WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Hong Kong - Hollywood

( Télécharger le fichier original )
par Edouard Mutez
ESRA - DESRA 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Premières tentatives de Jackie Chan.

Difficile de trouver un acteur réunissant toutes les qualités du petit dragon. Ce ne sera pas l'un des ces nombreux imitateurs au nom assez évocateur (Bruce Li, Bruce Le et consort).

Raymond Chow pense alors à ce petit nouveau qui vient de se faire connaître à Hong-Kong avec Drunken Master (Le maître chinois, 1978) et qui à également joué dans la suite/remake de La fureur de vaincre (La nouvelle fureur de vaincre/The new fist of fury, 1976). Son nom : Jackie Chan.

Nous sommes en 1980, il aura fallu attendre plus de 5 ans avant que ne débute le tournage du film que beaucoup attendent avec impatience.

Le film, toujours co-produit par la Warner et toujours réalisé par Robert Clouse s'intitule Battle creek brawl (Le chinois en français). Ce sera un échec commercial et artistique total. La raison est assez simple, Jackie Chan, qui est un grand improvisateur et qui aime tenter les choses en direct sur un plateau se retrouve ici avec un tournage déjà planifié de A à Z, story-board inclus. De plus, la mise en scène statique ainsi que les cascadeurs, peu habitués aux techniques martiales sont d'autant plus d'obstacles à la liberté dont aimerait jouir Jackie. Il est alors obligé de s'en tenir au script et de revoir ses chorégraphies à la baisse.

Un constat s'impose alors devant cet échec : Jackie Chan n'est pas le nouveau Bruce Lee.

Mais Raymond Chow persévère et change de stratégie, il veut faire connaître son poulain à tout prix et pour cela, il décide de le noyer dans un casting américain prestigieux, espérant qu'on le remarque dans la mêlée: ce sera Cannonball Run (L'équipée du Cannonball) en 1981 avec entre autres Burt Reynolds (au sommet de sa gloire à l'époque). Si le film est un succès, Jackie Chan n'y est pour rien, sa prestation (d'un japonais !) n'a pas marquée. Détail amusant ceci dit, le générique de fin est composé de toutes les prises ratées, ce qui deviendra la marque de fabrique des futurs films de Jackie.

Contrat oblige, il enchaîne avec le second épisode : Cannonball Run 2 en 83, même syndrome que pour le premier.

Jackie Chan, un peu excédé par sa mauvaise expérience américaine rentre à Hong-Kong et réalise l'un de ses meilleurs films, Project A (Le marin des mers de Chine) en 83 avec ses complices de toujours : Sammo Hung et Yuen Biao.

Le film lui redonne confiance et il décide de repartir à la conquête des USA. Le film s'appelle The Protector (Le retour du chinois pour la France qui a décidemment de gros problèmes avec les traductions !) et doit montrer un Jackie Chan dans la peau d'un flic du style de Clint Eastwood. Le rôle ne lui colle absolument pas, d'autant plus qu'il est censé être un ABC (american born chinese) et que son accent n'est toujours pas au point. Les rapports avec le réalisateur James Glickenhaus sont très tendus car le film représente tout ce que Jackie Chan a systématiquement évité : violence, sexe et langage grossier.

Si le film sort tel quel aux Etats-Unis, Jackie Chan tente de sauver les meubles en Asie et obtient le droit de le remonter et de tourner des nouvelles séquences : tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que le résultat est bien meilleur que l'original.

Mais pour l'heure, Jackie Chan est bien décidé à retourner définitivement à Hong-Kong, le public américain n'est pas fait pour lui. Et ce n'est pas plus mal car il s'apprête à tourner le premier épisode d'une série de films qui à fait sa renommé : Police story.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire