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Biodiversité, estimation du stock de carbone et gestion forestière des reboisement de terminalia superba engl. & diels en république du Congo


par Bernadin Yassine NGOUMBA
Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterie/Université Marien NGOUABI - Master 2017
  

Disponible en mode multipage

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__UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

I

***************

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D'AGRONOMIE

ET DE FORESTERIE

*****************

Année : 2019

N° d'ordre : 28

MEMOIRE

Pour l'obtention du diplôme de Master

Mention : Foresterie

Parcours : Master Recherche en Gestion Durable des Forêts

Option : Gestion Durable des Forêts

Présenté et soutenu publiquement par :

NGOUMBA Bernadin Yassine

Titulaire d'une Licence en sciences Agronomiques, forêts et environnement

Le 24 avril 2019

TITRE :

BIODIVERSITE, ESTIMATION DU STOCK DE CARBONE

ET GESTION FORESTIERE DES REBOISEMENTS

DETerminalia superbaEngl. & Diels DE BILALA

(DEPARTEMENT DU KOUILOU)

DIRECTEUR DE MEMOIRE :

Professeur NZALA Donatien, Maitre de conférences CAMES,Université Marien N'GOUABI

JURY :

Président : FélixKOUBOUANA, Maître de Conférences, Université Marien N'GOUABI

Examinateur : Pierre MBETE, Maître-assistant, Université Marien N'GOUABI

Rapporteur : DonatienNZALA, Maitre de conférences, Université Marien N'GOUABI

DEDICACE

Je dédie ce travail à :

Mon père ;

Ma mère ;

Mes soeurs qui ne cessent de m'accorder amour et soutien.

REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit des efforts conjugués de plusieurs personnes auxquelles nous voulons sincèrement exprimer notre profonde reconnaissance :

La Direction de l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterieen l'occurrence :

ü Professeur Parisse AKOUANGO, Directeur de l'Ecole ;

ü Professeur Felix KOUBOUANA, Directeur Adjoint de l'Ecole ;

ü Docteur Pierre MBETE, Chef du bureau de stage.

Les Enseignants de l'ENSAF en général :

ü Professeur NZALA Donatien, Maître de Conférences, Chef du Département Master ; mon Directeur de Mémoire pour son encouragement, son soutien, son suivi et sa détermination pour la réalisation de ce travail ;

ü Docteur Roméo EKOUNGOULOU, pour ses conseils dans la rédaction de ce document.

Je tiens tout particulièrement à témoigner mes sincères reconnaissances à :

ü Monsieur DEMBI Joseph Faustin, Directeur du SNR,pour l'opportunité qu'il nous a accordé pource stage ;

ü Monsieur KAZOTTI Guy Julien, pour m'avoir encadrésur le terrain

ü A Monsieur KINOUANI Gad, Chef de Service Technique et ses collaborateurs pour leur appuiemultiforme ;

ü Monsieur BATCHY Serge Richard, Chef de la Station du Mayombe et tous ses collaborateurs qui m'ont soutenu et contribué à la réalisation de ce travail ;

ü Monsieur ONGOTO Basile Flavien, Reboiseur, pour son appui technique ;

ü MonsieurKINANA Antoine, pour son appuilogistique ;

Nous disons aussi merci à :

ü Monsieur NGOMA Grace, stagiaire au SNR, pour son appui sur le terrain ;

ü Monsieur ITOU KOUMOU Patrick et sa femme MBOSSA Nadia pour leur accueil et soutien tout au long de notre séjour à Pointe-Noire ;

ü Ma Soeur Gisèle NGATSE pour tout son soutien durant notre séjour à Pointe-Noire ;

ü Mon AmiNGOUALA Axel, pour ce bon moment passé ensemble pendant ce stage ;

ü Monsieur Aubin Bozel MOMBOULI, Mon cousin Mervis NGASSAYE, Monsieur Adolphe NGAMOUALA ainsi que tous mes collègues étudiants.

Présentation du Service National de Reboisement

1. Historique du Service National de Reboisement

Le Service National de Reboisement (SNR) est un organisme de reboisement créé en 1989 par décret présidentiel n°89/042 du 21 janvier 1989 après la dissolution de l'Office Congolais des Forêts (Madikou, et al., 2017). Le SNR est un établissement public mis sous la tutelle du Ministère de l'Economie Forestière (MEF) (Ernest, et al., 2012).

2. Objectifs

Comme toutes les structures qui l'ont précédée depuis 1957, le SNR s'attelle à reconstituer et accroître le patrimoine forestier national afin de le pérenniser. Le SNR oeuvre également pour la mise en oeuvre de la Politique Forestière Nationale en matière de boisement et de Reboisement ;la valorisation des produits sylvicoles et des PFNL ; la protection des bassins versants ;la vulgarisation des techniques sylvicoles et agroforestières en milieu paysan ; l'appui et l'assistance technique aux promoteurs privés et l'assistance aux exploitations forestières dans la composante reboisement à travers ses UPARA(Madikou, et al., 2017).

3. Organisation et Fonctionnement

La Direction est l'organe de gestion du SNR. Il s'occupe de l'organisation générale, de l'élaboration des programmes, du budget et du contrôle de leur exécution et de la rédaction de divers rapports (Madikou, et al., 2017). La Direction du SNR regorge les entités suivantes : le Service Technique ; le Service Etudes et Projets ; le Service Finance et Comptabilité ; le Service Administratif Chargé de la Gestion du Personnel ; le Service Relations Extérieures et le Secrétariat de Direction. Cet organe est assisté dans ses fonctions par une Cellule de Contrôle Interne de Gestion.

Le SNR a opté pour une gestion décentralisée autour d'une dizaine d'unités de production (Stations forestières, UPARA) reparties sur l'ensemble du territoire national dont la station du Mayombe où s'est déroulé ce présent stage.

La Station du Mayombe a été créée vers 1949 afin de restaurer les forêts dégradées et boiser les plaines et forêts galeries (Bakala, 2018).

Le SNR compte aujourd'hui plus de 372 agents soit 89 employés permanents contre 283 temporaires (SNR, 2018).

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

Présentation du Service National de Reboisement iii

1. Historique du Service National de Reboisement iii

2. Objectifs iii

3. Organisation et Fonctionnement iii

TABLE DES MATIERES iv

SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES vi

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX ix

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE 4

1. Généralités sur les forêts et les plantations 5

1.1. Présentation des forêts du monde 5

1.2. Présentation des forêts de la République du Congo 5

2. La forêt et la biodiversité 6

2.1. Présentation de la Biodiversité mondiale 6

2.3. Moyens de préservation de la Diversité Biologique 6

2.4. Méthode d'étude de la diversité floristique 6

2.5. La Biodiversité du Congo 6

3. Forêt et changement climatique 7

3.1. Réponses aux effets du changement climatique 7

3.2. Notion de Biomasse et le carbone forestier 7

4. La Gestion Durable des forêts 13

5.1. La gestion durable, un outil d'atténuation des effets du changement climatique 13

5.2. La République du Congo et la gestion durable des ses espaces plantées 13

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 14

1. Localisation 15

2. Climat 17

3. Relief et Géologie 17

4. Les sols 17

5. Hydrographie 18

6. Flore 18

7. Milieu Humain 18

CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES 19

1. Matériel 28

1.1. Matériel technique utilisé 28

1.2. Matériel végétal 28

2. Méthode 29

2.1. Analyse documentaire 29

2.2. Collecte des données sur le terrain 29

2.3. Analyse des données 32

2.4. Estimation de la biomasse et du stock de carbone 33

2.5. Mode de gestion des Reboisements de Terminalia superba Engl. & Diels 34

CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSION 35

1. RESULTATS 29

1.1. Inventaire floristique 29

1.2. Présentation du potentiel de reconstitution forestière 30

2. Biomasse et stocks de carbone 39

2.1. Répartition des biomasses par relevé 39

2.2. Répartitions des biomasses et stock de carbone par peuplements et par espèces 39

3. Evaluation de la Gestion des peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels 44

2. DISCUSSION 47

2.1. Inventaire floristique 47

2.1.1.Inventaire des Terminalia superba Engl. & Diels 47

2.1.2. Relevé floristique dans le sous-bois des Terminalia superba Engl. & Diels 49

2.2 Biomasse et stock de carbone 50

2.3. Reboisements forestières du Mayombe entre disparition et pérennité 51

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 52

CONCLUSION 52

PERSPECTIVES 53

BIBLIOGRAPHIE 58

ANNEXES 64

SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES

AGB : Above Ground Biomass (biomasse aérienne)

BGB:Bellow Ground Biomass (Biomasse souterraine)

CDB : Convention sur la Diversité Biologique

CIRAD : Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement

CN-REDD+ : Coordination Nationale du processus de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation des forêts avec inclusion de la gestion forestièredurable, de la conservation de la biodiversité et de l'accroissement des stocks de carbone.

CO2 : Dioxyde de carbone

CTFT : Centre Technique Forestier Tropical

ENSAF : Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterie

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

FNUF : Forum des Nations Unies sur les Forêts

FRB : Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité

GES : Gaz à Effet de Serre

GIEC : Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat

GPS : Global Positioning System

MDP : Mécanisme de Développement Propre

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONU : Organisation des Nations Unies

PCIV : Principe, Critère, Indicateur et Vérificateur

PEFC : Programme Européen de Certification Forestière

PFNL : Produit Forestier Non Ligneux

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

RCA : République Centrafricaine

RDC : République Démocratique du Congo

SNR : Service National de Reboisement

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Différents réservoirs de biomasses 1

Figure 2: localisation de la station du Mayombe et des sites d'études 16

Figure 3: Diagramme ombrothermique de Bilala 17

Figure 4: Quelques matériels techniques utilisés ; (a) : Vertex III ; (b) : GPS ; (c) : Ruban métrique 28

Figure 5: Illustration des peuplements étudiées ; (a) : Vu de haut de Parcelle 1954 ; (b) : Vu de Profil de Parcelle 1987 ; (c) : Vu de loin de la Parcelle 1998 29

Figure 6: Schéma de la placette 30

Figure 7: Illustrations de l'opération de mensuration et marquage ; (a) : Prise de la circonférence (b) : numérotation d'arbres inventoriés 31

Figure 8: Abondance absolue en termes de famille recensée dans les peuplements de 64 ans 32

Figure 9: Abondance absolue en termes de famille recensée dans les peuplements de 31 ans 32

Figure 10: Abondance absolue en termes de famille recensée dans les peuplements de 20 ans 33

Figure 11: Diagramme d'abondance absolue en % de familles recensées dans la jachère 33

Figure 12:Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 64 ans 34

Figure 13: Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 31 ans 35

Figure 14: Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 20 ans 35

Figure 15: Pourcentage d'espèces recensées dans la jachère 36

Figure 16: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 64 ans par classe de diamètre 37

Figure 17: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 31 ans par classe de diamètre 37

Figure 18: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 20 ans par classe de diamètre 38

Figure 19: Répartition du stock de carbone par placette 40

Figure 20: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 64 ans 41

Figure 21: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 31 ans 41

Figure 22: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 20 ans 42

Figure 23: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 64 ans 42

Figure 24: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 31 43

Figure 25: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 20 ans 43

Figure 26: Illustration des activités menées dans la parcelle 54-3B ; (a) : Mise en place d'un vergé de safoutier ; (b) : Abattage et brûlis de la plantation ;(c) : Jachère  ; (d) : Culture du palmier à huile 45

Figure 27: Illustration de la séance de communication avec Mr. Bakala 46

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Description de sites d'études 1

Tableau 2 : Matériel technique utilisé 28

Tableau 3: Effectifs des peuplements recensés 29

Tableau 4: Situation de la croissance de placettes étudiées 30

Tableau 5 : Situation de la croissance des Peuplements étudiés 30

Tableau 6: Richesse spécifique et indices de diversité des différents relevés 30

Tableau 7: Richesse spécifique et indices de diversité des différents peuplements étudiés 31

Tableau 8: Répartition des peuplements recensés par diamètre 38

Tableau 9: Répartition de la biomasse (en tonne) par relevé 39

Tableau 10: Répartition de la biomasse par pool 39

Tableau 11: Répartition de la biomasse et du stock de carbone par peuplement 39

Tableau 12: Répartition de la biomasse et du stock de carbone par espèces 40

Tableau 13: Description des activités menées dans la parcelle 54-3B 44

Tableau 14: Synthèse de la situation d'occupation de la parcelle de reboisement 54-3B 45

INTRODUCTION

Contexte et justification

Les forêts tropicales abritent la plus grande partie de la biodiversité mondiale soit les 2/3 des 1,3 millions d'espèces animales et végétales recensées (CDB, 2010). Ils contiennent 40 à 50% du carbone terrestre et jouent un rôle majeur dans le cycle global du carbone (Pan Y., 2011).Au début du XIXèmesiècle, les forêts tropicales mondiales couvraient environ une superficie de 16 millions de km². Aujourd'hui, elles ne couvrent plus que près de 3,8 milliards d'hectares (PEFC, 2017). Depuis le Sommet de la Terre de 1992, il est établi que la biodiversité est gravement menacée par l'homme(CDB, 2010).La perte du couvert forestier résultant de la déforestation et de la dégradation des forêtsoccasionne chaque année une disparition de plus de 13 millions d'hectares de forêts dans le monde(FAO, 2005) et cause des dommages sur la biodiversité(Robert, 2006). Cette activité contribue activement à environ 10-15% des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre (Van Der Werf et al., 2009).En République du Congo, les forêts couvrent 22,4 millions d'hectares répartis en trois grands ensembles : le massif du nord Congo avec 17,4 millions d'hectares et les massifs du Mayombe et du Chaillu dans le sud Congo avec environ 4,7 millions d'hectares. Ces deux derniers ont été les premiers exploités depuis l'époque coloniale à cause de la proximité du port de Pointe-Noire et la présence des chemins de fer du CFCO (Chemins de Fer Congo Océan) et de la Compagnie minière de l'Ogooué (Laurent et al., 1992) et quand le Limba et l'Okoumé sont devenus deux espèces de grande valeur économique.Cela a amené les forestiers à se poser très tôt la question sur ladisponibilité dela diversité biologique et la reconstitution du patrimoine forestier.La création dès 1934, de l'arboretum de Mbuku Nsitu dans le massif du Mayombe, témoigne historiquement l'intérêt que certains services forestiers ou chercheurs ont porté très tôt à la question relative à la durabilité des forêts congolaises (Marien et al., 2004). C'est ainsi qu'une initiative de reboisement des zones dégradées du Mayombe a débuté à la saison 1949-1950 dans le but de concourir au maintien et à la restauration de la diversité biologique et des fonctions productives des forêts sud congolaises. Après l'indépendance, le gouvernement congolais soutenu en 1970 par la coopération avec l'UNESCO grâce au Programme Intergouvernemental sur l'Homme et la Biosphère (MAB) lança un vaste projet d'aménagement du massif du Mayombe (République Populaire du Congo. UNESO, 1989).De nos jours, les boisements et reboisements du Mayombe couvrent une superficie d'environ10 000 ha(Saya et al., 2016), parmi lesquels figurent les reboisements de Terminalia superba Engl. &Diels de Bilala.

D'une superficie de 421 d'hectareset mis en place en 1954en forêt dégagée, ses reboisementsvisaient à l'origine à pallier la carence en bois d'oeuvre. Toutefois, de nouvelles opportunités sesont apparues au cours du temps, l'évolution des reboisements de Bilala a abouti à la reconstitution de la forêt naturelle, ce qui engendre forcement la réinstallation de la biodiversité et attire l'attention de nombreux scientifiques et des populations locales. Dans un contexte d'atténuation aux effets du changement climatique, une nouvelle valorisation possible des reboisements de Bilala pourrait être liée à sa fonction de puits de carbone. En effet, dans le cadre du protocole de Kyoto signé en décembre 1997, des crédits carbones peuvent être octroyés afin de mieux conserver ses forêts (Jonard et al., 2014).Conformément au processus REDD+ mis en place par le Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto, la signature d'un contrat de crédits de carbone avec la Banque Mondiale, à travers le Fonds Carbone mis en place depuis 2011 pourrais aider le Service Nationale de Reboisement à valoriser le carbone forestier et de dynamiser la gestion de ses plantations(Boundzanga G., 2016.).Afin de pouvoir bénéficier de crédits carbones, il faut pouvoir démontrer que le reboisement contribue à une séquestration accrue de carbone et quantifier cette augmentation.

Problématique de l'étude

Les travaux sur la diversité floristique et l'estimation du stock de carbone dans le sud du Congorestent parcellaires et majoritairement localisés dans les aires protégées (Reserve de Dimonika et de Conkouati-Douli). Ils se focalisent sur de connaissances générales de la flore(Moutsamboté, 1985 ; Cusset, 1987 ;Kimpouni & Koubouana, 1997). Ils ont parfois porté sur la végétation du sous-bois des plantations forestières (Nzala et al., 1997 ; Huttel & Loumeto, 2001 ; Kimpouni, et al., 2008), d'autres se sont consacrés à l'estimation du stock de carbone (Saint Aubin, 1963 ;Bokomo, 2018) et une étude sur l'évolution des recrûs après cultures de manicoc (Moutsamboté et al,. 2009). Les problématiques étant différentes, les résultats sont difficilement comparables (Kimpouni et al., 2008). Les données existantes sur les reboisements de Terminalia superba Engl. &Diels au Congo sont peu nombreuses. Celles qui sont disponibles se focalisent sur le bouturage et des essais d'écartements. Aucune étude portant sur la végétation du sous-bois des reboisements Terminalia superba Engl. & Diels n'a été encore menée. La recherche forestièreétant concernée, cette présente étude portant sur la biodiversité, l'estimation du stock de carbone et la gestion forestière des reboisements de Bilala est la toute première qui contribuera à la connaissance de la flore du Mayombe dans sa diversité.

Dans uncontextede lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité, Comment le reboisement peut-il contribuer à la mise en oeuvre du processus REDD+ à Bilala?

Objectifs de l'étude

L'objectif de cette étude d'évaluer la biodiversité dans le sous-bois des Terminalia superba Engl. & Dielsetde quantifier l'évolution des stocks de carbone dans les compartiments aérienne et souterraine des arbres en vue d'apprécier l'incidence du reboisement sur la reconstitution de la forêt et la génération des stocks de carbone afin de fournir aux SNR un outil d'aide à la gestion des plantations et des populations locales.

Cette étude s'est fixée pour objectifs spécifiques ce qui suit:

§ Recenser au moyen des relevés floristiques les arbres ayant un diamètre = à 5 cm à 1,30 m du sol ainsi que les herbacées s'y présents

§ Quantifier les stocks de carbone séquestrés par les arbres ayant un diamètre = à 5 cm

§ Identifier les goulots d'étranglement qui entravent la bonne gestion des reboisements de Terminalia superbaEngl. &Diels et y proposer une stratégie de gestion à long terme.

Hypothèses de travail

Les hypothèses de travail sont :

§ Des espèces forestières peuvent exister dans une forêt monodominante à Terminalia superbaEngl. & Diels ;

§ La végétation du sous-bois de Terminalia superbaEngl. & Diels évolue vers les caractéristiques de la forêt naturelle ;

§ Les recrûs sous Terminalia superbaEngl. & Diels séquestrent du carbone ;

§ Le cycle de reconstitution de la forêt reboisée est très perturbé par l'action anthropique etune stratégie de gestion durablede celle-ci est proposée.

Structure du document

Ce document est structuré de la manière suivante :

§ Le premier chapitre traite de l'état des connaissances sur le sujet ;

§ Le deuxième chapitre à son tour présente la zone d'étude ;

§ Le troisième chapitre présente le matériel et les méthodes d'études ;

§ Le quatrième chapitre concerne les résultats et discussion.

CHAPITRE I :REVUE DE LA LITTERATURE

1. Généralités sur les forêts et les plantations

La forêt est un espace couvrant une superficie minimale de 0,5 ha avec des arbres ayant une hauteur minimale de 3 m et un taux minimal de couverture de houppier de 30% (CN-REDD, 2014).On distingue souvent les forêts naturelles et les forêts artificielles, issues des plantations par l'homme soit dans des terrains nus, de savanes ou boisés auparavant (reboisement).

1.1. Présentation des forêts du monde

Les forêts et autres types de terres boisées couvrent au total près de 3,8 milliards d'hectares dans le monde, soit 30% de la superficie des terres émergées (PEFC, 2017).

1.2. Présentation des forêts de la République du Congo

1.2.1. ForêtsNaturelles

La forêt naturelle du Congo comprend trois principauxmassifs (PNUD, 2009):

§ Le massif du Mayombe, dans le Département du Kouilou avec 1 503 172 hectares ;

§ Le massif du Chaillu, dans les Départements du Niari et de la Lékoumou qui couvre une superficie de 4 386 633 hectares ;

§ Le massif du Nord-Congo, dans les Départements de la Likouala, la Sangha et les deux Cuvettes avec 15 991 604 hectares.

§ A ces trois massifs s'ajoutent les forêts galeries et les îlots du Sud Est et du Centre couvrant une superficie de 589 862 hectares.

1.2.2. Les Plantations de la République du Congo :

Le développement de l'exploitation forestière, les pressions liées à l'extension de l'agriculture ont amené les forestiers à développer des plantations dans des zones forestières les plus dégradées(Marien et al., 2004).Le massif forestier du Mayombe, plus au sud, a fait très tôt l'objet de travaux de plantation de Terminalia superba Engl. & Diels. D'abord, dès 1949 dans l'arboretum de Mboku Nsitu, puis autour de Bilala. Dans ces zones, les plantations de Terminalia superba Engl. & Diels, âgées maintenant de 10 ans à 69 ans, ont été réalisées par centaines d'hectares.Ainsi, le Congo dispose également d'un Arboretum, de 48000 ha de plantations d'Eucalyptus et de 6500 ha de plantations d'essences exotiques à croissance rapide et des espèces locales comme :Nauclea diderrichiiDe Wild, Miliciaexcelsa(Welw.) C.C. Berg, Aucoumea klaineanaPierre,etc., ainsi que les fruitiers (PNUD, 2009).

2. La forêt et la biodiversité

La biodiversité est définie comme la « variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques. Cela comprend la diversité au sein et entre espèces et celle des écosystèmes » (ONU, 1992).

2.1. Présentation de la Biodiversité mondiale

La forêt abrite en grande partie la biodiversité mondiale. En effet, sur 1,3 millions d'espèces animales et végétales terrestres recensées, les 2/3 vivent en forêt (CDB, 2010).

2.2. Menaces

Depuis le Somment de Terre de 1992, il est établi que la biodiversité est gravement menacée par les activités humaines. (Chevassus-au-Louis, 2007). Cinq menaces majeures pèsent sur la biodiversité: la destruction des habitats, la surexploitation des ressources naturelles, les espèces envahissantes, le changement climatique et la pollution (Leakey et al., 2011).

2.3. Moyens de préservation de la Diversité Biologique

Il existe trois méthodes relatives à la sauvegarde de la biodiversité entre autre (Aufray, 2013) :

· La préservation qui repose sur l'idée de garder en bon état un milieu naturel.

· La conservation in situ qui se fait directement dans un milieu naturel etla conservation ex situ qui consistent à déplacer une espèce menacée versun abri surveillé par l'homme.

· Enfin, la restauration qui a pour objectif de réintroduire la biodiversité et rétablir la santé des écosystèmes, soit par la réhabilitation de milieux dégradés, soit par reboisement.

2.4. Méthode d'étude de la diversité floristique

L'inventaire floristique est incontournable pour réaliser une étude sur la biodiversité afin d'identifier si celle-ci est menacée. Cet outil permet d'évaluer l'importance quantitative et qualitative du matériel végétal et son évolution au cours du temps (Thiombiano et al., 2016).

2.5. La Biodiversité du Congo

L'Herbier National du Congo compte environ 4397 espèces, comprises dans 198 familles et 1338 genres (Sita et al., 1988). La flore congolaise comptait environ 6500 espèces végétales dont 6 000 espèces de plantes vasculaires(PNUD, 2009). Cette estimation a été plus récemment révisée par Sonke et al.,2010C'est fait, MerciC'est mieux d'insérer l'annéeà environ 4 538 espèces dont 15 endémiques.

3. Forêt et changement climatique

Dans les travaux du GIEC (Legifrance, 2017), le terme changement climatique fait référence à tout changement dans le temps, qu'il soit dû à la variabilité naturelle ou aux activités humaines. D'autres parts la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques considère uniquement les changements dus aux activités humaines (GIEC, 2007).

L'effet de serre, est un phénomène naturel résultant de la présence dans l'atmosphère de gaz absorbant le rayonnement infrarouge émis par la terre, sans lesquels la température moyenne du globe s'établirait aux alentours de -18° C au lieu de +15° C. Ces gaz sont : dioxyde de carbone, méthane, hydrofluorocarbure, hydrocarbures perfluorés, chlorofluorocarbones, ozone et la vapeur d'eau. L'accroissement des concentrations en gaz à effet de serre provoqué par les activités humaines augmente considérablement ce phénomène (Seguina, et al., 2008).

Ainsi, le changement climatique provoque : l'augmentation de la température moyenne de la terre, des inondations, des sécheresses plus importantes, l'avancée des déserts, la fonte des glaciers, l'élévation du niveau de la mer etla migration d'espèces vulnérables (IPCC, 2017).

3.1. Réponses aux effets du changement climatique

Il existe deux types de mesures pour s'attaquer au changement climatique : des mesures préventives ou atténuation qui tendent à diminuer l'effet de serre et des mesures adaptatives ou adaptation qui traitent des conséquences de l'effet de serre (Harris et al., 2014).

Le protocole de Kyoto est un accord international visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre aux moyens des mécanismes dits « de flexibilité » qui sont : échanges internationaux de permis d'émission, mise en oeuvre conjointe et le mécanisme de développement propre. (GIEC, 2016). Dans le cadre des Mécanismes de Développement Propre, le processus de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts, incluant la Conservation et la Gestion Durable des Forêts et le Renforcement des Stocks de Carbone; conduit à d'importants stocks de carbone grâce à la mise en place de plantations d'espèces à croissance rapide (REDD+, 2014).

3.2. Notion de Biomasse et le carbone forestier

La biomasse est la matière vivante végétale généralement exprimée en tonne. La biomasse sèche d'un arbre est le poids du tissu de la plante vivante, après que toute l'eau ait été enlevée (Ngama Adoua, 2017).Le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC, 2006) définit cinq grands pools de biomasse comme l'illustre la figure 1.

 

Figure 1: Différents réservoirs de biomasses

Source : (Ngama Adoua, 2017)

3.2.1. Relation entre le stock de carbone et la biomasse aérienne

La teneur de carbone contenu dans la biomasse est équivalente à la moitié de la biomasse. Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques déduit la quantité de carbone stockée par un arbre en multipliantsa biomasse par 0,47(Gibbs et al., 2007).

3.2.2. Estimation de la biomasse

L'estimation de la biomasse des plantations peut être effectuée en utilisant des techniques similaires à celles des forêts naturelles. On distingue deux méthodes (Vincke, 2011) :

§ La méthode directe ou méthode destructivequi consiste à abattre et peser après séchage chaque compartiment de l'arbre afin d'obtenir sa biomasse sèche. (Vincke, 2011)

§ La méthode indirecte, encore appelé méthode non destructive consiste à utiliser comme alternative des équations allométriques qui permettent de prédire la biomasse d'un arbre à partir des paramètres dendrométriques (diamètre et la hauteur) (Brown, 1997).

4. La Gestion Durable des forêts

Élaborée au Sommet de la Terre de 1992, la gestion durable des forêts s'inspire du concept de développement durable et prend ses racines sur la Convention sur la Diversité Biologique (CDB, 2017).

Une définition de la gestion durable des forêts a été proposée par la Conférence Ministérielle sur la Protection des Forêts en Europe en 1993(Ministerial Conference on the Protection of Forests in Europe, 1993)comme étant un mode de gestion et d'utilisation des forêts et des terrains boisés d'une manière raisonnable et à une intensité telles qu'elles maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité, leur capacité à satisfaire actuellement et pour le futur les fonctions écologiques, économiques et sociales et qu'elles ne causent pas de préjudices à d'autres écosystèmes ».

La gestion durable des écosystèmes forestiers entant qu'entités très larges, l'évaluation de cette dernière se fait aux moyens des instruments politiques et techniques qui sont : les principes, critères, indicateurs et vérificateurs (Niesten Eduard et al., 2004):

5.1. La gestion durable, un outil d'atténuation des effets du changement climatique

La forêt est le réservoir terrestre de carbone le plus important du fait qu'il est directement au contact des activités humaines. Les actions de conservation et d'utilisation de façon pérenne menées dans le but de gérer durablement ce compartiment contribue activement à lutter activement contre le réchauffement climatique d'autant plus qu'un hectare de forêt peut séquestrer jusqu'à 2 à 5 tonnes de carbone atmosphérique par an (Houghton, 2007).

5.2. La République du Congo et la gestion durable des ses espaces plantées

Les forêts naturelles demeuraient depuis 1992 la principale priorité des gestionnaires congolaises jusqu'en2011 commença une initiative avec OIBT qui a conduit le CIRAD et ses partenaires à définir des PCIV adaptés aux spécificités des plantations forestières du pays pour améliorer la durabilité de ses plantations forestières (Jean-Noël, 2011). Outre, L'industriel Congolais Eucalyptus Fibres Congo développa plusieurs programmes participatifs de gestion de ses plantations au bénéfice des communautés locales, tels que: la mise à la disposition des populations locales des sous-produits de l'exploitation pour le bois de feu et la production de charbon de bois ; la mise en place de cultures fixatrices d'azote entre les rangées d'eucalyptus pour améliorer la qualité des sols ; l'association des populations locales dans l'entretien des pare feux avec des plantations de manioc et le développement en bordure des villages de petites plantations privées (Anonyme, 2007).

CHAPITRE II : PRESENTATION DUMILIEU D'ETUDE

1. Localisation

La station du Mayombe est basée dans la localité de Bilala située dans le District de Mvouti, plus précisément dans le département du Kouilou au sud-est de la République du Congo. Les coordonnées géographiques sont: 4 °31'' S de latitude, 12 °4'' E de longitude et 30 m d'altitude. Le village est limité au nordpar la localité de Bilinga, au sud par la forêt de Paris et la frontière internationale Congo-Angola, à l'est par le village Tchyvala et à l'ouest par la plaine côtière et le village Yanga (Tchimbakala et al., 2005).

Ainsi, nos travaux de recherches ce sont déroulés à Bilala et ses environ dans trois sites de plantations mis sous la tutelle de la station du Mayombe. Précisément, ses sites étudiés sont :

§ Le site de reboisement de Matété 1 ;

§ Le site de Bilala, mis en place pour la protection du bassin versent "Caniveau" contre les érosions ;

§ Le site de la plaine côtière.

Le tableau1 décrit les différents sites mis sous la tutelle de la station du Mayombe où se sont effectués nos travaux de recherches.

Tableau 1: Description de sites d'études

Parcelle

Localisation

Coordonnées géographiques

Superficie (ha)

Ecartement

Année de plantation

1954-3B

Matété 1 situé à 3 km Est de Bilala

S 04°31'36.6" E 012°14'44.9"

421

12x14

1954

1987

Bilala

S 04°30'48.1" E 012°13'49.3"

0,3

5x5

1987

1998

4 km Ouest de Bilala

S 04°31'30.2" E 012°11'55.3"

1 ha

10x10

1998

La figure 2 ci-après illustre la localisation géographique des peuplements qui ont étudiés dans le district de Mvouti.

 

Figure 2: localisation de la station du Mayombe et des sites d'études

2. Climat

Pour Samba-Kimbatala localité de Bilala situé dansle Mayombe est soumise à un climat chaud et humide combinant à la fois des traits équatoriaux, tropicaux et océaniques.

Les éléments d'appréciations climatiques ci-dessous sont issus des travaux de Clairac b. et al,.1989 et deDagba et al,.1988 à 1993:

- Le climat est bas-congolais avec une variante du type "guinéen"

- La pluviosité moyenne annuelle est comprise entre 1 200 et 1 500 millimètres. Le mois le plus chaud est le mois de mars avec une température annuelle de 27,5° (figure 3).

- Une saison de pluies de mi-octobre à mi-mai est entrecoupée par une petite période sèche ;

- Une saison sèche de mi-mai à mi-octobre avec les minima de température ;

- L'humidité relative est toujours autour de 85% (Gaussen, 1954) et (Gaussen et al., 1957)

Les données climatiques de la localité de Bilala sont données par la figure3.

 

Figure 3: Diagramme ombrothermique de Bilala

3. Relief et Géologie

La localité de Bilala présente un relief plat et en même temps accidenté. Les roches y sont d'origine essentiellement schisteuse ou gréseuse, avec des intrusions de roches cristallines variées : granites, diorites quartziques, roches vertes(Riffle et al., 1976).

4. Les sols

Les sols sont en majorité ferralitiques, pauvres en bases échangeables, fortement désaturés et très acides (Moutsamboté et al., 2000).

5. Hydrographie

Le réseau hydrographique de Bilala s'organise autour de la Rivière Loémé. Le village est contourné par plusieurs marécages (Doumbi, 2018).

6. Flore

A l'heure actuelle, la flore du Mayombe en général et de Bilala en particulier, reste timidement connue du fait de son relief qui limite l'accessibilité à certains sites. Ainsi, plusieurs travaux de recherches ont été menés par plusieurs botanistes et institutions. Ces relevés floristiques pour la plupart ont été concentrés le long des voies de communications ou près des stations de plantations et de recherches (Mbuku N'situ, Dimonika, Bilinga, Bilala) (Cusset G., 1989).Le quatrième rapport national sur la biodiversité Congolaise cite De Manur (1987) qui a recensé près de 1309 espèces soit 662 genres et 1200 espèces végétales par Sita (1995) dans le Mayombe sur les 4397 espèces totales du Congo.La forêt originale ombrophile du Mayombe, l'une des plus humide congolais, referme une grande richesse floristique sur des surfaces réduites. On y rencontre des espèces comme : Aucoumea klaineanaPierre, Terminalia superba Engl.&Diels, Dacryodesspp, Autranellacongolensis(De Wild) A. Chev., Canarium schweinfurthiiEngl., Baillonellatoxisperma Pierre, Pterocarpus soyauxii Taub.,etc.(Cusset G., 1989). Cependant les forêts dégradées sont composées floristiquement des espèces caractéristiques comme : Dacryodesspp, Caloncobawelwitsii(Oliv.) Gilg, Garcinia punctataOliv., PausinystaliayohimbeK.Schum, Terminalia superbaEngl. & Diels, (Cusset G., 1989), etc. La flore des savanes du Mayombe est voisine de celle du Niari.Cette flore est connue grâce aux travaux de Makany(1963, 1964) et la synthèse de Descoings(1961). Elle est très approuvie avec l'absence del'espèces comme : Hymenocardia acidaTul..On rencontre des espèces comme : hymenocardia ulmoidesOliv., Afromomum spp.(Cusset G., 1989).

7. Milieu Humain

La population totale est de 7000 habitants. Les individus pour la plupart sontconcentrés sur les axes ferroviaires, routiers et carrossables. Les groupes ethniques Yombé sont majoritaires(Doumbi, 2018). On rencontre aussi des groupes ethniques comme : Vili, Bembé, Kongo,N'Dassa,Loumbou,Nzabiet autochtones cohabitant dans les forêts(Ngoie-Ngalla, 1989).

CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES

1. Matériel

1.1. Matériel technique utilisé

Nous disposions du matériel technique consigné dans le tableau 2 et illustré dans les figures4-a ; 4-b et 4-c. Nous avions aussi suivi une formation au maniement du vertex et à l'utilisation du ruban dendrométrique.

Tableau 2 : Matériel technique utilisé

Matériel utilisé

Rôle ou Fonction

GPS marque Garmin 64S et Boussole

Pour le positionnement et l'orientation géographique

Vertex III

Mesure des hauteurs et pentes

Ruban dendrométrique de 2 m

Mesure des circonférences

Double décamètre de 20 et 30 m

Mesure de distance

Crayon, stylo, gomme, bloc-notes

Prise de notes

Appareil Photo canon IXUS 132

Photographie

Ordinateur et Tablette Samsung

Saisie et traitement des données

Sécateur, sacs, classeur, Appareil photo

Herbier

Peinture rouge, machette

Marquage, quadrillage de la placette

Logiciels

Word et Excel 2010, Mendeley et QGis 11.8 Essen

 
 
 

(a)

(b)

(c)

Figure 4: Quelques matériels techniques utilisés ; (a) : Vertex III ; (b) : GPS ; (c) : Ruban métrique

1.2. Matériel végétal

Nos relevés floristiques ont été effectués d'une part sur les peuplements monospécifiques de Terminalia superba Engl. & Diels âgé de 64, 31 et 20 ans ainsi qu'en même temps dans leur sous-bois. En premier lieu, nos relevés ont portésur lepeuplement deTerminalia superbaEngl. & Diels mis en place en 1954et ensuite dans deux peuplements de31 ans et 20 ans.Outre, une jachère autrefois qui était une bananerai, non perturbée pendant 12 mois situé à 7 km de Bilala a été prise commetémoinaux relevés d'herbacés.

Les figures 5-a, 5-b et 5-c illustre les peuplements étudiés.

 
 

(a)

(b)

 

(c)

Figure 5: Illustration des peuplements étudiées ; (a) : Vu de haut de Parcelle 1954 ; (b) : Vu de Profil de Parcelle 1987 ; (c) : Vu de loin de la Parcelle 1998

2. Méthode

La méthode est la démarche ou la technique utilisée au cours de notre étude afin d'obtenir les informations favorables à la rédaction de ce présent document.

2.1. Analyse documentaire

L'analyse documentaire a consisté à consulter des documentspour bien cerner notre thème et les méthodes adoptées par nos prédécesseurs. Elle a été réalisée sur une période allant de juillet à septembre.

2.2. Collecte des données sur le terrain

Elle a consisté en un inventaire floristique. Les opérations suivantes ont été réalisées pour la récolte des données :

-la prospection des sites d'étude ;

-l'installation des placettes par ouverture de layons ou layonnage ;

-l'identification des espèces et le comptage des arbres.

2.2.1 Prospection et choix des sites d'étude

La prospection des sites a consisté à parcourir Cinq parcelles de reboisements situés à proximité du village Bilala. La situation géographique, topographique et écologique des reboisementsdeTerminalia superba Engl. & Dielsont guidé le choix propice de trois sites d'étude. En effet, les reboisements âgés de 64, 31 et 20 ansproche du village Bilala, ont présenté un relief hétérogène constitué des terrains plats et avec faible et forte pente. En ce qui concerne l'écologie, la présence d'une biodiversité dans le sous-bois des reboisements monospécifiques Terminalia superba Engl. & Diels a fait à ce que ses trois sites soient retenus.

2.2.2 Layonnage

Neuf (9) placettes rectangulaires de 20 m x 25 m (figure 6) ont été installées de façon disperséedans trois (3) peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels et une placette considérée comme témoinqui a été installé dans une jachère dont la banane avait été cultivée il y a 12 mois.La forme de la placette s'est inspirée des travaux de Winrock International (Winrock, 2005). Au total 10 placettes ont été installées, soit une superficie totale de 0,5 ha.

L'opération de layonnage a consisté à faire en premier l'ouverture de la végétation à l'aide de la machette en suivant l'orientation Nord Sud donnée par la boussole.Après cela s'en suit le chainage des distances à base d'un double décamètre. Enfin l'opération de layonnage se termine par le piquetage deSix jalons aux extrémités des layons qui délimitaient les placettes. Ces jalons ont été marqués à la peinture rougeet un point GPS a été pris pour chaque jalon.

 

Figure 6: Schéma de la placette

2.2.3 Comptage

L'opération decomptage a consisté à faire en premier lieul'identificationdes espèces végétales(espèce ligneuse, herbacée et lianescente), ensuite mesurerles espèces ligneuses et enfiny attribuer un numéro d'ordre.

L'identification des espèces ligneusesa été faite au moyen du type d'exsudat suite à l'entaille de l'écorce ou l'observation des feuilles.Pendant que l'identification des herbacées et les lianes a été faite au moyen du type de feuilles et l'odeur.

Les mesures de diamètre et de hauteur ont porté sur les espèces ligneuses.A défaut du compas forestier, les mesures de diamètre ont été prises à l'aide d'un ruban dendrométrique apposé perpendiculaire au fût de l'arbre. Seuls les arbres ayant une circonférence = à 15,7 cm à 1,30 m, ce qui correspond à un diamètre de 5 cm ; sont retenus pour la mesure des hauteurs. La Hauteur compte à elle a été prise à l'aide du Vertex III.

Bande par bande de chaque placette, les informations suivantes ont étéen même temps saisies sur la tablette etpointées sur les fiches d'inventaire des ligneux ou celle des herbacés et lianescentes (voir Annexe 2 et 3) :

 
 

(a)

(b)

Figure 7: Illustrations de l'opération de mensuration et marquage ; (a) : Prise de la circonférence (b) : numérotation d'arbres inventoriés

2.3. Analyse des données

Les informations collectées sur le terrain ont permis de constituer une base de donnéesMicrosoft Excel. L'analyse et le traitement deses données c'est effectué en deux phases :

Tout d'abord, les données saisies sur le terrain à l'aide d'une tablette Samsung étaient transférées sur l'ordinateur de travail chaque soir à Bilala.

Une vérification de données à partir des fiches de terrain a été ensuite réalisée pour déceler les aberrations. Après vérification des données, la phase de traitement consistait à faire des calculs du taux de survie, de la biomasse et des indices de biodiversité à l'aide du logiciel MicrosoftExcel version 2010.

Certainstableaux ont été reproduits avec le logiciel Microsoft Word version 2010.

Les nomenclatures vernaculaires et locales des espèces recensées dans le sous-bois des peuplements de Terminalia superba Engl. & Dielsa été vérifiéedans la base de données des plantes du Sud- Congodu Centre National des Inventaires et d'Aménagement des Ressources Forestières et Fauniques(CNIAF, 2016) et sur la base de données "Global plants database" (consulté le 01 avril 2019 aux sites http://plants.jstor.orget http://plantes-botanique.org). Les noms scientifiques des plantes ont été soumis à une vérificationsur le site http://www.theplantlist.org(consulté le 07 avril 2019) et comparésà la liste floristique des plantes recensées par Moutsamboté à Yengo(Moutsamboté et al., 2007).

La densité spécifique de chaque espèce a été obtenue dans la base de données "global wood density database" disponible sur le site http://datadryad.org/handle/10255/dryad.235 (consultée le 10 octobre 2018).

2.3.1. Analyse de la diversité floristique des recrûs

La composition floristique etla diversité floristique spontanée ont été appréciées aux moyens de quatre principaux paramètres.

1. La richesse spécifique (R) qui représente le nombre total d'espèces recensées ;

2.L'abondance absolueen termes d'espèceou d'une famille (A) qui représente le nombre total d'individus d'une espèce ou d'une famille(Pedel, et al., 2012);

3. L'indice de diversité floristique de Shannon Weaver cité par Nzala et al,. 1986(équation 2) est un indice qui s'exprime en bits et compris entre 0-5. Cet indice a été obtenu à partir del'abondance relative (Pi) de chaque espèce qui est le rapport entre l'abondance absolue et le nombre total d'individus d'un relevé. L'abondance relative est donnée par l'équation 1.

Pi= (1)

Où nireprésente le nombre total d'individus de l'espèce i et A le nombre total d'individus

(2)

4. l'équitable de Piélou (1965) cité par Nzala et al,. 1986et compris entre 0 et 1 (équation 3),est le rapport entre de la diversité d'une espèce et le nombre total d'espèces"S" d'une la placette. Cet indice, permet de mesurer la répartition des individus au sein des espèces (Boueri, 2016).

(3)

2.3.2. Distribution des espèces recensés par classes de diamètre

Cette partie concerne toutes les espèces spontanées de diamètre =5 cm inventoriées. Les diamètres des arbres ont été obtenus sur le terrain en divisant la circonférence par 3,14.Ces diamètres ont servi à repartirpar classe d'amplitude 10les peuplements étudiés.

2.3.3. Calcul du Taux de survie

Taux de survie (%) =

Le nombre de plants mis en place étant connu, après inventaire et mensuration des arbres, nous avons obtenu le nombre de pieds vivants de chaque placette, ce qui a permis de calculer le taux de survie donnée par l'équation 4 :

(4)

2.4. Estimation de la biomasse et du stock de carbone

2.4.1. Estimation de la Biomasseaérienne (AGB)

L'estimation de la biomasse aérienne a été réalisée en utilisant l'équation allométriquestandard deChave et al,. 2014(équation 5)citée par Ekoungoulou et al,. 2018. Le choix de cette équation a été faite en fonction de l'écologie de la zone d'étude et du seuil de diamètre (=5 cm). Cette équation a été recommandée par le processus REDD+, utilisée avec succès et reprise dans de nombreux travaux (Fayolle et al., 2016 ; Djomo et al., 2016 ;  Ekoungoulou et al., 2018).

(5)

Avec ñ : densité bois ;

H : hauteur de l'arbre ;

D : diamètre à la hauteur de la poitrine

AGB = above ground biomass (tonne/hectare)

2.4.2. Estimation de la Biomasse souterraine

La biomasse souterraine a été obtenuepar l'équation de Mokany pour les forêts tropicales (Mokany et al., 2005).

(6)

Où "y" est la biomasse souterraine et ABG la biomasse aérienne.

2.4.3. Estimation de la Biomasse totale

La biomasse totale des ligneux sur pied a été obtenu en additionnant la biomasse du pool aérien et celle du pool souterrain.

2.4.4. Estimation du stock de carbone et de la quantité d'émissions de CO2 évitées

Le stock de carbone séquestré a été obtenu en multipliant par 0,47 la biomasse totale (GIEC, 2006). La quantité d'émissions de CO2a été ensuite déterminée en multipliant le stock de carbone séquestré par le ratio 44/12 correspondant au rapport CO2/C.

2.4.5. Estimation de la valeur du service écologique

C'est la valeur monétaire déduite de la quantité d'émissions de CO2 captée de l'atmosphère (Ambara J., 2009) par les arbres recensés. Cette valeur a été obtenue en évaluant la quantité de CO2en valeur monétaire très fluctuant qui est de5 USD/t CO2 (Ecosystems marketplace, 2018).

2.5. Evaluation du mode de gestion des Reboisements de Terminalia superbaEngl. & Diels

Le mode de gestion par le SNRdes peuplements monospécifiques de Terminalia superba Engl. & Diels a suscité une évaluation pendant cette étude. Nous avions opté pour une méthode d'évaluation basée sur des observations directes faites sur le terrain pendant les travaux d'inventaires, sur une enquête et des témoignages ainsi que sur des entretiens directs avec des autorités du SNR. L'enquête réalisée du 24 au 28 septembre 2018 sur une population de n=5 individus était basée sur des questions très ouvert (Annexe 4). Elle consistait à savoir :

-L'état civil et l'origine locale des individus exerçant des activités dans les peuplements étudiés;

-La raison de leur occupation et la fréquence de travail ;

-Leur connaissance sur le rôle de la forêt;

-La fréquence d'interpellation ou de communication avec des agents du SNR;

-L'opinion personnelle de chaque individu sur les pratiques de gestion du SNR.

Une séance de communication avait été organisée avec la population de Bilala afin d'adopter un mode de gestion des peuplements monospécifiques deTerminalia superba Engl. & Diels.

CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSION

1. RESULTATS

))

1.1. Inventaire floristique

1.1.1. Physionomie de la plantation

L'inventaire effectué au sein des peuplements de Terminalia superbaEngl. & Diels de 64, 31 et 20 ansnous a permis de recenser respectivement 9, 27 et 15 pieds vivants.Les détails spécifiques sont présentés dans le tableau 3 ci-dessous.

Tableau 3: Effectifs des peuplements recensés

Peuplement

Placette

Effectif d'arbres vivants

Nombre de plants mis en place

64 ans

P1

4

4 plants

P2

3

4 plants

P3

2

4 plants

31 ans

P4

9

30 plants

P5

7

30 plants

P6

11

30 plants

20 ans

P7

6

9 plants

P8

5

9 plants

P9

4

9 plants

Total

51 pieds retrouvés

129 plants

1.1.1. Taux de survie

Notre étude ressort par relevé différents taux de survie.La placette P1 présente un taux de survie de 100% suivie au deuxième rang par la placette P2 avec un taux de 75%.Les placettesP7, P9 et P8 avec respectivement 66,67% ; 44,44% et 44,44% de taux de survie, présente des valeurs élevées par rapport aux placettes P4, P5 et P6 avec respectivement 30% ; 26,67% et 36,67%. Les peuplements monospécifiques de 64, 31 et 20 ans représentent les taux de survie respectives de 75% ; 30% et 55,55%.

1.1.2. Croissance et répartition des arbres inventoriés

1.1.2.1. Croissance du peuplement

Les tableaux4et 5 présentent la situation de croissancedes peuplements de Terminalia superbaEngl. & Diels étudiés.

Placette

Hauteur moyenne (m)

Diamètre moyen (cm)

P1

46.25

56.29

P2

40

68,47

P3

43,5

70,06

P4

23,66

37,61

P5

22

40,31

P6

19.88

38.95

P7

24

28,91

P8

31,3

36,30

P9

29,04

35.67

Tableau 4: Situation de croissance par placette

Tableau 5 : Situation de la croissance parpeuplements étudiés

Peuplement

Hauteur moyenne (m)

Diamètre moyen (cm)

64 ans

44,5

65,28

31 ans

20

38,82

20 ans

27,25

35,13

Les tableaux 4 et 5 montrent des différentes importantes suivant les relevés et les peuplements. La plus grande valeur du diamètre est observée au niveau de la placette P3, tandis que celle de la hauteur est obtenu au niveau de la placette P1. Les peuplementsde 64 ans occupent le premier rang encumulent un diamètre de 65,28 cm et une hauteur de 44,5 m.

1.2. Présentation du potentiel de reconstitution forestière

1.2.1. Composition floristique

1.2.1.1. Présentation de la Richesse spécifique et des indices diversité floristique

Les relevés floristiques effectués dans les peuplements deTerminalia superbaEngl. & Dielsâgées de 64, 31, 20 anset dans la jachèresortent au total 62 espèces appartenant à 36 familles, soit environ 3586 individus (Annexe 6).Ces espèces sont constitués de ligneux, de plantes herbacées et lianescentes.

Les tableaux 6 et 7présentent la richesse et la diversité floristique des peuplements étudiés.

Tableau 6: Richesse spécifique et indices de diversité des différents relevés

Relevé

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

P10

Richesse spécifique

8

14

19

7

6

9

16

19

18

18

Abondance numérique

360

254

468

331

354

554

596

40

44

579

Indice de Shannon

1,93

1,30

2,25

1,68

1,80

2,444

1,92

2

1,94

3,02

Indice de Piélou

0,64

0,35

0,52

0,60

0,70

0,77

0,48

0,47

0,46

0,71

Le tableau 6 montre que le nombre d'individus varie de 40 à 596. La richesse spécifique compte à elle varie d'un relevé à un autre. Dans la jachère, il ressort environ 579 individus répartis dans 13 familles et 18 espèces. La grande valeur a été obtenue dans les placettes P3 et P8 (18 espèces). L'indice de diversité de Shannon et d'équitabilité de Piélou varient respectivement de 1,30 à 2,44 bits et 0,35 à 0,77 dans tous les relevés de Terminalia superba Engl. & Diels. Dans la jachère, la diversité est très importante avec une valeur de 3,02.

Tableau 7: Richesse spécifique et indices de diversité des peuplements étudiés

Peuplement

Nombre d'individus

Nombre de familles

Nombre d'espèces

Indice de Shannon (moyen)

Indice de Piélou (moyen)

64 ans

1008

22

27

1,81

0,50

31 ans

1329

10

12

1,97

0,61

20 ans

680

24

33

1,95

0,47

Total

3007

36

61

 
 

Le tableau 7cependant montreque le nombre d'individus varie entre 680 et 1329 et le nombre de famille entre 10 et 24. La richesse spécifiquevarie à son tour de 12 à 33 espèces.La plus grande richesse spécifique est observée dans les peuplements âgés de 20 ans suivit de ceux de 64 ans avec 27 espèces répartis dans 22 familles. La plus faible richesse spécifique est observée dans les peuplements de 31 ans (12 espèces réparties dans 10 familles).

Ainsi, dans le sous-bois des Terminalia superbaEngl. & Diels, l'inventaire floristique a permis d'obtenir environ 3007 individus répartis dans 33 familles et 52 espèces.

Cependant, les indices de Shannon varient de 1,81 à 1,97 bits. La plus forte valeur est observée dans la parcelle de 31 ans. L'indice de Piélou compte à elle varie de 0,47 à 0,61. La plus grande valeur moyenne de l'indice de Piélou revient à la parcelle de 31 ans.Les fortes valeurs des indices de diversité de Shannon et d'équitabilité de Piélou montrent que ses peuplements sont diversifiés et les individus sont bien répartis entre les espèces.

1.2.1.2 Abondanceabsolue en termes de famille recensée

Les figures 8, 9,10 et 11 présentent le pourcentage des individus par famille pour les peuplements respectivement de 64, 31 et 20 ans ainsi que pour la jachère.

 

Figure 8: Abondance absolue en termes de famille recensée dans les peuplements de 64 ans

La figure 8 montre que la famille des Maranthaceae est la famille la plus représentée en nombre d'individus (37%). Elle est suivie par les famillesAsteraceae (28%) et Zyngiberaceae (11%). Les familles Marcaceae, Fabaceae, Poaceae et verbenabeae représentent chacune 5% des individus. Quinze familles représentent une abondance relative inférieure à 5%.

 

Figure 9: Abondance absolue en termesde famille recensée dans les peuplements de 31 ans

Quatre familles représentent 93% d'individus inventoriés dans le sous-bois du peuplement de 31 ans (figure 9).La famille des Poaceae est la famille la plus représentée en nombre d'individus (55%) comme le montre la figure 9. Six familles représentent une abondance relative inférieure à 5%.

 

Figure 10: Abondance absolue en termesde famille recensée dans les peuplements de 20 ans

Quatre familles représentent 79% des individus inventoriés dans le sous-bois de peuplements de 20 ans. Les familles des Zyngiberaceae et Asteraceae représententchacune 19% individus sur les 680 individus recensés (figure 10). Dix-huit familles représentent une abondance relative de 21%.

 

Figure 11: Diagramme d'abondance absolueen % de familles recensées dans lajachère

Dans la jachère, 7 familles sont les plus représentées sur les 13 recensées. Elles constituent 97 % de l'effectif total. Comme l'illustre la figure 11, on peut citer en termes de pourcentage d'individus :Asteraceae (31%), Clusiaceae (31%), Commelinaceae (20%), Fabaceae (5%), Loganiaceae (4%), Maranthaceae (3 %), Pepéraceae (2%).

1.2.1.3 Abondance absolueen termes d'espèce

Les figures 12, 13 et 14présentent les pourcentages d'individus par espèces pour les peuplements respectivement de 64 ans, 31 ans et 20 ans.

 

Figure 12:Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 64 ans

L'espèce la plus abondante dans le peuplement de 64 ans est Trachyphryniumbraunianum (K.Schum.) Bak. avec 37% d'individus suivie de :Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson avec un pourcentage d'individus égale à 28%, Afromomum sp. (11%), Ficus sp.,Bamboussa vulgaris Schard, Lantana CamaraL.et Vignasp. avec chacune un pourcentage de 5% d'individus. Vingt espèces ont chacune moins de 5% d'abondance absolu en termes d'espèce (Figure 12).

 

Figure 13: Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 31 ans

L'espèce la plus abondante dans le peuplement de 31 ans est lePanicum sp.avecun pourcentage d'individu égal à 48% suivie de Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson(18%), Vignasp. (12%), Ficus sp.,PennisetumclandestinumHochst. Ex Chiov.etUrenalobata L. avec chacune un pourcentage de 8% d'individus. Douze espèces ont chacune moins de 5% d'abondance absolue (Figure 13).

 

Figure 14: Pourcentage d'espèces recensées dans les peuplements de 20 ans

Deux espèces représentent une abondance relative de 38,16% d'individus recensés dans les peuplements de 20 ans dont chacune cumule un pourcentage de 19,08%.Trente-une autre espèce représentent 61,74% des individus sur un total de 33 espècesrecensés (Figure 14).

 

Figure 15: Pourcentage d'espèces recensées dans la jachère

La figure 15 nous montre que l'espèce le plus abondant dans la jachère autrefois bananeraie est le Chromoleana odorata(L.) R.M.king & Robinsonqui représente pour elle seule 17, 7% des espèces identifiées.

1.2.2. Répartition des espèces recensées par classes de diamètre

Soixante-dix-huitplantes ligneusesrecensées dans le sous-bois des peuplements de Terminalia superbaEngl. & Diels étudiés et répartis dans 28 espèces,présentent des physionomies différentes selon le diamètre.

Les figures 16, 17 et 18présentent la répartition des ligneux recensés dans les peuplements de 64, 31 et 20 ans par classe de diamètre d'amplitude 10.

 

Figure 16: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 64 ans par classe de diamètre

La figure 16 montreque le nombre total d'individus s'élève à 44 pieds. Le plus grand nombre d'individus est représenté par la classe 10-20 (13) suivie de la classe 0-10 avec 6 individus. La classe 80-90 n'a pas été représentée. Cette figure montre que la répartition diamétrique des individus présente une forme exponentielle décroissante (d'équation y = 12.464e-0.25x).

 

Figure 17: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 31 ans par classe de diamètre

La figure 17 montre que le plus grand nombre d'individus est représenté par la classe 0-10 avec 2 individus suivie de la classe 10-20 avec 1 seul individu. Les classes de 20 à 120 n'ontpas été représentées. La répartition des individus par classe de diamètre présente une fois de plus une forme exponentielle décroissante (d'équation y = 4e-0.693x).

 

Figure 18: Répartition des espèces recensées dans les peuplements de 20 ans par classe de diamètre

La figure 28 montre que le nombre d'individus s'élève à 32. Le plus grand nombre d'individus est représenté par la classe 0-10 avec 9 individus suivis de la classe 20-30avec 7 individus. Les classes de 70 à 120 n'ont pas été représentées malheureusement. La structure diamétrique des individus cependant présente une forme exponentielle décroissante d'équation y = 10.60e-0.247x.

Répartition des peuplements par diamètre.

Les recrûs les plus développées sont observés au niveau du peuplement de 60 ans avec un diamètre moyen 30,87. Le peuplement de 20 ans est plus développé que celui de 31 ans (tableau 8).

Tableau 8: Répartition des peuplements recensés par diamètre

Peuplement

Diamètre Moyen (cm)

Nombre d'individus

20 ans

25,5

32

31 ans

5,4140

3

64 ans

30,87

43

2. Biomasse et stocks de carbone

L'inventaire floristique mené dans les peuplements de Terminalia superbaEngl. & Diels de 64, 31 et 20 ans a permis de recenser au total 129 pieds de diamètre= 5 cmconstitués de 51 pieds de Terminalia superbaEngl. & Diels et 78pieds de diverses espèces, ce qui a permis de calculer la biomasse et le stock de carbone (Annexe 7).

2.1. Répartition des biomasses par relevé

Le tableau 9 présente la répartition de la biomasse par relevé et par pool.

Tableau 9: Répartition de la biomasse (en tonne) par relevé

Placette

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

AGB

45,82

12,45

44,75

14,10

13,56

22,81

0,04

22,34

13,83

BGB

3,39

2,75

9,17

2,89

2,78

4,67

0,008

4,58

2,85

Total

55,21

16,20

53,93

16,99

16,34

27,8

0,051

26,92

16,66

Le tableau 9 nous montre que la plus grande biomasse est représentée par la placette P1 avec 55,21 tonnes. De la placette P2 à P9, on observe une variation considérable de la biomasse.

2.2. Répartitions des biomasseset stock de carbone par peuplements et par espèces

La figure 19 et les tableaux 10, 11 et 12 présentent la répartition de la biomasse et du stock de carbone par pool, par peuplement, par placette et par espèces.

Tableau 10: Répartition de la biomasse par pool

Peuplements

Pool aérien

Pool souterrain

64 ans

131,60

26,98

31 ans

50,48

10,35

20 ans

46,88

9,61

Total

228,96

46,94

La biomasse varie de 46,88 à 131,60 tonnes dans tous les peuplements. La biomasse totale du pool aérien est de 228,96 tonnes et celle du pool souterrain de 46,94 tonnes (tableau 10)

Tableau 11:Répartition de la biomasse et du stock de carbone par peuplement

Peuplement

Biomasse (tonne)

Stock de carbone (tonne carbone)

64 ans

158,58

74,53

31 ans

60,82

28,58

20 ans

56,49

26,55

Total

275.89

129.67

Le tableau 11 montre que la biomasse varie de 56,49 à 158,58 tonnes dans tous les peuplements. La biomasse la plus importante est représentée par le peuplement le plus âgé (64 ans) suivie du peuplement de 31 ans et en dernier rang le peuplement de 20 ans. Ce tableau nous montre que la biomasse varie avec l'âge du peuplement. Cette distribution de la biomasse est également observée pour le stock de carbone.

La figure 19 illustre la répartition du stock de carbone séquestré par placettes

 

Figure 19: Répartition du stock de carbone par placette

La placette P1 a séquestrée plus de 25,95 tonnes de carbone suivie de la placette P3 avec un stock de carbone égal à 25,35 tonnes carbone comme le monte la figure 18.

Tableau 12: Répartition de la biomasse et du stock de carbone par espèces

Espèces

Biomasse (tonne)

Stock de carbone (tonne carbone)

Terminalia superba Engl. & Diels

181,42

85,27

Autre espèces

96,53

19,79

Total

275,89

129,67

L'espèce Terminalia superba Engl. & Diels représente pour elle-même une biomasse de 181,42 tonnes sur les 275,89tonnes quantifiées. Cette espèce a séquestré plus de 85,27 tonnes de carbone. La biomasse totale est de 275,89 tonnes et le stock de carbone 129,67tonnes de carbone. La quantité de CO2 capté dans l'atmosphère par le cortège végétal recensé déduite de ce stock de carbone est de 475,89 tonnes de CO2, soit une valeur économique égale à 2379,45dollars ou1 413 278FCFA.

2.3. Répartition du stock de carbone par classe de diamètre

Les figures 20, 21 et 22 illustrent la répartition du stock de carbone par classe de diamètre pour chaque peuplement.

 

Figure 20: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 64 ans

La figure 20 montre la biomasse varie en fonction du diamètre. La plus grande valeur est représentée par la classe 50-60 suivis de la classe 70-80. La classe de 100 à 110 n'a pas été malheureusement représentée.

 

Figure 21: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 31 ans

La classe 60-70 a séquestré le plus de carbone, suivis de la classe 30-40. Les classes 0-10, 80-90, 90-100, 100-110 et 110-120 n'ont pas été malheureusement représentées (figure 21).

 

Figure 22: Répartition par classe de diamètre du stock de carbone séquestré par le peuplement de 20 ans

On en déduit de la figure 22 montre que le plus grand stock de carbone a été séquestré par la classe de diamètre 40-50. Les classes de diamètre de 70-120 n'ont pas été représentées.

2.2.3. Par classe de hauteur

En fonction des classes dehauteur, le stock de carbone se repartie par peuplement comme nous illustre les figures 23, 24 et 25. 

 

Figure 23: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 64 ans

Il ressort de la figure 23 que le plus grand stock de carbone a été séquestré par la classe de hauteur 40-50. Le dernier rand est représenté par la classe 0-10 avec un stock de carbone égal à 0,06 tonne de carbone.

 

Figure 24: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 31

 

Figure 25: Répartition par classe de hauteur du stock de carbone séquestré par le peuplement de 20 ans

Il ressort des figures 24 et 25 présente une même tendance de répartition du stock de carbone. La plus grande valeur du stock de carbone est représentée par la classe 30-40 suivie de classe des classes 20-30, 10-20 et 0-10. Les classes 40-50 et 50-60 n'ont pas été représentées dans les peuplements de 31 et 20 ans.

3. Evaluation de la Gestion des peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels

Le mode de gestion par le SNR des peuplements monospécifiques de Terminalia superba Engl. & Diels étudiés a suscité un état de lieux pendant nos inventaires. Nos observations ont porté directement sur la physionomie de ses peuplements et ressort que ses derniers sont réussite malgré différentes perturbations anthropiques qui s'opposent à leur bonne croissance.

Les entretiens directs avec les agents du SNR ont portés sur les moyens logistiques et techniques mobilisés pour la gestion durable des plantations domaniales du SNR. Il ressort de ses entretiens que le SNR manque cruellement de moyens pour réaliser l'ensemble de ses missions. Il a été constaté que le SNR manque d'autonomie financière, du suivi des orientations opérationnelles qui ont été définit dans le Cahier de normes N°1. Une pénurie de compétences y est également constatée.

Le peuplement monospécifique de Terminalia superba Engl. & Diels de 64 ans qui avait été mis en place pour redynamiser le potentiel ligneux et les services écologiques de la forêt originale du massif du Mayombe demeure de nos jours très perturbé comparée aux deux peuplements de 31 et 20 ans où aucune activité de nature anthropique n'a été détectée. Au sein de la parcelle 54-3B qui abrite ce peuplement, plusieurs activités anthropiques s'y déroulent. Des investigations ont permis de caractériser ses activités. Le tableau 13 et la figure 26 présente et illustre les activités qui s'y exercent.

Tableau 13: Description des activités menées dans la parcelle 54-3B

Liste des activités menées

Description

Activités agricoles

§ Culture bananière sous Terminalia superba Engl. & Diels

§ Culture des aubergines et piments

§ Culture du palmier à huile

§ Culture du manioc dans un espace ouvert colonisé par le Chromolaena odorata L.R.M.king & Robinson où avait abrité la pépinière de l'OCF pendant le planting

§ Vergé de safoutier et d'avocatier

Cueillette

§ Prélèvement de bambous qui serve de clôture des habitats et champ

§ Tamisage et ramassage de graviers de la rivière Matété

§ Ramassage des PFNL et écorces d'arbres (surtout le Terminalia superba Engl. & Diels pour ses vertus contre les maux de ventres)

Pêche

Pêche par barrage sur la rivière Matété

Récolte des graines des semenciers

Certaines espèces comme le Niové, l'Olon dont la phénologie a été étudiée et les arbres localisés servent de semencier.

Sciages artisanales

Bilinga et Terminalia superba Engl. & Diels,

(a)

(b)

(c)

(d)

Figure 26: Illustration des activités menées dans la parcelle 54-3B ; (a) : Mise en place d'un vergé de safoutier ; (b) : Abattage et brûlis de la plantation ;(c) : Jachère ; (d) : Culture du palmier à huile

Ainsi, il ressort de ses investigations une cinquantaine de différentes cultures. Le tableau 10 montre que la plupart de ses champs sont des cultures vivrières de bananes, manioc, aubergine et de vergers de safoutier et avocatiers destinés à l'autoconsommation et à la commercialisation.

Le tableau synthèse numéro 14 ci-dessous présente la situation de personnes occupantes la parcelle de Terminalia superba Engl. & Diels 54-3B pour exercer diverses activités avec leurs diverses opinions.

Individus

Nature et origine locale

Raison d'occupation et fréquence de travail

Connaissance sur le rôle de la forêt et état de conscience de leur acte néfaste 

Fréquence d'interpellation ou de communication avec des agents du SNR

Opinion personnelle sur les pratiques du SNR

Suggestions

1

-Individus de sexe masculin âgé de 30 ans

-Ressortissant de Mvouti

-Culture de manioc

-deux fois par semaines

-Exerce depuis 6 mois

-L'individu reconnaît le rôle de la forêt

-L'individu affirme que ses actes sont légaux car il s'agit d'un bien public

Aucun contact avec un agent du SNR

Bonne pratique, le SNR mais le SNR devrait exploiter ses arbres matures

Que le SNR nous laisse travailler comme on a commencé

2

Individus de sexe féminin d'une soixantaine d'année

-grandis à Bilala

-Culture de manioc

-tous les jours

-Exerce depuis 2 ans

-L'individu reconnaît le rôle de la forêt uniquement pour ses cultures

-L'individus affirme que ses actes sont légaux mais reconnais exercer dans la forêt appartenant à l'OCF

Aucun contact avec un agent du SNR

Bonne pratique, le SNR embauche la population locale mais le SNR devrait exploiter ses arbres matures

Que le SNR nous laisse travailler comme on a commencé

3

-Individus de sexe masculin âgé de 58 ans

-Commerçant et Ressortissant de Mvouti

-Culture de manioc

-trois fois par semaines

-Exerce depuis 2 ans

-L'individu reconnaît le rôle de la forêt pour ses services

- L'individu reconnaît que ses actes sont illégaux et affirme exercer dans la forêt appartenant à l'OCF

Aucun contact avec un agent du SNR

Bonne pratique mais le SNR devrait exploiter ses arbres matures

Aucune suggestion

4

-Individus de sexe masculin âgé de 22 ans

-Elèves né à Bilala

-Verger de safoutier

- Chaque jour

- Exerce depuis une année

-L'individu reconnaît le rôle de la forêt pour ses services

- L'individu reconnaît que ses actes sont illégaux

Aucun contact avec un agent du SNR

Aucun avis

Aucune suggestion

5

-Individus de sexe féminin âgé de 28 ans

- né à Tchyvala et marié à Bilala

-Culture d'aubergine

- les week-ends

-L'individu reconnaît le rôle de la forêt uniquement pour ses cultures

- L'individu reconnaît que ses actes sont illégaux

Aucun contact avec un agent du SNR

Bonne pratique très embaucheuse

Aucune suggestion

Tableau 14: Synthèse de la situation d'occupation de la parcelle de reboisement 54-3B

Il ressort du tableau 14 que les individus que nous avions questionnés sont âgés de 22 à une soixantaine d'année. Trois sont de sexe masculin et deux qui sont de sexe féminin. Quatre individus sur cinq sont des ressortissants des localités environnants plus précisément Mvouti et Tchyvala qui, par manque de terre exercent des activités dans cette plantation, à savoir : la culture de manioc et la culture d'aubergine. Cependant le cinquième individu originaire de Bilala, est un élève qui mit place un verger de safoutier pour subvenir à ses besoins scolaires. La fréquence d'activités hebdomadaires est de 2 à 7 fois (jours) par semaines. Ces individus affirment connaitre le rôle de la forêt selon les services qui leur sont rendus par la forêt et quatre d'entre eux affirme que leurs actes sont illégaux, seul un individu affirme que ses actes sont légaux car il s'agit d'un bien public laissé à l'abandon.

Outre, aucun un agent du SNR eu a approché les individus questionnés pour leur sensibiliser sur leur mauvaise pratique. A notre gouverne, aucune action visant à remédier à ce fléau n'a été menée pendant que l'activité prend de l'ampleur, les populations de Bilala se sentent y intéressé du fait du bon rendement et de la proximité du site (3 km de Bilala). L'opinion personnelle de tous étant recueillis, il ressort que quatre individus apprécient bien les pratiques du SNR tous en suggérant l'exploitation des de ses Terminalia superba Engl. & Diels vieille de 64 ans.

A la fin de l'enquête, une séance de communication avait été organisée comme l'illustre la figure 29 afin de décider ensemble de l'avenir de ses peuplements.

 

Figure 27: Illustration de la séance de communication avec Mr. Bakala

Il ressort de cette séance que la population locale de Bilala souhaite continuer à mener des projets d'agroforesterie sous les peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels.

2. DISCUSSION

Les travaux de recherche sur la diversité floristique et l'estimation du stock de carbone dans le sous-bois des plantations du Congo restent parcellaires ou à l'échelle d'une portion de parcelle (Kimpouni et al., 2008). A notre connaissance, aucune étude portant sur la végétation ou l'estimation du stock de carbone du sous-bois des plantations de Terminalia superba Engl. &Dielsn'a été encore menée jusqu'à nos jours au Congo comme en Afrique. Cette présente est la toute première qui contribuera à la connaissance de la flore du Mayombe.

2.1. Inventaire floristique

2.1.1. Inventaire des Terminalia superba Engl. & Diels

L'inventaire effectué au sein des peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels de 64, 31 et 20 ans nous a permis de recenser respectivement 9, 27 et 15 pieds vivants ayant un diamètre supérieur 10 cm.Ceseffectifs de pieds vivantscorrespondent à de taux de survie de 75% ; 30% et 55,55% respectivement pour les peuplements de 64, 31 et 20 ans.

L'étude menée par Boukono en 2018 dans la parcelle d'Aucoumea klaineana Pierre d'une superficie de 1,4 ha ressort un taux de survie de 44,05%. Ainsi, Boukono déclara que ce taux s'explique par un mauvais suivi de la parcelle une fois que les plants furent mis en place.

En ce qui concerne notre étude, les différents taux de survie enregistrés dans les peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels mis en évidences s'explique de diverses façons.

En effet, le peuplement âgé de 64ans mise en place par une méthode sylvicole de régénération artificielle consistant à détruire la végétation existante et puis la reboiser (Cartinot, 1965), a donnée de très bonsrésultats comme témoigne Monsieur Bakala, ancien travailleur de l'OCF. Il ajoute que des entretiens réguliers étaient accordés à ses reboisements. Au regard de ce témoignage, il est clair d'écarter l'hypothèse d'un mauvais suivi du peuplement. Cependant, ce taux de survie de 75% peut être accordé aux actions anthropiques réalisées à grande échelle dans cette parcelle. Ce peuplement estla plus perturbée de notre étude, 3 souches retrouvées sur place dans les placettes P2 et P3 confirment l'abattage de 3 pieds.

Pour ce qui concerne le peuplement de 31 ans, il a été mis en place dans une zone marécageuse et sur un écartement de 5m sur5m par une méthode de destruction totale de la forêt galerie sauvage. Ce peuplementprésente un taux de survie le plus faible de l'étude (30%). Cette parcelle installée à Bilala à 100 m du bâtiment administrative de la station pour protéger les sols du ruisseau "caniveau" contre les érosions, demeure à l'abri des perturbations anthropiques. Cependant les facteurs susceptibles de causer ce taux de survie peuvent être le type de sol et l'écartement.

En effet, d'après Tariel et Groulez, la présence du Terminalia superba Engl. & Diels traduit une qualité particulière du sol car cette espèce est moyennement adaptable aux conditions extrêmes où les sols inondés etmarécages. Cela signifie que le Terminalia superba Engl. & Diels affectionne des sols frais (Tareil et al., 0958). Les premiers peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels ont été plantées à 10 m sur 5 m (Tareil et al., 0958). Cet écartement présentait l'inconvénient de ne pas mettre les arbres à égale distance les uns aux autres et de nécessiter des éclaircies similaires (Tareil et al., 0958). Ainsi, après plusieurs essais d'écartement de 5x5, 10x10, 12x14, 14x14 et 15x10 m, il ressort en observant la croissance des Terminalia superba Engl. & Diels que l'écartement performant est celui de 10 m sur 10 m (CTFT, 1976).

Après absolution de la méthode de destruction totale de la forêt sauvage, la parcelle de 20 ans a été mise en place en plein coeur d'une forêtgalerie à 4 km Ouest de Bilalapar une technique du Professeur Aubreville d'ouverture de layons orientés de l'est vers l'ouest. Ce peuplement présente un taux de survie égal à 55,56%. S'agissant d'espèces héliophiles, le système sylvicole basé sur l'ouverture des layons en forêt nécessite des trouées suffisantes de la canopée et un dégagement du sous-bois afin de faciliter la pénétration de la lumière indispensable pour la croissance des plantes. Cette technique demande un suivi et entretiens (Crete et al., 2015).

Or, selon les propos recueillis auprès des personnes ressources témoins de la mise en place de cette parcelle, des entretiens réguliers n'ont pas été accordé à cette parcelle pendant les dix ans de suivi sylvicoles de la plantation. Il se pourrait donc que l'entretiens non régulier eu des impacts néfastes sur la croissance et le développement de cette parcelle occasionnant ainsi ce taux de survie moyen.

La physionomie d'un peuplement et le taux de survie, deux indicateurs de réussite d'une plantation, suffisent pour prouver qu'un peuplement est en bonne santé.

Les trois peuplements mis en évidence présentent des différentes importantes suivant l'âge de peuplement. Le peuplement de 64 ans cumule un diamètre moyen de 65,28 cm et une hauteur de 44,5 metre, suivie du peuplment de 31 ans avec 38,82 cm de diamètre et hauteur de 20 m. Le peuplement de 20 ans représent un diamètre moyen de 27,25 cm et une hauteur moyenne de 35,13 m. Pour la croissance en hauteur, la parcelle de 20 ans concurrence la parcelle de 31 ans avec chacune une valeur maximale commune de 37 m. Cela témoigne que les conditions écologiques sont plus favorables dans la parcelle de 20 ans que dans celle de 31 ans.

2.1.2. Relevé floristique dans le sous-bois desTerminalia superbaEngl. & Diels

En matière de préservation de la biodiversité, l'indicateur couramment utilisé est la richesse spécifique qui détermine l'état de dégradation d'un écosystème.Dans l'ensemble, le cortège végétal étudié fait état de 62 espèces soit environ 3586 individus appartenant à 36 familles. La richesse spécifique compte à elle varie d'un relevé à un autre de 6 à 19 espèces. L'indice de diversité de Shannon et d'équitabilité de Piélou varient respectivement de 1,30 à 2,44 bits et 0,35 à 0,77 dans tous les relevés de Terminalia superba Engl. & Diels. Dans la jachère autrefois bananeraie il y a 12 mois, la diversité est très importante avec une valeur de 3,02 comparativement aux relevés de Terminalia superba Engl. & Diels.

Dans l'ensemble des peuplements de Terminalia superba Engl. & Diels, la richesse spécifique varie de 12 à 33 espèces. La plus grande richesse spécifique a été observée dans les peuplements âgés de 20 ans suivit de ceux de 64 ans avec 27 espèces. La plus faible richesse spécifique a été observée dans les peuplements de 31 ans (12 espèces).Ces deux peuplements de 64 et 20 ans présentent un nombre élevé en termes d'espèces par rapport à la jachère qui compte 18espèces.Cette richesse de 12 espèces est supérieure à celle obtenues dans les peuplements de 31 ans.Ces résultats ne corroborent pas avec ceux d'Awé victor où le nombre d'espèces croit avec l'âge du peuplement. Awé Victor révèle plus loin que la richesse floristique est conditionnée principalement par les conditions écologiques et les perturbations anthropiques (Awé, 2016). Il est cependant raisonnable d'affirmer que les activités exercées au sein du peuplement de 64 ans ont eu une influence sur la reconstitution forestière. Ces déférences peuvent aussi être expliquées par la méthode sylvicole appliquée pour chaque peuplement. En effet, la parcelle de 20 ans a été en effet mise en place en plein coeur d'une forêt galerie par une technique d'ouverture de layons du Professeur Aubreville qui consiste à détruire partiellement la végétation existante. Cette parcelle est très stable, aucune activité n'a été identifiée dans cette parcelle. Les peuplements de 31 ans et 64 ans ont été mis en place par destruction de la forêt existante, ce qui a eu forcement de l'influence négative sur la reconstitution des forêts surexploitées.Le peuplement de 31 ans a été mise en place dans une zone inondée pendant que Tariel et Groulez relèvent que les zones marécageuses ont une richesse spécifique relativement pauvre.

Les indices de Shannon varient de 1,81 à 1,97bits dans les trois peuplements. L'indice de Piélou compte à elle varie de 0,47 à 0,61. La plus grande valeur moyenne de l'indice de Piélou revient à la parcelle de 31 ans.Ces fortes valeurs traduisent une grande diversité et une éventuelle reconstitution forestière. Ces résultats sontsupérieurs à ceux trouvés par Nzala et al (1997) dans les monocultures d'Eucalyptus et de pins (0,38 à 0,89 bit). Les différences de cultures sylvicoles et l'âge de ses plantations pourraient expliquer les écarts entre les indices obtenus.

La reconstitution d'un peuplement peut êtreaussi caractérisée par la répartition structurale des individus par classes de diamètre(Awé, 2016).Il ressort de cette étude que les individus recensés sont très concentrés en nombre dans les classes de petit diamètre. Le plus grand nombre d'individus est représenté par la classe 10-20 pour le peuplement de 64 ans et 0-10 dans les peuplements de 31 et 20 ans. Dans tous les peuplements des peuplements de Terminalia superbaEngl. & Diels, la répartition des individus par classe de diamètre présente une forme exponentielle décroissante. Le nombre d'individus par classes de diamètre diminue avec l'augmentation du diamètre faisant penser à un peuplement récent et à une bonne régénération de la végétation. Cette distribution corrobore à celle d'Awé Victor 2016, Sani (2009) cité par Jiagho et al., (2016),Adamou (2010), Halimatou (2010), Dorvil (2010), Tabue (2013), Tsoumou et al., (2016) ; où la tendance générale montre une répartition avec des effectifs plus d'importants pour des arbres de petits diamètres.

2.2 Biomasse et stock de carbone

Cent vingt-neuf pieds de diamètre = 5 cm, ont permis d'estimer la biomasse du peuplement à 275,89 tonnes repartie en deux pools : pool aérien est de 228,96 tonnes et celle du pool souterrain de 46,94 tonnes. Dans l'ensemble des placettes, cette biomasse varie de 0,051 à 55,21.Cela s'explique du fait que les placettes étudiées ne présentent pas une même physionomie.

Cependant, la biomasse varie de 56,49 à 158,58 tonnes dans tous les peuplements étudiés. La biomasse la plus importante est représentée par le peuplement le plus âgé (64 ans) suivie du peuplement de 31 ans et en dernier rang le peuplement de 20 ans. Ces déférences sont dues à la diversité de chaque peuplement etla densité spécifique des arbres inventoriés.Ces résultats corroborent avec l'étude menée par Temgoua en 2018 dans les systèmes agroforestiers de Cacaoyers de 5 à 15 ans où la biomasse est croit avec l'âge (Temgoua et al., 2018).

Le stock de carbone séquestré par tous le peuplement étudié est de 129,67 tonnes carbones. Il varie de 26,55 à 74,53 tonnes de carbone dans tout le peuplement. Le plus grand stock de carbone a été séquestré par le peuplement Terminalia superbaEngl. & Diels avec une valeur de 85,27 tonnes.Les 27 autres espèces représentent un stock de carbone de 19,27 tonnes carbone.Cette différence est vraisemblablement liée à la structure dendrométrique, à la capacité de séquestration et à l'âge des espèces qui ont été recensés.

La quantité de CO2 capté dans l'atmosphère par le cortège végétal est de 475,89 tonnes équivalent CO2, soit une valeur économique égale à 2379,45 dollars ou 1 413 278 FCFA.

2.3. Reboisements forestiers du Mayombe entre disparition et pérennité

Depuis 1936, le Congo s'est préoccupé de la reconstitution de sa biodiversité. L'initiative de reboisement au Congo a commencé dans le massif du Mayombe à BOTTEMER I en 1949(Jean, et al., 1981). Ainsi, le Régie Forestier a installé dans le Mayombe en 1954 un peuplement artificielde Terminalia superbaEngl. &Dielsde haute qualitéoùtoutes les terres appartenaient à l'état.La situation actuelle de ses peuplementsmontre que ses derniers sont très perturbés par cinq principales d'activités de nature anthropique dont une cinquantaine de champs ont été dénombré pendant notre enquête. Ce conflit est vraisemblablementné de la reconnaissance du droit coutumier, de la crise sociopolitique de 1997 qui a occasionnées un exode des populations vers la région du Kouilou et de l'accroissement du village Bilala.

En effet, à la sortie de la conférence nationale souveraine de 1992, l'espace foncier nationalcomprenait désormaisle domaine foncier des personnes publiques et le patrimoine foncier des personnes physiques et morales de droit privé contrairement à l'époque du Monopartisme où le territoire national appartenait à l'Etat (Matondo, 2006). L'occupation anarchique dans le reboisement domanial de Terminalia superbaEngl. & Diels est due à ce fait.

Le village de Bilala (ex. Guéna) compte à elle se développe à un rythme très accéléré, il està l'heure actuelle à 7000 habitants de nos jours (Doumbi, 2018). Cette augmentation démographique occasionne une forte demande de terres agricoles. Selon notre enquête, 75% des individus qui occupent la parcelle 54-3B pour exercer diverses activités sont des individus qui ont migrés vers Bilala et qui manque de terre. Cette hypothèse corrobore à ccelle de Billand, et al., 2005qui révèlent des pertes de surfaces boisées ou reboisée dans le Massif forestier à Eucalyptus pour les mêmes raisonsqui ont été évoquées précédemment. En 2005, le massif forestier d'Eucalyptus avec une surface initiale de 40 000 ha (inventaire d'ECO S.A, 2002) a perdu plus de 800 ha exploités illégalement autour de Pointe Noire et plus de 6000 ha incendiés par la population locale (Billand et al., 2005).

L'évaluation de la gestion durable des reboisements de Terminalia superbaEngl. & Dielsressort que le SNR, organe de gestion, manque cruellement de moyens pour réaliser l'ensemble de ses missions. Aux regards de cela, la restructuration du SNR est donc une nécessité absolue pour pouvoir pérenniserles reboisements de Bilala. Cependant, le pays est confronté à d'énormes défis financiers et au vu des activités agricoles déjà menées par les Populations de Bilala sous les reboisements de Terminalia superba Engl. & Diels de 64 ans, laConservation deces reboisements forestières en associant des projets d'agroforestiers sous-ombrageest l'approche adapté pour pouvoir gérer et pérenniser durablement les reboisements de Bilala.

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

CONCLUSION

L'aménagement des reboisements en Terminalia superbaEngl. & Diels passe par la connaissance de l'évolution des recrûs après repos sylvicole. L'objectif général de cette étude a été atteint et nos hypothèses de recherches ont été vérifiées. L'inventaire effectué au sein des trois parcelles de Terminalia superbaEngl. & Diels de 64 ans, 31 ans et 20 ans a permis de recenser d'une part 51 pieds de Terminalia superbaEngl. &Dielset d'autre part dans son sous-boisenviron 3007 individus répartis dans 33 familles et 52 espèces. Cela montre que d'autres espèces forestières peuvent exister dans une forêt monodominante à Terminalia superbaEngl. & Diels.La répartition des recrûs en fonction des classes de diamètre montre que les tiges ayant un diamètre inférieur à 10 cm cumulent un total de 47 individus pendant que les recrûs de gros diamètre se raréfient. Cette présence des tiges à petit diamètre montre que les parcelles étudiées disposent de plusieurs individus d'avenir pour assurer la régénération. Il sied donc d'affirmer que la végétation du sous-bois de Terminalia superbaEngl. & Diels évolue vers les caractéristiques de la forêt naturelle. La recolonisation des recrûs par la forêt est rapide. À terme, cela engendrera probablement une installation de la forêt climacique avantageant notamment les espèces héliophiles comme Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Heckel, Musanga cecropioides R.Br., etc., traduisent déjà ce phénomène. La régénération naturelle cependant, pour être valable, va exiger le repos du terrain à long terme. La biomasse a été ainsi obtenue à partir des données dendrométriques de 129 ligneux est de 275,89 tonnes. Le stock de carbone 129,67 tonnes de carbone correspondant à une quantité de CO2 de 475,89 tonne équivalent CO2, soit une valeur économique égale à 1 413 278 FCFA. Cette étude a démontré que la méthode sylvicole appliquée engendre des répercussions positivessur la reconstitution de la biodiversité et la séquestration du stock de carbone. Cette étude a encore démontré queles fortes perturbations anthropiques jouent un rôle très néfaste sur la reconstitution forestière, ce quiempêche le développement d'arbres et la génération des stocks de carbone. Cette étude a mis en valeur les reboisements de Terminalia superbaEngl. & Diels dans sa diversité floristique, ce qui contribue à la lutte contre le changement climatique. Elle proposeenfin la conservation des reboisements de Bilala en associant des projets d'agroforesterie et la diversification des activités du SNR afin de générer des retombées qui pourront palier la crise économique au quelle la structure estconfrontée.

PERSPECTIVES

Il serait souhaitable :

§ De mener une étude sur la dynamique sous canopée de Terminalia superbaEngl. & Diels dans le but d'obtenir des informations indispensables à la mise sur pied d'un programme de gestion de la diversité floristique sous Terminalia superbaEngl. & Diels;

§ De faire une estimation plus complète de la biomasse par une méthode destructive ;

§ De développer et standardiser des équations allométriques propres aux Terminalia superbaEngl. & Diels au Congo afin d'avoir des masses d'arbres plus proches de nos réalités;

Au vu de la capacité de reconstitution de la forêt naturelle du Mayombe et face au fléau que la parcelle de reboisement de 54-3B est confronté, il pourrait envisager une approche participative afin d'y remédier. La population locale exerce illégalement des activités d'agroforesterie en associant le bananier ou le safoutier avec les Terminalia superbaEngl. & Diels. Il serait donc souhaitable que le SNR conserve les reboisements de Terminalia superba Engl. & Diels de 64 ans de Bilala en y associant des projets d'agroforesterie mis en oeuvre avec les populations locales de Bilala pour créer des retombés tout en veillant à la restauration forestière. Ses projets devraient adopter la démarche suivante :

Ø Etat de lieu des cultures exercées dans la parcelle ;

Ø Etude de faisabilité du projet à mettre en place ;

Ø Création d'un cadre de concertation entre le SNR et la population locale de Bilala ;

Ø Séance de communication et de formation des acteurs locaux aux techniques culturales et à la préservation de la biodiversité

Ø Mise en place des moyens de suivi et d'évaluation du projet ;

Ø Mise en oeuvre du projet ;

Ø Evaluation des activités réalisées.

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102) Niesten Eduard et Rice Richard. (2004) Gestion durable des forêts et incitations directes à la conservation de la biodiversité. Tiers-Monde, 177, 129-152.

103) Pan Y., et al. (2011)A large and persistent carbon sink in the world. Sciences, 333, 988-993.

104) Pedel, L et Fabri, M-C. (2012) État de l'art sur les indices existants concernant l'État Écologique des habitats benthiques du domaine profond. Laboratoire Environnement Ressources (LER).

105) PEFC. (2017) Programme Européen de Certification forestière, consulté le 4 Octobre 2018 sur https://www.pefc-france.org/la-gestion-durable-de-la-foret/.

106) PNUD. (2009) Quatrième Rapport National sur la Biodiversité du Congo. République du Congo, Brazzaville.

107) PNUD. (2001) Rapport National sur la Diversité biologique.

108) Rabourdin, Sabine. (2017) Zéro déforestation. Consulté le 30 Septembre 20018 sur http://www.zero-deforestation.org/p_consequences.htm.

109) REDD+. (2014) Perspectives de REDD+ dans les Plantations forestières africaines, document de travail du forum forestier africain.

110) République Populaire du Congo. UNESO, PNUD. (1989) Revu des connaissances dur le Mayombe. Paris : UNESCO, p 329.

111) Richard, Erskine Leakey et Lewin, Roger. (2011) La sixième extinction : Évolution et catastrophes. [Ed] : Flammarion, p. 352.

112) Rieffel, R. et Jamet, J. M. (1976) Carte Pédologique du Congo à 1/2oo.ooo, Feuille de route Pointe-Noire - Loubomo. Paris : OROSTOM.

113) Robert, barbault. (2006) Du muséum national d'histoire naturelle, dans un éléphant dans un jeu de quilles.

114) Saya, Aubain, Marien, Jean-Noël et Mallet, Bernard. (2016) Les forêts plantées dans l'aménagement du territoire, le cas des plantations en République du Congo. CRDPI, CIRAD, Pointe-Noire, Congo.

115) Seguina, Bernard et Soussanab, Jean-François. (2008) Courrier de l'environnement de l'INRA, p. 13.

116) Sibona. (1985) Projet de Développement du Secteur Forestier Sud Congo. FAO, 1985.

117) Sita, P. et Moutsamboté, J.M. (1988) Catalogue des plantes vasculaires du Congo. IRSEN/ORSTOM (inédit),Brazzaville.

118) SNR, Service Technique(2017) Cahier N°1: normes et tâches usuelles au SNR pour des travaux sylvicoles, p. 17.

119) SNR, Station du Mayombe. (2018) Historique des plantations du Mayombe de 1950 à 2017.

120) SNR, Service du Personnel(2018)Rapport d'activités du mois de Septembre.

121) SNR (2018) Station du Mayombe, Rapport mensuel d'activités de septembre 2018. Congo, Bilala.

122) Sonke, B., et al. (2010) Taxonomical novelties and new records for the flora of cameroon. Botanical survey in central africa.

123) Tabue Mbobda R. B. (2013) Diversité floristique et stock de carbone dans la partie Est de la Réserve de Faune du Dja. Mémoire de Master. Université de Yaoundé I

124) Tareil, J. et Groulez, J. (1958) Les plantations de limba du moyen Congo : Caractéristiques sylvicoles du limba. Bois et Forêts des Tropiques, 61, 9-25.

125) Tchimbakala, J.G., et al. 2005. Variations des apports de litière et d'éléments minéraux dans les plantations de limba (Terminalia superba) au Congo. Tropicultura, 23, 53-59.

126) Temgoua, Lucie, et al. (2018) Diversité ligneuse et stock de carbone des systèmes agroforestiers à base de cacaoyers à l'est du Cameroun. Journal of Applied Biosciences,122, 12274-12286.

127) Thiombiano, A., et al. (2016) Méthodes et dispositifs d'inventaires forestiers en Afrique de l'ouest : état des lieux et propositions pour une harmonisation. Annales des Sciences Agronomiques, 20, 15-31.

128) Tsoumou, B. R., et al. (2016) Estimation de la quantitéde Carbone séquestré par la Forêt Modèle de Dimonika (Sud-Ouest de la République du Congo). Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo,6, pp. 39-45.

129) UICN, France. (2014) Indicateurs de biodiversité pour les collectivités : cadre de réflexion et d'analyse pour les territoires. Paris: UICN.

130) Van Der Werf et al. (2009) CO2 emissions from forestnloss. Natural Geoscience, 211, 737-738.

131) Vincke, Damien. (2011)Elaboration d'une méthodologie d'estimation de la biomasse ligneuse aérienne de populations d'espèces commerciales du Sud. Mémoire de Master,Université de Liège.

132) Winrock, International. (2005) Exploration du potentiel de séquestration du carbone dans les forêts classées de la République de Guinée : Guide de Mesure et de Suivi du carbone dans les Forêts et Prairies Herbeuses, p. 39.

133) Zinga J. J. Etude de la forêt à Aucoumea Klaineana et de son contact avec les savanes incluses de la république populaire Congo.Thèse de Doctorat (inédit). Université de Rennes 1.

134) Zolkos, S.G, Goetz, S.J. et Dubayah, R. (2013)A meta-analysis of terrestrial aboveground biomass estimation using lidar remote sensing. Remote Sensing of Environment, 128, 289-298.

ANNEXES

Annexe1: Attestation de fin de Stage

Annexe2: Fiche d'inventaire des ligneux

 

Annexe3: Fiche d'inventaire des herbacées

Annexe 4: Fiche de questionnaires

Annexe 5: Liste floristique des essences recensées

Nom scientifique

Nom pilote

Nom Yombé

Abondance numérique

 

1. Afromomum sp.

 

 

261

 

2. Alchornea cordifolia (Schum.et Thonn.) Müll.-Arg

Kokolo

Mbundzi

9

 

3. AnnonaarenariaSchumach. & Thonn.

 

 

2

 

4. Anonidiummannii (Oliv.) Engl.et Diels

Ebom

Dilanga

1

 

5. AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

Ayinda

Moandi

54

 

6. Antrocaryonklaineanum Pierre.

Onzabili

Ngongo

2

 

7. Bahia sp.

 

 

1

 

8. Baillonella toxisperma Pierre

Moabi

Muabi

1

 

9. Bamboussa vulgarisSchrad.

Bambou

Liè

50

 

10. BarteriafistulosaMast.

Arbre à fourmis

Nsinsi

2

 

11. Borreriasp.

 

 

75

 

12. BrideliaferrugineaBenth.

 

Kinduindu

2

 

13. Caloncobawelwitschii (Oliv.) Gilg

 

 

20

 

14. Carapa procera var palustre

Crabwood

Mbukulu

6

 

15. Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

751

 

16. Chrysophyllumafricanum A.DC

Longhi blanc

Mulongiuvembuka

1

 

17. Cleistopholis patens (Benth.) Engl.et Diels

Sobou

Dunzu

2

 

18. Clerodendrumsp.

 

 

1

 

19. CnestisferrugineaWalh. Ex DC.

 

 

52

 

20. CogniauxiapodolaenaBaill.

 

 

50

 

21. Cola nitida (vent.) Schott et Endl.

Kolatier

Mukasu bu senegali

4

 

22. DacryodesigagangaAubrév. &Pellegr.

Iganganga

Mussafu

5

 

23. Dacryodespubescens (Vermoes.) K.J.Lam

Safoukala

Musafukala

6

 

24. Dialium pachyphyllumHarms

Omvong

Mukumbi

1

 

25. Delonixregia (Bojer ex Hook.) Raf.

Flamboyant

Tselé

23

 
 

26. DiodiascandensSw.

 

Muntantari

75

 

27. Dracaena arborea (Willd.) Link.

Dragonnier

Diba di nzambi

1

 

28. Elaeis guineensis Jacq.

Palmier

Mumbila

28

 

29. Ficus sp.

Ficus arbre

Mutèpè

55

 

30. HymenocardiaulmoidesOliv.

Ngaikoko

Umbake

1

 

31. Hyparrheniadiplandra (Hack.) Stapf

 

 

75

 

32. Ipomeasp.

 

 

25

 

33. Irvingiagabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.

Andok

Muiba

2

 

34. Lantana camara L.

 

Mulatana

50

 

35. Letestuadurissima (A. Chev.) H. Lecomte

Congotali

Limani-nti

1

 

36. Macaranga sp.

Macaranga

Muhala

84

 

37. Mammea africana Sabine

Oboto

Mbotso

1

 

38. Megaphryniummacrostachyum (Benth.) Milne-Redh.

 

 

25

 

39. Milletia versicolorWelw. Ex Baker.

Milletia

Mbote

1

 

40. Musanga cecropioides R.Br.

Parasolier

Munsenge

6

 

41. Palisotasp.

 

 

4

 

42. Panicum sp.

 

 

600

 

43. PennisetumclandestinumHochst. Ex Chiov.

Gazon

 

100

 

44. PentaclethramacrophyllaBenth.

Mubala

Mvanza

5

 

45. Petersianthusmacrocarpus (P. Beauv.) Liben

Essia

Mindzu

1

 

46. Phyllantusnirubi L.

 

 

45

 

47. Piper nigrum L.

Poivre noire

 

36

 

48. PlatyceriumangolenseWelw. ex Hook.

 

 

150

 

49. PseudospondiaslongifoliaEngl.

Ofas

Kikakasa

2

 

50. Pseudospondiasmacrocarpus(A. Rich.) Engl.

Spondias monbin

Nsusubali

1

 

51. Pterocarpus soyauxii Taub.

Padouk

kisese / Nsiesi

1

 

52. Pycnanthusangolensis (Welw.) Exell.

Ilomba

Umlomba

4

 

53. Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

Essessang

Nsangala

9

 

54. Spondias monbin L.

Amvut

Munginge

2

 

55. StaudtiakamerunensisWarb.

 Niové

 Mugumbi

1

 

56. SymphoniaglobuliferaL.f.

Manil/ossol

Nianianga

1

 

57. Synsepalumdulcificum (Schumach. & Thonn.) Daniell.

Synsepalum

Musasa

4

 

58. Trachyphryniumbraunianum (K.Schum.) Bak.

 

 

475

 

59. Urenalobata L.

 

 

100

 

60. Vignasp.

 

 

225

 

61. XylopiastaudtiiEngl. Diels

Odjobi

Mukala u bengé

2

 

62. Zanthoxylumheitzii (Aubrév. &Pellegr.) P.G.Waterman

Olon

Ndungu / bandza

6

Annexe 6: Composition et diversité floristique

Répartition Espèces par Relevé

Abondance

Numérique

Richesse

Spécifique

A

Pi

H'

E

20 ans

P7

324

16

 

 

1.9198

0.4799

Afromomum sp.

 

 

25

0.038

0.1798

 

Carapa procera var palustre

 

 

10

0.015

0.0921

 

Alchornea cordifolia (Schum.et Thonn.) Müll.-Arg

 

 

5

0.008

0.0537

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

1

0.002

0.0143

 

AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

 

 

51

0.078

0.2868

 

Macaranga sp.

 

 

1

0.002

0.0143

 

Hyparrheniadiplandra (Hack.) Stapf

 

 

3

0.005

0.0356

 

Piper nigrum L.

 

 

1

0.002

0.0143

 

Delonixregia (Bojer ex Hook.) Raf.

 

 

1

0.002

0.0143

 

CnestisferrugineaWalh. Ex DC.

 

 

51

0.078

0.2868

 

Caloncobawelwitschii (Oliv.) Gilg

 

 

4

0.006

0.0449

 

PentaclethramacrophyllaBenth.

 

 

75

0.115

0.3580

 

Antrocaryonklaineanum Pierre.

 

 

78

0.119

0.3656

 

Cleistopholis patens (Benth.) Engl.et Diels

 

 

1

0.002

0.0143

 

XylopiastaudtiiEngl. Diels

 

 

16

0.024

0.1308

 

Anonidiummannii (Oliv.) Engl.et Diels

 

 

1

0.002

0.0143

 

P8

143

19

 

 

1.9994

0.4707

Afromomum sp.

 

 

100

0.699

0.3608

 

Carapa procera var palustre

 

 

7

0.049

0.2131

 

Musanga cecropioides R.Br.

 

 

1

0.007

0.0501

 

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

 

 

1

0.007

0.0501

 

Alchornea cordifolia (Schum.et Thonn.) Müll.-Arg

 

 

2

0.014

0.0862

 

Pycnanthusangolensis (Welw.) Exell.

 

 

6

0.042

0.1920

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

1

0.007

0.0501

 

Dacryodespubescens (Vermoes.) K.J.Lam

 

 

2

0.014

0.0862

 

Macaranga sp.

 

 

1

0.007

0.0501

 

Piper nigrum L.

 

 

1

0.007

0.0501

 

Delonixregia (Bojer ex Hook.) Raf.

 

 

4

0.028

0.1443

 

Caloncobawelwitschii (Oliv.) Gilg

 

 

1

0.007

0.0501

 

PentaclethramacrophyllaBenth.

 

 

3

0.021

0.1170

 

Antrocaryonklaineanum Pierre.

 

 

7

0.049

0.2131

 

XylopiastaudtiiEngl. Diels

 

 

1

0.007

0.0501

 

BrideliaferrugineaBenth.

 

 

2

0.014

0.0862

 

Dracaena arborea (Willd.) Link.

 

 

1

0.007

0.0501

 

SymphoniaglobuliferaL.f.

 

 

1

0.007

0.0501

 

Pterocarpus soyauxii Taub.

 

 

1

0.007

0.0501

 

P9

188

18

 

 

1.9355

0.4642

Carapa procera var palustre

 

 

6

0.032

0.1586

 

Clerodendrumsp.

 

 

2

0.011

0.0697

 

Chromolaena Odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

11

0.059

0.2396

 

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

 

 

4

0.021

0.1182

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

125

0.665

0.3915

 

Pseudospondiaslongifolia (Vermoesen) H.J.Lam

 

 

1

0.005

0.0402

 

Cola nitida (vent.) Schott et Endl.

 

 

1

0.005

0.0402

 

Zanthoxylumheitzii (Aubrév. &Pellegr.) P.G.Waterman

 

 

1

0.005

0.0402

 

Macaranga sp.

 

 

1

0.005

0.0402

 

Delonixregia (Bojer ex Hook.) Raf.

 

 

1

0.005

0.0402

 

CnestisferrugineaWalh. Ex DC.

 

 

2

0.011

0.0697

 

Caloncobawelwitschii (Oliv.) Gilg

 

 

1

0.005

0.0402

 

PentaclethramacrophyllaBenth.

 

 

1

0.005

0.0402

 

Cleistopholis patens (Benth.) Engl.et Diels

 

 

25

0.133

0.3871

 

AnnonaarenariaSchumach. & Thonn.

 

 

1

0.005

0.0402

 

Phyllantusnirubi L.

 

 

2

0.011

0.0697

 

Spondias monbin L.

 

 

2

0.011

0.0697

 

Dialium pachyphyllum Harms

 

 

1

0.005

0.0402

 

31 ans

P4

331

7

 

 

1.6758

0.5969

Vignasp.

 

 

2

0.006

0.0445

 

Alchornea cordifolia (Schum.et Thonn.) Müll.-Arg

 

 

3

0.009

0.0615

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

1

0.003

0.0253

 

Irvingiagabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.

 

 

200

0.604

0.4392

 

Panicum sp.

 

 

50

0.151

0.4119

 

PennisetumclandestinumHochst. Ex Chiov.

 

 

25

0.076

0.2815

 

Urenalobata L.

 

 

50

0.151

0.4119

 

P5

379

6

 

 

1.7981

0.6956

Vignasp.

 

 

1

0.003

0.0226

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

75

0.198

0.4625

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

3

0.008

0.0553

 

AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

 

 

200

0.528

0.4866

 

Panicum sp.

 

 

50

0.132

0.3855

 

Urenalobata L.

 

 

50

0.132

0.3855

 

P6

554

9

 

 

2.4411

0.7701

Ipomeasp

 

 

150

0.271

0.5104

 

Vignasp.

 

 

50

0.090

0.3132

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

3

0.005

0.0408

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

25

0.045

0.2017

 

Panicum sp.

 

 

1

0.002

0.0165

 

PennisetumclandestinumHochst. Ex Chiov.

 

 

200

0.361

0.5306

 

Urenalobata L.

 

 

50

0.090

0.3132

 

CogniauxiapodolaenaBaill.

 

 

25

0.045

0.2017

 

Macaranga sp.

 

 

50

0.090

0.3132

 

64 ans

P1

366

8

 

 

1.9310

0.6437

Afromomum sp.

 

 

125

0.342

0.5293

 

Ficus sp.

 

 

32

0.087

0.3074

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

150

0.410

0.5274

 

Lantana camara L.

 

 

50

0.137

0.3923

 

Musanga cecropioides R.Br.

 

 

3

0.008

0.0568

 

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

 

 

4

0.011

0.0712

 

Alchornea cordifolia (Schum.et Thonn.) Müll.-Arg

 

 

1

0.003

0.0233

 

Pycnanthusangolensis (Welw.) Exell.

 

 

1

0.003

0.0233

 

P2

254

14

 

 

1.3016

0.3517

BarteriafistulosaMast.

 

 

2

0.008

0.0630

 

Ficus sp.

 

 

11

0.043

0.1961

 

ZanthoxylumheitziiAubrév. &Pellegr.) P.G.Waterman

 

 

2

0.008

0.0630

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

1

0.004

0.0315

 

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

 

 

1

0.004

0.0315

 

Trachyphryniumbraunianum (K.Schum.) Bak.

 

 

200

0.787

0.2715

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

5

0.020

0.1116

 

Bamboussa vulgarisSchrad.

 

 

25

0.098

0.3292

 

Pseudospondiaslongifolia (Vermoesen) H.J.Lam

 

 

2

0.008

0.0550

 

Pseudospondiasmacrocarpus(A. Rich.) Engl.

 
 

1

0.004

0.0315

 

Cola nitida (vent.) Schott et Endl.

 

 

1

0.004

0.0315

 

DacryodesigagangaAubrév. &Pellegr.

 

 

2

0.008

0.0550

 

Dacryodespubescens (Vermoes.) K.J.Lam

 

 

1

0.004

0.0315

 

AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

 

 

1

0.004

0.0315

 

P3

468

19

 

 

2.2500

0.5206

Ficus sp.

 

 

12

0.026

0.1355

 

Vignasp.

 

 

50

0.107

0.3447

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

150

0.321

0.5261

 

Musanga cecropioides R.Br.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

 

 

1

0.002

0.0190

 

Pycnanthusangolensis (Welw.) Exell.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Trachyphryniumbraunianum (K.Schum.) Bak.

 

 

200

0.427

0.5241

 

Elaeis guineensis Jacq.

 

 

7

0.015

0.0907

 

Bamboussa vulgarisSchrad.

 

 

25

0.053

0.2258

 

Cola nitida (vent.) Schott et Endl.

 

 

2

0.004

0.0336

 

DacryodesigagangaAubrév. &Pellegr.

 

 

3

0.006

0.0467

 

Dacryodespubescens (Vermoes.) K.J.Lam

 

 

3

0.006

0.0467

 

Irvingiagabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Petersianthusmacrocarpus (P. Beauv.) Liben

 

 

1

0.002

0.0190

 

Synsepalumdulcificum (Schumach. & Thonn.) Daniell.

 

 

4

0.009

0.0587

 

HymenocardiaulmoidesOliv.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Milletia versicolor Welw. Ex Baker.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Chrysophyllumafricanum A.DC

 

 

1

0.002

0.0190

 

StaudtiakamerunensisWarb.

 

 

1

0.002

0.0190

 

Jachère de 12 mois

P10

579

19

 

 

3.0237

0.7118

Afromomum sp.

 

 

11

0.019

0.1086

 

Vignasp.

 

 

25

0.043

0.1957

 

Chromolaena odorata (L.) R.M.king & Robinson

 

 

100

0.173

0.4376

 

Musanga cecropioides R.Br.

 

 

1

0.002

0.0159

 

Trachyphryniumbraunianum (K.Schum.) Bak.

 

 

75

0.130

0.3819

 

AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

 

 

1

0.002

0.0159

 

Piper nigrum L.

 

 

13

0.022

0.1230

 

Phyllantusnirubi L.

 

 

20

0.035

0.1677

 

PlatyceriumangolenseWelw. ex Hook.

 

 

150

0.259

0.5048

 

DiodiascandensSw.

 

 

75

0.130

0.3819

 

Borreriasp.

 

 

75

0.130

0.3819

 

Letestuadurissima (A. Chev.) H. Lecomte

 

 

1

0.002

0.0159

 

Baillonella toxisperma Pierre

 

 

1

0.002

0.0159

 

Bahia sp.

 

 

1

0.002

0.0159

 

Palisotasp.

 

 

4

0.007

0.0496

 

Mammea africana Sabine

 

 

1

0.002

0.0159

 

Megaphryniummacrostachyum (Benth.) Milne-Redh.

 

 

25

0.043

0.1957

 

Total général

3586 Individus

62 Espèces

 

 

 

 

A : Abondance numérique de l'espèce

Pi : l'abondance relative de chaque espèce par relevé

H' : Indice de diversité de Shannon

E : Indice d'équitabilité de Piélou

Annexe 7: Estimation de la biomasse et du stock de carbone

Espèces

 

Famille

Nom pilote

Nom Yombé

n

DHP

H

D

B

S.C

Anonidiummannii (Oliv.) Engl.et Diels

Annonaceae

Ebom

Dilanga

1

7.6

6

0.54

0.01

0.00

AnthocleistaschweinfurthiiGilg.

Loganiaceae

Ayinda

Moandi

3

20.16

20

0.58

1.62

0.76

Antrocaryonklaineanum Pierre.

Anacardiaceae

Onzabili

Ngongo

2

16.24

17.75

0.26

0.45

0.21

Caloncobawelwitschii (Oliv.) Gilg

Caesalpiniaceae

 
 

7

19.74

8.92

0.81

1.55

0.73

Carapa procera var palustre

Meliaceae

Crabwood

Mbukulu

3

25.05

16

0.67

2.81

1.32

Chrysophyllumafricanum A.DC

Sapotaceae

Longhi blanc

Mulongi

1

59.87

50

0.41

10.60

4.98

Cola nitida(vent.) Schott et Endl.

Malvaceae-Sterculioideae

Kolatier

Mukasu

3

11.35

11

0.64

0.24

0.11

DacryodesigagangaAubrév. &Pellegr.

Burseraceae

Iganganga

Mussafu

4

26.19

18.75

0.56

5.16

2.42

Dacryodespubescens (Vermoes.) K.J.Lam

Burseraceae

Safoukala

Musafukala

5

21.21

18.1

0.63

3.67

1.73

Delonixregia (Bojer ex Hook.) Raf.

Fabaceae-Mimosoideae

Flamboyant

Tselé

3

21.86

12.5

0.52

1.41

0.66

Dialium pachyphyllum Harms

Fabaceae-Caesalpinioideae

Omvong

Mukumbi

1

30.89

17

0.57

1.18

0.56

Dracaena arborea (Willd.) Link.

Dracaenaceae

Dragonnier

Diba di nzambi

1

53.50

24

0.62

2.28

1.07

HymenocardiaulmoidesOliv.

Sapotaceae

Ngaikoko

Umbake

1

14.96

20

0.76

0.26

0.12

Irvingiagabonensis (Aubry-Lecomte ex O'Rorke) Baill

Passifloraceae

Andok

Muiba

2

8.75

9.5

0.74

0.09

0.04

Macaranga sp.

Euphorbiaceae

Macaranga sp

Muhala

2

6.21

5.75

0.72

0.02

0.01

Milletia versicolorWelw. Ex Baker.

Fabaceae

Milletia

Mbote

1

5.41

6

0.75

0.01

0.01

Musanga cecropioides R.Br.

Urticaceae

Parasolier

Munsenge

5

34.52

29.6

0.88

13.44

6.32

PentaclethramacrophyllaBenth.

Fabaceae-Mimosoideae

Mubala

Mvanza

3

52.22

22.8

0.47

9.55

4.49

PseudospondiaslongifoliaEnglr.

Anacardiaceae

Ofas

Nsusubali

3

22.08

12.5

0.61

1.49

0.70

Pseudospondiasmicrocarpa (A. Rich.) Engl.

Anacardiaceae

Spondias mobin

Kikakasa

2

26.59

9.75

0.69

1.14

0.53

Pterocarpus soyauxii Taub.

Fabaceae-Faboideae

Padouk

kisese / Nsiesi

1

17.51

18

0.28

0.35

0.16

Pycnanthusangolensis (Welw.) Exell

Myristicaceae

Ilomba

Umlomba

4

23.88

23.25

0.55

4.45

2.09

Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax

Euphorbiaceae

Essessang

Nsangala

9

72.54

37.33

0.62

45.92

21.58

StaudtiakamerunensisWarb.

Myristicaceae

Amvut

Munginge

1

26.43

30.5

0.42

1.49

0.70

SymphoniaglobuliferaL.f.

Clusiaceae

Manil/ossol

Nianianga

1

20.06

19

0.65

0.40

0.19

Synsepalumdulcificum (Schumach. & Thonn.) Daniell.

Sapotaceae

Synsepalum

Musasa

4

16.48

13.75

0.79

1.04

0.49

Terminalia superba Engl. & Diels

Combretaceae

Limba

Mulimba

51

43.911

29.25

0.78

159.58

75.00

Zanthoxylumheitzii (Aubrév. &Pellegr.) P.G.Waterman

Rutaceae

Olon

Ndungu / bandza

5

26.49

22.7

0.92

5.71

2.69

DHP : Diamètre moyen (cm) ; H : hauteur moyen (m) ; D : densité g/cm; B : biomasse (tonne) SC : stock de carbone (tonne carbone)

Total général

 

28 espèces

 
 

129

35.02

 
 

275.89

129.67

RESUMÉ

Les forêts du monde couvrent près de 3,8 milliards d'hectares. La République du Congo couvre 22,4 millions d'hectares répartis en trois grands ensembles: Le massif du Nord, le massif de Chaillu et le massif du Mayombe. La surexploitation du massif du Mayombe a amené les forestiers àse poser très tôt la question sur disponibilitéde la diversité biologique et la reconstitution du patrimoine forestier. De 1949 jusqu'à nos jours, plusieurs initiatives de reboisement des zones dégradées du Mayombe ont été menées dans le but de concourir au maintien et à la restauration de la diversité biologique et des fonctions productives des forêts du sud du Congo.Cette étude a pour objectif d'évaluer la biodiversité dans le sous-bois des Terminalia superbaEngl. & Diels et de quantifier en même tempsles stocks de carbone séquestrésen vue d'apprécier l'incidence du reboisement sur la reconstitution forestière et la génération des stocks de carbone.

Mots clés : Biodiversité, Stock de carbone, Reconstitution, Terminalia superba.

ABSTRACT

The forests of the world cover nearly 3,8 billion hectares.The Republic of Congo covers 22,4 million hectares divided into three great sets:Solid mass of North, solid mass of Chaillu and solid mass of Mayombe.The overexploitation of the solid mass of Mayombe led the foresters to very early raise the question about availability of biological diversity and the reconstitution of the forest inheritance.From 1949 until or days, several initiatives of afforestation of the degraded zones of Mayombe were carried out with an aim of contributing to the maintenance and the restoration of biological diversity and the productive functions of the forests of the south of Congo.This study aims to evaluate the biodiversity in the underwood of Terminalia superba Engl. & Diels and to quantify at the same time carbon stocks sequestered in order to appreciate the incidence of the afforestation on the forest reconstitution and the generation of carbon stocks.

Key words: Biodiversity, Stock of carbon, Reconstitution, Terminalia superba.






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault