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Le controle postural associé à l'initiation de la marche est-il modifié lors du franchissement d'un obstacle ? Etude dans le plan sagittal

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par Badrane Zinoubi
UFR STAPS Paris X - Master 2 Recherche Controle Moteur 2008
  

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UNIVERSITE de PARIS X NANTERRE
UFR STAPS

LABORATOIRE UPREPS EA 2931 « SPORT ET CULTURE »
UNIVERSITE X NANTERRE-UFR S.T.A.P.S.

MEMOIRE de RECHERCHE

pour l'obtention du Master (2e année) en
SCIENCES DU SPORT ET DU MOUVEMENT HUMAIN
CONTROLE MOTEUR

TITRE

LE CONTROLE POSTURAL ASSOCIE A L'INITIATION DE LA MARCHE EST-IL
MODIFIE LORS DU FRANCHISSEMENT D'UN OBSTACLE ?
ETUDE DANS LE PLAN SAGITTAL

Présenté par :

Badrane Zinoubi

Sous la direction du

Dr Thierry Gelat

A celui qui a lutté et sacrifié pour m' offrir les
conditions propices à ma réussite : mon très cher
père

Ahmed

A celle qui m' a étreint de tendresse, d' affection et
qui a constitué la première école de mon existence,
ma très précieuse, chaleureuse et aimable mère

HASNA

A tous les deux je ne saurais exprimer, par ce
travail, toute ma reconnaissance et ma gratitude pour
leurs sacrifices sans fin, leurs amours et leur
soutien moral et matériel qu' ils n' ont cessé de
prodiguer.

Que ce travail soit l' expression de ma grande
affection et le témoignage de mon profond amour et
mon attachement éternel

A tous mes amis et à tous les membres de l' équipe de
Fresnes de Taekwondo, aux quels je souhaite tout le
succès et le bonheur dans leur vie.

Au terme de ce mémoire, je tiens à remercier et à
exprimer ma profonde gratitude et respectueuse
reconnaissance à notre honorable encadreur

Monsieur THIERRY GELAT

Pour la confiance qu' il m' a témoigné, pour ses
conseils précieux qu' il n' a cessé de manifester dans
sa direction de ce travail

Je remercie tous les enseignants de l' ufr staps de
paris X et paris XI et PARIS V qui ont contribué à ma
formation par leur gentillesse et leurs
encouragements

Je remercie également, les membres de jury qui m' ont
fait l' honneur de juger ce travail qu' ils trouvent
ici le témoignage de ma profonde gratitude.

Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué de
prés ou de loin à la réalisation du présent travail.

SOMMAIRE

1. INTRODUCTION p6

2. Coordination entre posture et mouvement lors d'un mouvement intentionnel p7

2.1. L'initiation de la marche p10

2.2.1. Phase d'anticipation posturale p10

2.2.2. Phase d'exécution p11

2.3. L'initiation de la marche lors de la montée d'une marche p12

2.4. L'initiation de la marche lors du franchissement d'un obstacle p13

2.5. Hypothèse p15

3. Matériel et méthode p16

3.1. Population p16

3.2. Méthode p16

3.2.1. Protocole expérimental p16

3.3. Matériel p18

3.3.1. Plate forme de force p18

3.4. Variables étudiées p18

3.5. Analyse statistique p20

4. RESULTATS p21

4.1. Position initiale du CP sur l'axe A-P au début du mouvement (yPt0) p21

4.2. Le pic de vitesse antéropostérieure du centre de gravité, à l'instant tv (V) p21

4.3. La durée d'ajustements posturaux anticipateurs (dAPA) p22
4.4. La vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant du décollement du p23

talon (y'GHO)

4.5. Amplitude du recul du CP (dyp) p23

4.6. La durée d'exécution (dEX) p24

4.7. La vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant de contact de pied p25
( y'GFC)

4.8. Relation entre l'amplitude des APAs (y'GHO) et le pic de vitesse V p25

4.9. Relation entre l'amplitude des APAs (y'GHO) et la durée d'exécution (dEX) p26

5. DISCUSSION p28

6. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES p31

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES p32

ANNEXE p38

1. INTRODUCTION

L'initiation de la locomotion nécessite le passage d'un état d'équilibre à un état de mouvement de l'ensemble du corps principalement vers l'avant. De nombreuses études (Brenière et al, 1987; Couillandre et al, 2000 ; Lepers et Brenière, 1995; Crenna et Frigo, 1991 ) ont mis en évidence la présence de modifications posturales associées à ce mouvement. Cette coordination entre posture et mouvement lors de l'initiation de la marche a été principalement analysée sans obstacle. Dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes intéressés au contrôle postural associé à l'initiation de la marche lors du franchissement d'un obstacle.

D'une manière générale, l'exécution d'un mouvement intentionnel est accompagnée par des ajustements posturaux qui visent au maintien de l'équilibre. Ces ajustements posturaux accompagnent le mouvement, mais peuvent aussi le précéder (Belenkii, 1967). Par exemple, il a été montré lors d'une élévation rapide d'un bras que des mouvements posturaux des membres inférieurs et du bassin précédait le mouvement volontaire du membre supérieur (Bouisset et Zattara ,1981). Ces ajustements posturaux anticipateurs (APAs), sont spécifiques du mouvement à venir et peuvent être considérés comme programmés centralement.

Lors de l'initiation de la marche, des APAs sont nécessaires pour créer les conditions dynamiques permettant le mouvement du corps non seulement vers l'avant mais aussi vers le futur pied d'appui. La fonction de ces APAs est donc la création d'un déséquilibre. En considérant le mouvement du corps dans le plan sagittal, il a été montré que les caractéristiques spatio-temporelles des APAs sont prédictives de la vitesse de marche (Crenna et Frigo, 1991 ; Brenière et al, 1987). Lorsque la vitesse de marche augmente, l'amplitude des APAs (caractérisée principalement par le recul du centre des pressions), ainsi que leur durée présente une covariation avec la vitesse du centre de gravité atteinte à la fin du premier pas (Brenière et al. 1987).

Notre étude s'intéressera à l'organisation des APA dans le plan sagittal lors de l'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle. Nous tenterons de répondre à la question suivante : les APA associés à l'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle sontils prédictifs de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans obstacle ?

2. Coordination entre posture et mouvement lors d'un mouvement intentionnel

La posture se définie comme un arrangement des segments corporels (être debout, assis, couché, etc.). Dans cette définition, elle est considérée comme une description géométrique du corps. De ce fait le temps n'existe pas, par conséquent elle ne rend pas compte des rapports cinématiques et dynamiques des différents segments entre eux. En effet, l'introduction de ces paramètres cinématiques et dynamiques nécessite la présence d'un contrôle postural.

Les ajustements posturaux anticipateurs (APA de d'initiation de la marche est la courte période entre le passage d'une posture dite « de repos » à une posture d'aptitude au démarrage (Horak et col, 1984, 1989).

Les mouvements que nous exécutons sont accompagnés d'ajustements posturaux, qui ont pour rôle de fournir le support postural à la réalisation du mouvement ainsi que de maintenir l'équilibre du corps malgré les perturbations engendrées par l'exécution du mouvement (Massion, 1992). Les premiers ajustements posturaux pouvant apparaître, simultanément ou quelques millisecondes avant le mouvement volontaire, sont qualifiés d'ajustements posturaux anticipés (APA). On considère que leur rôle est de minimiser les perturbations de l'équilibre (lorsque le mouvement n'entraîne pas de modification de la base d'appui) qui risquent d'être engendrées par le mouvement à venir (ou mouvement focal) en mettant en place des corrections anticipées (Zattara et Bouis set, 1987 ; 1988).

Le corps étant composé d'un ensemble de segments pluri-articulés, la posture peut être définie comme reflétant la géométrie segmentaire du corps à un instant donné. L'acte moteur apparaît comme particulièrement complexe parce que le système nerveux central doit non seulement assurer la commande responsable du ou des segment(s) à mobiliser, mais il doit aussi prévoir et réguler un ensemble de commandes parallèles destinées à anticiper les déséquilibres posturaux qui accompagnent inéluctablement la réalisation du mouvement. Il existe donc une coordination entre posture et mouvement.

L'équilibre est défini par les relations qui existent entre le centre de gravité et le centre de pression qui correspond à la force de réaction du sol au poids du sujet .Aussi lorsque le centre de pression (CP) coïncide avec la projection selon la direction de la gravité du centre de masse (CM) du sujet sur la surface d'appui. Le centre de pression correspond au point d'application de la force résultante de réaction au sol et le barycentre des forces verticales de réaction réparties sur l'ensemble de la surface de contact pieds/sol qui est généralement situé entre les deux pieds . Pour le centre de gravité est encore appelé centre de masse, est un concept qui permet de traiter plus facilement des problèmes mécaniques. Pour cela, on fait l'hypothèse que la masse entière est située en ce point. La notion de centre de gravité est couramment utilisée.

Dans le cadre de la programmation du mouvement, une des fonctions des ajustements posturaux anticipateurs (APA) est de s'opposer par avance à la perturbation créée. Pour les mouvements effectués en position debout, sans modification de la base d'appui initiale, les études ont montré que les APA variaient en fonction de certains paramètres du mouvement la vitesse du mouvement (LeeWA, al ; 1987), ainsi qu'en fonction des paramètres de la posture et de l'équilibre centre de gravité (CG) et centre de pression (CP).

Pour ces derniers paramètres, l'augmentation ou la réduction de la stabilité de l'équilibre initial entraîne une variation de la durée des APA.

Le système nerveux est capable d'intégrer des informations relatives au système musculo squelettique et à l'environnement afin de les mettre en relation (Massion ; 1992). Le système nerveux central est comme un pilote. Pour le système musculo-squelettique nous prenons l'exemple de l'utilisation des propriétés pendulaires des membres inférieurs pour réaliser le pas au cours de la marche et des contraintes externes environnementales par exemple l'utilisation de la pesanteur pour favoriser l'initiation de la marche, en fonction du but prescrit qui est l'action intentionnelle (Hess, 1943).

Si l'on prend l'exemple (un sauteur et un porteur), il faut pour que le saut soit réussi, que le porteur soit averti à l'avance des forces qui vont s'exercer au niveau de ses épaules. Cela permet de faire une analogie avec le système nerveux central : les commandes doivent être liées à la partie focale (coordination des actions segmentaires) et à la partie postural (coordination entre posture, équilibre et mouvement) pour que le mouvement soit réussit.

L'hypothèse d'une organisation hiérarchique implique que le SNC agit comme un système de commande et de régulation du mouvement à plusieurs niveaux : un niveau supra spinal (haut), qui traduit un projet d'action en commande musculaire, et un niveau spinal (bas), qui traduit les réponses posturales en fonction de l'excitation des motoneurones (Paillard, 1985).

Il existe des compensations pour que, lors de déplacement en position debout, le centre de masse (CM) reste dans la base de sustentation. Babinski (1899) montre que le mouvement de l'extension du tronc entraîne un mouvement au niveau des hanches et des genoux.

La position d'équilibre a pour référence une représentation interne, le schéma corporel postural (Gurfinkel et al. 1988), d'origine génétique et acquise par apprentissage. Le contrôle de l'équilibre dépend de trois représentations qui sont celle de la géométrie du corps, celle des forces (dont celle d'appui) et celle de l'orientation du corps par rapport à la verticale gravitaire. Les deux premières représentations sont obtenues par les récepteurs proprioceptifs et la troisième par les informations multi sensorielles (labyrinthiques, rétiniennes et proprioceptives).

Le contrôle postural corrige l'effet de la perturbation dans le but de contrôler l'équilibre. Il est le résultat d'un apprentissage et s'exerce par des réseaux nerveux adaptatifs (Massion ; 1992). Les mouvements du membre inférieur posent un problème du fait que ce membre sert de support au sol. Il est nécessaire, dans ce cas de déplacer le centre de gravité vers la jambe d'appui pour assurer l'équilibre pendant le mouvement du membre.

L'étude de Crenna et Frigo (1991) résume bien les séquences d'activations musculaires pour l'initiation de plusieurs mouvements vers l'avant, tels que se lever d'une chaise, la marche, se pencher vers l'avant et se tenir sur la pointe des pieds. Toutes ces tâches sont précédées par l'inhibition du muscle soléaire et l'activation du muscle tibial antérieur. D'autre part, le premier événement mécanique détecté est le recul du centre de pression 80 à 150 ms après l'inhibition du soléaire.

Au début de l'initiation de la marche, on observe des ajustements posturaux anticipateurs (Brenière et al, 1981, 1987). Ils participent activement à la création du déséquilibre initial vers l'avant grâce à la mise en jeu de la synergie musculaire Soléaire et Tibialis antérieur. Ainsi,

pour décrire la phase anticipée, on peut se baser simplement sur les déplacements antéropostérieur et médio-latéral du CP. Dans ce sens, le premier déplacement du CP est latéral vers la jambe de balancement et vers l'arrière. La levée du talon détermine la fin de la phase d'anticipation et le début de la phase d'exécution de la marche. Qui nous permet de souligner que le processus d'initiation de la marche reste identique et indépendant de la vitesse de début de la marche, par contre, le recul du centre de pression dépend de la vitesse d'exécution.

2.1. Initiation de la marche :

La phase d'initiation de la marche correspond à la période transitoire comprise entre deux états stables, la posture initiale et la marche stationnaire, période au cours de laquelle la synergie posturale s'efface et la synergie locomotrice se met en place. Elle est comprise entre l'apparition des premiers phénomènes mécaniques et l'instant où la vitesse du centre de gravité sur l'axe antéro-postérieur atteint un pic à la fin du premier pas. Elle comporte deux phases distinctes : une phase d'anticipation posturale et une phase d'exécution, la séparation entre les deux phases se situant à l'instant du décollement du talon du pied exécutant le pas.

2.1.1. Phase d'anticipation posturale :

La plupart des mouvements effectués en position debout nécessitent d'être précédé d'ajustements posturaux anticipés (APA) afin de préserver l'équilibre et de préparer le mouvement. Des actions musculaires à l'origine de forces de propulsion sont nécessaires à la création d'un couple mécanique des chevilles (Elble et al, 1994, Couillandre et al 2000).

L'initiation de la marche débute par une chute du corps vers l'avant et vers le pied d'appui initiée par les APA qui permettent la libération des forces gravitaires initialement neutralisées par l'activité des Soleus (Brenière et al.1987 ; Crenna et Frigo, 1991). En effet le passage de la posture debout, pieds joints, à la marche commence par une désactivation des extenseurs de la cheville (soleus) (Carlsöo, 1996 ; Brenière et al. 1981) et une activation des fléchisseurs de la cheville (tibialis).

Dans le plan sagittal, l'amplitude des APA, caractérisé principalement par le recul du CP, ainsi que leur durée présentent une covariation avec la vitesse du CG atteinte à la fin du

premier pas (Brenière et al., 1987 ; Dietrich et al., 1994). Ces covariations reflètent la capacité du SNC à prédire la vitesse de progression à atteindre à la fin du premier pas.

La vitesse finale du CG, à la suite du déséquilibre du corps vers l'avant pendant lequel la gravité agit, dépend de sa vitesse initiale atteinte au décollement du talon à la fin des APA.

Le but de la phase d'anticipation dans l'initiation de la marche est donc d'induire une vitesse initiale du corps. En effet les APA semblent avoir deux fonctions pendant l'initiation de la marche. Ils permettent de préparer la configuration posturale en fonction du mouvement à venir (Brenière et al, 1987).

2.1.2. Phase d'exécution :

L'exécution du pas est considérée comme une phase balistique, pendulaire, qui s'opère autour de l'articulation de la cheville du membre inférieur d'appui sous l'action de la gravité (Lepers et Brenière, 1995) et pendant laquelle la vitesse du CG ne cesse d'augmenter (Brenière et Do, 1986 ; Brunt et al., 1991). Pendant cette phase, le CP se déplace vers l'avant du pied. Le membre inférieur oscillant présente une flexion de la hanche, une flexion puis une extension du genou ainsi qu'une flexion plantaire de la cheville.

La phase de simple appui se termine au moment où le membre inférieur oscillant rentre en contact avec le sol.

A cette phase de simple appui succède une phase de double appui caractérisée par le passage du CP en avant du CM, provoquant une phase de freinage.

Les paramètres locomoteurs, que sont la fréquence et la longueur du pas, liés à l'exécution du premier pas varient avec la vitesse de la marche (Brenière et Do, 1986 ,1991).

Chez l'adulte, le processus de la marche stationnaire est atteint dès la fin du premier pas en un temps constant et ce indépendamment de la vitesse de progression (Brenière et Do, 1986 ; 1991). Ces auteurs ont proposé une interprétation biomécanique de cette constante.

Ils ont assimilé le corps pendant de l'IM à un pendule inverse en montrant que le temps pour atteindre le pic de vitesse ne dépend pas de la vitesse de marche mais de la gravité et des paramètres anthropométriques individuels du sujet (masse, inertie du corps) et est associée à la notion de schéma corporel (Brenière, 1996).

L'ensemble de la phase d'initiation (phase d'ajustement et d'exécution) semble être sous contrôle d'une commande centrale, comme le montrent plusieurs études d'initiation de la marche dans différentes conditions. Des études avec différentes vitesses d'initiation de la marche (Brunt et al, 1991) et avec obstacle (Brunt et al, 1999) ou d'initiation sur les orteils (Couillandre et al, 2000) montrent le caractère stéréotypé de ce programme moteur, défini par une succession de tâches invariantes (Brunt et al, 1991).

Néanmoins, il existe des différences significatives de la durée et l'amplitude des APA lorsqu'un sujet réalise une marche sans obstacle ou avec obstacle (Brunt et al, 1999,2005).

Sur un plan plat, plusieurs études (Brenière et al. 1987, Crenna et Frigo, 1991) ont montré que la durée et l'amplitude des APA étaient prédictives de la vitesse de marche .Ces résultats témoignent de l'adaptation d'un même processus pour ajuster la vitesse de marche.

2.3. L'initiation de la marche lors de la montée d'une marche :

L'initiation de la montée d'une marche a également été étudiée (Gélat et Brenière, 2000 ; Gélat et al, 2006). Cette tâche présente une nouvelle composante par rapport à l'initiation de la marche sur un plan plat. En effet, son but est de déplacer le centre des masses (CM) du corps non seulement vers l'avant mais aussi vers le haut. Les premiers résultats obtenus montrent une adaptation du processus d'initiation de la marche à la montée d'une marche, qui se caractérise par une réduction de la durée des ajustements posturaux anticipateurs et de la vitesse vers l'avant du CM à la fin de la phase d'exécution, alors que le pic de vitesse est indépendant de l'élévation finale du CM.

Par contre la longueur du pas était la même pour toute les conditions (sur un plan plat et avec escalier) (Gélat et Brenière, 2000), même si la programmation d'une réduction de la durée des APA pourrait être destinée à prendre en compte la nécessité d'une plus grande translation du CM pendant la phase de double appui où a lieu l'élévation du corps.

Donc on peut dire que la réduction des APA apparaît comme une adaptation de ce processus qui permet le réglage de l'impulsion verticale en préservant à la fois l'amplitude du pic de vitesse et son timing.

Ces résultats suggèrent que chez des jeunes adultes, l'initiation de la marche avec un changement de niveau est gérée par un processus commun à celui utilisé avec la marche à un plan plat. Ils ont montré pourquoi on doit avancer plus lorsqu'on s'élève, en étudiant les activités musculaires qui caractérisent le double appui.

Lors de la monté d'une marche (Gélat et Le Pellec. 2007) ont montrés qu il y a un rôle essentiel du soléaire du pied d'appui au début du double appui (bi-fonctionnel), en fait que le muscle sert à élever le corps mais il contribue aussi à le propulser vers l'avant , ils ont trouvés que la durée des APA et la vitesse du centre de masse (CG) au moment du contact du pied et plus petit avec une montée de la marche que la marche sur un plan plat. Ainsi le changement de vitesse de progression pendant le double appui est plus important avec la montée de la marche qu'avec la marche sur un plan plat.

2.4. L'initiation de la marche lors du franchissement d'un obstacle :

À notre connaissance il n'y a pas beaucoup d'étude qui parle de la modification des APA pendant l'initiation de la marche avec un obstacle.

On s'appuiera sur plusieurs travaux, mouvement imposé vers l'avant (grâce à une translation de la surface d'appui vers l'arrière) (Zettel, 2002), initiation de la marche avec un obstacle (Brunt 1999) et franchissement d'un obstacle (Michael E, 2004) qui ont comparé la stabilité posturale lors de la marche sans obstacle et lors du franchissement d'un obstacle. La réduction de la distance entre CM et CP lors d'un franchissement de l'obstacle pour des sujets âgées (Michael E, al ; 2004), la longueur du pas et la durée d'exécution doivent augmenter si la hauteur l'obstacle augmente (Begg RY, 1998), la vitesse initiale de marche diminue si le sujet âgées va franchir un obstacle (Brunt, 2005).

Ces résultats montrent que les APA en condition de franchissement d'un obstacle provoquent une mise en jeu du contrôle postural sur le plan sagittal que pour la marche sans obstacle et sur le plan frontal l'excursion du CP vers la jambe d'oscillateur est plus importante dans le cas de la franchissement de l'obstacle. Cela produit potentiellement plus

d'accélération du CG vers la jambe d'équilibre et donc plus d'exigences de stabilité dans cette direction.

La nécessité de passer au dessus d'un obstacle provoque des réactions complexes concernant non seulement le membre inférieur qui enjambe, mais également celui qui assure la stabilité (Chou et al (1) , 1998). Pour ce dernier la vision joue un rôle dans détection de l'objet, permettant de l'évitement indispensable (Patla et al, 19993). Lors de franchissement de l'obstacle, la longueur du pas et la durée d'exécution doit augmenter (Chou et al (2), 1998).

On s'appuiera aussi sur les travaux (Michael E, al, 2004) lors de la franchissement de l'obstacle la vitesse diminue avec l'augmentation de la hauteur de l'obstacle. Pour éviter l'obstacle la longueur du pas était augmentée (Zettel, 2002), malgré cette augmentation la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant de contact du pied au membre marchent reste similaire a celle de la marche sans obstacle car la vitesse antéropostérieur du centre de gravité à l'instant de découlement du talon à réduit.

Sur la base de ces multiples études il apparaît que le processus d'initiation de la marche, (Zettel, 2002) doit être contrôlées pour éviter des obstacles, d'autres contraintes sur le parcours de la marche.

2.5. Hypothèses

Comme cela a été observé par Brunt et al. (1999), nous partirons de l'hypothèse que chez de jeunes adultes le franchissement d'un obstacle n'affecte pas la vitesse de progression atteinte à la fin du premier pas. Dans ce cas, nous pensons que les ajustements posturaux anticipateurs en condition « sans obstacle » sont plus importants que pour la condition « obstacle », car cette réduction a pour but de réduire le risque de toucher l'obstacle pendant la phase d'exécution (Zettel,2002). D'autre part pour pouvoir atteindre une vitesse à la fin du premier pas similaire à celle de la marche sans obstacle, malgré l'augmentation de la durée d'exécution du pas.

En autres termes, si on garde les mêmes APAs avec l'obstacle, on ira forcément plus vite à la fin du pas parce que la durée du simple appui sera plus longue.

Enfin nous chercherons à savoir si les APA associés à l'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle sont prédictifs de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans obstacle.

.

3. Matériel et méthode :

3.1. POPULATION

10 jeunes adultes masculins sains ont participé à l'expérimentation.

SUJET

AGE

TAILLE

POIDS

SEXE

BZ

28

1,77

78,79

H

FV

24

1,84

80,5

H

GT

24

1,77

78,08

H

GV

24

1,83

85,6

H

HB

28

1,84

69,79

H

HM

25

1,67

65,38

H

MV

24

1,83

78,58

H

SF

23

1,92

88,6

H

SBH

28

1,88

70,8

H

TB

23

1,83

98,59

H

Moyennes

25,1

1,81

79,47

 

Ecarts Types

#177;2,07

#177;0,06

#177;9,76

Tableau 1 : Moyennes et écarts-types des caractéristiques du groupe.

3.2. METHODE

3.2.1. Protocole expérimental

L'expérimentation s'est déroulée dans le laboratoire de l'UFR STAPS de Nanterre paris X.

La tâche demandée aux sujets consistait à marcher sur un chemin de marche de 7 m. L'initiation de la marche était réalisée sur une plateforme de force.

Avant l'exécution du pas, les sujets ont été debout d'une façon détendue, les pieds spontanément placés sur le bord supérieur de la plate forme de force, pour chaque sujet leurs talons sont placés à 10 cm en avant du bord postérieur de la plate forme de force. On marque

une position initiale des pieds, cette position spontanée de référence est regagnée par le sujet après chaque essai de marche.

Le sujet débutait la marche après un signal verbal donné par l'expérimentateur : prêt, top et l'obstacle était placé à une distance d'une longueur de pied, par rapport à l'extrémité antérieure des pieds dans la posture initiale.

Pour chaque sujet, il a fait 4 conditions avec 2 vitesses différentes pour chaque condition : la première condition sans obstacle, la deuxième condition franchissement d'un obstacle de 8 cm de hauteur, la troisième condition franchissement d'un obstacle de 16 cm et la dernière condition franchissement d'un obstacle de 24 cm.

Le sujet marche sur la totalité du plateau de force suivant deux situations marche spontanée et rapide. Chaque sujet a effectué 7 essais avec vitesse de marche spontanée et le même nombre avec une vitesse de marche rapide pour chaque condition.

.

Fig : franchissement d'un obstacle (24 cm de hauteur)

3. 3. MATERIEL

3. 3.1. Plate-forme de forces

Une grande plate-forme (AMTI) de forme rectangulaire et de dimension de 60 x 120 cm a été utilisée pour l'expérimentation.

Le plateau de force est constitué d'une plaque rigide reliée à des capteurs à jauge de contrainte qui permettent de mesurer les forces de réaction au sol. La fréquence d'échantillonnage des données est de 1000 hertz. La durée de l'enregistrement est de 4 secondes.

Les données du plateau de force ici considérées sont : les composantes antéropostérieures (AP), Ry, latérales, Rx, et verticales, Rz, des forces de réactions, ainsi que les moments, selon les mêmes axes Mx, My, Mz.

La position des coordonnées antéropostérieure (yP) et médiolatérale (xP) du centre des pressions a été calculées de la manière suivante : yP = Mx/Rz ; xP = My/Rz

Dans cette étude, le mouvement du CM a été analysé dans le plan sagittal. L'accélération antéropostérieure du centre de gravité (CG), y "G, est calculée directement à partir de Ry et de la deuxième loi de Newton :

my''G = Ry

La vitesse antéropostérieure du CG, y'G, est obtenue par simple intégration de l'accélération.

Un accéléromètre, placé sur le talon de la jambe exécutant le premier pas a été utilisé pour repérer le début du mouvement focal (tHO)

3.4. Variables étudiées

Le début des phénomènes dynamiques sur l'axe A-P (t0) a été calculé en utilisant la dérivée du déplacement antéropostérieur du centre des pressions, c'est-à-dire sa vitesse. t0 correspondait à l'instant où 10% du pic de vitesse du recul du CP était atteint.

· Ypt0 : la position de centre de pression a t0

· (dAPA) : la durée d'ajustements posturaux anticipateurs.

· dyP, est l'amplitude du recul du centre de pressions
entre (yPmin et yPt0) pendant la phase d'anticipation.

· y'G tHO : la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tHO

· dEx ou temps du simple appui qui est le temps donné par la différence entre tHOet le tFC (instant du poser du talon du pied oscillant).

· Y'Gfc, qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tfc

· tV, qui est l'instant du pic de vitesse :

· V, qui est le pic de vitesse antéropostérieure du centre de gravité, à l'instant tv.

3.5. Analyse statistique :

Une analyse de variance (ANOVA) à mesures répétées a été utilisée pour tester les effets de deux facteurs sur les variables dépendantes caractérisant l'initiation de la marche (décrits cidessus). Ces deux facteurs sont la hauteur de l'obstacle (0, 8, 16 et 24 cm) et la vitesse de marche (naturelle et rapide). Le seuil de significativité choisi est P<0.05. Les relations entre deux paramètres du mouvement ont été évaluées à l'aide d'une régression linéaire

Ces analyses ont été réalisées à l'aide du logiciel SigmaStat .

4. RESULTAT

Dans ce chapitre consacré aux résultats, nous allons tout d'abord exposer les principaux résultats obtenus pour chaque variable. Dans un deuxième temps, nous aborderons les relations entre quelque variable.

4.1. Position initiale du CP sur l'axe A-P au début du mouvement (yPt0)

Le contrôle postural associé à l'initiation de la marche est modifié lorsqu'on franchit un obstacle, pour la position initiale du CP sur l'axe A-P (yPt0) ;

Il n'y avait pas de différence significative ni entre les conditions, ni entre les vitesses ; en se référant aux valeurs moyennes données dans le tableau 2.

yPt0 (cm)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

-39,472#177;2,48

-39,870#177;2,56

-39,528#177;2,40

-39,126#177;2,53

Rapide

-39,960#177;2,86

-39,964#177;2,47

-39,200#177;2,85

-38,839#177;3,85

Tableau 2 : valeur moyenne et écart-type de (yPt0) dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.2. Le pic de vitesse antéropostérieure du centre de gravité, à l'instant tv (V)

On constate que la vitesse de pic V change avec y'GFC. Le pic de vitesse du CM sur l'axe antéropostérieur (V) n'était pas significativement différent sur l'ensemble des conditions. Par contre il y avait un effet significative de la vitesse (F1,9=94.07 ; P<0.001) (tableau 3).

On constate que les différences entres les conditions de C1 à C4 ne vont pas dans le même sens, à la différence de celles observés pour (y'GHO) et (dyP).

V (m/s)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

1,221#177;0,10

1,350#177;0,09

1,295#177;0,14

1,277#177;0,14

Rapide

1,619#177;0,19

1,608#177;0,08

1,627#177;0,10

1,562#177;0,10

Tableau 3 : valeur moyenne et écart-type la vitesse (V), qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tv dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.3. La durée d'ajustements posturaux anticipateurs (dAPA)

La durée des APA différait significativement entre les 4 conditions ( F1,9 = 38,287 ; P < 0.00 1). Par contre il n'y avait pas d'effet de la vitesse de marche sur dAPA (tableau 4). La durée des APA diminuait avec l'augmentation de la hauteur de l'obstacle pour les deux vitesses de marche. Cette diminution était significative (P<0.05) entre chaque condition, sauf entre C3 et C4.

tH0(s)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

0,359#177;0,02

0,306#177;0,03

0,268#177;0,03

0,231#177;0,03

Rapide

0,374#177;0,09

0,342#177;0,06

0,248#177;0,03

0,211#177;0,05

Tableau 4 : valeur moyenne et écart-type de la durée des (APA )dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.4. La vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant du décollement du talon (y'GHO)

La vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tHO (y'GHO) qui correspond a l'amplitude des APA était significativement différente sur l'ensemble des conditions (F1,9=25.53 ; P<0,001) sauf entre les conditions obstacle et des vitesses (F1,9=3 8.65 ; P<0.001).

(y'GHO) diminue graduellement avec l'augmentation de la hauteur de l'obstacle (tableau 5)

y'GHO (m/s)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

0,208#177;0,04

0,164#177;0,02

0,130#177;0,03

0,123#177;0,07

Rapide

0,310#177;0,05

0,237#177;0,05

0,240#177;0,09

0,179#177;0,07

Tableau 5 : valeur moyenne et écart-type de la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tHO dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

Si on regarde la figure 1 on peut constater que lorsqu'un obstacle est présent, l'amplitude des APAs diminue alors que V n'est pas modifié, pour les 2 vitesses de marche.

4.5. Amplitude du recul du CP (dyp)

On trouve qu il n y a pas de cohérence entre les paramètres spéciaux temporaux (le recul du centre de pression « dyP »et l'amplitude des APA « y'GHO »)

Pour le recul de CP (dyP), il n'existe pas un effet de l'obstacle (condition) (tableau 6); Par contre on trouve que l'amplitude de dyP augmente avec la vitesse de la marche ( F1,9=20,99 ; P < 0.000 1) (tableau 6).

dyP (cm)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

-6,127#177;1,73

-5,000#177;1,71

-4,452#177;1,60

-4,112#177;2,10

Rapide

-7,775#177;2,74

-6,858#177;2,38

-6,912#177;3,41

-6,362#177;3,79

Tableau 6 : valeur moyenne et écart-type de (dyP) dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.6. La durée d'exécution (dEX)

La durée d'exécution (dEX) était significativement différente sur l'ensemble des conditions

( F1,9 = 67,354 ; p < 0.001) sauf entre C2 et C3 .aussi pour la vitesse (F1,9 = 59,02 ;p < 0.001) .

On constate que la durée d'exécution est plus importante en fur à mesure avec l'augmentation de la hauteur de l'obstacle aussi avec la vitesse spontané que la vitesse rapide.

Pour la vitesse spontanée et rapide, (dEX) était significativement plus grande (P<0.05) entre chaque condition à mesure que la hauteur de l'obstacle augmentait (tableau 7) sauf entre C2 et C3.

On constate qu'il y a la même tendance pour la vitesse spontanée et la vitesse rapide.

dEx(S)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

0,526#177;0,03

0,681#177;0,05

0,730#177;0,06

0,805#177;0,08

Rapide

0,454#177;0,03

0,578#177;0,04

0,588#177;0,06

0,647#177;0,08

Tableau 7 : valeur moyenne et écart-type de la durée d'exécution (dEX) dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.7. La vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant de contact de pied ( y'GFC)

La vitesse antéropostérieure du CM à la fin de la phase d'exécution (y'GFC), n'était pas significativement différente sur l'ensemble des conditions.

Par contre il y a un effet significative de la vitesse (F1,9 = 57,48 ;p < 0.001) (tableau 8). On peut constater que les valeurs de y'GFC se reflète avec les valeurs de V

y'GFC (m/s)

C1

C2

C3

C4

Spontanée

0,972#177;0,07

1,088#177;0,08

1,044#177;0,11

1,029#177;0,11

Rapide

1,245#177;0,12

1,267#177;0,10

1,286#177;0,13

1,236#177;0,12

Tableau 8 : valeur moyenne et écart-type la vitesse (Y'Gfc), qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tfc dans les 4 conditions pour les 2 vitesses de marche

4.8. Relation entre l' amplitude des APAs (y'GHO) et le pic de vitesse (V)

Il existait une forte relation positive entre (y'GHO) et (V )dans chaque condition (Figure 2). Sans obstacle comme dans les conditions obstacle, on notait que lorsque V augmentait, y'GHO augmentait aussi (en C1, r =0,75 p < 0.001 ; C2 r = 0,78 ; p < 0.001 ; C3 r = 0,74 ; p < 0.001; ;C4 r = 0,67 ; p < 0.001)

4.9. Relation entre l' amplitude des APAs (y'GHO) et la durée d'exécution (dEX)

Il existait une forte relation négative entre (y'GHO) et (dEX) dans chaque condition (Figure 3). Sans obstacle comme dans les conditions obstacle, on notait que lorsque dEX augmentait, y'GHO diminuait (en C1, r = 0,76 ; p < 0.001 ; en C2, r = 0,80; p < 0.001 ; en C3, r = 0,85 ; p < 0.001 et en C4, r = 0,81; p < 0.001).

5. DISCUSSION

Le franchissement d'un obstacle a été très peu étudié lors de l'initiation de la marche comparativement à des conditions de marche établie. L'initiation de la marche sans obstacle a été largement décrite, mettant en évidence la présence de modifications posturales précoces précédant le début du mouvement de la jambe exécutant le premier pas. Ces modifications posturales précoces sont appelées : ajustements posturaux anticipateurs (APAs).

Dans notre étude, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle les APAs associés à l'initiation de la marche sans obstacle étaient modifiés par la présence d'un obstacle. Dans ce cas, nous tenterons de savoir si les APAs lors du franchissement d'un obstacle restent prédictifs de la vitesse de marche atteinte à la fin du premier pas, comme dans une situation sans obstacle.

Pour les deux vitesses de marche de notre étude (spontanée et rapide), les résultats montrent que le pic de vitesse du CM sur l'axe de progression (antéro-postérieur) n'était pas affecté par le franchissement d'un obstacle. En situation avec et sans obstacle, de jeunes sujets sont donc capables d'atteindre la même vitesse à la fin du premier pas (Brunt et al, 1999), alors que cette vitesse diminue en présence d'un obstacle chez des sujets âgés (Brunt et al, 2005).

En accord avec notre hypothèse, nous avons trouvé que la durée et l'amplitude des APAs étaient modifiées lors du franchissement d'un obstacle. Par rapport à la condition sans obstacle, la durée des APAs était significativement réduite dans toutes les conditions avec obstacle. Entre ces dernières, la durée des APAs diminuait avec la hauteur de l'obstacle sauf entre C3 et C4. Ces résultats sont en accord avec ceux de Brunt et al. (1999) qui montraient chez de jeunes sujets que le début de la phase de simple appui en situation obstacle intervenait plus tôt que dans celle sans obstacle.

En ce qui concerne l'amplitude des APAs, nous avons trouvé que la vitesse de progression du CM à la fin des APAs dans la condition sans obstacle diminuait significativement en présence d'un obstacle ; la différence n'était pas significative entre les conditions obstacle. Par contre, l'amplitude du recul du CP n'était pas affectée par le franchissement d'un obstacle. Cela suggère que l'amplitude des APAs en situation obstacle était réglée principalement à partir d'une réduction de leur durée.

Les résultats obtenus dans les conditions obstacles mettent en évidence une contradiction entre l'amplitude des APAs et le pic de vitesse de progression du CM. En effet, les APAs étaient réduits lors du franchissement d'un obstacle alors que le pic de vitesse de progression restait similaire sur l'ensemble des conditions. Nous prenons l'exemple du montée d'une marche (Gélat et Brenière, 2000 ; Gélat et al, 2006) les APAs sont réduits lors de la montée d'une marche par contre le pic de la vitesse de progression reste pratiquement similaire pour la marche sur un plan plat ou avec la montée de la marche .Cette contradiction amène à se poser les questions suivantes :

1) quelle est la fonction d'une réduction des APAs lors du franchissement d'un obstacle ?

2) ces APAs restent-ils prédictifs de la vitesse de marche ?

Lors d'un déséquilibre vers l'avant, imposé par une translation de la surface d'appui et provoquant l'exécution d'un pas chez de jeunes adultes, la présence d'un obstacle entraînait une réduction de la vitesse de progression du CM au début de la phase de simple appui, alors que sa valeur à la fin de cette phase n'était pas modifiée par rapport à une situation sans obstacle (Zettel et al, 2002). Ces résultats sont comparables à ceux obtenus dans notre étude, bien que le mode de déclenchement du mouvement soit différent. Comme l'indique les auteurs, la réduction de la vitesse de progression au début de la phase de simple appui semble destinée à limiter le risque de contact avec l'obstacle pendant son franchissement.

Dans notre étude, le rôle de la réduction des APAs pourrait donc être similaire. Cependant, une différence majeure existe entre les deux études. Tandis que la hauteur de l'obstacle était comparable dans les deux études, sa position par rapport aux orteils du sujet était très faible (environ 5 cm) dans l'étude de Zettel et al. (2002), alors qu'elle était d'une longueur de pied (environ 25 cm) dans notre étude. Cette différence indique que les sujets de notre étude étaient dans une situation beaucoup plus confortable pour éviter l'obstacle que ceux de l'étude de Zettel et al. (2002). Cela suggère que la réduction des APAs en présence d'un obstacle pourrait être destinée à une autre fonction.

En condition obstacle, cette autre fonction pourrait être de conserver la vitesse de marche att einte à la fin du premier pas de la condition sans obstacle, prenant ainsi en compte

l'augmentation de la durée de la phase de simple appui. Comme dans de nombreuses études par exemple (Brunt,1999) qui a trouvé que la duré d'exécution augmente avec le franchissement d'obstacle, d'autre étude (Brunt et al, 2005) ils ont trouvé que pour des personnes âgées la durée d'exécution été augmentée avec le franchissement d'obstacle.

Si nous regardons les relations entre l'amplitude des APAs (y'GHO) et la durée d'exécution (dEX) (figure3) on constate qu'il n y pas de différence entre la première condition et les autres conditions, avec obstacle au sans obstacle on a trouvé que lorsque (dEX) augmente en même temps (y'GHO) diminue.

Le système nerveux est capable d'intégrer des informations relatives au système musculo- squelettique. Le (SNC) joue le rôle d'un pilote lors de franchissement d'obstacle pour que le sujet ne touche pas l'obstacle, il est obliger d'augmenter la durée d'exécution pour avoir la même vitesse de pic à la fin.

Donc on peut dire que la deuxième fonction de la réduction des APAs et de conserver la vitesse de marche à la fin de la première pas similaire a celle sans obstacle.

Pour bien répondre à la deuxième question on va essai d'interpréter les relations entre V et y'GHO, d'après notre étude on a trouvé que V reste pratiquement similaire pour toute les conditions par contre l'amplitude des APAs sa défère entre les conditions, si on regarde les relations entre V et y'GHO d'prés (figure 2) on trouve qu'il n'y pas de différence entre la première condition et les autres conditions. Sans obstacle ou avec obstacle on a trouvé si V augmentait, on notait que y'GHO augmenter aussi. Donc les APAs restent prédictifs de la vitesse de marche lorsqu'on franchit un obstacle, comme c'est le cas avec la marche sans obstacle.

L'initiation de la marche lors du franchissement d'obstacle apparaît donc comme une adaptation du processus au sein du quel la commande centrale joue un rôle essentiel par rapport aux autres situations (équilibre statique et locomotion) dans les quelles la contribution des afférences périphériques serait plus importante.

La réduction des APA apparaît comme une adaptation de ce processus qui permet le régler l'élévation de genoux tout en préservant à la fois l'amplitude du pic de vitesse.

6. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

Le but de notre étude était de mettre en évidence et caractériser le rôle des mécanismes centraux et périphériques lors du contrôle du processus de l'initiation de la marche avec obstacle qui semble être particulièrement justifié l'initiation du mouvement. De plus le processus d'initiation de la marche choisi a été manipulé par un franchissement d'obstacle avec des différentes hauteurs d'une part et avec deux vitesses de marche (spontanée et rapide).

L'ensemble de notre étude montrent que les paramètres des phases anticipées et d'exécution de la marche peuvent varier avec la configuration du corps dans l'espace (les obstacles).

L'initiation de la marche avec l'obstacle montre que les APA sont prédictives de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans obstacle.

Ces résultats soulèvent cependant plusieurs questions qui pourront faire l'objet d'études ultérieures portant sur un échantillon plus important des sujets. Compte tenu de l'impossibilité à faire varier la distance entre le sujet et l'obstacle.

L'exploitation des données électromyographiques est également à envisager (les enregistrements ayant été déjà effectués) ainsi qu'une évaluation quantifiée de la force musculaire pour mieux comprendre l'interaction des mécanismes centraux et périphériques.

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Résumé :

La marche est une tâche motrice apparemment forte simple et souvent considérée comme étant réalisée de façon automatique.

L'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle nécessite d'être précédé d'ajustements posturaux anticipés (APA) afin de préserver l'équilibre et de préparer le mouvement (assistance au mouvement). L'anticipation de la phase d'initiation de la marche est la courte période entre le passage d'une posture dite « de repos » à une posture d'aptitude au démarrage. Des actions musculaires synergiques complexes à l'origine de forces de propulsion sont nécessaires à la création d'un couple mécanique.10 sujets sains ont participé a cette étude, avec l'initiation de la marche sans obstacle et avec des différents hauteurs d'obstacle. En effet notre hypothèse les APA seraient réduits lors du franchissement d'un obstacle pour pouvoir atteindre une vitesse à la fin du premier pas similaire à celle du terrain plat, malgré l'augmentation de la durée d'exécution du pas et les APA associés à l'initiation de la marche avec franchissement d'un obstacle sont prédictives de la vitesse de marche, comme c'est le cas sans obstacle.

Nos résultats suggèrent que le SNC donne les ordres et que la durée et l'amplitude des APA est moins importante avec le franchissement d'un obstacle qu'e sans obstacle.

Mots-clés : Initiation de la marche/obstacle/APA/vitesse

Abstract :

The walking is an apparently strong driving task simple and often considered as being realized in a way automatic .

Gait of the walking with crossing of on obstacle requires to be proceded by posturaux anticipated adjustments (APA) to protect the balance and prepare the movement (audience to the movement). The anticipation of the phase of initiation of the walking is the short period between the passage of a posture said about restin a posture of capacity in the starting up. Complex synergic muscular act shares at the origin of strengths of propulsion are necessary for the creation of a mechanical 10 couple subjects healthy have participated to this study, with the gait of the walking on shots flat and with various heights of an obstacle. Indeed in our hypothesis the (APA) would be reduced during the crossing of an obstacle to be able to

reach a speed at the end of the first step similar to that of the flat ground, in spite of the increase of the duration of the execution of a step and the (APA) associated with the initiation of the walking with crossing of an obstacle is predictive of the speed, as it is the case without obstacle.

Our results suggest that (SNS) gives the orders and that lasted and the amplitude of the APA is less important with the crossing of an obstacle than with the simple step.

Keywords: gait he walking / obstacle / APA/speed

ANNEXE

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPOTANNEE

BZ

Ypt0

-40,544#177;0,954

-40,186#177;0,959

-40,912#177;0,692

-40,639#177;0,920

FV

Ypt0

-43,197#177;1,480

-43,689#177;1,560

-42,756#177;1,073

-42,252#177;1,612

GT

Ypt0

-38,799#177;2,199

-40,526#177;0,802

-38,606#177;0,888

-39,483#177;2,756

GV

Ypt0

-38,631#177;1,853

-39,566#177;1,288

-39,574#177;1,522

-38,799#177;0,682

HB

Ypt0

-34,867#177;0,697

-34,676#177;0,831

-35,357#177;0,761

-35,415#177;0,729

HM

Ypt0

-40,605#177;0,593

-41,501#177;0,513

-42,248#177;1,397

-40,927#177;1,290

MV

Ypt0

-41,090#177;0,447

-41,365#177;0,541

-41,504#177;0,632

-41,597#177;0,447

SF

Ypt0

-38,200#177;1,057

-37,884#177;1,482

-36,755#177;2,608

-34,671#177;3,129

SBH

Ypt0

-41,894#177;1,476

-41,654#177;2,438

-39,532#177;1,754

-39,813#177;0,7053

TB

Ypt0

-36,894#177;1,358

-37,644#177;0,630

-38,028#177;0,999

-37,656#177;1,455

Moy/ecart

Ypt0

-39,472#177;2,48

-39,870#177;2,56

-39,528#177;2,40

-39,126#177;2,53

Tableau 9:valeur moyenne et ecart-type pour , Ypt0 avec une vitesse spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

Ypt0

-40,198#177;0,937

-40,198#177;1,172

-40,772#177;0,636

-41,132#177;0,640

FV

Ypt0

-44,705#177;1,336

-43,766#177;0,767

-43,326#177;1,106

-43,820#177;1,822

GT

Ypt0

-40,848#177;2,451

-40,630#177;2,226

-34,322#177;3,782

-39,187#177;2,453

GV

Ypt0

-39,475#177;1,109

-40,087#177;1,317

-39,635#177;3,579

-38,829#177;2,534

HB

Ypt0

-35,724#177;0,753

-35,153#177;1,272

-35,336#177;1,011

-33,998#177;2,535

HM

Ypt0

-40,179#177;1,372

-40,385#177;1,419

-42,515#177;1,196

-40,756#177;0,646

MV

Ypt0

-42,764#177;1,673

-42,220#177;1,123

-39,186#177;2,111

-41,038#177;1,008

SF

Ypt0

-38,229#177;2,825

-38,750#177;1,489

-40,182#177;4,949

-30,485#177;2,966

SBH

Ypt0

-41,762#177;1,700

-41,351#177;0,656

-37,452#177;2,327

-40,247#177;1,977

TB

Ypt0

-35,716#177;2,171

-37,094#177;0,754

-39,268#177;2,029

-38,892#177;1,444

Moy/ecart

Ypt0

-39,960#177;2,86

-39,964#177;2,47

-39,200#177;2,85

-38,839#177;3,85

Tableau 10:valeur moyenne et ecart-type pour , Ypt0 avec une vitesse rapide.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

tH0(durée des APA)

0,35#177;0,03

0,31#177;0,032

0,25#177;0,03

0,23#177;0,02

FV

tH0(durée des APA)

0,39#177;0,13

0,29#177;0,15

0,28#177;0,08

0,26#177;0,10

GT

tH0(durée des APA)

0,34#177; 0,13

0,38 #177;0,09

0,31#177; 0,06

0,28#177;0,04

GV

tH0(durée des APA)

0,37#177;0,04

0,31#177;0,03

0,24#177;0,03

0,20#177;0,04

HB

tH0(durée des APA)

0,32#177;0,04

0,31#177;0,06

0,28#177;0,01

0,23#177;0,02

HM

tH0(durée des APA)

0,36#177;0,1

0,31#177;0,03

0,27#177;0,05

0,19#177;0,03

MV

tH0(durée des APA)

0,40#177;0,00

0,29#177;0,03

0,25#177;0,03

0,23#177;0,01

SF

tH0(durée des APA)

0,34#177;0,06

0,27#177;0,05

0,23#177;0,02

0,23#177;0,06

SBH

tH0(durée des APA)

0,37#177;0,05

0,34#177;0,07

0,251#177;0,06

0,20#177;0,03

TB

tH0(durée des APA)

0,32#177;0,03

0,26#177;0,007

0,22#177;0,02

0,19#177;0,04

Moy/ecart

tH0(duréedesAPA)

0,359#177;0,02

0,306#177;0,03

0,268#177;0,03

0,231#177;0,03

Tableau 11:valeur moyenne et ecart-type pour la durée des APA avec une vitesse spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

tH0(durée des APA)

0,32#177;0,03

0,29#177;0,05

0,27#177;0,04

0,29#177;0,04

FV

tH0(durée des APA)

0,38#177;0,10

0,28#177;0,16

0,21#177;0,16

0,19#177;0,11

GT

tH0(durée des APA)

0,44#177;0,11

0,43#177;0,08

0,27#177;0,06

0,33#177;0,03

GV

tH0(durée des APA)

0,36#177;0,04

0,35#177;0,07

0,29#177;0,09

0,20#177;0,06

HB

tH0(durée des APA)

0,33#177;0,04

0,30#177;0,01

0,24#177;0,02

0,19#177;0,03

HM

tH0(durée des APA)

0,44#177;0,11

0,35#177;0,05

0,27#177;0,05

0,22#177;0,02

MV

tH0(durée des APA)

0,32#177;0,05

0,25#177;0,03

0,23#177;0,05

0,16#177;0,04

SF

tH0(durée des APA)

0,44#177;0,11

0,41#177;0,06

0,19#177;0,06

0,15#177;0,04

SBH

tH0(durée des APA)

0,53#177;0,15

0,36#177;0,10

0,22#177;0,05

0,18#177;0,03

TB

tH0(durée des APA)

0,29#177;0,03

0,24#177;0,02

0,18#177;0,06

0,17#177;0,04

Moy/ecart

tH0(durée des APA)

0,374#177;0,09

0,342#177;0,06

0,248#177;0,03

0,211#177;0,05

Tableau 12 : valeur moyenne et ecart-type pour la durée des APA avec une vitesse rapide.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

dyP=yPmin-yP0

-6,48#177;0,88

-5,68#177;0,30

-4,08#177;0,91

-3,01#177;0,86

FV

dyP=yPmin-yP0

-2,18#177;0,94

-1,62#177;1,71

-1,29#177;1,03

-1,36#177;1,10

GT

dyP=yPmin-yP0

-8,24#177;3,39

-5,41#177;1,25

-6,31#177;1,79

-8,52#177;1,77

GV

dyP=yPmin-yP0

-5,81#177;1,36

-4,87#177;1,45

-4,53#177;0,66

-4,06#177;1,37

HB

dyP=yPmin-yP0

-5,33#177;0,92

-7,71#177;2,84

-7,16#177;2,63

-6,28#177;1,77

HM

dyP=yPmin-yP0

-6,03#177;1,10

-6,34#177;0,67

-4,17#177;1,65

-4,20#177;1,86

MV

dyP=yPmin-yP0

-5,35#177;0,42

-3,87#177;0,73

-3,71#177;1,30

-3,31#177;0,94

SF

dyP=yPmin-yP0

-7,34#177;1,41

-5,64#177;1,66

-8,145#177;1,52

-6,70#177;0,92

SBH

dyP=yPmin-yP0

-6,24#177;1,35

-3,99#177;2,20

-4,25#177;2,40

-3,69#177;1,38

TB

dyP=yPmin-yP0

-7,70#177;0,47

-6,41#177;1,02

-3,58#177;1,09

-1,84#177;1,04

Moy/ecart

dyP=yPmin-yP0

-6,127#177;1,73

-5,000#177;1,71

-4,452#177;1,60

-4,112#177;2,10

Tableau 13 : valeur moyenne et ecart-type pour dyP avec une vitesse spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

dyP=yPmin-yP0

-7,89#177;1,32

-6,22#177;1,28

-4,82#177;0,70

-3,75#177;1,19

FV

dyP=yPmin-yP0

-1,48#177;1,38

-2,81#177;0,84

-2,06#177;0,71

-0,62#177;1,73

GT

dyP=yPmin-yP0

-7,20#177;2,69

-6,25#177;1,90

-12,68#177;4,02

-13,58#177;1,79

GV

dyP=yPmin-yP0

-6,50#177;0,90

-5,37#177;0,92

-6,11#177;3,21

-5,74#177;2,36

HB

dyP=yPmin-yP0

-11,59#177;1,21

-12,08#177;1,06

-11,61#177;2,09

-11,46#177;2,72

HM

dyP=yPmin-yP0

-9,37#177;1,45

-7,61#177;1,83

-4,97#177;2,18

-5,80#177;2,48

MV

dyP=yPmin-yP0

-7,34#177;1,41

-5,64#177;1,66

-8,14#177;1,52

-6,70#177;0,92

SF

dyP=yPmin-yP0

-8,31#177;3,13

-8,02#177;2,02

-4,55#177;2,64

-6,15#177;3,4

SBH

dyP=yPmin-yP0

-7,32#177;1,58

-6,66#177;1,64

-6,29#177;3,14

-6,31#177;1,55

TB

dyP=yPmin-yP0

-10,70#177;1,86

-7,85#177;1,03

-4,83#177;2,43

-3,04#177;1,77

Moy/ecart

dyP=yPmin-yP0

-7,775#177;2,74

-6,858#177;2,38

-6,912#177;3,41

-6,362#177;3,79

Tableau 14 : valeur moyenne et ecart-type pour dyP avec une vitesse rapide.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

y'GHO

0,206#177;0,053

0,176#177;0,035

0,103#177;0,012

0,070#177;0,023

FV

y'GHO

0,249#177;0,052

0,184#177;0,045

0,145#177;0,022

0,11#177;0,048

GT

y'GHO

0,246#177;0,051

0,200#177;0,037

0,133#177;0,062

0,152#177;0,042

GV

y'GHO

0,206#177;0,049

0,177#177;0,035

0,105#177;0,019

0,077#177;0,018

HB

y'GHO

0,156#177;0,049

0,152#177;0,054

0,165#177;0,082

0,115#177;0,046

HM

y'GHO

0,257#177;0,034

0,205#177;0,022

0,149#177;0,032

0,144#177;0,046

MV

y'GHO

0,177#177;0,024

0,113#177;0,037

0,088#177;0,021

0,077#177;0,053

SF

y'GHO

0,27#177;0,037

0,148#177;0,041

0,192#177;0,029

0,229#177;0,13

SBH

y'GHO

0,235#177;0,01

0,158#177;0,066

0,137#177;0,037

0,090#177;0,046

TB

y'GHO

0,157#177;0,038

0,148#177;0,053

0,081#177;0,016

0,049#177;0,022

Moy/ecart

y'GHO

0,208#177;0,04

0,164#177;0,02

0,130#177;0,03

0,123#177;0,07

Tableau 15:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tHO avec une vitesse marche spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

y'GHO

0,264#177;0,027

0,173#177;0,037

0,144#177;0,014

0,114#177;0,022

FV

y'GHO

0,379#177;0,085

0,278#177;0,036

0,302#177;0,075

0,292#177;0,071

GT

y'GHO

0,320#177;0,037

0,243#177;0,039

0,231#177;0,093

0,209#177;0,082

GV

y'GHO

0,203#177;0,032

0,221#177;0,029

0,211#177;0,064

0,132#177;0,049

HB

y'GHO

0,298#177;0,074

0,290#177;0,047

0,253#177;0,049

0,162#177;0,041

HM

y'GHO

0,336#177;0,026

0,203#177;0,056

0,257#177;0,067

0,132#177;0,038

MV

y'GHO

0,293#177;0,057

0,175#177;0,045

0,182#177;0,055

0,119#177;0,057

SF

y'GHO

0,467#177;0,052

0,382#177;0,058

0,35#177;0,118

0,328#177;0,047

SBH

y'GHO

0,355#177;0,030

0,218#177;0,019

0,178#177;0,085

0,154#177;0,027

TB

y'GHO

0,271#177;0,047

0,219#177;0,035

0,169#177;0,037

0,145#177;0,041

Moy/ecart

y'GHO

0,310#177;0,05

0,237#177;0,05

0,240#177;0,09

0,179#177;0,07

Tableau 16:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tHO avec une vitesse marche rapide.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

dEx

0,504#177;0,017

0,636#177;0,024

0,779#177;0,047

0,878#177;0,037

FV

dEx

0,544#177;0,037

0,694#177;0,081

0,755#177;0,033

0,797#177;0,056

GT

dEx

0,470#177;0,027

0,624#177;0,030

0,630#177;0,026

0,666#177;0,020

GV

dEx

0,522#177;0,018

0,603#177;0,052

0,736#177;0,052

0,828#177;0,046

HB

dEx

0,567#177;0,033

0,673#177;0,066

0,661#177;0,056

0,749#177;0,023

HM

dEx

0,481#177;0,037

0,630#177;0,040

0,634#177;0,066

0,693#177;0,064

MV

dEx

0,574#177;0,014

0,776#177;0,029

0,785#177;0,039

0,872#177;0,056

SF

dEx

0,531#177;0,032

0,735#177;0,053

0,707#177;0,046

0,747#177;0,159

SBH

dEx

0,518#177;0,014

0,708#177;0,022

0,794#177;0,059

0,884#177;0,028

TB

dEx

0,542#177;0,029

0,729#177;0,041

0,814#177;0,034

0,929#177;0,027

Moy/ecart

dEx

0,526#177;0,03

0,681#177;0,05

0,730#177;0,06

0,805#177;0,08

Tableau 17:valeur moyenne et ecart-type pour la duré d'exécution avec une vitesse de marche spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

dEx

0,427#177;0,029

0,601#177;0,028

0,696#177;0,023

0,760#177;0,046

FV

dEx

0,429#177;0,034

0,530#177;0,042

0,559#177;0,025

0,516#177;0,024

GT

dEx

0,469#177;0,016

0,563#177;0,034

0,550#177;0,037

0,592#177;0,053

GV

dEx

0,527#177;0,044

0,594#177;0,045

0,585#177;0,054

0,655#177;0,062

HB

dEx

0,426#177;0,054

0,525#177;0,020

0,578#177;0,042

0,615#177;0,021

HM

dEx

0,412#177;0,023

0,538#177;0,060

0,562#177;0,093

0,671#177;0,045

MV

dEx

0,450#177;0,022

0,606#177;0,051

0,589#177;0,029

0,665#177;0,032

SF

dEx

0,462#177;0,035

0,551#177;0,096

0,560#177;0,024

0,526#177;0,031

SBH

dEx

0,470#177;0,016

0,634#177;0,043

0,654#177;0,030

0,747#177;0,028

TB

dEx

0,458#177;0,025

0,633#177;0,027

0,661#177;0,029

0,718#177;0,027

Moy/ecart

dEx

0,454#177;0,03

0,578#177;0,04

0,588#177;0,06

0,647#177;0,08

Tableau 18:valeur moyenne et ecart-type pour la duré d'exécution avec une vitesse de marche rapide.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

Y'Gfc

0,915#177;0,067

1,085#177;0,053

1,134#177;0,113

1,051#177;0,061

FV

Y'Gfc

1,056#177;0,104

1,101#177;0,088

1,108#177;0,076

1,003#177;0,156

GT

Y'Gfc

1,056#177;0,156

0,952#177;0,070

0,844#177;0,156

0,871#177;0,092

GV

Y'Gfc

0,877#177;0,068

1,127#177;0,077

1,065#177;0,092

1,125#177;0,063

HB

Y'Gfc

0,918#177;0,063

1,177#177;0,060

1,181#177;0,086

1,143#177;0,081

HM

Y'Gfc

1,008#177;0,085

1,101#177;0,045

1,012#177;0,056

1,150#177;0,075

MV

Y'Gfc

0,866#177;0,048

1,017#177;0,080

0,911#177;0,061

0,898#177;0,083

SF

Y'Gfc

1,079#177;0,034

1,048#177;0,063

1,124#177;0,129

1,213#177;0,157

SBH

Y'Gfc

1,417#177;0,106

1,439#177;0,067

1,559#177;0,097

1,477#177;0,114

TB

Y'Gfc

0,931#177;0,082

1,241#177;0,123

1,127#177;0,069

1,004#177;0,101

Moy/ecart

Y'Gfc

0,972#177;0,07

1,088#177;0,08

1,044#177;0,11

1,029#177;0,11

Tableau 19:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse Y'Gfc, qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tfc avec une vitesse spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

Y'Gfc

1,086#177;0,095

1,107#177;0,067

1,108#177;0,022

1,060#177;0,054

FV

Y'Gfc

1,289#177;0,105

1,2715#177;0,117

1,338#177;0,146

1,309#177;0,157

GT

Y'Gfc

1,348#177;0,073

1,184#177;0,086

1,160#177;0,128

1,092#177;0,144

GV

Y'Gfc

1,092#177;0,131

1,263#177;0,094

1,350#177;0,074

1,198#177;0,082

HB

Y'Gfc

1,164#177;0,116

1,374#177;0,108

1,388#177;0,136

1,283#177;0,112

HM

Y'Gfc

1,278#177;0,061

1,208#177;0,052

1,210#177;0,090

1,126#177;0,069

MV

Y'Gfc

1,208#177;0,077

1,177#177;0,029

1,169#177;0,088

1,184#177;0,063

SF

Y'Gfc

1,417#177;0,106

1,439#177;0,067

1,559#177;0,097

1,477#177;0,1 14

SBH

Y'Gfc

1,409#177;0,084

1,285#177;0,095

1,274#177;0,118

1,326#177;0,055

TB

Y'Gfc

1,156#177;0,050

1,361#177;0,062

1,302#177;0,084

1,291#177;0,103

Moy/ecart

Y'Gfc

1,245#177;0,12

1,267#177;0,10

1,286#177;0,13

1,236#177;0,12

Tableau 20:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse Y'Gfc, qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tfc avec une vitesse rapide

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

SPONTANEE

BZ

v

1,167#177;0,062

1,399#177;0,047

1,390#177;0,052

1,344#177;0,070

FV

v

1,349#177;0,120

1,372#177;0,096

1,357#177;0,067

1,148#177;0,155

GT

v

1,374#177;0,173

1,212#177;0,066

0,986#177;0,082

1,110#177;0,109

GV

v

1,117#177;0,110

1,427#177;0,116

1,407#177;0,068

1,373#177;0,070

HB

v

1,161#177;0,085

1,497#177;0,066

1,427#177;0,079

1,462#177;0,074

HM

v

1,277#177;0,100

1,348#177;0,039

1,289#177;0,040

1,458#177;0,084

MV

v

1,054#177;0,044

1,218#177;0,072

1,132#177;0,050

1,108#177;0,109

SF

v

1,315#177;0,061

1,309#177;0,057

1,361#177;0,124

1,44#177;0,177

SBH

v

1,218#177;0,052

1,276#177;0,111

1,226#177;0,037

1,180#177;0,089

TB

v

1,172#177;0,089

1,440#177;0,114

1,304#177;0,057

1,182#177;0,086

Moy/ecart

v

1,221#177;0,10

1,350#177;0,09

1,295#177;0,14

1,277#177;0,14

Tableau 21:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse V, qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tv avec une vitesse spontanee.

SUJET

CONDITION

C1

C2

C3

C4

VITESSE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

RAPIDE

BZ

v

1,476#177;0,045

1,470#177;0,042

1,4798#177;0,039

1,408#177;0,057

FV

v

1,602#177;0,096

1,717#177;0,122

1,722#177;0,142

1,592#177;0,148

GT

v

1,689#177;0,073

1,575#177;0,089

1,569#177;0,142

1,523#177;0,110

GV

v

1,447#177;0,165

1,598#177;0,088

1,747#177;0,086

1,516#177;0,091

HB

v

1,424#177;0,098

1,673#177;0,061

1,7041#177;0,115

1,634#177;0,090

HM

v

1,695#177;0,215

1,555#177;0,091

1,577#177;0,084

1,439#177;0,057

MV

v

1,450#177;0,064

1,521#177;0,030

1,482#177;0,098

1,509#177;0,073

SF

v

1,717#177;0,059

1,697#177;0,058

1,792#177;0,062

1,776#177;0,103

SBH

v

1,617#177;0,090

1,593#177;0,086

1,593#177;0,141

1,629#177;0,064

TB

v

2,065#177;0,080

1,673#177;0,050

1,600#177;0,075

1,561#177;0,117

Moy/ecart

v

1,619#177;0,19

1,608#177;0,08

1,627#177;0,10

1,562#177;0,10

Tableau 22:valeur moyenne et ecart-type pour la vitesse V, qui est la vitesse antéropostérieure du centre de gravité à l'instant tv avec une vitesse rapide.






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault