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Approche analytique de la faible bancarisation dans les pays de l'UEMOA: Cas du Bénin

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par Makpindo José Michaleck Jerôme LOUGBEGNON
Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management du Bénin (ENEAM-UAC) - Diplôme de Technicien Supérieur en Gestion des Banques - Marchés Financiers 2008
  

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II. OBJECTIFS, HYPOTHESES DE RECHERCHE ET TABLEAU DE BORD DE L'ETUDE

A. Objectifs et hypothèses de l'étude

1. Objectifs de l'étude

Avant de fixer les objectifs à atteindre, il convient de rappeler d'abord la problématique en étude. Il se libelle en :

v un problème général : faible bancarisation dans l'UEMOA et en particulier au Bénin.

v des problèmes spécifiques :

> N°1 : nombre restreint de détenteurs de compte(s) bancaire(s) ;

> N°2 : refus d'utilisation des moyens de règlement scripturaux ;

> N°3 : faible densité du réseau bancaire.

Les objectifs sont alors de deux ordres, à savoir : l'objectif général et les objectifs spécifiques.

a. Objectif Général

Déterminer les facteurs explicatifs et proposer des mesures de réduction de la faible bancarisation dans l'UEMOA et en particulier au Bénin.

b. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques sont formulés en fonction des trois problèmes spécifiques retenus dans le cadre de l'étude. Il s'agira donc pour le problème spécifique :

N°1 : d'identifier les facteurs qui limitent l'ouverture de compte(s) bancaire(s) ;

N°2 : de déterminer les raisons qui empêche l'utilisation des moyens scripturaux de paiement ;

N°3 :d'identifier les éléments qui restreignent l'installation de guichets de banque.

Une fois les objectifs fixés, nous procèderons à la formulation des hypothèses.

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APPROCHE ANALYTIQUE DE LA FAIBLE BANCARISATION DANS LES PAYS DE L'U.E.M.O.A : CAS DU BENIN

2. Hypothèses de l'étude

Les hypothèses sont formulées grâce aux causes supposées être à la base des problèmes spécifiques. Pour chaque problème spécifique nous déterminerons donc la cause la plus probable afin de formuler l'hypothèse de recherche le concernant.

a. Hypothèse liée au problème spécifique n°1

Divers phénomènes expliquent le nombre restreint de détenteurs de comptes bancaires. Nous en avons identifiés trois :

4- les banques sont perçues comme des institutions luxueuses ;

4- les conditions d'ouverture et d'entretien de compte en banque sont difficiles ; 4- le grand public préfère ouvrir de compte(s) dans les IMF.

La première cause relative au caractère luxueux de l'institution bancaire tend à disparaître car les banques adoptent de plus en plus une politique de proximité. Elles installent de plus en plus des guichets pour se rapprocher de la clientèle de particuliers. Avec ce rythme d'installation les banques ne seront plus perçues comme des institutions luxueuses parce qu'elles ne sont plus seulement réservées aux entreprises et leurs dirigeants.

En ce qui concerne les deux autres causes, nous pensons que les contraintes liées à l'ouverture de compte dans les IMF sont plus souples que celles des banques. C'est parce que les conditions d'ouverture de compte en IMF sont plus attrayantes que le public préfère y ouvrir de compte. Nous retenons donc les conditions d'ouverture et d'entretient de compte comme étant à la base de la faible détention de compte en banque.

L'hypothèse N°1 est formulée comme suit : le nombre restreint de détenteurs de compte(s) bancaire(s) est dû aux contraintes liées à l'ouverture et à l'entretien de compte(s) bancaire(s).

b. Hypothèse liée au problème spécifique n°2

Quant au refus d'utiliser les instruments de paiement scripturaux trois causes possibles ont été identifiées. Il s'agit de :

4- la crainte du public émanant de la recrudescence des incidents de paiement ;

4- le faible taux d'alphabétisation dans l'UEMOA et en particulier au Bénin ; 4- l'inadaptation des moyens de paiement scripturaux.

Néanmoins, la mise en place de la CIP pourra permettre de juguler les problèmes liés à la crainte du public.

En analysant les moyens de paiement scripturaux admis dans l'UEMOA, nous remarquons qu'il faut un certain niveau intellectuel ou d'alphabétisation avant de pouvoir les utiliser. Le taux d'alphabétisation est donc un facteur déterminant de l'adaptabilité de ces moyens. Nous retenons alors comme cause du problème spécifique N°2 le faible taux d'alphabétisation. L'hypothèse est alors : le faible taux d'alphabétisation est à la base du refus du public d'utiliser des moyens de paiement scripturaux.

c. Hypothèse liée au problème spécifique n°3

La faible densité du réseau bancaire peut s'expliquer par :

4- le faible niveau de développent des pays de l'Union ;

4- l'insuffisance d'infrastructures.

En effet, le fonctionnement d'un guichet moderne de banque nécessite, entre autres, une connexion satellitaire et un minimum d'électrification. Ces deux conditions primordiales sont réunies lorsque la localité ciblée dispose au préalable d'infrastructures dans les domaines de télécommunication et d'électricité. Or l'amené de ces infrastructures va de paire avec le développement économique de la localité. Nous retenons donc le niveau de développement comme le facteur explicatif de la faible densité du réseau bancaire. L'hypothèse qui s'ensuit est : la faible densité du réseau bancaire est due au faible niveau de développement des pays de l'UEMOA.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault