WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Couverture végétale de la zone de Oued Chibca et de Chami au parc national du banc d'argon Mauritanie


par Chrif El Houssein El Arby
Université Abdelmaleck Saadi - Maroc - DESA(Diplôme des Etudes Supérieures Approfondies) Doctorat 3ém cycle  2006
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1

DEDICACE ABSTRACT RESUME

L'aire d'étude est située de part et d'autre du 20ème parallèle. Elle est soumise à un climat saharien à dominante océanique. La réalisation de 12 relevés a permis de rencontrer 6 espèces ligneuses reparties comme suit: l'espèce la plus fréquente est Capparis decidua avec (35.2%) suivie de Maerua crassifolia (22.44%) et Acacia tortilis (20.4%) puis Boscia senegalensis (12.75%) et Acacia ehrenbergiana (8.67%) et enfin Cocculus pendulus ( un seul individu). Le traitement statistique de ces relevés phyto-écologique conduit aux espèces ligneuses résistantes aux conditions de contrainte du milieu telle que Bosia senegalensis et surtout Maerua crassifolia qui se régénère bien. L'effet de contrainte est déterminant sur la structure des ligneux, l'essentiel du peuplement ligneux correspond à la strate inférieur à 5 m de hauteur dans laquelle l'effet anthropique et broutage des camélins empêchent un grand nombre d'individus de Maerua crassifolia et Boscia senegalensis issus de régénération de se développer et de se dégager de la strate arbustive. Les individus âgés plus résistants à la sécheresse (Acacia tortilis) car ils recouvrent mieux que les autres espèces avec la plus grande surface térriere.

2

Je tiens à remercier tout particulièrement mon responsable d'unité et mon encadrant Mr Mohamed ATER et mon co-encadrant Mr Abdel jelil Ould HOUEIBIB pour leurs précieux conseils.

Je remercie également Mr Ahmedou Ould SOULE professeur à l'ENS (École Normale Supérieure) pour son aide tout au long de mon travail et je remercie Mr Ahmedou Ould EL MOUSTAPHA professeur à la FST (Faculté des Sciences et Techniques) et coordinateur du projet Bilan perspectif et le Groupe de Recherche des Zones Humides pour l'organisation de ma mission sur le terrain. Je témoigne toute ma reconnaissance à l'administration du PNBA pour ses ressources bibliographiques

3

TABLES DES ILLUSTRATIONS

Liste des figures

Fig.1: la carte du PNBA

Fig.2: phénomène d'upwelling

Fig.3.a: répartition des relevés de Oued Chibca sur la carte du PNBA

Fig.3.b: répartition des relevés de Chami sur la carte du PNBA

Fig.4: répartition spatiale des relevés et des espèces dans le plan des facteurs 1×2 de

l'Analyse Factorielle des Correspondances
Fig.5: répartition spatiale des relevés et des espèces dans le plan des facteurs 1×3 de

l'Analyse Factorielle des Correspondances

Fig.6.a: dendrogramme des espèces

Fig.6.b : dendrogramme des relevés

Fig.7: Box plot de la hauteur du peuplement

Fig.8: Structure du peuplement ligneux:répartition des effectifs (%) par classes de

Hauteur .

Fig.9, Structure du Capparis decidua: répartition des effectifs par classes de hauteur

Fig.10, Structure du Maerua crassifolia: répartition des effectifs par classes de hauteur

Fig.11, Structure du Acacia tortilis: répartition des effectifs par classes de hauteur .

Fig.12, Structure du Boscia senegalensis: répartition des effectifs par classes de hauteur..... Fig.13, Structure du Acacia ehrenbergiana: répartition des effectifs par classes de hauteur.

Fig.14, Structure du peuplement ligneux:répartition des effectifs par classes de

Circonférence
Fig.15: Structure du Capparis decidua: répartition des effectifs par classes de circonférence Fig.16, Structure du Maerua crassifolia: répartition des effectifs par classes de

circonférence .
Fig.17, Structure du Acacia tortilis: répartition des effectifs par classes de

circonférence
Fig.18, Structure du Boscia senegalensis: répartition des effectifs par classes de

circonférence
Fig.19, Structure du Acacia ehrenbergiana:répartition des effectifs par classes de

circonférence .

Fig.20, répartition des modalités en fonction des effectifs .

Liste des tableaux

Tableau 1:les quarante derniers millénaires du quaternaire en Mauritanie occidental ..

Tableau 2 : répartition des espèces inventoriées à la zone Chami-Chibca (au PNBA) .

Tableau 3:paramètres des espèces ligneuses recensées au niveau de la zone

Tableau 4 : paramètres du peuplement

Tableau 5:valeurs propres et pourcentages d'inertie

Tableau 6:statistiques simple du peuplement par classe de hauteur

Tableau 7:statistique simple de la distribution de Capparis decidua par classe de

hauteur .

4

Tableau 8: statistique simple de la répartition de Maerua crassifolia par classe de

hauteur .

Tableau 9:statistique simple de répartition de Acacia tortilis par classe de la hauteur ..

Tableau 10:statistique simple de distribution de Boscia senegalensis par classe de

hauteur .
Tableau 11:statistique simple de répartition de Acacia ehrenbergiana par classe de

hauteur .
Tableau 12:statistique simple de la distribution du peuplement par classe de

circonférence
Tableau 13:statistique simple de la distribution de Capparis decidua par classe de circonférence
Tableau 14: statistique simple de la distribution de Maerua crassifolia par classe de

circonférence ...
Tableau 15: statistique simple de la distribution de Acacia tortilis par classe de circonférence
Tableau 16: statistique simple de la distribution de Boscia senegalensis par classe de circonférence
Tableau 17: statistique simple de la distribution de Acacia ehrenbergiana par classe de

circonférence

Tableau 18: fréquences et effectifs par modalité

5

INTRODUCTION

D'une étendue comparable au delta du Nil (12.000km2 dont 6.300km2 maritime et 5.700km2 terrestre), le Parc National du Banc d'Arguin (PNBA) occupe la moitié orientale du Golfe d'Arguin. Partagé, de façon presque équivalente en milieu terrestre et marin, le PNBA est l'un des plus grands Parcs nationaux d'Afrique. Il représente 30% du linéaire côtier de Mauritanie et 60% des petits fonds marins inférieurs à 20m.

Le Parc est aussi un témoin unique du passé saharien humide: collecteur d'anciens écoulements, il apparaît comme la coalescence d'anciens estuaires; avec ses chenaux et ses mangroves (les plus septentrionales d'Afrique) et ses prairies à spartines (les plus méridionales de la côte ouest-africaine), il fonctionne comme une charnière biogéographique, aux frontières d'influences contrastées actuelles ou passées

La partie terrestre, témoin d'un « morceau » du désert saharien océanique, est, avant tout, une combinaison de dunes vives, de regs, de sebkhas, de zones planes, gréseuses ou calcaires. En dépit d'un nombre d'espèces végétales sensiblement plus important (plus de 200 espèces), l'écosystème terrestre présente une productivité beaucoup plus faible que celle du milieu marin. En bordure de mer la végétation terrestre est relativement abondante profitant d'une certaine humidité sous forme de rosée ou de brouillards. Dans les lits des anciens oueds, subsiste une végétation vivace. A ces plantes vivaces vient s'ajouter les plantes éphémères dont l'apparition est tributaire des rares averses. La faune y est d'une rareté extrême.

Ce territoire a beaucoup souffert des sécheresses des dernières décennies, même si l'on assiste depuis quelques années au retour d'une pluviométrie un peu plus abondante. Il n'est parcouru que par quelques pasteurs et éleveurs ; il fut beaucoup plus occupé par le passé, comme en atteste les très nombreux sites archéologiques ; mais il est très mal connu et fortement délaissé.

Notre travail a pour but d'apporter une contribution modeste à l'étude de la végétation dans les zones de Chibca et Chami. Il reste cependant très limité car nous avons été obligé de faire les relevés pendant la mauvaise saison et donc à nous limiter aux ligneux.

Le travail que nous présentons s'articule autour de trois principales parties:

La première portant sur le cadre de l'étude : il s'agit pour nous de dresser les différents aspects physiques (géologie, géomorphologie, climatologie, ...) et vivants ( faune ,flore et humain) composant le PNBA c'est également l'occasion de présenter un bref aperçu des aires protégées en Mauritanie, où l'aridité est l'une des contraintes majeures pour toute activité de conservation, il est opportun de voir ce que fait l'état Mauritanien en matière de stratégie sur la biodiversité dont la conservation internationale a été signée en 1999. La deuxième partie se présente en étude de la composition floristique, (diversité, recouvrement,

6

densité, surface terrière, indices de diversité,...). La troisième et la dernière partie parle de la répartition des individus selon la taille et selon le substrat et détermine l'état de régénération des peuplements.

7

CONTEXTE GENERALE SUR LA MAURITANIE

La Mauritanie s'étend sur une superficie de 1.030.000 km2 entre les latitudes N 27° et 14° 45' et les longitudes W 5° et 17°. Pays de transition entre le Sahara et le sahel, la Mauritanie est limitée à l'Ouest par l'océan atlantique au Nord par l'Algérie et au Nord Ouest par le Maroc et à l'Est et Sud Est par le Mali, au sud par le Sénégal. La Mauritanie pas totalement désertique dans sa partie nord et sahélien dans sa partie sud, se caractérise par un climat généralement chaud et sec marqué des hivers relativement doux (avec des températures minimales moyennes de 19 à 23C°) et des périodes d'hivernage très courtes (environs 3mois). En saison sèche, les températures dépassent le seuil de 40C° dans la quasi-totalité des régions du pays (exception faite de Nouadhibou), le domaine sahélien connaît des précipitations annuelles comprises entre 150 et 600mm alors que le domaine saharien se caractérise par une pluviométrie annuelle inférieure à 150mm.

La Mauritanie est habituellement divisée en cinq zones bioclimatiques ou écologiques

Zone aride ou zone saharienne :

Elle correspond à la zone de pluviométrie inférieur à 150 mm à l'exception de la façade maritime et couvre actuellement 75% de la superficie du pays.

Zone sahélienne Ouest :

Elle correspond à la zone comprise entre les isohyètes 200 et 400 mm et couvre 7% de la superficie du pays, elle s'étend depuis la limite sud de la zone aride jusqu'à la limite Nord de la zone du fleuve.

Zone sahélienne Est :

Elle correspond les parties Sud des 4 mitages ce qui couvre une superficie de 22000Km2 soit 2% de la superficie nationale, l'agriculture constitue l'essentiel de l'activité économique du pays. Elle est basée principalement sur la culture irriguée et la culture pluviale. C'est aussi la zone qui recèle le plus de ressources forestières avec la présence de nombreuses forêts classées.

Zone littorale :

Elle correspond à la zone comprise entre Nouadhibou et Keurmacéne qui s'étend sur environ 8000 km de long et 50 km de large cette zone se caractérise par une activité économique essentiellement tournée vers les ressources halieutiques. Toutefois, la présence des deux principales villes du pays

8

Nouakchott et Nouadhibou confère à cette zone un développement commercial et industriel important. Cette zone recèle une richesse écologique inestimable puisqu'elle abrite les principales aires protégées du pays : le Parc National du Banc d'Arguin, la Parc National du Diawling, le Chat-tboul et la réserve satellite du Cap Blanc (Plan directeur du PNBA, 1995 in BLANDINE, 2003).

Les vents :

Le territoire mauritanien est soumis au cours de l'année à l'alternance des trois régimes de vents suivants :

L'alizé maritime : de direction dominante Nord-Est/Sud-est qui a pour origine l'anticyclone des Açores et souffle sur le littoral tout au long de l'année c'est un vent frais qui se dessèche au fur et à mesure qu'il progresse vers l'intérieur du pays.

L'alizé continental appelé aussi Harmattan : de direction dominante Nord-Est/Sud-Ouest, ce vent provient des zones de haute pression qui règnent sur le Sahara en hiver et sur la mer Méditerranée en été. C'est un vent très sec dont la température varie du jour à la nuit, il est porteur de poussière (brume sèche) ou de sable (vent de sable)

Les vents de Moussons: générés par l'anticyclone de sainte héléne ils ne soufflent qu'une fois par an, lorsque le Front Inter Tropical (FIT) atteint sa position la plus septentrionale, durant le mois de Juillet et Août, ils sont porteurs des précipitations annuelles qui touchent le tiers inférieur du pays avec une décroissance d'Est en Ouest

La pluviométrie

L'essentiel des pluies est fourni par la mousson au sud. Le nord ouest du pays peut cependant être le siège de pluies d'intensité variable qui font suite à des « gouttes froides », sorte de coulée d'air polaire (froid et saturé en humidité) en provenance du nord de l'Europe et qui parvient à s'insinuer entre les 2 zones de haute pression (Açores d'une part et du Sahara de l'autre). Cependant, la Mauritanie est caractérisée par une forte aridité mais aussi un contact pluviométrique important entre la partie Nord et la partie sud.

La température

Elle varie selon les zones écologiques, cependant une différence importante de température est enregistrée entre les milieux littoral et continental. En effet : Le littoral est caractérisé par des températures fraîches, voire quelques fois froides, des écarts diurnes et nocturnes réduits et une humidité constante les

9

maxima de température sont enregistrés au mois de septembre alors que les minima se situent aux mois de Décembre et de Janvier.

La partie continentale se différencie par des températures beaucoup plus contractées sous l'action de la mousson, un noyau de chaleur intense, d'abord limité au Sud-est du pays aux mois d'Avril et de Mai, glisse vers le Nord en suivant le FIT pour occuper sa position la plus septentrionale aux mois de Juillet et d'Août. En fin il rétrograde en direction du sud en septembre sous l'influence boréal. Sur le plan géologique, la Mauritanie est formée de grandes étendues désertiques, et des massifs montagneux parmi lesquels on peut citer ceux du Tagant, de l'Assaba, de l'Affolé, de l'Adrar ou encore du Tiris Zemour ces derniers récelent les altitudes les plus importantes du pays puisqu'ils culminent à 915m au niveau de la Kédiet El-jill.

La géologie de la Mauritanie comprend quatre grands ensembles :

V' Le socle cristallin précambrien représenté par la dorsale de Rguibat qui couvre tout le nord du pays.

V' La chaîne hercynienne des mauritanides, formé de matériel cristallin et métamorphique, bordant le socle au nord-ouest et caractérisé par des mouvements techniques latéraux importants,

V' Le bassin paléozoïque et secondaire de Taoudenni à l'Est, dont la partie occidentale présente des formations inclinées vers l'Est,

V' Le bassin côtier sénégalo-mauritanien d'âge secondaire, tertiaire et quaternaire orienté vers l'atlantique.

Les ressources en eau sont très limitées, tant au niveau des eaux de surface que des eaux souterraines. Le réseau hydraulique du pays est endoreique dans son ensemble, excepté le Fleuve Sénégal et ses affluents. Le Fleuve Sénégal se caracterise par les débits variables qui peuvent devenir nuls pendant une partie de l'année, au cours de la saison chaude (Mai- Juillet) ;le principal affluent du Sénégal est le Gorgol. Les eaux souterraines sont constituées de plusieurs nappes aquiféres d'inégale importance (le centre et l'Est du pays est constitué par un socle rocaileux, dont l'exploitation, très difficile et aléatoire à l'avancée du desert et à l'implantation désordonnée des points d'eau, phénoménes qui s'ajoutent aux effets de la concentration humaine et animale.

Les ressources pédologiques se dégradent aussi de maniére croissante, compte tenu de l'interference de plusieres facteurs, notamment le déficit hydrique et la disparition progessive du couvert végétal (herbacé, arbustif et arboré).

10

1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Le PNBA crée en 1976, devenu site « Ramsar » en 1982 et site du patrimoine mondial de l'Unesco en 1989, le Parc National du Banc d'Arguin est régi par une Loi 2000/24 qui a été offerte symboliquement par le Gouvernement mauritanien comme don à la Terre le 14 mars 2001.

Au territoire proprement dit du Parc, on doit ajouter le site de la Réserve satellite du Cap Blanc, au sud de Nouadhibou. Son rôle premier est d'assurer la préservation de la faune marine et côtière et, plus spécifiquement, celle des phoques moines qui vivent à ses abords. Ils constituent l'une des dernières populations viables, d'une espèce qui compte parmi les plus menacées de la planète.

Le PNBA est un établissement public à caractère administratif (EPA). Il est sous la tutelle directe du Secrétariat Général du Gouvernement. L'administration du Parc dispose d'un siège à Nouakchott, d'un centre d'accueil et de réunion à Mamghar, d'une base de vie et d'accueil pour les scientifiques à Iwik, de huit postes dans les villages et d'une antenne à Nouadhibou.

La nouvelle loi qui régit le Parc (Loi 2000/24), définit comme principaux objectifs du Parc de contribuer au développement national, d'appuyer le développement des populations résidentes et le maintien de l'intégrité et de la productivité des ressources naturelles, d'assurer la protection, la conservation et l'aménagement des différents écosystèmes qui constituent son territoire. Cette loi, qui souffre encore de l'absence de Décrets d'application, n'en est pas moins déjà partiellement opérationnelle; elle est considérée comme allant dans le sens souhaité par ses gestionnaires.

Parce qu'il représente un site exceptionnel, d'intérêt mondial, les appuis extérieurs sont également essentiels. La communauté internationale a toujours été présente et ce, depuis le début, aux côtés du Gouvernement mauritanien. La liste des partenariats du Parc est l'une des plus importante pour une aire protégée d'Afrique occidentale.

Parmi ses partenaires traditionnels on trouve, de façon relativement constante, la France (au travers de plusieurs institutions étatiques ou associatives), l'UNESCO (Centre du Patrimoine mondial), l'UICN, le WWF, l'Union Européenne, le PNUD, et le FIDA et surtout la FIBA. La Fondation Internationale du Banc d'Arguin a été créé en 1986 pour aider le Parc. Elle se caractérise par le fait que le Directeur du Parc en est membre d'office et que le Chef de l'Etat mauritanien en est membre d'honneur.

Aujourd'hui, et depuis quelques années le Parc bénéficie de nouveaux partenaires techniques et financiers : l'Allemagne, l'Espagne et les Pays Bas. Ils apportent, à des niveaux différents, des contributions ciblées à cet effort international. La Banque mondiale, la Belgique, le Canada, ont, par ailleurs, manifesté un intérêt récent.

11

Pourtant, à part son importance pour les oiseaux, internationalement reconnue, le PNBA constitue aussi le refuge le plus important de la sous-région pour la faune marine en général et pour plusieurs espèces de poissons en particulier, dont la pêche constitue un des plus importants supports économiques de la Mauritanie et des pays voisins. Plusieurs programmes de recherche ont permis de mieux connaître les populations d'oiseaux qui fréquentent la zone littorale, le fonctionnement de l'écosystème marin, certaines populations de poissons ciblées par les pêcheurs et leurs stratégies d'exploitation.

.

sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus