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Memoire de fin de formation sur les métiers de banque, deuxième promotion

( Télécharger le fichier original )
par Aboubakar Mahamat Seid
Centre de Formation Bancaire de la BSIC - DESS 2010
  

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8. Les suretés des crédits

Animé par Me Mahamadou TRAORE, Docteur en Droit- Avocat à la cours.

Le droit bancaire est récent et multi disciplinaire. La réglementation bancaire comprend l'Acte Uniforme des sociétés commerciales et groupement d'intérêt économique, la loi bancaire, les règlements, instructions, directives et circulaires de la BEAC. De même, il faut ajouter des normes internes de chaque pays. A ce niveau nous avons, pris connaissance de toutes ces dispositions, étudié les conventions de comptes, le fonctionnement des dits comptes etc. De même, nous avons étudié la responsabilité civile, pénale et leur mise en oeuvre. Le banquier, dans ses opérations en particulier celles relatives au crédit, prend des garanties pour limiter les risques. A cet effet, il doit respecter l'Acte Uniforme de l'OHADA portant sur les suretés. La garantie d'une manière générale est la fille du crédit dont elle assure le développement. En général, il existe deux types de sureté : les suretés réelles et les suretés personnelles. Les suretés réelles portent sur les biens mobiliers ou immobiliers, les suretés personnelles sont des engagements de signature. A titre de sureté personnelle, on a le cautionnement, la lettre de garantie et la lettre d'intention et l'aval (même si l OHADA n en a pas a proprement pas parler). Pour les suretés réelles on a les suretés mobilières (gage, nantissement, hypothèque mobilière) et les suretés immobilières (hypothèques mobilières).

Le banquier court plusieurs risques (juridiques, liés au crédit, financiers et commerciaux). Le banquier peut voir sa responsabilité engagée à l'occasion de l'ouverture du compte, du fonctionnement du compte, lors des services de caisse et enfin lors des opérations de crédits. Lors de l'ouverture du compte la responsabilité peut être engagée pour refus illicite ou le caractère abusif de son droit de refus. La responsabilité du banquier peut être engagée pour défaut de contrôle non seulement au moment de l'ouverture de compte mais aussi lors de son fonctionnement. Cette responsabilité résulte de l'obligation de vérification avant toute ouverture. Le banquier qui ouvre un compte à son client est tenu de contrôler son identité et sa nationalité, sa capacité et son pouvoir. D'autres vérifications peuvent porter sur sa profession, son honorabilité et sa situation financière. Le contrôle de la centrale des incidents de paiement pour interdiction bancaire. Tout préjudice résultant de l'absence d'une de ces vérifications pour un tiers entraine réparation par la banque. L e banquier peut voir aussi sa responsabilité engagée pour immixtion dans la gestion de son client toutefois exception. Le refus du banquier d'accomplir une opération de caisse peut entrainer sa responsabilité. La convention de compte implique pour le banquier l'obligation de fournir à son client un service de caisse. Le banquier a également une obligation d'information et de conseil. Sa responsabilité peut être aussi engagée pour octroi de crédit fautif ou pour refus abusif de crédit. Toute préjudice résultant pour les tiers, les cautions et autres peuvent engager la responsabilité du banquier. Pour prémunir ses risques, il faut respecter la déontologie et le manuel de procédure, se former et s'informer. Le banquier ne doit pas aussi octroyer de crédit à une entreprise en redressement judiciaire sauf prévision dans concordat.

Le secret bancaire est l'obligation de ne pas divulguer les faits confidentiels appris dans l'exercice de la profession hors du cas prévu par la loi. Le secret professionnel donc bancaire est inopposable aux autorités publiques (banque centrale, commission bancaire, autorité du marché financier, fisc, douane, officier de police judiciaire sur commission rogatoire) et des personnes privées (notaires, mandataires et huissier de justice).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard