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L'intégration aérienne en Afrique: une analyse à  partir des politiques du ci el unique africain de l'ASECNA et du MUTAA de l'union africaine


par Amédée MISSIKA MBIANG
IRIC- Université de Yaoundé 2 Soa - Master professionnel en Relations Internationales, option Intégration Région le et Management des Institutions Communautaires 2021
  

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1- Délimitation spatiale

Notre étude sur le plan spatial porte essentiellement sur l'Afrique à travers deux institutions que sont l'ASECNA et l'UA, car jusqu'ici, seules ces deux institutions africaines ont pensé à unifier l'espace aérien africain à partir des politiques communautaires y afférentes. L'Afrique est constituée de l'ensemble de l'espace aérien du continent africain, c'est-à-dire un espace géographique constitué de 54 Etats et s'étalant sur 30 440 327 km2pour une population estimée à 1 197 055 892 habitants. En l'état actuel, l'ASECNA contrôle près de 16, 1 millions de km2, représentant la totalité de l'espace aérien des 17 pays africains membres.

Figure 1: Espace aérien de l'ASECNA et celui de l'Afrique

Source : www.mfi.fr

2- Délimitation temporelle

Dans l'élaboration de ce travail au plan temporel, le point de départ de notre étude est l'année 1959 à nos jours ; le choix de cette date se justifie par la naissance de l'ASECNA le 12 décembre 1959 avec pour vision l'harmonisation des moyens matériels, humains et financiers des anciennes colonies françaises en Afrique et à Madagascar afin d'assurer la sécurité et la sureté des avions dans leur espace aérien. La borne supérieure de cet intervalle est justifiée par l'ineffectivité de ces politiques qui ne sont pas encore implémentées dans les faits.

Au plan temporel, la limite aurait pu s'étendre à l'année 2017, date de lancement de ces deux politiques par leur différente institution, ou du moins par l'année 1988, date de l'adoption de la Déclaration de Yamoussoukro ou encore l'année 1999, date de l'adoption de la Décision de Yamoussoukro (DY) par les pays membres de l'OUA. Or, choisir ces dates exclurait les stratégies d'intégration aérienne jusqu'ici mises en oeuvre par l'ASECNA depuis sa création.

C- Clarification des concepts

En sciences sociales, « la précision du langage est une exigence fondamentale »17(*). Pour mieux saisir le sujet, le recours à la méthode cartésienne18(*) dans l'approche définitionnelle paraît judicieux. Cette méthode consiste à diviser l'objet qu'on examine en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis. Ainsi, Emile DURKHEIM a pu dire que « les mots de langage usuel comme les concepts qui expriment sont toujours ambigus et le savant qui les emploierait tel qu'il les reçoit de l'usage sans leur faire subir d'autres élaborations s'exposerait aux plus grandes confusions »19(*). Dans ce même sillage, Gordon MACE pense que « l'instrument fondamental en recherche scientifique est le concept, c'est le pivot de la méthode scientifique sur lequel repose notre savoir, sans concept bien défini, aucune connaissance scientifique n'est possible »20(*). Et Madeleine GRAWITZ de dire « un savant doit d'abord définir les choses dont il traite afin que l'on sache bien de quoi il est question... »21(*).

Ainsi, le concept étant la clé de voûte de la recherche scientifique, l'on s'attèlera dans ce travail à clarifier quelques concepts-clés. Notre thème de recherche laisse paraître sept (07) principaux concepts : intégration régionale (1),intégration aérienne(2), politiques publiques (3) politiques publiques communautaires (4), ASECNA (5), MUTAA (6) et Union Africaine (7).

* 17 R. CHANDLER, R.A. ENSLEN, P.G. RENSTROM, «The Constitutional Law Dictionary», Individual Rights, Vol. 1,ABC-CLIO, Oxford, England, 1985, p.16.

* 18 Pour plus de détails sur la méthode cartésienne. R. DESCARTES, Discours de la méthode (1637), rééd. Jean-Marie Tremblay, coll. « Les classiques des sciences sociales », Chicoutimi (Québec), 2002 ; Voir également R. MBALLA OWONA, La notion d'acte administratif unilatéral au Cameroun, Thèse de doctorat en droit, Université de Yaoundé II - Soa, 2010, p.10.

* 19 Emile DURHEIM, Le suicide, cité par François Xavier NSANA, « La zone frontalière terrestre Cameroun-Gabon-Guinée Equatoriale : l'appartenance communautaire à l'épreuve des identités », Mémoire de Master en Relations Internationales, Université de Yaoundé II, IRIC, 2013, P.5.

* 20 Gordon MACE, Guide d'élaboration d'un projet de recherche, Québec, 3è édition revue et augmentée, Presses de l'Université de Laval, 2007, P.45.

* 21 Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 11è édition, 2001, P.398.

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