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Impact de la communication du pictogramme sur l'environnement


par Alex KATEMBO
Université protestante de Lubumbashi - Graduat en Sciences de l'Information et de la Communication 2016
  

Disponible en mode multipage

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    EPIGRAPHE

    EPIGRAPHE

    « Nous devons envisager l'état présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur et comme la cause de celui qui va venir ».

    Pierre Simon De la Place

    IN MEMORIAM

    De feu Papa Theo Kabwe Kabamba dont la disparition est encore fraiche dans ma mémoire, car décédé juste au début de mes études ici à l'Université Liberté, alors UPL. Si la mort ne t'avait pas pris, papa, tu allais assister aujourd'hui à l'achèvement partiel de l'oeuvre que tu avais amorcée. Les mots me manquent pour exprimer ce je devais ; que les prouesses des écrits de ton fils te parviennent de là où tu te reposes et que l'Eternel t'accorde sa grâce parmi tous ceux qu'il a comblés des bienfaits.

    KATEMBO NDELE Kabange

    DEDICACE

    A Caleb Kapuku tient en trois mots : discret, sensible et sincère. Tu es un adorable ami et tu le resteras.

    REMERCIEMENTS

    Je voudrais exprimer ma gratitude à l'Université Liberté et à son corps professoral, pour la discipline et la qualité d'enseignement qu'elle m'a offertes.

    A mon maitre et directeur de TFC, le CT Vincent Kabuya. C `est un grand honneur que vous me faites en acceptant de diriger mon travail. C'est grâce à vos conseils éclairés et vos consignes que ce travail a pu être réalisé. Outre votre valeur d'enseignant, votre amour du travail bien fait, votre rigueur, vos hautes qualités humaines m'ont beaucoup séduit. Permettez-moi de vous exprimer toute ma gratitude.

    A ma mère, Christine Kamwanya, votre présence de tous les instants, le soutien moral, le courage, l'affection ont été des atouts inestimables pour mener à bien mes études. Que Dieu te garde longtemps auprès de nous.

    A mes frères et soeurs : Willy Kabwe, Jacques Mpoyo, Paul Mwepu, Oscar Kabamba, Grace Kadimba, Elisée Kalenga, Rachel Kamwanya et Joseph Kabamba ; vous avez été des conseillers, des amis pour moi. Merci pour tous vos encouragements. Que les liens qui nous unissent se raffermissent davantage et que notre union soit l'une des meilleures.

    A mes oncles, tantes et grand-mère Kalenga Astrid, que ce travail soit pour vous, un signe et un exemple d'encouragement.

    A tous mes amis : Gaby Kalukuta, Meschack ibm, Josué Kasamba, Moise Citeya, Jean Bapt, Noëlla Manyonga, Pamela Liz et Grace Nsamba, qui, j'en suis sûr, sauront se reconnaitre dans ce travail.

    A toute la promotion de troisième graduat Sciences de l'Information et de la Communication 2016, pour sa collaboration.

    Que vous trouviez encore tous, dans ces lignes, l'expression de notre profonde gratitude.

    Katembo Ndele Kabange

    AVANT PROPOS

    Un travail scientifique de fin de cycle, met en exergue les qualités de réflexion de l'étudiant et souligne ses aptitudes d'analyse globale des faits. Ça lui permet de couronner le premier cycle. C'est ainsi que nous avons réalisé ce document pour nous conformer à cette obligation, en vue de la validation de l'année académique. Oui, ce travail anticipe déjà ce que nous serons en mesure d'apporter à la société par les acquis de la science.

    0. INTRODUCTION GENERALE

    0.1. CHOIX ET INTERETS DU SUJET

    Le choix de notre sujet intitulé « La communication et son impact sur la protection de l'environnement » est motivé par l'importance que nous accordons à la communication. Celle-ci, lorsque surtout elle est relayée par les medias, joue un rôle non négligeable dans la transformation de nos habitudes sociales voir dans le modelage de notre imaginaire collectif. Parmi les réalités susceptibles à ce jour de bénéficier d'un supplément de communication et d'un appui des médias figure la protection de l'environnement. C'est en confrontant le niveau de salubrité de notre environnement local aux multiples défis rappelés entre autres par plus de cent cinquante chefs d'Etat et des gouvernements réunis à Paris, au mois de décembre 2015, que nous nous sommes intéressé à ce sujet.  

    Ce travail a renforcé nos capacités intellectuelles d'analyse et d'interprétation de la réalité grâce à des théories acquises et au moyen des méthodes de recherche appropriées. Il nous a permis encore d'approfondir nos connaissances sur des déterminants des comportements des consommateurs face à un type de communication particulier, à savoir la communication pictographique.

    Sur le plan scientifique, nous pensons apporter notre contribution à l'amélioration et à l'évolution du système de communication pour la commune Kamalondo en particulier et pour développement de la ville en général dans la protection de l'environnement, parce que la communication pictographique ne suffit pas seule pour inciter les individus à protéger l'environnement. Il faut l'appuyer par les sensibilisations des medias pour sa réussite.

    Au point de vue social, ce travail suggère aux producteurs de diversifier leurs stratégies de communication en matière de protection de l'environnement, car la sécurité environnementale est une affaire de tous. Il suggère aussi aux pouvoirs publics la disponibilisation des poubelles publiques sur chaque avenue, car un environnement sans bouteille plastique dans les caniveaux évite les débordements des eaux des pluies et la prise des décisions conséquentes dans le souci de protéger l'environnement social jugé capital pour toute la santé publique.

    0.2. PROBLEMATIQUE

    Kazadi Kimbu Timothée définit la problématique comme un « ensemble des questionnements, des questions et des interrogations que le chercheur se pose sur son objet d'étude »1(*).

    Michel Beaud décrit la problématique comme « l'ensemble construit autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisi ». (Louis, 2000)

    Pour R. Pinto et Grawitz M. la problématique est « l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est une manière d'interroger les phénomènes étudiés ». (Pinto, 1971)

    Quant à nous la problématique est l'ensemble des préoccupations et des questions que peut se poser un chercheur tout au début de sa recherche et auxquelles il trouvera dans la mesure du possible des solutions.

    Selon le journal Le Soft de Août 2012, pour aider les villes de la RDC d'être assainies, le ministère de l'environnement va signer un arrêté interdisant la fabrication, l'importation et la commercialisation des emballages non biodégradables, parce que ces derniers ne peuvent pas dans le délai raisonnable être éliminés suite à l'exposition du soleil, à l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut subsister dans la nature pendant les centaines voire des milliers d'années2(*). Entre les bonnes intentions affichées et la réalité il y a un grand fossé.

    Les automobilistes, piétons, cyclistes ou marins, nous évoluons dans des forêts de codes : ils nous guident, nous protègent, autorisent et nous interdisent pas mal des choses. Nous sommes aujourd'hui entourés de pictogrammes qui nous informent, nous éclairent et parfois nous embroillent. Cette petite image (pictogramme de poubelle) succeptible d'aider un consommateur de la boisson en bouteille plastique, à comprendre la consigne, le conseil ou une information qui lui montre qu'il faut jeter la bouteille après usage. Malgré sa présence sur les bouteilles, nous constatons la présence massive de ces bouteilles sur les rues de la ville même dans les espaces publics. Cette situation rend insalubre l'environnement, ces bouteilles qui trainent dans les rues sont emportées par les eaux de pluies, allant ainsi boucher la canalisation d'eau et causant par la suite le debordement des eaux (inondations). Ces emballages qualifiés de non biodégradables, ne peuvent pas dans le délai raisonnable être éliminés suite à l'exposition du soleil, à l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut subsister dans la nature pendant les centaines voire des milliers d'années. Entre les bonnes intentions affichées et la réalité il y a un grand fossé, d'où la mobilisation des hommes d'Etats, de médias et des organisations sur les questions environnementales. Ceci nous a emmené ainsi à se poser les questions suivantes :

    - La communication a-t-elle une importance dans le champ du social ? Autrement dit, est-elle capable de réduire les risques en matière de protection de l'environnement ?

    - Pourquoi les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent-elles sur les routes de Kamalondo, malgré la présence du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville propre » ?

    - A quoi serait dû ce phénomène ? Est-ce au manque d'information dans le chef de la population ? Est-ce au déficit de communication de la part des producteurs et de l'Etat ?

    Voilà autant d'interrogations auxquelles tentera de répondre le présent travail.

    0.3. HYPOTHESES

    Les hypothèses sont, selon Kazadi Kimbu, « des réponses préconçues que le chercheur donne à ses questions de la problématique en vue de les utiliser comme fil conducteur de la recherche ».3(*)

    C'est ainsi nous avons préconçu les réponses aux questions de notre problématique comme suit :

    - Une bonne communication contribue à la transformation des comportements sociaux de même qu'elle prévient les risques et contribue à les ressoude, car l'individu informé et instruit cherche à éviter le danger s'il veut être à l'abri des dangers de tous ordres;

    - Les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent dans les rues après usage, parce que les consommateurs n'auraient pas suivi la consigne du pictogramme accompagné de l'inscription « garder votre ville propre ».

    - La non application du message est d'une part le fait de l'inattention des consommateurs, de leur manque d'intérêt à l'endroit de l'écriture pictographique, mais aussi, d'autre part, du déficit de communication de la part des producteurs de différentes bouteilles plastiques.

    0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

    0.4.1 Méthodes de recherche

    La méthode est, selon Jean Louis Laubet Del bayle « l'ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité étudiée ». (Louis, 2000)

    Quant à Pinto R. et Grawitz M, « la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie »4(*).

    Nous pouvons retenir que la méthode est cette voie abstraite pour arriver à atteindre notre objectif. Pour notre étude nous avons utilisé les méthodes ci-après :

    a. La méthode analytique

    Cette méthode consiste en une analyse systématique de toutes les informations ainsi que les données récoltées5(*).

    Cette méthode nous a permis d'analyser des nombreuses données qui ont été recueillies grâce aux entretiens que nous avons eu avec les agents du service d'environnement de Kamalondo et grâce au questionnaire que nous avons présenté aux consommateurs des boissons en bouteilles plastiques.

    b. La méthode statistique

    « Cette méthode consiste en la description et la mise en ordre matérielle des observations quantifiées pour traduire les données d'une manière claire et condensée »6(*).

    Cette méthode nous a permis de traduire les données sous formes des chiffres dans les différents tableaux avec des résultats en pourcentage et elle nous a permis encore d'interpréter les tableaux obtenus à partir de Microsoft Excel après y avoir inséré les chiffres provenant de notre enquête.

    c. La méthode comparative

    « Cette méthode est l'opération par laquelle on relie plusieurs objets dans un même acte de pensée pour en dégager les ressemblances et les différences »7(*).

    Cette méthode nous a permis d'identifier les similitudes et les différences qui existent dans les réponses de nos répondants.

    0.4.2 Techniques de recherche

    Selon Wenu Becker, « la technique est un outil qui permet au chercheur de récolter et dans une certaine mesure de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail scientifique ». (Becker, 2004)

    Nous retenons qu'une technique est cet outil qui permet au chercheur de rassembler des données et informations sur son sujet de recherche. Pour mener notre étude à bonne fin, nous nous sommes servi des techniques suivantes :

    a. Technique documentaire

    La technique documentaire consiste en une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant un lien avec son domaine de recherche8(*).

    Cette technique nous a permis d'accéder à un certain nombre de documents tels que les ouvrages à caractère environnemental et de communication, les rapports, les sites web et les documents inédits. Les connaissances récoltées ont enrichi notre recherche.

    b. La technique du questionnaire

    «  Le questionnaire est une suite de propositions des questions ayant une certaine forme et un certain ordre, sur lesquelles on sollicite l'avis ou le jugement d'un sujet interrogé »9(*).

    L'enquête par questionnaire consiste à poser à un ensemble de répondants le plus souvent représentatif d'une population mère ou encore de l'univers, une série de questions relatives à leur situation sociale, à leur attitude à l'égard d'opinion en enjeux humains et sociaux, à leurs attentes, à leurs niveaux de connaissances d'un évènement ou d'un problème, d'un phénomène ou encore d'une situation qui intéresse le chercheur. Ce qui nous a permis de distribuer le questionnaire en annexe, auprès de notre population cible en vue de recueillir des données et informations relatives à notre sujet de recherche.

    c. La technique d'interview

    « C'est une technique qui a pour objectif d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet précis »10(*).

    Nous retenons que l'interview est un entretien avec une personne pour l'interroger sur ses actes, ses connaissances, ses idées afin soit de les publier, soit de les utiliser aux fins d'analyse.

    0.5 ETAT DE LA QUESTION

    L'état de la question, « c'est la lecture et la compréhension des travaux scientifiques antérieurs. Par la revue de la littérature, le chercheur fait l'état de lieu de la recherche dans le domaine sous étude »11(*).

    Nous retenons que c'est à partir de l'état de la question que le chercheur marque sa différence, son originalité par rapport à ses prédécesseurs. Pour ce faire, les travaux suivants ont été scrutés :

    -  Climat passé, présent, futur,(Marie Antoinette, 2015) un ouvrage collectif de Marie Antoinette Mélière et de Chloé Marechal. Il a un objectif : celui de comprendre les climats passés pour appréhender le changement climatique en cours. Cet ouvrage présente tout d'abord les mécanismes à l'oeuvre dans le maintien du climat et les connaissances de facteurs de cet équilibre énergétique qui permettent de saisir l'ensemble des causes des changements climatiques ; les exemples choisis tels que les glaciations du Quaternaire illustrent l'importance d'un changement climatique sur la température à la surface de la terre et ses conséquences diverses. Ensuite il retrace le réchauffement des dernières décennies, son impact sur les différents milieux tant physiques que vivants et la part de la responsabilité humaine suite aux gaz à effet de serre ou à une forte industrialisation. Enfin, dans la dernière partie de l'ouvrage, les auteurs se focalisent sur les simulations du climat futur, disant que le réchauffement en cours peut être apprécié à l'aune des changements passés, des conséquences attendues et des variations naturelles peuvent le renforcer ou l'atténuer.

    -  Comment naissent les maladies. Et que faire pour rester en bonne santé. (Belpomme, 2001) Une question que l'auteur se pose afin que les malades comprennent l'affection dont ils sont atteints et que les bien-portants prennent conscience des vraies mesures à prendre pour préserver leur santé. Cancer, obésité, maladies du coeur, allergies... et cela sans compter de très nombreuses pathologies émergentes, explique l'auteur, sont autant de fléaux de santé publique que la médecine contemporaine peine à maitriser. Et pour combattre ces maladies, la thèse classique invoque le vieillissement des populations et différents facteurs liés au mode de vie, tels que le tabagisme, l'alcoolisme, une alimentation trop copieuse, le manque d'exercice physique, la sédentarité, le stress ; mais si ces arguments sont suffisants, pourquoi se développent ces maladies de manière exponentielle depuis plus de 20 ans en touchant les populations les plus fragiles,  se demande encore l'auteur en s'appuyant sur de nombreux travaux scientifiques menés en Europe du nord, aux Etats Unis, mais sur des siens aussi? ; Il montre le rôle essentiel de l'environnement - qu'il s'agisse de la pollution atmosphérique, de l'eau, des sols, des ondes électromagnétiques, etc. dans la naissance des maladies. L'auteur conclut en disant que si aujourd'hui les maladies chroniques et non-contagieuses explosent littéralement, il faut sans doute chercher du côté de la dégradation de notre environnement, à l'origine de 90% des cancers selon lui.

    -  La protection de l'environnement en droit congolais12(*). Un tfc qui s'est préoccupé à savoir s'il existait des lois qui encadrent le secteur environnemental en République Démocratique du Congo. Il démontre qu'à l'époque coloniale plusieurs textes juridiques avaient vu le jour. Tel est le cas du texte relatif à l'encombrement de voie publique, à l'hygiène dans les milieux indigènes et les groupements traditionnels non organisés. L'auteur dit que ces textes étaient d'une importance capitale dans la mesure où le respect évitait les populations des dangers inhérents ou catastrophes naturelles et aux épidémies qui, à ce jour ont trouvé refuge dans certaines zones urbaines. Ces textes prévoyaient également des mesures répressives à l'égard des récalcitrants. Aujourd'hui la constitution de la RDC en ses articles 53, 54 et 55, prévoit ou reconnait le droit de toute personne à un environnement sain et propre à son épanouissement intégral. Et pour ce qui est de la salubrité publique dans les centres urbains et ruraux, l'essentiel de la législation se résume sur les zones d'habitations et industrielles.

    0.6 DELIMITATION DU SUJET

    Notre étude couvre la période allant de décembre 2015 à avril 2016. Ce choix est dicté premièrement, par le fait que c'est pendant cette période que nous observons les bouteilles plastiques qui bouchent les caniveaux occasionnant les débordements des eaux ; et deuxièmement parce qu'à cette date est célébrée la journée internationale de l'arbre, ils sont plantés à l'initiative des autorités politiques pour lutter contre les érosions et le réchauffement climatique et au même mois, a été organisée à Paris la conférence des parties (COP21) à laquelle ont participé la RDC et beaucoup de pays du monde.

    Nous avons retenu la Commune Kamalondo comme notre champ d'investigation. Ce choix est justifié par sa moindre dimension de toute les communes de Lubumbashi, ce pourrait convenir à nos faibles moyens financiers ; et par ses activités ambiantes qui tournent autour des boissons.

    0.7 STRUCTURE DU TRAVAIL

    Aucun travail scientifique ne s'achemine sans structure rationnelle des différents contours qui le constituent. Ainsi, outre l'introduction et la conclusion générales, la présente étude se subdivise en trois chapitres.

    Il s'agira dans le premier chapitre, intitulé « Cadres conceptuel et théorique », de circonscrire les concepts clés de notre sujet afin d'établir une corrélation entre ces concepts et leur application dans la perspective d'y déceler les vérités scientifiques partant des théories pouvant servir de soubassement et de compréhension des phénomènes étudiés.

    Le deuxième chapitre se contentera de présenter l'espace dans lequel nous avons mené notre étude, notamment la ville de Lubumbashi en général et la commune Kamalondo en particulier en donnant ses cadres économiques et humains.

    Le dernier et troisième chapitre, nous présentera les résultats de l'enquête que nous avons menée auprès des consommateurs de boissons en bouteille plastique.

    CHAP I : CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE

    Ce chapitre comporte deux volets. Il s'agira dans le premier, de définir les différents concepts contenus dans l'intitulé de notre travail, notamment la communication, l'environnement et la publicité. Et dans le second, il s'agira de comprendre l'approche théorique utilisée dans la démonstration des faits observés.

    SECTION I: CADRE CONCEPTUEL

    I.1 Communication

    Le verbe communiquer est transitif et intransitif, si bien que l'on peut communiquer à quelqu'un quelque chose ou communiquer tout court et que selon le cas, on passera à la transmission de la relation, au langage ou au partage. La communication d'un parti politique, c'est-à-dire sa rhétorique, communication des masses mediaset la culture qu'ils véhiculent, tout cela, ce sont des réalités que le langage range dans la mêmecatégorie. La communication est en fait une science partagée par plusieurs auteurs et qui ne répond pas à une seule définition. Le Robertdéfinit la communication comme le fait d'établir une relation avec quelqu'un ; toute relation dynamique qui intervient dans un système. Communiquer c'est faire connaitre quelque chose à quelqu'un, c'est l'ensemble des techniques médiatiquesd'information et de publicité13(*).Pour Jean-Michel Saillant, «la communication désigne d'une part, les voies de communication pour les marchandises (routes terrestres, maritimes, aériennes), pour les sens (voies optique, sonore), d'autre part, par extension, la matière échangée. Elle se présente comme un flux d'éléments entre un émetteur et un récepteur» (Saillant, 1996)

    En sciences de l'information et de la communication, on assimile l'information à la communication ; ces deux termes vont toujours ensemble et ne veulent pas dire la même chose. L'information est d'ordre sémantique du message et de son contenu, mais la communication est d'ordre stratégique ; une stratégie qu'on utilise pour transmettre et échanger une information14(*).

    De par l'intitulé de notre travail, nous soutenons la position de François Bernard Haude qui définit la communication comme étant l'ensemble des «moyens et techniques par lesquels les gens de la communication, marketers, publicitaires ou autres, tentent de séduire, de faire adhérer, bref de changer l'autre soit sur le plan cognitif (bien lui faire savoir quelque chose), soit au sens affectif. Tout ceci, c'est dans le but d'entrainer une action à se traduire par l'adoption d'un nouveau comportement ou un achat, à faire aimer un produit, de le rendre attractif». (Haude, 2005) Entre humains, la pratique de la communication est indissociable de la vie en société. La science de la communication en tant qu'étude de cette pratique, englobe un champtrès vaste, c'est ainsi que la communication est au coeur de la définition d'une société puisque celle-ci est faite d'individus et de groupes qui communiquent entre eux. Il y a ensuite une communication qui s'établit avec une relation sociale, et les comportements de chacun sont autant de messages destinés aux autres.

    I.1.1 Formes de communication

    a. La communication médiatisée

    C'est un processus qui permet à un ou plusieurs émetteurs de diffuser un message au moyen d'un dispositif technique vers un ou plusieurs récepteurs (ici, celui qui émet le message n'est pas nécessairement un journaliste).

    b. La communication interpersonnelle 

    C'est celle qui implique nécessairement au minimum deux personnes qui échangent des propos. C'est la base de la vie en société parce qu'elle est faite de dialogue mutuel.

    c. La communication d'entreprise 

    C'est celle qui séduit les acheteurs dans le but d'écouler les marchandises et de donner davantage de cohérence et de visibilité à leur stratégie de développement.

    d. La communication des organisations

    Elle recouvre un ensemble assez disparate des secteurstel que les organisations culturelles, confessionnelles, syndicales, et même des associations humanitaires. Elles cherchent toutes, par cette communication à améliorer leur image.

    e. La communication de groupe :

    C'est celle qui part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. Cette communication est aussi complexe car elle est liée à la taille, à la fonction du groupe et à la personnalité des membres qui le composent.

    f. La communication verbale 

    Elle fait appel à l'usage de la parole, de l'écrit et de la mimique.

    h.La communication de masse 

    C'est celle où un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de récepteurs anonymes. C'est cette forme de communication dont il est question dans notre travail car en affichant des messages d'informations publicitaires (insignes) sur les bouteilles de boisson en plastique et en produisant des émissions à la radio ou à la télévision, l'émetteur est professionnel, il utilise des supports techniques pour diffuser le message de manière rapide, continue afin de toucher une large audience anonyme.

    I.1.2 Le processus de communication

    Le processus de communication comprend les éléments suivants : la source qui prend l'initiative de fournir les informations, la codification qui doit être en commun entre émetteur et récepteur car l'échec de la communication peut êtredû à l'absence du code ; la décodification qui s'établit quand le récepteur parvient à comprendre bien sa source ; les bruits qui sont tout ce qui brouille le processus ; le messagequi est l'ensemble des symboles transmis par la source ; le canal par lequel le message va être véhiculé et le feed-back qui est la réponse que le récepteur communique en retour à l'émetteur.

    I.1.3. Importance de la communication

    Nous pensons que la communication est relation, elle est médiation et créatrice des liens, elle a le pouvoir de faire échanger et de faire partager des idées, des opinions et des points de vue à travers des livres et les médias. Parlant de l'importance de la communication, Michel Claessens affirme que: « aucune initiative tant soit peu sérieuse ne se conçoit aujourd'hui sans être accompagnée d'un plan communication ou d'une stratégie médias ». (Claeessens, 2009)Aussi pouvons-nous voir des équipes de campagnes électorales monter des stratégies de communication.Même si elles ont de bons programmes à présenter, il leur faut cette stratégie. Et François Bernard, parlant lui aussi de la révolution dit que«la communication contribue à l'élimination du risque et du conflit»15(*).

    Pourquoi communiquer ?

    De nombreuses définitions et analyses ramènent la communication à un processus visant à modifier le comportement des individus. Si cet aspect représente une part importante du phénomène - c'est le cas de la communication cherchant à influencer un vote, un achat, une action - il est alors loin d'être le seul. Car la communication peut aussi transmettre une information - faire savoir aux seules fins d'accroître la connaissance du destinataire ; elle peut encore transmettre une injonction - faire faire - ou une question, voire une présence. Ce cas de question/présence correspond à ce que certains ont appelé la communication phatique qui vise à maintenir une relation sociale entre deux ou plusieurs acteurs communicants et à garder le contact.

    I.2. Environnement

    Ce concept est réputé polysémique. Dans l'usage courant, il est confondu avec l'écologie. Si ces deux concepts recouvrent des réalités semblables, ils possèdent néanmoins des différences non négligeables.

    Pour le dictionnaire Larousse, l'environnement est « l'ensemble des éléments physiques, chimiques ou biologiques, naturels et artificiels qui entourent un être humain, un animal ou un végétal ou encore une espèce »15(*). L'environnement est pris en sciences de l'information et de la communication comme « un ensemble des outils qui entourent le journaliste dans l'exercice de sa profession ». Dans une maison de presse, les caméras, les téléprompteurs, les micros etc.,  constituent un environnement technique du journaliste.

    La position de F. Ramade va intéresser notre travail parce qu'il définit l'environnement comme un ensemble des conditions physico-chimique et biologique qui caractérisent un milieu naturelou artificiel donné et contrôlent les conditions de vie propres à l'ensemble de la communauté16(*). Cet environnement composé des éléments physiques, chimiques, naturels ou artificiels, préconise une utilisation rationnelle en vue de prévenir les conséquencesfâcheuses qui pourronten découler (par exemple, les déchetsménagers et les bouteilles de boisson en plastique qui bouchent les canalisations d'eaux de pluies causant les débordements de ces dernières, les inondations et les glissements de terres).

    I.2.1 Prise de conscience de la protection de l'environnement

    L'attention portée sur l'environnement s'est beaucoup développée ces dernières années. La 21èmeconférence des parties (COP 21) organisée à Paris en Décembre 2015 sous l'égide des Nations unies et qui a réuni plus de 150 chefs d'état et des gouvernements autour des questions d'environnement montre à ce jour l'importance qu'ils veulent apporter à la protection de l'environnement mondial.

    I.2.2 Importance de la protection de l'environnement

    Protéger l'environnement concerne chacun des hommes vivant dans la société et ces derniers peuvent, en communiquant faire prendre conscience aux autres de l'importance de protégerl'environnement.Faire ainsi, c'est aussi protéger l'humanité et permettre qu'elle survive. L'homme ne vit pas tout seul et isolé, il vit dans un environnement dont il est dépendant. Vivre dans des villes entourées de technologies nouvelles, nous le fait souvent oublier, mais si nous détériorons notre environnement, celui-ci nous rappellera vite notre dépendance à sonégard.

    Le site de l'ONG organisation pour la connaissance (OPC) indique que « protéger l'environnement, c'est préserver la survie et l'avenir de l'humanité.En effet, l'environnement est notre source de nourriture et d'eau potable. L'air est notre source d'oxygène. Le bon climat permet notre survie, et la biodiversité est un réservoir potentiel de médicaments. Préserver l'environnement est donc une question de survie ». (connaissance)

    L'écologie est selon le Larousse,une science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement. Disons qu'il y a une nette différence entre le concept d'environnement et celui d'écologie. Le premier représente le milieu de vie dans lequel évolue un individu ou une espèce, le second est l'étude des conditions d'existence de ces individus ou espèces et les interactions entre eux.

    I.3. Publicité

    La publicité est définie par le dictionnaire Larousse comme « une activité ayant pour objet de faire connaitre une marque, d'inciter le public à acheter un produit, à utiliser un service [...], ensemble des moyens et techniques employés à cet effet »17(*).

    Pour Gabriel Martineau, la publicité est un élément qui consiste en l'émission des messages destinés à accrocher le regard, retenir l'attention, susciter l'intérêt, éveiller le besoin, activer le désir et enfin provoquer la décision ; c'est à dire l'achat »18(*)

    De ces deux définitions, nous retenons que la publicité cherche à exercer une action à des fins commerciales, donc l'ambition de la communication publicitaire retrouvée sur les bouteilles en plastique ou dans les émissions audiovisuelles, est non seulement de faire connaitre les besoins au public mais aussi d'inciter ce dernier à l'acquérir. C'est cela qui distingue la publicité des autres outils de marketing qui sont le mécénat, le sponsoring et la promotion.

    I.3.1 Types de publicité

    Il existe plusieurs types de publicité. Dans le cadre de notre travail, nous allons en énumérerquelques-unes :

    a. Publi-reportage :

    Il s'agit d'un reportage fait par un journaliste ou un agent de communication sur le produit d'une entreprise pour en vanter les mérites. L'annonceur s'assure ainsi d'un contenu lui convenant parfaitement, le téléspectateur croira que c'est un vrai reportage.

    b. Publicité engagée :

    C'est celle par laquelle une entreprise relie son activité à une cause d'intérêtgénéral plutôt qu'à un produit. Par exemple, une entreprise de production d'eau minérale en bouteille plastique dont la publicité devra être axée sur le jet de la bouteille en poubelle après usage, au lieu de l'axer sur la consommation ou la vente.

    c. Publicité clandestine (ou placement de produit) :

    Elledésigne toute forme de communication commerciale audiovisuelle consistant à inclure ou à faire référence à un produit, un service ou leur marque, en l'insérant dans un service de media (texte au cours d'une émission moyennant paiement).

    d. Publicité naturelle :

    C'est la renommée acquise par le produit lui-même alors qu'il est envoyé sous forme d'échantillon et proposé au public pour dégustation.

    e. Publicité directe :

    C'est celle qui consiste à distribuer à un public sélectionné des dépliants en vue del'informer de l'existence d'un produit.

    I.3.2. Importance de la publicité

    Pour l'annonceur, la publicité permet de produire la connaissance au consommateur en vue de créer la demande pour le produit. Pour l'acheteur (consommateur), la publicité lui donne la connaissance du produit qu'il désire acheter.

    SECTION II : CADRE THEORIQUE

    Si la notion de communication pose problème, celle des théories ne le fait pas moins. Elle aussi est productrice de clivages, à l'instar de ce qui se passe dans nombre de sciences de l'homme et de la société. Les théories s'opposent vigoureusement d'une école à l'autre. Dans le cadre de notre travail, nous donnerons deux qui l'encadrent.

    II.1. Le modèle du stimulus-réponse

    Ce modèle veut qu'à tout stimulus corresponde une réponseprévisible. Le modèle du stimulus-réponse a été appliqué au comportement humain par les théoriciens du modèle de la seringue hypodermique prôné par Harold Lasswell, ce qui n'est pas étonnant puisqu'on considérait au début du siècle, que l'homme réagissait selon une série de mécanismes biologiques, à des stimuli de toutes sortes qui, bien appliqués, entraineraient des réactionsprévisibles.

    C'est après la première guerre mondiale que l'on s'est mis à considérer les medias comme des stimuli très puissants. Auparavant, les guerres étaient presque uniquement l'affaire des forces militaires et les gens qui ne participaient pas directement aux combats n'étaient pas concernés par des conflits. La propagande s'est alors présentée comme le moyen de réveiller des sentiments patriotiques comme l'amour de la nation, la loyauté envers les partisans et la haine de l'ennemi.

    Les medias de masse disponibles à cette époque (la presse écrite, le cinéma, l'affichage, la télégraphie sans fil, la photographie) se sontrévélé les meilleurs moyens pour faire circuler la propagande ; ces medias pouvaient atteindre chaque individu dans la rue ou jusque chez lui car ceux-ci accordaient plus de crédit aux messages de medias. Ainsi la diffusion de la croix gammée de la photo d'Hitler Adolph et de ses discours a contribué à la montée du nazisme en Allemagne. C'est donc l'efficacité de communication de masse qui, notammentgrâce à Harold Lasswell dans Propagande technic in the word19(*), a accrédité la puissance des medias. Par ailleurs en temps où il n'y avait pas de guerre, un phénomène comme celui de la publicité de masse, persuadait des gens à consommer sans compter et semblait confirmer l'influence des medias.

    Si l'affichage, latélégraphie, la photographie, le cinéma, la presse écrit, bref, des medias de masse à cette époque-là, s'étaientrévélés les meilleursmoyens pour faire circuler la propagande, aujourd'hui pour notre travail, avec le phénomène que nous observons, cette théorieprésente les medias comme des stimuli tout puissants qui peuvent provoquer ou modifier les comportements des individus et leurs messages sont bâtis de telle sorte que le comportement chez les récepteurs soit celui que l'émetteur avait prévu et souhaité en fonction de la conception de l'homme et de la société. Jusqu'à nos jours, la majeure partie de l'étude des phénomènes de communication de masse se base sur le postulat selon lequel les medias ont des effets.

    II.2. Théorie des représentations sociales

    Pour D. Jodelet, les représentations sociales sont des systèmes d'interprétationrégissant notre relation au monde et aux autres, orientant et organisant les conduites et les comportements sociaux20(*). Comme le note de son côté Moscovici, elles renvoient à un corpus de thèmes, de principes ayant une unité et s'appliquant à des zones d'existence, d'activités particulières. Elles déterminent le champ des communications possibles, des valeurs ou des idées présentes dans les visions partagées par les groupes, et règlent par la suite, les conduites désirables ou admises.

    La représentation sociale est donc un processus d'élaboration perceptive et mentale de la réalité qui transforme les objets sociaux (personnes, situations, évènements,etc.) en catégories symboliques (valeurs, croyance, idéologie,...) et leur confère un statut cognitif en permettant d'appréhender les aspects de la vie ordinaire par recadrage de nos propres conduites à l'intérieur des conditions sociales.

    La théorie des représentations sociales a pour but essentiel de contribuer aux processus de formation et d'orientation des communications et des comportements sociaux. En bref, la fonction des représentations sociales est double. D'une part, il s'agit établir un ordre qui permettra aux individus de s'orienter et de maitriser leur environnement matériel, d'autre part, faciliter la communication entre les membres d'une communauté en leur procurant un code pour designer et classifier les différents aspects de leur monde et de leur histoire individuelle et de groupe.

    Des nombreuses études ont prouvé que la communication médiatique constituait un facteur déterminant dans la construction des représentations. Elle intervient, en effet, dans leur élaboration, ouvrant des voies à des processus d'influence, voire de manipulation sociale.

    Pour notre travail, cette théorie nous dit comment les medias participent à la construction de la réalité sociale, comment ils imposent leurs normes et systèmes de valeurs et comment ils stabilisent et renforcent le statuquo. Cette théorie montre encore comment le public des medias est constitué d'une masse d'individus hétérogènes qui n'ont pas de véritables liens organiques entre eux, mais qui doivent construire avec les medias leur monde en déterminant le champ des communications possibles ou des idées partagées par les groupes et réglant par la suite les conduites désirables ou admises dans la société ; par exemple, dans la commune où tout le monde veut se sentir en sécurité, on cherchera à la construire de manière à ce que chacun se sente vivre dans un environnement propre pour éviter les maladies.

    Conclusion

    Ce premier chapitre a traité en son premier volet des définitions de concepts qui forment l'intitulé de notre travail, comme la communication, qui est un ensemble de stratégies par lesquelles les communicateurs tentent de faire interagir. Dans sa deuxième section, il a parlé de deux théories de la communication qui montrent comment les medias de masse peuvent provoquer, modifier les comportements humains et comment ils imposent leurs normes et systèmes de valeurs. Encore comment le public doit construire avec les medias leur société (leur monde).

    CHAPITRE II :PRESENSENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

    Ce chapitre a pour mission de présenter la ville de Lubumbashi en général, celle-ci étant si vaste, nous parlerons en particulier de la présentation de la commune Kamalondo en donnant son cadre naturel, humain, économique et en parlant de sa création.

    II.1. VILLE DE LUBUMBASHI

    II.1.1 Création

    La ville de Lubumbashi a été créée en 1910 au moment de l'entrée du chemin de fer venant du Sud de l'Afrique. Mais c'est en 1907 que le Comité Spécial du Katanga (CSK), au nom de l'Etat Indépendant du Congo, va confier à Emile Wangermee, son représentant au Katanga, la tache de procéder au transfert du siège du Comité Spécial du Katanga, de Lukonzolwa à la mine de l'Etoile (l'actuelle mine de Kalukuluku). A partir de ce moment, cette ville va commencer à s'appeler Elisabethville, baptisée du nom de la reine Elisabeth,épouse du roi Albert 1er de la Belgique. Lubumbashi aura le statut de ville par l'ordonnance no 28/AIMO du 25/06/1941. (Lubumbashi, 1998) PuisqueLubumbashi provient du nom de la rivière qui la traverse, il sera appelé ainsi en 1966 suite à la philosophie de retour à l'authenticité prônée par l'ancien président de la république, Mobutu.

    II.1.2 Cadre naturel et humain

    Lubumbashi est situé dans la partie Sud de la République Démocratique du Congo, il est à ce jour la deuxième ville du pays et s'étend sur une superficie de 747 km2. Nous y retrouvons un seul climat tropical avec deux saisons : la saison pluvieuse et la saison sèche. L'effectif démographique est de 1.786.397 habitants, (Maire, 2013) et selon les statistiques du rapport de l'exercice 2013, la densité humaine est de 2.391 habitants par kilomètre carré. Deux langues sont plus parlées dans Lubumbashi : le kiswahili et le français. Les habitants disposent dans leurs parcelles des poubelles où mettre tout type de déchets, mais aucun dépotoir sur l'espace d'un kilométré carré.

    II.1.3 Organisation administrative

    Pour son fonctionnement, la ville est dotée des institutions administratives et politiques. Elle est dirigée par un Maire secondé par un Maire adjoint, nommés tous actuellement par le président de la république. Sept communes composent Lubumbashi. Ces communes sont à leur tour subdivisées en 45 quartiers :

    Tableau reprenant les Communes et Quartiers de Lubumbashi

    Communes

    Kamalondo

    Annexe

    Kampemba

    Katuba

    Kenya

    Lubumbashi

    Ruashi

    Quartiers

    Kitumaini

    Njanja

    Kalebuka

    Kasapa

    Kasungami

    Kimbembe

    Kisanga

    Luwowoshi

    Munua

    Naviundu

    Hewa-bora

    Bel-air I

    Bel-air II

    Bongonga

    Industriel

    Kafubu

    Kampemba

    Kigoma

    Bukama

    Kaponda II

    Kaponda I

    Kisale

    Lufira

    Musumba

    Upemba

    Nsele

    Mwanashaba

    Luvua

    Lwapula

    Lualaba

    Gambela

    Kalubwe

    Kiwele

    Lido golf

    Lumumba

    Makutano

    Mampala

    Salama

    Bendera

    Congo

    Kawama

    Luano

    Matoleo

    Shindaika

    Kalukuluku

    Total

    2

    9

    7

    9

    3

    8

    7

    Source : Bureau du maire de Lubumbashi21(*).

    Ce qui fait que la ville de Lubumbashi compte au total 45 quartiers et 7 communes.

    II.1.4. Cadre économique

    La ville de Lubumbashi est considérée comme une puissance économique et poumon de la RDC. Elle est surnommée ville « cuprifère » par cette puissance qui repose sur les activités minières principalement le cuivre, le cobalt et l'heterogenite. Son industrie présente les atouts comme l'abondance des capitaux étrangers et une main d'oeuvre bon marché. La plupart de ces industries sont basées au quartier industriel notamment celles qui fabriquent les boissons en bouteilles plastiques (Psaro avec l'eau de marque « dasani », Luang SPRL avec toute une gamme de boissons, d'autres boissons en bouteille plastique proviennent de la Zambie ou d'Afrique du sud,...).

    Pour le transport, la ville dispose d'un réseau routier très actif, ses grandes artères reliant les communes sont asphaltées. Lubumbashi exporte les minerais et elle importe surtout les biens d'équipement et certaines denrées alimentaires comme les poissons frais ou la viande qui sont vendus dans tous les marchés de communes. La ville dispose aussi des endroits où se divertir (le stade Mazembe, le jardin zoologique,...), où manger et dormir (hôtel grand Karavia, restaurant bush camp,...) et où étudier (écoles primaires et secondaires imara, hodari, tuendelee, kitumaini, université liberté UL, UNILU,...).

    II.2. COMMUNE KAMALONDO

    II.2.1. Historique et création

    L'historique de la commune Kamalondo est étroitement lié à la naissance vers les années 1910 de la ville d'Elisabethville (Kamalondo, 2013) dont l'appellationdérive du nom de la philosophie de la politique coloniale belge. Ainsi sous la deuxièmerépublique, avec la politique de retour à l'authenticité initiée par le présidentMobutu, Élisabethville deviendra Lubumbashi. Pour mieux comprendre la succession des évènements ayant marqué Kamalondo, nous préférons situer les appellations de la commune dans leur contexte historique et évolutif.

    En effet, la naissance d'Elisabethville est due à l'implantation des activités minières de l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) et à d'autres activités du secteur économique, social, et de services. Tous ces secteurs étaient des propriétés de blancs et nécessitaientl'emploi d'une main d'oeuvre abondante et variée. La nécessité de créer alors des habitations pour cette main d'oeuvre était devenue impérative. Ainsi s'était-il posé le problème de l'emplacement du site devant abriter la main d'oeuvre noire. En d'autres termes, le problème de cohabitation entre les deux communautés raciales devenait une préoccupation majeure pour l'administration coloniale belge. Face aux impératifs d'une politique dictée par la ségrégation raciale, fondée sur des mythes de supériorité de la race blanche sur le noir,  il fallait trouver un emplacement où résiderait la communauté noire, loin de celuirésidait les blancs.

    Ce clivage va faire émerger dans l'esprit du colonel belge et 1er Gouverneur du Katanga Emile Wangermee, l'idée de créer, en 1912, au Sud de périphérie du centre-ville, une cité africaine où habiteraient des travailleurs et employés noirs. La création de cette cité fut rendue effective par l'ordonnance du 10 juillet 1912 du vice General Malfety22(*). L'administration coloniale appellera officiellement cette cité : cité des indigènes ; une appellation teintée toujours d'un sens péjoratif. Cette cité était construite sous formes des camps éparpillés sur une superficie assez importante ; elle était l'oeuvre de l'administration coloniale, de diverses entreprises et sociétés ainsi que des banques ; quelques-uns de ces camps sont : camp foncier (pour l'union minière), camp huilco, camp banque commerciale, camp laiterie, camp brasserie, camp sogelec (pour la snel) et le camp de fond d'avance où habitaient les militaires de la force publique.

    Habitaient la cité des indigènes, une mosaïque d'ethnies : Baluba, Babemba, Basonge, Batabwa, les Lunda, etc., dont les noms marquent encore de nos jours certaines avenues de la commune Kamalondo. A cette diversité d'ethnies congolaises, sont venus s'ajouter des Africains de l'ouest du continent, en ordre principal des Sénégalais qui s'adonnaient exclusivement au commerce. Par le fait que cette cité était habitée par une hétérogénéité d'ethnies aux coutumes et moeurs différentes, elle était devenue pour l'administration coloniale un centre extra coutumier par l'ordonnancen° 248/AIMO du 18/08/193222(*) du vice-gouverneur général, et deviendra Quartier Albert, du nom du roi Albert 1er de Belgique.

    En 1952, le quartier Albert qui, depuis sa création n'avait pas de personnalité juridique, venait d'être doté de celle-ci. Il fut placé à sa tête un Congolais dit évolué, Monsieur Kalenda, qui fut aussi le premier noir à êtredésignépar les Belges pour diriger ce quartier. En 1957, des élections municipales y furent organisées. Ainsi ce quartier deviendra commune Albert 1er.Monsieur Lwanghi Pascal fut le tout premier bourgmestre de la commune issu des élections. Il assumera ses fonctions jusqu'après l'indépendance du Congo. En 1973, suite à l'idéologie de retour à l'authenticité de l'ancien président Mobutu, il fut procédé dans tout le pays à une série de débaptisassions des noms de villes, provinces, communes et avenues ; c'est ainsi que la commune Albert deviendra commune Kamalondo, du nom d'un ruisseau situé à l'ouest de cette entité et qui la délimiteactuellement avec la commune Lubumbashi.

    II.2.2. Cadre naturel

    La commune Kamalondo est située à la périphérie Sud de la ville de Lubumbashi. Ses limites actuelles sont : au Nord, elle fait frontière avec la commune Lubumbashi par l'avenue Sendwe qui fait jonction avec la voie ferrée du côté camp Vangu. Au Sud, elle est limitée par le chemin de fer de la partie appelée triangle jusqu'à la barrière de la ligne SNCC traversant le boulevard Katuba. A l'Est, elle est séparée de la commune kampemba par voie ferrée qui va vers sakania à partir de la barrière camp vangu jusqu'au triangle. A l'Ouest, elle fait frontière avec la commune Lubumbashi par le ruisseau Kamalondo et l'avenue Lenge-Kitenge.

    Les coordonnées géographiques sont les mêmes que pour la ville de Lubumbashi, donc à 10° Sud de latitude et entre 25° et 30° Est de longitude. La commune Kamalondo est sur un plateau dont le sol connait une déclinaison de l'Est à l'Ouest et dont l'altitude est à plus de 1230 mètres par rapport au niveau de la mer. Un climat à deux saison caractériseKamalondo, dont une pluvieuse qui va d'octobre à mars et l'autre sèche qui va d'avril à septembre, avec une température variant entre 15 degrés et plus. On y trouve très peu ou presque pas de sites réservés aux espaces verts, par contre dans des parcelles on y trouve des arbres fruitiers (manguiers, avocatiers,...) et dans les servitudes de passage on trouve des acacias, des sapins, des jacarandas.

    II.2.3. Cadre humain

    La commune Kamalondo s'étend sur une superficie de 135 km2 et compte 35 764 habitants23(*), selon les statistiques du bureau communal de 2013. Ici la population est presque exclusivement de nationalité congolaise, hormis quelques ouest africains (Sénégalais, Maliens) et Zambiens.

    II.2.3.1 Organisation administrative

    La commune est dirigée par un bourgmestre nommé par l'ordonnance présidentiellen° 08/057 du 24 septembre 2008, portant nomination des bourgmestres et de leurs adjoints de communes.

    Les divisions et subdivisions administratives de la commune Kamalondo se présentent d'une façon schématique de la manière exprimée dans le tableau ci-dessous

    Tableau reprenant les quartiers, cellules, blocs et avenues principales

    Quartiers

    Cellules

    Blocs

    Avenues principales

    Kitumaini

    Chem chem

    I

    Circulaire

    II

    Basonge, Lunda, Babemba

    Masikilizano

    I

    Des sports

    II

    Basanga

    III

    Baluba,Lwapula, De liege

    Kamalondo

    I

    Kitenge

    II

    Kamalondo,Munabet Foyer social

    De liege

    I

    Lufira

    II

    Kafubu,Nguba, Kanjanja

    Njanja

    Mukumbi

    I

    Des sports

    II

    Munama

    III

    Kisenga

    IV

    Circulaire

    Elimu

    I

    Lukafu

    II

    Pweto, Kilwa, Kaonde

    Serkali

    I

    Kipushi

    II

    Shindaika

    III

    Bayeke, Kakontwe, Kampemba

    Bikopo

    I

    Chemin public

    II

    Babemba, Batabwa

    Source : bureau communal de Kamalondo

    La commune Kamalondo ne compte que deux quartiers, huit cellules, vingt blocs et plusieurs avenues, mais dans ce tableau nous n'avons donné que celles qui sont considérées comme principales.

    II.2.4. Cadre économique

    L'activité principale dans ce cadre, repose surtout sur le petit commerce de substance variées : les débits de boisson, hôtels, échoppes, entrepôts de planches utilisées dans la construction et les petites pharmacies. Notons aussi que le parking de véhicules et le stade Mazembe sont les activités qui alimentent l'économie de la commune. Des petites cultures maraichères se pratiquent le long du ruisseau Kamalondo pour la consommation locale. L'adduction d'eau potable est assurée par la regideso, mais l'insuffisance de la canalisation et le manque de pression font que l'eau ne coule pas à tous les robinets. Le réseauélectrique de la commune est le plus ancien vu son histoire, rendant vieux les câbles, ce qui fait que le délestage est programmé du fait aussi de la saturation du réseau par la demande croissante de la clientèlequi accroit dans les zones urbaines. La commune n'a qu'une institution financière, c'est la succursale de la TMB.

    Pour ce qui est de l'industrie manufacturière, Kamalondo n'en possède aucune, mais la croissance de la population qui ne tient pas compte de l'environnement et qui suit l'ambiance qui s'y trouve, fait à ce que cette population consommetoutes sortes de boissons en bouteilles plastiques occasionnant l'insalubrité. Un autre facteur d'insalubrité dans cette commune, c'est l'étroitesse de toutes les parcelles tracées jadis sous forme de camps et le manque de dépotoirs publicsde déchets.

    Pour la santé publique et l'enseignement, la commune dispose d'un hôpitalgénéral de référence, trois centres de santé, cinq écoles maternelles, dix-neufécoles primaires et seize écoles secondaires.

    Conclusion

    Il a été question dans ce deuxième chapitre, de présenter la ville de Lubumbashi en général et la commune Kamalondo en particulier en montrant comment elle a été créée et comment évoluent ses activités économiques dans une ville où tout tourne autour des « mining ».

    CHAPITRE III :

    IMPACT DE LA COMMUNICATION SUR LA PROTECTION DEL'ENVIRONNEMENT

    Il est question, dans ce chapitre, de présenter les résultats de l'enquête que nous avons menée auprès de la population que nous définirons dans les lignes qui suivent. Les données récoltées nous ont renseigné une réalité à partir de laquelle nos hypothèses seront confirmées ou, dans le cas contraire, infirmées soit partiellement, soit intégralement. Ainsi une présentation des questions adressées à l'échantillon tiré de la population s'est faite ; cette présentation a consisté, d'une part, à l'élaboration des tableaux qui reflètent la composition des résultats obtenus et d'autre part, à faire des commentaires y relatifs.

    III.1 Identification de l'objet d'étude

    Il existe plusieurs formes de communications sur la protection de l'environnement, mais nous avons basé notre étude sur la dimension communicationnelle du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre pays propre » (ou gardez votre ville propre sur d'autres bouteilles). La perception et la lecture de cette information sont essentielles pour appréhender l'influence d'un pictogramme sur la protection de l'environnement.

    III.1.1 Définition et origine du pictogramme

    Les pictogrammes sont des petites images significatives, susceptibles d'aider quelqu'un à comprendre une consigne, un conseil, une information ou une émotion24(*); et leur rédaction a donné lieu à beaucoup de types ; ils sont si divers que les fabricants d'emballages et les spécialistes proposent des vues d'ensemble et consacrent leurs efforts à établir des typologies universelles. Ainsi sont distingués les pictogrammes de signalisation, de protection (tête, yeux, pieds,...), de danger général, d'incendie, etc. ; mais celui dont il est question pour notre étude, est appelé pictogramme de Tidy man ou pictogramme de poubelle25(*) et il se présente sous ces formes :

    A l'origine, le pictogramme Tidy man (l'homme propre, en français) est né en 1955, à l'ocasion d'une conférence regroupant 26 organismes. «  Cette conférence a été lancée par le British Women's Institute (l'un des 26 organismes) à la suite d'une résolution prise à l'initiative de sa présidente de l'époque, afin de démarrer une campagne anti-déchets »26(*).

    III.1.2 Fonction et importance du pictogramme

    Le pictogramme joue le rôle d'aide à la compréhension d'indication et de signification. Il est un moyen de communication permettant de comprendre un message autrement qu'avec la parole. Le pictogramme de poubelle est très important dans le cadre de la protection de l'environnement car il signifie que l'emballage doit être jeté à la poubelle après consommation du produit et il incite en quelque sorte à plus de civisme.

    Il semble que les décideurs ne parviennent pas à empêcher les débordements des eaux de pluies qui, au passage, emportent toute sorte de déchets allant boucher les canalisations et polluer l'environnement. Force est donc de s'interroger sur l'avenir de l'environnement des peuples qui sont à la fois auteurs et solution. En d'autres termes, nous cherchons par cette étude, à comprendre le comportement que les habitants de Kamalondo adoptent face à cette situation et comment ils réagissent au contact avec le pictogramme. Si tel n'est pas le cas, connaitre les raisons des réactions afin de proposer des solutions pouvant rétablir une relation (entre) des bouteilles (qui communiquent) avec les consommateurs (qui lisent). Ainsi les approches qualitatives et quantitatives vont nous permettre de comprendre la présence des bouteilles plastiques dans les rues de Kamalondo.

    Après que nous ayons répondu à la première question de notre démarche méthodologique qui est le « quoi? » (Ou en quoi consiste notre travail?), nous allons nous atteler à répondre à la deuxième question qui est le « comment ? » ou comment avons-nous mené ce travail pour arriver aux résultats ? Et enfin nous répondrons dans les lignes qui suivront à la troisième question qui est le « pourquoi ? » à la suite de laquelle nous verrons si on a atteint ou non les objectifs escomptés.

    III.2 Eléments méthodologiques de l'analyse

    III.2.1 Présentation de l'enquête

    En vue de recueillir des témoignages susceptibles d'élucider nos hypothèses de départ, il y avait une impérieuse nécessité de procéder par une enquête par questionnaire. Dans le cadre de ce travail, l'enquête a été menée dans le but d'évaluer l'impact du pictogramme de poubelle et des messages publicitaires inscrits sur les bouteilles en plastique dans le maintien de la salubrité dans la commune de Kamalondo.

    III.2.2 La méthodologie suivie

    Pour arriver à résoudre le problème initialement posé, nous avons opté pour les méthodes documentaire, analytique et statistique. La technique d'interview ainsi que celle du questionnaire ont été prises comme outils.

    Suivant les obligations de toutes ces méthodes et techniques, nous avons d'abord consulté des informations en rapport avec notre étude dans les rapports annuels de la ville de Lubumbashi et de la commune Kamalondo, dans les ouvrages et sur les sites internet. Ensuite nous avons discuté avec les enseignants, les consommateurs des boissons, les distributeurs des boissons et le service urbain de l'environnement. À l'issue de ces entretiens, nous avons pu recentrer le thème de l'étude et comprendre les difficultés de gestion des bouteilles hors d'usage. Puis un questionnaire a été élaboré. Au cours de son administration un entretien s'engageait avec les enquêtés. Enfin, nous avons analysé toutes les données et informations recueillies des entretiens, afin de dresser les tableaux avec des pourcentages qui sont des résultats synthétiques et qui font comprendre l'impact du pictogramme (comme outil de communication) sur la protection de l'environnement.

    III.2.3 Présentation de l'échantillon.

    La population est constituée de l'ensemble des consommateurs de boissons en bouteilles plastiques de différents sexes, âges, professions et niveaux d'étude, habitant la commune Kamalondo et identifiés à partir du questionnaire que vous trouverez en annexe. La commune Kamalondo, sans être la plus dense ou la plus vaste de la ville, est l'une des plus mouvementées et des plus fréquentées. Difficile dans ces conditions de prendre en compte toute sa population.Toutefois, la logique veut que de l'effectif général des habitants de Kamalondo nous prenions 10%, soit 3575 individus. Mais suite aux contraintes financières et au délai imparti, nous avons résolu de travailler avec 65 unités réparties sur des tranches d'âge allant de17 à 50 ans, incluant aussi bien des individus au cursus de formation élémentaire que ceux de niveau universitaire, exerçant des activités variées (marchands, femmes au ménage, enseignants, etc.) La sélection des unités d'échantillonnage se faisait en repérant rationnellement les répondants pouvant représenter fidèlement la population étudiée. Ce choix se justifie principalement par le fait que cette méthode est la plus appropriée pour respecter le délai imposé

    III.2.4 Le questionnaire

    La structuration du questionnaire (voir en annexe) a été faite dans la logique de recherche des solutions aux besoins en information et dans le but de réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés. Le questionnaire a été segmenté en deux parties (dont la première était d'identifier les enquêtés et la deuxième, de recueillir les opinions des répondants sur l'impact du pictogramme de poubelle face à la protection de l'environnement) et en plusieurs questions dont les principales accompagnent les tableaux repris dans les lignes qui suivent.

    III.3. Présentation analytique des résultats

    III.3.1. Consommez-vous des boissons emballées dans des bouteilles à usage unique ?

    Tableau No 1 : réponses oui et non de consommation

    Réponses

    Effectif

    Pourcentage

    Oui

    64

    98,46 %

    Non

    1

    1,54 %

    Total

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Dans le tableau ci-dessus, 98,46 % affirment qu'ils consomment ou ont déjà consommé une boisson en bouteille à usage unique et seulement 1,54 % ne consomment pas la boisson emballée dans les bouteilles à usage unique.

    III.3.2. Dans quel type d'emballage préférez-vous consommer votre boisson ?

    Il s'agit d'identifier d'après les résultats du terrain, dans quels genres d'emballages les enquêtés prennent-ils leurs boissons, quelles boissons préfèrent-ils et à quel moment de la journée.

    TABLEAU No 2 : Type d'emballages à usage unique

    Type d'emballages

    Effectif

    Pourcentage

    Bouteille plastique

    35

    53,84 %

    Canette

    10

    15,38 %

    Sachet plastique

    17

    26,15 %

    Autres

    3

    4,63 %

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Dans le tableau ci-dessus, sur 65 enquêtés, 35 affirment avoir consommé leurs boissons dans des bouteilles en plastique soit 53,84 % ; 10 soit 15,38 % dans des canettes, 26,15 % dans des sachets plastiques et 3 enquêtés soit 4,63 % affirment prendre leur boisson dans des emballages en carton (autres). Ces résultats montrent à quel point l'usage du plastique est courant par rapport à d'autres types d'emballages. Il est jugé plus facile de se payer une boisson en bouteille ou en sachet partout que celle en verre qui oblige parfois un échange des bouteilles.

    III.3.3 Quelle boisson préférez-vous ?

    TABLEAU No 3 : Préférence des boissons

    Boissons

    Effectif

    Pourcentage

    Eau minérale

    20

    30,78 %

    Sucrée

    25

    38,46 %

    Bière

    5

    7,69 %

    Autres

    15

    23,07 %

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Dans le tableau ci-dessus, sur 65 de nos enquêtés, 20 préfèrent boire l'eau minérale soit 30,78 %, 38,46 % ou 25 enquêtés préfèrent boire les sucrées, 7 % la bière et 23,07 % préfèrent boire soit les yaourts, soit les boissons énergisantes ou autres.

    III.3.4 A quel moment de la journée prenez-vous votre boisson ?

    TABLEAU No 4: Heures de consommation des boissons

    Tranchesd'heure

    Effectif

    Pourcentage

    7h-11h (avant-midi)

    10

    15,38 %

    12h (midi)

    15

    23,07 %

    13h-15h (après-midi)

    30

    46,15 %

    16h-17h (soir)

    8

    12,3 %

    19h-23h (nuit)

    2

    3,1 %

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Le tableau ci-dessus démontre que sur 65 enquêtés, 10, soit 15,38 % prennent leurs boissons les avant-midis, 15 soit 23,07 % prennent leurs boissons à midi, 30 enquêtés soit 46,15 % les prennent dans les après-midis, 12,3 % le soir et 3,1 % seulement les prennent la nuit. Ceci démontre que la majorité des prises de ces boissons, s'effectue pendant qu'il fait jour, donc à ces heures, les poubelles seraient visibles et utilisables.

    III.3.5 Lisez-vous le pictogramme et les écrits sur ces bouteilles ? Si oui ou non, pourquoi ?

    Il est question de mesurer les genres d'écrits les plus lus sur les bouteilles et les classifier selon les raisons des enquêtés.

    TABLEAU No 5 : Lecture des écrits, du pictogramme et les raisons

    Lecture des écrits et du pictogramme

    Effectif

    Pourcentage

    Raisons

    NON

    40

    61.54%

    -ne s'intéressent pas à la lecture,

    -l'endroit ne le permet pas,

    -manque de temps de se concentrer à la lecture

    OUI

    25

    38.46%

    -pour connaitre le produit,

    -s'informer sur la date de fabrication et d'expiration.

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Le tableau ci-dessus nous démontre que 40 personnes sur 65 enquêtées ne lisent pas les écrits sur les bouteilles et les raisons qu'ils avancent sont : qu'ils ne s'intéressent pas à la lecture, l'endroit où ils prennent leur boisson ne les permet pas de lire et qu'ils n'ont pas de temps de se concentrer à la lecture. Et 25 autres, lisent les écrits ; leur raison principale est la connaissance du produit et de la date d'expiration.

    III.3.6 Lequel de ces messages lisez-vous ?

    TABLEAU No 6 : Lecture de différents messages sur les bouteilles

    Genre des messages

    Effectif de lecture

    Pourcentage

    Gardons votre ville propre

    15

    23,07 %

    Valeurs nutritionnelles

    5

    7,69 %

    Pictogramme

    10

    15,38 %

    Dates de fabrication et d'expiration

    35

    53,86 %

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Ce tableau révèle que les étiquettes sur les bouteilles plastiques que l'on trouve dans les rues de Kamalondo ont été lues par leurs consommateurs. Toutefois beaucoup de bouteilles se retrouvent là parce que l'inscription « gardez votre ville propre/ou les autres » n'a pas été suivie par les consommateurs à l'instar des écrits indiquant les dates de fabrication et d'expiration qui représentent 53,86 % des personnes interrogées ; 7,69 % disent avoir lu les apports nutritionnels, 15,38 % lisent le pictogramme et 23,07 lisent le message « gardez votre ville propre ». Le taux élevé des gens qui lisent la date d'expiration témoigne la crainte qu'ont les consommateurs de ne pas consommer les boissons expirées et non celle des conséquences que les déchets plastiques peuvent provoquer.Il ressort aussi de ce tableau que la faible lecture des informations incitant à garder la ville propre (pictogramme de poubelle) et la non-lecture assistée (publicité, sensibilisation médiatisée) expliqueraient la présence de plusieurs bouteilles plastiques sur les routes.

    III.3.7 Où personnellement déposez-vous la bouteille après consommation ?

    TABLEAU No 7 : Dépôt des bouteilles après consommation

    Endroits de dépôt

    Effectif

    Pourcentage

    Poubelle publique

    16

    24,61 %

    Poubelle domestique

    4

    6,16 %

    Sur la route

    25

    38,46 %

    N'importe où

    20

    30,78 %

    Total

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Dans le tableau ci-dessus, 24,61 % des enquêtés utilisent les poubelles publiques après consommation de leur boisson, 6,16 % utilisent les poubelles domestiques ; 38,46 % jettent les bouteilles sur la route et 30,78 % jettent leurs bouteilles n'importe où (de fois dans la cour de l'école, de fois dans la parcelle, d'autres fois dans les poubelles ou sur la route).De ce qui précède, nous dirons que près de 70 % des enquêtés n'utilisent pas les poubelles si on additionnait les pourcentages de ceux qui jettent leur bouteille n'importe où et de ceux qui les jettent sur la route.

    Ce pourcentage affirme encore que l'usage des poubelles est une nécessité pour un développement durable de la société idéale que la théorie des représentations sociales veut établir un ordre qui permet aux individus de s'orienter et de maitriser leur environnement en leur procurant un code designer et classifier les aspects de leur monde.. La non utilisation des poubelles n'est pas due à l'incompréhension des écrits ou du pictogramme sur les bouteilles, mais aux raisons que les enquêtés ont données, disant que c'est par inconscience des uns et le désintéressement des autres.

    L'envie de vivre dans un milieu sain voudrait modifier la conception de la société, de son organisation et de sa structure. Nous sommes face à l'alternative suivante : soit on saisit les chances qui s'offrent à nous tout en minimisant les risques en utilisant les poubelles, soit on se plie aux conséquences avec toutes les incertitudes de vivre un jour dans un environnement sain.

    III.3.8 Par quel canal avez-vous déjà suivi un message ou consigne, vous invitant à garder la ville propre ?

    TABLEAU No 8 : Canal par lequel sont suivis les messages incitant à la protection de l'environnement

    Canal

    Effectif

    Pourcentage

    Radio

    15

    23,07 %

    Télévision

    5

    7,69 %

    Affichage

    10

    15,38 %

    Services publics

    20

    30,79 %

    Autres

    15

    23,07 %

    TOTAL

    65

    100 %

    Source : notre enquête. Avril 2016

    Dans le tableau ci-dessus, 23,07 % de nos enquêtés ont déjà suivi un message les incitant à protéger leur environnement à travers la radio, 7,69 % l'ont suivi à la télévision, 15,38 % l'ont suivi à travers les affichages, 30,79 % affirment avoir suivi cela par les sensibilisateurs de services publics et les autres qui représentent 23,07 % affirment avoir écouté cela de la bouche des interlocuteurs dans les bus de transport en commun ou à l'école. Ces résultats montrent aussi comment la protection de l'environnement suscite un intérêt marqué de la part des medias et de leur public, du pouvoir exécutif et du monde de l'éducation. C'est la raison pour laquelle selon la théorie des représentations sociale, le but essentiel des médias est de contribuer aux processus de formation et d'orientation des comportements sociaux et des communications. Aussi la recherche des medias à construire avec les publics un monde détermine le champ des communications possibles ou des idées partagées par les groupes et règle par la suite les conduites désirables ou admises dans la société. 

    III.4 APPRECIATION CRITIQUE

    Après la présentation des résultats, à l'issue de notre étude, nous identifions quelques recommandations du public aux acteurs impliqués dans la protection de l'environnement en général et à ceux impliqués dans la gestion des déchets :

    - Aux medias de sensibiliser davantage le public par la radio, la télévision, la presse écrite et l'internet ; car la théorie des représentations sociales les présente comme ayant le pouvoir de provoquer ou de modifier les comportements humains ;

    - Aux consommateurs d'avoir la culture de la lecture, de suivre toujours les messages de consignes et d'utiliser les poubelles après usage ;

    - Aux services publics de disponibiliser les poubelles sur chaque avenue ;Aux producteurs d'expliciter dans la mesure du possible le sens de différents labels se trouvant sur les bouteilles qu'ils lancent sur le marché, pour permettre à leurs clients de comprendre mieux leur produit et même l'usage des bouteilles après consommation.

    Conclusion

    Il a été question dans le troisième chapitre, de mener un sondage d'opinion de l'influence du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville propre » sur les consommateurs des boissons en bouteille plastique et ce, des différents sexes, âges, niveaux d'étude, résidents la commune Kamalondo. A l'issue de cette enquête, nous démontrons par les résultats insérés dans des tableaux que le jet des bouteilles sur la route n'est pas seulement dû à la non lecture des écrits et pictogramme de poubelle, mais aussi à l'utilisation en faible taux, des poubelles publiques ou domestiques.

    CONCLUSION GENERALE

    En guise de conclusion de cette étude qui a porté sur « la communication sur la protection de l'environnement » ; nous nous sommes préoccupé dans l'objectif de recherche, à connaitre la manière dont les habitants-consommateurs de boissons en bouteille plastique réagissent face au pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville propre » qui est une forme de communication sur la protection de l'environnement. Notre réflexion est partie du constat selon lequel les bouteilles plastiques de boissons bouchent les caniveaux de la commune Kamalondo pendant une période de la saison. or il est inscrit sur ces bouteilles le pictogramme de poubelle, qui est une petite image significative et susceptible d'aider quelqu'un à comprendre la consigne lui indiquant de déposer la bouteille dans la poubelle après usage. Pour toutes ces raisons, nous avons cherché à comprendre ce phénomène en forgeant les questions suivantes :

    - La communication a-t-elle une importance dans le champ du social ? Autrement dit, est-elle capable de réduire les risques en matière de protection de l'environnement ?

    - Pourquoi les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent-elles sur les routes de Kamalondo, malgré la présence du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville propre » ? 

    - A quoi serait dû ce phénomène ? Est-ce au manque d'information dans le chef de la population ? Est-ce au déficit de communication de la part des producteurs et de l'Etat ?

    A ces questions, nous avons préconçu les hypothèses successivement de la manière suivante :

    - Une bonne communication contribue à la transformation des comportements sociaux de même qu'elle prévient les risques et contribue à les ressoude, car l'individu informé et instruit cherche à éviter le danger s'il veut être à l'abri des dangers de tous ordres;

    - Les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent dans les rues après usage, parce que les consommateurs n'auraient pas suivi la consigne du pictogramme accompagné de l'inscription « garder votre ville propre ».

    - La non application du message est d'une part le fait de l'inattention des consommateurs, de leur manque d'intérêt à l'endroit de l'écriture pictographique, mais aussi, d'autre part, du déficit de communication de la part des producteurs de différentes bouteilles plastiques.

    Pour atteindre cet objectif fixé, nous avons utilisé les méthodes et techniques (les méthodes documentaire, analytique et statistique ; les techniques d'interview et de questionnaire) qui nous ont permis premièrement de consulter les ouvrages et les sites en rapport avec mon étude, ensuite à confectionner un questionnaire qui a été présenté auprès des consommateurs des boissons en bouteille plastique puis d'analyser toutes les données récoltées et enfin de dresser les tableaux qui reflètent les résultats synthétiques de cette enquête.

    Hormis l'introduction et cette conclusion, le travail était subdivisé en trois chapitres. Le premier a porté sur les cadres conceptuel et théorique. Nous y avons défini les mots clés du sujet notamment la communication, l'environnement et nous avons choisi deux théories comme soubassement de l'étude, à savoir : celle du modèle de stimulus-réponse et celle des représentations sociales qui a pour but principal de contribuer aux processus de formation, d'orientation des communications et des comportements sociaux en déterminant des valeurs ou idées présentes dans les visions de la société et réglant par la suite les conduites désirables ou admises. Le deuxième chapitre s'est basé sur la présentation du champs d'investigation qui était la commune de Kamalondo ; en démontrant ses différents aspects notamment économique et humain. Et au troisième chapitre, à l'issue de l'enquête menée, nous confirmons partiellement nos hypothèses, disant que la non lecture de pictogramme de poubelle en faible taux, la non suivi de sa consigne, le manque d'utilisation des poubelles et l'influence des autres messages sur les bouteilles ne sont pas les seuls facteurs expliquant la présence des bouteilles plastiques sur la route, il y a aussi l'ignorance des conséquences des déchets plastiques sur l'environnement. Par ces motifs, nous concluons notre travail en formulant les recommandations suivantes :

    - Aux consommateurs : de suivre les consignes du pictogramme et d'utiliser toujours les poubelles ;

    - Aux medias : de sensibiliser davantage le public, car c'est leur rôle d'informer, d'éduquer et de divertir ;

    - Aux services publics : de disponibiliser les poubelles sur chaque avenue ; et

    - Aux producteurs : d'expliciter le sens des informations se trouvant sur les bouteilles qu'ils lancent sur le marché.

    Enfin, toute oeuvre humaine est imparfaite. Ça nous fera plaisir de voir ce travail susciter des débats et des critiques qui pourront m'aider à améliorer dans nos productions prochaines.

    ANNEXE 1

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    I.INDENTITE

    Age :.......................................................... Etat civil :.....................................................

    Sexe ;........................................................ Profession :.................................................

    Niveau d'étude : Primaire Secondaidre Universitaire

    II.PICTOGRAMME ET PUBLIC

    1. Consommez-vous des boissons emballées dans des bouteilles à usage unique? OUI NON

    2.De preference dans quel type d'emballage ? Cannette Bouteille plastique Sachet

    3.Quelle boisson ? Eau minerale Sucrée Biere Autres

    4.A quel momment de la journée préférez-vous prendre votre boisson ?........................................................................................

    5.Lisez-vous les écrits «gardez notre ville propre » et................................... sur ces bouteilles? Si OUI NON

    Pouquoi ?................................................................................................................................................................................................................

    6.Lequel de ces messages lisez-vous ? Gardez votre ville propre Valeurs nutritionnelles

    Pictogramme Date de fabrication et d'expiration

    7.Où personnellement déposez-vous ces bouteilles après consommation ? Dans une poubelle domestique

    Dans une poubelle publique Au bord de la route N'importe où Autre

    8. Par quel canal avez-vous déjà suivi un message ou une consigne, vous invitant à garder la ville propre?

    Télévision Radio Affichage Autre (à préciser) Service public

    9. Que recommandez-vous pour une gestion responsable des bouteilles plastiques ;

    a) aux medias ?....................................................................................................................................................................................................

    b) aux usagers ?.............................................................................................................................................................................................

    c) aux services publics ?..................................................................................................................................................................................

    d) aux producteurs ?.....................................................................................................................................................................................

    MERCI D'AVOIR PARTICIPE AU SONDAGE !

    Bibliographie

    Ouvrages :

    Becker, Wenu. 2004.Recherche scientifique: Théorie et pratique. Lubumbashi : Presse universitaire, 2004.

    Belpomme, Dominique. 2001.Comment naissent les maladies. Et que faire pour rester en bonne santé. Paris : Les liens qui liberent, 2001.

    Claeessens, Michel. 2009.Science et communication pour le meilleur et pour le pire. Versailles : Quae, 2009.

    connaissance, organisation pour la. OPC. [En ligne] [Citation : 22 janvier 2016.] www.opc.org.

    Haude, Francois Bernard. 2005.Comprendre le pouvoir médiatique des médias. Paris : Eyrolles, 2005.

    Kamalondo, Commune. 2013.Rapport annuel. Lubumbashi : s.n., 2013.

    Louis, Laubet Jean. 2000.Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales. Paris : L'harmatan, 2000.

    Lubumbashi, Mairie de. 1998.Rapport annuel des affaires interieures. Lubumbashi : s.n., 1998.

    Maire, Bureau du. 2013.Rapport annuel. Lubumbashi : s.n., 2013.

    Marie Antoinette, et Chloé Marechal. 2015.Climat passé, présent, future. Paris : Belin, 2015.

    Pinto, Gawitz. 1971.Methodes de recherche en sciences sosciales. Paris : Dalloz, 1971.

    Saillant, Jean-Michel. 1996.Comprendre la dimension médiatique. Paris : Ellipses, 1996.

    Notes de cours :

    Alex Nyumbaiza, Cours d'Epistémologie G3 sic UL, Lubumbashi, 2016, Inédit.

    Jacky Mpungu, cours de Théories de la communication G3 sic UL, Lubumbashi, 2016, Inédit.

    KazadiKimbu,Cours d'Initiation à la recherche scientifique G2 sic UPL, 2014, Inédit.

    Maurice Kitoko, Cours de Méthodologie III G3 sic UL, 2016, Inédit.

    TFC et Mémoires

    Didier Bukasa, La protection de l'environnement en droit congolais, tfc Unikin, 2006, Inédit.

    Junior Nkulu, Impact des radios communautaires en milieux ruraux tfc sic, UNILU, 2010, Inédit.

    Webographie :

    connaissance, organisation pour la. OPC. [En ligne] [Citation : 22 janvier 2016.] www.opc.org.

    www.opc.org consulté le 22 janvier 2016.

    www.consommerdurable.com/comprendre-les -logos-sur-les-emballages consulté le 29 avril 2016.

    www.womens-institute.co.uk consulté le 28 avril 2016.

    Autres

    Kamalondo, Commune. 2013.Rapport annuel. Lubumbashi : s.n., 2013

    Maire, Bureau du. 2013.Rapport annuel. Lubumbashi : s.n., 2013

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE II

    IN MEMORIAM II

    DEDICACE III

    REMERCIEMENTS IVIV

    AVANT PROPOS VV

    0. INTRODUCTION GENERALE 11

    0.1. CHOIX ET INTERETS DU SUJET 11

    0.2. PROBLEMATIQUE 22

    0.3. HYPOTHESES 33

    0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 33

    0.4.1 Méthodes de recherche 33

    0.4.2 Techniques de recherche 44

    0.5 ETAT DE LA QUESTION 55

    0.6 DELIMITATION DU SUJET 77

    0.7 STRUCTURE DU TRAVAIL 77

    CHAP I : CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE 88

    SECTION I: CADRE CONCEPTUEL 88

    I.1 Communication 88

    I.1.1 Formes de communication 99

    I.1.2 Le processus de communication 1010

    I.1.3. Importance de la communication 1010

    I.2. Environnement 1111

    I.2.1 Prise de conscience de la protection de l'environnement 1111

    I.2.2 Importance de la protection de l'environnement 1212

    I.3. Publicité 1212

    I.3.1 Types de publicité 1313

    SECTION II : CADRE THEORIQUE 1313

    II.1. Le modèle du stimulus-réponse 1414

    II.2. Théorie des représentations sociales 1515

    CHAPITRE II : PRESENSENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 1717

    II.1. VILLE DE LUBUMBASHI 1717

    II.1.1 Création 1717

    II.1.2 Cadre naturel et humain 1717

    II.1.3 Organisation administrative 1818

    Upemba 1818

    II.1.4. Cadre économique 1919

    II.2. COMMUNE KAMALONDO 1919

    II.2.1. Historique et création 1919

    II.2.2. Cadre naturel 2121

    II.2.3. Cadre humain 2121

    II.2.3.1 Organisation administrative 2121

    II.2.4. Cadre économique 2223

    Conclusion 2323

    CHAPITRE III : 2424

    IMPACT DE LA COMMUNICATION SUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT 2424

    III.1 Identification de l'objet d'étude 2424

    III.1.1 Définition et origine du pictogramme 2424

    III.1.2 Fonction et importance du pictogramme 2525

    III.2 Eléments méthodologiques de l'analyse 2525

    III.2.1 Présentation de l'enquête 2525

    III.2.2 La méthodologie suivie 2626

    III.2.3 Présentation de l'échantillon. 2626

    III.2.4 Le questionnaire 2727

    III.3. Présentation analytique des résultats 2727

    III.3.1. Consommez-vous des boissons emballées dans des bouteilles à usage unique ? 2727

    III.3.2. Dans quel type d'emballage préférez-vous consommer votre boisson ? 2827

    III.3.3 Quelle boisson préférez-vous ? 2828

    III.3.4 A quel moment de la journée prenez-vous votre boisson ? 2929

    III.3.5 Lisez-vous le pictogramme et les écrits sur ces bouteilles ? Si oui ou non, pourquoi ? 29

    III.3.6 Lequel de ces messages lisez-vous ? 30

    III.3.7 Où personnellement déposez-vous la bouteille après consommation ? 3131

    III.3.8 Par quel canal avez-vous déjà suivi un message ou consigne, vous invitant à garder la ville propre ? 3232

    III.4 APPRECIATION CRITIQUE 3232

    Conclusion 3333

    Bibliographie 37

    * 1 KAZADI KIMBU T., Cours d'initiation à la recherche scientifique,G2 sic, UL, 2015, p. 28, inédit.

    * 2Le Soft, www. Lesoftoneline.net d'aout 2012 consulté le 16 juin 2016

    * 3 KAZADI KIMBU T., Op. cit, p. 28.

    * 4

    * 5 LAUBET J. L., Op. Cit, p. 132.

    * 6 Laubet J. L., op. Cit, p. 132.

    * 7 Laubet J. L., op. Cit, p. 132.

    * 8

    * 9 Junior nkulu, impact des radios communautaires en milieux ruraux : cas de Mimbulu, tfc G3 sic, Unilu, 2010, inédit

    * 10 Mulumbati N., op.cit., inédit

    * 11 Nyumbaiza Alex, notes de cours d'Epistémologie G3 sic, UL, Lubumbashi, 2016, inédit

    * 12 Didier Bukasa, la protection de l'environnement en droit congolais, tfc unikin, 2006, inédit

    * 13Le Robert, Dictionnaire français, Sejer, Paris, 2011, p. 82.

    * 14 Jacky MPUNGU, Notes de cours des théories de la communication, G3 sic, UL Lubumbashi, 2016, inédit.

    * 15 BERNARD, F., Op. Cit, p. 26.

    * 15Larousse illustré, Paris, 2010.

    * 16 RAMADE, Dictionnaire encyclopédique des pollutions. Les polluants : de l'environnement à l'homme, Edi science, Paris, 2000, p. 117.

    * 17Larousse illustre, Larousse, Paris, 2010.

    * 18 MARTINEAU, G, cité par KIPELO, Cours d'aspect psychologique en Marketing, G1 SCOFI, Institut Supérieur de commerce, Lubumbashi, 2014, inédit.

    * 19 LASSWELL, H., cité par Jacky MPUNGU, Cours des théories de la communication, G3 sic, UL, 2016, Inédit.

    * 20 JODELET, D., et MOSCOVICI, S., cités par Jacky MPUNGU, Op. Cit.

    * 21 Bureau Maire Lubumbashi, Op. Cit, p. 46.

    * 22 Commune Kamalondo, Op. Cit, p. 3.

    * 23 Commune Kamalondo, Op. Cit, p. 59.

    * 24Dictionnaire Larousse, 2010.

    * 25 www.consommerdurable.com/2011/10/comprendre-les-differents-logos-sur-les-emballages, consulté le 29 avril 2016.

    * 26 www.womens-institute.co.uk, consulté le 28 avril 2016.






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard