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In aids we trust

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par Eddy Basset
Université de Marseille - Diplôme Universitaire SIDA 2006
  

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Accès aux Traitements :

De l'engagement des firmes pharmaceutiques

aux revendications des activistes.

Mémoire

Diplôme Universitaire SIDA

Eddy Basset

Sommaire

1 - Introduction 1

2 - Le VIH infection planétaire .3

3 - Les firmes engagées dans le VIH .7

4 - Ce que les laboratoires 13

5 - Histoire chronologique de l'accès aux antirétroviraux 27

6 - Accès universel : les avancées 39

7 - Obstacles à l'accès universel 48

8 - Des initiatives encourageantes 64

9 - Conclusion 72

10 - Résumé 74

11 - Références bibliographiques 75

12 - Remerciements 76

1 - Introduction

« In AIDS we trust ,> dans le texte « dans le SIDA nous prospérons ,> est une formule détournée de la célèbre devise « In God we trust ,> qui figure sur les fameux billets verts. Je trouve qu'elle illustre parfaitement ce sujet car, il est évident que c'est le regard négatif que posent la plupart des gens sur les firmes pharmaceutiques (souvent d'ailleurs entretenu par les médias) qui selon eux « s'engraissent ,> sur la souffrance du monde. Je travaille dans l'industrie pharmaceutique depuis 1986. Tout d'abord chez Wellcome dans le cadre du lancement de l'AZT. Puis chez GlaxoWellcome et enfin GlaxoSmithKline. J'ai pu ainsi présenter les différents antirétroviraux de ce grand groupe britannique et côtoyer le milieu VIH en France. Depuis 2001, je travaille pour la « biotech ,> californienne Gilead Sciences, toujours dans ce domaine, ce qui me permet d'avoir suivi une partie de l'histoire du VIH. Mais avant d'être un représentant d'une compagnie pharmaceutique, je suis avant tout un citoyen du Monde. Dans mon cercle d'amis le VIH aussi s'est invité. De ce fait, je ne suis pas indifférent aux critiques qui sont formulées à l'encontre des laboratoires, surtout en matière de politique d'accès aux antirétroviraux pour les pays à faibles revenus. Encore moins, lorsqu'il s'agit du groupe pour lequel je travaille. Pour autant, mon but n'est pas d'être l'avocat aveugle et inféodé de l'industrie, mais de tenter d'être objectif. J'ai souhaité aborder les différents aspects, des laboratoires qui travaillent dans le VIH et qui annoncent des « access program ,>, aux critiques des activistes en passant par des exemples de certains gouvernements qui illustrent malheureusement que les responsabilités sont partagées. L'Afrique du Sud, l'Inde, mais aussi des pays comme la Chine ou la Russie démontrent que l'accès aux traitements ne dépend pas seulement des laboratoires, mais aussi d'une véritable volonté des gouvernements. 840 millions de personnes endurent la faim. 300 000 enfants meurent chaque jour de maladies qui peuvent être évitées. Les raisons ne sont pas seulement liées à l'absence de traitements. Rappelons que 1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau. C'est ce que le Professeur Fauci disait déjà il y a quelques années en ces termes : «si prendre une trithérapie consistait à boire un verre d'eau n'oublions pas qu'actuellement dans le Monde nombreux sont ceux qui n'y ont pas accès,>. A travers ce mémoire, l'occasion m'est offerte de faire le point sur ce sujet particulièrement sensible et néanmoins complexe. « L'activisme ,> dans ce mémoire n'est vu qu'au travers du prisme : bataille pour les antirétroviraux et plus particulièrement affrontement avec les laboratoires. Aussi Dominique Blanc (TRT5) à raison de rappeler que l'activisme est bien plus grand : bataille pour les droits, soutien, interactions avec les structures nationales et internationales, information et prévention auprès des publics vulnérables et des personnes touchées par le VIH. Un regret : j'aurais aimé rencontrer plus d'acteurs tant au sein des firmes que des associations de patients pour confronter les positions des uns et des autres, mais mon éloignement géographique et mon manque de temps libre ne m'ont pas permis de le faire. Je le regrette, et à défaut, je propose bien modestement une synthèse sur ce sujet qui n'en demeure pas moins passionnant et pleinement d'actualité J'espère que ce travail contribuera à une meilleure connaissance de ce qui reste un des enjeux majeur du millénaire.

« Quand les historiens étudieront notre époque,

ils verront que notre civilisation a dépensé

des millions de dollars pour éduquer les gens

à propos du fléau du virus VIH et du SIDA,

qui a déjà emporté 25 millions de vies

et pourrait infecter encore 100* millions

de personnes dans les 8 années à venir.

Mais ils ne trouveront pas civilisée

notre incapacité à traiter 95 %

des gens touchés par la mala die.

Alors même que la médecine

permet de transformer le SIDA

d'une sentence de mort en une maladie chronique (...),

cette rétention de traitements apparaîtra

aux historiens futurs aussi moyenâgeuse

que la saignée ».

* 3 à 4 millions par an feraient 25 à 40 millions dans les 8 prochaines années

Bill Clinton. New York Times 2002

06/06 f

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo