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Les effets pervers de la fiscalité intérieure sur le développement de l'entreprise au Burkina Faso

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par François de Paule BADO
Ecole Nationale des Régies Financières/Ouagadougou - Inspecteur des Impôts 2002
  

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Section 4 : Autres propositions

Paragraphe 1 : Les lois fiscales

On a souvent reproché aux lois fiscales leur nombre pléthorique. Cela paraît être un faux procès fait à l'exécutif qui initie ces lois. Le dispositif fiscal a besoin d'être en adéquation avec les réalités économiques. Autrement dit, si les règles économiques sont sans cesse bousculées par la globalisation des échanges et l'intégration régionale, la fiscalité doit être aménagée en conséquence. En outre, même si cela empêche une cohésion d'ensemble du système fiscal, les retouches s'imposent dans les cas de contraintes budgétaires.

Cependant, les lois fiscales gagneraient à comporter plus d'objectivité dans leur élaboration par l'exécutif. Dans leur confection, il doit être fait abstraction de toute considération autre que l'intérêt financier de l'Etat - sans léser le citoyen. Il est à proscrire les lois fiscales « concoctées » pour des raisons politiciennes dans le but de satisfaire un électorat ou les lois scélérates qui sont sources d'inégalité.

Il y a eu d'ailleurs plusieurs cas d'incohérence de la loi dont le plus célèbre, en tout cas le plus récent, reste celui de la loi de finances pour 2002. Sa partie relative aux nouvelles dispositions sur la Contribution du Secteur Informel (CSI) n'est pas d'application, le ministère chargé des finances (l'exécutif donc) ayant décidé de surseoir à son application. Un tel cas malheureux de violation de la loi aurait pu être évité si l'objectivité et la rationalité avaient prévalu dans l'élaboration de cette réforme fiscale.

Paragraphe 2 : Un système de compensation pour rembourser les crédits de TVA des exportateurs.

Le remboursement du crédit de TVA doit suivre une procédure. Cette procédure est détaillée dans les articles 331 bis, 331 ter et 331 quater du code des impôts. Mais la pratique a montré que même quand cette procédure est respectée, l'obtention du remboursement n'est pas automatique. Une solution -peut-être partielle-peut être trouvée si l'on considère qu'il est inconvenant qu'une entreprise exportatrice traîne un crédit de TVA- donc une créance sur l'État- tout en continuant d'acquitter des impôts destinés au budget de l'Etat.

Cette solution pourrait être l'instauration d'un autre système de remboursement des crédits de TVA. Ce système pourrait venir en complément du premier déjà existant, et consister en une compensation par imputation du crédit remboursable sur les autres impôts nationaux dus par l'entreprise.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand