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L’assainissement du climat des affaires comme moyen de développement socio-économique en RDC.


par Elvis MUNOY GEODIS
Université Catholique du Congo - Licence 2018
  

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Conclusion partielle

Ce chapitre nous a permis d'entrer dans le vif du sujet en l'analysant de long en large afin de pouvoir tirer notre conclusion. Nous avons pu observer l'économie de la RDC à partir de l'année 2011 à 2016, au travers de ses investissements tant nationaux qu'étranger et essayer de le situer économiquement grâce aux indicateurs mondiaux de croissance. Quatre points importants ont été exploités dans ce chapitre en termes de sections.

Le premier point qui a porté sur analyse des mesures d'attractivités et des indicateurs doing-business pour un potentiel climat des affaires, nous avons analysé les différentes mesures d'attractivités. Ces dernières étant des mesures donnant la capacité d'attirer les investisseurs dans un pays, nous les avons classifiées dans les précédentes suivant des valeurs préalablement normalisées de 0 à 1 de 12 différentes variables.

Concernant le PIB, sur un total de 198.8 milliard USD, nous avons un PIB moyen de 33.13333 par ans, et le PIB par habitant, sur un total de 2430 milliard USD pour les six ans, nous avons trouvé 405 USD par an. Le taux de croissance a augmenté toutes les années et en 2016, il diminue sensiblement jusqu'à -0,1. Les autres variables ont connu d'augmentation et diminue d'une année à une autre.

S'agissant des indicateurs « Doing -business », nous avons compris qu'il était question de la fidélisation des investisseurs dans l'économie après attraction et concernant notre étude, l'ANAPI nous a présenté quelques-uns pour la réforme de la RDC et nous les avons cités dans les lignes ci-haut. La RDC selon le rapport de Doing-busines, est toujours classée parmi les dix derniers pays et ce classement montre comment son climat d'affaires n'est pas favorable. Ceci étant, le développement économique reste difficile. Durant la période de notre étude, plusieurs réformes ont été réalisées mais souffrent d'exécutions. Le pays s'est lancé depuis 2009 dans un vaste programme des réformes dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires et des investissements afin de permettre à la R.D. Congo d'occuper une place de choix dans le rapport « Doing Business ». Les reformes menées en 2011-2012 ont été à caractères administratives afin de permettre à tous investisseurs tant internationaux que nationaux une facilité de régularisation lors de la création d'entreprise.

Malgré ces réformes, nous avons analysé l'environnement congolais et avons constaté quelques problèmes. Parmi ces problèmes empêchant les investissements, nous avons cité : la corruption, les tracasseries et incompétences de l'administration, l'insécurité judiciaire et juridique, la surimposition des sociétés formelles, l'instabilité économique, l'instabilité politique, etc. il est important de trouver solution à ces problèmes pour rendre attractif le climat des affaires en RDC.

Par ailleurs, les investissements que nous avons présentés, partent de 2010 à 2016. Nous sommes partis de services, industries, agricultures et infrastructures. Pour les services, nous 527661064 pour 2010 qui a évolué jusqu'à 2735682942 en 2016.Les industries, nous avons 932720736, 765634935 ;1247601 ;600080447 ;921568581 ; 229611863 et 828889020 respectivement pour la période de de 2010 à 2016. Et autres rubriques ont aussi évolué progressivement. En analysant les données dans ce tableau, nous remarquons que l'agriculture et la foresterie présentent les valeurs inferieures par rapport aux autres secteurs. Ceci est dû aux investissements faibles dans le secteur.

Les perspectives du climat des affaires en RDC étaient le deuxième point de ce chapitre. Partant des principales causes de la pauvreté qui sont entre autre la mauvaise gouvernance en ce sens qu'elle crée des inefficients dans le secteur et donc une perte de productivité, une croissance économique insuffisante, le manque d'emploi, l'absence d'une véritable politique de redistribution des ressources de l'état, etc Il faudrait donc la mise en oeuvre des documents stratégiques pour un développement et une réduction de la pauvreté qui s'appuient principalement sur l'agriculture et les systèmes alimentaires mondiaux qui jouent un rôle central dans l'accomplissement du double objectif de la Banque Mondiale d'éradication de l'extrême pauvreté et de renforcement d'une prospérité partagée.

Le troisième point, qui a abordé la situation économique et sociale de la RDC, nous a montré les grandes évolutions de l'économie congolaise qui ont été circonscrites globalement en quatre périodes :

- Croissance et inflation modérée : 1959 à 1973 ;

- Ralentissement de la croissance et inflation ouverte : 1974-1988 ;

- Déclin de la croissance, Destruction des richesses et hyperinflation : 1989-2001 ;

- Et la reprise de la croissance et d'inflation sous contrôle : 2002-2016.

Au cours de la période de notre étude, plusieurs politiques ont été mises en place et ces politiques ont permis de casser l'hyperinflation (hausse du niveau général des prix de 17% en moyenne annuelle, de relancer la croissance économique, de réduire le chômage (passant de 84% à 40 % en moyenne) et la pauvreté de 80% à 63%.

Et au cours de ces trois dernières années (2012 à 2014), les résultats économiques de la RDC ont été remarquables au plan de la croissance économique (moyenne de 8,2% contre 5,3% pour l'Afrique Subsaharienne) et de l'inflation (1,6% en moyenne contre 7,1% pour l'Afrique Subsaharienne). Cette croissance demeure résiliente : située à 6,1en moyenne, cinq ans avant la crise financière de 2009 où elle est tombée à 2,8%, la variation du PIB réel est passée à 7,7% cinq ans après. Pour l'Afrique au Sud du Sahara, de 7,1% avant la crise où elle a été ramenée à 4,1%, la croissance est établie à 5,3%, cinq ans après. Au regard de l'amélioration de la croissance dans un environnement de faible inflation, le ratio de sacrifice de l'économie congolaise est quasi nul. Cependant, des faiblesses continuent à caractériser la mobilisation des recettes internes (rapport recettes publiques hors dons de 13,9% en moyenne en pourcentage du PIB contre 21,1% pour l'Afrique Subsaharienne), le niveau des réserves (2 mois d'autonomie pour 5,2 pour l'Afrique), l'accès au marché d'emploi (surtout pour les jeunes et les femmes), la qualité des infrastructures.

Et enfin, le quatre point a fait l'analyse sur quelques productions et investissements réalisés. Nous pouvons donc brièvement comprendre que beaucoup de productions ont été réalisé dont le ciment, le café, le cacao, caoutchouc, huile de palme. Chacune de ces productions ont donné les résultats qui ont évolué d'une année à une autre enfin d'apprécier les emplois créés et les capitaux investis.

Pour un total de 20452906736 USD des capitaux investis, 860 comme nombre de projets et 89955 emplois crées. Cette situation n'est pas satisfaisante pour le développement économique. Et donc l'assainissement du climat des affaires durant la période sous-étude n'a pas été favorable pour les investissements en RDC.

Elle fait face a beaucoup des facteurs qui ne favorisent pas son développement, étant comme antivaleurs dont la corruption a tout niveau, l'insécurité juridique et judiciaire, le harcèlement fiscal, l'instabilité politique, etc...

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard