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Gestion des unités d'enseignement dans le cadre de la réforme LMD à  l'université de Lomé

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par Komi Klenam ADJAFO-TRETU
Université de Lomé (Togo) - Diplôme Universitaire de Technologies informatique 2005
  

Disponible en mode multipage

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Avant-propos

Le célèbre Robert X.Cringely louait la remarquable évolution de l'informatique en ces termes :

« Si l'automobile avait progressé de la même façon que l'informatique, une Rolls-Royce coûterait aujourd'hui 100 dollars, ferait 300.000 kilomètres avec un seul litre d'essence et exploserait une fois par an en tuant tous ses passagers ». Eu égard, à cette évolution perpétuelle de l'informatique qui laisse parfois croire que la philosophie et l'informatique, suivent le même canal de développement, les entreprises se voient dans une obligation d'améliorer leurs structures de gestion et d'administration.

Et, à ce propos, l'on a fait l'heureux constat que les Technologies de l'Information et de la Communication (T.I.C) tendent à devenir l'outil de communication et l'élément concurrentiel majeur de toute industrie qui aspire de nos jours accroître son rendement. Parlant de ces domaines dans lesquels les TIC sont en plein essor nous allons jeter un long regard sur le domaine de l' « Education » où l'on s'habitue aujourd'hui à l'expression T.I.C.E qui signifie Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Education.

Dans ce spectre, nous devons préciser que l'Université de Lomé héberge un cycle de formation en informatique au Centre Informatique et de Calcul (CIC/CAFMICRO) qui est spécialisé dans la prestation de services en informatique.

Or, si l'Université a en son sein ce centre dédié à l'informatique, on suppose que le système d'information* de cette dernière doit être bien conçu, crédible et par surcroît sécurisé pour refléter l'image de celle-ci et servir aussi de puissant outil stratégique pour les différents acteurs qui s'y impliquent.

C'est justement dans cet esprit de moderniser son système d'information que des efforts sont entrain d'être abattus par les responsables pour mieux accueillir la toute prochaine reforme que nous considérons comme une refonte du schéma éducatif à l'université.

Ce pari de tous les intérêts qui est celui d'entrer dès la rentrée 2007 dans le système baptisé LMD (Licence Master Doctorat) nécessite une modernisation des structures académiques et pédagogiques.

A cet effet, plusieurs projets ont été initiés par ladite Université. C'est ainsi que celui dont le thème est « Gestion des unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD à l'Université de Lomé » nous a été confié.

Etant donné qu'à la fin de la formation au CIC/CAFMICRO il est vivement recommandé à tout étudiant d'effectuer un stage de dix (10) semaines en entreprise pour l'obtention du Diplôme Universitaire de Technologie (DUT). C'est donc à l'issu de ce stage que nous avons effectué au CIC/CAFMICRO que ce modeste mémoire qui relate notre travail a été rédigé dans l'intention de le présenter et le soutenir publiquement.

Des lacunes, des faiblesses, des imperfections, il y en a fatalement, sans nul conteste. Mais croyiez-nous, cette ceuvre, humaine d'ailleurs, ne doit pas manquer de censeurs.

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Et ce sera tant mieux puisqu'ils permettront ainsi d'améliorer les versions ultérieures, et du logiciel et du mémoire que nous avons réalisé. C'est en cela même que réside la force de l'homme du progrès.

A cet effet, je tiens à exprimer ici déjà toute ma gratitude à ceux qui par souci d'apporter une pierre à notre réalisation vont en apprécier la substance et nous aider par leurs critiques qui nous seront d'un grand intérêt.

Au demeurant, pourquoi face à cette pléthore d'intérêts qui laissent un bon augure pour la reforme LMD, serrions-nous bornés simplement au travail que nous venons d'accomplir sur ce chantier en pleine construction ?

Certes, nous avons confiance à notre volonté et notre désir de mieux faire. Notre plus fort souhait et notre plus grand honneur seraient assurément de faire partir des bâtisseurs de ce système LMD pour le plus grand bonheur des `'Hommes `'.

Pour terminer cet avant-propos, permettez-nous de rappeler (comme le disait Jean de LA RIVIERE 1721) au grand public qui feuillettera peut-être un jour ce mémoire :

De le lire pour appendre,

Car il n'en est point de si parfait,

Qu'on ne puisse reprendre,

Ni de si mal fait,

En qui on ne puisse apprendre.

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Résumé du projet

TITRE DU PROJET

Gestion des unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD à l'Université de Lomé

CONTEXTE DU PROJET

-Alignement de l'Université de Lomé sur le système en vigueur dans de nombreux pays au monde et intégration régionale de L'UL. -Valorisation dans l'espace francophone
africain de toutes les formes d'enseignement. -Modernisation de l'offre de formation.

OBJECTIFS DU PROJET

-Suivi automatisé de la mobilité des étudiants. -Suivi automatisé du parcours individuel des étudiants :

*Gestion des UE et des crédits obtenus par les étudiants.

*Gestion du supplément au diplôme (stages

évalués en crédits), des charges horaires de travail.

-Gestion du semestre (en terme de validation d'UE etc.)

AVANTAGES DU
PROJET

-La gestion informatisée :

* du semestre en termes d'UE, de crédits, de charge horaire de travail, de stages, du travail personnel des étudiants.

* du parcours individuel suivi par l'étudiant à l'université de Lomé.

-La Possibilité à l'étudiant de suivre son

évolution personnelle à l'université et d'être informé sur sa filière de formation.

LANGAGE DE
MODELISATION

UML (Unified Modeling Language)

LANGAGES DE
PROGRAMMATION

PHP, JavaScript, HTML, CSS.

SERVEURS

MySQL (SGBD), PHP (Application), Apache(Web)

LIEU DE REALISATION
DU PROJET

Centre Informatique et de Calcul /Centre Inter Africain de Maintenance des équipements MICRO Informatique.(CIC/CAFMICRO)

BUT DU STAGE

Le but de ce stage est la présentation et la

soutenance de notre mémoire de fin de
formation en DUT

DUREE DU PROJET

3 mois.

PROJET REALISE PAR

Komi Klenam ADJAFO-TRETU

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INTRODUCTION

L'extension continuelle des capacités de l'outil informatique depuis sa naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale, et portant le rôle toujours accru qui lui échoit dans des secteurs d'activité de plus en plus nombreux, ont fait de l'industrie du logiciel un domaine en forte croissance, et qui rien que par son poids direct dans les développements économique, politique, social... doit être classé au rang des industries majeures.

L'enjeu du marché logiciel ne se limite cependant pas à son impact direct.

En effet, le logiciel a atteint aujourd'hui un véritable caractère d'ubiquité et d'explosion manifeste, non seulement pour les besoins du système d'information des entreprises mais en tant que partie intégrante, et prépondérante, de la plupart des activités des entreprises que ce soit de manière directe ou indirecte.

On a pu constater que le logiciel est partout. Dans le monde du transport avec l'avionique, dans l'Education avec la révolution des TICE, les systèmes de contrôle du trafic informatisés, dans la production et la gestion du transport de l'énergie, et encore dans la productique pratiquement pour toutes les industries. Cette omniprésence est due au développement fulgurant de l'Internet* et de la réseautique*.

En étendant donc continûment le champ de ses applications, le logiciel en un certain sens, change de nature, il devient un élément stratégique pour toutes les branches de l'industrie.

Mais la caractéristique peut-être la plus cruciale du logiciel est d'être un produit intrinsèquement complexe, d'où deux problématiques importantes, celles de la qualité et de la productivité. A de nombreux égards, la maîtrise de l'activité logicielle est insatisfaisante.

Heureusement, de nos jours, le nouveau mode d'organisation du développement que représente le logiciel libre pourrait apporter une solution au moins partielle à la question de la qualité et de la productivité. Et ce faisant on trouve une solution d'approche à ces deux problématiques.

Comme nous l'avons souligné dans l'avant-propos, l'université de Lomé s'apprête à entrer dans un nouveau système dit LMD.

A cet effet, comme activité préparatrice pour accueillir ce nouveau système, les dirigeants de L'université par l'entremise du CIC/CAFMICRO, centre qui a servi à notre formation, ont initié un «mégaprojet» dans lequel se trouve la « Gestion des Unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD à l'université de Lomé ».

C'est sur cette dernière que notre stage a été focalisé.

Nous avons plus d'une raison de considérer l'étude réalisée et présentée dans ce document comme un travail utile puisqu'elle répond d'une part aux objectifs de la reforme qui s'inscrivent dans le cadre d'une approche prospective et novatrice, et d'autre part elle a fait l'objet de notre mémoire de fin de formation.

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L'objectif poursuivi est la conception et la mise en ceuvre d'un logiciel libre qui répond aux exigences de gestion informatisée des unités d'enseignement du système LMD.

Pour ce faire nous avons eu à adopter une démarche tripartite.

Le document et l'étude que nous avons réalisés sont subdivisés comme suit :

- l'étude préalable qui comprend la présentation du cadre de stage et la présentation du sujet,

- la modélisation avec des diagrammes UML que nous présenterons plus en détail dans le mémoire, et en fin de compte

- la programmation.

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CHAPITRE I :

Etude préalable

1- Bref aperçu sur l'Université de Lomé.

2- Présentation du CIC/CAFMICRO.

3- Contours du système à modéliser.

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

1. Bref aperçu sur l'Université de Lomé

L'Université de Lomé (anciennement désignée Université du Bénin), dès sa création le 14 septembre 1970, s'est assignée comme objectif la formation des cadres suffisamment qualifiés pour entretenir et gérer les structures sociales, économiques et culturelles du pays. Elle se veut par ailleurs une institution de recherche au service du développement du pays.

Elle est composée de 15 établissements (facultés, centres, instituts, et écoles) dans lesquels les enseignements sont assurés par 645 enseignants permanents et vacataires. L'effectif des étudiants est estimé de nos jours à 15000 environ.

Les atouts informatiques de l'université sont :

- le cyberespace,

- les salles informatiques se trouvant dans certaines écoles et facultés telles que : le CIC/CAFMICRO, l'IUT de Gestion*, l'ESSD*, l'ENSI*, la FMMP* etc.

- le site web de l'université,

- et tout récemment l'interconnexion de presque toutes les institutions

de l'université. Ceci constitue la solution au problème de communication entre les différents réseaux locaux qui existaient.

2. Présentation du CIC/CAFMICRO 2.1- Historique et situation

Le Centre Informatique et de Calcul/Centre Inter Africain de Formation à la maintenance des équipements MICRO-Informatique(CIC/CAFMICRO) est l'unique établissement de formation supérieure en informatique à vocation professionnalisant de l'Université de Lomé.

Son but principal est la formation des Techniciens Supérieurs en informatique. Au début, le centre ne disposait que d'une unique filière en maintenance micro-informatique qui accueillait essentiellement les apprenants venant des pays membres de l'AUPELF/UREF*. L'entrée dans le centre était dès lors conditionnée par l'obtention antérieure d'un DUT électronique ou en informatique industrielle et une sélection sur étude de dossier. Cette formation ne durait qu'une année universitaire.

Il a ouvert ses portes en octobre 1990 au sein de l'université du Bénin (aujourd'hui Université de Lomé) grâce à une mutualisation d'efforts de quatre (4) pays africains notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Gabon et le Togo ainsi qu'à la coopération et le soutien financier du Ministère Français de la Coopération, du PII/UNESCO*, de l'AUPELF/UREF et de l'appui intellectuel du CINERA*. Il est situé à coté de la FDS (Faculté Des Sciences), tout juste en face de la DAAS* et non loin de la FMMP.

Outre la formation de Techniciens Supérieurs en Micro-informatique, le CIC/CAFMICRO assure depuis 1995 la formation de Techniciens Supérieurs en Informatique (filière logiciel).

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Cette filière est accessible sur concours aux titulaires d'un BAC (vieux d'au moins deux ans) séries C, D, E, F. Cette formation dure deux années académiques et est sanctionnée par un Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T) Informatique.

2.2- Objectifs de la formation au CIC/CAFMICRO

Depuis la création du CIC/CAFMICRO, ses instances dirigeantes grâce à leur similitude de vision, et surtout leur volonté commune et leur détermination inébranlable de faire un nom au centre ont su circonscrire utilement les objectifs pour la formation.

Guidés par cet idéal de progrès, les formateurs et les initiateurs dudit centre ont permis par leurs efforts, l'illustration des objectifs essentiels poursuivis.

Dans le souci d'éviter une indistinction dans la présentation des objectifs, on a fait un regroupement par filière de formation.

Ainsi le CIC/CAFMICRO a pour objectifs :

* Pour la filière Technicien Supérieur en Informatique, la formation des techniciens supérieurs aptes à :

- Examiner minutieusement des systèmes informatiques ;

- Mettre en pratique les leçons de génie logiciel ;

- Conduire des projets informatiques ;

- Se spécialiser et Réagir acceptablement dans divers domaines informatiques tels que la maintenance informatique, l'informatique industrielle, la robotique, l'intelligence artificielle, les systèmes réseaux, etc.

- Choisir et à proposer des solutions et conseils en matière

informatique ;

- Installer et administrer des réseaux locaux et téléinformatiques.

* Pour la filière Technicien Supérieur en Maintenance Informatique, la formation des techniciens capables :

- D'assurer la maintenance préventive et curative des premier et deuxième niveaux des matériels et logiciels ;

- D'avoir des notions utiles sur les systèmes informatiques ;

- D'être capables de concevoir et réaliser un logiciel. ;

- D'avoir l'intuition d'adaptation des logiciels et des matériels informatiques aux besoins des entreprises.

Outre ces objectifs du CIC/CAFMICRO, il faut souligner :

- Les efforts du centre dans cette vaste entreprise d'informatisation des structures administratives et pédagogiques ainsi que dans l'instauration et la manipulation des TICE* à l'université de Lomé,

- Aussi l'organisation de plusieurs séminaires visant à rehausser le niveau informatique de notre pays.

- Sans oublier les stages de fin de formation ou de perfectionnement effectués par les étudiants issus du centre ou venant d'autres horizons,

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- l'Organisation des sessions de marque pour la présentation des nouvelles technologies et des nouveaux matériels,

- la signature des contrats de maintenance pour les gros utilisateurs, et l'appui de deuxième niveau pour les distributions locales,

- assembler des micro ordinateurs au profil des structures d'enseignement et administratives de l'Université de Lomé,

- l'assurance d'une formation continue en informatique.

- Le CIC/CAFMICRO met aussi à la disposition des étudiants et des enseignants des salles machines pour des travaux pratiques en informatique et électronique.

2.3- Les activités principales

2.3.1 - Formations

Un des acabits du CIC/CAFMICRO réside dans la formation assumée. Abordant cet aspect, il convient de noter que le centre forme dans deux (2) filières à savoir :

La filière Technicien supérieur en Informatique

L'accessibilité à cette filière est conditionnée par un concours aux titulaires

d'un Bac (vieux d'au plus deux ans) série C, D, E, F.

Elle dure deux années universitaires.

L'issue fait des étudiants ayant suivi la formation, des techniciens supérieurs titulaires d'un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) Informatique.

Cette formation prédestine les étudiants aux fonctions suivantes :

Chef de projet informatique, Responsable d'exploitation, Homme Système...

La filière Technicien supérieur spécialisé en Maintenance Informatique Contrairement à la filière technicien Supérieur en Informatique, l'accessibilité à cette filière est conditionnée par une étude de dossiers aux titulaires francophones des parchemins DUT (électronique ou informatique), licence ou maîtrise (Sciences Naturelles, Mathématiques, Physique ou Chimie), et du Diplôme d'Ingénieur en Génie Electrique.

Mais des fois certains étudiants avant d'intégrer cette filière suivent des tests organisés par ledit centre.

La formation dure une année universitaire et conduit à l'obtention d'un POSTDUT.

Cette formation prédestine les étudiants aux fonctions suivantes :

Chef de projet informatique, Responsable d'exploitation, Homme Système...

2.3.2 -FORCO-UL

C'est l'acronyme de Formation Continue à l'Université de Lomé.

A l'Université de Lomé, trois (3) établissements Supérieurs à vocation professionnalisant. Le CIC/CAFMICRO, L'ESSD et L'IUT de Gestion se sont réunis pour mettre en commun leur ressources afin de former un pôle de formation tertiaire appelé FORCO-UL (anciennement désigné FORCO-UB).

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Ce groupement de formation continue a débuté ses activités le 1er Janvier 1997. Une migration de ce groupement est entrain de se faire vers un autre qu'on désigne CFC (Centre de Formation Continue).

L'un des projets qui s'inscrivent dans ce groupement FORCO-UL est : *Académie Cisco pour les femmes :

Elle a pour objectifs de permettre aux femmes d'acquérir des compétences en technologies de l'information afin de faciliter leur participation dans l'économie d'Internet. Elle permettra de briser les barrières socioculturelles afin d'engager les femmes dans les carrières des nouvelles technologies de l'Information et de la Communication.

2.3.3 -Projet ULNET.

C'est l'un des projets les plus intéressants organisés à l'Université de Lomé.

Ceci est dû spécifiquement au rôle louable et très décisif que la mise en #177;uvre complète et effective de ce projet ULNET (autrefois UBNET) va jouer dans le développement de l'université de lomé. Le CIC/CAFMICRO, à travers l'ULNET, représente la principale ressource pour l'évolution du domaine universitaire car il est impliqué dans bon nombre de projets en relation étroite avec ce projet qualifié de ULNET.

La finalité de ce projet est de réaliser sur le campus universitaire un réseau fiable qui va interconnecter les différentes institutions de l'Université afin de faciliter le partage rapide et sécurisé d'informations. La mise en place définitive favoriserait le campus numérique que les acteurs de l'Université ont mis dans leur préoccupation.

2.3.4 -Formation Cisco.

Le CIC/CAFMICRO a inscrit, il y a de cela quelques années dans son registre de formation les cours Cisco.

Ceci était possible grâce à la franche collaboration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avec le CIC/CAFMICRO. Il est devenu ainsi le premier Centre Académique Cisco au TOGO. Il dispense des cours du programme des Académies Cisco CNAP*.

Il est subdivisé en quatre modules ou semestres de cours basé sur la technologie, la configuration, la maintenance et la conception des réseaux.

Il prépare à la certification CCNA*, grâce à la qualité du cours dispensé lors de la formation. Il faut noter que le détenteur d'une certification CCNA a de multiples atouts notamment :

- l'installation et la configuration de commutateurs et de routeurs Cisco dans les inter-réseaux multi-protocoles, à l'aide d'interfaces LAN (Local Area Network) et WAN (Wide Area Network),

- le dépannage de premier niveau,

- l'amélioration de la sécurité et des performances du réseau.

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Il est adressé aux techniciens en informatique, aux administrateurs de réseaux (Intranet et Internet), et à tous ceux qui veulent posséder des connaissances en réseautique.

2.3.5 -Association A.T.U.L.L

L'Association Togolaise des Utilisateurs de Logiciels Libres (A.T.U.L.L) est une association à but non lucratif qui est initiée par l'Agence Internationale de la Francophonie (A.I.F). Elle a été créée le 28 mai 2001 à l'issue de son Assemblée Générale constitutive qui s'est tenue à Lomé.

L'objectif principal est la promotion de l'utilisation des logiciels libres au TOGO. Elle est constituée de deux (2) organes notamment :

-un Conseil d'Administration (CA) de trois (3) membres qui sont :

le Bureau Régional pour l'Afrique de l'Ouest (B.R.A.O),le Centre SYFED(actuel CNF) et le CIC/CAFMICRO ;

-un Bureau Exécutif (BE) de huit (8) membres :

*les membres actifs et ceux associés,

*les partenaires et sponsors.

Comme missions, l'A.T.U.L.L. est chargée d'animer et d'entretenir au mieux le LABTIC qui est l'unique laboratoire des logiciels libres, bâti dans les locaux du CIC/CAFMICRO. L'équipement du LABTIC est l'ceuvre gracieuse de l'A.I.F, à travers son organe technique qui est, l'Institut des Nouvelles Technologies de l'Information et de Formation (I.N.T.I.F) basé à Bordeaux (France)

2.4 - Structures administratives et pédagogiques La direction

*Le Directeur

Il est le plus haut responsable du centre de formation. Il supervise toutes les activités se déroulant au CIC/CAFMICRO.

* Le Directeur Adjoint

Il seconde le directeur dans l'accomplissement de ses tâches et joue également le rôle du Directeur des études.

La division système d'information

Elle a pour mission principale la gestion des réseaux Intranet et Internet des différentes institutions et établissements de l'Université de Lomé.

La division Maintenance

Elle offre des services de maintenance informatique pour le compte de l'Université de Lomé ou d'autres entreprises.

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COMPTABI-- LITE

DIVISION MATERIEL

DIVISION DEVELOPPEMENT

DIVISION
SYSTEME

SECRETARIAT

DIRECTION
ADJOINTE

La Comptabilité

Son rôle est la tenue du cahier comptable et de toutes les activités financières du CIC/CAFMICRO ;

Le Secrétariat

Il tient la correspondance du directeur, du directeur adjoint et des fois des autres membres du personnel du CIC/CAFMICRO.

2.5-L'organigramme du CIC/CAFMICRO

Il présente de façon schématique l'organisation interne du CIC/CAFMICRO.

DIRECTION

Figure1 : Organigramme du CIC/CAFMICRO

2.6- Rôle du CIC/CAFMICRO dans le schéma universitaire

En plus de la formation qu'il assume, le CIC/CAFMICRO est le centre par excellence de l'Université de Lomé qui intervient et influe dans le choix des T.I.C employées dans ladite Université.

Ses prestations de services peuvent être résumés comme suit :

1) Des sessions de marque pour la présentation des nouvelles technologies et des nouveaux matériels.

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

2) Des contrats de maintenance pour les gros utilisateurs, et l'appui de deuxième niveau pour les distributeurs locaux.

3) Assemblage de micro-ordinateurs au profit des structures d'enseignement et administrative de l'université du Bénin.

4) Développement de logiciels et des applications informatiques.

2.7- Perspectives

Le CIC/CAFMICRO inscrit dans ses ambitions :

- l'ouverture d'une filière licence en Informatique.

- l'augmentation du nombre d'académies CISCO au TOGO.

- développement de plusieurs logiciels pour gérer entièrement tous les contours de l'enseignement à l'Université.

3.Contours du système à modeliser

3.1- Présentation du sujet

L'Université de Lomé met en place dès la rentrée 2007 un nouveau système baptisé LMD. Ce système exige :

- une amélioration de la gestion administrative des universités ; - une maîtrise du semestre universitaire ;

- un consensus entre les personnels enseignants et administratifs ;

- la participation étudiante à tous les niveaux : information, définition de l'offre de formation, fonctionnement, évaluation ;

- l'accompagnement des étudiants par l'accueil, l'information, l'orientation ; et l'aide à la définition de leur parcours et de leurs projets professionnels ;

En plus de ces exigences, on remarque que le LMD introduit comme changement dans l'enseignement et l'apprentissage :

- la mise en place de crédits capitalisables, transférables, basés sur le travail de l'étudiant, dans l'optique d'une logique d'apprentissage et non plus seulement d'enseignement ;

- la traduction des enseignements en termes de connaissances, de capacités et surtout de compétences ;

- l'organisation de la formation en semestre avec, à l'intérieur des semestres, des unités d'enseignement obligatoires, optionnelles et libres, disciplinaires et non disciplinaires ;

- le recadrage des formations en regard des grands domaines de compétence en recherche des universités ;

- la mobilité des enseignants et des étudiants pour les enseignements et les stages , à l'intérieur d'une même faculté, d'une faculté à une autre, d'une université à une autre, dans le pays ou à l'étranger.

C'est donc dans le souci de se conformer à ces exigences et de pouvoir accueillir favorablement les changements que l'université de Lomé a décidé de moderniser son système d'information.

Ainsi comme le CIC/CAFMICRO est le centre qui a le développement des
applications comme un de ses services nous a accepté comme stagiaire afin de

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concevoir et mettre en #177;uvre un logiciel de « Gestion des Unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD ».

3.2-Problématique

Pourquoi doit-on informatiser les unités d'enseignements à l'université de Lomé ?

Cette interrogation est d'un double intérêt pour l'étude que nous avons réalisé au cours de notre stage d'autant plus qu'une réponse à celle-ci d'une part apporterait d'emblée une justification fondamentale de notre thème de stage et d'autre part elle permettrait de lever les doutes qui rendent abstrus le sujet.

L' Université de Lomé adopte très prochainement le LMD (L pour Licence, M pour Master et D pour Doctorat) calqué sur le modèle anglo-saxon (Bachelor, Master, PhD).

Etant donné que cette reforme constitue une refonte majeure de l'éducation à l'Université, il s'est avéré nécessaire que l'Université de Lomé mette en place des structures adaptées pouvant permettre d'accueillir et de gérer au mieux cette nouveauté dans le secteur de l'éducation supérieure.

3.2.1- Contexte du Projet

La conférence Mondiale de l'UNESCO* sur l'Enseignement Supérieur (Paris, Octobre 1998) traçait comme cadre d'action prioritaire les exigences que nous avons mentionnées dans la description du sujet. Or le système LMD que les pays européens ont décidé d'adopter depuis 1998 comme architecture commune des systèmes de formation de l'enseignement supérieur, permet d'assurer une plus grande flexibilité des parcours de formation et surtout une meilleure mobilité des étudiants. Les universités d'Afrique francophone, de la région ouest-africaine en particulier, ne doivent pas se sentir peu concernées par ce système, déjà en vigueur dans plusieurs pays anglophones, dans la mesure même où la mise en place est fortement soutenue par l'UEMOA*.

Après l'Université de Ouagadougou (BURKINA FASO en 2003) et l'Université Cheikh Anta Diop (SENEGAL en 2003), sept universités du BURKINA, du BENIN et du TOGO (l'université de Lomé et celle de Kara) ont formé un réseau pour entrer dans le système LMD. Pour mieux gérer le LMD, l'université de Lomé a initié ledit projet.

3.2.2- Diagnostic quantitatif

Certes, le LMD offre une panoplie d'opportunités qui permettront d'améliorer considérablement les orientations pédagogiques et administratives, mais force est de constater que L'UL qui accueille environ 15000 étudiants encadrés par 645 enseignants permanents et vacataires dans 15 établissements organisés très prochainement en 10 domaines rencontre des difficultés dans la gestion du système éducatif.

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3.2.3- Diagnostic qualitatif

Ce système tout en étalant des avantages imbattables présente quelques difficultés liées à sa gestion et son administration

Dans cet ordre d'idées, lors d'une rencontre qui s'est tenue en août 2005 avec le Directeur de la DAAS (Direction des Affaires Académiques et Scolaires) il nous a fait part des difficultés de sa cellule à suivre de manière permanente donc transparente l'évolution des études et des enseignements à l'université ainsi que la complexité du système logiciel mis à leur disposition. Il a également touché du doigt les problèmes récurrents d'impression et la nécessité de moderniser les interfaces utilisateurs pour faciliter les différentes opérations que le logiciel doit permettre de faire.

Aussi, doit-on rajouter les plaintes des étudiants, liées au non suivi régulier de leur travail personnel ainsi qu'aux contraintes multiples rendant leur éducation difficile : manque d'informations sur les filières, insuffisance d'échange d'informations entre les enseignants, les responsables administratifs et pédagogiques, et les étudiants.

De même les partenaires voudront suivre l'évolution des enseignements pour permettre une meilleure insertion des étudiants sur le marché professionnel.

Cette reforme LMD(encore désignée reforme 3.5.8) qui loin d'être perçue comme une simple question de mode dans le secteur universitaire fait l'objet de plusieurs rencontres et séminaires visant à aplanir le terrain à ce qu'on peut avoir de plus intéressant dans le monde éducatif comme ce changement utile des méthodes de formations, d'enseignement, d'apprentissage et d'évaluations.

Pour pouvoir donc bénéficier des avantages du LMD il faut et il s'impose comme un devoir de pallier les problèmes existants liés à la gestion informatisée des structures administratives et pédagogiques.

Conscients donc, de la complexité de la mise en place et du suivi du LMD, les responsables de l'UL ne ce sont pas laissés affrioler par ce renouveau mais ont su par leur intuition naturelle, initier ce projet qui consiste fondamentalement à gérer les unités d'enseignements qui représentent vraisemblablement le noyau de la reforme.

3.3- But à atteindre

Cette application est motivée par deux buts. Tout d'abord, elle devra permettre à l'administration et aux enseignants de suivre l'évolution de tous les étudiants mais aussi à l'étudiant de suivre son parcours personnel grâce à l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication(TIC).

Ensuite, elle permettra aux parents et aux partenaires d'avoir une vue globale sur l'enseignement et l'apprentissage dispensés à l'Université de Lomé.

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Les commanditaires de ce projet on souhaiter que notre application puisse échanger en termes de données avec les applications qui suivent :

- Mise en place d'un service d'authentification ouvert sous Linux : Cas de l'annuaire des acteurs de l'Université de Lomé.

- Gestion des interactions entre les acteurs de l'Université de Lomé.

- Gestion des inscriptions académiques à l'Université de Lomé (SCOLOGIQ-UL).

- Gestion des notes à l'Université de Lomé (GESNOTES-LMD). - Plate forme de eformation à L'Université de Lomé

- Gestion des mémoires et rapports de stages à l'université de Lomé (GED-UL)

3.4- Etude de l'existant

Cette étude nous a servi de référence pour éviter certaines imperfections pour l'application que nous avons développée car elle nous a permis de donner une ébauche de solutions au problème auquel nous étions confronté.

3.4.1-Les dossiers d'expression des besoins utilisateurs Les sources d'informations

Dans cette rubrique qui est d'une importance capitale dans la conception d'un système logiciel, il importe de souligner que le Directeur du CIC/CAFMICRO et notre maître de stage ont fait preuve d'intérêts accordés à l'instauration du système LMD.

Le Directeur a eu à s'entretenir plusieurs fois avec nous et il n'a ménagé aucun effort pour mettre à notre disposition les brochures et les articles édités pour la sensibilisation et la mise en place du système. Il nous a accordé également des interviews qui viennent appuyer les décisions prises concernant le LMD à l'Université de Lomé.

Les principaux documents reçus sont :

Le système LMD à L'Université : il relate les séminaires qui s'inscrivent dans le cadre de la reforme.

Le système LMD et sa mise en place à l'Université de Lomé :

il présente les nouvelles notions, organisations, et avantages du LMD.

L'Université de Lomé : Pour une modernisation de l'offre de formation : il reprend les grands axes du document précédent mais en donne une explication plus approfondie du système. L'Université de Lomé : Projet d'offre de formation : il présente les grands domaines de formation et les filières associées.

LMD où en sommes-nous à L'UL (Commission LMD-UL) ?

Il présente les états d'avancement des activités rentrant dans la mise en place du LMD.

Seminaire inter universitaire de pilotage du système LMD

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(Lomé 10-12 Octobre 2005).

Les pages de garde de ces documents sont présentées à l'annexe E.

En plus de ces documents, le Directeur du CIC/CAFMICRO par l'entremise de notre maître de stage nous a fait l'honneur d'assister à une rencontre entre la DAAS et le CIC/CAFMICRO.

De même il nous a permis de rencontrer deux fois Mme Maryse QUASHIE (Responsable de la Commission LMD-UL). On a rencontré également

Mr AWOKOU qui a donné des éclaircissements sur le sujet.

3.4.2- L'existant matériel

Le matériel qui a été laissé à notre disposition a la configuration suivante: - Celeron(R) 2.40Ghz avec une capacité de 40 Go.

- Mémoire RAM (Random Access Memory): 248Mo.

Ce matériel tournait avec le système d'exploitation Windows XP.

3.4.3- L'existant logiciel

Hormis une application qui a résulté du projet « Gestion des unités de valeurs à l'Université de Lomé » réalisé par le CIC/CAFMICRO pour la FLESH (Faculté des Lettres Et Sciences Humaines), aucun projet n'a été encore développé jusqu'à maintenant dans cette fièvre de la nouveauté LMD.

Nous n'avons pas pu bâtir notre application sur celle existante puisque les règles de gestion ne répondent pas exactement à celles exigées par la reforme LMD.

Par exemple le volume horaire et les crédits n'intervenaient pas dans le traitement de la validation d'un module alors que la reforme LMD prend cela en compte.

3.5- Critiques de l'existant

Nous n'avons pas eu à porter une critique rigoureuse sur l'existant. Puisque que l'application développée au cours de notre stage a tourné avec beaucoup de nouveaux éléments qui ne sont pas en rapport strict avec ceux existant. Notamment les notions de domaine, de crédit, de supplément au diplôme etc.

3.6- Solutions envisagées

Les solutions que nous avons envisagées reprennent essentiellement les exigences de la reforme LMD.

L'application développée à une double caractéristique : elle est une application Web* et client/serveur* car elle doit permettre de répondre de manière transparente aux besoins des utilisateurs.

Donc au lieu que la DAAS attende la fin du semestre pour avoir l'état récapitulatif de l'enseignement à l'université, elle peut l'avoir à tout moment à condition que ce module soit activé par le responsable du domaine/option ou l'administrateur. Ceci présente un grand avantage pour le suivi des étudiants à l'Université.

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Chaque domaine/filière/option a la possibilité de consigner le travail effectué par les étudiants (travail personnel, stages, absences, etc.).

L'enseignant a la possibilité d'informer les étudiants concernant un devoir programmé ou un rapport de séance lié à l'unité d'enseignement dans lequel il dispense le cours.

Il peut également apprécier les étudiants dont il s'en charge (appréciation stage, absence, etc.).

Les étudiants peuvent interagir avec le système pour voir leur parcours individuel et s'informer sur les enseignements.

Nous avons pensé aussi offrir l'opportunité aux tuteurs des étudiants et aux partenaires d'avoir régulièrement l'état d'avancement des enseignements et apprentissages qui se déroulent à l'Université.

En somme nous dirons que les solutions envisagées contribuent à la mobilité des étudiants et des enseignants pour les enseignements et les autres préoccupations éducatives.

Le chapitre qui va suivre a pour objet la modélisation du projet.

Il décrit le système grâce à des diagrammes qui permettent de bien cadrer le problème à résoudre. C'est l'alternative UML pour représenter les modèles conceptuel, de traitement , logique et organisationnel de données.

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CHAPITRE II :

Modélisation du projet

1- Présentation et justification du langage de modélisation 2 - Les concepts de l'approche objet

3- La modélisation des vues statiques et dynamiques

<<Qu'il s'agisse d'éplucher des pommes de terre, démonter une pendule

ou concevoir un système informatique, on obtient toujours de meilleurs

résultats avec une méthode que sans méthode. >>

Didier Banos & Guy Malbosc.

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

1- Présentation et justification du choix de UML

La modélisation est donc une des tâches les plus importantes dans le processus de développement d'un système. La phase consacrée à l'analyse peut être considérée comme plus stratégique que celles dévolues à la conception et l'implémentation proprement dites.

Il faut en effet fondamentalement représenter, comprendre et identifier les exigences du système afin de concevoir puis d'implémenter ensuite une application stable et performante.

UML opte pour l'élaboration des modèles, plutôt que pour une approche qui impose une barrière stricte entre l'analyse et la conception :

D'abord nous allons définir ce qu'est un modèle.

· Un modèle est une simplification de la réalité.

· Il permet de mieux comprendre le système qu'on doit développer.

· Les meilleurs modèles sont proches de la réalité.

Un modèle est une vue subjective mais pertinente de la réalité

· Un modèle définit une frontière entre la réalité et la perspective de l'observateur. Ce n'est pas "la réalité", mais une vue très subjective de la réalité.

· Bien qu'un modèle ne représente pas une réalité absolue, un modèle reflète des aspects importants de la réalité, il en donne donc une vue juste et pertinente.

Caractéristiques fondamentales des modèles

Le caractère abstrait d'un modèle doit notamment permettre :

· de faciliter la compréhension du système étudié

> Un modèle réduit la complexité du système étudié,

· de simuler le système étudié

> Un modèle représente le système étudié et reproduit ses comportements.

Lorsqu'on souhaite réaliser un système logiciel performant, il est aujourd'hui nécessaire de représenter, de spécifier, de construire et de documenter au préalable ce système à l'aide d'un langage adapté admis par la communauté des spécialistes du logiciel.

Le langage le plus employé de nos jours, et qui tend à devenir un standard est le langage UML (Unified Modeling Language, traduit "langage de modélisation objet unifié").

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Il ne s'agit pas d'un langage de programmation, ni d'un langage strictement technique :UML a été créé dans le souci de favoriser à la fois la description, l'analyse et la conception d'un système logiciel afin de le réaliser aussi bien que possible.

Il devient un triple acteur en permettant :

- de décrire les plans de construction du système logiciel, en y intégrant

tous les ingrédients conceptuels, toutes les fonctions et toutes les bases

de données ,toutes les classes et tous les composants logiciels ; - de valider ces plans avant de commencer la programmation ;

- de réaliser effectivement le système.

1.1-Définition et Historique de UML

UML qui est un langage textuel et graphique a fait l'objet de grands travaux de recherche.

Il y avait de cela une quinzaine d'années, MERISE était la méthode de conception et de développement de système d'information, de loin la plus utilisée dans le monde informatique. Mais de nos jours les tendances ont changé.

La modélisation objet consiste à créer une représentation informatique des éléments du monde réel auxquels on s'intéresse, sans se préoccuper de l'implémentation, ce qui signifie indépendamment d'un langage de programmation. Il s'agit donc de déterminer les objets présents et d'isoler leurs données et les fonctions qui les utilisent. Pour cela des méthodes ont été mises au point. Entre 1970 et 1990, de nombreux analystes ont mis au point des approches orientées objets, si bien qu'en 1994 il existait plus de 50 méthodes objet. Toutefois seules 3 méthodes ont véritablement émergé :

* La méthode OMT de Rumbaugh

* La méthode BOOCH'93 de Booch

* La méthode OOSE de Jacobson (Object Oriented Software Engineering)

UML 1.0 est soumise à l'OMG (Object Management Group) en janvier 1997, mais elle ne sera acceptée qu'en novembre 1997 dans sa version 1.1, date à partir de laquelle UML devient un standard international.

UML a évolué très rapidement ainsi respectivement en 2003 et 2004 ,UML 1.5 Et UML 2.0 ont vu le jour.

Plusieurs enquêtes réalisées sur les sites dédiés au génie logiciel* ont montré que UML constitue le langage par excellence pour la modélisation.

En l'espace d'une poignée d'années seulement, UML est devenu un standard incontournable.

Les experts tant en analyse et conception qu'en programmation informatique diffusent d'innombrables articles au sujet de ce dernier et à en croire certains, utiliser les technologies objet sans UML relève de l'hérésie.

Les concepts de base de l'approche objet sont stables, largement éprouvés et ne
datent pas d'aujourd'hui. Programmer « objet » c'est donc bénéficier d'une
panoplie d'outils et de langages performants. L'approche objet est une solution

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technologique incontournable. Ce n'est plus une mode, mais un réflexe quasiautomatique dès lors qu'on cherche à concevoir des logiciels complexes qui doivent "résister" à des évolutions incessantes.

Pourquoi avions-nous préféré UML comme langage de modélisation par opposition au traditionnel cheminement merisien au moment où l'informatique de gestion apparaît de plus en plus comme un des éléments majeurs de la stratégie des entreprises ?

Notre choix se fonde sur plusieurs critères. D'abord l'émergence soudaine de UML ces dernières années. Cette émergence se justifie par plusieurs atouts que nous ne manquerons pas de relater dans ce mémoire. Ensuite ce choix est lié à la complexité du système que nous devons modéliser.

1.2- Justification du choix de UML 1.2.1-Avantages et inconvénients de UML

Parlant des raisons qui expliquent cet engouement massif pour ce langage, il faut préciser que UML, contrairement à son prédécesseur MERISE qui pourtant est utilisée de nos jours, donne un sens intéressant à l'approche objet et couvre de plus tout le cycle de réalisation du logiciel.

Etant donné qu'il est le fruit de la fusion de plusieurs méthodes objets, il utilise l'approche objet en présentant un langage de description universel.

Il permet grâce à un ensemble de diagrammes très explicites, de représenter l'architecture et le fonctionnement des systèmes informatiques complexes en tenant compte des relations entre les concepts utilisés et l'implémentation qui en découle.

UML est avant tout un support de communication performant, qui facilite la représentation et la compréhension de solutions objet :

· Sa notation graphique permet d'exprimer visuellement une solution objet, ce qui facilite la comparaison et l'évaluation de solutions.

· L'aspect formel de sa notation, limite les ambiguïtés et les incompréhensions.

· Son indépendance par rapport aux langages de programmation, aux
domaines d'application et aux processus, en fait un langage universel.

UML est donc bien plus qu'un simple outil qui permet de "dessiner" des représentations mentales... Il permet de parler un langage commun, normalisé mais accessible, car visuel. Il représente un juste milieu entre langage mathématique et naturel, pas trop complexe mais suffisamment rigoureux, car basé sur un métamodèle.

Une autre caractéristique importante d'UML, est qu'il cadre l'analyse. UML permet de représenter un système selon différentes vues complémentaires : les diagrammes.

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Un diagramme UML est une représentation graphique, qui s'intéresse à un aspect précis du modèle ; c'est une perspective du modèle.

Chaque type de diagramme UML possède une structure (les types des éléments de modélisation qui le composent sont prédéfinis) et véhicule une sémantique précise (il offre toujours la même vue d'un système).

Combinés, les différents types de diagrammes UML offrent une vue complète des aspects statiques et dynamiques d'un système. Les diagrammes permettent donc d'inspecter un modèle selon différentes perspectives et guident l'utilisation des éléments de modélisation (les concepts objet), car ils possèdent une structure.

Une caractéristique importante des diagrammes UML, est qu'ils supportent l'abstraction. Cela permet de mieux contrôler la complexité dans l'expression et l'élaboration des solutions objet.

UML opte en effet pour l'élaboration des modèles, plutôt que pour une approche qui impose une barrière stricte entre analyse et conception. Les modèles d'analyse et de conception ne diffèrent que par leur niveau de détail, il n'y a pas de différence dans les concepts utilisés. UML n'introduit pas d'éléments de modélisation propres à une activité (analyse, conception...) ; le langage reste le même à tous les niveaux d'abstraction.

Cette approche simplificatrice facilite le passage entre les niveaux d'abstraction. L'élaboration encourage une approche non linéaire, les "retours en arrière" entre niveaux d'abstraction différents sont facilités et la traçabilité entre modèles de niveaux différents est assurée par l'unicité du langage. Il s'agit d'une tâche très complexe, qui nécessite une approche itérative, car il est plus efficace de construire et valider par étapes, ce qui est difficile à cerner et maîtriser.

C'est donc avec beaucoup d'intérêt que j'avais pris connaissance de cette proposition de mon maître de stage à utiliser comme langage de modélisation UML.

Cette proposition se justifie par la complexité du système LMD sur quoi notre stage est circonscrit. L'idée était donc d'écrire des classes réutilisables pouvant permettre de faire évoluer le projet. Ceci a été pour nous l'occasion de découvrir la puissance de la programmation et l'analyse objets.

Les points forts d'UML

UML est un langage formel et normalisé :

Il permet le gain de précision, encourage l'utilisation d'outils et constitue à cet effet un gage de stabilité.

UML est un support de communication performant :

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Il cadre l'analyse et facilite la compréhension de représentations abstraites complexes. Son caractère polyvalent et sa souplesse en font un langage universel.

Les points faibles d'UML

La mise en pratique d'UML nécessite un apprentissage et passe par une période d'adaptation.

Même si l'Espéranto est une utopie, la nécessité de s'accorder sur des modes d'expression communs est vitale en informatique. UML n'est pas à l'origine des concepts objets, mais en constitue une étape majeure, car il unifie les différentes approches et en donne une définition plus formelle.

Le processus (non couvert par UML) est une autre clé de la réussite d'un projet. Or, l'intégration d'UML dans un processus n'est pas triviale et améliorer un processus est une tâche complexe et longue. Les auteurs d'UML sont tout à fait conscients de l'importance du processus, mais l'acceptabilité industrielle de la modélisation objet passe d'abord par la disponibilité d'un langage d'analyse.

1.2.2-La norme UML utilisée : Rational

James Rumbaugh, Grady Booch et Ivar Jacobson, sont les inventeurs d'OMT, Booch et Objectory/OOSE. Les "trois amigos", comme on les surnomme, sont donc les véritables "parents" d'UML.

Ils travaillent tous trois à Rational Software, ce qui semble logique, vu le rôle moteur qu'à joué Rational dans le processus d'unification des méthodes fondatrices d'UML. Rational a été un membre actif du noyau d'entreprises qui ont soumis UML à l'OMG, anime des groupes d'utilisateurs et participe aux organismes de révision d'UML.

L'ensemble des documents qui composent la norme UML (aux formats PDF, HTML, Word et Frame), ainsi que de nombreuses informations complémentaires (articles, copies de conférences, etc.) se trouvent sur le site Web de Rational ( http://www.rational.com).

OMG

Fin 1997, UML est devenu une norme OMG (Object Management Group). L'OMG est un organisme à but non lucratif, créé en 1989 à l'initiative de grandes sociétés (HP, Sun, Unis Ys, American Airlines, Philips...). Aujourd'hui, l'OMG fédère plus de 850 acteurs du monde informatique. Son rôle est de promouvoir des standards qui garantissent l'interopérabilité entre applications orientées objet, développées sur des réseaux hétérogènes.

L'OMG propose notamment l'architecture CORBA (Common Object Request Broker Architecture), un modèle standard pour la construction d'applications à objets distribués (répartis sur un réseau).

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Pour rester simple, on peut considérer CORBA comme une généralisation de l'architecture clients/serveurs aux objets.

UML a été adopté (normalisé) par l'OMG et intégré à l'OMA, car il participe à cette vision et parce qu'il répond à la "philosophie" OMG.

1.3- Comment modéliser avec UML ?

UML est un langage qui permet de représenter des modèles, mais il ne définit pas le processus d'élaboration des modèles !

Cependant, dans le cadre de la modélisation d'une application informatique, les auteurs d'UML préconisent d'utiliser une démarche :

· Itérative et incrémentale,

· guidée par les besoins des utilisateurs du système,

· centrée sur l'architecture logicielle.

D'après les auteurs d'UML, un processus de développement qui possède ces qualités devrait favoriser la réussite d'un projet.

- Une démarche itérative et incrémentale ?

· L'idée est simple : pour modéliser (comprendre et représenter) un système complexe, il vaut mieux s'y prendre en plusieurs fois, en affinant son analyse par étapes.

·Cette démarche devrait aussi s'appliquer au cycle de développement dans Le but est de mieux maîtriser la part d'inconnu et d'incertitudes qui caractérisent les systèmes complexes.

- Une démarche pilotée par les besoins des utilisateurs ?

· Avec UML, ce sont les utilisateurs qui guident la définition des modèles :

· Le périmètre du système à modéliser est défini par les besoins des utilisateurs (les utilisateurs définissent ce que doit être le système).

· Le but du système à modéliser est de répondre aux besoins de ses utilisateurs (les utilisateurs sont les clients du système).

Les besoins des utilisateurs servent aussi de fil rouge, tout au long du cycle de développement (itératif et incrémental) :

· A chaque itération de la phase d'analyse, on clarifie, affine et valide les besoins des utilisateurs.

· A chaque itération de la phase de conception et de réalisation, on veille à la prise en compte des besoins des utilisateurs.

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· A chaque itération de la phase de test, on vérifie que les besoins des utilisateurs sont satisfaits.

- Une démarche centrée sur l'architecture ?

· Une architecture adaptée est la clé de voûte du succès d'un développement.

Elle décrit des choix stratégiques qui déterminent en grande partie les qualités du logiciel (adaptabilité, performances, fiabilité...).

· Ph. Kruchten propose différentes perspectives, indépendantes et complémentaires, qui permettent de définir un modèle d'architecture (publication IEEE, 1995).

Cette vue ("4+1") a fortement inspiré UML :

Figure2 : Représentation de la vue 4+1

 

1.3.1- La vue logique.

Cette vue de bas niveau (aussi appelée "vue de réalisation"), montre :

· L'allocation des éléments de modélisation dans des modules (fichiers sources, bibliothèques dynamiques, bases de données, exécutables, etc.).

· En d'autres termes, cette vue identifie les modules qui réalisent (physiquement) les classes de la vue logique.

· L'organisation des composants, c'est-à-dire la distribution du code en gestion de configuration, les dépendances entre les composants...

· Les contraintes de développement (bibliothèques externes...).

· La vue des composants montre aussi l'organisation des modules en "sous-systèmes", les interfaces des sous-systèmes et leurs dépendances (avec d'autres sous-systèmes ou modules).

1.3.2- La vue des composants.

. Cette vue de haut niveau se concentre sur l'abstraction et l'encapsulation, elle modélise les éléments et mécanismes principaux du système.

· Elle identifie les éléments du domaine, ainsi que les relations et interactions entre ces éléments : les éléments du domaine sont liés au(x) métier(s) de l'entreprise, *ils sont indispensables à la mission du système,

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1.3.3- La vue des processus.

Cette vue organise aussi (selon des critères purement logiques), les éléments du domaine en "catégories" :

· pour répartir les tâches dans les équipes,

· regrouper ce qui peut être générique,

· isoler ce qui est propre à une version donnée, etc.

1.3.4- La vue de déploiement.

Cette vue est très importante dans les environnements multitâches ; elle montre :

· La décomposition du système en terme de processus (tâches).

· Les interactions entre les processus (leur communication).

· La synchronisation et la communication des activités parallèles (threads).

1.3.5- La vue des besoins des utilisateurs.

Cette vue (dont le nom exact est "vue des cas d'utilisation"), guide toutes les autres.

· Dessiner le plan (l'architecture) d'un système informatique n'est pas suffisant, il faut le justifier.Cette vue définit les besoins des clients du système et centre la définition de l'architecture du système sur la satisfaction (la réalisation) de ces besoins.

· A l'aide de scénarios et de cas d'utilisation, cette vue conduit à la définition d'un modèle d'architecture pertinent et cohérent.

· Cette vue est la "colle" qui unifie les quatre autres vues de l'architecture.

· Elle motive les choix, permet d'identifier les interfaces critiques et

· force à se concentrer sur les problèmes importants.

1.4- Comment "rédiger" un modèle avec UML ?

· UML permet de définir et de visualiser un modèle, à l'aide de diagrammes.

· Un diagramme UML est une représentation graphique, qui s'intéresse à un aspect précis du modèle ; c'est une perspective du modèle, pas "le modèle".

· Chaque type de diagramme UML possède une structure (les types des éléments de modélisation qui le composent sont prédéfinis).

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· Un type de diagramme UML véhicule une sémantique précise (un type de diagramme offre toujours la même vue d'un système).

· Combinés, les différents types de diagrammes UML offrent une vue complète des aspects statiques et dynamiques d'un système.

Les diagrammes UML supportent l'abstraction. Leur niveau de détail caractérise le niveau d'abstraction du modèle. L'abstraction est un des piliers de l'approche objet.

· Il s'agit d'un processus qui consiste à identifier les caractéristiques intéressantes d'une entité, en vue d'une utilisation précise.

· L'abstraction désigne aussi le résultat de ce processus, c'est-à-dire l'ensemble des caractéristiques essentielles d'une entité, retenues par un observateur.

Avant de passer à la représentation des diagrammes UML nous jugions nécessaire la présentation des concepts objets puisque ces diagrammes se fondent essentiellement sur l'approche objet.

2- Le concept objet

2.1- Définition et caractéristiques de l'objet

L'objet constitue le concept fondateur de l'approche du même nom.

· Un objet est une entité aux frontières précises qui possède une identité (un nom).

· Un ensemble d'attributs caractérise l'état de l'objet.

· Un ensemble d'opérations (méthodes) en définissent le comportement.

· Un objet est une instance de classe (une occurrence d'un type abstrait).

· Une classe est un type de données abstrait, caractérisé par des propriétés (attributs et méthodes) communes à des objets et permettant de créer des objets possédant ces propriétés.

2.2- Les autres concepts objets Encapsulation.

Elle Consiste à masquer les détails d'implémentation d'un objet, en définissant une interface.. L'interface est la vue externe d'un objet, elle définit les services accessibles (offerts) aux utilisateurs de l'objet. L'encapsulation facilite l'évolution d'une application car elle stabilise l'utilisation des objets : on peut modifier l'implémentation des attributs d'un objet sans modifier son interface.

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Héritage.

Une classe peut être déclarée comme héritant d'une autre classe. La classe qui hérite possèdera toutes les propriétés (attributs, méthodes) de la classe dont elle dérive .Mais en plus elle aura certaines méthodes particulières.

3- Modélisation des vues statiques et dynamiques 3.1- Les vues statiques

Elles donnent une vue globale sur le système à modéliser mais elles ne rentrent pas dans les détails d'implémentation.

3.1.1- Les cas d'utilisation

· Il s'agit de la solution UML pour représenter le modèle conceptuel,.

· Les use cases permettent de structurer les besoins des utilisateurs et les objectifs correspondants d'un système.

· Ils centrent l'expression des exigences du système sur ses utilisateurs :
ils partent du principe que les objectifs du système sont tous motivés.

· Ils se limitent aux préoccupations "réelles" des utilisateurs ; ils ne présentent pas de solutions d'implémentation et ne forment pas un inventaire fonctionnel du système.

· Ils identifient les utilisateurs du système (acteurs) et leur interaction avec le système.

· Ils permettent de classer les acteurs et structurer les objectifs du système et servent de base à la traçabilité des exigences d'un système dans un processus de développement intégrant UML.

Conceptualisation

Le but de la conceptualisation est de comprendre et structurer les besoins du client. On ne cherche l'exhaustivité, mais clarifier, filtrer et organiser les besoins. Une fois identifiés et structurés, ces besoins :

définissent le contour du système à modéliser (ils précisent le but à atteindre),

permettent d'identifier les fonctionnalités principales (critiques) du système.

Le modèle conceptuel joue un rôle central, il est capital de bien le définir .Il doit permettre une meilleure compréhension du système et servir d'interface entre tous les acteurs du projet. Les besoins des clients sont des éléments de traçabilité dans un processus intégrant UML.

Le modèle conceptuel joue un rôle central, il est capital de bien le définir.

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Les Règles Métiers

Elles permettent de déterminer les contraintes liées au système à modéliser. Elles constituent le soubassement du logiciel. Dans le souci de donner une vue panoramique et claire du système d'information, nous avons eu à regrouper les règles métiers suivants certains critères :

o les règles relatives à l'architecture de la formation

R1- L'architecture de la formation est fondée sur 3 grades (Licence, Master, doctorat).

R2- Les formations sont organisées en semestres et en UE capitalisables.

R3- L'unité de base constitutive d'un parcours de formation est l'UE.

R4- Les enseignements d'une UE peuvent prendre différentes formes : Cours Magistraux (CM), Travaux Dirigés (TD), Travaux Pratiques (TP), Travaux de Terrain, Recherche ou combiner ses différentes formes.

R5- Chaque UE a une valeur définie en crédits proportionnelle au travail (CM, TD, TP, Stage etc.) que l'étudiant doit fournir pour la validation de l'UE.

R6- Dans la reforme LMD, le semestre est la durée périodique des UE de formations contrairement à l'année universitaire dans le système traditionnel ou ancien.

R7- Les 3 grades sont exprimés en semestre (L pour 6semestres, M pour 4 semestres après L, D au moins 6 semestres).

R8- Le semestre correspond à un volume horaire établi et mesuré en crédits,

R9- Un crédit correspond à 20 heurs de travail pour l'étudiant (CM, TD, TP, recherche, Travail personnel).

R10- Un parcours de formation est structuré en UE obligatoires, optionnelles, ou libres.

o Les Règles relatives au cursus de formation

R1- L'offre de formation est présentée par domaines déclinés en filières de formation.

R2- Le cursus de Licence est organisé sous forme de parcours monodisciplinaires, transdisciplinaires et pluridisciplinaires.

R3- Chaque cursus comporte des UE obligatoires, libres et optionnelles.

R4- Le cursus Master présente 2 voies de finalité : l'une est celle de la recherche et l'autre est professionnelle.

R5- Le parcours est individuel au niveau de tous les cursus.

o Les règles relatives à l'inscription pédagogique

R1- L'inscription pédagogique à un semestre nécessite la satisfaction des prérequis éventuels des UE le composant.

R2- L'inscription pédagogique est conditionnée par celle académique.

R3- Un étudiant titulaire du Baccalauréat ou de son équivalence peut s'inscrire en première année de Licence LMD.

R4- Un étudiant titulaire d'une Licence peut s'inscrire en première année de Master LMD.

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-Les règles relatives aux évaluations et résultats

R1- Les évaluations et résultats auront lieu dans les 4 dernières semaines de chaque semestre.

R2- Les étudiants inscrits pédagogiquement sont évalués une fois semestriellement et ceci pour chaque UE choisie.

R3- Une UE est définitivement acquise dès que l'étudiant a obtenu la moyenne requise : il capitalise ainsi les UE requises jusqu'au moment où il obtient le grade auquel conduisent les unités choisies.

R4- Pour prétendre valider les UE d'un semestre il faut que l'étudiant un certain nombre de présentiel et assume une charge de travail personnel.

Les diagrammes qui suivent présentent l'analyse du domaine c'est-à-dire le modèle des besoins clients.

3.1.2- Diagrammes des cas d'utilisation.

Ils décrivent les fonctionnalités employées par les utilisateurs. Il s'agit de la solution UML pour représenter le modèle conceptuel.

· Les cas d'utilisation (ou use cases en Anglais) permettent de structurer les besoins des utilisateurs et les objectifs correspondants d'un système.

· Ils centrent l'expression des exigences du système sur ses utilisateurs :
ils partent du principe que les objectifs du système sont tous motivés.

· Ils se limitent aux préoccupations "réelles" des utilisateurs ; ils ne présentent pas de solutions d'implémentation et ne forment pas un inventaire fonctionnel du système.

· Ils identifient les utilisateurs du système (acteurs) et leur interaction avec le système.

· Ils permettent de classer les acteurs et structurer les objectifs du système.

· Ils servent de base à la traçabilité des exigences d'un système dans un processus de développement intégrant UML.

Les cas d'utilisation, permettent de modéliser les besoins des clients d'un système et ne doivent chercher l'exhaustivité, mais clarifier, filtrer et organiser les besoins. Une fois identifiés et structurés, ces besoins définissent le contour du système à modéliser (ils précisent le but à atteindre) et permettent d'identifier les fonctionnalités principales (critiques) du système.

Ils ne doivent donc en aucun cas décrire des solutions d'implémentation. Leur but est justement d'éviter de tomber dans la dérive d'une approche fonctionnelle, où l'on liste une litanie de fonctions que le système doit réaliser. Mais un modèle conceptuel qui identifie les besoins avec un plus grand niveau d'abstraction reste indispensable. Avec des systèmes complexes, filtrer l'information, la simplifier et mieux l'organiser, c'est rendre l'information exploitable.

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La sémantique

Acteur : entité externe au système qui interagit avec le système.

Use case (cas d'utilisation): ensemble d'actions réalisées par le système, en réponse à une action d'un acteur.

Relation d'utilisation (« include ») : le cas d'utilisation source contient aussi le comportement décrit dans le cas d'utilisation destination.

Relation d'extension (« extends ») : le cas d'utilisation source étend (précise) les objectifs (comportements) du cas d'utilisation destination.

Package : regroupe les éléments de modélisation suivant des critères purement logiques.

Note ou documentation : documente un élément du modèle.

A présent nous allons donner une vue des diagrammes de cas d'utilisation réalisés.

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Figure 3 : Cas Inscription Pédagogique

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Gestion des unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD à l'Université de Lomé

Figure 4 : s Mise à jour de données
Cas de mise à jour

Les diagrammes qui suivent présentent de manière schématique les cas d'utilisation liés à un étudiant.

Figure 5 :Autres cas liés à l'étudiant

Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

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Les diagrammes qui vont suivre présentent l'analyse applicative et la conception. On modélise les aspects informatiques et les rouages d'implémentation et on optimise les modèles.

3.1.3- Diagrammes des classes.

Ils représentent la structure des entités du système.

Un diagramme de classes est une collection d'éléments de modélisation statiques (classes, paquetages...), qui montre la structure d'un modèle. Un diagramme de classes fait abstraction des aspects dynamiques et temporels.


· Pour un modèle complexe, plusieurs diagrammes de classes complémentaires doivent être construits.

On peut par exemple se focaliser sur :

o les classes qui participent à un cas d'utilisation (cf. collaboration), o les classes associées dans la réalisation d'un scénario précis,

o les classes qui composent un paquetage,

La sémantique

Attributs : c'est l'ensemble des informations se présentant sous forme de variables et permettant de représenter l'état de l'objet.

Méthodes ou opérations : C'est une fonction liée à un objet.

Expression des cardinalités d'une relation en UML :

n : exactement "n" (n, entier naturel > 0)

n..m: de "n" à "m" (entiers naturels ou variables, m > n)

* : plusieurs (équivalent à "0..n" et "0..*")

n..*: "n" ou plus (n, entier naturel ou variable).

Dépendance: relation d'utilisation unidirectionnelle et d'obsolescence(une modification de l'élément dont on dépend, peut nécessiter une mise à jour de l'élément dépendant). La flèche non pleine représente l'héritage

Association n-aire : il s'agit d'une association qui relie plus de deux classes.

Classe d'association : il s'agit d'une classe qui réalise la navigation entre les instances d'autres classes. Elle est représentée avec des pointillés .

Nous avons présenter premièrement les classes documentées et ensuite le diagramme de classes présentant l'analyse finale suite à certaines modifications apportées aux différentes classes dégagées.

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Figure 6 :La documentation des classes.

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

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La documentation des classes.

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Suite et fin figure6 39

3.1.4-Diagrammes de déploiements

Ils représentent le réseau informatique supportant le système et la manière dont les composants y sont installés.

Sémantique

Relation entre les composants

Par souci de sécurité du réseau

Un établissement

CIC/CAFMICRO

Composant

Figure7 : Déploiement de l'application

40

41

Figure8 : Diagramme de collaboration

Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

3.2- Les vues dynamiques.

3.2.1- Diagrammes de collaboration

Ils représentent les échanges de messages entre les objets.

· Les diagrammes de collaboration montrent des interactions entre objets (instances de classes et acteurs).

· Ils permettent de représenter le contexte d'une interaction, car on peut y préciser les états des objets qui interagissent

La sémantique

Les diagrammes de collaboration se basent sur la notation des cas d'utilisation, les classes et les objets qui ne sont que l'instanciation des classes.

3.2.2- Diagramme de séquence

· Les diagrammes de séquences permettent de représenter des collaborations entre objets selon un point de vue temporel, on y met l'accent sur la chronologie des envois de messages.

· Les diagrammes de séquences peuvent servir à illustrer un cas d'utilisation.

· L'ordre d'envoi d'un message est déterminé par sa position sur l'axe vertical du diagramme ; le temps s'écoule "de haut en bas" de cet axe.

· La disposition des objets sur l'axe horizontal n'a pas de conséquence pour la sémantique du diagramme.

· Les diagrammes de séquences et les diagrammes d'état-transitions sont les vues dynamiques les plus importantes d'UML.

Sémantique

La représentation fait recourt à la sémantique des cas d'utilisation et de l'instanciation anonymes des classes.

En plus de cela on note également la ligne de vie d'un objet qui désigne la durée d'existence c'est-à-dire le délai entre la création et la destruction de l'objet.

La notion de message intervient également dans la notation des diagrammes de séquence. Il désigne le flux d'informations échangées entre deux objets à un certain moment de leur existence.

 
 

Message

| | | ligne de vie

|

 
 

Création d'un objet : nom de l'objet Destruction d'un objet : nom de l'objet

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Figure9 : Séquence pour l'inscription pédagogique

43

Figure10 : Séquences Inscriptions, Evaluations, Résultats, Affectation à une filière

3.2.3- Diagrammes d'Etats-transitions.


· Ce diagramme sert à représenter des automates d'états finis, sous forme de graphes d'états, reliés par des arcs orientés qui décrivent les transitions.

44

·

Les diagrammes d'états-transitions permettent de décrire les changements d'états d'un objet ou d'un composant, en réponse aux interactions avec d'autres objets/composants ou avec des acteurs.

· Un état se caractérise par sa durée et sa stabilité, il représente une conjonction instantanée des valeurs des attributs d'un objet.

· Une transition représente le passage instantané d'un état vers un autre.

· Une transition est déclenchée par un événement. En d'autres termes : c'est l'arrivée d'un événement qui conditionne la transition.

· Les transitions peuvent aussi être automatiques, lorsqu'on ne spécifie pas l'événement qui la déclenche.

· En plus de spécifier un événement précis, il est aussi possible de conditionner une transition, à l'aide de "gardes" : il s'agit d'expressions booléennes, exprimées en langage naturel (et encadrées de crochets).

Sémantique

 

Début de scénario

 

La fin d'un scénario est représentée par le point inverse.

Les diagrammes qui suivent décrivent les changements d'états des objets en réponse aux interactions avec d'autres objets.

45

Figure 11 : Etats-Transitions Enseignement, Evaluations, Résultat ( de l'étudiant)

En raison des soucis de pages notre diagramme est scindé et les points de raccordement sont 1 et 2 entourés de cercle.

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Suite Figure 11 : Etats-Transitions Etudiant ayant validé ou non une UE

Suite et fin Figure 11 : Etats-Transitions Etudiant inscrit académiquement

3.2.4- Diagrammes d'activités

Ils illustrent le chaînage des activités dans le système.

· UML permet de représenter graphiquement le comportement d'une méthode ou le déroulement d'un cas d'utilisation, à l'aide de diagrammes d'activités (une variante des diagrammes d'états-transitions).

· Une activité représente une exécution d'un mécanisme, un déroulement d'étapes séquentielles.

· Le passage d'une activité vers une autre est matérialisé par une transition.

· Les transitions sont déclenchées par la fin d'une activité et provoquent le début immédiat d'une autre (elles sont automatiques).

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En théorie, tous les mécanismes dynamiques pourraient être décrits par un diagramme d'activités, mais seuls les mécanismes complexes ou intéressants méritent d'être représentés.

Il est possible de synchroniser les transitions à l'aide des "barres de synchronisation" (comme dans les diagrammes d'états-transitions). Une barre de synchronisation permet d'ouvrir et de fermer des branches parallèles au sein d'un flot d'exécution :

· Les transitions qui partent d'une barre de synchronisation ont lieu en même temps.

· On ne franchit une barre de synchronisation qu'après réalisation de toutes les transitions qui s'y rattachent.

Couloirs d'activités.

Afin d'organiser un diagramme d'activités selon les différents responsables des actions représentées, il est possible de définir des "couloirs d'activités".

Il est même possible d'identifier les objets principaux, qui sont manipulés d'activités en activités et de visualiser leur changement d'état.

Sémantique

Les points noirs désignent le début et la fin d'une activité.

Couloir d'activité

Cas d'utilisation

 
 
 
 
 
 
 
 

action

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Fin d'une transition

 

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

Gestion des unités d'enseignement dans le cadre de la reforme LMD à l'Université de Lomé

Figure12 : Activités liées à la demande d'attestation ou de diplôme par un étudiant

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Figure13 : Activités liées à lenseignement et lévaluation

Après avoir donné une représentation en termes de diagramme des vues statiques et dynamiques nous allons aborder la programmation proprement dite.

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CHAPITRE III :

Programmation

1- Le concept du Libre.

2- Choix des outils

3- Captures d'écran

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

La programmation informatique de manière simple et non simpliste est l'action d'écrire un programme dans un langage de programmation, en vue de son exécution par un ordinateur. Elle consiste à fractionner le problème à résoudre en instructions codifiées acceptables par un ordinateur.

D'une manière beaucoup plus générale c'est l'ensemble des activités permettant de passer du problème à résoudre au programme opérationnel.

Or, nous avons opté dans le cadre de notre stage pour une modélisation UML du projet. C 0e qui fait fortement recours aux concepts objets.

Dans cette vision notre programmation est essentiellement orientée objet c'est-à-dire la modélisation des entités du monde réel ou des entités logiques par des objets s'échangeant des services par message. Il est d'autant plus nécessaire de préciser que nous étions guidés lors de la réalisation de ce projet par l'idée du « libre ». Et pour arriver à cette fin il a été pour nous d'une grande utilité de choisir les outils informatiques bien adaptés à la programmation objet ou par objets.

Ce chapitre sera subdivisé en cinq (4) parties. Nous présenterons au prime abord le concept du « Libre » et les autres concepts qui sont en rapport ou découlent de ce dernier. Ensuite il sera question de la présentation et la description succinctes des outils utilisés dans la réalisation et la mise en ceuvre de ce projet. En fin de compte nous décrirons les divers langages de programmation et des captures d'écrans de quelques interfaces du logiciel réalisé.

1-Le Concept du libre

Le marché du libre ne constitue pas un mirage à la pérennité douteuse. Savamment construit au fil du temps, initié véritablement dans le milieu des années 1980, il dispose aujourd'hui de tous les éléments pour s'introduire dans le monde professionnel par la grande porte. A la fois supporté et supportant le monde de l'Internet, le libre s'inscrit en parfaite adéquation avec la montée en puissance de la valeur de l'information dans tous les secteurs. Le savoir et le partage de celle-ci sont aujourd'hui devenus stratégiques pour toute organisation. Le libre et l'Internet y contribuent donc pleinement.

1.1-Origine du Logiciel libre

· Jusqu'à la fin des années soixante, les codes sources étaient ouverts mais les standards demeuraient propriétaires. A cette époque, la diffusion et l'utilisation d'outils informatiques étaient alors réservés

à un public averti et très restreint essentiellement composé de scientifiques et de chercheurs.

Logiciel et matériel étaient alors indissociables.

· En 1969, deux ingénieurs créent au sein des laboratoires Bell, le système d'exploitation Unix. Il est

multi-tâches, multi-utilisateurs et très stable. Logiciel et matériel deviennent dorénavant indépendants entre eux. Les standards restent toujours propriétaires mais le code source demeure ouvert.

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· De par sa position de « chef d'orchestre », le système d'exploitation se doit d'être le plus standardisé et le plus ouvert pour des questions d'interopérabilité. Or, Unix représente un développement non

coordonné et possède une série de variantes avec de nombreux problèmes de portabilité longs et coûteux. Cette situation, à la longue, ne peut perdurer.

· Durant les années quatre-vingt, l'informatique commence à se diffuser auprès du grand public néophyte. Créant un nouveau métier, les éditeurs de logiciels imposent des standards et des codes sources fermés. En 1984, réagissant à cette situation, Richard Stallman crée la Free Software Foundation. Il lance alors le projet GNU, un système informatique complet libre. Son objectif est de construire le monde de l'Informatique Libre.

En 1992, des doutes sont émis par AT&T sur la légitimité des droits de l'Université Californienne

de Bekerley sur BSD, la version libre d'Unix. Les développements autour du noyau BSD

s'amenuisent.

· En 1994, la première version complète d'un système d'exploitation libre avec un noyau Linux est

disponible. GNU/Linux1.0 surprend par sa qualité, son optimisation. Il connaît depuis un succès

planétaire. Les premières sociétés commerciales du libre se créent alors.

· De 1995 à 2000, les principaux projets phares du libre sont lancés. Internet et le logiciel libre commencent à connaître des interdépendances de plus en plus fortes.

· En 1997, les financiers s'intéressent au monde du libre et plus particulièrement à la solution GNU/Linux. Un nouveau mouvement se crée alors : « l'Open Source ». Le terme se révèle plus attrayant dans un univers marchand. Il s'impose très rapidement auprès de milieux financiers et de la presse. A partir de ce moment là, deux courants de pensées du libre vont coexister.

· Les notions de standard ouvert et de logiciel libre deviennent une évidence, dans un monde où les

barrières temporelles et spatiales sont désormais abolies.

1.2- Les differnts types de logiciels

L'ensemble de l'activité logicielle peut être segmenté en plusieurs couches, correspondant aux différentes niveaux intermédiaires entre les ressources du matériel et le service des utilisateurs. Elle est décrite comme suit :

Logiciels systèmes et réseaux ((OS, gestion de réseaux etc.)29%) ; Middlewares (ensemble des outils logiciels assurant la réutilisabilité et la tolérance à l'hétérogénéité de plusieurs différents logiciels ( 19%) ;

Les applicatifs : logiciels assurant les fonctions directement exigées par les utilisateurs ( 52%).

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2- Choix des outils.

2.1- Critères de choix des outils

La réussite d'un projet de développement passe vraisemblablement par le choix de bons outils. On sous-entend par bons outils, des outils adaptés aux diverses activités couvrant tout le cycle de développement de l'application ou de réalisation du projet.

Cette exigence est d'autant plus forte dans le domaine informatique où les Technologies de l'Information et de la Communication (T.I.C) par leur évolution permanente, imposent un rythme particulier aux travaux effectués dans ce secteur.

En PHP, comme dans n'importe quel autre langage de programmation, il faut et il apparaît comme une nécessité de se munir d'un éditeur de scripts simple d'utilisation, rapide et permettant la coloration syntaxique nécessaire à la lecture du code source.

De nombreuses fonctionnalités permettent de faciliter de façon optimale le travail des développeurs d'applications et de ce fait la durée de développement est par conséquente réduite.

Ainsi le choix des outils ne doit pas être une question de mode. Mais plutôt il doit être guidé par des soucis :

-ergonomique : ergonomie de l'interface utilisateur et facilité d'utilisation, -coloration syntaxique : coloration de la syntaxe du langage PHP,

-auto-complétion : l'éditeur est capable de finir l'écriture d'une balise en cours d'écriture,

-indentation automatique : espaces et tabulations du code, etc.

-numérotation des lignes : l'éditeur affiche les numéros de lignes,

-gestion de projet : possibilité de créer un projet de plusieurs fichiers avec un environnement particulier,

-macros : possibilité de définir et d'exécuter des macros utilisateurs, -raccourcis clavier : possibilité de définir des raccourcis claviers personnalisés,

-puissantes fonctions textes : fonctions de recherche et de remplacement évoluées (sur plusieurs fichiers, expressions régulières...),

-vérification syntaxique : l'éditeur vérifie la validité de la syntaxe du code, -documentation intégrée : documentation, guide et aide inclus permettant l'autoformation,

-explorateur de fichiers : un espace d'exploration de fichiers permet l'ouverture rapide des fichiers,

- explorateur de fonctions : un espace d'exploration de fonctions permet de naviguer facilement parmi les fonctions d'un même script,

- plugins : possibilité de rajouter des plu gins à l'éditeur pour en étendre les fonctionnalités,

-débuggeur : débuggeur intégré,

-FTP : client FTP intégré à l'éditeur de code source,

- popularité : l'engouement des personnes utilisant l'outil,

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-licence, prix : copyright appliqué à l'outil ou prix de la version complète, -version : numéro de la version à utiliser, et

-langue : langue de l'interface (de préférence deux langues que le développeur maîtrise).

2.2- Presentation et justification des outils de programmation.

En se basant sur les critères précédents, il s'impose indispensablement à nous de décrire succinctement les outils de programmation utilisés au cours de notre stage.

WEBEXPERT.

C'est un puissant logiciel propriétaire d'édition web. Ce produit de Visicom Media permet de concevoir et gérer les pages d'une application ou site web de manière professionnelle en toute simplicité. Grâce à une interface ergonomique et un éventail impressionnant d'outils riches en fonctionnalités, Web Expert procure une parfaite maîtrise de la conception web. Il permet d'avoir le plein contrôle sur tous les standards du web comme le HTML, le JavaScript, les CSS, le ASP et le PHP qui a été notre principal langage de programmation.

NOTEPAD++.

C'est un éditeur de texte libre générique qui intègre la coloration syntaxique. Il édite les codes sources et supporte comme Web Expert plusieurs langages (PHP, ASP, Javascript, HTML et XML) .Développé en C++, il demeure un éditeur de code source (( petit (( de part sa taille (taille binaire) et efficace (performance d'exécution). Rappelons que ce programme fort utile sous Windows constitue une alternative au traditionnel (( Bloc-notes » qui ne comporte pas la coloration syntaxique. Il offre contrairement au Bloc-notes la possibilité de définir un langage, l'auto complétion, le multi document (possibilité d'éditer plusieurs documents à la fois grâce à des onglets).

En plus de ces deux outils qui ont servi utilement pour le codage, il importe de rajouter d'autres outils tels les serveurs de logiciel qui représentent des plates-formes de développement.

Au début du développement logiciel, nous avions opté pour EasyPHP1-8, mais par la suite c'est sous WAMP5 que les tests ont été réalisés .Il faut préciser que le progiciel tourne sur les deux plates-formes.

A présent nous allons décrire et présenter ces deux serveurs de logiciel.

WAMP5 1.4.5.

On entend généralement par WAMP (Windows Apache MySQL PHP) .

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C'est l'alternative Windows de LAMP(Linux APACHE MySQL PHP).C'est une plate-forme libre disposant en plus des fonctionnalités de EasyPHP1-8 d'autres fonctionnalités liées aux évolutions des logiciels intégrés ainsi que l'incorporation d'un autre outil d'administration de bases de données.

Il est distribué avec comme logiciels intégrés Apache1.3.33, MySQL 4.1.13a et PHP5. Mise à part PhpMyAdmin 2.6.3-pl, un autre outil d'administration de base de données SQLite désigné SQLite Manager 1.1.1 est aussi livré avec le paquet WAMP5.

Son principal but est de permettre à la communauté PHP de découvrir la nouvelle version de PHP (notamment la version 5) qui offre des nouveautés intéressantes de la Programmation Orientée Objet (P.O.O).

2.3- Justification et présentation de quelques logiciels libres utilisés dans la mise en ceuvre de notre logiciel.

De même que la variété des mets fait l'agrément d'un festin, une diversité similaire a présidé à la réalisation de ce logiciel.

Les lignes qui suivent décrivent les différents logiciels « libres » qui nous ont été
d'un apport capital dans la réalisation et la mise en ceuvre de notre application.

FCK Editor

Cet éditeur de texte de HTML apporte à l'enchaînement plusieurs des fonctionnalités puissantes des rédacteurs de bureau comme la MME mot.

Il est léger et n'exige pas n'importe quel genre d'installation sur l'ordinateur du client. Ce programme petit mais très puissant permet de mettre en place sur un site Internet ou Intranet ou bien local un traitement de texte accessible via un navigateur. Il possède les options basiques tels que l'alignement, paragraphe, les polices, les tableaux ...

Les sauvegardes ne se font pour le moment qu'en HTML ou TXT.

Pour une utilisation en Local, FCK Editor nécessite un serveur logiciel comme Apache. Nous l'avons utilisé pour présenter le tableau de messagerie devant permettre aux utilisateurs d'échanger des messages.

JP Graph

C'est une bibliothèque pour PHP dans une version supérieure ou égale à 4.3.1. Cette bibliothèque est entièrement écrite en PHP. Elle permet de créer plusieurs graphiques en ligne ou localement et de manière dynamique ou non. JP Graph rend de ce fait facile le tracé de graphes avec quelques lignes de code même les plus complexes qui exigent une commande granuleuse très fine. La bibliothèque assigne donc à un contexte des valeurs par défaut sensibles pour la plupart des paramètres qui réduisent au minimum la courbe d'étude.

Son utilité dans notre application est la génération dynamique de graphes montrant l'évolution comparative des unités d'enseignements ou des filières ou des étudiants sur un semestre universitaire.

DIA

C'est le logiciel qui nous a permis de réaliser les diagrammes.

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2.4- Justification des langages de programmation

Après avoir conçu un algorithme pour les différents modules développés dans cette application , notre souci secondaire a été le choix du langage de programmation qui devrait nous permettre de réaliser un logiciel acceptable et répondant aux critères minimum du génie logiciel .

Etant donné que notre analyse est orientée objet, il nous est paru avantageux de programmer le logiciel avec un langage orienté objet.

Quel langage faut-il donc choisir ? C'est ainsi que suite à des recherches sur les nombreux sites réservés à la programmation, nous avons retenu le PHP et les autres langages tels que CSS, JavaScript, et HTML sans oublier le système de gestion de base de données MySQL et le serveur web Apache qui répondent au contexte du « Libre ».

PHP Présentation du PHP

Le PHP a été notre principal langage de programmation. Comme définition nous pourrions retenir que PHP est un langage interprété (un langage de script) exécuté du côté serveur (comme les scripts CGI, ASP...) et non du côté client (un script écrit en Javascript ou une applet Java s'exécute sur un ordinateur...).

Historique de PHP

Le langage PHP a été mis au point au début d'automne 1994 par Rasmus Lerdorf. C'est un langage incrusté au HTML et interprété (PHP3) ou compilé (PHP4).

Ce langage de script lui permettait de conserver la trace des utilisateurs venant consulter son CV sur son site, grâce à l'accès à une base de données par l'intermédiaire de requêtes SQL. Etant donné que son code source est ouvert, gratuit et supportant par surcroît tous les standards du Web, il s'est rapidement répandu sur la toile et est devenu un projet collectif. C'est justement cet aspect qui fera du PHP un langage populaire par excellence du Web.

Le fulgurant succès de PHP 1.0 devient donc un gage pour l'auteur .Ainsi, Rasmus Lerdorf décida d'améliorer ce langage en y intégrant des structures plus avancées telles que des boucles, des structures conditionnelles, et y intégra un package permettant d'interpréter les formulaires qu'il avait développé (FI, Form Interpreter) ainsi que le support de mSQL. C'est de cette façon que la version 2 du langage, baptisée pour l'occasion PHP/FI version 2, vit le jour durant l'été 1995. Il fut rapidement utilisé sur de nombreux sites (15000 fin 1996, puis 50000 en milieu d'année 1997).

A partir de 1997, deux étudiants Zeev Suraski et Andi Gutmans rejoignirent
Rasmus pour former une équipe de programmeurs suite). C'est ainsi que le
résultat donna le Zend Engine le tout nouveau cceur de PHP/FI qui devient la

58

version 3.0 de PHP .Il fut disponible le 6 juin 1998. Soulignons que c'est cette version 3 qui a été baptisée Hypertext Preprocessor (acronyme maintenu jusqu'à la période de notre stage)

A la fin de l'année 1999 la version 4.0 de PHP, désignée PHP4, est apparue.

Il existe par ailleurs plusieurs applications Web prêtes à l'emploi (PHPNuke, PHPWebsite, PHPShop...) permettant de monter gratuitement, facilement et rapidement son portail. Par cette grande percée non seulement auprès des Web designers PHP s'est imposé comme le numéro un du Web.

La version 5.0.0 de PHP est sortie le 13 Juillet 2004: elle utilise Zend Engine 2 et introduit une programmation orientée objet plus efficace et plus complète, ainsi que fonctionnalités de gestion pour les entreprises.

ATOUTS DE PHP

Il est connu de tous que PHP rencontre un succès considérable.

Mais qu'est ce qui fait de PHP le langage Web le plus préféré du moment ? Ses principaux atouts sont:

* L'existence de plusieurs outils libres permettant le développement rapide d'une application basée sur PHP.

. La gratuité, le libre accès à son code source et sa programmation

intuitive;

. De nombreux sites lui sont consacrés, on y trouve des astuces, des

concours et des stages ;

· Une grande communauté de développeurs partageant des centaines de milliers d'exemples de script PHP ;

· La gratuité et la disponibilité du code source (PHP est distribué sous licence GNU/ GPL)*;

· La simplicité d'écriture de scripts surtout avec cette possibilité
permettant d'inclure un ou plusieurs fichier(s) dans un autre fichier ;

· La possibilité d'inclure le script PHP au sein d'une page HTML (contrairement aux scripts CGI, pour lesquels il faut écrire des lignes de code pour afficher chaque ligne en langage HTML) ;

.La simplicité d'interfaçage avec des bases de données (de nombreux SGBD sont supportés, mais le plus utilisé avec ce langage est MySQL, un SGBD gratuit disponible sur de nombreuses plateformes : Unix, Linux, Windows, MacOs X, Solaris, etc.) ;

· L'intégration au sein de nombreux serveurs Web (Apache, Microsoft IIS, etc.).

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HTML
Présentation du HTML

Le HTML (« HyperText Mark-Up Language ») est un langage dit de « marquage » (de « structuration » ou de « balisage ») dont le rôle est de formaliser l'écriture d'un document avec des balises de formatage. Les balises permettent d'indiquer la façon dont doit être présenté le document et les liens qu'il établit avec d'autres documents.Il permet en particulier d'insérer des hyperliens du texte, donc de créer l'hypertexte, d'où le nom du langage.

Historique HTML.

Le langage HTML a été mis au point par Tim Berners-Lee, alors chercheur au CERN, à partir de 1989. Celui-ci annonça officiellement la création du web sur Usenet en août 1991. Ce n'est cependant qu'à partir de 1993 que l'on considère l'état du HTML suffisamment avancé pour parler de langage (HTML est alors baptisé symboliquement HTML 1.0). Le navigateur Internet utilisé à l'époque était nommé NCSA Mosaïc.

Le RFC 1866, daté de novembre 1995 représente la première version officielle de HTML, c'est-à-dire le HTML 2.0.

Après la brève apparition d'un HTML 3.0, qui ne vit jamais officiellement le jour, le HTML 3.2 devint le standard officiel le 14 janvier 1997. Les apports les plus marquants du HTML 3.2 étaient la standardisation des tableaux ainsi que d'un grand nombre d'éléments de présentation.

Le 18 décembre 1997, le HTML 4.0 a été publié.

Avantages de HTML

Un document HTML peut être affiché sur n'importe quel type d'ordinateur, notamment un Macintosh ou un poste compatible IBM. Conséquence : vous n'avez pas à créer de documents HTML différents pour les divers types d'ordinateurs (standard). Par ailleurs, les documents HTML renfermant exclusivement du texte, leur chargement sur le Web est rapide.

JAVASCRIPT
Présentation du Javascript.

JavaScript est, comme son nom l'indique, un langage de scripts. De ce point de vue, il est d'un apprentissage simple et rapide et permet à des programmeurs débutants de réaliser leurs premières pages Web sous une forme particulièrement attractive et fonctionnelle.

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· Mais, JavaScript est aussi un langage de programmation à part entière, permettant de réaliser des applications complexes dès que l'on a acquis une connaissance suffisante du langage et de ses diverses possibilités.

Historique du Javascript

A l'origine, il se nommait Live Script et était destiné à fournir un langage de script simple au navigateur Netscape Navigator 2. Il a à l'époque longtemps été critiqué pour son manque de sécurité, son développement peu poussé et l'absence de messages d'erreur explicites rendant dure son utilisation. Le 4 décembre 1995, suite à une association avec le constructeur Sun, Netscape rebaptise

son langage Javascript .A la même époque, Microsoft mit au point le langage Jscript, un langage de script très similaire. Ainsi, pour éviter des dérives de part et d'autre, un standard a été défini pour normaliser les langages de script, il s'agit de l'ECMA 262, créé par l'organisation du même nom (ECMA, European Computer Manufactures Association).

Avantages de JavaScript

-Il s'intègre facilement aux pages HTML et PHP pour permettre la création des menus, de petites animations ou interagir avec l'utilisateur.

-Il s'exécute sur plusieurs navigateurs du côté client..

-Il permet également d'accroître le taux d'interaction d'une application ou d'un site web.

Présentation des CSS

Les feuilles de styles CSS (Cascading Style Sheets en français feuilles de style en cascade) sont l'un des gages de qualité de toute conception web moderne : on peut grâce à elles créer des sites élégants et légers, conformes aux standards du Web et accessibles à tous. Elles ont été mises au point afin de compenser les manques du langage HTML en ce qui concerne la mise en page et la présentation. Avec l'érosion du monopole d'Internet Explorer et tout récemment de Mozilla firefox, il est devenu capital de concevoir des sites compatibles tous navigateurs, conformes aux standards du W3C(World wide Web Consortium) et séparant parfaitement le contenu de la présentation.

Historique des CSS

Le concept de feuilles de style est apparu en 1996. Le principe des feuilles de style consiste à regrouper dans un même document des caractéristiques de mise en forme associées à des groupes d'éléments. Il suffit de définir par un nom un ensemble de définitions et de caractéristiques de mise en forme, et de

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l'appeler pour l'appliquer à un texte. Il est ainsi possible de créer un groupe de titres en police Arial, de couleur verte et en italique.

Depuis le 12 mai 1998, la norme CSS 2.0 est le standard en vigueur. La norme CSS2 apporte un grand nombre de nouvelles fonctionnalités par rapport à la précédente norme (1.0).

Avantages des CSS

Les feuilles de style permettent notamment :

· d'obtenir une présentation homogène sur tout un site ou application web
en faisant appel sur toutes les pages à une même définition de style ;

· de permettre le changement de l'aspect d'un site ou application entier par la seule modification de quelques lignes ;

· une plus grande lisibilité du HTML, car les styles sont définis à part ;

· des chargements de page plus rapides, pour les mêmes raisons que précédemment ;

· un positionnement plus rigoureux des éléments qui composent les pages.

2.5-Présentationet justification du serveur de base de données:MySQL.

Depuis quelques années PHP/MySQL est devenu le couple le plus mythique du Web .Et ceci pour des raisons très claires et diversement motivées. On doit ce succès sans précédent dans le monde informatique aux développeurs d'applications libres qui ont su par leur habileté et leur sens aigu de créativité développer d'un côté PHP et de l'autre MySQL ; mais aussi et surtout aux utilisateurs qui les ont su apprécier à leur juste valeur. Ce sont donc ces succès qui restent en tout point motivant qui ont favorisé cet essor et ce mariage efficace entre PHP et MySQL dont nous avons usé précieusement dans la réalisation de ce projet. Mais avant toutes choses il nous parait important de définir préalablement les (( Bases de Données » et les (( Systèmes de gestion des Bases de Données ».

2.5.1- Bases de Données et Système de Gestion de Base de Données.

Les Bases de Données sont actuellement le noyau de tous systèmes d'information dans les entreprises. Les SGBD, initialement disponibles uniquement sur les (( mainframes », peuvent maintenant être installés sur tous les types d'ordinateurs y compris les ordinateurs personnels (Personal Computer (PC) en anglais). Mais souvent on désigne, par abus de langage sous le nom de (( Base de Données » des ensembles de données qui n'en sont pas.

Qu'est-ce donc qu'une base de données ? Et que peut-on attendre d'un système de gestion de base de données ?

Dans un premier temps, et de façon informelle, on peut considérer une base de données comme une grande quantité de données, centralisées ou non, servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et modifiables par un groupe d'utilisateurs donc accessibles en permanence ou non à ces derniers qui travaillent en parallèle. Quant au Système de Gestion de Base de

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Données( en abrégé S.G.B.D),il peut être appréhendé comme un logiciel qui prend en charge la structuration, le stockage ,la mise à jour et la maintenance des données. Autrement dit les SGBD gèrent les bases de données en cachant aux programmeurs utilisateurs la complexité des implantations physiques en mémoires secondaires pour leur donner une vision logique permettant un accès facile et contrôlé par des droits d'accès. C'est en fait l'interface entre la base de données et les utilisateurs ou leurs programmes.

Les objectifs principaux qui guident la mise au point d'une base de données sont : *l'indépendance logique et physique des données,

*la cohérence des données stockées,

*la non redondance des données,

*la partageabilité des données, et

*la sécurité des informations.

Pour finir doit-on retenir que la conception des systèmes d'information implique indéniablement la conception de bases de données modélisant les réalités d'une entreprise en fonction des besoins utiles du système d'information.

2.5.2- Définition et présentation du système de gestion de base de données: MySQL

Dans le souci de mettre en ceuvre une application conciliant les exigences d'une application à architecture Client/Serveur et web notre choix a porté sur MySQL un SGBD libre tant sous Linux que Windows. Il dérive directement de SQL (Structured Query Language) qui est un langage de requête vers les bases de données. Il en reprend la syntaxe mais n'en conserve pas toute la puissance puisque de nombreuses fonctionnalités de SQL n'apparaissent pas dans MySQL

(sélections imbriquées, clés étrangères, etc.). Toutefois on note certains manquements : il ne permet pas la gestion des transactions, des procédures stockées, des intégrités de références, et ne supporte non plus les requêtes imbriquées, et la charge (40 à 50 connections concurrentes) comme le fait PostgreSQL un de ses concurrents dans le monde des SGBD.

En dépit de ces inconvénients qui sont masqués la plupart des temps par de multiples avantages, MySQL demeure un SGBD indiscutable et très réputé pour sa forte présence dans le domaine des bases de données.

MySQL offre comme avantages principaux :

*sa compatibilité donc sa fréquente utilisation avec le langage de création de pages web dynamiques PHP,

*sa caractéristique d'être multiutilisateurs et multitraitements,

*il possède un optimisateur de jointures. Par conséquent il offre une étonnante rapidité de traitement des requêtes.

*MySQL réserve des espaces considérables (jusqu'à 4 Go et même plus) pour la gestion de données par table.

*il existe plusieurs outils tels que PHPMyadmin et Eskuel permettant d'administrer une base de données MySQL,

*plusieurs sites web lui sont consacrés. De ce fait il bénéficie d'une large documentation et d-importants groupes de discussion qui favorisent les échanges entre les membres de la communauté qui l'utilise.

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* de plus il est multilingue et est doté d'un système de droit qui favorise l'authentification qui relève le niveau de sécurité.

* En fin, MySQL présente une facilité d'installation puisqu'il est livré avec beaucoup de logiciel notamment EasyPHP, WAMP, Apache2Triad etc.

2.6- Justification du choix du serveur web Apache.

Qu'est ce qu'un serveur web?

Un serveur web est un logiciel permettant à des clients d'accéder à des pages web, c'est-à-dire en réalité des fichiers au format HTML à partir d'un navigateur (aussi appelé browser) installé sur leur ordinateur distant. Il est donc un « simple » logiciel capable d'interpréter les requêtes HTTP arrivant sur le port associé au protocole HTTP (par défaut le port 80), et de fournir une réponse avec ce même protocole.

Le serveur Web Apache.

Apache est le serveur libre le plus répandu sur Internet. Il s'agit d'une application fonctionnant à la base sur les systèmes d'exploitation de type Unix, mais il a désormais été porté sur de nombreux systèmes, dont Microsoft Windows.

Grâce à sa convivialité et sa facilité d'utilisation, il est devenu l'un des piliers du succès du trio Apache/MySQL/PHP de développement Web.

Apache (ou bien pour les puristes à l'anglophone « Apatchy ») tire son nom de la façon dont il a été mis au point (« A patchy server » qui veut dire « un serveur rafistolé ») car il est le fruit d'une multitude de correctifs logiciels afin d'en faire une solution très sûre.

L'étude qui suit, réalisée par Netcraft illustre le règne de Apache dans le monde des serveurs Web.

Part de marché pour les serveurs supérieurs à travers tous les domaines août 1995 - octobre 2005

 

Réalisateurs Supérieurs

 
 

Réalisateur

Septembre 2005

Pour cent

Octobre

2005

Pour cent

Changement

Apache

49598424

69,15

52005811

69,89

0,74

Microsoft

14601553

20,36

15293030

20,55

0,19

Le soleil

1868891

2,61

1889989

2,54

-0,07

Zeus

584598

0,82

585972

0,79

-0,03

(Source : http://www.netcraft.com). Enquête réalisée par Web Server Contraintes liées au projet

Les contraintes ont été de deux ordres à savoir :

Les problèmes liés à l'accès de la salle machine au début. Mais ces problèmes ont été résolus par la suite grâce au Directeur .

La familiarisation avec le langage UML a pris l'essentiel du temps de notre stage puisqu'il nous était complètement nouveau. Sa mise en pratique nécessite un apprentissage et passe par une période d'adaptation.

Notre thème sur lequel nous avions commencé à travailler au début était abandonné après un temps donné compte tenu de l'importance du système LMD.

Nous avons également eu une pénurie de source d'information sur le projet puisque le LMD n'était pas jusque là pratiqué dans aucune faculté ou école de l'Université de Lomé.

En plus des contraintes qui précédent nous allons ajouter celle temporelle.

3-Quelques captures d'écran

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Présenté et soutenu par Komi Klenam ADJAFO-TRETU

 

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Interface pour définir les semestres.

Interface de saisie des motifs de stages

CONCLUSION

Nous venons par ce stage pratique effectué au CIC/CAFMICRO de boucler notre formation.

Ce stage qui nous a permis de rédiger notre mémoire a été décisif et d'une importance capitale dans notre étude puisqu'il constitue un pont entre le monde professionnel et celui de la formation. Il nous a paru très utile puisqu'une expérience en matière de réalisation de projet a été acquise.

Nous avons modélisé avec un langage de modélisation UML et programmé avec
le langage PHP qui nous ont paru tellement intéressants car ils offrent une

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panoplie d'avantages. Ce fut pour nous une occasion de confronter nos connaissances aux diverses réalités du terrain.

Concernant le logiciel réalisé, il faut signaler que certes une base est jetée mais nous reconnaissons nos faiblesses et lacunes.

A l'heure des bilans, nous nous réjouissons quand même du chemin parcouru et de l'effort collectif et individuel qui vient d'être fourni.

Et nous pensons que sur cette base logicielle que nous venons de produire se fondera une robuste application qui prendra en compte tous les aspects de la reforme LMD. Reforme qui est à notre image un instrument privilégié pour éviter les divorces réels entre les diplômes et leur détenteur.

Notre plus grand souhait est qu'on puisse gérer les unités d'enseignement qui sont le neud probable de cette refonte. De cette manière nous pensons adapter l'Université aux exigences multiformes du monde contemporain, parce que non seulement elle nous représente à l'extérieur, mais encore, elle doit s'insérer dans un réseau de relations internationales en perpétuel mouvement.

Pour terminer nous ne manquerons pas d'exprimer une fois encore notre gratitude à tous ceux qui nous ont aidé durant notre formation.

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REFERENCES

Pour l'apprentissage de UML

* P.-A. MULLER, N. GAERTNER : Initiation à l'algorithmique objet . Troisième tirage 2003 Editions : Eyrolles ,

* Alain Cardon et Christophe Dabancourt : Modélisation objet avec UML . Deuxième édition,

*Guide de l'utilisateur UML collection Technologies objet/Reference. 200 pages

Webographie

http://uml.free.fr/

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http://uml.org/ http://rational.org/

Pour l'apprentissage de PHP :

Cours pdf : PHPMySQL.

Webographie

http://www.phpscripts-fr.net/ http://www.phpcs.com/

http://www.php.net/

http://www.phpdebutant.org/

Pour l'apprentissage de JavaScript :

Emily A. Vanter VERRE : Javascript pour les nuls

Webographie :

http://www.jejavascript.net/ http://www.toutjavascript.com/

Pour l'apprentissage des CSS et HTML :

Webographie :

http://www.developpez.com/ http://commentcamarche.net/

Cours de Base de données de M. BASSAH et M. DAMALI Cours de Génie Logiciel de M. AMEKOUDI

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Le glossaire du LMD

Le glossaire des sigles

Le glossaire des termes informatiques

GLOSSAIRE

Le Glossaire de la réforme LMD

ANNEXE DESCRIPTIVE

C'est un document joint à un diplôme d'études supérieures qui vise à améliorer la "transparence internationale et à faciliter la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications. ".Il décrit l'ensemble des compétences acquises par le titulaire du diplôme (UE, stages, mémoire, études effectuées à l'étranger ...).Il est délivré par les établissements nationaux selon un modèle élaboré par un groupe de travail conjoint de la commission LMD et les partenaires..

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CAPITALISATION

Au sein d'un parcours de formation, les unités d'enseignement sont définitivement acquises et

capitalisables dès lors que l'étudiant y a obtenu la moyenne. De même sont capitalisables les éléments constitutifs des unités d'enseignement.

COMPENSATION

Chaque unité d'enseignement est affectée d'un coefficient et d'une valeur en crédits. Un diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement constitutive du parcours correspondant, soit par application des modalités de compensation entre unité d'enseignement.

La compensation est organisée sur le semestre sur la base de la moyenne générale des notes obtenues pour les diverses unités d'enseignement, pondérées par les coefficients.

CREDITS

C'est une unité permettant d'attribuer une valeur à la charge de travail requise pour atteindre les objectifs d'une UE. Il correspond à 20 heures de charge de travail pour l'étudiant.

Les crédits représentent, sous la forme d'une valeur numérique (valeur entre 1 et 60) affectée à chaque unité de cours, le volume de travail que l'étudiant est supposé fournir (cours, TD, TP, travail personnel) pour chacune d'entre elles. Dans le cadre du système de crédits, 60 crédits représentent le volume d'une

année d'étude soit deux semestres.

DIPLOME

Il sanctionne un niveau d'études. Il peut être national (Licence, Master, Doctorat) ou d'université (on parle alors de DU).

DISCIPLINE

Matière d'enseignement .Plusieurs disciplines sont regroupées dans les domaines de formation dans le cadre du LMD.

DOCTORAT

Diplôme de niveau 3 de l'enseignement supérieur délivré à Bac+8.

DOMAINE

Les domaines constituent le cadre général de l'offre de formation de l'établissement. Ils expriment des champs de compétence Leurs intitulés peuvent ne pas être identiques au niveau licence et au niveau master. Les domaines se déclinent en mentions.

EVALUATION

Elle désigne le contrôle des connaissances (évaluation des étudiants). Il existe également des procédures, d'évaluation des enseignements et de l'organisation de l'année d'études par les étudiants.

GRADES

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Les grades fixent les principaux niveaux de référence de l'Espace francophone de l'enseignement supérieur. Les grades sont le baccalauréat, la licence, le master et le doctorat. Entre les grades perdurent les titres universitaires, niveaux intermédiaires qui sanctionnent une étape du déroulement des études supérieures.

LICENCE : Diplôme de niveau 1 de l'enseignement supérieur délivré à Bac+3.

LMD

Dispositif Licence Master Doctorat d'harmonisation des diplômes en cours d'adoption par les 7 universités de l'espace francophone.

MASTER

Diplôme de niveau 2 de l'enseignement supérieur délivré à Bac+5.

Il existe des Masters professionnels (ex : DESS) et des masters recherche (ex : DEA).

MOBILITE

Facilitée par le LMD, elle désigne la possibilité pour un étudiant de passer d'une université à une autre ( les 7 universités du réseau ouest africain).

PARCOURS

A l'intérieur de chaque domaine, l'université propose plusieurs parcours. Chaque parcours comprend des UE obligatoires et des UE au choix de l'étudiant, ce qui permet une individualisation de la formation.

PARCOURS TYPE

Les parcours types de formation sont des ensembles cohérents d'unités d'enseignement,

organisant des progressions pédagogiques adaptées. Ils visent à l'acquisition d'un ou plusieurs diplômes nationaux.

Les parcours peuvent être mono disciplinaires, pluridisciplinaires, à vocation générale, appliquée ou professionnelle.

PASSERELLES

Ce sont des possibilités d'évoluer dans ses choix ou de se réorienter vers un autre domaine.

PRESENTIEL

Se dit d'un enseignement (cours magistral, TD, TP) réalisé par un enseignant, en opposition à l'enseignement en ligne (intranet, Web...).

SESSION D'EXAMEN

Les examens sont semestriels et comprennent au plus 2 sessions séparées désormais par quelques semaines.

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

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Le supplément au diplôme est un document joint à un diplôme d'études supérieures destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès par la personne désignée, Il doit être dépourvu de tout jugement de valeur, déclaration d'équivalence ou suggestion de reconnaissance.

TRAVAIL COOPERATIF

C'est un travail collectif hors de la présence directe de l'enseignant réalisé le plus souvent à l'aide des nouveaux outils de communication à distance (forums, intranet)

TRAVAIL PERSONNEL GUIDE

C'est un travail effectué avec le soutien pédagogique d'un enseignant.

Unité d'enseignement (UE)

C'est l'élément de base du semestre.

UE FONDAMENTALES

Elles sont obligatoires et doivent être suivies par tous les étudiants du parcours concerné. L'étudiant doit donc s'inscrire, durant ses études, à tous les cours énumérés dans les UE fondamentales.

UE COMPLEMENTAIRES

Elles complètent logiquement les UE fondamentales choisies par l'étudiant et doivent être prises obligatoirement afin de valider le parcours de l'étudiant. Ce dernier a obligation de choisir un certain nombre de ces UE parmi une liste imposée par l'équipe pédagogique en fonction de son projet de formation personnel et professionnel.

UE D'OUVERTURE

En plus des enseignements regroupés au sein des UE fondamentales et complémentaires, les parcours comprennent un nombre déterminé de crédits attribués à des enseignements ou des activités au choix : ce sont des UE d'ouverture.

Le Glossaire des différents sigles utilisés dans le document

AUPELF/UREF : Association des Universités Partiellement ou Entièrement de langue Française/ Université des Réseaux d'Expression Française.

CCNA: Cisco Certified Network Associate.

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CNAP : Cisco Networking Academy Program

CINERA : Club pour l'INformatique dans l'Education et la Recherche en Afrique.

DAAS : Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité.

IUT de Gestion : Institut Universitaire de Technologie de Gestion. ESSD : Ecole Supérieure de secrétariat de Direction

ENSI : Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs.

FMMP : Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie.

GNU : c'est un acronyme récursif pour UNIX» des «GNU pas;; c'est «guh-noo prononcé, » «noo» étant comme le «new» américain;).

GPL : General Public Licence

PII/UNESCO : Programme Organisation des Nations Unies pour l'Education la Science et la Culture.

TIC : Technologie de l'Information et de la Communication.

TICE : Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Education. UEMOA : Union Monétaire Ouest Africaine.

Le Glossaire des termes informatiques.

Application client/serveur : Client/serveur désigne un mode de communication entre des programmes informatiques :

* un programme tient le rôle de « serveur » : il est conçu de façon à pouvoir répondre à des requêtes extérieures ; * les autres programmes (« clients ») contactent le serveur pour lui soumettre des demandes, et attendent sa réponse.

Application Web : Désigne l'utilisation des technologies de l'information dans un domaine particulier (par exemple, application de gestion des immobilisations). Techniquement, l'application est une unité de conception d'une solution; elle aboutit à un ensemble de programmes articulés entre eux.

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Internet : Internet est le nom donné au réseau informatique mondial, reposant sur le système d'adresses global des protocoles de communication TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) et qui rend accessible au public des services comme le courrier électronique et le World Wide Web.

Réseautique : Ensemble des techniques destinées à concevoir et mettre en oeuvre des réseaux informatiques.

Système d'information (SI) : Un système, automatisé ou manuel, qui comprend des hommes, des machines et des méthodes organisés pour assembler, transmettre et répandre des données qui représentent de l'information pour les utilisateurs. ...

Génie logiciel : il est la branche du génie informatique s'intéressant plus particulièrement à la manière dont le code source d'un logiciel est spécifié puis produit.

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Annexe A : Architecture des diplômes.

Annexe B : L'organisation du semestre.

Annexe C : Les contours du crédit.

Annexe D : l'organisation de l'Université de Lomé.

Annexe E : Documents reçus.

.

Annexe F : Présentation du domaine Lettres et Langues. Annexe G : Présentation du domaine Sciences et Technologie.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon