WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à  2007)

( Télécharger le fichier original )
par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU
Université de Goma - Licence en économie 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION III. RECOMMANDATIONS DES POLITIQUES MONETAIRES

Vu toutes les situations économiques présentées dans cette étude sur l'efficacité de la politique des reformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC, la RDC présente des singularités empiriques.

En effet, signalons que toute hausse des taux directeurs se répercute sur les taux débiteurs des banques, ce qui induit toute chose restante égale par ailleurs, une baisse de la demande de crédit bancaire et un ralentissement des investissements par la suite une faiblesse de l'expansion économique.

Ainsi, les taux d'intérêt directeurs ne constituent pas une priorité marquante en RDC pour stabiliser le prix sur le marché de biens et services d'autant plus que le recours à l'émission incontrôlée de la monnaie constituait un point culminant du financement déficit budgétaire pendant plus d'une décennie et demie.

La croissance du secteur informel dans l'espace économique national constitue un choc négatif sur la croissance économique et la stabilité des prix en République Démocratique du Congo.

Cependant, « dans certains pays où règne les désordres dans le secteur monétaire où l'Etat a défailli à ses obligations en matière monétaire et économique en général, où les particuliers parviennent à imprimer, pour leur compte et souvent dans l'impunité, des billets de banques, lesquels sont ensuite injectés sur le marché monétaire gonflant ainsi la masse monétaire en circulation. Dans pareil cas, pour arriver à résoudre ce problème et à le cerner entièrement, les autorités monétaires peuvent carrément décider de changer ou restructurer le système en appliquant la reforme monétaire» Prof MPEREBOYE 2007-2008

La dollarisation de l'espace monétaire engendre une dépréciation des devises nationales, tous ces facteurs rendent la politique de reforme monétaire en RDC moins influente sur les agrégats économies du pays. Durant toutes les années en étude, le système financier et bancaire Congolais était fragile, qui encourageant davantage les opérateurs économiques congolais à se prémunir contre les risques de dépôt bancaire pour garder en eux-mêmes leur capital. De cela, une carence de liquidité pour appliquer la politique monétaire.

En effet « la thésaurisation des économies en développement résulte principalement de l'ignorance du marché monétaire et financier, de l'existence des secteurs clos, d'une crise de confiance envers le système Bancaire. Il ne s'agit pas d'une thésaurisation due aux variations conjoncturelles que l'action sur la quantité de monnaie peut combattre, mais d'une thésaurisation structurelle qui ne disparaîtra qu'avec une transformation profonde de l'économie. Ce qui peut pousser en outre les autorités monétaires à résoudre ce problème par une reforme monétaire » Prof. MPEREBOYE 2007-2008

En tout état de cause, nous recommandons aux autorités monétaires et à la Banque Centrale du Congo ce qui suit :

· De recourir aux mécanismes de transmissions des chocs exogènes au secteur monétaire et financier tel que nous les avons explicités dans la partie théorie de ce travail, qui sont notamment ; le canal du taux d'intérêt, le canal du crédit et le canal du taux de change pour mieux appliquer la politique monétaire en RDC

Pour autant que, «  le système financier congolais fragile n'était pas prêt à recevoir des dettes de la Banque Centrale, en grandie partie suite aux non remboursements, donc le mécanisme de transmission de la politique monétaire est basique, affaiblissant l'efficacité de la politique monétaire pour contrôler la relance de l'activité économique et la stabilité de l'inflation » F. KABUYA 1998-1999

· D'adopter des mesures idoines(correctives) pour le caractère « hors banque » du secteur bancaire dominant en RDC afin que toute politique monétaire envisagée par les autorités monétaires et la Banque Centrale habilitée ; ait des effets pertinents sur la stabilité des prix et l'activité économique.

· Que l'indépendance de la Banque Centrale limite les droits du gouvernement de financer son déficit par la création monétaire et que le gouvernement ait des instruments financiers pour financer son déficit et cela le force à avoir un excédent dans la balance primaire pour compenser ses déficits du service de la dette afin que la politique monétaire soit garantie à court comme à long terme.

Nous sommes conscient que ces propositions ne sont loin de constituer la panacée pour le problème de la politique monétaire congolaise. Toutefois, leur mise en application et l'adoption des mesures de suivi réalistes permettra sans doute de relancer l'activité économique et la stabilité des prix en RDC.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon