait le plus ardent.

90

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote