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Contribution à l'étude de l'état nutritionnel par la méthode du diagnostic foliaire de trois variétés d'abricotier (Prunus armeniaca L.) en zone aride (commune de Doucen - w. Biskra)

( Télécharger le fichier original )
par Abderrahim BENSEGHIR
Université de biskra - ingenieur 2006
  

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2-3/ Les exportations et les besoins en éléments minéraux de l'abricotier

2-3-1/ Les exportations par l'arbre

Les besoins d'une plante cultivée sont définis comme la quantité d'éléments nutritifs prélevée par la plante et nécessaire à la croissance et à l'élaboration du rendement (DELAS, 2000).

Les connaissances sur la nutrition minérale de l'abricotier restent encore fragmentaires, les besoins sont calculés d'après les exportations des éléments par les organes ligneux de l'arbre et par les fruits (GAUTIER, 2001).

Les premiers travaux concernant cet aspect (tableau n° 06) sont ceux de (HUGUET, 1971) cité par (BENAZIZA, 1997) et (GAUTIER, 2001) déterminés sur la variété POLONAIS.

Tableau n° 06 : Quantités d'éléments minéraux contenus dans les organes ligneux et les fruits
de l'abricotier. var. Polonais âgée de 5 ans et greffée sur franc.

 

Par arbre en grammes

Pour 888 arbres / ha en kilogrammes

Organes ligneux

Fruits

Total par arbre

Organes ligneux

Fruits

Total

Poids matière sèche

19 586

 
 
 
 
 

Azote total

Phosphore

Potassium

Calcium

Magnésium

136.3

16.3

95.0

147.5

13.4

130.1

11.3

110.5

4.2

2.4

266.4

27.6

205.5

151.7

15.8

121.0

14.5

84.3

131.0

11.9

115.5

10.0

98.1

3.7

2.1

236.5

24.5

182.4

134.7

14.0

 

Par arbre en milligrammes

Pour 888 arbres / ha en grammes

Fer

Manganèse

Zinc

Bore

1 420

264

843

247

160

25

91

70

1 580

289

934

317

1 260

234

749

219

142

22

81

62

1 402

256

830

281

(HUGUET, 1971) in (GAUTIER, 2001).

Comme chez les autres espèces à noyau, les absorptions d'azote et de potassium sont particulièrement importantes. Pour les oligo-éléments, les besoins en fer et zinc se révèlent élevés (GAUTIER, 2001).

GOT (1958) in BENAZIZA (1997) rapporte qu'un verger d'abricotier d'une densité de 250 arbres/ha exporte 90 kg d'azote, 60 kg de phosphore et 100 kg de potassium et que ces valeurs varient avec  l'état de végétation, l'importance de la récolte, les conditions météorologiques, la variété et le porte-greffe.

2-3-2/ Les besoins en fumure de l'abricotier

Beaucoup de travaux sont réalisés afin de maîtriser la fumure de l'abricotier avec moins
de dépenses possibles et sans gaspillage pour obtenir une production d'abricots en quantité suffisante et d'une meilleure qualité. Nous citons ci-dessous quelques données de fumures proposées par certains auteurs :

HUGUET (1978), recommande pour une production potentielle de 20 tonnes d'abricots / ha, les quantités suivantes :

- Azote : 150 kg / ha ;

- Acide phosphoriques : 80 kg / ha ;

- Potasse : 182 kg / ha.

LICHOU et AUDUBERT (1989) recommandent la fumure annuelle suivante :

- Azote : 100 à 120 kg / ha ; répartie comme suit 

30 à 40 % de la dose en fin d'été, lorsque la croissance est arrêtée ;

30 à 40 % de la dose en fin d'hiver, un mois avant floraison sous forme ammoniacale, ou 15 jour avant F2 sous forme nitrique.

20 - 40 % après nouaison, au sol en un épandage ou en irrigation fertilisante en 3 à 4 apports.

- phosphore : 30 kg / ha

Ce chiffre indique une réduction par rapport aux deux autres éléments, cette réduction de la consommation du phosphore est une conséquence de sa migration partielle à partir des feuilles vers les parenchymes corticaux, qui aboutit en fin de cycle végétatif à des teneurs foliaires très basses.

La fumure de fond peut suffire au cours des premières années, à compléter par des apports modérés à partir de la 5e feuille.

- Potasse : 130 kg / ha 

En effet, la migration interne du potassium vers les organes pérennes est moins importante que pour l'azote et le phosphore (EGEA, 1972) in (LICHOU et AUDUBERT, 1989), il faut donc le majorer légèrement.

GAUTIER (2001), indique que sur les arbres en production, la fumure d'entretien des abricotiers avoisine les doses suivantes :

- Azote : 100 à 150 unités / ha ;

- Acide phosphoriques : 80 à 100 unités / ha ;

- Potasse : 150 à 180 unités / ha ;

L'abricotier se montre exigeant en fumure potassique (BAMOUH, 2003), en effet, les abricots étant plutôt riches en cet élément (GAUTIER, 2001).

Alors, BERTSCHINGER et al., (2003) indiquent des normes de fumure pour cultures fruitières en phase de pleine production pour les fruits à pépins, à noyau et les baies en fonction du rendement (rendements usuels). Nous avons retenus de ces normes celles correspondantes à l'abricotier (tableau n° 07).

Tableau n° 07 : Normes de fumures pour l'abricotier en pleine production en fonction du rendement.

Rendement

N

P2O5

K2O

Mg

Kg/m2

qx/ha

kg/ha

kg/ha

kg/ha

kg/ha

1,5

150

45

20

60

5

2

200

60

25

75

10

2,5

250

75

30

90

15

(BERTSCHINGER et al., 2003)

Cette norme se rapporte à la totalité de la surface de culture. Il est recommandé de fractionner l'apport de l'N en 2 à 3 apports pendant la période de végétation. En général, l'engrais est épandu directement sur la ligne d'arbres, de sorte à mettre les nutriments directement à la disposition des racines, alors qu'un épandage à bandes larges occasionnel sera destiné à promouvoir le développement d'une couverture herbeuse résistante au passage des machines (BERTSCHINGER et al., 2003).

La fumure d'une culture en phase de croissance présuppose la détermination du rendement visé ultérieurement, en phase de pleine production. La norme est calculée pour ce rendement escompté durant la phase de croissance, (jusqu'au début de la phase de pleine production). Au fur et à mesure, les apports peuvent être majorés d'une demi ou pleine norme corrigée pour soutenir la croissance ligneuse et les premiers rendements. La durée de la phase juvénile dépend du terrain et du type de culture choisi et représente au maximum 5 ans (BERTSCHINGER et al., 2003).

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand