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L'Appropriation de l'internet par la presse béninoise

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par Abdel Kader Babatoundé KPADONOU
Université d'Abomey-Calavi - Technicien Supérieur en Archivistique 2002
  

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CONCLUSION

Par l'outil internet, un organe de presse peut non seulement rechercher des informations mais aussi en diffuser. Il rend plus efficace et plus rapide la communication entre ses animateurs et assure la discussion en ligne entre d'une part, les journalistes, et, d'autre part, entre eux et les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Les organes de presse béninois peuvent profiter de cet outil pour mieux vulgariser la culture béninoise qui à l'heure actuelle souffre d'une faible promotion sur le plan international.

Dans la réalité, l'utilisation de l'internet par les organes de presse béninois reste relativement en dessous de ce qu'elle devrait être même si plus de la moitié des organes enquêtés a une connexion internet. Parmi ces derniers, tous ne profitent pas effectivement des opportunités qu'offre l'internet. Ils se limitent aux échanges de correspondances et à l'utilisation de l'application web pour la recherche d'informations alors que les forums électroniques par exemple peuvent leur permettre d'échanger sur des sujets de l'actualité et de déceler ainsi les forces et les faiblesses de leurs écrits. Une minorité de ces organes présente la culture béninoise sur son site et dispose d'un service internet distinct des autres services.

Il urge donc que cette sous-utilisation de l'internet soit corrigée. Des actions doivent être menées par l'Etat à travers le MCPTN et la HAAC pour aider les organes de presse, qui utilisent l'internet à l'extérieur de leurs locaux, à disposer d'une connexion internet et pour améliorer la connexion des autres organes. La formation des journalistes aux usages de l'internet doit également être mieux coordonnée pour que tous les organes soient tous représentés d'une part, et que de l'autre, une commission puisse évaluer son impact sur la pratique de l'internet par eux. Ces formations doivent amener les journalistes à démythifier l'outil informatique et les familiariser aux utilisations de l'internet. Le mécénat privé pourrait également se développer pour doter les organes d'appareil informatique ou d'une connexion internet.

Mais cela ne signifie en aucun cas que les organes de presse ne doivent pas se prendre en charge eux-mêmes. C'est à eux qu'appartiennent les rôles les plus importants. Après une connexion internet, ils doivent instaurer un service internet, éviter de se limiter à l'envoi et à la réception de courrier électronique et à la recherche d'informations. Ils doivent disposer d'un site dont la conception doit prévoir une tribune de débats en ligne.

Cette étude de l'utilisation de l'internet par les médias béninois que nous avons réalisée a porté sur des organes de presse des villes de Cotonou et Porto-Novo. Elle n'a pas pris en compte tout le territoire national et s'est déroulé en août, septembre et octobre 2002. L'internet évolue à un rythme vertigineux et des milliers de sites web sont lancés chaque jour dans le monde entier. Il suffit qu'un des organes de presse que nous avions enquêtés et qui n'a pas un site web s'en dote dans le mois de novembre 2002 pour que notre travail soit en partie dépassé. Cheikh Hamidou KANE n'a-t-il pas écrit dans L'aventure ambiguë que « La vérité que révèle la science est une vérité partielle, et tant qu'il y aura de l'avenir, toute vérité sera partielle. La vérité se place à la fin de l'histoire.» Il serait intéressant que cette étude soit actualisée chaque année pour retracer l'évolution de l'internet "médiatique" béninois et pour décrire la réelle situation de l'internet dans la presse. Par ailleurs, cette étude s'inscrivait dans le cadre de la rédaction d'un mémoire de fin de formation et ne pouvait par conséquent embrasser à la fois d'autres questions importantes plus spécifiques. Au nombre de celles-ci, on peut avoir : sur les sites web des organes de presse, la navigation est-elle aisée. Ces sites web sont-ils référencés ? Les gestionnaires de ces sites disposent-ils des statistiques de consultations ? Ces sites sont-ils visités régulièrement ? Quelles sont les nationalités des visiteurs ? Sont-ce seulement des béninois ? Quelles sont les rubriques qui attirent le plus les internautes ? La publicité sur ces sites est-elle payante ? Cette publicité est-elle constituée d'une simple affichage du logo de la structure présentée ou le logo est-il un lien hypertexte pouvant conduire au site web de cette structure ? Autant de questions qui méritent d'être traitées ultérieurement pour compléter cette étude.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld