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La pratique du suivi evaluation dans les projets de developpement au cameroun

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par Pierre Kamtchouing Noubissi
Université Senghor d'Alexandrie - Master en Développement (Management de Projets) 2009
  

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4.6 Recommandations

Compte tenu des résultats obtenus dans ce travail de recherche, les promoteurs qui veulent lancer dans la réalisation des projets de développement au Cameroun doivent s'assurer des compétences du personnel impliqué dans le système de gestion en général et du suivi évaluation en particulier. Une fois ce préalable établit et pour répondre aux besoins du projet, ces compétences doivent être renforcées par des formations adaptées, impliquant aussi bien le gestionnaire du projet que l'équipe chargée du suivi évaluation. Ces formations devront être orientées surtout vers la compréhension de l'utilité du suivi évaluation, les mécanismes de mise en oeuvre et l'utilisation des résultats dans la prise de décision.

Au niveau des évaluations à mi-parcours, finale et ex post, il faudra de plus en plus associer des consultants externes qui peuvent apporter un point de vue neutre susceptible d'améliorer les résultats obtenus à l'issue de l'opération de mise en oeuvre du suivi évaluation.

Pour optimiser les résultats globaux du projet à court, moyen et long terme par la réalisation d'un suivi évaluation performant, les concepteurs du projet pourront également prévoir un appui au développement des compétences des managers par le coaching.

A l'issue de ce chapitre, les résultats obtenus, donne une description claire de la pratique du suivi évaluation au Cameroun, ainsi compréhension de son utilité par les managers de projet et les responsables chargés de la mise en oeuvre. Cependant il est possible que cette étude ait eu des insuffisances d'ordre méthodologique malgré les précautions prises pour minimiser les risques d'erreurs. Il n'est pas exclu que certains biais aient pu se glisser tout au long de la réalisation de l'étude d'abord par les diverses déformations dues à la non assistance des répondants pour lesquels le questionnaire avait été administré à travers internet, ensuite par l'interprétation donnée aux questions par chacun des répondants. De plus le dépouillement d'un grand nombre de questions ouvertes présentes dans le questionnaire a peut-être contribuer à augmenter les biais et rendre impossible la vérification des hypothèses.

Outre ces remarques, ce chapitre nous a permis de mettre en exergue la manière dont le suivi évaluation est pratiqué dans les projets de développement au Cameroun.

Par la connaissance des types de suivi évaluation, des méthodes et des outils mis en oeuvre, le personnel impliqué, cette étude apporte les éléments nécessaires à un début de formalisation de la pratique du suivi évaluation dans un contexte camerounais et montre le chemin pour une tentative d'optimisation de la qualité des résultats.

Conclusion

Les résultats obtenus dans cette étude nous ont permis de mettre en exergue la pratique du suivi évaluation dans les projets de développement au Cameroun, les méthodes et les outils utilisés ainsi que les fréquences de réalisation et les personnes impliquées. Les trois hypothèses émises pour expliquer et comprendre pourquoi le suivi évaluation tel qu'il est pratiqué dans le contexte camerounais ne donne pas les résultats attendus n'ont pas pues être vérifiées.

Ces résultats bien que décevant à priori trouvent leurs explications dans des limites d'ordre méthodologiques et conceptuelles.

Les limites liées à la méthodologie portent à la fois sur l'instrument de mesure utilisé, le traitement des données effectué, la taille et le choix de l'échantillon. En effet, dans le questionnaire soumis aux répondants, les variables d'intérêt principal étaient mesuré par une échelle de mesure nominale, elle ne tenait pas compte de la variation du comportement des répondants. De plus, le critère de segmentation qui était basé sur le choix des répondant en fonction de leur domaine d'activité n'a pas été pris en compte dans l'analyse des données, ils auraient peut être apporté des informations intéressantes pour comprendre la pratique du suivi évaluation au Cameroun. Ces critères auraient même pu être étendus à la formation de base des responsables de projets et des gestionnaires chargés du suivi évaluation.

En outre, le mode d'administration du questionnaire par internet, avec son faible taux de remonté n'a pas été un élément favorable à la réduction des biais. Par contre, le grand nombre de questions ouvertes a certes permis d'obtenir le point de vu du plus grand nombre, sans une restriction des réponses mais a rendu très difficile le dépouillement. Il s'agit là des manquements indéniables qui auraient pu changer les résultats.

Finalement, le choix de l'échantillon était loin d'être parfait non pas parce qu'il était non probabiliste, mais plutôt parce que sa composition n'était pas très homogène malgré les efforts réalisés dans ce sens. Par conséquent, l'élaboration d'un échantillon représentatif aurait pu avoir une influence sur le résultat des hypothèses.

En ce qui concerne les limites de l'étude, nous nous devons de dire que plusieurs variables ont été omises notamment celles relatives à la formation de base des répondants ainsi que les informations sur les autres intervenants à savoir : les bénéficiaires, les consultants externes, l'Etat et les bailleurs de fonds.

Compte tenu de la rareté d'études visant à optimiser l'effet de la pratique du suivi évaluation au Cameroun afin qu'elle cesse d'être un effet de mode pour s'impliquer véritablement dans le processus de développement par un appui pertinent, efficace et efficient au management de projet, on ne peut qualifier cette étude que d'exploratoire. Le manque de résultats probants induit automatiquement des recherches futures intéressantes qui pourront s'appuyer sur cette étude. Celles-ci devraient en premier lieu remédier aux limites que nous avons évoquées plus haut. Nous pensons qu'elles devraient être orientées vers la recherche des éléments pertinents susceptibles d'influencer favorablement le suivi évaluation dans les projets de développement, sur lequel les managers de projets devront s'appuyer pour améliorer la qualité des résultats, ainsi que les effets à court, moyen et long terme.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci