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Etude phytochimique et activités biologiques de zygophyllum geslini coss.

( Télécharger le fichier original )
par Houria Medjdoub
université de Tlemcen - Magister 2006
  

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    ~épu6lique )1lgérienne Démocratique et Populaire
    Ministère de L'enseignement Supérieur et dela ~echerche Scienti~ique

    'Université )16ou(Be"r(Bel"aid
    T'aculté Des Sciences
    Département De (Biologie
    La6oratoire De recherche : Produits Waturels

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    Thème

    Etude Phytochimique et Activité Biologique de

    Zygophyllum geslini Coss.

    Présenté par :

    Melle MEDJDOUB Houria

    Devant Ce jury composé de :

    Mr TALEB BENDIAB S.M

    Professeur

    Université de Tlemcen

    Président

    Mme ATIK F

    MC

    Université de Tlemcen

    Examinatrice

    Mr CHABANE SARI D

    Professeur

    Université de Tlemcen

    Examinateur

    Mr DJAZIRI R

    MC

    Université de Tlemcen

    Examinateur

    Mr TABTI B

    Professeur

    Université de Tlemcen

    Promoteur

    Année universitaire 2005-2006

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    Mes sincères remerciements vont à monsieur TABTI B, professeur à l'université Abou Bakr Belkaid, Faculté des Sciences, Département de Chimie pour la confiance qu'il a voulu m 'accordée en réalisant ce modeste travail.

    Ma reconnaissance va tout spécialement à monsieur GOUZI H, étudiant en Magistère, Produits Naturels, Département de Biologie, pour sa patience, son pragmatisme, ses précieux conseils et sa grande disponibilité pour l'aboutissement de ce travail.

    Que les honorables membres du jury veuillent croire en mes remerciements anticipés pour leur acceptation d'examiner ce travail.

    Mes remerciements s'adressent aussi aux membres du laboratoire Produits Naturels, monsieur : MOUSSAOUI A, CHABANE SARI D, à madame ATIK F, madame BELARBI M, pour leur aide.

    J'exprime ma profonde reconnaissance à monsieur MAHBOUBI A, Chargé de cours au Département de Biologie, Université Abou Bakr Belkaid pour sa contribution.

    Je tiens à remercier spécialement toutes mes amies, Asma, Wahiba, Nabila, Zohra pour leurs encouragements.

    Je tiens à remercier, également, tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail.

    Avant-propos

    Ce travail constitue une contribution à l'étude de l'activité biologique de Zygophyllum geslini appelée communément Aggaya. L'inventaire réalisé par Benmehdi en 2000 ainsi que les données rassemblées sur l'utilisation thérapeutique de cette espèce, montrent qu'elle est d'une activité antidiabétique. Cette herbe est très utilisée par la population tlemcenienne pour abaisser l'hyperglycémie. Effectivement, c'était notre premier objectif, étudier cette activité.

    Cette contribution était réalisée sur des rats Wistar rendus diabétiques par la streptozotocine. Les animaux ont été suivis à long terme afin de pouvoir visualiser l'effet de l'extrait éthanolique (Partie aérienne) sur l'évolution du diabète sucré. De plus, il était crucial de suivre l'évolution de la glycémie, des heures après le traitement par l'extrait étudié. D'autres tests ont été effectués dans le but de se rapprocher du mécanisme par lequel agit l'extrait éthanolique.

    Le présent travail contient, également, une partie consacrée à 'étude phytochimique de la plante. Celle-ci a été effectuée en fonction des moyens disponibles.

    Les études sur le genre Zygophyllum sont très limitées. Peu de travaux sont réalisés dans ce contexte surtout pour Z. geslini. De ce fait, ce modeste travail constitue une originalité dans le domaine de recherche de nouveaux agents antidiabétiques.

    Une grande partie de ce modeste travail a été effectuée au niveau de l'Animalerie, Département de Biologie, et au sein du Laboratoire de Recherche Produits Naturels.

    Résumé

    Zygophyllum geslini Coss. appelée communément aggaya est une plante de la famille des zygophyllacées, très répandue dans le Sahara algérien.

    Dans ce travail on a recherché d'éventuels effets antidiabétiques de l'extrait éthanolique de la partie aérienne de Z. geslini administré par voie orale aux rats Wistar rendus diabétique par l'injection intraveineuse de 50 mg/kg de la streptozotocine.

    La présente étude est divisée en deux parties essentielles. La première est consacrée à l'étude de l'effet de cet extrait en suivant l'évolution de la glycémie, la cholestérolémie, les protéines totales et le poids corporel, pendant cinq semaines. Durant cette période, une diminution non significative de la glycémie était remarquée.

    En revanche, la deuxième partie consiste au suivi de la variation de la glycémie des rats traités par le même extrait pendant 7 heures. Effectivement, on a noté une diminution hautement significative de la glycémie, 7 heures après l'administration de 1 g/kg de l'extrait éthanolique. Cette réduction peut aller jusqu'à 75 % de al glycémie basale.

    Parallèlement, l'étude phytochimique a dévoilé que la plante est très riche en saponosides, en tanins et en flavonoides. Elle contient, également, d'autres familles de composés.

    Effectivement, l'extrait éthanolique à une dose de 1 g/kg est doué d'une activité antidiabétique remarquable. De ce fait il peut constituer une ressource naturelle de nouvelles substances antidiabétiques.

    Summary

    Zygophyllum geslini Coss. commonly called aggaya is a zygophyllacae, it is very widespread in the Algerian Sahara.

    In this work, possible antidiabetic effects of the ethanolic extract of the Z. geslini aerial part managed by oral way is investigated in wistar rats diabetic-induced by the intravenous injection of 50 mg/kg of streptozotocin.

    The present study consists of two essential parts. First is devoted to the study of the effect of this extract while following the evolution of the glycaemia, cholesterol, triglycerides, total proteins and the body weight, during five weeks. During this period, a non significant reduction of glycaemia was noticed.

    On the other hand, the second part consists of the follow-up of the variation of the glycaemia after treatment by the same extract during 7 hours. Indeed, a highly significant reduction in the glycaemia, 7 hours after administration of 1 g/kg ethanolic extract. This reduction can go up to 75 % of basal glycaemia.

    In parallel, the phytochimic study revealed that the plant is very rich in saponines, tannins and flavonoides. It also contains other families of compounds.

    Indeed, the extract ethanolic with at 1 g/kg is endowed with a remarkable antidiabetic activity. From this fact, it can constitute a natural resource of new antidiabetic substances.

    Keywords: Zygophyllum geslini Coss; Streptozotocin; Ethanolic extract

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    Liste des abréviations

    OMS

    Organisation Mondiale de la Santé

    %

    Pourcentage

    mn

    Minute

    P/V

    Poids/Volume

    h

    Heure

    mM

    Millimolaire

    g

    Gramme

    t/mn

    Tours/Minute

    kg

    Kilogramme

    °C

    Degré Celsius

    mg

    l

    ml

    Milligramme Litre

    Millilitre

    nm

    Nanomètre

    Liste des figures

    Figure 01 : Evolution de la glycémie (A) et du poids (B) des rats normaux et diabétiques traités et témoins durant les cinq semaines de traitement par 500 mg/kg d'extrait éthanolique.

    Figure 02 : Evolution des paramètres sériques: Cholestérolémie (A), Triglycéridémie (B) et Protéinémie (C) durant les cinq semaines de traitement par 500 mg/kg d'extrait éthanolique.

    Figure 03 : Test de réponse des rats à 1 g/kg de l'extrait éthanolique après 5 semaines de traitement par le même extrait (A) ;

    (B) : Pourcentage de diminution de la glycémie exprimant la réponse des rats à la fin des 5 semaines.

    (C) : Comparaison entre le pourcentage de diminution de la glycémie basale des rats postérieurement traités ** (5 semaines) et celui des rats qui n'ont subi aucun traitement préalable*.

    Figure 04 : Evolution de la glycémie des rats suivis 7 heures après gavage (ou non) de 1 g/kg d'extrait éthanolique.

    Figure 05 : Pourcentage de diminution de la glycémie des rats diabétiques traités (ou témoins) par 1 g/kg d'extrait éthanolique durant les sept heures qui suit le traitement.

    Figure 06 : Test de tolérance chez des rats normaux traités 1 heure (par 1 g/kg de l'extrait éthanolique) avant gavage de 3 g/kg de glucose.

    Figure 07 : Effet de la concentration (exprimée en mg/g) en acide ascorbique sur le pourcentage de réduction du DPPH.

    Figure 08 : Effet de la concentration (exprimée en mg/g) de l'extrait éthanolique sur le pourcentage de réduction du DPPH.

    Figure 09 : (A) représente la relation entre la concentration et le pourcentage d'inhibition

    (B) montre la relation entre le temps nécessaire pour atteindre la stabilité et la concentration en acide ascorbique correspondante.

    Figure 10 : (A) représente la relation entre la concentration et le pourcentage d'inhibition

    (B) montre la relation entre le temps nécessaire pour atteindre la stabilité et la concentration de l'extrait éthanolique correspondante.

    Introduction

    Le diabète sucré est une maladie métabolique. Il touche environ 150 millions de la population mondiale dont 90% sont des diabétiques de type 2. Le traitement de cette maladie constitue une des plus grandes préoccupations scientifiques à travers le monde. Ceci est en vue de trouver de nouvelles solutions pour prévenir, voir ralentir la survenue des complications organiques et métaboliques résultantes de l'hyperglycémie chronique.

    En générale, tous les agents antidiabétiques (antidiabétiques oraux, insuline) ne répondent pas aux besoins des patients en tant qu'un traitement efficace. Eventuellement, plusieurs accidents risquent d'être à l'origine d'un état indésirable.

    Actuellement, le recours au traitement du diabète sucré par les plantes attire tous les flashes. Justement, il existe dans le monde, plus de mille plantes utilisées traditionnellement pour lutter contre cette maladie, et certaines d'entre elles ont reçu une évaluation scientifique et médicinale de leur efficacité.

    De fait, plusieurs phytothérapeutes à travers le monde s'intéressent à la recherche de nouvelles substances d'origine végétale pouvant avoir ce secret.

    I- Phytothérapie :

    I-1. Définition :

    A travers des siècles passés, l'homme a connu plusieurs maladies. Il a toujours cherché à traiter, à guérir ou à calmer ses douleurs. Sa souffrance l'a poussé à trouver des solutions. Mais quelles solutions ? Ce sont des remèdes naturels, d'origine animale, végétale ou minérale, des thérapies manuelles ou spirituelles. C'est la médecine traditionnelle ou la médecine populaire.

    Plusieurs horizons s'ouvrent dans ce sens dont la thérapie par les plantes « Phytothérapie » qui signifie la thérapie par les plantes ayant des propriétés thérapeutiques que l'on appelle alors plantes médicinales.

    I-2. Les chiffres de l'OMS :

    En Afrique, jusqu'à 80% de la population utilise la médecine traditionnelle pour répondre à ses besoins de soins de santé [OMS, 2002]. Précisément, dans certains pays d'Afrique, les plantes médicinales représentent la seule source de médicaments pour près de 90% de la population [Anne-Laure, 2002]. De même, dans de nombreux pays asiatiques la médecine traditionnelle continue d'être largement utilisée, même si l'allopathie est facilement disponible. En Chine, l'utilisation des remèdes traditionnels représente 40% de tous les soins de santé. En même temps, pour certains pays de l'Amérique Latine, il a été rapporté que 71% de la population de Chili et 40% de la population de Colombie ont utilisé la médecine traditionnelle.

    La médecine traditionnelle est également très populaire dans de nombreux pays développés parce qu'elle est fermement intégrée à des systèmes de croyance plus globaux [OMS, 2002].

    Tous ces chiffres montrent que les gens se tournent, de nouveau, vers la médecine traditionnelle et surtout vers les plantes médicinales.

    I-3. Pourquoi le recours à cette forme de médecine ?

    L'usage de la médecine traditionnelle est très répandu et revêt une importance sanitaire et économique croissante. Dans les pays en voie de développement, l'usage répandu de la médecine traditionnelle est accessible et abordable particulièrement pour les patients les plus pauvres du monde vue le coût élevé de certains médicaments ainsi que leur indisponibilité sur le marché.

    Parallèlement, dans de nombreux pays développés, la popularité de la médecine traditionnelle (dite : médecine complémentaire) est alimentée par les inquiétudes au sujet des effets nocifs des médicaments chimiques, par la remise en question des démarches et présomptions de l'allopathie et par l'accès de plus en plus facile du grand public à l'information sur la santé [OMS, 2002].

    Durant ces deux dernières décennies, la recherche en phytothérapie devient une des plus grandes préoccupations scientifiques [Nyah Njike et al., 2005]. De fait, l'OMS a mis une stratégie pour la médecine traditionnelle dont le but est de maximiser les possibilités de cette forme de médecine en tant qu'une source de soins de santé, et de protéger la matière première surtout dans le cas des plantes [OMS, 2002].

    Justement, la pharmacie utilise encore une forte proportion de médicaments d'origine végétale et la recherche trouve chez les plantes de nouvelles molécules actives, ou des matières premières pour la semi-synthèse.

    II- Diabète sucré :

    II-1. Présentation de la maladie :

    Traiter, soigner, ou guérir les maladies, c'est le but des phytothérapeutes à travers le monde. De ce fait plusieurs maladies qui posent de très graves problèmes à l'échelle mondiale sont pris en charge par les chercheurs dans ce domaine afin de trouver de nouveaux remèdes.

    Une des maladies les plus dangereuses est le diabète sucré qui est considéré parmi les maladies les plus fréquentes de notre civilisation. Il touche quelques 5 à 7% de la population mondiale [Waeber, 2000]. Le diabète sucré est un groupe de maladies métaboliques caractérisées par une hyperglycémie chronique résultante d'un défaut de la sécrétion de l'insuline et/ou de l'action de cette hormone [Raccah, 2004].

    II-2. De l'hyperglycémie chronique aux complications organiques :

    L'hyperglycémie chronique est associée à terme avec des complications organiques spécifiques touchant particulièrement les yeux, les nerfs, les reins, le coeur et les vaisseaux [Raccah, 2004].

    Les complications de cette affection restent très graves et posent un risque de mortalité très élevé. A titre d'exemple la mortalité cardiovasculaire en France chez les personnes atteintes d'un diabète sucré de type 2 est approximativement le double de celle des sujets non diabétique [Drouin et al., 1999].

    Les diabétiques de type 2, précisément, sans aucun passé coronaire avaient un risque d'infarctus myocardique aussi élevé que celui des témoins non diabétiques qui avaient déjà présenté antérieurement un infarctus [Buysschaert et al., 1999].

    II-3. Le stress oxydant et les complications de la maladie :

    Ces complications sont fortement liées à nombre de facteurs. A coté de l'hyperglycémie chronique et la glycation non enzymatique des protéines, un facteur très important impliqué dans la génèse de ces complications est le stress oxydatif [Punitha et al., 2005 ; Raccah, 2004; Guerci et al., 2001].

    Le métabolisme cellulaire normale de l'oxygène produit de manière continue de faibles quantités d'espèces oxygénées activées dont font partie les radicaux libres (O2., OH., ...), le peroxyde d'hydrogène et l'oxygène singulet [Pincemail et al., 1999 ; Huang et al., 2004]. Dans certaines conditions, une surproduction d'espèces oxygénées activées (EOA) dû

    à l'activation de diverse mécanismes biochimiques peut submerger rapidement les défenses antioxydants, c'est le stress oxydatif [Punitha et al., 2005 ; Pincemail et al., 1999].

    Les EOA sont des molécules instables, potentiellement toxique pour l'organisme car elles peuvent inactiver des protéines, induire des cassures au sein de l'ADN avec, comme conséquence, une altération du message génétique, dégrader les sucres, oxyder les lipoprotéines et initier des processus de peroxidation lipidique au sein de la membrane cellulaire en s'attaquant aux acides gras polyinsaturés [Raccah, 2004]. Parfaitement, le diabète sucré provoque une augmentation de la production des EOA d'une part et d'autre part, une diminution des antioxydant, ce qui est à l'origine des micro et des macro angiopathies [Eshrat, 2002].

    II-4. Traitement du diabète sucré :

    Evidemment, un bon contrôle glycémique du diabète sucré est recommandé pour retarder, voir prévenir la survenue et ralentir la progression des complications [Jaspreet et al., 2003]. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs thérapeutiques sont à notre disposition. Un régime alimentaire bien équilibré en glucides, en protéines et en lipides [Gin et Regalleau, 1999] ainsi que l'exercice physique [Charbonnel et Cariou, 1997] sont des composantes essentielles du traitement de diabète sucré.

    Encore, l'insulinothérapie occupe une place importante dans l'arsenal thérapeutique du diabète de type 1 [Gin et Regalleau, 1999] et du diabète de type 2 [Dirckx, 1998]. Ce dernier nécessite chez la majorité des patients et surtout pendant les premiers stades, une prise en charge médicamenteuse et cela par l'intervention des antidiabétiques oraux qui sont classés selon leur mode d'action en trois catégories.

    Les sulfamides hypoglycémiants stimulent la sécrétion d'insuline par les cellules 13 du pancréas en les sensibilisant à l'action du glucose [Dey et al., 2002].

    Les biguanides classés en deuxième lieu n'agissent par sur la sécrétion insulinique, ce sont des potentialisateurs d'effets de l'insuline [ Sulkin et al., 1997].

    Les inhibiteurs des alpha-glucosidases constituent la troisième classe des antidiabétiques oraux. Ils atténuent la glycémie post-prandiale par leur action directe comme agent inhibiteur des alpha-glucosidases intestinales en ralentissant la digestion des polysaccharides [Herman, 1998].

    II-5. Les antidiabétiques : de l'efficacité à la toxicité :

    Généralement, tous ces agents antidiabétiques causent différents effets secondaires qui varient selon la classe et la génération du médicament [Marles et Farnsworth, 1994].

    Précisément, les sulfamides provoquent un état d'hypoglycémie. Cet effet est considéré comme principal [Dey et al., 2002] à coté de l'hyponatrémie, l'hépatite, les atteintes hématologiques, l'éventuelle réaction dermatologique [Marles et Farnsworth, 1994] ainsi qu'un gain de poids dû à l'hyperinsulinémie [Dey et al, 2002].

    A cause de leurs effets secondaires très graves, certains Biguanides ont été éliminés du marché. La metformine, le biguanide le plus commercialisé dans le monde, n'est plus disponible aux Etats Unies car il provoque des états d'acidose lactique [Marles et Farnsworth, 1994], fatigues, nausées ainsi qu'une toxicité rénale [Dey et al., 2002].

    Similairement, les autres antidiabétiques oraux ne sont pas sans effets secondaires. L'acarbose, un médicament de la classe des inhibiteurs des alpha-glucosidases présente divers effets secondaires, principalement : les gaz, le ballonnement et la diarrhée [Dey et al., 2002].

    Effectivement, tous les antidiabétiques oraux provoquent des effets secondaires néfastes pour le patient diabétique, ce qui complique le traitement et accroît la souffrance des malades.

    II-6. Avenir du traitement de la maladie :

    Pour diminuer la souffrance des diabétiques, de nouvelles solutions font l'objet de recherches, à savoir: la transplantation des Ilots [Barrou et al., 2004], l'insuline administrée par voie nasale ou à travers l'oeil, les analogues de l'insuline pouvant être pris par voie orale et les agents bloquant les dommages de l'auto-immunité [Dirckx, 1998].

    En parallèle, la recherche de nouvelles substances à partir des plantes attire actuellement tous les flashes et constitue une étape substantielle dans le développement de nouveaux médicaments.

    III- Plantes antidiabétiques :

    Ardemment, plus de 1123 plantes sont utilisées traditionnellement pour traiter le diabète sucré [Marles et Farnsworth, 1994]. Cependant, juste une minorité de ces plantes connaissent une évolution scientifique, citons essentiellement, Momordica charantia, Catharanthus roseus, Trigonella foenum-greacum, Allium cepa, Allium sativum, et autres [AlAchi, 2005]. Ce qui est remarquable, c'est l'existence de plusieurs composés d'origine végétale, semblent donner cet effet bénéfique. Leur nature différente les font agir à différents sites.

    III-1. Quelques exemples :

    Les guanidines furent extraits la première fois à partir de Galega officinalis. Ils constituent une source naturelle pour la semi-synthèse des Biguanides. Ces derniers sont moins toxiques que les guanidines [Dey et al., 2002]. D'autres composés ont été identifiés à partir d'une série de plantes ayant subi une évaluation scientifique. Ces composés, leur nature, leur mode d'action ainsi que leur source végétale sont classés dans le tableau suivant :

    Composé

    Nature chimique

    Source

    Mécanisme d'action possible

    Polypeptide P

    Polypeptide

    Momordica charantia

    Insulinomimétique administré par voie sous cutanée chez des diabétiques de type 1 [Marles et Farnsworth, 1994].

    Charantine

    Hétéroside stéroidique

    Momordica

    charantia [Dey et

    al., 2002] Momordica foetida [Marles et
    Farnsworth, 1994]

    Mécanisme d'action exacte reste inconnu. Des études ont rapporté que :

    Le jus de M. charantia peut améliorer la tolérance au glucose chez les diabétiques de type 2 [Welihinda et al., 1986].

    L'extrait aqueux de M. charantia diminue
    la glycémie post prandial avec une

    réduction du taux de l'hémoglobine
    glycosylé [Srivastava et al., 1993].

    Augmente l'utilisation hépatique du
    glucose et inhibe la néoglucogenèse, il

    réprime l ' insulinorésistance en

    augmentant le taux des transporteurs
    membranaires de glucose [Al-Achi, 2005]

    Catharantine Leurosine Lochnerine

    Tetrahydroalsto m Vindoline Vindolinine

    1.m A caloides

    Catharanthus roseus

    Il était difficile d'étudier ces composés vue leur toxicité élevée [Marles et Farnsworth, 1994]

    Trigonelline

    Alcaloide

    Trigonella foenum- greacum

    [Marles et

    Farnsworth 1994

    , ;

    Dey et al., 2002]

    Les études réalisées sur les extraits bruts ont montré les effets suivants :

    Diminution de la glycémie post prandial. . .

    Dmunution du taux de glucagon,

    somatostatine, insuline, cholestérol total et des triglycérides avec une augmentation de taux d'HDL-Cholestérol [ Ribes et al., 1984].

    Resensibilisation des cellules à l'actin de l'insuline [Al-Achi, 2005]

    Allyl propyl

    disulfide

    .

    Dérivés de la cystéine

    Allium cepa

    Ces deux composés semblent agir par compétition avec l'insuline sur son récepteur [Marles et Farnsworth, 1994 ; Dey et al., 2002 ; Al-Achi, 2005].

    Diallyl disulfide oxide

    .

    Dérivés de la cystéine

    Allium sativum

    Ginsenosides

    Hétéroside stéroidique

    Panax ginseng

    La plante provoque une augmentation du nombre des transporteurs de glucose au niveau du foie avec stimulation de la synthèse de l'insuline [Al-Achi, 2005].

    D'autres espèces végétales réputées antidiabétiques semblent agir à des niveaux différents. Leurs principes actifs sont de nature organique: polysaccharides, acides aminés [Al-Achi, 2005], flavonoïdes, saponosides, acides gras, alcaloïdes [Marles et Farnsworth, 1994 ; Dey et al., 2002] ou de nature minérale, tel que chez Atriplex halimus où le chrome organique (Glucose Tolerance Factor: GTF) régule la glycémie en potentialisant l'effet de l'insuline [Aharonson et al., 1969 ; Evans et Bowman, 1992].

    A coté du chrome, le vanadium, un insulinomimétique [Thompson et Godin, 1995] connu avant la découverte de l'insuline, a été utilisé pour le contrôle de la glycémie [Dey et al., 2002]. Des études ont montré que cet élément améliore la tolérance au glucose par son mécanisme au niveau post-récepteur [Thompson et Godin, 1995]. D'autres minéraux tels que le magnésium [Dey et al., 2002], le cuivre, le sélénium et le fer ont également des effets bénéfiques [Thompson et Godin, 1995 ; Ducros et Favier, 2004].

    Toute cette discussion aboutit à la réalité confirmée que la plante constitue une source naturelle. Elle contient en effet, des principes actifs servant comme prototype pour la chimie de synthèse.

    IV- Zygophyllum geslini :

    En Algérie, plusieurs plantes sont utilisées traditionnellement pour traiter le diabète sucré. Parmi elles, le Zygophyllum geslini Coss. [Smati et al., 2004], objet de notre étude.

    IV-1. Description botanique :

    Le Zygophyllum geslini est une Zygophyllacées vivace de la classe des Magnoliopsides, de l'ordre des Sapindales. C'est une plante en petits buissons ramifiés, à rameaux blanchâtres, à petites feuilles charnues et composées de deux folioles. Les fleurs sont petites et blanches et le fruit est prolongé en lobes, piriforme régulièrement dilaté depuis la base jusqu'au sommet mais non muni de cornu recourbé en crochet. Il est une fois et demie plus long que large.

    Le pédoncule est fructifère, aussi long que le fruit. La portion libre des carpelles est trois à quatre fois plus courte que la portion soudée, faisant à peine saillie [Ozenda, 1977].

     

    Photo : Zygophyllum geslini de la région d'Adrar

    IV-2. Usage :

    Le zygophylle geslini est une espèce très répondue dans le Sahara septentrional. Plusieurs espèces du même genre partagent avec le zygophylle geslini le nom vernaculaire de «aggaya» telles que Z. album, Z. cornutum [Baba Aïssa, 1999], Z. gaetulum et Z. waterlot [Jouad et al., 2001 ; Eddouks, 2002]. Ces espèces sont utilisées en médecine traditionnelle comme remèdes de différentes affections. Notamment, le Z. gaetulum qui est très utilisé au Maroc contre le diabète sucré. Des études réalisées sur cette plante montrent que l'extrait aqueux peut diminuer la glycémie des rats rendus diabétiques [Jouhari et al., 2000]. Il est également efficace chez des patients souffrant du diabète de type 2 [Jouhari et al., 1999]. De même pour Zygophyllum cornutum, Aggaya de la Tunisie, où il a été rapporté que cette espèce est très efficace testée sur le lapin [Perez et Paris, 1958].

    Le premier objectif de notre travail était d'étudier l'efficacité de l'extrait éthanolique de Zygophyllum geslini Coss. sur le diabète sucré. Pour cela, on a voulu aborder deux questions : 1/ Si on traite les animaux pendant des semaines par cet extrait, quel effet peut-on avoir ?

    2/ Quelle sera la réponse des animaux à l'extrait étudié dans un intervalle de 7 heures ?

    En parallèle, il était nécessaire de réaliser une étude phytochimique de la plante et de l'extrait en question pour identifier les grandes familles de composés existants.

    De ce fait, cette étude est, essentiellement, divisée en deux parties : une biologique et la deuxième chimique.

    I- Etude chimique :

    I-1. Tests phytochimiques :

    Trois solvants de polarité différente sont utilisés, l'eau, l'éthanol, et l'éther diéthylique. Pour les trois extraits l'extraction se fait par décoction du matériel végétal à raison de 10 % (P/V : 10 :100) dans le solvant pendant 30 minutes. Le mélange est filtré et ensuite soumis aux différents tests phytochimiques. Ces tests sont vu en détail plus loin (Annexe 1).

    I-2. Détermination de la teneur en flavonoides, tanins, et saponosides : Flavonoides :

    Cinq g du matériel végétal sont mélangés avec 50 ml du méthanol 80 % ; l'extraction se fait à température ambiante. Le mélange est rapidement filtré et ensuite re-extrait pour la deuxième et la troisième fois avec le même solvant. Les filtrats obtenus sont évaporés jusqu'à l'obtention d'un résidu sec dont le poids exprime le rendement en flavonoides pour 5g de matière végétal [Okwu, 2005].

    Tanins :

    L'extraction des tanins se fait par l'acétone aqueuse à 70 %. Dix g du matériel végétal sont macérés dans 100 ml du solvant pendant 30 minutes. L'opération est répétée trois fois. Après filtration et évaporation le résidu sec est pesé afin de calculer le rendement en tanins [Troszynska et Ciska, 2002].

    Saponosides

    Dix g du matériel végétal sont dispersés dans 100 ml de l'éthanol 20 %. L'extraction est réalisée dans un bain marie à 55° sous agitation. Cette étape qui dure 4 heures est répétée une deuxième fois pour le résidu obtenu après filtration. Les filtrats collectés sont concentrés jusqu'au volume égal à 40 ml. Ensuite on procède à une série d'extraction liquide-liquide. La première se fait par 20 ml d'éther diéthylique en répétant cette opération. Après on élimine la phase étherique et on entame la deuxième extraction liquide-liquide par le n-butanol, en ajoutant 40 ml de ce dernier à la phase aqueuse obtenue après extraction par l'éther. On refait cette extraction trois fois. La phase n-butanol est lavée deux fois par 20 ml de solution de NaCl à 5 % et ensuite concentrée jusqu'à l'obtention d'un résidu sec dont le poids exprime le rendement en saponosides [Okwu, 2005].

    II. Partie biologique :

    II-1. Préparation de l'extrait éthanolique :

    Le zygophyllum étudié dans cette approche provient du Sahara algérien (Wilaya d'Adrar). L'espèce Zygophyllum geslini Coss. a été identifiée d'après Ozenda (1977). Après récolte, le matériel végétal est séché à l'aire libre et à l'abri de la lumière et de la chaleur. L'extrait éthanolique est préparé par macération de la poudre à température ambiante dans l'éthanol 95° à raison de 20 % (P/V) pendant 24 heures. Il faut noté que le matériel végétal est bien mélangé avec l'éthanol on utilisant l'ultraturrax (UltratTurrax T25 basic IKA-WERKE) pendant environ 15 minutes.

    Après 24 heures l'extrait est ensuite filtré. Le filtrat est évaporé à sec à 40°C afin d'éviter toute éventuelle altération des molécules en solution. Peser et solubilisé le résidu sec ainsi obtenu dans du Tween 80 à 5 % afin d'obtenir une solution aqueuse dont la concentration est connue [Babu et al., 2003].

    II.2 Administration de l'extrait :

    La solution finale est administrée par voie orale aux rats traités par l'extrait éthanolique. Concurremment, les rats témoins reçoivent le même volume de la solution de Tween 80 à 5 %.

    II-3. Les animaux :

    Ce travail a été réalisé sur des rats males Rattus norvegicus Variété Wistar. L'élevage des animaux ainsi que les différents tests sont réalisés au sein de l'animalerie au niveau de l'université de Tlemcen (Faculté des Sciences Département de Biologie).

    II-4. Induction du diabète sucré chez le rat :

    Le diabète sucré est induit chez les rats par injection intraveineuse de la streptozotocine "STZ" (S-0130 Sigma) à raison de 50 mg/kg à travers la veine de la queue [Babu et al., 2003]. La STZ est préparée dans du tampon citrate 100 mM, pH 4,5 à concentration de 50 mg/ml ? [Crouch et al., 1978].

    Les rats maintenus à jeun pendant une nuit, sont anesthésiés avec du chloral hydraté administré par voie intrapéritonéale à une dose de 400 mg/kg [Calapai, 1999].

    II-5. Recherche de toxicité :

    Afin d'éviter tout éventuel risque de toxicité lors des tests biologiques, il était nécessaire de réaliser des essais de toxicité, pour cela on a administré aux rats des deux sexes différentes concentrations de l'extraits éthanolique solubilisé dans le tween 80, et bien sur il est impératif d'ajouter un lot témoin auquel on administre la solution de tween 80 à 5%.

    ? Vue leur instabilité en solution ainsi qu' à température ambiante, la STZ doit être préparée juste avant l'injection. Il est déconseillé de conserver la solution même à basse température [Chen et Ianuzzo, 1981].

    II-6. Prélèvement du sang :

    Le prélèvement du sang est effectué à l'aide d'une pipette pasteur héparinée à travers le sinus rétro-orbital au niveau de l'oeil. Le sang récupéré est ensuite centrifugé à 4000 t/min pendant 10 mn à 10°C, en vue de l'analyse des paramètres biochimiques (glycémie, triglycéridémie, cholestérolémie, et protéinémie).

    II-7. Techniques analytiques des paramètres sanguins :

    · Dosage du glucose :

    Le dosage du glucose sérique est basé sur une technique enzymatique colorimétrique par Kit-Prochima par la méthode de Trinder (1969). Le D-glucose est transformé par la glucose oxydase en acide gluconique et en peroxyde d'hydrogène lequel oxyde, en présence de la peroxydase, le phénol en un complexe chromogène coloré en rouge dont l'absorbance est mesurée à 505 nm.

    · Dosage du cholestérol :

    Ce dosage se fait par Kit Prochima, par la méthode de Fasce (1982). Les esters de cholestérol sont hydrolysés par une cholestérol ester hydrolase en acides gras et cholestérol. Ce dernier et celui préexistant sont oxydés par une cholestérol oxydase en A4-cholestenone et peroxyde d'hydrogène, celui-ci, en présence de peroxydase, oxyde le chromogène amino-4- antipyrine en un composé coloré en rouge d'absorbance maximale à 505 nm..

    · Dosages des triglycérides :

    Le glycérol libéré par hydrolyse des triglycérides par la lipoprotéine lipase est transformé en glycérol-3-phosphate par la glycérokinase. Le glycérol 3-phosphate subit l'action de la glycérol phosphate oxydase pour former la dehydroxyacétone phosphate et du peroxyde d'hydrogène. Celui ci en présence du peroxydase oxyde un groupement chromogène 4- aminoantipyrine/phénol pour former un composé coloré en rouge. Ce dosage se fait par KitProchima selon la méthode de Fassati et Prencipe (1982).


    · Dosage des protéines :

    Le dosage des protéines se fait par la méthode au Biuret selon Henry et al., 1974. En solution alcaline les protéines forment avec les ions cuivriques un complexe coloré d'absorbance mesurée à 540 nm. La détermination des différentes concentrations se fait à l'aide d'une droite d'étalonnage de la sérumalbumine humaine (voir Annexe 2).

    Remarque : La lecture spectrophotométrique se fait par un spectrophotomètre UV-VIS (6405 Jenway).

    II-8. Chronologie des testes biologiques :

    Afin de rechercher d'éventuels effets antidiabétiques de l'extrait éthanolique, on a réalisé des tests biologiques sur des rats males Wistar âgés de plus de trois mois et de poids corporel situé entre 2 15-275 g. Les tests ont été fait en trois étapes :

    ~ Suivi à long terme :

    Après l'installation du diabète chez les rats, ces derniers sont repartis en quatre groupes: Groupe 1 : Normaux témoins ; Groupe 2 : Normaux traités ; Groupe 3 : Diabétiques témoins ; Groupe 4 : Diabétiques traités.

    Les groupes 2 et 4 sont traités pendant 5 semaines par l'extrait éthanolique à une dose de 500 mg de résidu sec par kilogramme de poids en monoprise. Parallèlement les groupes 1 et 3 reçoivent le même volume de la solution de Tween 80. Le traitement se fait par gavage.

    A la fin de chaque semaine, le sang est prélevé pour la détermination des paramètres sériques mentionnés précédemment. De plus le poids des animaux a été pris.

    Après cette période un test de réponse des rats à 1 g/kg de l'extrait éthanolique a été effectué dont on a suivi la glycémie 1 et 3 heures après gavage de cet extrait.

    ~ Suivi à court terme :

    De la même manière, les rats rendus diabétiques ainsi que les normaux sont repartis en quatre groupes. La dose administrée est de 1 g/kg. La glycémie est mesurée avant gavage, 1, 2, 3, 5, et 7 heures après traitement.

    ~ Test de tolérance au glucose :

    Ce test a été réalisé sur des rats normaux, répartis en deux lots. Le premier témoin, et un deuxième traité -1 heure avant le gavage de 3 g/kg de glucose- par l'extrait éthanolique à raison de 1 g/kg. L'évolution de la glycémie était suivie chaque une demi heure jusqu'à 2 heures.

    II-9. Evaluation du pouvoir antioxydant :

    Le DPPH (Diphenylpicrilhydrazyl) est, pratiquement, le radical libre le plus stable. En solution dans le méthanol, le DPPH est caractérisé par une couleur violette dont l'intensité est mesurée à 515 nm. En présence d'un donneur d'hydrogène, le DPPH est réduit à la forme non radicalaire de couleur jaune pâle. Ce passage, de la première forme à la deuxième, est accompagné d'une diminution de l'absorbance qui peut exprimer le pourcentage de réduction de DPPH.

    % DPPH réduit = [(DO contrôle - DO E) / DO contrôle] × 100

    Où : DO contrôle est l'absorbance du DPPH à t0.

    DO E est l'absorbance après avoir ajouté l'acide ascorbique (ou l'extrait).

    Effectivement, on a recherché d'éventuelle efficacité antiradicalaire de l'extrait éthanolique. De ce fait, différentes concentrations de cet extrait ainsi que de l'acide ascorbique ont été étudiées.

    Par définition, une telle concentration de l'acide ascorbique (extrait) peut réduire 50% du DPPH est dite EC50 (exprimée en mg de substrat/g de DPPH). TEC50 est le temps nécessaire pour atteindre l'état d'équilibre (stabilité de l'absorbance). EC50 et TEC50 sont

    calculée graphiquement (voir résultats). En plus de ces deux paramètres, un nouveau paramètre a été calculé : Efficacité Antiradicalaire (EA) [Sánchez-Moreno et al., 1998].

    EA = 1/ EC50 × TEC50

    A 1 ml de la solution du DPPH à 0,005 g/l (préparé dans du méthanol), on ajoute 1 ml de l'échantillon à étudier (l'acide ascorbique ou l'extrait éthanolique)* préalablement solubilisé dans le méthanol. La variation de l'absorption est suivie en fonction du temps jusqu'à la stabilité [Molyneux, 2004].

    III- Evaluation statistique :

    L'étude statistique de comparaison entre les quatre lots est réalisée par un test de Student de distribution bilatérale et de type hétéroscédastique (type 3). Ce test nous donne le degré de signification P où :

    On dit que la différence est : Peu significative Si P < 0,05 (*)

    Significative Si P < 0,01 (**)

    Très significative Si P < 0,00 1 (***)

    Hautement significative Si P < 0,0005 (****)

    ~ Les résultats sont représentés sous la formule : Moyenne #177; Erreur standard

    * Pour la préparation de l'extrait éthanolique dont on a étudié l'efficacité antiradicalaire, voir : II.1 Préparation de l'extrait éthanolique.

    I- Partie phytochimique :

    Les tests phytochimiques réalisés sur les trois extraits (étherique, éthanolique et aqueux) révèlent la présence de plusieurs familles de composé (voir tableau n°1, Annexe 1). Ces résultats montrent que la plante est très riche en saponosides ; les deux classes sont présentes : les saponosides à génines stéroidiques et ceux à génines triterpéniques.

    On note aussi la présence des tanins, flavonoides, alcaloïdes, composés réducteurs (coumarines et anthracénosides), huiles volatiles et acide gras.

    D'autre part, les dosages montrent que la plante contient 7,72 % de flavonoides, 26,5 % de tanins et 13,55 % de saponosides.

    II- Partie biologique :

    II-1. Toxicité de l'extrait éthanolique :

    Sept doses de l'extrait éthanolique ont été testées sur des lots de 4 rats. Les doses sont : 0,45 ; 0,9 ; 1 ; 11 ; 12 ; 15 ; et 19 g/kg administrées par voie orale. D'après les résultats obtenus, aucune toxicité n'a été remarquée.

    II-2. Evolution de la glycémie pendant les 5 semaines :

    Après l'installation de l'hyperglycémie (48 heures au minimum), on a commencé le gavage d'une dose journalière de 500 mg/kg. La figure 1 (A) schématise les résultats obtenus durant les 5 semaines où on a noté une diminution de la glycémie, dès la première semaine, chez les rats diabétiques traités et témoins. Après ce point (première semaine) on observe une re-augmentation de la glycémie des deux lots. A partir de la troisième semaine, une diminution de la glycémie des rats diabétiques traités commence à se percevoir jusqu'à la fin de l'expérimentation. Parallèlement, l'analyse statistique de ces résultats n'a montré aucune différence significative. Pour ce qui concerne les rats normaux traités aucun changement de la glycémie n'a été marqué. Celle ci reste dans les limites normales.

    césuitate et fnter~rétation

     

    8,00
    4,00
    0,00

     

    (A)

    0 1 2 3 4 5

    Temps (semaine)

     

    300
    200
    100

     

    (B)

    0 1 2 3 4 5

    Temps (semaine)

     

    Normaux témoins Normaux traités Diabétiques témoins Diabétiques traités

    Figure 01 : Evolution de la glycémie (A) et du poids (B) des rats normaux
    et diabétiques traités et témoins durant les cinq semaines de traitement par
    500 mg/kg d'extrait éthanolique.

    II-3. Evolution du poids des rats :

    La variation du poids des rats constitue un paramètre très important. Le suivi régulier des animaux nous a amené à obtenir les valeurs relatives à la figure 01 (B). Distinctement, une différence entre la croissance des rats diabétiques et celle des normaux a été notée. Encore remarquable, c'est que l'extrait éthanolique n'a aucun impact sur la croissance des rats normaux.

    II-4. Evolution des paramètres lipidiques :

    Deux paramètres lipidiques sont suivis, la cholestérolémie et la triglycéridémie. Les résultats accordés à la figure 02 (A) et (B) montrent une diminution de la cholestérolémie chez les quatre groupes particulièrement pour les normaux traités où la diminution a eu une signification. Paradoxalement, on a remarqué une élévation du taux des triglycérides chez les groupes 1, 2 et 3. Pour le groupe 4 (diabétiques traités), aucune augmentation n'a été notée.

    II-5. Evolution de la protéinémie :

    Deux informations à tirer à partir de la figure 02 (C).

    1 : Aucune différence de protéinémie entre les quatre groupes.

    2 : Essentiellement, pas d'augmentation (ou de diminution) du taux de protéines sériques.

    césuitate et fnter~rétation

    1,2

    0,8

    *

    (A)

    0,4

    0

    0 3

    Temps (semaine)

    1,60

    (B)

    1,20

    0,80

    0,40

    0,00

    0 3

    Temps (semaine)

    100,00

    80,00

    (C)

    60,00

    40,00

    20,00

    0,00

    0 3 5 Temps (semeine)

    Normaux témoins Normaux traités Diabétiques témoins Diabétiques traités

    Figure 02 : Evolution des paramètres sériques : Cholestérolémie (A), Triglycéridémie
    (B) et Protéinémie (C) durant les cinq semaines de traitement par 500 mg/kg d'extrait
    éthanolique.

    II-6. Test de réponse des rats à 1 g/kg de l'extrait étudié :

    A la fin de l'expérimentation (5 semaines), les ratsO reçoivent 1 g/kg d'extrait éthanolique afin de visualiser leur réponse à une dose plus élevée. La figure 03 (A) dévoile la réponse positive des animaux à l'extrait éthanolique. Une diminution de 4 à 1,64 g/l, qui représente 67% de la glycémie basale, était marquée trois heures après l'administration de l'extrait. Ce résultat sera ultérieurement comparé avec celui obtenu avec les animaux qui n'ont pas subi un traitement postérieur.

    II-7. Evolution de la glycémie à courte durée :

    La glycémie des rats est suivie pendant 7 heures (Figure 04). Effectivement, après gavage de 1g/kg de l'extrait éthanolique, on remarque une diminution de la glycémie qui commence dès la première heure qui suit le gavage. Celle-ci devient hautement significative après 7 heures. En terme de pourcentage (Figure 05), on constate une baisse de 9,13 % de la glycémie basale 1 heure après gavage, et atteint 75,30 % 7 heures après. Pour les diabétiques témoins, la diminution de la glycémie reste faible et lente. Il ressort, également, que l'extrait éthanolique à 1 g/kg a entraîné une légère réduction (P< 0.05) de la glycémie des rats normaux (Figure 04). Celle-ci reste dans les limites normales.

    II-8. Comparaison entre la réponse des rats à 1 g/kg : effet du traitement préalable :

    Il est, évidemment, constatable que le traitement préalable des rats par l'extrait éthanolique influe sur leur réponse à la dose testée (figure 03 (C)). On observe une réponse rapide des rats préalablement traités, comparée à celle des rats de la deuxième catégorie.

    O Les rats sont maintenus à jeun pendant 16 heures.

    ~ésuitate et Interrétation

     

    3
    1
    0

     
     
     
     

    (A)

     
     
     
     
     

    0,64

     
     

    0,75

     

    1,64

    3,22

     
     
     
     

    0,76

     
     
     
     
     

    0

    2,47 0,68

    3,23

     
     
     

    0,87

     
     

    1,13

     

    4,04

    3,29

    Glycémie (g/l)

    Diabétiques témoins Diabétiques traités Normaux traités Normaux témoins

    3

    1

    10,91

    67,06

    6,50

    42,98

    (B)

    Pourcentage de diminution

    Diabétiques traités Diabétiques témoins

    3

    1

    42,98

    67,06

    ,13

    27,10

    (C)

    Pourcentage de diminution

    Diabétiques traités ** Diabétiques traités *

    Figure 03 : Test de réponse des rats à 1 g/kg de l'extrait éthanolique après 5 semaines de traitement par le même extrait (A) ;

    (B) : Pourcentage de diminution de la glycémie exprimant la réponse des rats à la fin des 5 semaines.

    (C) : Comparaison entre le pourcentage de diminution de la glycémie basale des rats postérieurement traités ** (5 semaines) et celui des rats qui n'ont subi aucun traitement préalable*.

    césuitate et fnter~rétation

    4,50

    3,50

    2,50

    0,50

    1,50

    Normaux témoins Normaux traités Diabétiques témoins Diabétiques traités

    0 1 2 3 5 7

    Temps (heure)

    *

    *

    **

    ****

    Figure 04 : Evolution de la glycémie des rats suivis 7 heures après gavage (ou non) de 1 g/kg d'extrait éthanolique.

    * La signification de la différence entre les diabétiques témoins et les traités. O La signification de la différence entre les diabétiques témoins et les traités.

    100,00
    80,00
    % 60,00

    -20,00

    40,00

    20,00

    0,00

    Diabétiques témoins Diabétiques traités

    1 2 3 5 7

    9,13

    2

    20,23 27,10

    66,88 75,30

    Temps (heure)

    Figure 05 : Pourcentage de diminution de la glycémie des rats diabétiques traités (ou
    témoins) par 1 g/kg d'extrait éthanolique durant les sept heures qui suit le traitement.

    II-9. Test de tolérance au glucose :

    Chez des rats normaux traités 1 h auparavant avec 1 g/kg d'extrait éthanolique, le gavage de 3 g/kg de glucose, entraîne un état d'hyperglycémie supérieur à la normal (témoins). La figure 06 montre, également, l'évolution de la glycémie durant les 2 heures.

    Glycémie
    (g/l)

    2,40 2,00 1,60 1,20 0,80 0,40 0,00

     

    0 30 60 90 120

    Temps (mn)

     

    Normaux témoins Normaux traités préalablement

    Figure 06 : Test de tolérance chez des rats normaux traités 1 heure (par 1
    g/kg de l'extrait éthanolique) avant gavage de 3 g/kg de glucose.

    II-10. Evaluation du pouvoir antiradicalaire :

    La recherche d'une éventuelle efficacité antiradicalaire à partir de l'extrait éthanolique, nous a amené à obtenir les résultats illustrés dans la figure 08 et 10. Le traitement de ces données révèle une EC50 = 4943 mg/g et TEC50 = 9,64 mn (calculés graphiquement). De ce fait l'efficacité antiradicalaire sera de 2. 10 -5.

    Parallèlement, pour l'acide ascorbique (figure 07 et 09), l'EC50 est de 123,94 mg/g avec un TEC50 égal à 1,06 mn, encore une efficacité antiradicalaire de l'ordre de 7,5. 10-3.

    Figure 07 : Effet de la concentration (exprimée en mg/g) en acide ascorbique sur le pourcentage de réduction du DPPH :

    (A) 48 mg/g; (B) 150 mg /g; (C) 160 mg/g; (D) 240 mg/g; (E) 320 mg/g

    Figure 08 : Effet de la concentration (exprimée en mg/g) de l'extrait éthanolique sur le pourcentage de réduction du DPPH :

    (A) 4000 mg/g; (B) 8000 mg /g; (C) 16000 mg/g; (D) 26600 mg/g; (E) 40000 mg/g

    césuitate et fnter~rétation

    Figure 09 : (A) représente la relation entre la concentration et le pourcentage d'inhibition

    (B) montre la relation entre le temps nécessaire pour atteindre la stabilité et la concentration en acide ascorbique correspondante.

    Figure 10 : (A) représente la relation entre la concentration et le pourcentage d'inhibition

    (B) montre la relation entre le temps nécessaire pour atteindre la stabilité et la concentration de l'extrait éthanolique correspondante.

    L'utilisation des plantes médicinales est aujourd'hui la forme de médecine la plus répandue à travers le monde. Le recours au traitement par les plantes ainsi que la recherche de nouvelles substances à activité biologiques constituent une des plus grandes préoccupations scientifiques.

    De ce fait, plusieurs travaux ont été réalisés pour l'évaluation des secrets des plantes médicinales dont la présente étude qui est consacrée à la recherche d'éventuels effets antidiabétiques à partir de l'extrait éthanolique de la partie aérienne de Zygophyllum geslini Coss.

    Dans cette direction de recherche , le choix de la plante, la voie d'administration , le diabète induit ainsi que les paramètres suivis sont des point essentiels à discutés.

    Le Zygophylle comme d'autre plantes du même genre est très utilisé pour traiter le diabète sucré, notamment, chez les deux populations, marocaine et algérienne. En Algérie, cette espèce est, généralement, consommée comme condiment par les sahariens.

    Un inventaire réalisé en 2000 par Benmehdi, classe cette plante parmi les herbes pratiquement les plus utilisés par la population tlemcenienne pour soigner le diabète sucré. Désormais, cette plante nous a attirée vers ses vertus thérapeutiques, particulièrement sur ses propriétés antidiabétiques. Elle constitue alors, une matière première de notre sujet de recherche.

    La voie d'administration choisie est la voie orale pour de multiples raisons. D'une part, car le choix de la plante s'était fondé sur des bases ethnopharmacologiques; les gens l'utilisent pour traiter le diabète sucré en avalant les tisanes qui en découlent ou en la consommant entièrement. Subséquemment, c'est la voie la plus proche de la réalité, c'est la mère nature.

    D'autre part, c'est une voie d'administration physiologique, elle offre certain nombre de critères, d'efficacité et de commodité. De plus elle ne nécessite aucun matériel particulier. De point de vue pharmacologique, la voie orale est la plus couramment utilisée (70 à 80% des

    médicament sont administrés per os). Cette voie est, généralement, bien acceptée par les patients [Bourin et Jolliet, 1999].

    Les données rassemblées sur l'utilisation traditionnelle de cette herbe font ressortir que la plante était consommée sous sa forme brute. De ce fait, on s'est basé sur l'extrait éthanolique qui contient plus de composés, chose confirmée par les tests phytochimiques réalisés sur les trois extraits (Tableau n°1,Annexe 1).

    Plusieurs techniques sont couramment utilisées afin de produire, chez l'animal, un état comparable au diabète sucré, en vue de mieux comprendre le diabète sucré de l'homme ou de trouver de nouvelle thérapie.

    Le diabète sucré peut être induit chez l'animal par différentes techniques dont l'injection de la STZ qui est largement utilisée [Szkudelski, 2001]. La STZ est un glucosamine nitrosé [Anderson et al, 1974; Povoski et al., 1993], elle entraîne un effet cytotoxique sélectif des cellules â des îlots de Langerhans [Anderson et al, 1974 ; Robbins et al, 1980 ; Crouch et al, 1978].

    Le mécanisme d'action de cet agent diabétogène reste encore mal connu. Cependant, les études postérieures ont montré son action sur les îlots de Langerhans en réduisant la masse des cellules â, par conséquent une insulinopénie caractéristique d'une hyperglycémie chronique ou transitoire [Aughsteen, 2000; Szkudelski, 2001; Chen et Ianuzzo, 1981].

    Bien étudié, son impact sur le métabolisme des hydrocarbures. La STZ provoque une altération du métabolisme glucidique, lipidique et protéique due à la défaillance en insuline [Szkudelski, 2001; Szkudelski et Szkudelska, 2002; Junod et al, 1969]. En revanche, des études antérieures ont dévoilé l'effet indirect de cette toxine sur la signalisation de l'insuline. La STZ, plus précisément l'hyperglycémie chronique est à l'origine d'une insulinorésistance résultante d'une diminution d'autophosphorylation du récepteur de cette hormone [Kadowaki et al, 1984]. Récemment démontré, elle active l'expression de la protéine kinase C, protéine responsable de la déphosphorylation du récepteur de l'insuline [Davidoff et al, 2004]. De plus, l'injection de la STZ est à l'origine d'une chute de poids [Junod et al, 1969; Chen et Ianuzzo, 1981].

    Dans la présente étude, nous avons injecté une dose de 50 mg/kg de STZ par voie intraveineuse, ceci a provoqué un état d'hyperglycémie. Une glycémie située entre 3,5 et 4 g/l était notée. Le diabète induit par cette substance a, également, entraîné chez les rats une polyphagie, polydipsie et une polyurie. De plus, une glucosurie a été révélée. Ces signes, observés chez l'animal, confirment l'installation du diabète sucré (*).

    Les résultats obtenus durant les 5 semaines montrent une légère diminution de la glycémie des rats diabétiques. Celle-ci reste statistiquement non significatif. Il ressort aussi de cette étape que l'extrait éthanolique n'a aucun impact sur la glycémie des normaux où il est constatable que l'extrait étudié à 500 mg/kg par voie orale administré quotidiennement au rats normaux n'était pas toxique.

    Le traitement des rats, par 500 mg/kg de l'extrait éthanolique pendant 5 semaines, n'a aucun effet significatif sur la glycémie. Plusieurs questions se posent. Pourquoi ? Est ce que la plante est inefficace ? ...Simultanément, les réponses seront des hypothèses à confirmer ou à infirmer.

    L'explication qui vient dès le début est que la plante semble inefficace ou que son effet n'est pas considérable. Si elle en était, quelle était la cause du résultat obtenu à la 3ème, 4ème et la 5ème semaine ?

    Déchiffrant, attentivement, l'évolution de la glycémie des rats diabétiques témoins. La glycémie diminue après la première semaine et ensuite on observe une re-augmentation. Junod et al (1969) ont étudié la relation entre la dose de la STZ et son effet diabétogène. Ils ont rapporté que la STZ à une dose de 55 mg/kg administrée par voie intraveineuse provoque une hyperglycémie de l'ordre de 3.4 g/l 24 heure après l'injection. Une semaine après, elle chute à 2.04 g/l pour qu'elle se re-stabilise ensuite jusqu'à la 4ème semaine. Ceci confirme que le diabète induit par la STZ passe par des étapes. Dans notre étude le diabète des témoins se complique après la première semaine. Certainement ce groupe est le miroir qui reflète l'évolution du diabète sucré chez les rats traités.

    (*) Malgré qu'il est très employé, le terme de diabète sucré pourrait être mal placé. Il serait beaucoup plus juste de dire que c'est un état semblable au diabète sucré ou un état de dysglycémie.

    Le suivi de la glycémie pendant 7 heures après gavage de 1 g/kg de l'extrait montre une réponse positive des rats à cet extrait. La diminution hautement significative peut aller jusqu'à 75 % de la glycémie basale sept heures après. De même, le test de réponse des rats à 1 g/kg réalisé après la 5ème semaine montre une réponse positive des rats. Une réduction de l'ordre de 67%, de la glycémie basale, était observée 3 heures après le gavage. Ce pourcentage était marqué chez les rats qui n'ont pas reçu un traitement préalable après une durée de 5 heures.

    En rapprochant les idées, l'hypothèse de l'inefficacité de l'extrait sera complètement éliminée. La seule explication est que la dose de 500mg/kg est, probablement, insuffisante et loin d'inhiber les complications du diabète résultantes de l'injection de 50 mg/kg de STZ par voie intraveineuse.

    Il est, peut être, constatable que le traitement préalable des animaux améliore leur réponse à l'extrait. Cette conclusion trouve son utilité dans le travail de Jaouhari et al (1999) où ils ont visualisé l'efficacité de l'extrait aqueux de Zygophyllum gaetulum sur des patients diabétiques préalablement traités pendant une semaine par le même extrait. Le résultat obtenu était très intéressant comparé avec celui obtenu avant le traitement.

    Dans la présente étude, les rats rendus diabétique présentent une chute de poids. Ceci est dû, mentionné précédemment, à la STZ. Les deux groupes, traités ou témoins ont la même allure de la courbe de croissance; statistiquement pas de différence. Par conséquent, l'extrait éthanolique à 500 mg/kg n'a pas d'impact sur la croissance des rats. Son effet était neutre, ni positif, ni négatif. Une conclusion à tirer : l'extrait étudié n'était pas toxique et en même temps n'avait pas d'effet bénéfique.

    En ce qui concerne les paramètres lipidiques, cholestérolémie et triglycéridémie, l'effet du macérât était probablement masqué ou qu'il n'a pas d'efficacité. Les valeurs obtenues restent indémontrables ainsi que pour les protéines, où rien n'avait d'attirance.

    Le test de tolérance des rats, préalablement traités, à 3 g/kg de glucose montre une différence entre leur réponse et celle des rats qui n'ont pas subi le traitement. L'extrait éthanolique n'a pas pu améliorer la tolérance des animaux au glucose. Il est donc constatable,

    d'une part, que la plante n'agit pas au niveau intestinal et précisément pas sur l'absorption du glucose. D'autre part, elle ne stimule pas la sécrétion d'insuline, parce que si c'était le cas, il y aurait une réponse positive. Ce test simple peut nous orienter à postuler le mécanisme d'action par lequel agit la plante en diminuant la glycémie.

    Notre étude reste préliminaire et peu indicatif sur le mécanisme d'action exact, néanmoins il est possible de proposer les hypothèses suivantes :

    ~ A un premier regard et à partir du test de tolérance au glucose réalisé sur les rats normaux, il semble que l'extrait éthanolique contient un ou des composés qui, éventuellement, agissent en compétition avec l'insuline sur sans récepteur ou sur un site post récepteur. C'est-à-dire qu'une fois absorbées, les substances responsables de l'effet antihyperglycémiant vont probablement occuper les site d'action de l'insuline qui est sécrétée suite au gavage du glucose. Il est aussi bien remarquable que la glycémie ait un maximum 30 mn après le gavage, et qu'elle reste dans les limites stable. Ceci indique que le glucose en plus n'était pas stocké, il est donc probable que les molécules actives n'agissent pas sur le stockage du glucose, plus précisément, pas sur la synthèse du glycogène. Cette hypothèse peut avoir une certaine probabilité surtout qu'il existe dans la nature des substances agissant en compétition avec l'insuline, c'est le cas des composés soufrés dérivés de la cystéine extraits à partir d'Allium sativum et A. cepa [Marles et Farnsworth, 1994 ; Dey et al., 2002 ; Al-Achi, 2005].

    ~ La deuxième hypothèse vient, en quelques sortes, compléter la première. Si la plante n'a pas d'effet sur le stockage du glucose et qu'elle diminue la glycémie à jeun donc il faut poser la question suivante : d'où vient l'hyperglycémie à jeun ? Il est confirmé que l'élévation ou le maintien du taux de glucose à jeun et la conséquence de la glycogénolyse et/ou de la néoglucogenèse [Naik et al., 1990]. Encore bien étudié est que la streptozotocine augmente la production hépatique en glucose [Fisher et Kahn, 2003]. Il est, également, probable que les composés actifs agissent en inhibant la lyse des réserves glucidiques et/ou en inhibant la synthèse du glucose (néoglucogenèse).

    ~ Nous avons cherché d'éventuelle efficacité antiradicalaire à partir de l'extrait éthanolique in vitro. Ceci pourrait avoir une relation avec l'action de l'extrait in vivo. Si on prend en considération le dommage induit par la STZ, cet axiome sera, donc, accepté. Plusieurs travaux réalisés en vue de mieux comprendre le mécanisme pathogène de la STZ, ont montré que ce produit diminue la défense antioxydant de la cellule, particulièrement une inhibition de l'activité superoxide dismutase [Robbins et al., 1980; Gandy et al., 1982; Crouch et al., 1978; Rajasekaran et al., 2005].

    ~ En dernier lieu, on peut penser aux enzymes. Les substances peuvent avoir une certaine interaction (effecteur) avec un système enzymatique.

    Loin d'étudier le mécanisme d'action, la plante constitue un ensemble riche en substances actives. Les résultats obtenus peuvent être, ardemment, attribués à un des composés ou une conjugaison de substances, aux saponosides surtout que la plante est en très riche, aux flavonoïdes, ou à une autre famille de composés présente dans l'extrait éthanolique.

    A la lumière des résultats figurés dans ce mémoire, notre objectif était abouti, l'extrait éthanolique de la partie aérienne de Zygophyllum geslini est doué d'une activité antihyperglycémiante (~) remarquable. De fait, il sera très intéressant de réaliser des études ultérieures sur cette plante et de rechercher la ou les molécules actives responsables des effets trouvés.

    (?) Plusieurs auteurs préfèrent cette terminologie pour distinguer l'effet d'une substance sur la glycémie normale (hypoglycémiant) de celui sur l'hyperglycémie (antihyperglycémiant). Dans la présente étude, l'extrait éthanolique n 'a pas entraîné un état d'hypoglycémie chez les rats normaux d'où l'effet antihyperglycémiant.

    Conclusion

    A la lumière des résultats figurés dans ce mémoire, on peut conclure que le Zygophyllum geslini appelée aggaya est très riche en saponosides, en tanins et en flavonoides. Les tests biologiques réalisés sur les rats Wistar ont prouvé l'efficacité de la plante étudiée contre le diabète sucré.

    Ce travail reste préliminaire et peu indicatif sur le mécanisme réel par lequel agit l'extrait éthanolique en diminuant l'hyperglycémie. Par conséquent, la réalisation d'une étude postérieure sur des cellules isolées ou sur un autre espèce animale est d'une importance cruciale. Ceci sera enrichissant et peut nous conduire vers la découverte de nouvelles substances à activité antidiabétique.

    La réalisation d'une étude toxicologique est une étape substantielle afin de pouvoir cerné tout effet indésirable et de mieux comprendre les sites d'action des substances actives.

    La contribution à la recherche de propriétés antioxydants à partir l'extrait éthanolique reste introductive. Celle-ci constitue une estimation d'une éventuelle activité antiradicalaire in vivo qui pourrait, également, prévenir contre plusieurs maladies hors le diabète sucré.

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    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Annexe 1 ~

    Tests phytochimiques:

    1- Tanins :

    A 2 ml de la solution à tester ajouter 2 à 3 gouttes de solution de FeCl3 à 2%. Un test positif est révélé par l'apparition d'une coloration bleue-noire et un précipité (laisser reposer quelques minutes) [Karumi et al., 2004].

    2- Saponosides :

    Test 1 : 5 ml des trois extraits, étherique, éthanolique et aqueux sont bien mélangés avec 10 ml d'eau distillée pendant 2 mn. La formation d'une mousse persistante après 15 mn confirme la présence des saponosides [Karumi et al., 2004].

    Test 2 : Evaporer 10 ml d'extrait éthanolique. Traiter le résidu obtenu avec 10 ml de chloroforme anhydre. Mélanger 5 ml de la solution chloroformique avec 5 ml d'anhydride acétique. Ajouter quelques gouttes d'acide sulfurique concentré. Agiter puis laisser reposer. L'apparition d'une coloration violacée fugace virant au vert confirme la présence des hétérosides stéroidiques [Benmehdi, 2000].

    Test 3 : 5 ml de chaque extrait sont mélangés avec 2 ml de chloroforme et 3 ml d'acide sulfurique concentré. Une couleur rouge-marronne de la couche d'interface indique la présence des triterpène hétérosidique [Edeaga, 2005].

    3- Flavonoides :

    Traiter 5 ml de chaque extrait avec quelques gouttes d'HCl concentré. Ajouter une quantité de tournures de magnésium (Laisser agir). La présence des flavone aglycone est confirmée par l'apparition d'une couleur rouge ou orange [Karumi et al., 2004].

    ~JlJle,ce8

    4- Composés réducteurs :

    Ce test est basé sur la réaction de Keller-Kiliani. A 1 ml de chaque extrait ajouter 5 ml d'acide acétique contenant des traces de FeCl3 et 5 ml d'acide sulfurique contenant des traces de FeCl3. La présence des composés réducteurs est confirmé par la formation de deux phases, une colorée en brun rouge (acide acétique) et la deuxième en bleu-vert (acide sulfurique) [Edeoga et al., 2005].


    ·
    · Coumarines :

    Placer 1 g d'échantillon de la plante humide dans un tube à essai. Couvrir le tube avec un papier imbibé d'une solution de NaOH et le placer dans un bain marie pendant quelques minutes. Ajouter 0,5 ml de NH4OH (10%). Mettre deux taches sur un papier filtre et examiner sous la lumière ultraviolette. La fluorescence des taches confirme la présence des coumarines [Benmehdi, 2000].


    ·
    · Anthracénosides :

    Ce test est réalisé sur l'extrait éthanolique. En premier lieu, prendre 25 ml de l'extrait éthanolique, ajouter 15 ml d'HCl 10%, porter à reflux pendant 30 mn, refroidir la solution et l'extraire 3 foix avec 15 ml d'éther diéthylique afin d'obtenir deux phases, aqueuse et étherique.

    Le test de la présence des anthracénosides est basé sur la réaction de Borntrager. Evaporer 8 ml de la phase étherique, récupérer le résidu avec 2 ml d'eau chaude, ajouter quelques gouttes d'NH4OH à 10%. Test positif par l'apparition d'une coloration rouge orangée.


    ·
    · Anthocyanosides :

    Doser la phase aqueuse, obtenu auparavant, avec du NaOH, s'il y a un virage de couleur à pH différent, ceci indique la présence des anthocyanosides.

    L'apparition d'une couleur rouge à pH< 3 et bleue entre 4 et 6, caractérise les anthocyanosides [Benmehdi, 2000].

    5- Alcaloïdes :

    ~JlJle,ce8

    * Réactif de Mayer : 5 g de KI et 1,358 g de HgCl2 solubilisés dans 100 ml d'eau distillée.

    * Réactif de Wagner : 2 g de KI et 1,27g d'I2 solubilisé dans 100 ml d'eau distillée.

    Sur l'extrait éthanolique : Ce test est fait pour révéler la présence ou l'absence des alcaloïdes sels.

    Evaporer 25 ml de l'extrait éthanolique à sec, ajouter 5 ml d'HCl 2N au résidu et chauffer dans un bain marie. Filtrer le mélange et réaliser les tests avec le réactif de Mayer et/ ou de Wagner. La présence de turbidité ou de précipitation indique la présence des alcaloïdes sels.

    Sur l'extrait aqueux : Encore, ce test est typique pour les alcaloïdes sels dans un milieu aqueux.

    Prendre 25 ml de l'extrait aqueux, ajouter 15 ml d'HCl 10%, porter l'ensemble à reflux pendant 30 mn, refroidir le mélange et l'extraire 3 fois avec l'éther diéthylique. Décanter et effectuer les tests sur les deux phases avec le réactif de Wagner ou de Mayer.

    Sur l'extrait étherique : Ce test permet de révéler la présence ou l'absence des alcaloïdes bases. Pour cela, évaporer 10 ml de la solution étherique, dissoudre le résidu obtenu dans 1,5 ml d'HCl 2%. Ajouter quelques gouttes du réactif de Mayer. La formation d'un précipité blanc jaunâtre indique la présence des alcaloïdes bases [Benmehdi, 2000].

    6- Amidon :

    Traiter l'extrait aqueux avec le réactif d'Amidon. L'apparition d'une coloration bleue violacée indique la présence d'amidon [Benmehdi, 2000].

    * Réactif d'Amidon : 1,2 g d'I2 et 2,5 g de KI solubilisés dans 500 ml d'eau distillée.

    7- Anthraquinones :

    Bouillir 1 g de la plante pendant quelques minutes en présence de 10 ml de KOH 0,5 N et 1 ml d'H2O2 à 5%. Refroidir le mélange, filtrer puis acidifier le filtrat avec l'acide acétique. Extraire la solution acide obtenue avec 10 ml de benzène. Agiter l'extrait benzénique an présence de 5 ml de NH4OH. Une réaction positive est révélée par la formation d'une couleur rouge au niveau de la couche alcaline [Benmehdi, 2000].

    ~JlJle,ce8

    8- Huiles volatiles et acides gras :

    Evaporer 20 ml de solution étherique, le résidu ainsi obtenu est dissout dans l'éthanol. La solution éthanolique obtenue est ensuite concentrée à sec (le résidu* qui reste après solubilisation est conservé pour le test d'acides gras). Un test positif est révélé par l'obtention d'un résidu arôme.

    Le résidu* est saponifié en ajoutant 10ml de KOH 2 N. Ensuite extraire avec l'éther diéthylique. La phase étherique obtenue est évaporer à sec. Un test positif est révélé par l'obtention d'un résidu gras.

    9- Emodols :

    Evaporer 3 ml de l'extrait étherique. Ajouter 1 ml d'NH4OH. L'apparition d'une teinte vive variant de l'orangé rouge au violet pourpre, indique la présence des emodols.

    ~~ ~JlJle,ce8

    Composé

    Résultat obtenu

    Tanins

    + avec l'extrait éthanolique et l'extrait aqueux.

    Saponoside

    Deux tests de détection et de caractérisation de cette famille de composé ont été réalisés révèlent la présence des hétérosides stéroidiques et triterpénique au niveau des trois extraits.

    Flavonoides

    + avec l'extrait éthanolique.

    Composés
    réducteurs

    + avec l'extrait éthanolique et aqueux.

    + Anthracénosides : + avec l'extrait éthanolique. + Anthocyanosides : - avec l'extrait éthanolique. + Coumarines : + test réalisé sur la plante humide.

    Alcaloïdes

    - avec l'extrait éthanolique

    + avec l'extrait aqueux ? Alcaloïdes sels

    + avec l'extrait étherique ? Alcaloïdes bases

    Amidon

    - réalisé sur la plante entière.

    Anthraquinone

    - réalisé sur la plante entière.

    Huiles volatiles

    + réalisé sur l'extrait étherique.

    Acides gras

    + réalisé sur l'extrait étherique.

    Emodols

    - réalisé sur l'extrait étherique.

    + Résultat positif
    - Résultat négatif

    Tableau n° 1 : Les résultats des tests phytochimique réalisés sur les trois extraits et sur la
    plante entière.

    e11110,X08

    Annexe 2

    Dosage des protéines totales :

    ces Préparation du réactif de Biuret : Le réactif contient :

    · Tartrate de sodium st de potassium 21 mmol/l

    · Sulfate de cuivre 7 mmol/l

    · Hydroxyde de sodium 1.15 N

    · Iodure de potassium 6 mmol/l

    Pour la préparation, solubiliser la NaOH, ensuite ajouter les autres composants. ces Droite d'étalonnage :

    On prépare différentes concentrations de la sérumalbumine humaine. Dans des tubes à hémolyse, mettre 1 ml du réactif de Biuret, ajouter 20 ul de la solution à doser (ou sérum) agiter et laisser reposer 30 mn. Lire l'absorbance à 540 nm. Le blanc contient que le réactif de Biuret.

    0,8

    y = 0,0064x
    R2 = 0,9951

    0,6

    0,4

    0,2

    0

    0 20 40 60 80 100

    Concentration en protéines (g/l)

    eilile«eleS

    Annexe 3

    Résultats des tests biologiques :

    Remarque : les lignes en gris représentent la Moyenne #177; Erreur standard

    Tableau 1 : Evolution de la glycémie (g/l) des rats normaux et diabétiques traités et témoins
    durant les cinq semaines de traitement par 500 mg/kg d'extrait éthanolique.

    Temps (semaine)

    0

    1

    2

    3

    4

    5

     

    1,03

    0,94

    1,09

    0,98

    1,3

    0,75

     

    1,11

    0,97

    1,11

    1,05

    1,02

    0,97

     

    1,02

    0,92

    0,98

     
     
     
     

    1,15

    0,99

    0,83

    0,78

    1,41

    0,81

     

    1,17

    0,99

    1,18

    1

    1,2

    0,83

    Normaux témoins

    0,91#177; 0,03

    0,96#177; 0,02

    1,04#177; 0,07

    0,95#177; 0,07

    1,23#177; 0,1

    0,84#177; 0,05

     

    0,91

    0,97

    1

     
     

    0,7

     

    0,99

    1,35

    1,23

    0,96

    1,23

    0,95

     

    1,11

    1,11

    1,11

    0,87

    1,32

    1,13

     

    0,92

    0,93

    1,19

    0,88

    1,01

     
     

    0,79

    1,13

    0,89

    0,93

    0,96

    0,74

    Normaux traités

    0,94 #177; 0,06

    1,10 #177; 0,8

    1,08 #177; 0,07

    0,91 #177; 0,02

    1,13 #177; 0,1

    0,88 #177; 0,12

     

    5,56

    1,13

    2,03

    1,9

    3,82

    5,73

     

    3,83

    2,57

    4,34

    4,84

    4,87

    5,69

     

    3,32

    1,09

    1,56

    0,83

    1,14

    2,36

     

    4,01

    4,16

    5,01

    4,48

    5,93

    6,65

    Diabétiques témoins

    4,18#177; 0,56

    2,24#177; 0,84

    3,24#177; 0,98

    3,01#177; 1,13

    3,94#177; 1,19

    5,11#177; 1,09

     

    3,65

    1,36

    3,01

    1,64

    3,05

     
     

    3,47

    1,29

    1,91

    1,78

    1,85

    1,64

     

    3,91

    3,29

    3,91

    2,58

    4,07

    3,69

    Diabétiques traités

    3,68#177; 0,16

    1,98#177; 0,80

    2,94#177; 0,71

    2,00#177; 0,36

    2,99#177; 0,79

    2,67#177; 1,45

    Tableau 2 : Evolution du poids (g) des rats normaux et diabétiques traités et témoins durant
    les cinq semaines de traitement par 500 mg/kg d'extrait éthanolique.

    Temps (semaine)

    0

    1

    2

    3

    4

    5

     

    255

    263

    268

    273

    279

    280

     

    255

    264

    276

    286

    294

    299

     

    275

    281

    275

     
     
     
     

    227

    235

    247

    258

    260

    261

     

    240

    233

    233

    237

    243

    248

    Normaux témoins

    250,4#177; 9,02

    255,2#177;10,32

    259,8#177;9,5

    263,5#177;12,17

    269#177;12,85

    272#177;12,88

     

    235

    233

    230

    234

    244

    255

     

    258

    258

    265

    278

    285

    290

     

    231

    231

    235

    239

    242

    250

     

    267

    267

    272

    277

    281

     
     

    248

    248

    248

    246

    256

    262

    Normaux traités

    247,8#177;7,58

    247,4#177;7,80

    250#177;9,14

    254,8#177;10,58

    261,6#177;10,15

    264,25#177;10,32

     

    200

    188

    185

    185

    188

    199

     

    225

    220

    232

    239

    234

    233

     

    240

    233

    243

    247

    239

    240

     

    230

    220

    226

    220

    206

    200

    Diabétiques témoins

    223,75#177;9,84

    215,25#177;11,08

    221,5#177;14,64

    222,75#177;15,95

    216,75#177;13,90

    218#177;12,46

     

    245

    246

    250

    254

    244

     
     

    210

    215

    230

    227

    217

    218

     

    215

    215

    205

    201

    183

    186

    Diabétiques traités

    223,33#177;13,43

    225,33#177;12,69

    228,33#177;15,99

    227,33#177;18,8

    214,67#177;21,68

    202#177;22,63

    Temps (semaine)

    0

    3

     

    0,84

    0,52

     

    0,11

    0,6

     

    0,96

     
     

    0,66

    0,59

     

    0,72

    0,43

    Normaux témoins

    0,66#177; 0,16

    0,54#177;0,05

     

    0,96

     
     

    0,84

    0,51

     

    0,86

    0,55

     

    0,38

     
     

    0,88

    0,31

    Normaux traités

    0,78#177;0,12

    0,46#177;0,09

     

    0,98

    0,59

     

    0,9

    0,74

     

    0,85

    0,36

     

    0,87

    0,89

    Diabétiques témoins

    0,9#177;0,03

    0,64#177;0,13

     

    0,83

     
     

    0,96

    0,88

     

    1,21

    0,46

    Diabétiques traités

    1#177;0,14

    0,67#177;0,30

    Temps (semaine)

    0

    3

     

    0,41

    1,06

     

    0,47

    0,7

     

    0,34

     
     

    0,43

    0,88

    Normaux témoins

    0,41#177;0,03

    0,88#177;0,10

     

    0,88

     
     

    0,5

    0,74

     

    0,76

    0,91

     

    0,46

    0,97

     

    0,4

    0,53

    Normaux traités

    0,60#177;0,10

    0,79#177;0,11

     

    1,03

    1,42

     

    0,77

    1,98

     

    0,42

    1,39

     

    1,52

    1,42

    Diabétiques témoins

    0,94#177;0,27

    1,55#177;0,16

     

    0,53

    1,53

     

    0,73

    0,84

     

    1,89

    0,45

    Diabétiques traités

    1,1#177;0,52

    0,9#177;0,39

    Tableau 3 : Evolution de la cholestérolémie Tableau 4 : Evolution de la triglycéridémie

    (g/l) (g/l)

    Tableau 5 : Evolution de la protéinémie (g/l).

    Temps (semaine)

    0

    3

    6

     

    85,46

    84,37

    69,68

     

    80,57

    74,06

    74,68

     

    85,46

     
     
     

    80,14

    83,9

    79,21

     

    75,89

    76,5

    70,78

    Normaux témoins

    81,50#177;2,02

    79,71#177;3,01

    73,59#177;2,5

     

    85,25

    87,8

     
     

    81,85

     

    80,62

     

    78,87

    82,34

    83,9

     

    77,8

    72,6

    78,43

     

    81,42

    72,18

    68,75

    Normaux traités

    8 1,04#177;1,45

    78,73#177;4,42

    77,93#177;3,77

     

    82,91

    81,56

    83,59

     

    71,63

    86,56

    72,34

     

    75,25

    74,53

    73,59

     

    89,72

    92,8

    77,03

    Diabétiques témoins

    79,87#177;4,67

    83,86#177;4,47

    76,63#177;2,91

     

    82,06

     
     
     

    85,04

    74,06

    83,75

     

    81

    83,43

    75,46

    Diabétiques traités

    82,7#177;1,49

    78,74#177;6,63

    79,60#177;5,86

    Tableau 6 : Test de réponse des rats traités pendant 5 semaines à 1 g/kg de l'extrait
    éthanolique (glycémie en g/l)

    Temps (heure)

    0

    1

    3

     

    0,83

    0,64

    0,75

     

    0,85

    0,82

    0,64

     

    0,92

    0,82

    0,52

    Normaux témoins

    0,87#177;0,03

    0,76#177;0,07

    0,64#177;0,08

     

    1,06

    0,69

    0,75

     

    1,15

    0,57

    0,68

     

    1,17

    0,77

    0,81

    Normaux traités

    1,13#177;0,04

    0,68#177;0,07

    0,75#177;0,05

     

    4,76

    4,94

    5,08

     

    3,2

    3,41

    3,78

     

    1,91

    1,34

    0,81

    Diabétiques témoins

    3,29#177;1,01

    3,23#177;1,028

    3,22#177;1,55

     

    5,53

    4,43

    4,1

     

    3,17

    1,66

    0,3

     

    3,42

    1,32

    0,52

    Diabétiques traités

    4,04#177;0,92

    2,47#177;1,21

    1,64#177;1,51

    Tableau 7 : Test de réponse des rats traités pendant 5 semaines à 1 g/kg de l'extrait
    éthanolique (la diminution de la glycémie en %).

    Temps (heure)

    1

    3

     
     
     
     

    -3,78

    -6,72

     

    -6,56

    -18,13

     

    29,84

    57,59

    Diabétiques témoins

    6,50#177;14,37

    10,91#177;28,95

     

    19,89

    25,86

     

    47,63

    90,54

    Diabétiques traités

    42,98#177;15

    67,06#177;25.39

    Tableau 8 : Evolution de la glycémie (g/l) des rats suivis 7 heures après gavage (ou non) de 1 g/kg d'extrait éthanolique.

    Temps (heure)

    0

    1

    2

    3

    5

    7

     

    1,01

    0,92

    0,9

    0,96

    0,87

    0,71

     

    0,93

    0,96

    1,05

    1,06

    0,93

    0,77

     

    0,93

    0,96

    0,7

    0,89

    0,79

    0,79

     

    1,27

    1,01

    0,93

    1,05

    0,92

    0,71

     

    1,03

    0,92

    0,96

    0,87

    0,77

    0,72

    Normaux témoins

    1,03#177;0,07

    0,95#177;0,02

    0,91#177;0,06

    0,97#177;0,04

    0,86#177;0,04

    0,74#177;0,02

     

    1,02

    0,94

    0,81

    0,82

    0,79

    0,77

     

    0,9

    1

    0,78

    0,85

    0,56

    1,33

     

    0,87

    0,98

    0,81

    0,83

    0,69

    0,61

     

    1,17

    0,99

    0,84

    0,86

    0,62

    0,79

     

    0,77

    1,04

    0,79

    0,9

    0,74

    0,83

    Normaux traités

    0,95#177;0,08

    0,99#177;0,02

    0,81#177;0,01

    0,85#177;0,02

    0,68#177;0,05

    0,87#177;0,14

     

    3,8

    3,76

    3,9

    3,78

    4,5

    3,15

     

    4,24

    4,39

    3,96

    3,63

    3,88

    3,1

     

    3,31

    3,11

    3

    2,83

    3,76

    3

    Diabétiques témoins

    3,78#177;0,33

    3,75#177;0,45

    3,62#177;0,38

    3,41#177;0,36

    4,05#177;0,28

    3,08#177;0,05

     

    2,95

    2,78

    2,25

    2,03

    0,88

    0,56

     

    2,17

    2,1

    1,82

    1,97

    0,79

    0,66

     

    3,69

    3,01

    2,92

    2,18

     
     

    Diabétiques traités

    2,94#177;0,54

    2,63#177;0,34

    2,33#177;0,39

    2,06#177;0,08

    0,83#177;0,06

    0,61#177;0,06

    Tableau 9 : Pourcentage de diminution de la glycémie des rats diabétiques traités
    (ou témoins) par 1 g/kg d'extrait éthanolique durant les sept heures qui suit le traitement.

    Temps (heure)

    1

    2

    3

    5

    7

     

    1,05

    -2,63

    0,52

    -18,42

    17,1

     

    -3,53

    6,6

    14,38

    8,49

    26,88

     

    6,04

    9,36

    14,5

    -13,59

    9,36

    Diabétiques témoins

    1,19#177;3,37

    4,44#177;4,42

    9,80#177;5,66

    -7,84#177;10,1

    17,78#177;6,18

     

    5,76

    23,72

    31,18

    70,17

    81,01

     

    3,22

    16,12

    9,21

    63,59

    69,58

     

    18,42

    20,86

    40,92

     
     

    Diabétiques traités

    9,13#177;5,73

    20,23#177;2,70

    27,10#177;11,44

    66,88#177;4,65

    75,30#177;8,08

    Tableau 10 : Test de tolérance chez des rats normaux (glycémie en g/l) traités 1 heure (par 1
    g/kg de l'extrait éthanolique) avant gavage de 3 g/kg de glucose.

    Temps (mn)

    0

    30

    60

    90

    120

     

    1,21

    1,48

    1,48

    1,24

    1,23

     

    1,19

    1,42

    1,5

    1,25

    1,14

     

    1,07

    1,17

    1,09

    1,27

    1,17

     

    1,04

    1,18

    1,38

    1,04

    1,19

     

    1,07

    1,52

    1,18

    1,34

    1,2

    Normaux témoins

    1,12#177;0,4

    1,35#177;0,08

    1,33#177;0,09

    1,23#177;0,05

    1,19#177;0,02

     

    0,74

    1,89

    1,63

    1,61

    1,61

     

    0,9

    1,5

    2,15

    1,93

    1,79

     

    0,75

    1,36

    1,18

    1,18

    1,35

     

    0,96

    1,28

    1,42

    1,09

    1,33

     

    0,95

    2,37

    2,15

    2,14

    2,08

    Normaux traités préalablement

    0,86#177;0,05

    1,68#177;0,22

    1,71#177;0,22

    1,59#177;0,23

    1,63#177;0,16

    Sommaire

    Introduction . 1

    Synthèse bibliographique

    I- Phytothérapie 2

    I-1. Définition .. 2

    I-2. Les chiffres de l'OMS . 2

    I-3. Pourquoi le recours à cette forme de médecine ? .... 3

    II- Diabète sucré ... 3

    II-1. Présentation de la maladie 3

    II-2. De l'hyperglycémie chronique aux complications organiques . 4

    II-3. Le stress oxydant et les complications de la maladie 4

    II-4. Traitement du diabète sucré 5

    II-5. Les antidiabétiques : de l'efficacité à la toxicité 6

    II-6. Avenir du traitement de la maladie ..... 7

    III- Plantes antidiabétiques 7

    III-1. Quelques exemples 7

    IV- Zygophyllum geslini ..... 9

    IV-1. Description botanique 9

    IV-2. Usage 10
    Matériels et méthodes

    I- Etude chimique 11

    I-1. Tests phytochimiques 11

    I-2. Détermination de la teneur en flavonoides, tanins, et saponosides 11

    II. Partie biologique 12

    II-1. Préparation de l'extrait éthanolique . 12

    II.2 Administration de l'extrait 13

    II-3. Les animaux 13

    II-4. Induction du diabète sucré chez le rat 13

    II-5. Recherche de toxicité 13

    II-6. Prélèvement du sang 14

    II-7. Techniques analytiques des paramètres sanguins 14

    II-8. Chronologie des testes biologiques 15

    II-9. Evaluation du pouvoir antioxydant 16

    III- Evaluation statistique 17

    Résultats et interprétation

    I- Partie phytochimique 18

    II- Partie biologique 18

    II-1. Toxicité de l'extrait éthanolique 18

    II-2. Evolution de la glycémie pendant les 5 semaines 18

    II-3. Evolution du poids des rats 20

    II-4. Evolution des paramètres lipidiques 20

    II-5. Evolution de la protéinémie 20

    II-6. Test de réponse des rats à 1 g/kg de l'extrait étudié 22

    II-7. Evolution de la glycémie à courte durée 22

    II-8. Comparaison entre la réponse des rats à 1 g/kg : effet du traitement préalable.... 22

    II-9. Test de tolérance au glucose 25

    II-10. Evaluation du pouvoir antiradicalaire 26

    Discussion 30

    Conclusion 36

    Références bibliographiques 37
    Annexes






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe