ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUT FACULTAIRE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DE
YANGAMBI
« IFA-YANGAMBI »
B.P. 1232 KISANGANI
B.P. 28 YANGAMBI
Option : Agronomie
Générale
Département : Phytotechnie
Laboratoire de Génétique et
Amélioration des Plantes (LGAP)
Effet des écartements de semis sur le rendement
et les maladies de haricot commun (Phaseolus vulgaris var IFA P014)
dans les conditions de Masako (Kisangani), République
Démocratique du Congo
Par
Junior MOTOPELE LIBENGE
Mémoire
Présenté et défendu en vue de l'obtention de
Diplôme de Bachelor en Sciences agronomiques et de
l'Environnement
Mention : Sciences Agronomiques
Parcours : Production
Végétale
Directeur :Dr Ir Benjamin
DOWIYA NZA WELE
Professeur
Encadreur : Msc.IrGuy Roger
DIKO EBOMA
Assistant
Année académique 2023-2024
Première session
EPIGRAPHE
« La grandeur d'un homme ne se mesure pas à ses
réactions dans des moments de conforts et d'aisance mais quand il est
dans de période de controverse »
Martin Luther King Jr.
« La vie est un défi à relever, un
bonheur à mériter, une aventure à tenter »
Mère Teresa
DEDICACE
À nos très chers parents, LIBENGE SONGO
Jean-Marie et IMBELE NGELENZA Sipholienne, pour les sacrifices contribuant
à notre éducation, qu'ils trouvent ici l'expression de notre
sincère remerciement.
REMERCIEMENTS
Au terme de notre étudeà l'Institut Facultaire
de sciences Agronomiques de Yangambi (IFA-YBI), nous voulons nous acquitter
d'un agréable devoir de reconnaissance envers toutes personnes qui, de
près ou de loin, ont contribué à la réussite de
cette oeuvre.
Nous remercions infiniment notre Dieu Tout Puissant pour son
amour inconditionnel et sa protection dans notre vie durant les trois
années de parcours académique.
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques, aux enseignants et aux corps administratifs pour leurs
encadrements scientifique et technique. Comme il est dit : « Tout travail
d'éloge n'est jamais l'oeuvre d'un seul » ; Nous remercions
spécialement le Prof Dr Ir DOWIYA NZAWELE
Benjamin qui, en dépit de ses multiples responsabilités ; a bien
voulu accepter de diriger ce travail. Qu'il trouve ici l'expression de notre
profonde gratitude
Notre regard se tourne également à l'endroit de
l'assistant Master Guy-Roger DIKO EBOMA pour sa rigueur et perspicacité
dans l'approche de la réalité et son encadrement efficace pour un
bon établissement de notre travail.
A tous nos compagnons de lutte et connaissance avec qui nous
avions partagé des moments tant de joie que de peine ; Nous
citons : Yves DABEAFIONE, Crispin NADYA, Clément LONGI,Sage LOKOTA,
Nixon NADIA, Apollinaire MBOMBO, Ruphin PENZE, Bénie TEKPA,
Juvénal NZEMOTI, Crispin MIGAMA, Joel EDIBA, Salem MAGONGO,
Héritier PINDO, Louison KONI, Eliane DAMBOLI, César SUHULU,
Jospin DEWENA.
Aux membres de la famille : Sylva ALEMBE, Jean ALEMBE,
Ida SABOKO, Justine BEGO, Richard SEBALE, Christin TSHAPASHO, Zéphirin
KPEAMBA, John LIBENGE, Landu PAMBA, Jean-Marie MOKANO, Esther LIBENGE, Emmanuel
LIBENGE, Jacques NDAYE, Jeannette YUFINDO, Marie LUPAGO, Edgar IBAMBE, Bienvenu
BATSHUSI, Jean Marie IGANGO
A tous ceux qui ne sont pas cité ici, et qui nous ont
aidé matériellement, financièrement et physiquement
soutenue durant notre parcours académique trouvent à travers ces
lignes l'expression de notre profonde reconnaissance.
Junior MOTOPELE LIBENGE
RESUME
Le présent travail aétudié les effets des
écartements de semis surle rendement et les maladies de haricot commun
(Phaseolus vulgaris Var IFA P014) dans les conditions
forestières de Masako en RépubliqueDémocratique du Congo.
Pour y arriver, un essai en carré latin avec 3 traitements
répétées 3 fois a été conduit sur
terrain.
Les paramètres d'observations ci-après ont
été retenus :
·Les taux de levés, la hauteur des plants, le
diamètre au collet et la surface foliaire ;
·L'incidence de maladies et la
sévérité, La variété
expérimenté sous différents écartements a
enregistré des surfaces foliaires intéressantes comme
légume feuille notamment lorsque la variété est
semé aux écartements de 40 x 40 cm avec une surface foliaire de
70,6 cm2 et sur ces mêmesécartementsque nous avons
obtenu une bonne vigueur au collet (4,0 mm). Les maladies le plus importantes
affectant les 3 différentsécartementsexpérimentés
pendant notre essai étaient : la maladie de toile, la mosaïque
commune et la bactériose.
Ces trois différentsécartementsétaient
tous très sensibles face à la maladie de toile en saison
culturale A ou l'incidence enregistrée était de 100% et le niveau
de sévérité 9 qui a occasionné une perte de
rendement de l'ordre de 100%.
Mots clés : Effet, Ecartement,
maladie, rendement, semis et Masako
ABSTRACT
This study investigated the effects of planting spacings on
the yield and diseases of common bean (Phaseolus vulgaris Var IFA P014) under
the forest conditions of Masako in the Democratic Republic of Congo. To achieve
this, a Latin square experiment with three treatments repeated three times was
conducted in the field. The following observation parameters were
considered: - Germination rates, plant height, collar diameter, and leaf
area; - Disease incidence and severity.
The experimental variety
under different spacings recorded interesting leaf areas as a leafy vegetable,
especially when planted at 40 x 40 cm spacing, with a leaf area of 70.6
cm². At this spacing, the plants also showed good collar vigor (4.0 mm).
The most significant diseases affecting the three different spacings tested
during the experiment were web blight, common mosaic, and bacterial
blight.
All three spacings were highly susceptible to web blight during
the A growing season, with an incidence rate of 100% and a severity level of 9,
which resulted in a yield loss of 100%.
Keywords: Effect, Spacing,
Disease, Yield, Planting, Masako
INTRODUTION
Problématique
Dans de nombreuses régions tropicales, l'agriculture
n'atteint toujours pas des niveaux de productivités suffisants pour
résoudre les problèmes de la malnutrition ou de
sous-alimentations (Baudouin et al, 2001 ;Likiti, 2019). Pour
remédier à ce problème, des efforts importants doivent
être conjugués pour accroître le rendement des cultures et
diversifier les ressources alimentaires de la population.
En Afrique sub-saharienne, le haricot est reconnu comme la
seconde source d'aliment protéique et la troisième source
calorifique pour les populations (Broughton et al, 2003;Casingaet
al, 2016).
Le haricot commun est principalement utilisé à
cause de sa richesse en protéines (20 à 25%), en fer et en
fibres. Il est une culture essentielle dans l'alimentation de la population de
l'Afrique centrale et orientale, où les populations sont
généralement pauvres (Baudouin et al. 2001;Nyabyenda,
2014).
En effet dans les pays sous-développés en
général et en République Démocratique du Congo en
particulier, il se pose un problème alimentaire relatif à la
malnutrition protéique étant donné que la viande est
considérée comme un produit de luxe (SENASEM, 2008).
Le haricot commun est aussi consommé par plus de 500
millions d'êtres humains dans le monde, surtout pour ses graines
sèches comme complément nutritionnel, indispensable pour les
régimes alimentaires à base de céréales ou de
tubercules amylacés (Nzungize, 2012;Pujolàet al,
2007)
L'importance alimentaire de haricot en République
Démocratique du Congo se traduit par le fait qu'il est consommé
partout dans le pays mais avec des variations très grandes liées
notamment à une production entre les provinces .Cependant en basses
altitudes, on sait que la production de haricot est sujette à des
nombreuses contraintes dont les maladies, les attaques des ravageurs, les
conditions agro- écologiques et cette situation justifie
l'approvisionnement de la ville de Kisangani à partir de la partie Est
de la République (Kihuhuta, 2018).
Jadis, culture déconseillée à Kisangani,
région de base altitude, jouissant des conditions écologiques
défavorables, la culture de haricot intéresse de plus en plus les
producteurs de la région soucieux de rompre avec la dépendance de
l'approvisionnement à partir de l'Est de la République. Les
travaux antérieurs d'adaptation ont montré des fortes chances de
succès en saison B à condition de choisir une bonne date de semis
qui permet un bon remplissage de gousses en bonnes conditions de pluie et d'une
maturation de gousses en saison sèche (Monde et Songbo, 2005).
Parmi les facteurs déterminants dans la gestion des
pratiques culturales, le choix des écartements ou de densités de
semi est un élément capital, qui détermine le niveau de
production des cultures (Diko 2019). C'est ce qui justifie le choix de
thème de ce travail consacré aux effets des écartements de
semis sur le rendement et les maladies de haricot commundans les conditions de
Kisangani en République Démocratique du Congo.
Questions de recherche
La question principale de cette étude est celle de
savoir si la production de haricot est augmentée en utilisant quels
écartements de semis en conditions de Kisangani ? Ainsi, ce travail
cherche à répondre aux questions secondaires suivantes :
ü Quels sont les écartements de haricot qui
peuvent réduire la compétition entre les plantes mises en
cultures et favoriser une amélioration de leurs rendements ?
ü Quels seraient les effets de ces écartements sur
le développement des maladies et des insectes ravageurs de haricot
commun ?
Les
hypothèses
La culture de haricot donnerait une production excellente aux
écartements 30 x 30 cm. Pour le démontrer, nous pensons
spécifiquement que :
ü Ces écartements vont réduire la
compétition entre les plantes mises en cultures et favoriseraient une
amélioration de leurs rendements ;
Les attaques parasitaires seraient modérées sur
ces écartements qui induiraient un bon développement favorisant
ainsi un bon niveau de production.
Objectif
général
L'objectif général poursuivi dans ce travail est
d'augmenter la production de haricot dans les conditions agro
écologiques de Masako.
Objectifs spécifiques
De manière spécifique, il s'agit :
· De déterminerles écartements optimaux qui
conviennent le mieux pour le meilleur rendement de haricot ;
· Evaluer les principales maladies et ravageurs qui
constituent des contraintes majeures àla croissance, au
développement et pour le rendement global de la culture.
Intérêt du
travail
Ce travail contribue à
l'amélioration de lagestion des écartements des
cultures. Il consoliderait les efforts pour la sécurité
alimentaire et à l'accroissement de revenus de la population.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, le présent travail comporte
trois chapitres dont le premier aborde les généralités sur
le haricot ; le deuxièmedécrit le milieu d'étude, les
matériels et l'approche méthodologique utilisées ; le
troisièmeprésente et discute les résultats obtenus. En
fin, une conclusion et quelques suggestions mettront un terme à ce
travail.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
1.1. LE HARICOT (Phaseolus
vulgarisL.)
I.1. Origine et diffusion
Le haricot commun comprend trois centres de diversité :
le centre méso-américain, le centre nord andin et le centre sud
andin. Par la suite, le haricot commun a été diffusé
dès le 16éme siècle vers d'autres régions
principalement, vers les USA, l'Europe et l'Afrique tropicale (BAUDOIN et
al., 2001).
Bien que cultivé dans des régions tropicales,
subtropicales et tempérées, le haricot commun est
considéré surtout comme la légumineuse alimentaire
principale des régions d'altitude moyenne de l'Amérique latine et
de l'Afrique centrale et orientale (Raemaerkers,2001)
En République Démocratique du Congo (RD Congo),
le haricot commun est cultivé au Kongo-centrale, au Bandundu, et surtout
dans les régions orientales du pays et au sud-est (MONZENGA,2017).
I.2. DESCRIPTION BOTANIQUE
Le haricot commun Phaseolus vulgaris appartient
à la sous-tribu de Phaseolinae, tribu de Phaseoleae,
famille de Fabaceae, dans l'ordre de Leguminosales ou Fabales
(MESSIAEN,1989). Le nombre chromosomique est de 2n=22(DHEDA,2004).
Phaseolus vulgaris est une plante herbacée
annuelle avec un système radiculaire pivotant, caractérisé
par de nombreuses racines secondaires, le plus souvent localisées en
surface. La germination est épigée, les feuilles primaires des
plantules sont simples, opposés, pétiolées,
stipulées et souvent stipelles. Les feuilles adultes sont
également alternes et trifoliolées (Rae markers, 2001)
La structure florale favorise l'autogamie, le taux d'allogamie
naturelle est inférieur à 5%. Les gousses sont linéaires,
rectiligne ou plus fréquemment recourbées et terminées par
un bec les gousses changent de couleurs d'après le degré de
mûrissement. Le fruit contient un nombre très variable de graines
(4 à 12) de forme ovoïde, de couleur noire, brune, jaune, rouge,
blanche, ou marron avec des marbrures des couleurs et des dessins
également très variés. Les réserves nutritives sont
essentiellement emmagasinées dans le cotylédon qui
représente 90% de la graine (CIRAD-GRET,2001).
Le haricot commun est capable de fixer l'azote
atmosphérique grâce à la symbiose avec les bactéries
telluriques appartenant principalement à l'espèce Rhizobium
leguminosarum, ce qui contribue à la richesse en protéine
feuillage mais surtout des graines.
La classification de haricot tient compte de plusieurs
critères dont les plus courants sont : Le port de plante, le nombre de
noeuds, la couleur et la grosseur de graine. Le haricot commun peut être
aussi classé selon la qualité d'azote fixé car celle-ci
varie d'un habitus à l'autre (Raemaerkers,2001).
I.4. USAGE
Les gousses et les graines de haricot comportent plusieurs
éléments à des proportions différentes.La valeur
nutritive de haricot est reprise dans le tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1: composition de gousses et graines de haricot
commun
N° Éléments
|
Proportion (%)
|
|
Graines
|
Gousses
|
1. Eau
|
85,0
|
11,0
|
2. Protéines
|
6,0
|
22,0
|
3. Matière grasses
|
0,2
|
1,6
|
4. Glucide
|
6,5
|
57,8
|
5. Cellulose
|
1,5
|
4,0
|
TOTAL
|
101,5
|
96,4
|
(KAYISU, 2019)
L'usage alimentaire du haricot est diversifié. Il est
consommé en feuilles, en graines vertes, en graines fraîche et en
graines sèches récoltées à maturité
complète. Ce sont surtout les graines sèches qui constituent sous
les tropiques le principal produit récolté. Les graines de
haricot sont considérées comme un complément nutritionnel
indispensable pour le régime alimentaire à base de
céréales ou des tubercules amylacés. Les graines
sèches de haricot constituent un palliatif aux carences des
protéines animales recommandées pour l'alimentation normale de
l'homme. Elles constituent pour les agriculteurs, une source financière
non négligeable (VANDERBORGHT,2001).
I.5.EXIGENCES ECOLOGIQUES
I.5.1. Climat
La plante s'adapte préférentiellement à
un climat saisonnier et se développe bien si la température
moyenne se situe 16 et 25°C (Baudouin et al,2001). En dessus de
13°C, la croissance est fortement ralentie, tandis que des
températures supérieures à 30°C affectent
défavorablementla formation des gousseset des graines. L'insolation
optimale est comprise entre 50 et 60% pendant le
développementvégétatif mais à 70% l'or de la
maturation de fruits (Monzenga,2019). Les précipitations moyennes se
situent entre 400 et 1200 mm dans les régions de culture, la bonne
production est fonction des précipitations modérées et
bien réparties. Les besoins hydriques restent importants durant la
période de remplissage des gousses (Raemarkers,2001).
I.5.2. Sols
Comme des nombreuses légumineuses, le haricot commun
préfère des sols bien aérés, suffisamment
drainés de pH 6,0 à 7,5.Le haricot commun reste la plante
relativement exigeante en azote et c'est essentiellement la fixation
symbiotique qui permet de satisfaire ce besoin. Le sol de haricot ne peut
être ni trop léger ni trop lourd, mais pourvu des matières
organiques et d'éléments nutritifs. Le haricot est
essentiellement une culture pluviale mais en saison sèche, il peut
être cultivé sur les sols hydromorphes des marais (MORTENSEN et
BULLARD, 1986).
I.6. TECHNIQUES CULTURALES
I.6.1. Systèmes culturaux
Pour faire face aux nombreuses contraintes du milieu tropical,
l'agriculteur africain sème très souvent non pas une seule
variété, mais un mélange variétal où peuvent
dominer quelques génotypes. La culture pure est également
pratiquée pour la production intensive du haricot vert. Ce type de
culture concerne principalement des variétés naines. Cependant
dans de nombreuses régions c'est l'association qui prévaut, avec
ses différentes variétés (ALTERAGRI,2013).
I.6.2. Semis et entretien
Les graines de haricot sont placées à une
profondeur entre 2,5 et 5 cm. En culture pure et sous les conditions
édaphiques normales, les densités de culture sont comprises entre
150000 et 200000 plantes par hectare. Les écartements sont de 30
à 45 cm entre les lignes et de 10 à 30 cm dans les lignes pour
les formes naines. On sème 2 à 3 graines par poquet. La culture
se fait le plus souvent à plat parfois sur buttes ou billons, si les
sols sont lourds ou si la nappe phréatique est proche de la surface du
sol. La fertilisation est constituée de la fumure de redressement en cas
des carences, surtout pour les cultures modernes. Toutefois, le coefficient
d'utilisation des engrais minéraux est généralement
très bas chez le haricot, particulièrement dans les
régions tropicales (Raemarkers,2001).
I.6.3. RECOLTE ET RENDEMENT
Les graines de haricot sèches doivent être
récoltées avant la déhiscence complète des gousses.
Le rendement de haricot varie selon les variétés et selon les
diverses contraintes. En général, les variétés
naines produisent 3000 kg/ ha contre 6000 kg/ ha produits par les
variétés volubiles (ANONYME, 1993).
En RD Congo, le rendement moyen en graines sèches de
haricot est de 300 à 500 Kg/ha en culture traditionnelle (Raemarkers,
2001)
I.7. LES MALADIES ET RAVAGEURS
I.7.1. Maladies
Le haricot commun est particulièrement sensible aux
maladies. Celles-ci sont extrêmement variées et sont aussi
à l'origine de faibles rendements de la culture du haricot. Les
principales maladies de haricot sont mentionnées dans les
paragraphes qui suivent.
I.7.1.1. Maladie de toile
Les premiers symptômes foliaires de cette maladie
fongique provoquée par Rhizoctonia solani (Thanatephorus
cucumeris) se caractérisent par des tâches arrondis, brun
grisâtre et généralement groupées, en condition
très humides, ces tâches évoluent en larges lésion
aqueuses, puis grisâtres qui envahissent tout le limbe.
Dans le champ, la maladie progresse en foyer,
détruisant une grande partie du feuillage. Les gousses attaquées
présentent des lésions brunes et légèrement
déprimées. Le champignon présent dans le sol est
projeté sur les feuillages par l'impact de gouttes de pluie. La maladie
de toile est spécifique aux régions chaudes et humides (Baudouin
et al, 2001).
Un semis un peu dense, l'élimination des fanes
après la récolte et l'utilisation de semences saines peuvent
limiter les risques d'épidémie. Il n'existe pas encore des
variétés résistantes. Les fongicides comme le Benomyl et
le Carbendazem sont efficaces mais le contrôle de la maladie par leur
application est difficile en conditions très humides (Baudouin, et
al, 2001).

Figure 1 : Symptôme de la maladie de toile
I.7.1.2. Mosaïque jaune
C'est une maladie due au virus de la mosaïque jaune
(BYMV). Cette virose est transmise uniquement par les pucerons. Elle se
manifeste par de plage jaune de faible surface, régulièrement sur
le limbe. Elle entraine parfois des nécroses et déformation des
gousses. Elle illustré par la figure 2.

Figure 2 : Symptôme de la
mosaïque jaune
I.7.1.3. Mosaïque commune
Le virus de la mosaïque commune est transmis par
différents pucerons. Les plantes atteintes de cette maladie
causée par le Bean common Mosaic PotyVirus(BCMV) montrent des
feuilles présentant une mosaïque plus au moins accentuée,
des dimensions réduites, déformées, cloaquées ou
plissées. En autre, les gousses sont déformées et
rugueuses au toucher (Schwartz et Sander, 1979 ; Allen et al,
1998 ; Baudouin et al., Rosas et al., 2003). La
figure 3 ci-dessous présente les symptômes de cette maladie.

Figure 3 :Symptôme de la mosaïque commune
I.7.1.4. Bactériose
commune
Les premiers symptômes de cette maladie due à
Xanthomonas campestispvphaseoli sont des de petites taches
qui s'élargissent fusionnent, et se nécrosent, déterminant
l'apparition à la surface supérieure des limites de plages
brunâtres limitées par une bordure jaune doré. Elle est
illustrée par la figure 4 ci-dessous.
La bactériose commune est plus fréquente aux
basses altitudes dans les régions chaudes et humides. La maladie est
transmise par les semences. Les mesures de contrôles font appel à
l'utilisation des semences saines, à élimination des fanes des
cultures infectées et à la diffusion des variétés
plus résistantes (Baudouin et al, 2001).

Figure 4 : Symptôme de la bactériose
I.7.1.5. Ascochytose
L'ascochytose est reconnaissable par des grandes tâches
brunâtres sur les feuilles et les gousses (Casingaet al, 2016).

Figure 5: Symptôme de l'ascochytose
I.7.2. Les ravageurs
Les maladies et ravageurs constituent un sérieux
entrave à l'intensification de la culture.Parmi les insectes nuisibles
nous pouvons citez:
· La mouche du haricot (Ophiamyasp) qui
s'attaque aux plantules
· Le puceron du haricot (Aphis fabae) : envahit
les jeunes pousses, la face inférieure de feuilles, les jeunes gousses
et les pétioles, il est également vecteur de plusieurs viroses de
haricot commun,
· Chenille foreuse des gousses (Maruca
testulalis): elle ronge les organes floraux et perfore les gousses encore
vertes.
La lutte consiste au traitement des semences, à la
rotation des cultures, à l'emploi des cultivars résistants,
à la pulvérisation de produits phytosanitaires, à la
destruction des débris végétaux (Lefèvre, 1955).
CHAPITRE DEUXIÈME :
MATÉRIELS ET MÉTHODES
2.1. Milieu
2.1.1. Le site expérimental
Notre site expérimental était situé au PK 14
(Masako) ancienne route BUTA, dont les coordonnées
géodésiques prises avec le GPSmap62s GARMIN sont les suivantes :
· Longitude Est 25° 15' 53,2''
· Latitude Nord 00° 36' 16,3''
· Altitude :420m
2.1.2. CLIMAT
La localité de Masako, de par sa périphérie
de la ville de Kisangani et de sa couverture végétale a un climat
de Kisangani de type Af de la classification de Koppen. La
température moyenne annuelle est autour de 25°C, la
température moyenne mensuelle du mois le plus froids est
supérieure à 18°C (Kambale, 2010).
2.1.3. PRECIPITATIONS
Y sont abondantes, 1800 mm des pluies repartis sur toute
l'année suivant deux saisons dont : la saison très pluvieuse
allant de Septembre à Novembre et l'autre moins pluvieuse relativement
courte qui s'étend de Mars à Mai. L'insolation annuelle moyenne
est de 1925 heures avec une humidité relative qui varie de 80 à
90% (Asanemane, 2010).
2.1.4. VEGETATION ET SOL
La couverture végétale ayant dominée notre
terrain a été une jachère composée des principales
espèces végétales suivantes : Cromolaena odorata,
Tithonia diversifolia, Ageratum conyzoides, Bidens pilosa et Hevea
brasilesis toutes de la famille des Astéracées. On y a
aussi noté la présence remarquée de Elaeis guinensis,
Manihot esculenta et d'autres espèces arborescentes. Le sol de
notre site expérimental est de nature argilo-sableux.
2.2. MATERIELS
2.2.1.Matériel biologique
Le matériel biologique utilisé
étaitconstitué d'une variété IFA
P014de haricot commun (Figure 6).
Figure 6 : variété IFA P014

2.2.2.Matériels techniques
Les matériels techniques suivants ont
étéexploités :
Décamètre ruban pour prélever les plus
grandes distances entre les piquets

Figure 7 :Décamètre ruban
2 Une ficelle marquée pour permettre la trouaison de
semis

Figure 8 : Ficelle
3 Un ruban pour mesurer la hauteur des plantes

Figure 9 : Ruban métrique
4 La machette pour la coupe de piquets et le sarclage

Figure 10 : Machette
5 Le pied à coulisse pour la mesure de diamètre au
collet

Figure 11 : Pied à coulisse
6 La latte pour les mensurations linéaires

Figure 12 : Latte graduée de 30 cm
La balance de précision à millième de gramme
(0,000 g) pour le prélèvement de poids

Figure 13 : Balance
Le GPS marque Garmin 62S pour prendre les coordonnées
géographiques

Figure 14 : GPS
2.3. Méthodes
2.3.1. Le dispositif expérimental
Le dispositif expérimental adopté a
été Celui de carré latin avec trois traitement
répétés 3 fois. Chaque bloc renfermait trois traitements
qui sont les différents écartements appliqués.
3m
T2
T0
T1
T1
T2
T0
T0
T1
T2
B3
B2
B1
15m
3m
3m
1,5mmmm
1m
13 m
Figure 15: Dispositif expérimental.
Légende :
B1 : Premier bloc
B2 : Deuxième bloc
B3 : Troisième bloc
T0 : 30 x 30 cm pour le haricot
T1 : 25 x 40 cm pour le haricot
T2 : 40 x 40 cm pour le haricot
2.3.2. Conduite de l'essai
Les dimensions parcellaires étaient de 9 m² chacune
avec les distances de 1,5 m entre blocs et 1m entre parcelles, 15m de longueur
sur une largeur de 14m. Le dispositif expérimental a couvert une
superficie totale de 210m².
Après la préparation du lit de semis, le semis
direct de haricot était effectué, aux écartements choisis
à raison de 3 graines par poquet. Le démariage a permis de
laisser deux plants par emplacement.
2.3.3. Observations
Les observations étaient réalisées de
façon hebdomadaire durant tout le cycle cultural. Comme le recommande
DAGNELIE (2003), un échantillon de 10%
étaitconsidéré pour les observations.
Les observations ont porté sur les paramètres
suivants :
2.3.3.1. Paramètres
végétatifs
Les observations à 1 mois après semis ont
porté sur :
- Détermination de taux de levées ;
- Mesure de longueur et la largeur des feuilles sur cinq
feuilles par parcelle et ceci est utilisé pour le calcul de la surface
foliaire ;
- La mesure de la hauteur de plante ;
- La mesure de diamètre de collet ;
Le taux de levée
Le taux de levée a été
déterminé par le nombre de graines germées sur le nombre
de totale de de graines semées multiplié par 100
Taux de levée (%) = (1)
La surface foliaire
La surface foliaire a été
déterminée par la multiplication entre la longueur et la largeur
de la feuille prises à l'aide d'une latte. La surface ainsi
trouvée a été corrigée par le facteur de correction
F.S.F= Lx1x facteur correctif.
Le facteur de correction a été
déterminé par gravimétrie qui consiste au rapport entre
les poids du croquis de la surface de la feuille sur le papier de mesure prise
à l'aide de la latte et la surface réelle d'une feuille.
La hauteur de plantes
La hauteur de plante a été
déterminée par prélèvement de la distance allant du
collet jusqu'à la dernière feuille déployée et cela
à l'aide d'un décamètre ruban.
Le diamètre au collet
Le diamètre au collet a été mesuré
à 1cm de la jonction entre la tige et la racine située au niveau
de la surface du sol à l'aide d'un pied à coulisse
électronique.
2.3.3.2. Paramètres phytosanitaires
Pour évaluer l'état sanitaire, nous avons
procédé à l'observation macroscopique des maladies.
L'incidence de maladies est déterminée par le nombre de plants
malades sur le nombre total de plants observé par traitement
multiplié par 100.
Incidence x 100 (2)
Une échelle standard d'évaluation comprenant 9
catégories de 1 à 9 proposée par CIAT (ANNEE) a
été utilisée pour la sévérité de
haricot. Où
1, 2 et 3 : Résistances : Pas de symptômes
visibles, ou symptômes très légères, couvrant
environ 2-10% de la surface de la feuille ou de la gousse ;
4, 5 et 6 : Tolérance : symptômes
visibles et frappants, aboutissant seulement à des dégâts
économiques limité, couvrant environ de 10 à 45 % de la
surface de la feuille ou de la gousse, les dégâts peuvent
également être observées sur la tige et les branches.
7, 8 et 9 : Sensibilité : symptômes
sévères à très sévères, couvrant
environ de 50 à 100% ou plus de la surface de la feuille, tige, branches
ou de la gousse qui causent des pertes de rendement importants ou la mort de la
plante.
2.3.4 TRAIMENTS DES DONNEES
L'analyse de variance (ANOVA) des données a
été faite pour déterminer si les traitements
utilisés avaient de difference au seuil de 5% d'erreur. En cas de
difference significative entre les écartements, le test de Tukey
était utilisé afin de les comparer à l'aide de
logicielStatistix version 8.
CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS ET
DISCUSSIONS
III.1. Résultats
III.1.1. Taux de levée
des graines
Les taux de levée observés dans chaque parcelle
de chaque bloc, sont présentés en fonction de leur moyenne selon
le traitement dans la figure 16 ci-dessous.

Figure 16 : Taux de levée de la variété
IFA P014 de haricot commun à Masako
La figure 16 montre que les taux de levéeont
varié entre 65,3 à 79,6%sous 3
différentsécartements de haricot testées. Il y a lieu de
dire que notre variété ne peut
êtrevulgariséeauprès de cultivateurs lorsqu'on compare aux
exigences de SENASEM (2008) qui voudrait un taux de levée de plus de
80%pour le haricot.
Au seuil de confiance de 95 % de P-value obtenu était
inférieur (0,01) au seuil d'erreur 0,05. Ceci révèle que
l'analyse des variances sur le taux de levée a
révélé des différences significatives entre les
différents écartements étudiés.
III.1.2. Hauteur de plants
La figure 17 de cette recherche montre la moyenne globale de
hauteur des plants observés suivant les traitements.

Figure 17 : Hauteur des plantes de la
variété IFA P014 de haricot commun à Masako
Les hauteurs relèvent que les écartements de
30cm×30cm ont présenté une aptitude de croissance
supérieure à celle des autres
écartementsétudiés.
Signalons que l'analyse de la variance sur la hauteur de
plants n'a pas révélé des différences
significatives entre les écartement (p= 0,7), malgré de
légères différences numériques
enregistrées.
III.1.3. Diamètre au collet
La figure 18 présente la moyenne de diamètre au
collet de haricot commun en fontiondes écartements testés.

Figure 18 : Diamètre au colletde la
variété IFA P014 de haricot commun à Masako
Lesrésultats de notre essai montrent que quand on
cultive la variété IFA P014 aux écartements de
40cm×40cm, on obtient une bonne vigueur au collet (4,0 mm) à ceux
des autres écartements expérimentés.
La comparaison des moyennes des écartements par
l'analyse de la variance a montré qu'il n'existe pas des
différences significatives entre les traitements
expérimentés pour le diamètre au collet (p=0,6).
III.1.4. Surface foliaire
La figure 19présente la grandeur de la surface foliaire
de haricot commun en fonction des différents écartements
expérimentés.

Figure 19 : Surface foliaire de la variété
IFA P014 de haricot commun à Masako
En ce qui concerne les résultats liés aux
surfaces foliaires, lesécartements de 40cm×40cm ont donné
une large surface foliaire (70,6 )il est suivi de T0 (30 cm x 30 cm) et T1 (25 cm x 40 cm) qui ont
respectivement 48 cm² et 43,3 cm². L'analyse de la variance des
surfaces foliaires n'a révélé pas de différences
significatives entre les différents traitements étudiés
(p=0,2) Au seuil de confiance de 95 %.
III.2. Incidences et sévérités
observées
L'incidence et la sévérité sont
respectivement présentées dans la figure 20ci-dessous.
 
Figure 20 : Sévérité et
Incidence de maladies
La figure 20 ci-haut montre que les résultats de notre
étude ont permis de mettre en évidence la présence des
maladies suivantes de haricot dans la région de Kisangani: la maladie de
toile, lamosaïque commune et la bactériose. Notons que les 3
différentsécartements testés se sont
montréstrès sensibles face à la maladie de toile ou
l'incidence enregistrée a été de 100% et la
sévérité au niveau 9sur tous les traitements
étudiés et a occasionné une perte de rendementde l'ordre
de 100%.
III.3. Discussion générale
Les plantes répondent différemment au stress
environnemental en développant des mécanismes d'adaptation selon
Chaves et al. (2003) et cela se confirme par les résultats de
différents écartements obtenus dans notre essai.
Les taux de levée enregistrés dans de notre
essai sont de l'ordre de 65,3 à 79,6 et restent tous supérieurs
à ceux enregistrés par Basese (2018) qui sont de l'ordre de 11,5%
à 37,7 % pour toutes les variétés
expérimentées. Les taux de levée ont été
aussi supérieurs à ceux enregistrés par Fande (2000) qui
ont été de l'ordre de 40,8 à 71,4%. Ceci s'explique par la
production récente de ces semences et leur bonne conservation.
La variété expérimenté sous
différents écartements a enregistré des surfaces foliaires
intéressantes comme légume feuille notamment lorsque la
variété est semé aux écartements de 40 cm x 40 cm
avec une surface foliaire de 70,6 cm2 et reste supérieur aux
résultats de toutes les variétés
expérimentées par Likiti (2019) notamment la
variété HM21/7 (56,6 cm2), la variété
PVA 1438 (56,3 cm2), la variété NUA 100 (59,2
cm2), la variété RWR 2245 (59,2 cm2) et
enfin la variété RWR 2154 (58,1 cm2).
Par ailleurs, on sait que les maladies qui causent des
dommages importants sur la culture du haricot sont principalement :
l'anthracnose du haricot, la Sclerotinose, la moisissure blanche, la rouille,
la pourriture de graines, la fonte de semis, le Pourridié, la
mosaïque dorée du haricot et les taches anguleuses (Tu, 1997). Les
résultats de notre étude ont mis en évidence la
présence de maladies suivantes dans la région de Kisangani : la
maladie de toile, la mosaïque commune et bactériose. Les
études sur le comportement de variétés de haricot commun
vis-à-vis de la maladie de toile et le contrôle la maladie de
toile ont déjà été amorcées respectivement
par Mboka (2001) et Kasongo (2001).
Notons que dans l'étude de comportement de
variétés vis-à-vis de cette maladie, Mboka (2001) a
enregistré une incidence comprise dans la fourchette de 26,6 à
51,6 % ; ce qui nous permet de confirmer que la variété
IFAPO14expérimentée dans nos essais sont sensibles
vis-à-vis de cette maladie du fait que l'incidence enregistrée a
été de 100 % pour la saison étudiée.
Conclusion et suggestion
La présenteétude avait pour objectif de
déterminer les écartements optimaux qui conviennent le mieux pour
le meilleur rendement de variété IFA P014 de haricot en
conditions de Masako. Trois écartements suivants ont été
expérimentés dans un dispositif en carré latins
T0 : (30cm×30cm)
T1 : (25cm×40cm)
T2 : (40cm×40cm)
Des résultatsobtenus, on peut retenir ce qui
suit :
Les plants sont vigoureux (diamètre au collet) lorsque
la variété IFA P014 est semée aux écartements de
40cm×40cm
Les maladies les plus importantes affectant les 3
différentsécartementsexpérimentés pendant notre
essai étaient : la maladie de toile, la mosaïque commune et la
bactériose.Ces écartements sont tous très sensibles face
à la maladie de toile en saison culturale A où l'incidence
enregistrée était de 100% qui a occasionné une perte de
rendement de l'ordre de 100 %. D'où notre hypothèse selon
laquelle le rendement en graine est élevé lorsque la
variétéIFA P014 est semée aux
écartements de 30×30cm est rejetée.
Eu égard à ces résultats, nous
suggérons que d'autres variétés puissent être tester
pour vérifier ces résultats L'utilisation des
variétés résistantes ou tolérantes est
recommandée.
BIBLIOGRAPHIE
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Breeding Phaseolus for intercrop combinations in Andean Highland. In Cooper
H.D., Spillante C., and Hodgkin T., eds. Broadening the genetic base of crop.
Oxford, UK: CABI Publishing, pp. 373-384.
2. Casinga C., Kayenga A., Mambani B. 2016 :Effet du stress
hydrique sur le ciblage variétal du haricot (Phaseolus vulgaris L.) dans
le Sud-Kivu montagneux. Afrique Science, 12(1), pp. 335-344.
3. CIRAD-GRET 2006 :Le haricot. In Mémento de l'agronome.
Ministère des affaires étrangères. Jouve, Paris, France,
pp. 337-355.
4. Diko E. 2019 : Effet des écartements sur la performance
agronomique de haricot (Phaseolus vulgaris L.) et de maïs (Zeamays L.)
dans les conditions agro-écologiques de Kisangani. Mémoire
inédit, IFA Yangambi, 22p.
5. Kihuta E. 2018 : Essai préliminaire de croisement
diallèle de quelques variétés de haricot commun (Phaseolus
vulgaris L.) à Kisangani. Travail de fin de cycle inédit, IFA
Yangambi.
6. Likiti K. 2019 : Étude d'adaptation de cinq
variétés biofortifiées de haricot commun (Phaseolus
vulgaris L.) dans les conditions agro-écologiques de Kisangani.
Mémoire inédit, IFA Yangambi, 34p.
7. Raemaekers R. 2001 : Agriculture en Afrique tropicale. AGCD,
Bruxelles, pp. 356-357.
8. Schwartz et Sander 1979; Allen et al. 1998; Baudouin et al.;
Rosas et al. 2003 : (Références croisées sur les maladies
du haricot, mais sans détails complets).
9. Monzenga J.C. 2019 : Cours de phytotechnie
générale. Cours inédit, IFA Yangambi, 117p.
10. Asanemane M. 2010 : Base pour l'aménagement durable du
terroir de Batiamaduka. Rapport de stage présenté dans le cadre
de la formation en ADF et gestion de terroirs, UNIKIS, 36p.
11. Tenss 1991 : Une méthodologie pour évaluer
l'aptitude agricole de terre de Burundi. Publication B.P. 29 Butembo,
Nord-Kivu, n° 156, cartographie du sol, IFA Yangambi, 33p.
12. Anonyme 2006 : Mémento de l'agronome. Ministère
français de la coopération et développement technique
rurale en Afrique, 2e édition, Paris, 119p.
13. Asanemane M. 2010 : Base pour l'aménagement durable du
terroir de Batiamaduka. Rapport de stage présenté dans le cadre
de la formation en ADF et gestion de terroirs, UNIKIS, 36p.
14. Baudouin J., Camarena F., Lobo M., et Mergeai G. 2001 :
Breeding Phaseolus for intercrop combinations in Andean Highland. In: Cooper
H.D., Spillante C., and Hodgkin T. (eds.), Broadening the Genetic Base of Crop.
Oxford, UK: CABI Publishing, pp. 373-384.
15. Casinga C., Kayenga A., et Mambani B. 2016 : Effet du stress
hydrique sur le ciblage variétal du haricot (Phaseolus vulgaris L.) dans
le Sud-Kivu montagneux. Afrique Science, 12(1), pp. 335-344.
16. CIRAD-GRET 2006 : Le haricot. In: Mémento de
l'agronome. Ministère des Affaires Étrangères, Jouve,
Paris, France, pp. 337-355.
17. Diko E. 2019 : Effet des écartements sur la
performance agronomique de haricot (Phaseolus vulgaris L.) et de maïs
(Zeamays L.) dans les conditions agro-écologiques de Kisangani.
Mémoire inédit, IFA Yangambi, 22p.
18. Kihuta E. 2018 : Essai préliminaire de croisement
diallèle de quelques variétés de haricot commun (Phaseolus
vulgaris L.) à Kisangani. Travail de fin de cycle inédit, IFA
Yangambi.
19. Lefèvre D.C. 1955 : Un important parasite du haricot
Melanagromyzaphaseoli. Bulletin de l'INERA, Vol. N°1, Paris.
20. Likiti K. 2019 : Étude d'adaptation de cinq
variétés biofortifiées de haricot commun (Phaseolus
vulgaris L.) dans les conditions agro-écologiques de Kisangani.
Mémoire inédit, IFA Yangambi, 34p.
21. Monzenga J.C. 2019 : Cours de phytotechnie
générale. Cours inédit, IFA Yangambi, 117p.
22. Mortensen et Bullard 1986 : Études sur les sols et
pratiques culturales du haricot. (Source non détaillée dans le
document).
23. Raemaekers R. 2001 : Agriculture en Afrique tropicale. AGCD,
Bruxelles, pp. 356-357.
24. Schwartz et Sander 1979, Allen et al. 1998, Baudouin et al.,
Rosas et al. (2003) :Références croisées sur les maladies
du haricot, sans précisions détaillées.
25. Tenss 1991 : Une méthodologie pour évaluer
l'aptitude agricole de terre de Burundi. Publication B.P. 29, Butembo
Nord-Kivu, n° 156, cartographie du sol, IFA Yangambi, 33p.
26. Vanderborght2001: Étude sur la valeur nutritive des
gousses et graines de haricot. (Source non détaillée dans le
document)
27. SENASEM 2008 Problème de malnutrition protéique
en RD Congo.
28. Monde, J., et Songbo, M.2005Adaptation de la culture de
haricot en saison B
29. Kayisu, D.2019 Valeur nutritive du haricot commun.
30. Kihuhula, J. 2018 Production de haricot en République
Démocratique du Congo.
31. Broughton, W., et al 2003 Les haricots comme source de
protéines en Afrique sub-saharienne
32. Mortensen, K., et Bullard, L.1986Exigences écologiques
du haricot commun.
33. Nzungize, D.2012 Consommation mondiale du haricot commun
34. Tshilanda, M.- Pour des recherches sur les
variétés de haricot adaptées à des conditions
spécifiques.
35. Akinwumi, A.2010 L'importance économique du haricot en
Afrique.
36. Nzungize, D.2012 Consommation mondiale du haricot commun
37. Dikongué, A.Pour des études sur les pratiques
agricoles en Afrique centrale.
ANNEXES
Statistix 8.0
17/12/2024, 08:07:44
Randomized Complete Block AOV Table for DC
Source DF SS MS F
P
REP 2 0.88889 0.44444
Traitemen 2 1.55556 0.77778 0.54 0.6208
Error 4 5.77778 1.44444
Total 8 8.22222
Grand Mean 3.4444 CV 34.89
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for
Nonadditivity
Source DF SS MS F
P
Nonadditivity 1 0.09921 0.09921 0.05 0.8336
Remainder 3 5.67857 1.89286
Relative Efficiency, RCB 0.76
Means of DC for Traitemen
TraitemenMean
T0 3.0000
T1 3.3333
T2 4.0000
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 0.6939
Std Error (Diff of 2 Means) 0.9813
Randomized Complete Block AOV Table for HP
Source DF SS MS F
P
REP 2 1184.67 592.333
Traitemen 2 122.00 61.000 0.33 0.7396
Error 4 749.33 187.333
Total 8 2056.00
Grand Mean 29.667 CV 46.14
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for
Nonadditivity
Source DF SS MS F
P
Nonadditivity 1 521.015 521.015 6.85 0.0792
Remainder 3 228.319 76.106
Relative Efficiency, RCB 1.41
Means of HP for Traitemen
TraitemenMean
T0 37.000
T1 30.000
T2 34.000
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 7.9022
Std Error (Diff of 2 Means) 11.175
Randomized Complete Block AOV Table for SF
Source DF SS MS F
P
REP 2 194.667 97.3333
Traitemen 2 80.667 40.3333 1.74 0.2858
Error 4 92.667 23.1667
Total 8 368.000
Grand Mean 29.667 CV 16.22
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for
Nonadditivity
Source DF SS MS F
P
Nonadditivity 1 37.0411 37.0411 2.00 0.2524
Remainder 3 55.6256 18.5419
Relative Efficiency, RCB 1.65
Means of SF for Traitemen
TraitemenMean
T0 33.333
T1 26.000
T2 39.667
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 2.7789
Std Error (Diff of 2 Means) 3.9299
Randomized Complete Block AOV Table for TL
Source DF SS MS F
P
REP 2 120.222 60.111
Traitemen 2 317.556 158.778 12.76 0.0184
Error 4 49.778 12.444
Total 8 487.556
Grand Mean 71.778 CV 4.91
Tukey's 1 Degree of Freedom Test for
Nonadditivity
Source DF SS MS F
P
Nonadditivity 1 3.5630 3.5630 0.23 0.6635
Remainder 3 46.2148 15.4049
Relative Efficiency, RCB 1.80
Means of TL for Traitemen
TraitemenMean
T0 79.667
T1 65.333
T2 70.333
Observations per Mean 3
Standard Error of a Mean 2.0367
Std Error (Diff of 2 Means) 2.8803
|