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L'impôt foncier et son impact sur le budget du Haut-Katanga


par Jonathan Kalenga kyabuta
unilu - Graduat 2020
  

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2. PRESENTATION DU SUJET

Depuis de longues années, les activités économiques étaient soumises au seul mécanisme de la libre concurrence, d'où l'on appliquait l'économie du marché. L'Etat était seulement un gendarme national, étant donné que le nombre de ses préoccupations était de réduire pratiquement au rôle de protecteur de la vie économique.

Les effets de la structure fiscale sur le développement sont étroitement liés à l'emploie, outre les répercutions qu'entrainent le poids de la fiscalité, sa structure en elle-même peut influencer une multitude des décisions individuelles ou collectives qu'affectent la croissance dans un sens positif ou négatif.

Ainsi, cet élargissement des fonctions implique par ailleurs, à d'énormes dépenses à effectuer et de remplir certaines missions. Pour remplir ses missions, l'Etat compte surtout sur les ressources internes qu'externes. Alors que celui qui parle des dépenses doit aussi parler des ressources nécessaires pour pouvoir les couvrir.

C'est dans cette optique d'idée que nous avons été permis dans notre travail qui sanctionne la fin du premier cycle, alors notre regard est focalisé sur : « l 'impôt foncier et son impact sur le budget du HAUT-KATANGA. »

Un bon nombre des chercheurs, après avoir estimé et affirmé que la grande source interne des recettes publiques de l'Etat, c'est l'impôt et la taxe, ils ont élaborés des nombreuses et diverses théories en matière de politique fiscale pour accroitre les recettes de l'Etat.

Ces théories portent surtout sur les mécanismes relatifs à l'élargissement de l'assiette fiscale, la réduction des irrégularités (fraudes fiscale, évasion fiscale...), la stimulation des investissements privées qu'étatique.

En République Démocratique du Congo, le régime fiscal applicable au domaine foncier et immobilier est essentiellement constitué de trois types d'impôt qui portent sur : - la superficie des propriétés foncières bâties et non bâties ; - la superficie des concessions minières et d'hydrocarbures ; - les revenus provenant de la location des bâtiments et terrains situés sur le territoire congolais.

Jadis considérés comme impôts d'Etat c'est-à-dire revenant au pouvoir central, puis impôts cédés aux Entités Administratives Décentralisées par le Décret-loi N° 089 du 10 juillet 1998, l'impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties et non bâties et l'impôt sur les revenus locatifs, à l'exception de l'impôt sur la superficie des concessions minières et d'hydrocarbures, sont devenus des impôts provinciaux depuis la promulgation de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 et la loi N° 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces.

Dans le cadre de la gestion et du recouvrement de ces impôts, la Province du Katanga a, à travers son Assemblée Provinciale, mis sur pied une Régie Financière dénommée DRHKAT.

Celle-ci est chargée notamment de l'assiette, du contrôle, du recouvrement et du contentieux des impôts provinciaux dont les caractéristiques essentielles sont présentées ci-dessous :

? De l'impôt foncier ou impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties ou non bâties ; ? L'impôt foncier est assis sur deux bases : la superficie bâtie ; et la superficie non bâtie.

Il est annuel et dû par toute personne physique ou morale, titulaire du droit de propriété, de possession, d'emphytéose, de superficie, de cession, de concession ou d'usufruit des biens imposables ainsi que par les personnes occupant, en vertu d'un bail, des biens immobiliers faisant partie soit du domaine privé de l'Etat, des Provinces, des Villes et des Communes, soit du patrimoine des circonscriptions.

La législation fiscale congolaise prévoit des exonérations et exemptions en faveur de certaines propriétés soit en raison de la qualité de leurs propriétaires, soit en raison de leur affectation. Ainsi par exemple, les propriétés appartenant à l'Etat et à ses démembrements, aux Etats étrangers, aux associations sans but lucratif ainsi que les immeubles affectés exclusivement à l'agriculture ou à l'élevage sont exonérés de l'impôt foncier.

L'imposition des propriétés foncières a subi une évolution à travers le temps. En effet, jusqu'au la mise sur pied de la DRHKAT au Katanga, les propriétés foncières étaient imposées suivant deux modes de calcul ci-après :

? le système d'imposition par superficie au mètre carré ; ? le système d'imposition forfaitaire.

Le système d'imposition par superficie au mètre concernait uniquement les villas et consistait à les imposer en fonction de la superficie bâtie par application des taux fixés au mètre carré suivant le rang des localités.

Par contre, le système d'imposition forfaitaire visait toutes les autres propriétés bâties et non bâties (immeubles et terrains) à l'exclusion, bien entendu, des villas.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand