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Modélisation et implémentation d'un système décisionnel pour l'analyse de performance à  la direction provinciale de la fonction publique Kasa௠central


par Adrien Jean Pierre TSHIBUANDA TSHIMANGA
Université de Kananga UNIKAN - Licencié en informatique  2024
  

Disponible en mode multipage

Extinction Rebellion

Aout 2025

Page | I

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE ET DE LA RECHERCHE SIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE KANANGA
« UNIKAN»

Faculté Des Sciences Informatiques

MODELISATION ET IMPLEMENTATION D'UN
SYSTÈME DECISIONNEL POUR L'ANALYSE DE

PERFORMANCE DES AGENTS. « CAS DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DE LA FONCTION

PUBLIQUE KASAI CENTRAL »

Par

TSHIBUANDA TSHIMANGA Adrien JP

Mémoire rédigé et défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en Sciences Informatiques

Option : Conception de Systèmes d'Information

Page | II

République Démocratique du Congo

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE KANANGA
« UNIKAN»

Faculté Des Sciences Informatiques

MODELISATION ET IMPLEMENTATION D'UN
SYSTÈME DECISIONNEL POUR L'ANALYSE DE
PERFORMANCE DES AGENTS. « CAS DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DE LA FONCTION
PUBLIQUE KASAI CENTRAL »

Par

Année Académique 2024 -2025

TSHIBUANDA TSHIMANGA Adrien JP

Mémoire rédigé et défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en Sciences Informatiques

Option Conception de Systèmes d'Information

Directeur : Prof. Jean Didier BATUBENGA

Co-Directeur : ASS ANACLET MIANGALA

La performance ne se

devine pas, elle s'analyse,

se mesure et se décide.

Peter Drucker

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EPIGRAPHE

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IN MEMORIAM

À la mémoire de BEYA Jonas, décédé le 17 mars 2021. Ton souvenir demeure vivant dans nos coeurs.

Ta gentillesse, ton sourire et ton dévouement continuent de nous inspirer chaque jour.

Que la paix éternelle t'accompagne, et que ton souvenir reste à jamais gravé dans nos mémoires.

Avec respect et affection.

Adrien Jean Pierre TSHIBUANDA

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DEDICACE

À mes Parents MONGAME Anny et TSHIMANGA Théodore pour tant d'amour, sacrifices et soutient inestimable durant tout notre parcours académique.

Que ce modeste travail vous est profondément dédié avec tout coeur.

Adrien Jean Pierre TSHIBUANDA

Adrien Jean Pierre TSHIBUANDA

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REMERCIEMENTS

Nous voici donc franchi une des étapes tant rêvée dans notre vie couronnée par cette synthèse de nos réflexions sur le thème en couverture. Selon le programme académique régissant les études universitaires dans notre pays, l'obtention d'un diplôme de fin du deuxième cycle est sanctionnée par la rédaction d'un travail qui sera présenté au jury. Qu'il nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude à toutes les personnes qui de loin ou de près, ont contribué à la réalisation de cette recherche scientifique, et nous ont aidé, en plus à devenir des grandes personnalités.

Nos remerciements à notre Directeur le Professeur Jean Didier BATUBENGA pour son entière disponibilité, son aide inestimable et ses conseils, sans lesquels ce mémoire n'aurait pu aboutir.

Nous remercions de tout coeur le co-directeur de ce mémoire en la personne de l'Ingénieur Anaclet MIANGALA pour ses différentes remarques et orientations dans l'élaboration ; qu'il trouve ici l'expression de nos sentiments de gratitude.

Nos vifs remerciements sont ensuite adressés à toutes les autorités académiques de l'Université de Kananga, représentées par son Recteur monsieur le Professeur TSHISANDA NTABALA Emery de nous avoir instruits à travers ses vifs et braves enseignants durant tout notre parcours académique à cette chère institution.

À mes Oncles, Grands-mères et Tantes : Angélique KUBI, Monique BUKUMBA, Jonas BEYA, tantine Aimé BAKOLE, Victor KABASELE, Marie Josée TABANDITA, MIANDA Clémence, pour leurs participations à notre encadrement et formation pour qu'un jour nous puissions être ce qu'ils ont toujours envisagé en notre personne : responsable.

Nos remerciements s'adressent à mes soeurs et frères : Yadid André, Cécile Tshibola, Monique Bukumba, Théoricien Tshimanga, Sandrine Kanku, Augustin Ngalamulume, Chadrack Lobo Tshimanga Sauvé, Rose Bubanji, Tshibola Marie, Marie José ngalula, Olga mputu, Anny Mbuyi, Nathan, Dominique SHIKAYI et José MBUYI.

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent aussi à l'endroit de nos ami(e)s : Agnès Kayaya, Jérémie Kabasele, Ben K, Simon, L Dan, Sans oublier mes Purs de MBUJI MAYI.KGA vous êtes dans nos coeurs.

Nous remercions de tout coeur nos combattants de lutte, et amis de la promotion, entre autres : Michel Mutombo, Ambroise kamuabu, John Mukendi, David Ilunga, Mayombo Belvine Victorine Kapinga, Santos Sakaji, grâce Nasandi et Léonard Diyoka.

Nos sentiments de reconnaissance vont également à tous mes Pasteurs, à tous les choristes de la chorale Jérusalem, à tous les fidèles de l'église adventiste, la Bénédiction de Dieu pour leur prière. Ainsi qu'à tous mes amis et connaissances qui de loin ou de près, ont contribué à la réalisation de cette recherche scientifique, et nous ont aidé, nous pensons à : Ir Boss Man.

À tous, nous disons merci.

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS

BD : Base de Données

DPFP : Direction Provinciale de la Fonction Publique

DWH : Data Warehouse (Entrepôt de Données)

ETL : Extract Transform Load

KPI : Key Performance Indicator (Indicateur Clé de Performance)

OLAP : Online Analytical Processing (Traitement Analytique en Ligne)

RH : Ressources Humaines

SAD : Système d'Aide à la Décision

SI : Système d'Information

SID : Système d'Information Décisionnel

SIG : Système d'Information de Gestion

SQL : Structured Query Language

UML : Unified Modeling Language

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LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX 4 LISTE DES FIGURES

Figure I-1 : Architecture Générale d'un système décisionnel

Figure II-1 architecture d'un data werahouse

Figure II-2 Data werahouse avec ETL

Figure II-3 : schéma en étoile

Figure II-5 : Exemple de schéma multidimensionnel

Figure II-6 : Architecture d'un Data Mart

Figure III-2 Conception de diagramme de cas d'utilisation

Figure III-1 Organigramme de la Division provinciale de la Fonction Publique

Figure IV-1: Diagramme de classe pour l'analyse de performance des agents

Figure IV-2 : Modèle en étoile pour l'analyse de performance des agents

Figure IV-3 : Schéma relationnel de la base de données

Figure IV-4 : Base de données multidimensionnelle

Figure IV-5 : Formulaire MDI (Multiple Document Interface)

Figure IV-6 : Formulaire d'identification de l'agent

Figure IV-7 : Formulaire d'assignation des tâches

Figure IV-8 : Formulaire de suivi des réalisations

Figure IV-9 : Formulaire d'analyse des performances

4 LISTE DES TABLEAUX

Tableau I-1 Différences entre un SAD et un SIG

Tableau II-1 : Différence entre SGBD et entrepôts de données

Tableau 2 : compare les caractéristiques des systèmes

Tableau IV-1 : Critères d'évaluation de la performance des agents

Tableau IV-2 : Grille d'appréciation globale de la performance des agents en

fonction du score

Tableau IV-3 : Schéma relationnel de la base de données transactionnelle

Tableau IV-4 : Schéma multidimensionnel de l'entrepôt de données ;

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0. INTRODUCTION GÉNÉRALE

Dans un environnement administratif on constante évolution, la performance des agents publics est devenue un enjeu stratégique majeur pour assurer une gestion efficace et responsable des services de l'État. La Direction Provinciale de la Fonction Publique, comme toute institution publique, se doit de disposer d'outils modernes permettant non seulement le suivi rigoureux de ses agents, mais aussi l'aide à la prise de décision basée sur des données fiables.

Or, la gestion manuelle des performances, encore très répandue, limite la réactivité, la transparence et l'objectivité dans l'évaluation des ressources humaines. C'est dans ce contexte que les systèmes décisionnels prennent tout leur sens. Ils permettent de transformer les données brutes issues de l'activité quotidienne en informations stratégiques, facilitant ainsi l'évaluation des agents, le suivi de leurs réalisations et l'amélioration continue de la performance institutionnelle.

0.1. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

0.1.1. CHOIX DU SUJET

Le choix du présent sujet, intitulé « Modélisation et implémentation d'un système décisionnel pour l'analyse de performance des agents à Direction Provinciale de la Fonction Publique », se justifie par la nécessité d'améliorer la gestion des ressources humaines dans l'administration publique.

En effet, la performance des agents de l'État est souvent difficile à mesurer objectivement à cause de la dispersion des informations, du manque d'outils informatisés fiables et de l'absence d'indicateurs clairs. Le recours à un système décisionnel apparaît comme une solution moderne et efficace pour pallier ces difficultés.

0.1.2. INTÉRÊT DU SUJET

L'intérêt de ce travail est multiple :

? Il nous permet d'obtenir le grade de Licencié en Sciences Informatiques dès qu'il est défendu et accepté ;

? Il offre à l'administration provinciale un outil capable de centraliser les données, d'automatiser l'évaluation de la performance et de faciliter la prise de décision.

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? Il participe à la promotion d'une gestion transparente et équitable des agents de la Fonction Publique, renforçant ainsi la confiance entre l'État et ses fonctionnaires.

0.2. ÉTAT DE LA QUESTION

Plusieurs études ont déjà montré l'importance de l'informatisation dans la gestion des ressources humaines. Les systèmes décisionnels (ou Data Warehouses) sont utilisés dans de nombreuses organisations pour analyser la performance et orienter la prise de décision. Cependant, peu de travaux se sont intéressés spécifiquement au contexte de la Fonction Publique provinciale en République Démocratique du Congo, où les méthodes traditionnelles demeurent dominantes.

Quant à nous, nous allons nous basés sur « la modélisation et l'implémentation d'un système décisionnel pour l'analyse de performance des agents à Direction provinciale de la fonction publique », tout en se focalisant sur l'analyse de performance et l'évaluation du personnel de Division provinciale de la fonction publique.

0.3. PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES

0.3.1. PROBLÉMATIQUE

La gestion des agents de la Fonction Publique au Kasaï Central se fait encore de manière manuelle et dispersée. Cette situation entraîne des difficultés telles que : lenteur dans le traitement des dossiers, absence d'indicateurs fiables de performance, erreurs fréquentes et manque de transparence dans les affectations.

Dès lors, plusieurs questions de recherche se posent :

1. quel système mettre en place en vue de fournir aux décideurs des indicateurs clairs et précis sur base auxquels ils pourront se pencher afin de prendre des décisions jugées rationnelles, à ce qui concerne la gestion leur personnel ?

0.3.2. HYPOTHÈSES

Il est évident qu'un système décisionnel serait une solution idéale pour répondre pour répondre à la préoccupation ci-dessus.

1. La mise en place de ce système décisionnel contribuerait à améliorer l'évaluation de la performance des agents en fournissant des indicateurs clairs et fiables, et à renforcer la prise de décision des responsables grâce à des tableaux de bord dynamiques et des analyses multidimensionnelles.

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0.4. MÉTHODES ET TECHNIQUES

0.4.1. MÉTHODES

Ce travail s'appuie sur une approche méthodologique mixte :

+ Analytique, pour étudier les pratiques actuelles de gestion des agents et identifier leurs limites ;

+ UML, pour modéliser le système à l'aide des diagrammes UML et décrire son fonctionnement ;

+ Expérimentale, pour implémenter et tester le système décisionnel proposé.

0.4.2. TECHNIQUES

En vue de récolter les données nécessaires et correspondantes à notre problématique, nous nous sommes référés aux techniques ci-dessous :

+ Technique d'interview : elle nous a servi à interviewer les agents de la place avec une série des questions plus détaillées et face auxquelles des réponses nous ont été données et ont aidé à l'élaboration de ce mémoire ;

+ Technique d'observation : cette dernière nous a permis quant à elle d'observer le déroulement des activités faisant l'objet de notre étude.

0.5. OBJECTIF DE LA RECHERCHE

L'objectif général est de concevoir et d'implémenter un système décisionnel permettant d'analyser et d'améliorer la performance des agents de la Fonction Publique provinciale.

De manière spécifique, il s'agit de :

+ Centraliser les données relatives aux agents dans un entrepôt de données ;

+ Définir des indicateurs pertinents de performance ;

+ Automatiser l'évaluation à travers un algorithme et des tableaux de bord ;

+ Faciliter la prise de décision grâce à des rapports fiables et rapides.

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0.6. DÉLIMITATION DE LA RECHERCHE

La présente étude se limite à la Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central, située dans la ville de Kananga. Elle se concentre uniquement sur les aspects liés à l'analyse de la performance des agents, sans aborder d'autres dimensions de la gestion publique (finances, infrastructures, etc.).

Dans le temps : notre étude va de janvier au mois août 2025.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction générale et la conclusion, ce mémoire est structuré en quatre chapitres :

Chapitre I : Généralités sur le système décisionnel ;

Chapitre II : Data Warehouse ;

Chapitre III : Analyse préalable et spécification des besoins ;

Chapitre IV : Conception et implémentation du système décisionnel.

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CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE SYSTÈME DÉCISIONNEL

1.0. INTRODUCTION

Toute entreprise qui veut atteindre des performances est censée prendre des décisions rationnelles en se basant sur un système décisionnel. La faillite de bon nombre d'entreprises est due au manque d'un personnel qualifié, à une mauvaise gestion et à une prise de décisions non adéquate.

1.1 DÉFINITION DU SYSTÈME DÉCISIONNEL

Un système décisionnel est un ensemble de processus et d'outils technologiques permettant aux décideurs d'analyser des données et d'en tirer des conclusions pour prendre des décisions stratégiques et opérationnelles. Dans le cadre de l'analyse de la performance des agents de la fonction publique, un système décisionnel permet de collecter, traiter et analyser des données relatives aux agents afin de fournir des indicateurs de performance et des recommandations pour une gestion plus efficace.

Le système décisionnel peut être intégré dans des outils de Business Intelligence (BI), qui utilisent des techniques de collecte de données, de traitement, et de visualisation pour aider les décideurs à mieux comprendre les tendances et à prendre des décisions éclairées.

Un système décisionnel permet de répondre aux questions suivantes :

? Que s'est-il passé ? (Tableau de bord) ;

? Pourquoi cela s'est-il passé ? (Analyse) ;

? Que va-t-il se passé ? (Prédiction) ;

? Que se passe-t-il en ce moment ? (Aide opérationnelle) ;

? Que devrait- il se passer ou que faire ? (Prise de décision).

1.1.1 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DÉCISIONNELS1

L'architecture générale d'un système décisionnel se décompose en trois processus : extraction et intégration, organisation et interrogation.

Le processus d'extraction et intégration, situé les sources de données et l'entrepôt est responsable de l'identification des données dans les

1 Dihia LANASRI, AI et Data analytics Manager,2015, P.10

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diverses sources internes et externes dans l'extraction de l'information et de la préparation et de la transformation (nettoyage, filtrage, etc..) des données à l'intérieur de l'entrepôt, nous trouvons le processus d'organisation. Il est responsable de la structuration des données par rapport à leur niveau de granularité (agrégats).

Différents outils permettent de réaliser l'analyse des données, pour les différents utilisateurs de l'entreprise.

Figure I-1 : Architecture Générale d'un système décisionnel

Les sources de données sont nombreuses, variées, distribuées et autonomes. Elles peuvent être internes (bases de production) ou externes (Internet, bases des partenaires) à l'entreprise.

L'entrepôt de données est le lieu de stockage centralisé des informations utiles pour les décideurs. Il met en commun les données provenant des différentes sources et conserve leurs évolutions.

Les magasins de données sont des extraits de l'entrepôt orientés sujet. Les données sont organisées de manière adéquate pour permettre des analyses rapides à des fins de prise de décision.

Les outils d'analyse permettent de manipuler les données suivant des axes d'analyses. L'information est visualisée au travers d'interfaces interactives et fonctionnelles dédiées à des décideurs souvent non informaticiens (directeurs, chefs de services, ...).

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1.2 OBJECTIFS PRINCIPAUX D'UN SYSTEME DECISIONNEL DANS LE CADRE DE LA GESTION PUBLIQUE.

Dans le cadre de la gestion publique, un système décisionnel (ou système d'information décisionnel) vise à optimiser les processus de décision en fournissant des informations fiables, précises et pertinentes. Voici les objectifs principaux d'un tel système dans ce contexte :

1.2.1 Améliorer la prise de décision

Un système décisionnel permet aux responsables de la gestion publique de prendre des décisions éclairées en se basant sur des données objectives et des analyses précises plutôt que sur des impressions ou des conjectures. Cela permet de mieux orienter les politiques publiques, les stratégies de gestion des ressources humaines et la répartition des budgets.

1.2.2 Optimiser la gestion des ressources humaines

Dans le cadre de la gestion publique, un système décisionnel peut aider à :

> Suivre la performance des agents de la fonction publique en temps réel (productivité, absences, évaluations, etc.).

> Identifier les besoins de formation ou de perfectionnement pour les agents.

> Gérer les carrières et les promotions sur la base de critères objectifs et d'indicateurs de performance.

> Favoriser la transparence dans les processus d'évaluation des agents, réduisant ainsi les risques de partialité ou de favoritisme.

1.2.3 Favoriser la transparence et la responsabilité

La gestion publique nécessite un niveau élevé de transparence. Un système décisionnel permet de :

> Suivre l'utilisation des ressources publiques (financières, humaines, matérielles) de manière détaillée et claire.

> Vérifier la conformité des décisions avec les réglementations en vigueur et les objectifs de la politique publique.

> Offrir des rapports clairs et accessibles à la direction, aux citoyens et aux parties prenantes, ce qui renforce la responsabilité des gestionnaires publics.

Lors de crises (économiques, sanitaires, sécuritaires, etc.), un système décisionnel peut être crucial pour :

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1.2.4 Support à la planification et à la prévision

Un système décisionnel permet de réaliser des analyses prédictives et des simulations pour anticiper les besoins futurs, par exemple :

V' Prévoir l'évolution des besoins en personnel (recrutement, départs à la retraite, mutations, etc.).

V' Prévoir l'impact des politiques publiques sur des indicateurs sociaux, économiques ou environnementaux.

V' Identifier des zones de risque (financier, humain, opérationnel) et proposer des mesures préventives.

1.2.5 Améliorer la gestion financière

Dans un environnement public, la gestion budgétaire est un défi majeur. Un système décisionnel aide à :

V' Suivre les dépenses publiques et à analyser l'utilisation des budgets dans différents départements ou projets.

V' Identifier les zones de gaspillage et les inefficacités dans l'utilisation des fonds publics.

V' Fournir des rapports détaillés pour soutenir la prise de décisions financières concernant l'allocation des ressources.

1.2.6 Faciliter la gestion des projets publics

Les projets publics impliquent souvent plusieurs parties prenantes et ressources à gérer. Un système décisionnel permet de :

> Suivre l'avancement des projets publics en temps réel.

> Assurer un suivi des délais et des budgets des projets en cours.

> Identifier les risques ou les retards qui pourraient affecter la réalisation des projets et mettre en place des mesures correctives rapidement.

1.2.7 Soutenir la gestion des crises et des situations exceptionnelles

2 EFRAIM TURBAN Et JAY E. ARONSON, Decision Support Systems and Intelligent Systems, Ed.7è, 2005, P.33

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V' Analyser rapidement les données relatives à la crise et à son évolution.

V' Aider à coordonner les actions des différentes entités publiques impliquées (ministères, collectivités locales, etc.).

V' Fournir des recommandations immédiates pour minimiser les impacts de la crise et optimiser la gestion des ressources allouées à la gestion de la situation.

1.2.8 Renforcer la coopération interinstitutionnelle

Dans le cadre de la gestion publique, de nombreuses agences et institutions interagissent. Un système décisionnel favorise :

V' La centralisation de l'information provenant de différentes sources (agences locales, ministères, etc.) pour obtenir une vue d'ensemble.

V' Le partage de données et la coordination des actions entre les institutions, ce qui permet d'améliorer l'efficacité collective des politiques publiques.

1.2.9 Améliorer la qualité des services publics Les systèmes décisionnels aident à :

V' Analyser la satisfaction des citoyens vis-à-vis des services publics fournis (éducation, santé, sécurité, etc.).

V' Identifier les domaines d'amélioration dans la prestation des services publics et prendre des mesures correctives.

V' Suivre les résultats des réformes administratives ou des changements dans la manière de fournir des services publics.

1.3 DIFFERENCE ENTRE UN SYSTEME D'AIDE À LA DECISION (SAD) ET UN SYSTEME D'INFORMATION DE GESTION (SIG).

Un système d'aide à la décision (SAD) et un système d'information de gestion (SIG) sont deux types de systèmes informatiques qui aident les organisations à prendre des décisions et à gérer les informations de manière plus efficace. Bien qu'ils aient des objectifs complémentaires, ils jouent des rôles distincts dans la gestion d'une organisation. 2

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1.3.1 Système d'Aide à la Décision (SAD)

Un Système d'Aide à la Décision (SAD) est un ensemble de processus, de technologies et d'outils utilisés pour soutenir les décideurs dans la prise de décisions complexes. Les SAD sont particulièrement utiles lorsqu'il s'agit d'analyses basées sur des données et des scénarios multiples.

I Objectifs d'un SAD :

? Analyser des données complexes :

Le SAD est conçu pour traiter de grandes quantités de données provenant de différentes sources afin d'aider les décideurs à comprendre des phénomènes complexes et à prendre des décisions stratégiques.

? Faciliter les prévisions :

Un SAD aide à la prévision et à la simulation de différents scénarios basés sur des tendances passées ou des modèles statistiques.

? Améliorer la prise de décision :

En fournissant des rapports, des tableaux de bord, des graphiques et des analyses, le SAD soutient les gestionnaires en leur permettant de prendre des décisions basées sur des faits et non sur des intuitions.

? Gérer l'incertitude :

Lors de la prise de décision, le SAD peut gérer des éléments d'incertitude et de risque en simulant différents scénarios et en offrant des options possibles.

Exemples de SAD dans le secteur public :

I Dans une direction provinciale de la fonction publique, un SAD peut être utilisé pour analyser la performance des agents, identifier les besoins en formation, ou optimiser les ressources humaines en fonction des projets à venir.

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1.3.2 Système d'Information de Gestion (SIG)3

Un Système d'Information de Gestion (SIG) est un système qui aide à la gestion des opérations quotidiennes d'une organisation en facilitant la collecte, le stockage, le traitement et la distribution de l'information. Il soutient la gestion opérationnelle et tactique et se concentre principalement sur les informations qui sont essentielles pour les processus administratifs et logistiques internes.4

? Objectifs d'un SIG :

? Collecter et organiser les données : Un SIG centralise les données opérationnelles provenant des différents services (ressources humaines, finance, etc.) pour en faciliter l'accès et l'exploitation.

? Automatiser les processus internes : Un SIG aide à automatiser des tâches courantes, comme la gestion des dossiers des agents, le suivi des dépenses, ou l'enregistrement des performances.

? Soutenir la gestion quotidienne : Contrairement au SAD qui est plus axé sur la décision stratégique, le SIG soutient la gestion quotidienne de l'organisation en fournissant des outils pour gérer les opérations, comme la comptabilité, la planification, les ressources humaines et la gestion des stocks.

? Optimiser l'efficacité : En réduisant la duplication des efforts et en rationalisant les processus, un SIG aide à améliorer l'efficacité des opérations.

1.3.3 Composants principaux d'un SIG :

1. Base de données : Contient toutes les informations relatives à la gestion quotidienne de l'organisation.

2. Module d'application : Permet de gérer différentes fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion des finances, la logistique, etc.

3. Interface utilisateur : Permet aux employés de saisir et d'extraire des informations à partir du système.

3 R SHARDA, D DELEN, E TURBAN, Business intelligence: a managerial perspective on analytics, Ed. Third 2014, P. 37-42

4 C. LAUDON et JANE P. LAUDON, Management information systems: managing the Digital Firm Ed.seventeenth, 2008, P.122.

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4. Outils de gestion : Ces outils permettent de suivre les opérations, de générer des rapports et de prendre des décisions opérationnelles. 1.3.4 Différences entre un SAD et un SIG5

CRITERE

SYSTEME D'AIDE A LA

DECISION (SAD)

SYSTEME D'INFORMATION DE GESTION (SIG)

Objectif principal

Aider à la prise de décision stratégique et tactique

Gérer les opérations

quotidiennes et le
fonctionnement interne

Type de données traitées

Données analytiques et

stratégiques

Données opérationnelles,

administratives et

fonctionnelles

Utilisation

Décisions complexes et

analyses de scénarios

multiples

Gestion de l'information

quotidienne, gestion des
tâches opérationnelles

Orientation temporelle

À long terme, avec des

prévisions et des projections

À court et moyen terme, orienté vers les activités quotidiennes

Exemple

Prise de décision sur

l'allocation des ressources

humaines, prévisions
budgétaires

Suivi des heures de travail des agents, gestion des dépenses quotidiennes

Composants principaux

Outils d'analyse, bases de

données décisionnelles,
rapports interactifs

Applications de gestion, bases

de données opérationnelles,
outils de suivi

Tableau I-1 Différences entre un SAD et un SIG6 1.3.5 Relation entre un SAD et un SIG

Un SAD et un SIG peuvent être utilisés de manière complémentaire dans une organisation. Tandis que le SIG permet de gérer les opérations quotidiennes et d'assurer le bon fonctionnement de l'administration, le SAD permet d'exploiter les données provenant du SIG pour effectuer des analyses stratégiques. Par exemple :

? Un SIG collectera des données sur les performances des agents, les budgets alloués et les tâches accomplies.

? Un SAD prendra ces données et effectuera des analyses, des simulations ou des prévisions pour aider à la réallocation des

5 Laudon, K. C., & Laudon, J. P., Management Information Systems: Managing the Digital Firm 15e Edition, 2018.

6 Laudon, K. C., & Laudon, J. P., Management Information Systems: Managing the Digital Firm 15e Edition, 2018.

Les principales fonctions d'un système décisionnel dans la gestion des ressources humaines sont les suivantes :

Page | 13

ressources, à la formation des agents, ou à l'optimisation des performances.

Le Système d'aide à la Décision (SAD) est utilisé pour prendre des décisions stratégiques complexes à partir de données analytiques et des prévisions, tandis que le Système d'information de Gestion (SIG) soutient la gestion des processus administratifs et opérationnels quotidiens.

1.3.6 Types de systèmes décisionnels :

? Système d'Information Décisionnelle (SID) : Un SID regroupe des technologies, des processus et des outils permettant de traiter des données pour faciliter la prise de décision.

? Système de Support à la Décision (DSS) : Un DSS est un système interactif qui permet de soutenir les prises de décision complexes en analysant de grandes quantités de données.

1.4 COMPOSANTS D'UN SYSTEME DECISIONNEL

Un système décisionnel efficace se compose généralement de plusieurs éléments :

1. Sources de données : Les données brutes provenant de différentes sources qui alimenteront le système.

2. Système d'intégration des données : La manière dont les données sont collectées, intégrées et nettoyées pour être utilisées efficacement.

3. Base de données décisionnelle : Un entrepôt de données (Data Warehouse) qui permet de stocker et d'organiser les informations historiques et actuelles.

4. Outils d'analyse : Des outils permettant de traiter et d'analyser les données (ex. : SQL, Python, R, Tableau, Power BI).

5. Interface utilisateur : La plateforme où les gestionnaires et responsables RH peuvent accéder aux informations et visualiser les résultats des analyses (rapports, graphiques, tableaux de bord).

1.5. LES FONCTIONNALITÉS D'UN SYSTÈME DÉCISIONNEL

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? Collecte et stockage des données :

Le système recueille des données relatives aux agents (par exemple, évaluations de performance, absences, formations suivies).

? Traitement des données :

Il traite les données pour en extraire des informations pertinentes sur la performance des agents.

? Analyse et visualisation des données :

Le système permet d'effectuer des analyses statistiques, de générer des rapports et des graphiques permettant aux responsables RH de mieux comprendre la performance des agents.

? Prise de décision :

Sur la base des informations analysées, le système fournit des recommandations ou alertes pour améliorer la gestion des agents.

1.6 LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU SYSTÈME DÉCISIONNEL

1.6.1 Les sources de données :

Les sources de données sont souvent diverses et variées et le but est de trouver des outils et en fin de les extraire, de les nettoyer, de les transformer et de les mettre dans l'entrepôt de données. Ces sources de données peuvent être de fichiers de type Excel, des bases de données opérationnelles d'une entreprise ou fichiers plats.

1.6.2 L'entrepôt de données :

Il est le coeur du système décisionnel et demande une analyse profonde de la part de maitre d'ouvrage.

La conception d'un data Waterhouse diffère de la conception d'une base de données relationnelles.

En effet, alors que les bases de données relationnelles tendant le plus souvent à être normalisées, les bases des données multidimensionnelles, elles sont normalisées en respectant le modèle en étoile ou en flocon.7

7 Bertino E., Ferrari E., Guerrini G., Merlo I., "Extending the ODMG Object Model with Composite Objects", OOPSLA'98, Vancouver (Canada), 1998, p.56

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1.6.3. Le service OLAP ou serveur d'analyse

Le serveur OLAP est opposé à OLTP et a pour but d'organisé les données à analyser par domaine ou par thème et d'en ressortir des résultats pertinents pour le décideur. Les résultats sont obtenus par différents algorithmes de datamining (fouille de données) du serveur d'analyse. Ces résultats peuvent amener l'organisation à prendre de très bonnes décisions en vue d'améliorer le rendement de leurs entreprises.

1.7 LES SOURCES DE DONNÉES DANS UN SYSTÈME DÉCISIONNEL

Les données utilisées dans un système décisionnel proviennent de diverses sources internes et externes à l'organisation. Dans le cadre de l'analyse de la performance des agents à la direction provinciale de la fonction publique, les sources de données peuvent inclure :

1.7.1 Sources internes

1. Systèmes de gestion des ressources humaines (SIRH) :

Ce sont des logiciels qui gèrent toutes les données relatives aux employés, comme les dossiers des agents, les évaluations de performance, les historiques de formation, et les absences. Ces informations sont cruciales pour le suivi des performances des agents au quotidien.

2. Rapports de performance :

Les évaluations annuelles de performance, les rapports de superviseurs et les auto-évaluations des agents permettent de collecter des informations qualitatives et quantitatives sur la performance individuelle.

3. Système de gestion des congés et absences :

Ce système enregistre toutes les absences des agents (congés, maladies, retards), qui peut être un indicateur clé de la performance d'un agent, en particulier pour évaluer son assiduité et son engagement.

4. Données salariales :

Les informations relatives à la rémunération, aux primes et aux avantages sociaux des agents peuvent également faire partie du système décisionnel. Ces données peuvent être croisées avec les performances pour déterminer si la rémunération est proportionnelle à la performance.

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5. Système de gestion des formations :

Les données liées aux formations suivies par les agents sont importantes pour évaluer les compétences acquises et leur impact sur les performances professionnelles. La gestion des compétences et de la formation continue est un facteur essentiel pour l'amélioration de la performance des agents.

1.7.2 Sources externes

1. Données sectorielles et comparatives :

Les comparaisons avec d'autres directions provinciales ou d'autres institutions publiques permettent d'avoir une vision comparative des performances. Ces données peuvent provenir d'enquêtes sectorielles, de rapports gouvernementaux ou d'études de benchmarking.

2. Normes et standards externes :

Les indicateurs de performance (KPI) peuvent aussi être influencés par des normes externes, telles que les directives de la fonction publique, les lois sur la gestion des ressources humaines, et les meilleures pratiques dans le secteur public.

3. Sondages de satisfaction des citoyens :

Les enquêtes de satisfaction des citoyens ou des usagers peuvent fournir des données externes sur la qualité du service fourni par les agents, ce qui peut être un indicateur indirect de leur performance.

1.7.3 Intégration des sources de données

Le système décisionnel doit être capable de collecter, intégrer et structurer les données provenant de ces différentes sources de manière cohérente. Cela nécessite une intégration des systèmes (par exemple, SIRH, outils de gestion des congés) et l'utilisation de bases de données centralisées qui stockent et organisent ces informations pour les rendre accessibles et utilisables.

1.8 AVANTAGES D'UN SYSTÈME DÉCISIONNEL DANS LA GESTION DE LA PERFORMANCE DES AGENTS

Un système décisionnel bien conçu présente plusieurs avantages pour l'analyse de la performance des agents, notamment :

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1. Objectivité dans l'évaluation des performances : En utilisant des données et des indicateurs quantifiables, le système permet d'avoir une évaluation plus objective et plus précise des performances des agents.

2. Suivi de la progression : Il permet de suivre les performances des agents dans le temps et de détecter les évolutions (améliorations ou détériorations), ce qui facilite les ajustements dans la gestion des ressources humaines.

3. Optimisation de la prise de décision : Les responsables RH peuvent prendre des décisions éclairées en utilisant les rapports générés par le système, qu'il s'agisse de promotions, de formations, ou d'actions correctives pour améliorer la performance des agents.

4. Amélioration continue : Grâce à une collecte et une analyse régulières des données, le système favorise l'amélioration continue de la gestion des ressources humaines, en fournissant des données concrètes sur lesquelles baser les futures actions.

I.9. LES APPORTS DES SYSTÈMES DÉCISIONNELS

Dans beaucoup de nos entreprises ; il est difficile d'expliquer aux dirigeants que l'on doit parfois dépenser beaucoup d'argent pour analyser et manipuler des données existant dans le système d'information de l'entreprise8.

Les apports de systèmes décisionnel sont aussi défais réels. Ils peuvent être classés en deux catégories.

? L'amélioration de l'efficacité de la communication et de la distribution des informations de pilotage ;

? L'amélioration du pilotage des entreprises résultant de meilleures décisions à prendre plus rapidement ;

Si le premier point est aisément compréhensible, présente peu de risque de mise en oeuvre et pose peu de problème d'évaluation ce n'est clairement pas en revanche une source de gains significative. Il sera difficile le plus souvent de justifier les couts d'un projet sur cette seule promesse.

La seconde catégorie a nettement plus de potentiel de gains. Mais il faut bien reconnaitre que le risque de ne pas atteindre les objectifs initiaux

8 S. Kelly, John Wiley & Sons « Data Warehousing - The Route to Mass Customization », 1996, p.13.

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sont réels sans parler d'énormes difficultés d'évaluation des bénéfices escomptés.

Les bénéfices de ce type le plus souvent cités sont les suivants :

V' Unicité des chiffres, une seule vérité acceptée par tous ;

V' Meilleure planification ;

V' Amélioration de la prise de décision ;

V' Amélioration de l'efficacité des processus ;

V' Amélioration de la satisfaction des clients et des fournisseurs ;

V' Amélioration de la satisfaction des employés.

1.10 LES ENJEUX DE L'INFORMATIQUE DÉCISIONNELLE

De nos jours, les données applicatives métier sont stockées dans une ou plusieurs bases de données relationnelles ou non relationnelles. Ces données sont extraites, transformées et chargées par un outil de type ETL.

Un entrepôt de données (data Waterhouse) peut prendre la forme d'un data Mart. En règle générale, le data Waterhouse globalise toutes les données applicatives de l'entreprise tandis que les data Marts, généralement alimentés à partir des données du data Waterhouse sont des sous-ensembles d'information concernant un métier particulier de l'entreprise.

1.11 LES FONCTIONS ESSENTIELLES DE L'INFORMATIQUE
DÉCISIONNELLE

Un système d'information décisionnel assure quatre fonctions fondamentales, à savoir : la collecte, l'intégration, la diffusion et la présentation des données. A ces quatre fonctions s'ajoute une fonction de contrôle du système d'information décisionnelle lui-même, l'administration.9

a) Collecte

La collecte est l'ensemble des taches consistant à détecter, sélectionner, extraire et à filtrer les données brutes issues des environnements pertinents compte tenu du périmètre du système d'information décisionnel (SID).

9 Bret F., Teste O., "Construction Graphique d'Entrepôts et de Magasins de Données", INFORSID'99, La Garde (France), Juin 1999.

10 Chaudhuri S., Dayal U., "An Overview of Data Warehousing and OLAP Technology", ACM SIGMOD Record, 26(1), 1997, p.112

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b) Intégration

L'intégration consiste à concentrer les données collectées dans un espace unifié, dont le socle informatique essentiel est l'entrepôt.

Élément central du dispositif, il permet aux applications décisionnelles de bénéficier d'une source d'information commune, homogène, normalisée et fiable, susceptible de masquer la diversité de l'origine des données.

Une synchronisation (d'intégrer en même temps ou à la même date de valeur des événements reçus ou constatés de manière décalée ou déphasée).

c) La diffusion ou la distribution

L'objectif prioritaire est de segmenter les données en contextes informationnels fortement cohérents, simples à utiliser et correspondant à une activité décisionnelle particulière.

Très souvent, un contexte de diffusion est multidimensionnel, c'est-à-dire modélisable sous la forme d'un hyper cube, il peut alors être mis à disposition à l'aide d'un outil OLAP.10

d) Présentation

Cette quatrième fonction, la plus visible pour l'utilisateur, régit les conditions d'accès de l'utilisateur aux informations. Elle assure le fonctionnement du poste de travail, le contrôle d'accès, la prise en charge des requêtes, la visualisation des résultats sous une forme ou une autre.

e) Administration

C'est la fonction transversale qui supervise la bonne exécution de toutes les autres ; elle pilote le processus de mise à jour des données, la documentation sur les données et sur les métadonnées, la sécurité, les sauvegardes, la gestion des incidents.

1.12. DÉFINITION DES MODÈLES DE DONNÉES DÉCISIONNELS

Un modèle de données s'applique généralement à une application ou à un ensemble d'applications dont le périmètre et la définition sont arrêtés en amont du projet. Ceci est valable pour toute application informatique.

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Mais ce principe s'applique d'une manière particulière dans les projets décisionnels.

Consommateur de données et producteur d'informations, un SID est nécessairement un dispositif à double face puisque :

? Il combine des données d'origines diverses, généralement opérationnelles ;

? Il met des données à disposition selon des objectifs informationnels.

Par rapport aux sources de données qui l'alimentent, le data Waterhouse est sous-tendu par un modèle fédérateur ou intégrateur. Mais ce modèle n'est pas directement représentatif des points de vue informationnels éventuellement multiples et changeants des utilisateurs du SID. Or le SID ne vaut que pour les restitutions informationnelles qu'il offre. Le véritable modèle de données décisionnel est donc celui qui reflète la mise à disposition ou encore la diffusion des données, et non leur concentration.

Un SID comporte donc en réalité au moins deux Modèles Conceptuels de Données. L'un des deux représente l'intégration des sources opérationnelles à partir desquelles s'alimente le système. Il se conçoit et se normalise selon une démarche traditionnelle de génie logiciel, qui n'a pas lieu d'être développée ici. L'autre, celui que nous examinons dans ce chapitre, correspond à la structure informationnelle destinée à supporter les requêtes des utilisateurs. C'est le MCD de diffusion. C'est ce dernier qui représente la structure selon laquelle l'information doit être mise à disposition ; il constitue la spécification fonctionnelle du SID11.

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, nous avons traité les généralités sur les systèmes décisionnels (Business Intelligence) ; avons défini l'informatique décisionnelle, l'architecture de systèmes décisionnels et ses différents enjeux avec leurs fonctions ; et avons abordé les systèmes décisionnels qui sont des systèmes qui permettent aux décideurs des entreprises de prendre des décisions optimales et importantes pour une meilleure gestion des leurs entreprises. Le chapitre suivant abordera les notions de Data werahouse.

11 Groupe EVOLUTION. F. Bret. T. Cruanees. I. Guessarian. E. Metais. M-C. Rousset. S. Schwer. O. Teste. G. Zurfluh, Ingénerie des systèmes d'information, édition HERMES, 2001, p.38

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CHAPITRE II: LE DATA WAREHOUSE

2.0 INTRODUCTION

Les entrepôts des données intègrent des informations en provenance de différentes sources, souvent reparties et hétérogènes ayant pour objectif de fournir une vue globale de l'information aux analystes et aux décideurs.

La construction et la mise en oeuvre d'un entrepôt de données représentent une tâche complexe qui se compose de plusieurs étapes.

La première est l'analyse des sources de données et l'identification des besoins des utilisateurs, la deuxième correspond à l'organisation des données à l'intérieur de l'entrepôt. En fin, la troisième sert à établir divers outils d'interrogation, d'analyse, et de fouille de données.

Chaque étape présente des problèmes spécifiques. Ainsi, par exemple, lors de la première étape, la difficulté principale consiste en l'intégration des données, de manière à ce qu'elles soient de qualité pour leur stockage. Pour l'organisation, il existe plusieurs problèmes comme la sélection des vues à matérialiser, le rafraichissement de l'entrepôt, la gestion de l'ensemble de données courantes et historisées.

En ce qui concerne le processus d'interrogation, nous avons besoin des outils performants et conviviaux pour l'accès et l'analyse de l'information.

2.1 DÉFINITION D'UN DATA WAREHOUSE (DW)12

Un entrepôt de données est une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et historisées, organisées pour le support d'un processus d'aide à la décision. Nous détaillons ces caractéristiques :

V' Orientées sujet : les données des entrepôts sont organisées par sujet plutôt que par application, par exemple, une chaine de magasins d'alimentation organise les données de son entrepôt par rapport aux ventes qui ont été réalisées par produit et par magasin, au cours d'un certain temps.

V' Intégrées : les données provenant de différentes sources doivent être intégrées, avant leur stockage dans l'entrepôt de données.

12 Jarke M., Lenzerini M., Vassiliou Y., Vassiliadis P., "Fundamentals of Data Warehouses", Ed. Springer Verlag, ISBN 3-540-65365-1, 1999, p.187

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L'intégration, c'est à dire la mise en correspondance des formats, permet d'avoir une cohérence de l'information.

V' Non volatiles : à la différence des données opérationnelles, celles de l'entrepôt sont permanentes et ne peuvent pas être modifiées. le rafraichissement de l'entrepôt consiste à ajouter de nouvelles données, sans modifier ou perdre celles qui existent.

V' Historisées : la prise en compte de l'évolution des données est essentielle pour la prise de décision qui, par exemple, utilise des techniques de prédication en s'appuyant sur les évolutions passées pour prévoir les évolutions futures.

2.2 OBJECTIF DU DATA WARE HOUSE

L'atout principal d'une entreprise réside dans les informations qu'elle possède. Les informations se présentent généralement sous deux formes : les systèmes opérationnels qui enregistrent les données et le Data Warehouse. En bref, les systèmes opérationnels représentent l'emplacement de saisie des données, et l'entrepôt de données l'emplacement de restitution13.

Ainsi voici les objectifs fondamentaux du data warehouse :

Rendre accessibles les informations de l'entreprise : le contenu de l'entrepôt doit être compréhensible et l'utilisateur doit pouvoir y naviguer facilement et avec rapidité. Ces exigences n'ont ni frontières, ni limites. Des données compréhensibles sont pertinentes et clairement définies. Par données navigables, on n'entend que l'utilisateur identifie immédiatement à l'écran le but de ses recherches et accède au résultat en un clic.

Rendre cohérente les informations d'une l'entreprise : les informations provenant d'une branche de l'entreprise peuvent être mise en corrélation avec celles d'une autre branche. Si deux unités de mesure portent le même nom, elles doivent alors signifier la même chose. A l'inverse, deux unités ne signifiant pas la même chose doivent être définie différemment. Une information cohérente suppose une information de grande qualité. Cela veut dire que l'information est prise en compte et qu'elle est complète.

13 Samos J., Saltor F., Sistrac J., Bardés A., "Database Architecture for Data Warehousing: An evolutionary Approach", DEXA'98, Vienna (Austria), 1998, p.72

14 AHMED T., MIQUEL M., LAURINI R., « Continuous data warehouse: concepts, challenges and potentials », Proc. of the 12th International Conference on Geoinformatics, 2004, p. 157-164.

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Constituer une source d'information souple et adaptable : l'entrepôt de données est conçu dans la perspective de notifications perpétuelle, l'arrivé de question nouvelles ne doit bouleverser ni les données existantes ni les technologies. La conception de Data Mart distincts composant un entrepôt de données doit être répartie et incrémentielle.

Représenter un bastion sécurisé qui protège la capitale information : l'entrepôt de données ne contrôle pas seulement l'accès aux données, mais il offre à ses gestionnaires une bonne visibilité des utilisations.

Constituer la base décisionnelle de l'entreprise : l'entrepôt de données recèle en son sein les informations propres à faciliter la prise de décisions.

2.3. LES COMPOSANTS DE BASE DU DATA WAREHOUSE14 ? Le système source :

Système opération d'enregistrement, dont la fonction consiste à capturer les transactions liées à l'activité.

? Zone de préparation des données :

Ensemble des processus qui nettoient, transforment, combinent, archivent, suppriment les doublons, c'est-à-dire prépare les données sources en vue de leur intégration puis de leur exploitation au sein du Data Warehouse. La zone de préparation des données ne doit offrir ni service des requêtes, ni service de présentation.

? Serveur de présentation :

Machine cible sur laquelle l'entrepôt de données est stocké et organisé pour répondre en accès direct aux requêtes émises par des utilisateurs, les générateurs d'état et les autres applications.

? Data Mart :

Sous-ensemble logique d'un Data Warehouse, il est destiné à quelques utilisateurs d'un département.

? Entrepôt de données :

Source de données interrogeable de l'entreprise. C'est tout simplement l'union des Data Marts qui le composent. L'entrepôt de

Toutes informations de l'environnement du Data Warehouse qui ne constituent pas les données proprement dites.

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données est alimenté par la zone de préparation des données. L'administrateur de l'entrepôt de données est également responsable de la zone de préparation des données.

+ OLAP (On Line Analytic Processing) :

Activité globale de requêtage et de présentation de données textuelles et numériques contenues dans l'entrepôt de données ; style d'interrogation et de présentation spécifiquement dimensionnel.

+ ROLAP (Relational OLAP) :

Ensemble d'interface utilisateur et d'applications donnant une vision dimensionnelle des bases de données relationnelles.

+ MOLAP (Multidimensional OLAP) :

Ensemble d'interface utilisateur et d'applications dont l'aspect dimensionnel est prépondérant.

+ Application utilisateur :

Ensemble d'outils qui interrogent, analysent et présente des informations répondant à un besoin spécifique. L'ensemble des outils minimal se compose d'outil d'accès aux données, d'un tableur, d'un logiciel graphique et d'un service d'interface utilisateur, qui suscite les requêtes et simplifie la présentation de l'écran aux yeux de l'utilisateur.

+ Outil d'accès aux données : client de l'entrepôt de données. + Outil de requête :

Types spécifique d'outil d'accès aux données qui invite l'utilisateur à formuler ses propres requêtes en manipulant directement les tables et leurs jointures.

+ Application de modélisation :

Type de client de base de données sophistiqués doté de fonctionnalités analytiques qui transforment ou mettent en forme les résultats obtenus ;

+ Métadonnées :

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2.4. CARACTÉRISTIQUES D'UN DATA WAREHOUSE15

Un Data Warehouse est une base de données conçue pour l'interrogation et l'analyse plutôt que le traitement de transactions. Il contient généralement des données historiques dérivées de données transactionnelles, mais il peut comprendre des données d'autres origines.

Les Data Warehouse séparent la charge d'analyse de la charge transactionnelle. Ils permettent aux entreprises de consolider des données de différentes origines.

Au sein d'une même entité fonctionnelle, le Data Warehouse joue le rôle d'outil analytique.

En complément d'une base de données, un Data Warehouse inclut une solution d'extraction, de transformation et de chargement (ETL), des fonctionnalités de traitement analytique en ligne (OLAP) et de Data mining, des outils d'analyse client et d'autres applications qui gèrent le processus de collecte et de mise à la disposition de données.

2.5 ARCHITECTURE D'UN DATA WERAHOUSE16

Figure II-1 architecture d'un data werahouse

3.6 L'ETL

Une fois la structure du datawarehouse définie, les données doivent être insérées. L'outil qui va permettre le remplissage de notre base est l'ETL (Extract-Transform-Loading). Comme son nom l'indique, il commence par extraire les données provenant de différentes sources (Excel, MySQL...), les transforme si besoin est, puis les charge dans le data warehouse.

15 INMON W.-H., Building the data warehouse, QED Publishing Group, 1992, p.57.

16 TSHIMANGA Célestin, Cours d'info centre, UNIKAN L2 info, 2025, P32.

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Figure II-2 Data werahouse avec ETL

2.7 ENTREPÔTS ET BASES DE DONNÉES

Dans l'environnement des entrepôts de données, les opérations, l'organisation des données, les critères de performance, la gestion des métadonnées, la gestion des transactions et le processus de requêtes sont très différents des systèmes de bases de données opérationnels.

Les SGBD ont été créés pour les applications de gestion de systèmes transactionnels. Par contre, les entrepôts de données ont été conçus pour l'aide à la prise de décision. Ils intègrent les informations qui ont pour objectif de fournir une vue globale de l'information aux analystes et aux décideurs.

Le tableau suivant résume les différences entre les systèmes de gestion de bases de données et les entrepôts de données.

Tableau II-1 : Différence entre SGBD et entrepôts de données

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2.7.1 Rôle d'un entrepôt de données

Le rôle primordial d'un data warehouse apparait ainsi évident dans une stratégie décisionnelle. L'alimentation du data warehouse en est la phase la plus critique.

En effet, importer des données inutiles en portera de nombreux problèmes, cela consommera des ressources système et du temps. De plus, cela rendra le service d'analyse plus lent. Autre point à prendre en compte est la périodicité d'extraction des données ;

effectivement, le plus souvent, les opérations de collecte de données sont couteuses en ressource pour la base accédée.17

2.7.2 Systèmes transactionnels et systèmes décisionnels

Les Système de Gestion de Base de Donnée (SGBD) ont été créés pour gérer de grands volumes d'information contenus dans les différents systèmes opérationnels qui appartiennent à l'entreprise.

Ces données sont manipulées en utilisant des processus transactionnels en ligne, parallèlement à l'exploitation de l'information contenue dans ces systèmes opérationnels, les dirigeants des entreprises ont besoin d'avoir une vision globale concernant toute cette information pour faire des calculs prévisionnels, des statistiques ou pour établir des stratégies de développement et d'analyses des tendances.

Tableau 2 : compare les caractéristiques des systèmes

17 Dayal U., Blaustein B. T., Buchmann A. P., Chakravarthy U. S., Hsu M., Ledin R., McCarthy D. R., Rosenthal A., Sarin S. K., Carey M. J., Livny M., Jauhari R., "The HiPAC Project: Combining Active Databases and Timing Constraints", ACM SIGMOD Record, 17(3), Chicago (Illinois, USA), 1988, p.312-322

18 R. Kimball, L. Reeves, M. Ross, W. Thornthwaite, Concevoir et déployer un data warehouse, Eyrolles, Paris, 2000, p.79

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II.4.3 Différence entre le système OLTP et le Data warehouse

Les Data Warehouse et les Systèmes OLTP (On Line Transaction Processing) répondent à besoins très différents. Les Data Warehouse conçu pour prendre en charge des interrogations ad hoc. La taille du Data Warehouse n'est pas connue à l'avance. Par conséquent, celui-ci doit être optimisé pour offrir de bonnes performances dans le cadre d'opérations d'interrogation très diverses. Les systèmes OLTP prennent généralement en charge des opérations prédéfinies. Les applications peuvent être réglées ou conçues spécifiquement pour ces opérations.

Un Data Warehouse est mise à jour régulièrement par les processus ETL (Extraction, Transformation and Loading), un système de chargement de données en masse soigneusement défini et contrôlé. Il n'est pas mis à jour directement par les utilisateurs. Dans les systèmes OLTP, les utilisateurs exécutent régulièrement des instructions qui modifient les données de la base. La base de données OLTP est à jour en permanence et elle reflète l'état actuel de chaque transaction18.

De manière générale, une interrogation portant sur un Data Warehouse balaye des milliers voire des millions de lignes. En revanche, une opération OLTP standard accède à quelque enregistrement seulement.

Le Data Warehouse contient généralement des données correspondant à plusieurs mois ou années. Cela permet d'effectuer des analyses historiques. Les systèmes OLTP contiennent généralement des données quelque semaine ou mois. Ils conservent uniquement des données historiques nécessaires à la transaction en cours.

2.8 LA PROBLÉMATIQUE DE L'ENTREPRISE

L'entreprise construit un système décisionnel pour améliorer sa performance, elle doit décider et anticiper en fonction de l'information disponible et capitaliser sur ses expériences.

? Entreprise : est une organisation dotée d'une mission et d'un objectif métier. Elle doit sa raison d'être ou sa pérennité au travers de différent objectifs (sécurité, développement, rentabilité ...). Par voie de conséquence, cette organisation humaine est dotée d'un centre décision.

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? Rôle de décideur :

Il peut être le responsable de l'entreprise, le responsable d'une fonction ou d'un secteur. Il est donc celui qui engage la pérennité ou la raison d'être de l'entreprise. Pour ces raisons, il doit s'entourer de différents moyens lui permettant une prise de décision la plus pertinente. Parmi ces moyens, les Data Warehouse ont une place primordiale.

2.9. SCHÉMAS D'UN DATA WAREHOUSE

Un schéma est un ensemble d'objets de la base de données tels que les tables, des vues, des vues matérialisées, des index et des synonymes. La conception du schéma d'un Data Warehouse est guidée par le modèle des données source et par les besoins utilisateurs.

2.9.1 Tables des faits :

Une table de faits comprend généralement des colonnes de deux types : celles qui contiennent des faits numériques (souvent appelés indicateurs) et celles qui servent de clé étrangère vers les tables de dimension. Une table de faits peut contenir des faits détaillés ou agrégées. Les tables contenant des faits agrégés sont souvent appelées tables agrégées. Une table de faits contient généralement de faits de même niveau d'agrégation. La plupart des faits sont additifs, mais ils peuvent être semi-additifs ou non additifs. Les faits additifs peuvent être agrégés par simple addition arithmétique. C'est par exemple le cas des ventes. Les faits non additifs ne peuvent pas être additionnés du tout. C'est le cas des moyennes. Les faits semi-additifs peuvent être agrégés selon certaines dimensions mais pas selon d'autres.

2.9.2 Tables des dimensions :

Une dimension est une structure comprenant une ou plusieurs hiérarchies qui classent les données en catégories. Les dimensions sont des étiquettes descriptives fournissant des informations complémentaires sur les faits, qui sont stockées dans les tables de dimension. Il s'agit normalement de valeurs textuelles descriptives. Plusieurs dimensions distinctes combinées avec les faits permettant de répondre aux questions relatives à l'activité de l'entreprise. Les données de dimension son généralement collectées au plus bas niveau de détail, puis agrégées aux niveaux supérieurs en totaux plus intéressants pour l'analyse, ces agrégations ou cumuls naturels au sein d'une table de dimension sont appelés des hiérarchies. Les hiérarchies sont des structures logiques qui utilisent les niveaux ordonnés pour organiser les données. Pour une dimension temps, par exemple, une hiérarchie peut

19 TSHIMANGA Célestin, Cours d'info centre, UNIKAN L2 info, 2025, P29.

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agréger les données selon le niveau mensuel, le niveau trimestriel, le niveau annuel. Au sein d'une hiérarchie, chaque niveau est connecté logiquement aux niveaux supérieurs et inférieurs. Les valeurs des niveaux inférieurs sont agrégées en valeurs de niveau supérieur.

2.10. MODELISATION MULTIDIMENSIONNELLE

2.10.1 Le Schéma en Etoile19

Le schéma en étoile peut être le type le plus simple de schéma de Data Warehouse, il est dit en étoile parce que son diagramme entité/relation ressemble à une étoile, avec des branches partant d'une table centrale. Un schéma en étoile est caractérisé par une ou plusieurs tables de faits, très volumineuses, qui contiennent les informations essentielles du Data Warehouse et par un certain nombre de tables de dimension, beaucoup plus petites, qui contiennent chacune des informations sur les entrées associées à un attribut particulier de la table de faits. Une interrogation en étoile est une jointure entre une table de faits et un certain nombre de table de dimensions. Chaque table de dimension est jointe à la table de faits à l'aide d'une jointure de clé primaire à clé étrangère, mais les tables de dimension ne sont pas jointes entre elles.

Le principal avantage du schéma en flocons est une amélioration des performances des interrogations due à des besoins réduits en espace de stockage sur disque et la petite décisionnels. La manière la plus naturelle de modéliser un Data Warehouse est la représenter par un schéma en étoile dans lequel une jointure unique établit la relation entre la table de faits et chaque table de dimension. Un schéma en étoile optimise les performances en contribuant à simplifier les interrogations et à raccourcir les temps de réponse.

Figure II-2 : schéma en étoile

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2.10.2 Le Schéma en Flocon20

Les schémas en flocons normalisent les dimensions pour éliminer les redondances. Autrement dit, les données de dimension sont stockées dans plusieurs tables et non dans une seule table de grande taille. Cette structure de schéma consomme moins d'espace disque, mais comme elle utilise davantage de tables de dimension, elle nécessite un plus grand nombre de jointures de clé secondaire.

Dans un schéma en flocon, cette même table de faits, référence les tables de dimensions de premier niveau, au même titre que le schéma en étoile.

Cette figure présente un schéma multidimensionnel pour les ventes qui ont été réalisées dans les magasins pour les différents produits au cours d'un temps donné (jour) taille des tables de dimension à joindre.

Figure II-3 : schéma d'un modèle en flocon

2.10.3 schéma multi dimensionnel

Dans le modèle multi dimensionnel, le concept central est le cube, lequel est constitué des éléments appelés cellule qui peuvent contenir une ou plusieurs mesures. La localisation de la cellule est faite à travers les axes, qui correspondent chacun a une dimension.

20 TSHIMANGA Celestin, Op. Cit

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Figure II-4 : Exemple de schéma multidimensionnel

2.11 LE DATA MART

2.11.1 Introduction

Un DataMart est un sous-ensemble d'un entrepôt de données ; il est généralement exploité dans les entreprises pour restituer des informations ciblées sur un métier spécifique, constituant pour ce dernier un ensemble d'indicateurs à vocation de pilotage de l'activité et d'aide à la décision. Un DataMart, selon les définitions, est issu ou fait partie d'un Data Warehouse, et en reprend par conséquvééé2ent la plupart des caractéristiques.

2.11.2 Les définitions

Le DataMart est un ensemble de données ciblées, organisées, regroupées et agrégées pour répondre à un besoin spécifique à un métier ou un domaine donné. Il est donc destiné à être interrogé sur un panel de données restreint à son domaine fonctionnel, selon des paramètres qui auront été définis à l'avance lors de sa conception.

De façon plus technique, le DataMart peut être considère de deux manières différentes, attribuées aux deux principaux théoriciens de l'informatique décisionnelle, bill inmon et Ralph Kimball :

? Définition d'Inmon:

Le DataMart est issu d'un flux de données provenant du Data Warehouse. Contrairement a ce dernier qui présente le détail des données pour toute l'entreprise, il a vocation à présenter la donnée de manière spécialisée, agrégée et regroupée fonctionnellement.

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? Définition de Kimball :

Le DataMart est un sous-ensemble du Data Warehouse, constitue de tables au niveau détail et à des niveaux plus agrèges, permettant de restituer tout le spectre d'une activité métier. L'ensemble des DataMarts de l'entreprise constitue le Data Warehouse.

2.11.3 La place du datamart dans l'entreprise

Le DataMart se trouve en toute fin de la chaine de traitement de l'information. En règle générale, il se situe en aval d'un Data Warehouse plus global à partir duquel il est alimenté, dont il constitue en quelque sorte un extrait.

Un DataMart forme la principale interaction entre les utilisateurs et les systèmes informatiques qui gèrent la production de l'entreprise (souvent des ERP).

Dans un DataMart, l'information est préparée pour être exploitée brute par les personnes du métier auquel il se rapporte. Pour ce faire, il est appelé à être utilisé via des logiciels d'interrogation de bases de données (notamment des outils de reporting) afin de renseigner ses utilisateurs sur l'état de l'entreprise à un moment donné (stock) ou sur son activité (flux).

Le retrait de données inutiles :

Le DataMart ne contient que les données qui sont strictement utiles aux utilisateurs. L'historisation des données : le DataMart contient seulement la période de temps qui intéresse les utilisateurs.

2.11.4 Data warehouse Et Data mart

La première étape d'un projet busines intelligent est de créer un entrepôt central pour avoir une vision globale des données de chaque service. Cet entrepôt porte le nom de Data Warehouse.

On peut également parler de DataMart, si seulement une catégorie de services ou métiers est concernée.

Par définition, un DataMart peut être contenu dans un Data Warehouse, ou il peut être seulement issu de celui-ci.

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2.11.5. Architecture d'un Datamart

Figure II-5 : Architecture d'un Data Mart 2.11.6. Data Warehouse face à Data Mart

Les Data Marts représentent de toute évidence une réponse rapide aux besoins des différents départements de l'entreprise. Leur coût moindre et leur facilité d'emploi permettent une implémentation rapide et un retour à l'investissement presque immédiat. Il faut toutefois être prudent lorsque des Datamarts sont ainsi crées pour plusieurs divisions.

Ces dernières utilisent souvent des représentations différentes de certains concepts de gestion. Par exemple, les départements finances et marketing peuvent tous deux effectué un suivi des ventes réalisées par l'entreprise, mais défini différemment ce concept. Plus tard, si un employé du marketing a besoin de recueillir certaines informations à partir du Data Marts des finances, l'entreprise sera confrontée à un problème. Par conséquent, une vision unifiée est nécessaire même pour concevoir des Datamarts par département.

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons traité l'entrepôt de données et le data mart. Nous avons donné l'architecture d'un entrepôt de données et celle du data mart. Nous avons expliqué les différents composants qu'il intègre, les types de données et les différents outils pour arriver à la visualisation de l'information ; avons décrit les différents modèles multidimensionnels pour la construction d'un entrepôt de données, ainsi que les différentes opérations pour la manipulation des données multidimensionnelles et le parallélisme entre le deux, nous avons présenté

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l'apport de DataMart dans les entreprises. Le chapitre suivant abordera sur analyse préalable et spécification des besoins.

CHAPITRE III : ANALYSE PRÉALABLE ET SPÉCIFICATION DES

BESOINS

3.0 INTRODUCTION

Pour garantir la réussite d'un projet informatique, il est indispensable de procéder à une analyse rigoureuse des besoins réels de l'organisation concernée. Le présent chapitre se consacre à l'analyse préalable du contexte organisationnel et fonctionnel de la Direction Provinciale de la Fonction Publique, dans le but de définir clairement les exigences du système décisionnel à mettre en place.

Cette étape permet non seulement de comprendre le fonctionnement actuel du service, mais aussi d'identifier les faiblesses du système existant en matière de suivi de la performance des agents. À partir de cette analyse, les besoins fonctionnels et non fonctionnels seront spécifiés avec précision, afin de proposer une solution informatique cohérente, réaliste et adaptée aux objectifs de performance de l'administration publique.

3.1. PRÉSENTATION DU CADRE D'ÉTUDE

3.1.1. Situation géographique

La Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central est située dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, en République Démocratique du Congo. Cette ville se trouve au centre du pays, à une latitude d'environ 5° Sud et une longitude de 22° Est. La ville de Kananga est un carrefour administratif, commercial et politique de la région, facilitant ainsi la centralisation des services publics provinciaux.

Elle est bornée par :

? Au nord par le bâtiment du fond social ;

? Au sud par l'hôtel de ville de Kananga ;

? À l'Est par le parquet général de Kananga ;

? À l'Ouest par le bâtiment de ministère provinciaux.

3.1.2. Historique

La Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central est créé par l'ordonnance N° 80 du 28 août 1980 au même moment que le ministère de la fonction publique.

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Elle a été mise en place à la suite de la mise en oeuvre de la décentralisation prévue par la Constitution de 2006. Autrefois centralisés à Kinshasa, les services de la fonction publique ont progressivement été déconcentrés puis décentralisés vers les provinces, dans un souci de proximité administrative et de gouvernance locale. La création de la direction provinciale visait à permettre une gestion autonome et efficace des ressources humaines de l'État au niveau local.

3.1.3. Statut juridique

La Direction Provinciale de la Fonction Publique est un service public provincial rattaché au ministère de la Fonction Publique au niveau national. Elle bénéficie d'une autonomie administrative relative, tout en restant soumise aux orientations nationales. Elle fonctionne conformément aux textes réglementaires en vigueur.

3.1.4. Objet social de la DPFP

L'objet principal de la Direction Provinciale de la Fonction Publique est d'assurer la gestion administrative, statutaire et technique des agents de carrière des services publics de l'État au niveau provincial. Cela comprend : l'enregistrement et la gestion des dossiers, la régularisation des situations administratives, la planification des besoins en personnel, l'organisation des concours, le suivi de la carrière des agents, etc.

3.1.5. Durée d'existence de la DPFP

La Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central existe depuis environ 2010. Sa mise en place s'inscrit dans la dynamique de renforcement des institutions provinciales conformément à la décentralisation.

3.1.6. Rôles de la Direction Provinciale de la Fonction Publique Les principaux rôles de la direction sont :

V' La gestion des ressources humaines ;

V' L'élaboration des rapports de performance ;

V' La formation continue ;

V' Le contrôle de la discipline administrative, et la transmission

régulière des données à l'administration centrale.

3.1.7. Projets d'avenir de la DPFP

Parmi les projets d'avenir, on note : la digitalisation des dossiers, la mise en place d'un système décisionnel, la création d'une base de données centralisée, le suivi automatisé des carrières, et l'amélioration des compétences par des formations continues.

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3.1.8. Organisation et fonctionnement

3.1.8.1. Organigramme de la DPFP

L'organigramme comprend : la Division des ressources humaines, la Division des carrières, la Division de la planification, le Service informatique, le Service d'accueil et le Service de contrôle administratif. Chaque division est dirigée par un chef.

3.1.8.2. Fonctionnement de la DPFP

Le fonctionnement repose sur une hiérarchie bien définie, des procédures rigoureuses et des réunions périodiques. Le traitement des dossiers suit une chaîne de validation avec plusieurs niveaux de contrôle. L'informatisation progressive des services vise à améliorer l'efficacité administrative.

Fonctions et responsabilités :

+ LE CHEF DE DIVISION

Le chef de division coordonne, supervise et contrôle les activités de sa division ; fait des études, élabore les rapports annuels des activités de service et en plus vise préalablement tous les dossiers après traitement des services concernés elles sont ouverts du ministère provincial des tutelles sur les documents tels que :

> Son projet des commissions d'affectation ; > Tout projet d'autorisation de sortie ; > Tout projet de déclaration des créances. > LE SECRÉTARIAT DE LA DIVISION

Charger de la rédaction, dactylographie saisie, réception et expédition des courriers, classement et maintenance.

> LE 1e BUREAU RESSOUCES HUMAINES :

Ce bureau est chargé de la gestion interne de la division du budget de la division, gestion des fournitures des bureaux et des mobiliers, maintenance et entretien des bâtiments abritant des services de la division et enfin de la gestion des finances et ressources humaines.

> DEXIEME BUREAU

Il est chargé de la documentation et archives, grade des dossiers administratif et des archives, organisation de la documentation sur les actes administratifs.

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> TROISIEME BUREAU

Il est chargé de contrôle, recours et contentieux, contrôle les effectifs et de la paye de toutes les divisions, récolte des données de gestion des ressources humaines, régularisation des citations administratives relatives à :

V' La paye, la gestion administrative, position administrative...;

V' Examiner les enquêtes administratives sont les faux documents, les actes douteux...

> LE QUATRIEME BUREAU

Il est chargé de l'organisation et fonction des points identification des besoins en formation, service conseil en matière de la formation, supervision ou fusion des structures d'un service provincial.

> LE 5e BUREAU

Il est chargé au suivi de la gestion du personnel administratif de l'EPST et L'ESU et des services émargeant aux budgets annexes :

V' Coordonner, superviser et contrôler les activités du bureau.

V' Déterminer la masse salariale des personnels administratifs relevant l'EPST et l'ESU ;

V' Traité et actualiser les dossiers des agents de l'EPST et de L'ESU à la fonction publique ;

V' Suivi de la gestion du personnel relevant les services émargeant aux budgets annexes.

> LE 6e BUREAU

Charger de l'inspection et contrôle de division provinciale :

V' Contrôle physiquement et les agents de toutes les divisions

provinciales ;

V' Vérification des agents administratifs ;

V' Intervention pour le respect de l'application des dispositions

statutaires ;...

V' Coordonne, supervise et contrôle les activités du bureau ;

V' Contrôle physiquement des agents ;

V' Vérification de l'authenticité des agents administratifs.

> LE 6e BUREAU

Chargé d'Étude et planification.

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3.1.9 ORGANIGRAMME

DIRECTEUR

SECRETAIRE

CHEF DE DIVISION RH

2er BUREAU

3er BUREAU

4er BUREAU

5er BUREAU

1er BUREAU

6er BUREAU

7er BUREAU

2er BUREAU

Figure III-1 Organigramme de la Division provinciale de la Fonction Publique

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3.2 ANALYSE DE L'EXISTANT

3.2.1 DEFINITION GLOBALE DU PROBLEME

La direction est dirigée par un chef, qui est généralement un fonctionnaire expérimenté. Elle est composée d'un certain nombre de services spécialisés, tels que :

Service du personnel : Gère les dossiers des fonctionnaires, les procédures de recrutement, etc.

Service des réformes : Suivi des réformes de la fonction publique. Service de la formation : Organise les formations des fonctionnaires.

La direction peut également avoir des délégations dans les différentes villes et régions de la province, pour assurer une présence sur le terrain.

Exemples d'actions :

Mise en place d'un système de gestion des talents : Identification et développement des potentiels au sein de la fonction publique provinciale.

Amélioration des conditions de travail : Mises en place de projets pour améliorer les infrastructures et les équipements.

Sensibilisation aux valeurs de la fonction publique : Campagnes de communication pour promouvoir l'éthique et la transparence.

Veille et application des lois :

Elle s'assure que les lois et règlements relatifs à la fonction publique sont appliqués au niveau provincial.

Conseil et assistance :

Elle conseille les autorités provinciales et les services publics sur les questions relatives à la fonction publique.

Développement professionnel :

Elle peut organiser des formations et des séminaires pour les fonctionnaires provinciaux.

Suivi des réformes :

Elle suit l'évolution de la fonction publique et les réformes en cours.

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La Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central est un acteur clé de la modernité et du redressement de l'administration publique au niveau provincial. Selon le Portail de la Fonction Publique, la direction provinciale est impliquée dans des initiatives telles que l'identification biométrique des fonctionnaires et la sensibilisation aux réformes de la sécurité sociale.

3.2.2 LANGAGE DE MODELISATION DE L'EXISTANT Pourquoi et comment modéliser ?

1. Qu'est-ce qu'un modèle ?

Un modèle est une représentation abstraite et simplifiée d'une entité (phénomène, processus, système, etc.) du monde réel en vue de le décrire, de l'expliquer ou de le prévoir. Modèle est synonyme de théorie, mais avec une connotation pratique : un modèle, c'est une théorie orientée vers l'action qu'elle doit servir.

Concrètement, un modèle permet de réduire la complexité d'un phénomène en éliminant les détails qui n'influencent pas son comportement de manière significative. Il reflète ce que le concepteur croit important pour la compréhension et la prédiction du phénomène modélisé, les limites du phénomène modélisé dépendant des objectifs du modèle.

Un modèle est avant tout une représentation abstraite du monde réel. À ce titre, ce n'est pas le monde réel et donc ce n'est pas, exactement le monde réel. Un modèle offre donc une vision schématique d'un certain nombre d'éléments que l'on veut décrire ; un dessin quoi ! On a coutume de dire : « Un dessin vaut mieux qu'un beau discours » ; et bien écoutons et tentons de comprendre nos ancêtres, nos parents ou tout ceux qui ont pu nous répéter cette phrase. Réaliser un modèle c'est avant tout dessiner ce que l'on a compris d'un problème dans une syntaxe précise (la syntaxe UML ou Merise).

Un modèle va donc nous servir à communiquer et échanger des points de vue afin d'avoir une compréhension commune et précise d'un même problème.

3.2.2.2 DIAGRAMME DE CAS D'UTILISTAION a. Généralité

Bien souvent, la maîtrise d'ouvrage et les utilisateurs ne sont pas des informaticiens. Il leur faut donc un moyen simple d'exprimer leurs besoins. C'est précisément le rôle des diagrammes de cas d'utilisation qui permettent de recueillir, d'analyser et d'organiser les besoins, et de recenser les grandes

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fonctionnalités d'un système. Il s'agit donc de la première étape UML d'analyse d'un système.21

Un diagramme de cas d'utilisation capture le comportement d'un système, d'un sous-système, d'une classe ou d'un composant tel qu'un utilisateur extérieur le voit. Il scinde la fonctionnalité du système en unités cohérentes, les cas d'utilisation, ayant un sens pour les acteurs. Les cas d'utilisation permettent d'exprimer le besoin des utilisateurs d'un système, ils sont donc une vision orientée utilisateur de ce besoin au contraire d'une vision informatique.

Les diagrammes des cas d'utilisation identifient les fonctionnalités fournies par le système (cas d'utilisation), les utilisateurs qui interagissent avec le système (acteurs), et les interactions entre ces derniers. Les cas d'utilisation sont utilisés dans la phase d'analyse pour définir les besoins de "haut niveau" du système. Les objectifs principaux des diagrammes des cas d'utilisation sont :

? Fournir une vue de haut-niveau de ce que fait le système ;

? Identifier les utilisateurs ("acteurs") du système ;

? Déterminer des secteurs nécessitant des interfaces homme-machine.

Les cas d'utilisation se prolongent au-delà des diagrammes imagés. En fait, des descriptions textuelles des cas d'utilisation sont souvent employées pour compléter ces derniers et représentent leurs fonctionnalités plus en détail.

b. Éléments des diagrammes de cas d'utilisation :

Les composants de base des diagrammes des cas d'utilisation sont l'acteur, le cas d'utilisation, et l'association.

? Acteur

Un acteur est un utilisateur du système, et est représenté par une figure filaire. Le rôle de l'utilisateur est écrit sous l'icône. Les acteurs ne sont pas limités aux humains. Si le système communique avec une autre application, et effectue des entrées/sorties avec elle, alors cette application peut également être considérée comme un acteur.

? Cas d'utilisation

Un cas d'utilisation représente une fonctionnalité fournie par le système, (par exemple effacer utilisateur).

21 https://www.memoireonline.com

Figure III-2 Conception de diagramme de cas d'utilisation

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Les cas d'utilisation sont représentés par une ellipse contenant leurs

noms.

? Association

Les associations sont utilisées pour lier des acteurs avec des cas d'utilisation. Elles indiquent qu'un acteur participe au cas d'utilisation sous une forme quelconque. Les associations sont représentées par une ligne reliant l'acteur et le cas d'utilisation.

Ce diagramme illustre les interactions entre les utilisateurs (acteurs) et le système. Trois acteurs sont identifiés : Directeur, Responsable de ressources humaines et le secrétaire.

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3.2.3 DIAGNOSTIC DE L'EXISTANT, CRITIQUES ET PROPOSITIONS DES SOLUTIONS

L'étude de l'existant vise à analyser les mécanismes actuels utilisés par la Division Provinciale de la Fonction Publique dans la gestion de la performance des agents, en mettant en lumière les forces et les faiblesses du système en place.

Actuellement, la Division Provinciale de la Fonction Publique ne dispose pas d'un système informatique intégré et automatisé pour l'analyse de performance des agents. Les tâches de contrôle, de suivi des dossiers et de gestion des ressources humaines se font majoritairement de manière manuelle ou semi-informatisée (utilisation basique de Word, Excel, dactylographie...).

Principales limites observées :

? Lenteur dans le traitement et la circulation des dossiers.

? Manque de traçabilité et de transparence dans les processus d'évaluation et d'affectation des agents.

? Risque d'erreurs humaines liées à la gestion manuelle des données.

? Difficultés d'accès aux archives physiques ou égarées.

? Absence d'indicateurs de performance clairs, rendant difficile toute évaluation objective des agents.

Opportunité de modernisation :

Face à ces constats, la mise en place d'un système décisionnel performant s'avère nécessaire pour centraliser les informations, automatiser l'analyse de performance, faciliter les prises de décisions, produire des statistiques fiables et améliorer l'efficience de la division.

Conclusion partielle

L'analyse menée dans ce chapitre a permis de cerner les limites du système actuel de gestion des performances à la Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central et d'identifier les opportunités d'amélioration. Les constats révèlent la nécessité d'une modernisation axée sur la centralisation, l'automatisation et la fiabilisation des données. Ainsi, la proposition d'un système décisionnel intégrant des outils d'analyse et de suivi constitue une réponse adaptée aux enjeux identifiés, préparant la voie à sa conception et implémentation dans le chapitre suivant.

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CHAPITRE IV. CONCEPTION ET IMPLEMENTATION

4.0 INTRODUCTION

La conception et l'implémentation constituent une phase essentielle dans le processus de développement d'un système décisionnel. Après avoir identifié les besoins fonctionnels et techniques à travers les analyses précédentes, il devient indispensable de passer à la modélisation concrète du système et à sa réalisation pratique. Ce chapitre présente l'ensemble des choix techniques et conceptuels qui ont guidé la mise en oeuvre du système décisionnel pour l'analyse de performance des agents au sein de la Direction Provinciale de la Fonction Publique.

4.1 ANALYSE DES BESOINS

La conception et l'implémentation d'un système décisionnel pour l'analyse de la performance des agents nécessite une identification claire et structurée des besoins. Ces besoins sont classés en deux grandes catégories : les besoins fonctionnels et les besoins non fonctionnels.

3.2.1 Besoins fonctionnels

Les besoins fonctionnels décrivent les services attendus du système. Il s'agit des fonctionnalités que doit offrir le système pour satisfaire les utilisateurs.

a) Gestion des agents

V' Création, modification, suppression des fiches individuelles des agents. V' Suivi de la carrière (affectations, promotions, sanctions, formations). V' Archivage des documents administratifs liés aux agents.

b) Analyse de la performance

4. Génération de rapports périodiques sur l'assiduité, le rendement et l'efficacité.

5. Visualisation des indicateurs clés de performance (KPI) par bureau, direction ou période.

6. Comparaison des performances entre agents ou services.

c) Gestion des affectations et mutations

+ Suivi des décisions d'affectation, de permutation, ou de suspension. + Historique complet des mouvements administratifs des agents.

d) Fonctionnalités de recherche

> Recherche multicritère (par nom, matricule, service, statut, etc.). > Exportation des résultats (PDF, Excel, etc.).

e) Sécurité des accès

5. Authentification par identifiant et mot de passe.

6. Droits d'accès différenciés selon les profils (administrateur, superviseur, utilisateur simple).

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3.2.2 Besoins non fonctionnels

Les besoins non fonctionnels définissent les qualités que le système doit posséder sans décrire des fonctions spécifiques.

a) Performance

Réponse rapide aux requêtes d'analyse.

Génération instantanée des rapports et tableaux de bord.

b) Fiabilité

Taux de disponibilité élevé.

Sauvegarde automatique des données.

c) Sécurité

Protection des données personnelles des agents. Journalisation des accès et actions des utilisateurs.

d) Facilité d'utilisation

Interface conviviale et intuitive.

Formation minimale nécessaire à l'usage.

e) Portabilité

Accessibilité via navigateur web (interface web). Possibilité de déploiement sur réseau local ou en ligne.

4.2 ANALYSE CONCEPTUELLE

Cette phase vise à structurer logiquement le système décisionnel, en distinguant les environnements OLTP (transactionnel) et OLAP (analytique). Elle repose sur la modélisation des données et des traitements à effectuer.

4.2.1 SYSTÈME OLTP (ONLINE TRANSACTION PROCESSING)

Le système OLTP représente l'environnement opérationnel dans lequel les données sont saisies au quotidien. Il comprend :

· Les entités principales : Agents, Services, Activités, Présences, Évaluations, Documents.

· Fonctionnalités clés :

+ Gérer la liste des présences

+ Archivage des documents

+ Assurer le suivi des réalisations des activités

+ Évaluation périodique des agents

+ Et la prise de décision.

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Ce diagramme modélise un système d'analyse de la performance des agents à la Direction Provinciale de la Fonction Publique.

Grâce à cette structure, le système offre une vision complète du rendement des agents en comparant les tâches prévues avec celles réellement effectuées, tout en assurant le suivi administratif des agents au sein des services.

? CONCEPTION DE DIAGRAMME DE CLASSE

? Analyse (mesurée par le nombre des tâches réalisées, la durée de la réalisation, le nombre de tâches assignées, cotes d'évaluation)

Figure IV-1 : Diagramme de classe pour l'analyse de performance des agents

4.2.2 SYSTÈME OLAP (ONLINE ANALYTICAL PROCESSING)

Ce système est conçu pour l'analyse multidimensionnelle des données issues de l'OLTP.

? FAITS :

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+ DIMENSIONS :

y' Service

y' Fonction

y' Agent

y' Temps

y' Tâche

Modèle en étoile (schéma multidimensionnel) :

Table de Faits : F_ANALYSE

La table F_ANALYSE est au coeur du modèle. Elle contient les indicateurs de performance et les clés permettant de relier les dimensions contextuelles.

Clés étrangères :

y' ID_SERVICE

y' ID_AGENT

y' ID_FONCTION

y' ID_TACHE

y' ID_TEMPS

Indicateurs :

y' NombreTacheAssignées : nombre de tâches assignées à l'agent.

y' NombreTâchesRéalisées : nombre de tâches réalisées.

y' DuréeRéalisation : durée effective de réalisation.

Tables de dimensions : dim_agent, dim_service, dim_ fonction, dim_temps.

Ce modèle en étoile représente un système d'analyse de la performance des tâches à la Direction Provinciale de la Fonction Publique.

La table centrale F_ANALYSE regroupe les indicateurs clés comme le nombre de tâches réalisées, la durée de réalisation et les tâches assignées, tandis que les tables de dimensions (agents, fonctions, services, tâches, temps) fournissent le contexte d'analyse.

Ce modèle permet une analyse multidimensionnelle et facilite la prise de décision basée sur la productivité des agents, l'efficacité des services, et l'évolution des performances dans le temps.

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CONCEPTION DE MODELE EN ETOILE

Figure IV-2 Modèle en étoile pour l'analyse de performance des agents

4.3 ALGORITHME D'ANALYSE DE PERFORMANCE

Dans le but de mettre en oeuvre un système décisionnel capable d'analyser de manière objective la performance des agents de la Direction Provinciale de la Fonction Publique, il est indispensable de définir un algorithme d'évaluation structuré et cohérent. Cet algorithme repose sur plusieurs critères clés observés dans le fonctionnement administratif, notamment la ponctualité,

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la présence effective, la réalisation des tâches, l'appréciation du supérieur hiérarchique, et l'ancienneté dans le service.

a) Description des critères d'évaluation

Critère

Description

Poids maximal

Ponctualité

Fréquence d'arrivée à l'heure par rapport aux jours travaillés

20

Présence (Assiduité)

Nombre de jours effectivement prestés sur une période donnée

20

Tâches accomplies

Pourcentage des tâches planifiées

effectivement réalisées

25

Appréciation du

supérieur

Note qualitative donnée par le supérieur hiérarchique (sur 10)

25

Ancienneté

Bonus accordé aux agents ayant au moins 5 ans d'ancienneté

10

Tableau IV-1 : Critères d'évaluation de la performance des agents

Le score total maximal est de 100 points. En fonction du score obtenu, une appréciation globale est donnée à chaque agent selon la grille suivante :

Score obtenu

 

Évaluation de la performance

=

85

Excellent

70

- 84

Bon

50

- 69

Moyen

<

50

Faible

b) Algorithme proposé

Début

Pour chaque agent dans la base de données faire

Initialiser performance = 0

// Ponctualité

Si (taux_de_ponctualité >= 90%) alors

performance += 20

Sinon si (taux_de_ponctualité >= 75%) alors

performance += 15

Sinon

performance += 5

// Présence (Assiduité)

Si (taux_de_presence >= 95%) alors

performance += 20

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Sinon si (taux_de_presence >= 80%) alors

performance += 15

Sinon

performance += 5

// Tâches accomplies

Si (taux_taches_realisees >= 90%) alors

performance += 25

Sinon si (taux_taches_realisees >= 70%) alors

performance += 15

Sinon

performance += 5

// Appréciation du supérieur

Si (note_superieur >= 8) alors

performance += 25

Sinon si (note_superieur >= 5) alors

performance += 15

Sinon

performance += 5

// Ancienneté

Si (anciennete >= 5 ans) alors

performance += 10

// Appréciation finale

Si (performance >= 85) alors

Evaluation = "Excellent"

Sinon si (performance >= 70) alors

Evaluation = "Bon"

Sinon si (performance >= 50) alors

Evaluation = "Moyen"

Sinon

Evaluation = "Faible"

Enregistrer performance et Évaluation dans la base de données Fin Pour

Fin

c) Conclusion

Cet algorithme constitue la base de l'analyse automatisée de performance dans le système décisionnel. Grâce à lui, l'administration peut facilement générer des rapports comparatifs, détecter les agents les plus performants ou ceux nécessitant un encadrement spécifique, et prendre des décisions stratégiques fondées sur des données fiables et objectives.

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4.4 IMPLEMENTATION

4.4.1. Présentation de la technologie utilisée

Nous avons opté Visual C Sharp, comme environnement de développement de l'application décisionnel pour des raisons de performance et de souplesse. Il permet de développer des projets aussi variés que des applications Windows Forms. Il s'agit d'une composante l'EDI Visual Studio.

4.3.1.1. Présentation de Visual C #

Le langage C# (C Sharp) est un langage objet créé spécialement pour le framework Microsoft .NET. L'équipe qui a créé ce langage a été dirigée par Anders Hejlsberg, un informaticien danois qui avait également été à l'origine de la conception du langage Delphi pour la société Borland (évolution objet du langage Pascal).22

Le Framework .NET est un environnement d'exécution (CLR Common Language Runtime) ainsi qu'une bibliothèque de classes (plus de 2000 classes). L'environnement d'exécution (CLR) de .NET est une machine virtuelle comparable a celle de Java.

La rutine fournit des services aux programmes qui s'exécutent sous son contrôle : chargement/exécution, isolation des programmes, vérification des types, conversion code intermédiaire (IL) vers code natif, accès aux métadonnées (informations sur le code contenu dans les assemblages .NET), vérification des accès mémoire (évite les accès en dehors de la zone allouée au programme), gestion de la mémoire (Garbage Collector), gestion des exceptions, adaptation aux caractéristiques nationales (langue, représentation des nombres), compatibilité avec les DLL et modules COM qui sont en code natif (code non manage).

Les classes .NET peuvent être utilisées par tous les langages prenant en charge l'architecture .NET. Les langages .NET doivent satisfaire certaines spécifications : utiliser les mêmes types CTS (Common Type System), les compilateurs doivent générer un même code intermédiaire appelé MSIL (Microsoft Intermediate Language).

Le MSIL (contenu dans un fichier .exe) est pris en charge par le runtime .NET qui le fait tout d'abord compiler par le JIT compiler (Just In Time Compiler).

22. G. LEBLANC, C# et .NET, Version 2, Eyrolles, Paris, 2006, pp.7-10.

23. G. LEBLANC, Op.cit.

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La compilation en code natif a lieu seulement au moment de l'utilisation du programme .NET.

Définir un langage .NET revient à fournir un compilateur qui peut générer du langage MSIL. Les spécifications .NET sont publiques (Common Language Spécifications) et n'importe quel éditeur de logiciel peut donc concevoir un langage/un compilateur .NET. Plusieurs compilateurs sont actuellement disponibles : C++.NET (version Managée de C++), VB.NET, C#, Delphi, J#.23

Lors du développement d'applications .NET, la compilation du code source produit du langage MSIL contenu dans un fichier .exe. Lors de la demande d'exécution du fichier .exe, le système d'exploitation reconnait que l'application n'est pas en code natif. Le langage IL est alors pris en charge par le moteur d'exécution du framework .NET qui en assure la compilation et le contrôle de l'exécution. Un des points importants étant que le runtime .NET gère la récupération de mémoire allouée dans le tas (garbage collector), a l'instar de la machine virtuelle Java.

"En .NET, les langages ne sont guère plus que des interfaces syntaxiques vers les bibliothèques de classes."

On ne peut rien faire sans utiliser des types/classes fournis par le framework .NET puisque le code MSIL s'appuie également sur les types CTS. L'avantage de cette architecture est que le framework .NET facilite l'interopérabilité (projets constitues de sources en différents langages). Avant cela, faire cohabiter différents langages pour un même exécutable imposait des contraintes de choix de types «communs» aux langages ainsi que de respecter des conventions d'appel de fonctions pour chacun des langages utilises.

Particularité de C++.NET : la version .NET de C++ a la particularité de permettre à l'utilisateur de générer soit du code natif soit du code manage. Avec Visual C++ Express, le langage C++ a été complété pour permettre la gestion managée de la mémoire allouée dans le tas.

Le C# reprend beaucoup d'éléments de syntaxe du C. Partant du langage C, beaucoup d'éléments de syntaxe sont familiers :

Le schéma multidimensionnel de la base de l'entrepôt de données sur disque est le suivant :

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Structure des instructions similaires (terminées par ;) : déclaration de variables, affectation, appels de fonctions, passage des paramètres, opérations arithmétiques

? Blocs délimités par {}

? Commentaires // ou /* */

? Structures de contrôle identiques : if/else, while, do/while, for( ;; ) Portée des variables : limitée au bloc de la déclaration

En C#, on peut déclarer une variable n'importe où avant son utilisation. Ce n'est pas nécessairement au début d'une fonction.

4.3.2. Schéma relationnel de la base de données transactionnelle

Le schéma relationnel est la représentation réelle de la base de données sur le disque avec la formalisation de toutes les relations telles qu'elles ont été définies. Il est le suivant :

Fig. IV-3 : Schéma relationnel de la base de données

4.3.3. Schéma multidimensionnel de l'entrepôt de données

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Fig. IV-4 : Base de données multidimensionnelle

4.4.4. Quelques interfaces graphiques et code source de l'application 4.3.4.1. Système transactionnel

Dans cette partie nous faisons un extrait des interfaces graphiques et code source de notre application transactionnelle implémentée en langage de programmation C#.

A. Extrait des interfaces graphiques

Les formulaires suivants sont les interfaces principales de notre application. Il s'agit de :

A.1. Le formulaire MDI

Il s'agit ici du formulaire parent qui supporte tous les autres formulaires de l'application. Il possède des menus qui sont des liens vers les différentes interfaces de travail. Le voici :

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Fig. IV-5 : Formulaire MDI

A.2. Enregistrement de l'agent

Le point de départ est l'identification de l'agent. Cette opération se réalise à travers ce formulaire dont le point d'entrée est le menu « Gestion », sous-menu « Nouvel agent » :

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Fig. IV-6 : Formulaire d'identification de l'agent

A.3. Assignation des tâches

Après avoir identifié l'agent, la prochaine étape consiste à lui assigner les tâches. Voici le formulaire permettant de réaliser cette opération :

Fig. IV-7 : Formulaire d'assignation des tâches

A.4. Suivi des réalisations

À ce stade, il faut pouvoir indiquer pour chacune des tâches assignées, si elle a été réalisée, la durée. Voici le formulaire permettant de le faire :

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Fig. IV-8 : Formulaire de suivi des réalisations

A.5. Analyse des performances

Le but de ce système est de pouvoir fournir des indicateurs précis et claires sur lesquels les décideurs pourront s'articuler afin de fonder leurs décisions. Nous rappelons en passant nos trois indicateurs de performances : Nombre de tâches assignées, nombre de réalisations et la durée de réalisation. Ce formulaire que nous présentons ici a pour but de faciliter les analyses sur quatre dimensions : Temps, Agent, Service et Fonction. Le voici :

Fig. IV-9 : Formulaire d'analyse

B. Extrait du code source de l'application

Ci-dessous nous présentons l'extrait du code source de l'application transactionnelle en se basant sur les opérations des mises à jour et celles liées à l'extraction de données, transformation et chargement (ETL). Pour des questions d'espace, certaines méthodes seront présentées uniquement en prototype. La classe ci-après en donne les détails :

class Class_Manip_Bd

{

//Propriétés

private OleDbConnection Connexion_Bd;

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private OleDbConnection Connexion_Dm;

private OleDbCommand Commande;

private OleDbDataReader Lecture;

private string Requete;

private string Chaine_Connexion_Bd;

private string Chaine_Connexion_Dm;

private string Chaine_Decisionnel;

public Class_Manip_Bd()

{

//this.Requete=requete;

this.Chaine_Connexion_Bd = @"Provider=Microsoft.ACE.OLEDB.12.0;

Data Source=C:\Gestion_Performance\BD_Performance.accdb";

this.Connexion_Bd = new

OleDbConnection(this.Chaine_Connexion_Bd);

this.Chaine_Connexion_Dm = @"Provider=Microsoft.ACE.OLEDB.12.0;

Data Source=C:\Gestion_Performance\DM_Gestion_Performance.accdb";

this.Connexion_Dm = new

OleDbConnection(this.Chaine_Connexion_Dm);

}

/*public Class_Manip_Bd(bool decisionnel, string requete)

{

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show("On Y est !");

this.Requete = requete;

this.Chaine_Decisionnel = "server=CARITAS-LUEBO-1; user id=sa;

pwd=CARITAS-LUEBO; database=SD_GETION_REDEVANCES";

this.Connexion = new OleDbConnection(this.Chaine_Decisionnel);

}*/

public void Mise_A_Jour(string r_Bd)

{

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show(Requete);

this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Bd); this.Connexion_Bd.Open();

this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Bd.Close();

System.Windows.Forms.MessageBox.Show("Mise à jour effectuée avec succès !");

}

//

public void Mise_A_Jour(string r_Bd, int msg) {

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show(Requete); this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Bd); this.Connexion_Bd.Open(); this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Bd.Close();

Page | 60

}

//

public void Mise_A_Jour(string r_Dm, bool Dm) {

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show(Requete);

this.Commande = new OleDbCommand(r_Dm, this.Connexion_Dm); this.Connexion_Dm.Open();

this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Dm.Close();

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show("Mise à jour effectuée avec succès !");

}

//

public void Mise_A_Jour(string r_Bd, string r_Dm) {

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show(Requete);

this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Bd.Close();

//

this.Commande = new OleDbCommand(r_Dm, this.Connexion_Dm);

this.Connexion_Dm.Open();

this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Dm.Close();

System.Windows.Forms.MessageBox.Show("Mise à jour effectuée avec

succès !");

}

/*public void Mise_A_Jour(string r_Bd, int msg)

{

//System.Windows.Forms.MessageBox.Show(Requete);

this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Dm);

this.Connexion_Dm.Open();

this.Commande.ExecuteNonQuery();

this.Connexion_Dm.Close();

//

}*/

public int Nouveau_Numero(string table, string champ)

{

int nNum = 0;

string snNum = "0";

this.Commande = new OleDbCommand("SELECT MAX("+champ+") AS

nNum FROM "+table, this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

while (this.Lecture.Read())

Page | 61

{

snNum+=this.Lecture[0].ToString();

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

nNum=(int.Parse(snNum))+1;

return nNum;

}

public int Nouveau_Numero(string table, string champ, bool Dm)

{

int nNum = 0;

string snNum = "0";

this.Commande = new OleDbCommand("SELECT MAX(" + champ + ")

AS nNum FROM " + table, this.Connexion_Dm);

this.Connexion_Dm.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

while (this.Lecture.Read())

{

snNum += this.Lecture[0].ToString();

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Dm.Close();

nNum = int.Parse(snNum) + 1;

return nNum;

}

public bool Rechercher(string r_Bd, int n,

System.Windows.Forms.TextBox[] txt)

{

bool trouver = false;

this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

int i = 0;

while (this.Lecture.Read())

{

while (i < n)

{

txt[i].Text = this.Lecture[i].ToString(); i++;

}

trouver = true;

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

return trouver;

Page | 62

}

public bool Rechercher(string r_Dm, int n,

System.Windows.Forms.TextBox[] txt, bool Dm)

{

bool trouver = false;

this.Commande = new OleDbCommand(r_Dm, this.Connexion_Dm);

this.Connexion_Dm.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

int i = 0;

while (this.Lecture.Read())

{

while (i < n)

{

txt[i].Text = this.Lecture[i].ToString(); i++;

}

trouver = true;

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Dm.Close();

return trouver;

}

public void Charge_Combo_Au_Chargement(string r_Bd,

System.Windows.Forms.ComboBox Combo)

{

Combo.Items.Clear();

this.Commande = new OleDbCommand(r_Bd, this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

while (this.Lecture.Read())

{

Combo.Items.Add(this.Lecture[0].ToString());

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

}

public void Charge_Taches_Data(System.Windows.Forms.DataGridView

dt)

{

dt.Rows.Clear();

this.Commande = new OleDbCommand("SELECT IdTache, Designation

FROM t_TACHE", this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

while (this.Lecture.Read())

Page | 63

{

dt.Rows.Add();

dt.Rows[dt.Rows.Count - 1].Cells[1].Value = this.Lecture["IdTache"].ToString();

dt.Rows[dt.Rows.Count - 1].Cells[2].Value = this.Lecture["Designation"].ToString();

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

}

//

public void Charge_Assignations_Agent_Data(int

idAgent,System.Windows.Forms.DataGridView dt)

{

dt.Rows.Clear();

this.Commande = new OleDbCommand("SELECT IdAssignation,

t_Assignation.IdTache, Designation FROM t_TACHE INNER JOIN t_Assignation

ON t_Assignation.IdTache=t_TACHE.IdTache WHERE IdAgent="+idAgent,

this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

while (this.Lecture.Read())

{

dt.Rows.Add();

dt.Rows[dt.Rows.Count - 1].Cells[1].Value =

this.Lecture["IdAssignation"].ToString();

dt.Rows[dt.Rows.Count - 1].Cells[2].Value =

this.Lecture["IdTache"].ToString();

dt.Rows[dt.Rows.Count - 1].Cells[3].Value =

this.Lecture["Designation"].ToString();

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

}

public void

Charge_Data_Au_Chargement(System.Windows.Forms.DataGridView Liste)

{

Liste.Rows.Clear();

this.Commande = new OleDbCommand(this.Requete,

this.Connexion_Bd);

this.Connexion_Bd.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

string[] Ligne = new string[7];

while (this.Lecture.Read())

{

Ligne[1] = this.Lecture[0].ToString();

Page | 64

Ligne[2] = this.Lecture[1].ToString(); Ligne[3] = this.Lecture[2].ToString(); Ligne[4] = this.Lecture[3].ToString(); Liste.Rows.Add(Ligne);

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Bd.Close();

Liste.Columns[5].DefaultCellStyle.BackColor = System.Drawing.Color.Fuchsia;

Liste.Columns[6].DefaultCellStyle.BackColor = System.Drawing.Color.Fuchsia;

}

public void

Par_Rapport_AuxAgents(System.Windows.Forms.DataGridView Tableau) {

int totalAssignations = 0;

int totalRealisations = 0;

double totalDuree = 0;

string[] ligne = new string[5];

Tableau.Rows.Clear();

//

Tableau.ColumnCount = 5;

Tableau.Columns[0].HeaderText = "Id. Agent";

Tableau.Columns[1].HeaderText = "Nom, Post nom et Prénom";

Tableau.Columns[1].Width = 400;

Tableau.Columns[2].HeaderText = "Nbre de tâches assignées";

Tableau.Columns[3].HeaderText = "Nbre de tâches réalisées";

Tableau.Columns[4].HeaderText = "Duree Moyenne";

this.Commande=new OleDbCommand("SELECT D_AGENT.IdAgent,

Nom, PostNom, Prenom FROM D_AGENT",this.Connexion_Dm);

this.Connexion_Dm.Open();

this.Lecture = this.Commande.ExecuteReader();

int n=0;

while (this.Lecture.Read())

{

ligne[0] = this.Lecture["IdAgent"].ToString();

ligne[1] = this.Lecture["Nom"].ToString()+"-"+this.Lecture["PostNom"].ToString()+"-"+this.Lecture["Prenom"].ToString();

OleDbCommand Cmd = new OleDbCommand("SELECT SUM(NbreDeTachesAssignees) AS nbAssignations, SUM(NbreDeTachesRealisees) AS nbRealisations, AVG(DureeDeRealisation) AS moyenneDuree FROM F_ANALYSE WHERE IdAgent=" + ligne[0], this.Connexion_Dm);

OleDbDataReader Lire = Cmd.ExecuteReader(); while (Lire.Read())

Page | 65

{

ligne[2] = Lire["nbAssignations"].ToString();

ligne[3] = Lire["nbRealisations"].ToString();

ligne[4] = Lire["moyenneDuree"].ToString();

}

Lire.Close();

totalAssignations += int.Parse("0"+ligne[2]);

totalRealisations+=int.Parse("0"+ligne[3]);

totalDuree+=double.Parse("0"+ligne[4]);

n++;

Tableau.Rows.Add(ligne);

}

this.Lecture.Close();

this.Connexion_Dm.Close();

ligne[0] = "";

ligne[1] = "TOTAL";

ligne[2] = totalAssignations.ToString();

ligne[3] = totalRealisations.ToString();

ligne[4] = (totalDuree / n).ToString();

Tableau.Rows.Add(ligne);

}

4.5. Conclusion partielle

Ce chapitre a été entièrement consacré au déploiement et à l'implémentation du système d'aide à la décision pour la gestion des performances des travailleurs. Nous avons commencé par le déploiement du système OLTP avant de chuter sur le système OLAP. Un système OLTP dans ce contexte joue le rôle de source de données pour le système OLAP. Les interfaces graphiques et codes sources pour chacun de ces systèmes ont été présentés.

? Centraliser les données relatives aux agents de la Fonction Publique,

Page | 66

CONCLUSION GENERALE

Le présent mémoire avait pour thème : « Modélisation et implémentation d'un système décisionnel pour l'analyse de performance des agents de la Direction Provinciale de la Fonction Publique du Kasaï Central ».

À travers ce travail, nous avons cherché à répondre à une problématique centrale : « quel système mettre en place en vue de fournir aux décideurs des indicateurs clairs et précis sur base auxquels ils pourront se pencher afin de prendre des décisions jugées rationnelles, à ce qui concerne la gestion leur personnel ? »

Dans le premier chapitre, nous avons présenté les généralités sur les systèmes décisionnels, leurs concepts fondamentaux, leurs composantes et leur importance dans le processus de gestion moderne.

Le deuxième chapitre a permis d'approfondir la notion de data warehouse, en montrant son rôle structurant dans la collecte, l'organisation et l'analyse multidimensionnelle des données.

Le troisième chapitre s'est consacré à l'analyse du contexte organisationnel de la Direction Provinciale de la Fonction Publique. Cette étape a permis d'identifier les faiblesses du système existant, caractérisé par une gestion manuelle et peu fiable, et de spécifier les besoins fonctionnels et non fonctionnels du futur système décisionnel.

Enfin, dans le quatrième chapitre, nous avons proposé la conception et l'implémentation d'un système décisionnel basé sur un modèle en étoile, intégrant à la fois un environnement OLTP pour la gestion transactionnelle et un OLAP pour l'analyse multidimensionnelle. Des algorithmes d'évaluation des performances ont été définis, et une application a été développée en langage C# pour matérialiser cette solution.

Les résultats de ce travail montrent qu'il est possible, grâce à un système décisionnel, de :

Page | 67

? Améliorer la rapidité et la fiabilité des traitements administratifs, ? Fournir des indicateurs de performance pertinents,

? Aider les décideurs à prendre des décisions stratégiques fondées sur des données objectives.

Cependant, certaines limites doivent être reconnues. Le système proposé, bien qu'efficace sur le plan conceptuel et expérimental, devra être renforcé par une infrastructure technologique adaptée, une volonté politique soutenue et une formation continue des utilisateurs pour garantir son succès.

En perspective, il serait souhaitable d'intégrer des technologies plus avancées telles que l'intelligence artificielle pour affiner l'évaluation des performances, d'ouvrir le système à une interconnexion nationale entre les différentes directions provinciales, et d'explorer des solutions cloud pour assurer une meilleure accessibilité et évolutivité.

En définitive, ce mémoire constitue une contribution modeste mais significative à la modernisation de la gestion de la Fonction Publique en République Démocratique du Congo. Il démontre que la science informatique, et plus particulièrement les systèmes décisionnels, peuvent servir d'outils puissants pour améliorer l'efficacité administrative et promouvoir une gouvernance publique transparente et performante.

Page | 68

11) S. Kelly ; Data Warehousing - The Route to Mass Customization, John Wiley & Sons, 1996, p.13

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. OUVRAGES

1) C. LAUDON et JANE P. LAUDON ; Management Information Systems : Managing the Digital Firm, 17e éd., 2008, p.122

2) EFRAIM TURBAN et JAY E. ARONSON; Decision Support Systems and Intelligent Systems, 7e éd., 2005, p.33

3) FREYSSINET J. ; Méthode de recherche en Sciences Sociales, éd. Mont Chrétien, Paris, 1997, p.12

4) G. LEBLANC ; C# et .NET, Version 2, Eyrolles, Paris, 2006, pp.7-10

5) Groupe EVOLUTION (Bret, Cruanees, Guessarian, Metais, Rousset, Schwer, Teste, Zurfluh) ; Ingénierie des systèmes d'information, HERMES, 2001, p.38

6) INMON W.-H. ; Building the Data Warehouse, QED Publishing Group, 1992, p.57

7) Jarke M., Lenzerini M., Vassiliou Y., Vassiliadis P. ; Fundamentals of Data Warehouses, Springer Verlag, 1999, p.187

8) Laudon, K. C., & Laudon, J. P. ; Management Information Systems: Managing the Digital Firm, 15e éd., 2018

9) R. Kimball, L. Reeves, M. Ross, W. Thornthwaite ; Concevoir et déployer un data warehouse, Eyrolles, Paris, 2000, p.79

10) R. SHARDA, D. DELEN, E. TURBAN ; Business Intelligence: A Managerial Perspective on Analytics, 3e éd., 2014, p.37-42

Page | 69

2. NOTES DE COURS

1. TSHIMANGA Célestin ; Cours d'info centre, UNIKAN L2 info, 2025

3. TRAVAUX SCIENTIFIQUES

1. AHMED T., MIQUEL M., LAURINI R. ; Continuous Data Warehouse: Concepts, Challenges and Potentials, Proc. of the 12th Int. Conf. on Geoinformatics, 2004, p.157-164

2. Bertino E., Ferrari E., Guerrini G., Merlo I. ; Extending the ODMG Object

Model with Composite Objects, OOPSLA'98, Vancouver, 1998, p.56

3. Bret F., Teste O. ; Construction Graphique d'Entrepôts et de Magasins de Données, INFORSID'99, La Garde, 1999

4. Chaudhuri S., Dayal U. ; An Overview of Data Warehousing and OLAP Technology, ACM SIGMOD Record, 26(1), 1997, p.112

5. Dayal U., Blaustein B. T., Buchmann A. P., Chakravarthy U. S., Hsu M., Ledin R., McCarthy D. R., Rosenthal A., Sarin S. K., Carey M. J., Livny M., Jauhari R. ; The HiPAC Project: Combining Active Databases and Timing Constraints, ACM SIGMOD Record, 17(3), Chicago, 1988, p.312-322

6. Dihia LANASRI ; AI et Data Analytics Manager, 2015, p.10

7. Samos J., Saltor F., Sistrac J., Bardés A. ; Database Architecture for Data Warehousing: An Evolutionary Approach, DEXA'98, Vienna, 1998, p.72

4. DICTIONNAIRE / WEBOGRAPHIE

1. https://www.memoireonline.com

Page | 70

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE III

IN MEMORIAM IV

DEDICACE V

REMERCIEMENTS VI

SIGLES ET ABRÉVIATIONS VII

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX VIII

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

0.1. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 1

0.1.1. CHOIX DU SUJET 1

0.1.2. INTÉRÊT DU SUJET 1

0.2. ÉTAT DE LA QUESTION 2

0.3. PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES 2

0.3.1. PROBLÉMATIQUE 2

0.3.2. HYPOTHÈSES 2

0.4. MÉTHODES ET TECHNIQUES 3

0.4.1. MÉTHODES 3

0.4.2. TECHNIQUES 3

0.5. OBJECTIF DE LA RECHERCHE 3

0.6. DÉLIMITATION DE LA RECHERCHE 4

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE SYSTÈME DÉCISIONNEL 5

1.0. INTRODUCTION 5

1.1 DÉFINITION DU SYSTÈME DÉCISIONNEL 5

1.1.1 ARCHITECTURE DE SYSTÈMES DÉCISIONNELS 5

Page | 71

1.2 OBJECTIFS PRINCIPAUX D'UN SYSTEME DECISIONNEL DANS LE CADRE DE

LA GESTION PUBLIQUE. 7

1.2.1 Améliorer la prise de décision 7

1.2.2 Optimiser la gestion des ressources humaines 7

1.2.3 Favoriser la transparence et la responsabilité 7

1.2.4 Support à la planification et à la prévision 8

1.2.5 Améliorer la gestion financière 8

1.2.6 Faciliter la gestion des projets publics 8

1.2.7 Soutenir la gestion des crises et des situations exceptionnelles 8

1.2.8 Renforcer la coopération interinstitutionnelle 9

1.2.9 Améliorer la qualité des services publics 9

1.3 DIFFERENCE ENTRE UN SYSTEME D'AIDE À LA DECISION (SAD) ET UN

SYSTEME D'INFORMATION DE GESTION (SIG). 9

1.3.1 Système d'Aide à la Décision (SAD) 10

1.3.3 Composants principaux d'un SIG : 11

1.3.4 Différences entre un SAD et un SIG 12

1.3.5 Relation entre un SAD et un SIG 12

1.3.6 Types de systèmes décisionnels : 13

1.4 COMPOSANTS D'UN SYSTEME DECISIONNEL 13

1.6 LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU SYSTÈME DÉCISIONNEL 14

1.7 LES SOURCES DE DONNÉES DANS UN SYSTÈME DÉCISIONNEL 15

1.8 AVANTAGES D'UN SYSTÈME DÉCISIONNEL DANS LA GESTION DE LA

PERFORMANCE DES AGENTS 16

I.9. LES APPORTS DES SYSTÈMES DÉCISIONNELS 17

1.10 LES ENJEUX DE L'INFORMATIQUE DÉCISIONNELLE 18

1.11 LES FONCTIONS ESSENTIELLES DE L'INFORMATIQUE DÉCISIONNELLE 18

1.12. DÉFINITION DES MODÈLES DE DONNÉES DÉCISIONNELS 19

Page | 72

Conclusion partielle 20

CHAPITRE II: LE DATA WAREHOUSE 21

2.0 INTRODUCTION 21

2.1 DÉFINITION D'UN DATA WAREHOUSE (DW) 21

2.2 OBJECTIF DU DATA WARE HOUSE 22

2.3. LES COMPOSANTS DE BASE DU DATA WAREHOUSE 23

2.4. CARACTÉRISTIQUES D'UN DATA WAREHOUSE 25

2.5 ARCHITECTURE D'UN DATA WERAHOUSE 25

3.6 L'ETL 25

2.7 ENTREPÔTS ET BASES DE DONNÉES 26

2.7.1 Rôle d'un entrepôt de données 27

2.7.2 Systèmes transactionnels et systèmes décisionnels 27

2.8 LA PROBLÉMATIQUE DE L'ENTREPRISE 28

2.9. SCHÉMAS D'UN DATA WAREHOUSE 29

2.9.1 Tables des faits : 29

2.9.2 Tables des dimensions : 29

2.10. MODELISATION MULTIDIMENSIONNELLE 30

2.10.1 Le Schéma en Etoile 30

2.10.2 Le Schéma en Flocon 31

2.10.3 schéma multi dimensionnel 31

2.11 LE DATA MART 32

2.11.1 Introduction 32

2.11.2 Les définitions 32

2.11.3 La place du datamart dans l'entreprise 33

2.11.4 Data warehouse Et Data mart 33

2.11.5. Architecture d'un Datamart 34

Page | 73

CONCLUSION PARTIELLE 34

CHAPITRE III : ANALYSE PRÉALABLE ET SPÉCIFICATION DES BESOINS 35

3.0 INTRODUCTION 35

3.1. PRÉSENTATION DU CADRE D'ÉTUDE 35

3.1.1. Situation géographique 35

3.1.2. Historique 35

3.1.3. Statut juridique 36

3.1.4. Objet social de la DPFP 36

3.1.5. Durée d'existence de la DPFP 36

3.1.6. Rôles de la Direction Provinciale de la Fonction Publique 36

3.1.7. Projets d'avenir de la DPFP 36

3.1.8. Organisation et fonctionnement 37

3.1.8.1. Organigramme de la DPFP 37

3.1.8.2. Fonctionnement de la DPFP 37

3.1.9 ORGANIGRAMME 39

3.2 ANALYSE DE L'EXISTANT 40

3.2.1 DEFINITION GLOBALE DU PROBLEME 40

3.2.2 LANGAGE DE MODELISATION DE L'EXISTANT 41

3.2.3 DIAGNOSTIC DE L'EXISTANT, CRITIQUES ET PROPOSITIONS DES

SOLUTIONS 44

Conclusion partielle 44

CHAPITRE IV. CONCEPTION ET IMPLEMENTATION 45

4.0 INTRODUCTION 45

4.1 ANALYSE DES BESOINS 45

3.2.1 Besoins fonctionnels 45

3.2.2 Besoins non fonctionnels 46

Page | 74

4.2 ANALYSE CONCEPTUELLE 46

4.2.1 SYSTÈME OLTP (ONLINE TRANSACTION PROCESSING) 46

? CONCEPTION DE DIAGRAMME DE CLASSE 47

4.2.2 SYSTÈME OLAP (ONLINE ANALYTICAL PROCESSING) 47

? CONCEPTION DE MODELE EN ETOILE 49

4.3 ALGORITHME D'ANALYSE DE PERFORMANCE 49

a) Description des critères d'évaluation 50

b) Algorithme proposé 50

c) Conclusion 51

4.4 IMPLEMENTATION 52

4.4.1. Présentation de la technologie utilisée 52

4.3.1.1. Présentation de Visual C # 52

4.3.2. Schéma relationnel de la base de données transactionnelle 54

4.3.3. Schéma multidimensionnel de l'entrepôt de données 54

4.4.4. Quelques interfaces graphiques et code source de l'application 55

4.3.4.1. Système transactionnel 55

A. Extrait des interfaces graphiques 55

B. Extrait du code source de l'application 58

4.5. Conclusion partielle 65

CONCLUSION GENERALE 66

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 68

TABLE DES MATIERES 70






Extinction Rebellion





Changeons ce systeme injuste, Soyez votre propre syndic





"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote