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Contribution à  l'amélioration de l'hygiène et assainissement dans la province de la Comoé: cas des communes de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko

( Télécharger le fichier original )
par Sui Théodore KOUAKOU
Université de Ouagadougou - Master spécialisé de genie sanitaire environnement 2009
  

Disponible en mode multipage

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MASTER SPECIALISE GENIE SANITAIRE ET ENVIRONNEMENT

M EM OI R E D E FIN D ' ET U D E

THEME :

CONTRIBUTION A L'AMELIORATION DE L'HYGIENE ET L'ASSAINISSEMENT DANS LA PROVINCE DE LA COMOE:

CAS DES COMMUNES DE SOUBAKANIEDOUGOU, TIEFORA ET NIANGOLOKO

ANNEE SCOLAIRE 2008-2009

Elaboré Par : KOUAKOU Sui Theodore Jury d'évaluation du stage :

Président :

Membres correcteurs

Enca dreurs

1) Dr Joseph WETHE

2) Haoua ZABRE

1 :

2 :

3 :

REMERCIEMENTS

Avant toute chose, je tiens a remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribue de pres ou de loin a la realisation de ce memoire.

Mes remerciements vont particulierement a l'endroit des responsables de la Croix- Rouge burkinabe pour leur accueil genereux,

Je veux citer M.WELETI MAIGA. Le Directeur national, Mme SOMBIE Hortence Responsable du projet d'hygiene Comoe, M ladji Baro, President du comite provincial de la croix rouge, Mme ZABRE Ahoua, Superviseur du projet d'hygiene.

Mes remerciements vont egalement a MM. WETHE Joseph et ZOUNGRANA Denis enseignant au 2ie, pour leur disponibilite pendant toute la formation au 2ie.

Je tiens egalement a remercier tous les animateurs du projet d'hygiene pour leur soutien et leur disponibilite.

En fin, j'adresse mes remerciements les plus chaleureux a tous mes camarades de la promotion de master specialise de genie sanitaire et environnement du 2ie, avec qui nous avons passe 9(neuf) mois ensemble et dans des moments chaleureux et souvent difficiles a Ouagadougou.

Mes remerciements vont egalement a l'endroit de tous les professeurs du 2ie avec lesquels j'ai beaucoup appris pendant la duree de ma formation.

LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Adduction en eau potable

CE : Causerie éducative

CSPS : Centre de santé

FCFA : Francs Communauté Financiere Africaine

OMD : Objectif du Millénaire de Développement

ONEA : Office nationale de l'eau et de l'assainissement

PNAEPA : Plan National d'Approvisionnement en Eau Potable et d'Assainissement

SANPLAT : Sanitation Platform

VIP : ventilated improved pit (latrine a fosse ventilé)

WASH : Water sanitation hygien (eau hygiene et assainissement)

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

liste des abreviations v

Résumé viii

Liste des graphiques ix

Liste des tableaux ix

Liste des photos ix

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I-MÉTHODOLOGIE 14

1-1- Méthodes 14

1-1-1 Synthese bibliographique 14

1-1-2- Elaboration des fiches d'enquête et guide d'entretien 14

1-1-3- Echantillonnage 14

1-2- Les outils et ressources nécessaires 15

1-3 -Les activités de terrain 16

1-3-1- Rencontre avec les acteurs impliqués dans le projet dans les communes de

tiefora, de Niangoloko et de Soubakaniedougou. 16

1-3-2- Enquête aupres des ménages 16

1-3-4- Traitement des données 16

CHAPITRE II-LES IMPACTS DU PROJET SUR LE COMPORTEMENT DES POPULATIONS EN MATIERE D'HYGIENE, D'ASSAINISSEMENT ET LA

FREQUENTATION DES CENTRES DE SANTE 17

2-1-RESULTATS ET ANALYSE 17

2-1-1- Eau de consommation 18

2-1-2-Gestion des excrétas 22

2-1-3-Gestion des usée domestiques 25

2-1-4- Gestion des ordures ménageres 28

2-1-5- Hygiene 29

2-1-6-Santé 33

CHAPITRE III-SYNTHESE ET ANALYSE CRITIQUE DES FORCES, DES FAIBLESSES,
DES ATOUTS ET DES CONTRAINTES DU PROJET 38

CHAPITRE- IV-PROPOSITION DE SOLUTIONS TECHNIQUES POUR LA BONNE MARCHE DU PROJET EN PRENANT EN COMPTE L'AVIS ET LA SITUATION

SOCIO-ECONOMIQUE DES MENAGES 44

4-1- Ouvrages d'assainissement autonome préconisés 44

4-2- promotion de l'utilisation de l'eau de javel dans les ménages pour la désinfection de

l'eau 48

4-3-suggestion 5G

Conclusion 52

Bibliographie 53

RESUME

Le present travail porte sur L'amelioration de l'hygiene et de l'assainissement dans la province de la Comoe plus precisement dans les communes de Tiefora, Soubakaniedougou et Niangoloko. Il s'inscrit dans le cadre du projet de la promotion des bonnes habitudes d'hygiene instaure par la Croix-Rouge Burkina Faso dans la province de la Comoe.

Ce travail vise donc a apporter un appui technique a ce projet.

Afin d'atteindre cet objectif, il nous est apparu necessaire d'evaluer les impacts dudit projet sur le comportement des populations beneficiaires en matiere d'hygiene et d'assainissement et la frequentation des centres de sante. Aussi , nous avons decele les forces, les faiblesses, les contraintes et les atouts du projet en vue de faire des propositions de solutions et des suggestions devant lui permettre d'atteindre ses objectifs escomptes.

Pour atteindre ces objectifs, nous avons effectue un diagnostic de la situation de l'hygiene au niveau des populations des trois communes citees plus haut a travers des enquetes aupres des menages suivies d'observations de terrain et des entretiens avec des responsables de structures impliquees dans le projet.

De l'analyse des resultats obtenus, il ressort qu'il y a un impact positif du projet de promotion des bonnes habitudes d'hygiene sur le comportement des populations concernees. Dans les aspects de l'hygiene et de l'assainissement abordes des menages ont ete touches et ont change de comportement (delaissement des puits et des eaux de surface, construction de latrine et de puits perdus ...). Ces habitants touches ont laisse leurs anciennes habitudes pour appliquer les bonnes habitudes hygienes. Par ailleurs, il est a noter que beaucoup restent encore a faire.

L'etude a propose un certain nombre de solutions et fait des suggestions visant a palier aux insuffisances ainsi identifiees. Il s'agit de la construction de latrines traditionnelles ameliorees et de la promotion de l'utilisation de l'eau de javel dans les menages.

Mots des : Tiefora, Soubakaniedougou, Niangoloko, menages, Assainissement, Hygiene

LISTE DES GRAPHIQUES

Figure 1: Situation de la région des Cascades 5

Figure 2 :Situation de la zone d'étude 6

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Situation démographique des communes d'étude 7

Tableau 2 : échantillonnage 15

Tableau 3 : Principale source d'approvisionnement en eau 18

Tableau 4: Couverture de l'eau pendant son transport 19

Tableau 5 : Nombre de ménages effectuant un nettoyage de leurs points d'eau par localité 19

Tableau 6 : Possession de latrine 22

Tableau 7 : Nettoyage des latrines 23

Tableau 8 : Evacuation des eaux de douche 25

Tableau 9 : Evacuation des eaux de lessive 25

Tableau 10 : Evacuation des eaux de vaisselle 26

Tableau 11 : Evacuation des ordures ménageres 28

Tableau12: Nettoyage de douche 29

Tableau 13:Balayage des concessions 30

Tableau 14 : Lavage des crudités 31

Tableau 15 : Protection des aliments contre les vecteurs de maladie 31

Tableau 16 : Les maladies les plus fréquentes 33

Tableau 17 : Protection contre les piqures de moustique 34

Tableau 18: Fréquentation des CSPS 35

Tableau 19: Tableau récapitulatif du nombre de ménages enquêtés ayant changé de

comportement par rubrique 37

Tableau 20 : Atouts, forces, faiblesses et contraintes du projet 38

Tableau 21: Dimensionnement de la latrine VIP. (Type ONEA) 48

Tableau 22: Avantages et inconvénients des types de latrine traditionnelle (sources : (WASTE, 2006)) 48

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : une séance de visite a domicile (VAD) 3

Photo 2: Puits traditionnel a Soubakaniedougou 20

Photo 3 :Borne fontaine et récipients de transport de l'eau a Niangoloko 21

Photo 4: latrine traditionnelle a Tiéfora 24

Photo 5 puits perdu en mauvais état Photo 6 : puits perdu en bon état 27

Photo 7: Dalles SANPLAT et assessoirs 45

Photo 8, Photo 9 ,Photo 10 :Construction d'une latrine a dalle SANPLAT 46

INTRODUCTION GENERALE

Contexte et justification

L'eau, l'hygiéne et l'assainissement sont indispensables a la santé publique.

En effet, la consommation d'eau potable, l'adoption des bonnes habitudes d'hygiéne et la vie dans un milieu salubre constituent des véritables obstacles a de nombreuses maladies infectieuses, notamment d'origine feco --orale et favorise la santé et le bien 9tre des populations. L'amélioration de l'hygiéne et de l'assainissement constituent aujourd'hui un véritable probléme et concernent tout groupement humain, quel que soit son degré de développement (WASTE, 2006),

Les cofits humains, sociaux, sanitaires et environnementaux associés a un manque d'hygiéne et d'assainissement constituent un lourd fardeau pour les économies africaines.

En effet, le manque d'infrastructures sanitaires provoque chaque année de graves épidémies telles que le choléra et la fiévre typhoïde (maladies d'origine hydrique). Il en résulte de nombreux décés dont 90% des victimes sont les enfants de moins de 5 ans. C'est la seconde cause de mortalité pour cette tranche d'fige (WASTE, 2006). Ceci a également de graves conséquences sociales (pudeur, taux d'accés a l'école faible), économiques (hausse des dépenses de soin, perte du nombre de journées effectives de travail) et environnementales (contaminations des eaux souterraines, dégradation des écosystemes) (WASTE, 2006).

Ainsi, un investissement dans l'hygiéne et l'assainissement contribue positivement a l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a savoir la réduction de moitié d'ici 2015 de la proportion de la population n'ayant pas accés de faPon durable a un assainissement adéquat et a l'eau potable .

Face a la situation actuelle des populations africaines en matiére d'hygiéne et d'assainissement, de nombreux gouvernements ont défini leurs propres objectifs afin d'assurer a leurs population un assainissement adéquat et l'accés a l'eau potable.

L'Afrique affiche donc aujourd'hui un niveau d'engagements politiques de haut niveau sans précédent dans ce secteur.

Des programmes sont développés par les services nationaux, les associations et

organismes internationaux de solidarité pour informer la population urbaines et rurales d'une part de l'importance de l'hygiene et d'autre part pour promouvoir les équipements individuels d'assainissement dans ces pays .Des actions sont donc menées afin de réduire au maximum Les cofits humains, sociaux, sanitaires et environnementaux associés a un manque d'hygiene et d'assainissement.

C'est dans ce cadre que se situe le projet hygiene Comoé piloté par la Croix-Rouge Burkinabé dans la province de la Comoé.

Ce projet vise a contribuer a l'amélioration de l'hygiene et de l'assainissement, de l'acces a l'eau potable et a la fréquentation des centres de santé a travers des causeries éducatives avec des associations de femmes et des visites a domicile dans les ménages des villes et villages de la province de la Comoé.

n Objectif general de l'etude

L'étude a pour objectif d'apporter un appui technique au projet d'hygiene en vue de l'amélioration des conditions d'hygiene et de l'assainissement dans les villes et villages de la province de la Comoé.: Cas des communes de Niangoloko, Soubakaniedougou et Tiéfora.

n Objectifs specifiques

Afin d'atteindre notre objectif, nous procéderons comme suit :

v Evaluer les impacts du projet sur le comportement des populations en matiere d'hygiene assainissement et la fréquentation des centres de santé a partir d'une démarche participative ;

v Evaluer les forces, les faiblesses, les atouts et les contraintes du projet;

v Proposer des solutions techniques et organisationnelles pour la bonne marche du projet en prenant en compte l'avis et la situation socio-économique des ménages. Structure d'accueil

La structure qui nous a accueilli dans le cadre de ce travail est la Croix Rouge Burkinabé plus précisément le comité provincial de la Comoé.

v Présentations du projet de promotion des bonnes habitudes d'hygiene

Instauré en 2006, le projet de bonnes habitudes d'hygiéne a pour objectif de contribuer a l'amélioration de l'hygiéne et de l'assainissement dans la province de la Comoé. Il concerne les 9 departement de la province a savoir Sideradougou, Mangodara, Ouo, Tiefora, Soubakaniedougou, Banfora, Niangoloko, bérégadougou et Mousodougou.

v les activités du projet

Les activités du projet sont les causéries éducatives (CE) suivies de visites a domicile dans les ménages (VAD) voir photo N°1.

Ces activités sont éffectuées par des volontaires de la Croix Rouge ( animateurs du projet ) formés dans les domaines de l'hygiéne et de l'assainissement et sur les techniques d'animation. Ces animateurs sont constitués en binome pour le bon deroulement des activités a l'exception des departements de Soubakaniedougou et Mangodara .

Les causéries éducatives concernent les associations de femme et groupements feminins.Pour leurs activités de sensibilisation, les animateurs utilisent des boites a images comme support techniques.

Photo 1 : une séance de visite a domicile (VAD

v Les sorties de terrain

Pour chaque département , il y a 4 sorties de terrains prevues par mois en raison d'une sorties par semaine.Soit au total 36 sorties pour l'ensemble des departements dans le mois.

v La supervision des activités

La supervision des activité est assurée par un superviseur formé a cet effet et disposant des atouts necessaire lui permettant de suivre les activités des animateurs sur le terrain.

Il a aussi la tache de corriger les rapports d'activité des animateurs sur le terrain et etablir un rapport d'activité mensuel.

v Moyen de deplacement

Le projet dispose de 9 motobecanes ( P50) pour la sortie des animateurs en raison d'une motobecane par departement et une YAMAHA 100 pour le superviseur.

v Les themes abordes lors des causeries educatives et visites a domicile

Les causeries educatives ont pour but de conseiller les populations sur les bonnes pratiques d'hygiene et d'assainissement afin de leur permettre de reduire au maximum les risques de maladie lies a un manque d'hygiene et a un environnement insalubre.

Le lieu de deroulement des causeries varie d'une association a une autre. Ainsi elles peuvent se derouler dans les lieux publics ou au siege des associations concernees.

Lors des causeries educatives les themes tels que la consommation d'eau potable, l'entretien des point d'eau de consommation (puits, bornes fontaines et forage) , le transport et la conservation de l'eau de consommation , l'entretien des latrines , les risques sanitaires lies a un environnement insalubre (les maladies liees a un environnement insalubre), les maladies d'origine hydrique ,la manipulation des aliments ,le paludisme, la maternite sans risque, la vaccination, les IST et VIH/SIDA sont abordes.

Les visites a domicile ont pour but de faire un suivi des ménages dans leur changement de comportement en matiere d'hygiene et d'assainissement.

PRESENTATION DE LA PROVINCE DE LA COMOE

Appartenant a la Region des Cascades et située au Sud-ouest du Burkina Faso, la Province de la Comoé est l'une des 45 provinces que compte le pays.

D'une superficie totale de 15.826 km2, la province de la Comoé représente environ 85 % de la superficie de la region et 5,84% de la superficie Nationale comme le montre la figure 1.

La figure ci-dessous donne une situation de la région des Cascades

Figure 1: Situation de la region des Cascades

La province de la Comoé est limitée :

- au Nord par les provinces du Houet et du Kénédougou; - au Sud par la république de Cote d'Ivoire ;

- a l'Ouest par la province de la Léraba ;

- a l'Est par les provinces de la Bougouriba et du Poni.

La Comoé compte actuellement neuf (9) départements qui sont Mangodara, Tiéfora, Soubakaniedougou, Banfora, Ouo, Bérégadougou, Niangoloko, Moussodougou et Sidéradougou ( figure 2).

KOUAKOU Sui Theodore Page 6

Figure 2 : Situation de la zone d'etude

PRESENTATION DES COMMUNES

v Situation géographiques de la zone d'étu de

La commune de Tiéfora est limitée au Nord Ouest par la commune de Toussiana, au sud Ouest par la commune de Niangoloko, a l'Est par Sidéradougou et a l'Ouest par la commune urbaine de Banfora et la commune de Bérégadougou (voir figure 2).

Elle est Située a environ 25 Km de Banfora (chef-lieu de la région des Cascades), et est traversée par la route nationale (RN) N°11.

Quand a la commune rurale de Soubakaniedougou, elle couvre une superficie d'environ 864 km2 et est située a l'Ouest de la province de la Comoé avec pour limite :

- a l'Est par la commune urbaine de Banfora ;

- a l'Ouest par la commune rurale de Dakono.

- au nord par les communes rurales de Douna et Wolokonto ;

- au sud par la commune urbaine de Niangoloko et la république de Cote d'Ivoire (figure 2).

Concernant la commune urbaine de Niangoloko, elle est limitée :

- au nord par les communes de Sidéradougou, Banfora et Tiéfora

- a l'est par le département de Mangodara,

- a l'ouest par le département de Soubakaniedougou et par la république de la cote d'ivoire.

v Situation démographique

Le Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH) de 2006, a permis d'estimer les population de la zone d'étude (Tiéfora centre, Soubakaniedougou centre et Niangoloko urbain).Ces valeurs sont consignées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : Situation démographique des communes d'étu de

Département

femmes

Hommes

Total

Tiéfora centre

2878

2899

5777

Soubakaniedougou

4762

4689

9541

Niangoloko

11057

11253

22310

Sources : INSD/RGPH 2006/DREP, Cascades

Situation administrative

Administrativement la commune de Tiéfora est composée de 30 villages. La plupart des villages sont situés a 6un rayon moyen variant entre 10 a 25 km.

Quant a La commune rurale de Soubakaniedougou, elle compte 13 villages auxquels s'ajoute « Soubakaniedougou centre ».

Concernant la commune urbaine de Niangoloko, Avec la communalisation intégrale du territoire, les limites de la commune s'étendent jusqu'aux limites du département. Avec cette nouvelle donne, Niangoloko qui ne comptait que neuf secteurs s'est vu rattacher les quinze villages du département, dont le plus reculé est le village de Folonzo, situé a environ 65 kilometres de Niangoloko.

Climat et pluviométrie

Toute la province de la Comoé est soumise a un climat de type Sud Soudanien. La situation de Tiéfora, Niangoloko et Soubakaniedougou a l'intérieur de cette zone leurs confere le même type de climat. Il se caractérise par

deux types de saisons :

- Une saison hivernale qui dure environ (06) mois avec une hauteur de pluie comprise entre 700 et 1100 mm/an.

- Une saison seche, plus longue qui se caractérise par l'harmattan, un vent sec et froid qui souffle du Nord-Est vers le sud-ouest.

A l'intérieur de ces deux grandes saisons, il existe de petites variations climatiques qui sont : - une période fraiche : décembre a février ;

- une période chaude : mars a mai ;

- une petite période fraiche : juin a septembre ;

- une petite période chaude : septembre a novembre.

Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 17°C et 36°C, soit une amplitude Thermique de 19°C.

Ressources en eaux

Le réseau hydrographiquede de la commune de Tiefora est constitué de deux principaux cours d'eau qui sont le Sinlo et le kflandé. En outre, on dénombre de petites rivieres saisonnieres et de petites mares exploitées pour l'abreuvement des animaux dispersés sur toute l'étendue du territoire communal. La commune dispose d'un barrage construit en 1962 et se trouve tres ensablé a cause des nombreuses activités qui sont menées aux abords sans protection majeure des berges.

Quant a La commune rurale de Soubakaniedougou, elle appartient a deux (02) bassins versants : la Leraba et la Comoé. La Leraba traverse la commune dans sa partie Ouest avec ses nombreux

affluents. Elle coule du nord vers le sud et a un régime pérenne. La partie Est est drainée par les affluents de la Comoé qui des la fin de la saison des pluies tarissent.

Les activités de la pêche sont menées sur le cours d'eau de la Léraba.

Dans la commune de Niangoloko , Le réseau hydrographique est essentiellement constitué de retenues d'eau qui sont le Dangouindougou , le Koutoura, le Tounoura et le Mittiédougou. En outre, on dénombre de petites rivieres saisonnieres et de petites mares exploitées pour l'abreuvement des animaux dispersés sur toute l'étendue du territoire communal.

Ressources en sols

Selon la topo-séquence et la granulométrie, il existe plusieurs types de sols sur le terroir de Tiéfora. Ils évoluent des sols a valeur agronomique nulle aux sols a valeur agronomique moyenne. Ce sont :

- Les sols sablo-gravillonnaires

- Les sols hydromorphe qui sont glissants, collant et lourd pour le travail.

- Les sols sableux ont la composante granulométrique essentielle constituée de sable

Concernant la commune rurale de Soubakaniedougou, on rencontre plusieurs types de sols : Les sols sablo-argileux, les sols argilo-sableux et les sols argilo-limoneux.

Ces sols sont sur le plan agronomique de qualité moyenne a bonne et s'adaptent aux cultures vivriéres (mil, sorgho, mais, fonio, riz, manioc, patate douce,...) et de rentes (coton, arachide, sésame,...).

De même a sur le territoire de Niangoloko, Selon la topo-séquence et la granulométrie, il existe plusieurs types de sols. Ils évoluent des sols a valeur agronomique nulle aux sols a valeur agronomique moyenne. Ce sont :

- Les sols ferrugineux tropicaux lessivés, indurés, peu profonds et a inclusions gravillonnaires. Elle correspond a des terres marginalement ou moyennement aptes aux cultures pluviales, au pastoralisme et a l'arboriculture.

Ressources végétales

La végétation de Tiéfora est une savane a formation arborée dense avec un tapis d'herbacé discontinu et un tapis d'arbustes peu clairsemés.

Concernant les espéces fauniques, elles sont relativement peu abondantes et variées. Cependant on note la raréfaction de certaines espéces surtout les animaux de grande taille. Les

principales espéces rencontrées sont par ordre : les francolins, les porcs-épics, les liévres, les rats, les hérissons, les serpents et les oiseaux.

Tiéfora dispose d'une forêt communale de 5 ha et une partie de la forêt classée de Boulon- Koflandé se trouve sur leur terroir, environ 12 000 ha.

Ces forêts sont importantes a plus d'un titre dans la diversification des écosystemes.

En effet, les formations végétales et les espéces fauniques connaissant un certain nombre de maux parmi lesquels on peut citer : les défriches pour l'agriculture, la coupe du bois pour l'artisanat, les feux de brousse. Il est a noter que les jachéres sont trés fréquentes du fait du systeme traditionnel de culture. La pression fonciére devient de plus en plus importante.

Dans la commune de Soubakaniedougou, Le couvert végétal est composé de deux formations : l'une naturelle et l'autre anthropique.

Les formations naturelles sont constituées de savane arborée (5,44%), de savane arbustive (43,64%) et de forêt galerie située le long des cours d'eau.

Les formations anthropiques sont les espéces plantées et entretenues par la population. La commune rurale de Soubakaniédougou dispose d'une forêt classée (la forêt classée de

Toumousseni) de press de 2500 ha situee a cheval sur la commune urbaine de Banfora et celle rurale de Soubakaniedougou. En plus, de cette forest classee, la commune possede une forest villageoise de 30ha a Soubakaniedougou. La creation de ces forests repond au souci de la protection de l'environnement et de la preservation de la biodiversite.

Quant a la commune de Niangoloko, d'une faPon generale, le couvert vegetal est moyennement degrade mais avec une acceleration de celle-ci sous l'action anthropique (feux de brousse, defriches anarchiques) et naturelle (baisse de la pluviometrie).

De meme, la faune se rarefie de plus en plus sous la pression fonciere, les feux de brousse et de la degradation du couvert vegetal, toute chose qui reduit leur espace habitation. A cela s'ajoute le braconnage qui entraine une exploitation incontrolee de cette ressource.

Systime d'approvisionnement en eau potable

La commune de Tiefora ne dispose pas, pour le moment, d'un systeme moderne d'adduction en eau potable. Les sources d'approvisionnement actuelles sont les forages et les puits a grands diametres, et de faPon subsidiaire les eaux de surface. Pendant la saison seche, les populations s'approvisionnent difficilement en eau potable du fait de la faible disponibilite des eaux de forages. Ainsi, les populations ont recours aux eaux de surfaces qui ne sont pas propres a la consommation et qui occasionnent des maladies d'origine hydriques.

Dans la commune rurale de Soubakaniedougou , l'approvisionnement en eau potable de la commune est essentiellement assure a travers les forages. 1l existe un systeme d'adduction d'eau potable simplifiee (AEPS) au niveau de « Soubakaniedougou centre » d'une capacite d'eau 25 m3. Avec une population de 27945 habitants, et considerant la norme nationale d'un forage pour

300 personnes, les besoins en potable des populations de la commune ne sont pas couverts. En effet, la commune compte 94 forages, inegalement repartis dans l'espace communal, dont 14 forages non fonctionnels.

Quant a la commune urbaine de Niangoloko, elle dispose d'un systeme moderne d'AEP gere par l'ONEA.

Cree en 1985, le centre de l'ONEA de Niangoloko est rattache au centre de regroupement de Banfora.

Le centre exploite 10 forages d'un debit de 60 m3 soit une production journaliere de 868 m3

repartit en 4 stations :

- La station 1 exploite un forage avec un debit de 4 m3/h

- La station 2 (Tounoura) exploite un forage avec un debit de 5 m3/h

- La station 3 (Kakoumana) exploite 4 forages avec un debit cumule de 23 m3/h

- La station 4 exploite 4 forages avec un debit de 23 m3/h.

Le reseau au niveau de la commune est de types maille d'une longueur totale de 44,582 km repartit comme suit :

- 12,249 km d'exhaure en conduite PVC DN 63 a 160 mm

- 32,333 km de distribution en conduite PVC DN 63 a 90 mm

A ce jour ,le centre compte 517 abonnes actifs sur 640 et 25 bornes fontaines toutes fonctionnelles.

Il est important de souligner que le centre rencontre des difficultes :

- L'incapacite de satisfaire les populations en periode de pointe due a une faible capacite de stockage de 60 m3 ;

- Le debordement frequent du château dii a une absence de systeme trop plein ; - La non maitrise de la consommation specifique d'electricite.

En plus de l'ONEA, il existe d'autres sources alternatives d'eau qui sont les forages avec pompe a motricite humaine qui sont geres par des associations et des puits a grand diametre dans toute la ville.

Comites d'hygiene

Les mairies de Soubakaniedougou, Tiefora et Niangoloko disposent de service d'hygiene non fonctionnel. Ainsi, pour mener a bien les activites du projet d'hygiene, des comites d'hygiene ont ete mis en place en janvier 2009 par les animateurs dudit projet dans les localites d'intervention dont les communes de Tiefora, Soubakaniedougou et Niangoloko. Ces comites d'hygiene sont constitues des associations et groupements feminins participant aux causeries educatives.

Le bureau de ces comites est constitue de 9 membres dont le major du CSPS. Les autres membres appartiennent aux associations et groupement feminins .Les membres du bureau de

ces comités d'hygiéne ont pour role de planifier les activités de nettoyage des lieux publiques (les CSPS, les marches, les bornes fontaines, les pompes ...) et de prodiguer des conseils aux associations et groupements féminin en matiére d'hygiéne et d'assainissement, les grossesses sans risque et les IST NIH-SIDA.

Ces comités d'hygiéne pour réaliser leurs activités sont obliges de miser sur leurs maigres moyens.

Ces comités d'hygiéne sont confrontés a divers problémes a savoir le manque de materiel de travail (les dabas, des rfiteaux, des balais, des brouettes, des machettes), les detergents et désinfectants (Omo et eau de javel) des kits d'hygiéne.

CHAPITRE I-MÉTHODOLOGIE

1-1- METHODES

1-1-1 SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

La synthese bibliographique a été menée tout au long de ce travail. Les grands themes de recherche documentaire ont été les suivants :

o Aspects généraux de l'hygiene et de l'assainissement ;

o La monographie, les rapports d'étude et les documents administratifs relatifs aux communes de Tiéfora, Soubakaniedougou, Niangoloko et de la province de la Comoé.

1-1-2- ELABORATION DES FICHES D'ENQUETE ET GUIDE D'ENTRETIEN

Afin mener a bien les enquêtes aupres des ménages pour mieux collecter les données sur le terrain, une fiche d'enquête a été élaborée (voir annexes) . Elle a été établie sous forme de questionnaires et aborde la plupart des aspects de l'hygiene et de l'assainissement a savoir:

o La consommation d'eau potable

o La gestion des ordures ménageres ;

o La gestion des excrétas et des eaux usées domestiques dans les ménages ;

o L'hygiene corporelle, alimentaire et la santé.

Des guides d'entretien ont été élaborés afin de collecter le maximum d'informations aupres des autorités administratives et organismes impliqués dans le projet.

1-1-3- ECHANTILLONNAGE

Afin de mener a bien l'enquête, un échantillonnage a été réalisé. L'unité statistique est le ménage.

La méthode d'extraction utilisée est la méthode des quotas : stratification et tirage au hasard. Il a été pris en compte deux degrés de satisfaction de l'échantillon : la représentativité géographique, et le tissu urbain (voir annexe 1).

Pour la représentativité géographique, nous avons tenu compte du découpage sectoriel et par quartier de chaque commune. La probabilité de représentativité ainsi obtenue est Pi] = 1/Si avec Si le nombre de secteur pour une commune i donnée.

Pour le tissu urbain, il a été retenu 3 types : l'habitat traditionnel, le bas standing et le moyen standing. Les tissus urbains sont alors représentés dans les ménages avec une probabilité

Pie =1/3

La probabilité d'avoir dans la commune i un ménage dans un secteur donné et d'un standing donné, est alors P = x

Compte tenu de la probabilité p précédente, la taille de l'échantillon sera donc ni pour chaque commune a été déterminée. Les résultats de l'échantillonnage sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau 2 : échantillonnage

départements

échantillon

Total

Niangoloko

206

523

Tiéfora centre

120

Soubakaniedougou

197

NB : compte tenu du temps qui nous ai imparti, nous pu remplir que 508 fiches d'enquêtes sur les 523 prévu. C'est-à-dire seulement 181 fiches a Soubakaniedougou.

1-2- LES OUTILS ET RESSOURCES NECESSAIRES

Les outils utilisés pour le bon déroulement des enquêtes ont été des fiches d'enquête (annexe ), des guides d'entretien (annexe ) et le plan de la commune de Niangoloko.

Aussi, Nous avons eu le soutien de 8 animateurs du projet d'hygiéne pour le bon déroulement des enquêtes sur le terrain.

Ces animateurs ont rePu une formation préalable sur les aspects abordés par la fiche d'enquête et les conduites a tenir pendant une enquête sanitaire.

L'encadrement technique a été assuré par Docteur Joseph Wethe, chargé des cours de déchets solide, eau usée et excréta au 2iE de Ouagadougou et Madame Haoua ZABRE Superviseur du projet d'hygiéne.

1-3 -LES ACTIVITES DE TERRAIN

1-3-1- RENCONTRE AVEC LES ACTEURS IMPLIQUES DANS LE PROJET DANS LES COMMUNES DE TIEFORA, DE NIANGOLOKO ET DE SOUBAKANIEDOUGOU.

Nous avons eu une séance de travail avec les autorités des départements de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko. les préfets des départements de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko ,Les majors des CSPS de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko ,Les responsables des comités d'hygiéne des 3 communes et les responsables de l'ONEA a Niangoloko.

1-3-2- ENQUETE AUPRES DES MENAGES

Les enquêtes auprés des ménages se sont déroulés les 14, 15,16 ,26 Aout et le 10 septembre 2009 dans les communes de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko en tenant compte des tissus urbains et secteurs ou quartiers.

Aussi, ces enquêtes étaient accompagnées d'observations de terrain.

1-3-4- TRAITEMENT DES DONNEES

Les données recueillies a la suite des enquêtes sanitaires ont été saisies a l'aide du logiciel EPI DATA et exportées vers le logiciel Excel pour leurs traitements graphiques.

Une fois sur Excel et aprés vérification, des tableaux croisés dynamiques sont crées pour l'analyse des données.

CHAPITRE II-LES IMPACTS DU PROJET SUR LE COMPORTEMENT DES POPULATIONS EN MATIERE D'HYGIENE, D'ASSAINISSEMENT ET LA FREQUENTATION DES CENTRES DE SANTE

2-1-RESULTATS ET ANALYSE

Dans ce chapitre nous traiterons des résultats et analyses.

Ces résultats concerneront :

ü L'eau de consommation (source d'approvisionnement en eau potable, couverture pendant son transport et entretien des points d'eau) ;

ü La gestion des excrétas (possession et nettoyage des latrines) ;

ü La gestion des eaux usées (douche, vaisselle et lessive) ;

ü La gestion des déchets solides (regroupement et évacuation) ;

ü L'hygiéne (protection des aliments, lavage des crudités, nettoyage de douche) ;

ü Les maladies les plus fréquentes ;

ü La protection contre les piqfires de moustique ;

ü La fréquentation des CSPS pour les cas de maladies, grossesse et vaccination.

2-1-1- EAU DE CONSOMMATION

> Principale source d'approvisionnement en eau de consommation

Tableau 3 : Principale source d'approvisionnement en eau

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Forage

104

120

142

169

179

196

425

485

Puits

11

0

34

12

27

11

72

23

Eau de surface

5

0

5

0

1

0

11

0

- Le taux d'approvisionnement en eau de consommation au niveau des forages a connu une augmentation dans les trois localités. Ainsi, a Tiefora, cette augmentation est de prés de 14%.Quant aux localités de Soubakaniedougou et Niangoloko elle est respectivement de 15% et de 8%.

- Concernant les eaux de puits ,il y a une baisse du taux de ménages les utilisant comme eau de boisson. A Tiéfora , cette baisse est de 100%. Dans les localités de Soubakaniedougou et de Niangoloko elle est respectivement de 12% et de 8%.

- Il y a une baisse de 100% des ménages enquetés utilisant les eaux de surface, comme eau de boisson.

> La couverture de l'eau pendant son transport

Tableau 4: Couverture de l'eau pendant son transport

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Couvert

25

71

38

130

65

140

128

341

pas couvert

95

49

143

51

142

67

380

167

 

- Le taux de ménages enquêtés ne couvrant pas l'eau de boisson pendant son transport a

connu une baisse de prés de 42 % dans l'ensemble des localités enquêtées.

- Cette baisse est plus importante dans la commune de Soubakaniedougou oil elle est prés

de 18% des ménages enquêtés.

- A Tiéfora et Niangoloko, cette baisse représente respectivement 9% et 14,8%.

> Le nettoyage du point d'eau de boisson

Tableau 5 : Nombre de ména es effectuant un nettoya e de leurs points d'eau par localité

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Fréquence mensuelle

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

28

21

30

45

106

82

104

12

5

6

0

0

0

0

8

2

2

0

0

3

1

4

76

76

116

67

107

82

2

4

1

2

1

6

10

1

4

1

1

1

6

10

0

8

0

17

0

3

0

Fréquence moyenne par

localité

9

2

11

19

14

16

 

- Il y a une augmentation du pourcentage de ménages enquêtés effectuant un nettoyage quotidien (28 fois par mois) de leurs points d'eau dans les trois localités.

- A Tiefora, cette augmentation est de pres de 8% des menages enquêtes dans cette localite. De même dans les localites de Soubakaniedougou et Niangoloko, elle est respectivement de 33% et de pres de 11%.

- Quant aux personnes enquetees n'effectuant aucun nettoyage de leurs points d'eau (0 fois par mois), il y a une baisse de 100% dans toutes les localites enquetees.

- La frequence moyenne de nettoyage du point d'eau dans chaque localite est inferieur a la frequence de 28 fois par mois ( une fois par jour )

Pour ce volet « eau de consommation », le constat est qu'avant l'instauration du projet d'hygiene certains menages enquêtes s'approvisionnaient en eau de consommation au niveau des eaux de surface (marre, barrage, riviere...) et des puits non amenages car meconnaissant les risques sanitaires qui y sont liees (voir photo 2 ).

Photo 2: Puits traditionnel a Soubakaniedougou

De meme pendant son transport, l'eau n'etant pas couverte par certains menages (142 a Niangoloko, 95 a Tiefora et pres de 143 a Soubakaniedougou), l'eau se charge de germes pathogenes responsables de graves maladies.

Ce comportement des populations pourrait justifier la presence des maladies telles que la bilharziose, le ver de guinee, les maladies diarrheiques evoquees par celles-ci avant l'instauration du projet d'hygiene.

Aussi, concernant le nettoyage du point d'eau, certaines personnes enquetees ne procedaient a aucun nettoyage de leurs points d'eau .C'est le cas de 8 menages a Tiefora, 17 a Soubakaniedougou et 3 menages a Niangoloko. De plus la majorite des menages effectuant un nettoyage du point d'eau le faisait de faPon hebdomadaire (4 fois par mois).Ces comportements des populations exposaient celles-ci aux maladies liees a l'insalubrite et d'origine hydrique.

Avec l'avenement du projet des bonnes habitudes d'hygiene, Des changements ont ete

observes grace aux enseignements rePus.

En effet, Il y a un delaissement des eaux de surface et puits au profit des forages. Ainsi 17 menages, 16 menages et 27 menages ont ete touches respectivement a Niangoloko, Tiefora et Soubakaniedougou .Soit un total de 60 menage touches. Il y a un changement de comportement notable a ce niveau du a une prise de conscience des populations. Elles ont compris que l'eau etant source de vie peut etre aussi source de maladie.

Mais force est de reconnaitre que certains menages enquetes continuent encore de s'approvisionner au puits.

Ainsi, A Niangoloko 11 menages sur les 207 enquetes vont toujours au puits. Cela est du au probleme criard de l'eau qu'il y a dans cette commune,

En effet la commune urbaine de Niangoloko dispose d'un systeme moderne d'AEP gere par l'ONEA. Ce systeme alimente un chateau d'eau sous-dimensionne engendrant des coupures frequentes d'eau. Cette situation fait que les populations sont souvent obligees de se diriger vers les pompes et les puits.

A Soubakaniedougou, 12 menages sur les 181 menages enquetes continuent de s'approvisionner au puits. Cela est du aux frequentes pannes des pompes, a l'affluence au niveau des pompes fonctionnelles et a la cherte de l'eau au niveau des bornes fontaines (evoquees par les menages).

Concernant la couverture de l'eau pendant son transport, 213 menages enquêtes ont ete touches et on change leurs habitudes en utilisant aujourd'hui des recipients fermes (bidons, barriques...) evitant ainsi le contact de l'eau avec la poussiere et d'autres vecteurs de maladies, voir photo 4

Photo 3 : Borne fontaine et recipients de transport de l'eau a Niangoloko

Concernant le nettoyage du point d'eau, la totalité des ménages enquêtés nettoie leurs points d'eau et la majorité le fait chaque jour (28 fois par mois) Certes , la fréquence moyenne calculée qui est de 16 fois par mois ( 4 fois par semaine ) est en dessous de la fréquence recommandée qui est d'au moins une fois par jour ( 28 fois par mois) , on constate une nette augmentation de la fréquence de nettoyage moyenne . Il y a donc un impact trés important du projet sur les populations a ce niveau.

2-1-2-GESTION DES EXCRETAS

> possession de latrine

Tableau 6 : Possession de latrine

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Latrine

65

90

100

130

160

193

325

413

Nature

50

25

68

39

39

14

157

78

Voisin

5

5

13

12

8

0

26

17

 

- Il ya une hausse de 21 % des personnes enquêtées disposant d'une latrine dans l'ensemble des localités enquêtées. Cette augmentation est plus importante a Niangoloko oil elle est de 32,6 %.

- il ya une baisse de prés de 50% des personnes enquêtées dans l'ensemble des localités ne disposant pas de latrines et allant faire leurs besoins dans la nature. Cette baisse est plus importante a Soubakaniedougou oil elle est de prés de 38,6%.

- Concernant les personnes allant faire leurs besoins chez leurs voisins, il y a une baisse de 34,6%.Cette baisse est plus importante a Niangoloko oil elle est de 100%

- A Tiéfora, le nombre de personnes enquêtées ne disposant pas de latrine est passé de

> Fréquence de nettoyage des latrines

Tableau 7 : Nettoya e des latrines

 

Tiefora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Fréquence mensuelle

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

56

0

0

0

4

0

0

28

20

40

2

59

54

95

12

0

0

1

3

1

3

8

2

2

46

1

4

10

4

31

41

4

61

92

84

2

2

0

5

0

2

0

1

4

1

9

0

3

0

Fréquence moyenne par localité

12

15

12

17

12

16

 

- Globalement, il y a une hausse de 45,15% du nombre de personnes enquêtees effectuant un nettoyage de leurs latrines a une frequence de une fois par jour (28 fois par mois).Cette augmentation est plus importante a Soubakaniedougou oil elle est de pres de 97%.A Tiefora, elle est de 50%

- Le nettoyage des latrines a une frequence de deux fois par jours ( 56 fois par mois ) n'est pratiquement pas appliquee dans les menages enquêtes. Seulement , 2% des menages enquêtes a Soubakaniedougou ont adopte cette habitude.

- Les frequences moyennes de nettoyage des latrines pour chaque localite sont inferieures a la frequence de 28 fois par mois.

Pour ce volet de « gestion des excretas », des changements de comportement ont ete observes avec l'avenement du projet de promotion des bonnes habitudes d'hygiene.

En effet, Certains menages ne disposant pas de latrine pour l'evacuation des excretas car ignorant l'importance de celles-ci pour leurs bien- être en ont construit aujourd'hui grace aux enseignements rePus lors des causeries educative et VAD, delaissant ainsi leur habitude de defequer dans la nature.

A Niangoloko, il s'agit de 33 menages sur les 207 enquêtes, 30 sur 181 a Soubakaniedougou et 25 sur 120 a Tiefora. Soit un total de 88 latrines construites pour 508 menages enquêtes. Le projet a contribue au changement de comportement de ces populations a travers les

campagnes de sensibilisations sur l'importance de l'utilisation des latrines effectuees par les animateurs dudit projet sur le terrain. Mais un effort doit etre fait dans ce sens car une 15% des personnes enquetees ne disposant de latrine continue d'aller dans la nature, ignorant les risques sanitaires lies a leurs actes. Cette pratique va contribuer a la contamination des eaux de surface et souterraines, les aliments par des agents pathogenes responsables de maladies .1l est donc important d'accroitre les activites de sensibilisation dans ce sens pour reduire au maximum les risques sanitaires qui y sont lies.

Aussi, au niveau de l'entretien des latrines, la frequence de nettoyage d'au moins une fois par jour qui est d'ailleurs recommandee est appliquee aujourd'hui par la majorite des personnes enquetees. Cette nouvelle habitude traduit la mise en application des enseignements rePus lors des seances de sensibilisation par la population. Le projet a donc contribue au changement de comportement des populations a ce niveau.

Pr ailleurs, les observations de terrain ont montré que les latrines construites sont pour la plus part de type traditionnel. Ces types de latrine sont moins hygiéniques car produisant beaucoup de nuisances (mouches, odeurs...).Elles pourraient etre améliorées, afin de garantir aux populations un assainissement adéquat a ce niveau.

Photo 4: latrine traditionnelle a Tiéfora

2-1-3-GESTION DES USEE DOMESTIQUES

> Evacuation des eaux de douche

Tableau 8 : Evacuation des eaux de douche

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Toilette

28

29

46

52

77

63

151

144

Rue

56

36

78

59

77

50

211

145

puits perdus

17

34

34

56

44

85

95

175

Parcelle

17

18

19

11

9

6

45

35

Autres

2

3

4

3

0

0

6

9

 

- Il y a une baisse de 13,17% du nombre de personnes enquêtées déversant leurs eaux de douche dans la rue.

- Le nombre de ménages enquêtés disposant d'un puits perdu a connu une augmentation de 80%. A Tiéfora, cette augmentation est de 50%.

- Le pourcentage de ménages enquêtés déversant leurs eaux de douche dans leurs parcelles a baissé de 22%.

> Evacuation des eaux de lessive

Tableau 9 : Evacuation des eaux de lessive

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Toilette

0

0

3

1

7

9

10

10

Rue

71

63

115

104

146

124

332

291

puits perdus

7

16

16

38

12

38

35

92

Parcelle

37

34

41

32

42

28

120

94

Autres

5

7

6

6

0

8

11

21

 

- Il y a une baisse de 12,34 % du nombre de personnes enquêtées déversant leurs eaux de lessive dans la rue. A Tiefora, Soubakaniedougou et Niangoloko la baisse est respectivement de 11% , 9.6% et 15%.

- Le nombre de ménages enquêtés déversant les eaux de lessive dans un puits perdu a connu une augmentation de 70 %. A Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko cette augmentation est respectivement de 56% , 58% et 68,42%.

- Le pourcentage de ménages enquêtés déversant leurs eaux de douche dans leurs parcelles a baissé de 21,6 %.

> Evacuation des eaux de vaisselle

Tableau 10 : Evacuation des eaux de vaisselle

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Toilette

0

0

3

1

7

7

10

8

Rue

70

63

112

105

143

128

325

296

puits perdus

7

15

18

40

14

38

39

93

Parcelle

40

37

44

31

43

27

127

95

Autres

3

5

4

4

0

7

7

16

 

- Il y a une baisse de 8,9 % du nombre de personnes enquêtées déversant leurs eaux de vaisselle dans la rue. A Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko la baisse est respectivement de 10 % , 6% et 10,48%.

- Le nombre de ménages enquêtés déversant les eaux de vaisselle dans un puits perdu a connu une augmentation de 58 %. A Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko cette augmentation est respectivement de 53% , 55% et 63,15%.

- Le pourcentage de ménages enquêtés déversant leurs eaux de vaisselle dans leurs parcelles a baissé de 25,2 %.

Au niveau du volet o gestion des eaux usées domestiques » il faut retenir que des changements notables ont été observés au niveau du comportement des populations.

En effet, il y a eu un accroissement de l'utilisation des puits perdus pour le drainage des eaux

usées domestiques afin d'éviter la stagnation de ces eaux évitant ainsi les nuisances provoquées par celle-ci. Certains ménages enquêtés ne disposant pas de puits perdus pour recueillir les eaux de douche en ont construit a la faveur du projet d'hygiéne. Ainsi, a Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko respectivement 17 puits perdus, 22 puits perdus et 41 puits perdus ont été construit. Les ménages ont comprit l'importance de drainer les eaux usées dans les puits perdus afin de réduire au maximum les risques sanitaires que peut causer la stagnation de ces tel que la prolifération des moustiques et d'autres vecteurs de maladie et les odeurs.

Aussi, les observations terrain ont montré que la plus part des puits perdus construit n'ont plus cette capacité de laisser infiltrer l'eau afin d'éviter leur stagnation (photo 5). On assiste donc a un écoulement de ces eaux provocant ainsi des nuisances. Une construction adéquate de ces puits perdus pourrait résoudre ces problemes c'est le cas de la photo 6.

Le projet a donc eu un impact sur les populations bénéficiaires a ce niveau.

Photo 5 puits perdu en mauvais état Photo 6 : puits perdu en bon état

2-1-4- GESTION DES ORDURES MENAGERES

> Evacuation des or dures ména ires

Tableau 11 : Evacuation des or dures ména ires

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Cours

14

1

21

1

34

6

69

8

Rue

6

6

16

4

22

11

44

21

Decharge

34

43

31

65

61

60

126

168

Champs

54

54

113

111

70

76

237

241

bacs de collecte

0

0

0

0

12

50

12

50

Autres

12

12

0

0

3

4

15

16

 

- Le nombre de menage ulisant leurs cours comme point final de leurs ordures a baisse
de 61 personnes dans l'ensemble des localites enquetees.Cette baisse est passe de
92,8% a Tiefora ,de 95,23% a Soubakaniedougou et de 82,35% a Niangoloko.

Concernant le volet « gestion des ordures menageres », des changements de comportement ont ete observes a ce niveau grace aux activites de sensibilisation du projet de promotion des bonnes habitudes d'hygiene.

En effet on note une baisse considerable de l'utilisation des concessions comme points final des ordures menageres au profit des decharges sauvages, des bacs de collecte et des champs. Cette pratique permet a la population de debarrasser leurs concessions d'ordures menageres qui ont un effet defavorable sur le milieu de vie des populations par attraction des vecteurs de maladies (mouches, rats...) et donc source de maladie. Les activites de sensibilisation (causeries educatives et visites a domicile) abordant ces themes ont permis a ces menages de comprendre la gravite de leurs actes c'est-a-dire vivre au quotidien avec les ordures menageres. Elles sont impregnees des consequences (maladies causees par la cohabitation avec les ordures) et donc ont d'appliquer les bonnes habitudes d'hygiene

L'apport du projet a donc ete important a ce niveau.

2-1-5- HYGIENE Nettoyage de douche

Tableau12: Nettoyage de douche

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Fréquence mensuelle

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

56

0

0

0

0

4

7

28

21

26

34

16

128

126

24

3

3

0

39

0

0

12

2

2

0

0

1

0

8

4

6

10

13

4

5

4

57

66

81

112

70

68

2

0

0

0

1

0

0

1

6

0

24

0

0

1

0

27

17

32

16

0

0

Fréquence moyenne par

localité

10

11

9

11

20

20

 

- le nombre de personnes enquêtés effectuant un nettoyage quotidien de leurs douches (28 fois par mois) a connu une hausse a Tiéfora. Ce nombre est passé de 21 a 26

personnes soit une hausse de 19,23%.

.

- La fréquence moyenne de nettoyage est passé de 10 a 11 fois par mois a Tiéfora et de 9 a 11fois par mois a Soubakaniedougou.

- Le nombre de personnes enquêtés ne nettoyant pas leurs douches a connu une baisse. Ainsi a Tiéfora et a Soubakaniedougou ce nombre a baissé respectivement de 50% et de 37%.

> Balayage des concessions

Tableau 13:Balayage des concessions

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Fréquence mensuelle

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

56

50

65

71

92

73

120

28

56

49

93

82

116

83

12

0

0

0

 

0

0

8

0

0

0

2

0

0

4

10

0

14

5

17

4

2

0

0

0

0

0

0

1

0

4

1

0

0

0

0

4

2

2

0

1

0

Fréquence moyenne par

localité

38

43

37

40

36

44

 

- le nombre de personnes enquêtés effectuant un balayage de leurs concessions une fois par jour (28 fois par mois) a connu une baisse a Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko, passant respectivement de 56 a 49 personnes, de 93 a 82 personnes et de 116 a 83 personnes. Par contre, ceux effectuant un balayage quotidien en raison de deux fois par jour ont vu leur nombre augmenter .Ainsi a Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko

Ce nombre est passé respectivement de 50 a 65 personnes, de 71 a 92 et de 73 a 120 personnes.

- La fréquence moyenne de nettoyage est passé de 38 a 43 fois par mois a Tiéfora, de 37 a 40 fois par mois a Soubakaniedougou et de 36 a 44 fois par mois a Niangoloko

> Lava e des crudités

Tableau 14 : Lava e des crudités

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Lave

92

119

106

177

151

207

349

503

Ne lave pas

28

1

75

4

56

0

159

5

 

- Le nombre de personnes enquêtées lavant les crudités avant de les consommer a augmenté de 30,6% dans l'ensemble.

- a Tiéfora ce nombre est passé de 27 personnes .De même a Soubakaniedougou, et a Niangoloko a augmenté respectivement de 61 et de 156 personnes.

> Protection des aliments contre les vecteurs de mala die

Tableau 15 : Protection des aliments contre les vecteurs de mala die

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

 

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Oui

72

97

111

176

85

 

268

451

Non

48

23

70

11

122

 

240

63

 

- Le nombre de personnes enquêtées protégeant les aliments contre les vecteurs de maladie
a connu une augmentation 40,45%.A Tiéfora ce nombre est passé de 72 a 97 personnes.

- A Soubakaniedougou, ce nombre est passé de 111 à 176 personnes et a Niangoloko il a évolué de 85 a 178 personnes.

Pour ce volet « hygiene », il faut retenir que des changements de comportement ont été

observes a ce niveau.

En effet, au niveau du nettoyage des douches le nombre de personnes enquetees n'effectuant aucun nettoyage a connu une baisse. Mais les sensibilisations doivent s'accentuer a ce niveau car la frequence moyenne generale qui est passe de 14 a 15 fois dans le mois demeure toujours en dessous de la frequence exigee qui est d'au moins une fois par jour (28 fois par mois).

Concernant le balayage des concessions les personnes effectuant un balayage quotidien en raison de deux fois par jour (56 fois par mois) ont vu leur nombre augmenter. Ainsi, 83 menages enquetes ont change leurs habitudes et procedent aujourd'hui a un balayage quotidien des concessions en raison de 2 fois par jour pour avoir un environnement sain et eviter beaucoup de maladies liees a un environnement insalubre. .Les menages ont compris que le balayage quotidien des concessions est tres important dans la lutte contre l'insalubrite.

Il en est de meme pour la protection des aliments contre les vecteurs de maladie oil pres de 170 menages enquetes ont ete touche, procedant ainsi a une manipulation des aliment de faPon hygienique (couverture adequate des aliments, lavage des mains avant toutes manipulations des aliments ...). Ils evitent ainsi que ces aliments soient en contact avec les vecteurs de maladies tels que les mouches, les rongeurs, les insectes ...

Aussi, 355 menages sur les 508 enquetes ont change leurs habitudes et procedent a un lavage des crudites avant de les consommer. Ils ont compris que le lavage des fruits et crudites permet d'eliminer au maximum les vecteurs de maladie qui y sont presente.

Avec la promotion des bonnes pratiques d'hygiene, tous ces aspects sont abordes dans les details pour permettre aux populations de connaitre la gravite de leurs actes, les causes et les consequences des maladies encourues.

Le projet a donc joue un role tres important dans ce changement de comportement de ces populations touchees.

2-1-6-SANTE

> Les maladies les plus fréquentes

Tableau 16 : Les maladies les plus fréquentes

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Total

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Palu

108

101

176

174

205

198

489

473

fievre typhoMde

19

12

57

34

89

50

165

96

Cholera

7

7

5

4

2

1

14

12

Bilharziose

5

2

9

3

8

2

22

7

Eléphantiasis

0

0

3

0

4

1

7

1

ver de guinée

6

0

3

0

2

1

11

1

gastroentérites

6

4

7

3

0

57

13

64

Diarrhée

31

21

60

28

71

1

162

50

- Le paludisme est la maladie la plus rencontrée, le nombre de personne enquêtées

atteinte a Tiéfora est passé de 108 a 101, a Soubakaniedougou il est passé de 176 A174 personnes et a Niangoloko il est passé de 205 a 198

- Les maladies diarrhéiques ont connu une faible baisse et sévissent encore chez les

personnes enquêtées. Ainsi, a Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko, le nombre de personnes atteintes est passé respectivement de 31 a 21, de 60 a 28 et de 71 a 57.

- Il en est de même pour La fievre typhoMde oil le nombre de personnes atteintes est relativement élevé.

> Protection contre les piqures de moustiques

Tableau 17 : Protection contre les piqures de moustique

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

dormir sous moustiquaire

67

111

128

167

165

198

Débroussailler les alentours de concession

68

111

98

164

121

188

détruire les nids de moustique

49

111

83

151

116

182

- Le nombre de personnes enquêtées dormant sous des moustiquaires, débroussaillent les alentours de leurs concessions et détruisent les nids de moustique dans leurs concessions a connu une augmentation dans l'ensemble des localités.

Ainsi a Tiéfora, le nombre de personnes dormant sous des moustiquaires, débroussaillent les alentours de leurs concessions et détruisent les nids de moustique dans leurs concessions est passé respectivement de 67 a 111, de 68 a 111 et de 49 a 111.

- Quand a Soubakaniedougou, ces nombres sont passés respectivement de 128 a 167, de 98 a 164 et de 83 a 151.

- De meme a Niangoloko, ces nombres sont passés respectivement de 165 a 198 , de 121 a 188 et de 116 à 182.

> Frequentation des centres de sante (CSPS)

Tableau 18: Frequentation des CSPS

 

Tiéfora

Soubakaniedougou

Niangoloko

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Avant

Maintenant

Maladie

95

118

144

180

199

207

vaccination

90

118

136

179

186

204

Grossesse

91

117

135

181

196

206

- Il y a une augmentation du nombre de personnes frequentant les centres de sante pour les cas de grossesse, de vaccination et de maladie dans l'ensemble des localites enquetees.

Pour ce vollet « sante » nous pouvons dire que le projet de promotion des bonnes habitudes d'hygiene a eu un impact positif sur les populations enquetees.

En effet, le nombre de menages se protegeant contre les piqures de moustique a connu une augmentation notable Ainsi par rapport au x menages enquetes, 122 menages ont change de comportement en dormant sous des moustiquaires, 187 debroussaillent regulierement leur concession et 195 procedent a une evacuation des recipients vides et a la fermeture des trous pouvant recueillir de l'eau propice a la proliferation des moustiques comme recommandes lors des activites sur le terrain. Ce changement de comportement est dii a une prise de conscience grace aux enseignements rePus lors des VAD et les causeries educatives sur le paludisme. Malgre cette disposition de ces populations touchees , le paludisme a toujours ete la premiere cause de consultation au niveau des centres de santes.

Au niveau du taux de frequentation des centres de sante, 67 menages sur les 508 ont ete touches par les enseignements .Ils ont change d'habitude et vont dans un centre de sante pour les cas de maladie. Il en est de meme pour les cas de grossesse et de vaccination oil respectivement 82 menages et 90 menages ont ete touches.

Quand aux maladies les plus frequentes, le taux de personnes atteintes par les maladies diarrheiques qui demeurent l'une des causes des mortalites infantile dans le monde a connu une baisse mais demeure encore assez eleve. Cela est du a une contamination des eaux de consommation par les feces a travers la manipulation de l'eau pendant son transport, certes couverte pendant le transport ,mais avec des recipients de transport et de stockage mal nettoyes ou par des aliments souilles.

Tableau 19: Tableau recapitulatif du nombre de ménages enquetes ayant change de comportement par rubrique

Ordures menageres

Ménages

n'evacuant plus les

ordures dans leurs cours

27

13

20

60

balayage

quotidien

des

concessions

47

15

21

83

Evacuation des eaux

usees domestiques

(menages ayant construit des puits perdus)

eau de

vaisselle

25

8

22

55

eaux

de

le ssive

25

9

24

58

eaux de douche

41

17

22

80

Latrines

Nettoyage quotidien

27

18

24

69

Possession de latrine (ménages ayant

construit)

33

25

29

87

Eau de boisson

Nettoyage du point

d'eau

(journalier)

21

9

61

91

couverture de l'eau

pendant son transport

43

51

98

192

Principale

source

(delaissement

des puits et eaux de surface)

14

16

27

57

 

Niangoloko

Tiefora

Soubakaniedougou

Total

frequentation des CSPS

Grossesse s

10

26

46

82

vaccination

19

28

43

90

maladie

8

23

36

67

Protection contre les moustiques

Detruire les nids de

moustique

66

62

67

195

Debroussailler les alentours des

concessions

68

52

67

187

dormir sous

moustiquaire

33

51

38

122

protection

des aliments

93

12

65

170

Lavage de erudite

151

27

177

355

Nettoyage journalier de douche

6

4

5

15

KOUAKOU Sui Theodore Page 37

Tableau 20 : Atouts, forces, faiblesses et contraintes du projet

CHAPITRE III-SYNTHESE ET ANALYSE CRITIQUE DES FORCES, DES FAIBLESSES, DES ATOUTS ET DES CONTRAINTES DU PROJET

KOUAKOU Sui Theodore Page 38

Contraintes

n Absence de service de
l'environnement a

Tiefora et a

Soubakaniedougou.

n Services d'hygiene
des mairies des 3

localites non

fonctionnelles

 

Atouts

 

n Disponibilite des moyens financiers pour la realisation des activites sur le terrain.

Faiblesse

n Non implication des maires des communes concerns dans le projet.

n Engins de &placement des
animateurs du projet pas adaptes surtout pour les longues distances et voies difficilement praticables

Forces

n Bonne collaboration entre les animateurs du projet d'hygiene et les responsables des comites d'hygienes des 3 localites.

n Forte implication des prefets, des majors des CSPS dans le projet.

n soutien financier de la
Croix-Rouge

Espagnol au projet d'hygiene.

Domaines

Institutionnel

Economique

 

KOUAKOU Sui Theodore Page 39

 

n Pauvrete des populations.

n Taux

d'analphabetisme

eleve au niveau des femmes.

n Eloignement de certaines localites (Soubakaniedougou et Niangoloko) et

souvent difficile

d'acces surtout en periode hivernale.

 

n offre d'emploi aux volontaires de la croix rouge

n disponibilite et enthousiasme des recipiendaires du projet.

n engouement des animateurs dans la realisation de leurs taches.

n Supervision des activites sur le terrain.

n disponibilite des volontaires de la Croix-Rouge

(Soubakaniedougou).

n Absence de soutien aux

populations afin de subvenir a leur besoin de premiere

necessite en matiere

d'hygiene et d'assainissement

(savon, javel ...) et de

construction d'ouvrage

d'assainissement autonome

(puits perdu , latrines) et pour l'amenagement des puits

traditionnels.

n Absence d'un personnel de permanence au niveau des departements concerns par le projet.

n Sortie hebdomadaire des
animateurs du projet

 

n projet bien accueilli par les populations

n Ferme volonte des ménages a appliquer les enseignements recus.

n bonne structuration du service de gestion du projet d'hygiene.

n - Bonne planification des visites a domicile et causeries

 

Social

Organisation nel

 

KOUAKOU Sui Theodore Page 40

 

comme animateurs du projet

d'hygiene.

n Connaissance du projet d'hygiene dans les 9

departements de la province.

n Presence des

comites d'hygiene dans les communes de Tiefora,

Niangoloko et

n Soubakaniedougou.

n les emissions de sensibilisation avec la radio locale.

insuffisant avec le nombre de groupements feminins et les themes a abordes.

n Causeries educatives

concemant uniquement les associations et groupement feminins.

n Difficulte pour certains animateurs a faire passer le message de facon detaille aux femmes lors des causeries educatives et des visites a domicile.

educatives tenant

compte des avis des associations.

 
 

KOUAKOU Sui Theodore Page 41

n Absence de canaux de
drainage des eaux

usees dans les

communes de Tiefora et Soubakaniedougou.

n Absence de &charge amenagee dans les 3 localites.

n Absence de structure de collecte des

ordures a

Soubakaniedougou et Tiefora.

n Absence de systeme d'adduction d'eau potable amelioree a Tiefora et a

Soubakaniedougou.

n Absence de structure de gestion des ordures

n Disponibilite du materiel de travail (dossards, boite a image,

motocyclette).

n Absence de fiches techniques pemiettant de conseiller et d'orienter les ménages lors de la construction des ouvrages d'assainissement autonome (Puits d'infiltration,

latrine).Cette disposition permettra de respecter les distances de securite par

rapport au toit des nappes

phreatiques, par rapport aux

points d'eau potables

existants et de tenir compte des caracteristiques

geophysiques des sols

(rocheux, sableux, limoneux, etc...).

n Construction de latrines non hygieniques (latrines

traditionnelles) par la plus

part des ménages touches par les sensibilisations.

n animateurs formes dans le domaine de l'hygiene et de

l'assainissement et

ayant suivis des

formations de

recyclage.

n soutien technique de la croix rouge

espagnol au projet d'hygiene.

Technique

 

KOUAKOU Sui Theodore Page 42

menagere a Tiefora et a Soubakaniedougou.

 

Absence de promotion de

l'utilisation de l'eau de javel dans les ménages pour la

desinfection de l'eau.

 
 
 

L'analyse critique des atouts, des forces et des faiblesses du projet a permis de releve que le projet presente des faiblesses entre autres :

La construction latrines traditionnelles non hygiéniques par les ménages touches par les sensibilisations par manque de soutien de la part du projet. Ces types de latrines produisent des nuisances (mouche, moustique, les odeurs) et souvent des accidents.

Nous nous proposons donc de faire des propositions de solutions technique en vue d'améliorer ces types de latrine pour permettre aux populations d'avoir un assainissement adéquat a ce niveau et surtout permettre d'assurer une couverture totale des localités en latrine.

Aussi, lors des activités de sensibilisations les utilisations de l'eau de javel pour la désinfection de l'eau a domicile n'est pas abordé .1l nous est apparu donc nécessaire de faire des propositions technique dans ce sens afin de permettre aux populations de les appliquer a domicile.

Concernant les autres faiblesses observees decelees, nous ferrons des suggestions pour que des solutions soit trouvees a l'venir afin que le projet puisse atteindre ses resultats escomptes.

CHAPITRE- IV-PROPOSITION DE SOLUTIONS TECHNIQUES POUR LA BONNE MARCHE DU PROJET EN PRENANT EN COMPTE L'AVIS ET LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DES MENAGES

Les enquêtes et observations de terrain nous ont permis de relever des faiblesses au niveau du projet. Il nous apparait donc tres Important, voir nécessaire de faire des propositions techniques tout en tenant compte de l'avis et des conditions socio-économiques des ménages afin de permettre au projet d'atteindre les objectifs escomptés.

Ainsi pour permettre aux populations d'avoir accés a des latrines adéquates, a l'eau potable et permettre aux animateurs de mieux conseiller les populations, notre choix technologique porte sur le dimensionnement de ses ouvrages (latrine traditionnelle améliorée) selon la disponibilité des matériaux de construction et selon les contions économiques des ménages et la promotion de l'utilisation de l'eau de javel dans les ménages pour la désinfection de l'eau de consommation.

4-1- OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT AUTONOME PRECONISES

Afin d'atteindre une couverture totale des localités de Tiéfora, Niangoloko et Soubakaniedougou en latrine, de permettre aux ménages disposant de latrines traditionnelles de les rendre plus hygiénique et ceux n'en disposant pas d'en avoir, nous préconisons les ouvrages suivants :

n Les latrines traditionnelles a dalle SAMPLAT

n Les latrines traditionnelles de type VIP a fosse ventilée

4-1-1-Les latrines traditionnelles a dalle SAMPLAT

4-1-1-1 Presentation

Il s'agit de latrines traditionnelles améliorées par l'utilisation des dalles SANPLAT. C'est un type de dalle qui a développé par l'UNICEF et le comité WASH. Cette dalle est munie d'un couvercle qui réduit les nuisances et permet d'avoir des latrines plus hygiéniques et faciles a

nettoyer. Les types les plus connus sont le modele 60 x 60 cm et la dalle circulaire en vofite de 150 cm de diametre .Elle est Con9ue avec du béton tres fin, elle n'a pas besoin d'être renforcée car elle est soutenue par des bfiches et de l'argile. Sa production est simple et tres moins cofiteuse.

La superstructure est faite en matériaux locaux (banco...).

Il faudrait que cette latrine que nous proposons soit une latrine a fosse seche c'est-à-dire que ne recevant que les excrétas et le matériel de nettoyage anal pour éviter la contamination des nappes phréatiques. Cette disposition particuliere doit etre instaurée dans les campagnes de sensibilisation.

4-1-1-2-Dimensionnement

v Dalle de forme carrée

C'est une dalle con9ue avec du béton tres fin .Il est prévu sur cette dalle un trou assez large de défécation et un couvercle en béton pour la fermeture du trou.

La dalle a une dimension de 60 sur 60 cm et un poids de 35 kg.

v deux traverses en béton armé

Les traverses servent de support a la dalle .Elles ont une longueur de 120 m. de 8mm de diametre

Photo 7: Dalles SANPLAT et assessoirs

v Construction

o Creuser une fosse de 60 cm de largeur sur 120 cm de longueur et au moins 2 m de profondeur (WASTE 2006) (Photo 8) ;

o Placer les traverses dans le sens de la largeur de sorte a avoir 60 cm entre les deux traverses (Photo 8) ;

o prendre les mesures pour placer les deux traverses (60 cm entre l'extérieur des deux traverses) ;

o creuser une dizaine de centimetres de part et d'autre pour positionner les traverses (la partie supérieure des traverses doit se situer au niveau du sol) (Photo 8) ;

o mettre les deux traverses de niveau (Photo 8) ;

o positionner la dalle sur les deux traverses (Photo 8) ;

o ne pas hésiter a mettre des cales en bois sous certains coins pour éviter que la dalle ne bouge ;

o positionner au même niveau que les traverses des bois (carrés ou ronds) de maniere a fermer le trou (photo 9) ;

o positionner des bois (carrés si possible) entre les deux traverses pour protéger les cotés de la dalle (Photo 9) ;

o mettre une couche de terre (la plus argileuse possible) sur les bois (couche de quelques centimetres) afin d'éviter les mauvaises odeurs et bien la tasser (Photo 10) ;

o sur cette couche de terre, on pourra rajouter du sable ou des graviers afin de rendre le milieu plus propre ;

o Faire la superstructure avec des matériaux locaux et puis utiliser les latrines. Les photographies ci-dessous illustrent les étapes de la construction

Photo 8 Photo 9 Photo 10

Quand la fosse se remplit, il convient de déplacer la dalle au dessus

d'une autre fosse, et de recouvrir l'amas de déjections de terre qui au bout 6 a 12 mois devient

du compost pour les champs.

4-1-2-Les latrines traditionnelles améliorées a fosse ventilées (VIP)

4-1-2-1- Présentation

La latrine VIP est un systeme constitué d'une fosse , recouvert d'une dalle et protégé par une superstructure ; grace a la présence d'un dispositif de ventilation la présence des mouches et des mauvaises odeurs est évitée. Pour assurer une meilleure ventilation, elle doit etre construite loin des arbres et des batiments élevés. Elle est indiquée pour des établissements ou des quartiers ou l'acces a l'eau est difficile et oil les matériaux durs sont utilisés pour le nettoyage anal. Elle peut etre a une ou plusieurs fosses, présente l'avantage d'être facile a construire avec la possibilité de valorisation des boues de vidange.

4-1-2-2- Utilisation et entretien

Une bonne utilisation de cet ouvrage nécessite le respect des regles qui sont entre autre : - la vérification réguliere du grillage anti- mouche de l'évent de ventilation ;

- le nettoyage quotidien du plancher, la vidange apres 2 a 5 ans ;

- la fermeture de la porte de la latrine et du trou de défécation apres usage ; - le drainage des eaux de ménages et de pluie ;

- l'utilisation de la fosse jusqu'a environ 0,5 metre du bord.

4-1-2-3- Dimensionnement

Considérons le taux de fréquentation de la latrine est d'une fois par jour par habitant. Nous avons estimé le taux d'accumulation (Ta) a 40 l/hbt./an, la taille moyenne des ménages ou le nombre d'utilisateur (Nu) est de 5 et la fréquence de vidange ou durée de vie (Dv) a 3 ans.

Calcul des dimensions de la fosse.

Tableau 21: Dimensionnement de la latrine VIP. (Type ONEA)

Volume utile de la fosse Vu = Ta x Nu x Dv

Vu = 40 x 5 x 3

Vu = 600 l = 0,6 m3

Fosse de section carrée de 1 m de coté

S = 1 x 1

S = 1m2

Hauteur utile de la fosse Hs = Vu /S

Hs = 0,6/1

Hs = 0,6 m

Hauteur Total de la fosse Ht = Hs + r (0,5m)

Ht = 0,6 + 0,5

Ht = 1,1 m

Nous recommandons les latrines VIP a une fosse de 1m x 1m x 1,1 m pour les ménages de 5 personnes. Les dimensions des ouvrages pourront varier en fonction de la taille des ménages et de la volonté du ménage a s'équiper de VIP a une ou double fosses.

4-1-3- Avantages et inconvénients

Tableau 22: Avantages et inconvénients des types de latrine tra ditionnelle (sources : (WASTE, 2006))

 

Latrines traditionnelles a dalle SANPLAT

Latrines traditionnelles de type VIP

AvantagesC

truction facile

- Entretien facile

- Réduction des nuisances des insectes (mouches ...) et des mauvaises odeurs. - Utilisation des boues a des fins agricole

- Entretien facile

- Pas d'odeurs ni d'insectes

Inconvénients

- Risque pour l'environnement réduit

- Nécessité d'une bonne orientation par rapport au vent

- Exige des matériaux et une construction de meilleures qualités - Il est coilteux

Prix

25 000 a 50 000 F CFA

130 000 a 260 000 F CFA

4-2- PROMOTION DE L'UTILISATION DE L'EAU DE JAVEL DANS LES MENAGES POUR LA DESINFECTION DE L'EAU

Selon les résultats des enquêtes, la majorité des ménages enquêtés s'approvisionnent en eau au forage mais le contact est que le taux de ménage soufrant toujours de maladies diarrhéique est assez élevé.

En effet, selon l'OMS, l'eau peut est potable au bec de la pompe (0 CF/100 ml) et peut progressivement se contaminer par des pollutions bactériennes lors de son transport (1 000

CF/100 ml) avec des récipients certes bien couverts, mais peu propre pour devenir un véritable bouillon de culture microbien dans les jarres de stockage (30 000 CF/100 ml) mal nettoyées.

Il nous est apparu donc nécessaire de préconiser l'utilisation de l'eau de javel dans les ménages afin de renforcer au maximum la sécurité des ménages en matiére d'eau de consommation.

L'hypochlorite de sodium plus connu sous le nom d'eau de Javel a été découvert par le chimiste francais Berthollet en 1785 est devenu aujourd'hui le désinfectant universel (Monjour Lo'lc ,2000). On reproche a l'eau de Javel sa toxicité. En fait, si les accidents liés a son usage ne sont pas rares, les risques d'apparition de lésions graves sont quasi inexistants, même avec les solutions concentrées. Certaines publications attribuent, aussi a la chloration de l'eau, la genése de cancers humains. Mais aucune relation de causalité n'a été établie aprés les analyses scientifiques des comités d'experts.

La chloration demeure donc, pour les experts en santé publique, la méthode a privilégier pour la désinfection de l'eau (Monjour Lo'lc, 2000).

4-2-1- Procédé d'utilisation dans les ménages

Ce procédé concerne l'eau de javel a 8° chlorométrique et s'applique aux eaux de forages et puits aménagés.

La concentration de l'eau de javel est exprimée en degré chlorométrique.1 degré chlorométrique (1°chl) correspond a 3,17 grammes de chlore actif par litre de solution chlorée. Ainsi l'eau de javel de 8°chl contient 25,36 grammes de chlore actif par litre de solution, soit 25,36 mg par ml de solution.

Sachant qu'une goutte d'eau de javel correspond a 0,2 ml, alors on retient qu'elle contient 5 mg de chlore actif.

L'application du procédé ci-dessus permet d'obtenir, une demi-heure aprés l'introduction du désinfectant, un taux de chlore résiduel libre (CRL) compris entre 1 et 2 mg/l; par effet rémanent, cette réserve de chlore va protéger l'eau des contaminations fécales pouvant survenir au cours d'un stockage domestique de 12 a 24 heures (Empereur-Bissonnet, 2004).

4-2-1-1- Pour une eau limpide

- ajouter 5 mg de chlore actif par litre d'eau a traiter soit une a deux gouttes d'eau de javel a 8° chl dans un litre d'eau a traiter;

- faire un mélanger de l'eau, ensuite couvrir l'eau traitée et attendre 30 minutes avant de boire cette eau.

4-3-SUGGESTION

Nous suggérons :

Plan institutionnel

- L'implication des maires des communes de Tiéfora, Soubakaniedougou et Niangoloko dans le projet d'hygiene.

Plan social

- Un soutien des populations en kits sanitaires afin de subvenir a leur besoin de premiere nécessité en matiere d'hygiene et d'assainissement (savon, javel ...) et en matériaux de construction d'ouvrage d'assainissement autonome.

Plan organisationnel

- Doter les comités d'hygiene en tee-shirt pour une bonne visibilité du mouvement Croix-Rouge lors des séances de nettoyage des lieux publics ;

- Fournir des boites a image aux comités d'hygienes pour une sensibilisation interne ; - Pour les localités plus éloignées (Soubakaniedougou et Niangoloko), le remplacement des engins de déplacement des animateurs existants ( P 50 ) par des engins plus rapide ( Yamaha 100 ) leur permettant d'être plus efficace sur le terrain ou le recrutement d'animateurs dans ces localités concernées ;

- Une collaboration des comités d'hygiéne avec les COGES (comites de gestion des CSPS) en accord avec les autorités de la place afin d'assurer une permanence et une stabilité du bureau en cas de mutation du major de CSPS ;

- Le choix deux jours dans la semaine. L'un pour les causeries éducatives et l'autre pour les visites a domicile, soit au total deux sorties par département dans le mois pour mieux etre efficace sur le terrain.

- Une structuration du service de gestion du projet des bonnes pratiques d'hygiéne afin de décharger le superviseur de certaine fonction pour qu'il soit plus efficace sur le terrain.

Ainsi le projet pourrais avoir un comptable pour l'aspect financier (entrée et sortie d'argent pour le carburant ...), un responsable de l'entretien et du matériel (moto, outils informatique, fourniture de bureau...) et un superviseur chargé de suivre les activités sur le terrain, planifier les sorties des animateurs, corriger les rapports des animateurs, rédiger les rapports mensuels et les expédier a la Direction a Ouagadougou.

Au plan technique

- Un recyclage régulier chaque 6 mois des animateurs du projet d'hygiéne surtout sur les maladies liées a l'insalubrité (causes, signes cliniques et conséquences),

- La fournir des dépliants aux ménages pour leurs propres suivis.

CONCLUSION

Les enquêtes auprés des ménages réalisés a Soubakaniedougou, Tiéfora et Niangoloko ont révélé qu'il y a un impact positif du projet de promotion des bonnes pratiques d'hygiéne sur les populations concernées.

Dans tous les aspects de l'hygiéne et de l'assainissement des ménages ont été touchés et ont changé de comportement. Ces habitants touchés ont laissé leurs anciennes habitudes pour appliquer les bonnes pratiques hygiénes, pour avoir un cadre de vie sain réduisant au maximum les risques sanitaires liés a un environnement insalubre et a un manque d'hygiéne et d'eau potable.

Par ailleurs nous tenons a noter que beaucoup restent encore a faire car le succés d'un projet d'hygiéne dépend trés étroitement du niveau de conscience que les bénéficiaires ont de l'impact sur leur santé de leurs pratiques quotidiennes. Le projet ne parvient ainsi a atteindre l'objectif d'amélioration sanitaire qu'à condition que l'innovation technologique s'accompagne d'une mutation des comportements.

A l'heure actuelle, la majorité de la population rurale ne considére pas l'accés a des latrines comme une priorité, l'espace étant considéré comme suffisamment grand. Pour augmenter la demande des ménages en systemes sanitaires, les campagnes de sensibilisations a l'hygiéne, a l'assainissement et l'utilisation des latrines et a la consommation d'eau potable doivent s'accentuer.

BIBLIOGRAPHIE

n Amegée E. et Lartey, (1973), les activités d'hygiéne du milieu dans le contexte d'un concept intégré des services de base de santé, 34 pages.

n crepa-mali (2007), Mise en oeuvre de la composante alimentation en eau potable et assainissement du programme national d'infrastructures rurales ,5pages.

n commune rurale de Soubakaniedougou, (2008) , Plan communal de développement de la commune rurale de Soubakaniedougou ,64 pages.

n la commune de Tiéfora (2008) Plan communal de développement de la commune rurale de Tiéfora, 65 pages.

n Mamadou SEBEGO, (2005) La monographie de la province de la Comoé, 131 pages.

n Monjour L. (2000), l'eau potable dans les pays du tiers monde ; 80 pages

n Pierre TEXIER, (2009), Etude des conditions de diffusion d'ouvrages

d'assainissement autonome en milieu rural sahélien, 18 pages.

n Pascal E.-Bissonnet, (2004), L'eau de boisson dans les pays en voie de développement

n Rapport d'activité, (2007) projet d'adductions d'eau potable et assainissement sur la cote Est de Madagascar, 25 pages.

Site Internet: www.semada.org

n Robinson A., (2002). Les latrines a fosse ventilée et améliorée au Zimbabwe : d'une innovation locale a une solution globale d'assainissement, Programme pour l'Eau et l'Assainissement, 8 p.Sanplat, 2009. http://www.sanplat.com/products.htm#allinone

n Who,(2009).www.who.int/entity/water_sanitation_health/hygiene/emergen cies/0s3_4.p df>,

ANNEXES

Annexe 1

Termes de reference

I-Contexte et justification

Les problemes de l'hygiene et de l'assainissement concernent tout groupement humain, quel que soit son degre de developpement, car ils sont a la base de nombreuses maladies qui influent fortement sur la sante des populations et sur les activites socio-economiquues.

Les colts humains, sociaux, sanitaires et environnementaux associes a un manque d'hygiene et d'assainissement constituent un lourd fardeau pour les economies africaines.

Ainsi, un investissement dans l'hygiene et l'assainissement contribue positivement a l'atteinte des objectifs du millenaire pour le developpement a savoir la reduction de moitie d'ici 2015 de la proportion de la population n'ayant pas acces de facon durable a un assainissement adequat et a l'eau potable.

Ainsi, Face a la situation actuelle des populations africaines en matiere d'hygiene et d'assainissement, de nombreux gouvernements ont defini leurs propres objectifs afin assurer a leurs population un assainissement adequat et l'acces a l'eau potable.

L'Afrique affiche donc aujourd'hui un niveau d'engagements politiques de haut niveau sans precedent dans ce secteur.

Des actions sont donc menees afin de reduire au maximum Les colts humains, sociaux, sanitaires et environnementaux associes a un manque d'hygiene et d'assainissement.

C'est dans ce cadre que se situe le projet hygiene Comoe pilote par la Croix- Rouge dans la province de la Comoe.

Ce projet vise a contribuer a l'amelioration de l'hygiene et de l'assainissement, de l'acces a l'eau potable et a la frequentation des centres de sante a travers des causeries educatives avec des associations de femmes et des visites a domicile dans les menages des villes et villages de la province de la Comoe.

II-Objectif global

L'etude a pour objectif global d'apporter un appui technique au projet en vue de l'amelioration des conditions d'hygiene et de l'assainissement dans les villes et villages de la province de la Comoe.

III--Objectifs specifiques

v Evaluer les impacts du projet sur le comportement des populations en matiere d'hygiene assainissement et la frequentation des centres de sante a travers Les indicateurs suivants : - L'augmentation du nombre de latrine et leur nettoyage regulier ;

- L'amelioration des toilettes avec construction des fosses sceptiques ;

- Nettoyage regulier des concessions ;

- Evacuation reguliere des ordures, eaux usee et eaux usees;

- Affluence au niveau des points d'eaux potables ;

- Baisse des cas de maladies d'origine hydriques et liees a l'insalubrite;

- Nettoyage regulier des alentours des maisons, des points d'eau et des lieux publics ;

- L'evolution des effectifs lors des VAD et causeries educatives.

v Evaluation des forces, des faiblesses, des atouts et des contraintes du projet;

v Proposition de solutions techniques pour la bonne marche du projet en prenant en compte l'avis des menages.

IV -Presentation du stagiaire

Etudiant en master specialise de genie sanitaire et environnement en fin de cycle a l'institut international de l'ingenierie de l'eau et de l'environnement de Ouagadougou (2ie), le stagiaire a pour domaines competence: - L'hygiene et l'assainissement ;

- La conception des ouvrages d'assainissement collectifs et individuels ;

- L'adduction en eau potable(AEP) ;

- L'etude d'impact environnemental et audit environnemental ;

- La gestion des dechets menagers et industriels ;

- Le management de la qualite ;

- La sécurité alimentaire.

Dans le cas particulier du projet hygiene Comoé, c'est l'aspect hygiene et assainissement qui sera développé dans son ensemble.

V-Interets

- L'étude permettra a l'étudiant de valider de facon définitive le diplome de génie sanitaire et environnement.

- L'étudiant mettra a la disposition de la Croix Rouge son savoir-faire et son expertise en matiere d'hygiene et d'assainissement pour atteindre les résultats escomptés.

VI-Duree du stage et fin de stage

Le stage durera 3 mois a compter du lundi 06 juillet 2009 et prendra fin le 06 Octobre 2009 VII- Lieu de deroulement du stage

La province de la Comoé comprend 9 départements dont Banfora qui abrite le siege provincial de la croix rouge. Les études actuelles porteront sur les communes urbaines de Tiéfora, Niangoloko et la commune rurale de Soubakaniedougou

Cadre logique

KOUAKOU Sui Theodore Page 57

196

120

echantill ons

207

Ménage

isecteuris tanding

Total 523

8

10

16

30

23

nombre de

ménage par

secteur

49

Nombre de

personne par

ménage

4,4

4,4

4,4

Taux de

croissance

0,0312

0,0312

0,0312

Ménages a

enqueter

196

120

206

base de

sondage

0,083

0,037

0,083

3

3

3

standing

Nombre

de secteur

4

9

4

Nm 2009

1440

5560

2355

population en 2009

6335

24464

10364

population en2006

5777

22310

9451

Departements

Niangoloko

Tiefora

Echantillonnage

Soubakaniedougou

Conditons de reussite

Bonne collaboration des ménages et des majors

 

Disponibilite des documents

Resultats

Impacts actuel du projet connu

Insuffisances connus et actions a mener

connus

Impacts ameliores

Outils

- Fiches d'enquete

- Guide d'entretien

EPIDATA et Excel

Documents personnels

Activites

- Enquetes aupres des ménages ( VAD)

- Observation de terrain

- Entretien avec les majors

-depouillement et analyse des resultats

Recherche documentaire

 

Objectifs

1-Evaluation de l'impact du projet sur le comportment des populations en matiere

d'hygiene , d'assainissement et la frequentation des centres de sante.

2- Mise en oeuvre des forces, les faiblesses, les atouts et les contraintes du projet .

3-Proposition de solutions techniques pour la bonne marche du projet en prenant en compte l'avis des iienages et leurs mise en application

KOUAKOU Sui Theodore Page 58

ANNEXE 2

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE MENAGE

Date : /bbbb/bbbbbb Nom du Département: bbbbbbbbbbbbbbN de secteur

Numero de fiche : bbbbbbbbbbbNom de l'enqueteur : bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb PARTIE 1. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES DU MENAGE

100 Type d'habitat : 1. Traditionnel 2. Bas standing 3 Moyen standing

101 Sexe du chef de ménage : 1. Homme 2. Femme

102 Niveau d'é ducation de la femme du ménage : 1. Alphabetise 2. Primaire 3. Secondaire 4.

Superieur 5. Ecole Coranique 6. Non scolarise

PARTIE 2. ASPECTS ALIMENTATION ET USAGE DE L'EAU

200 Quelle est votre principale source d'approvisionnement en eau ?

200.1 Avant le projet 1.BP 2. BF 3. FPMH 4. Puits 5. Barrage 6. Riviere 7. Mare eau de pluie 200.2 Maintenant 1.BP 2. BF 3. FPMH 4. Puits 5. Barrage 6. Riviere 7. Mare eau de pluie

201 Quelles types d'usages faites-vous avec ces sources ?

1. avant le projet 2.maintenant

Sources

Usages

BP

BF

Puits

Autres

Boissons

 
 
 
 

Lessive

 
 
 
 

Vaisselle

 
 
 
 

Cuisine

 
 
 
 

Bain

 
 
 
 

Toilette

 
 
 
 

Sources

Usages

BP

BF

Puits

Autres

Boissons

 
 
 
 

Lessive

 
 
 
 

Vaisselle

 
 
 
 

Cuisine

 
 
 
 

Bain

 
 
 
 

Toilette

 
 
 
 

202 L'eau transportée est-elle couverte pendant le transport ?

202.1. Avant le projet 1 .Oui 2. Non

202.1.1 Si Oui, par quel moyen ? bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb 202.2. Maintenant 1 .Oui 2. Non

202.2.1 Si Oui, par quel moyen ? bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb

203 Quels sont les récipients de stockage de l'eau ?

203.1 Avant le projet 1. Jarre 2. Bidon 3. Barrique 4. Autres bbbbbbbbbbbb

203.1 Maintenant 1. Jarre 2. Bidon 3. Barrique 4. Autres bbbbbbbbbbbbb

204 Quelles quantités d'eau utilisez-vous par jour ? OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

205 Si vous utilisez l'eau de surface ou de puits quels types de traitements faites vous?

205.1 Avant le projet 1.En filtrant 2.En ajoutant de l'eau de javelle 3. En faisant bouillir

205.1.1.1 Si filtration avec quoi ?

205.1.2 Si autre précisez

205.2 Maintenant 1.En filtrant 2.En ajoutant de l'eau de javelle 3. En faisant bouillir

205.2.1 Si filtration avec quoi?

205.2.2 Si autre précisez

206 Comment assurez-vous l'hygiine des points d'eau ?

206.1 Avant le projet 1. ettoyage chaque jour 2. Par semaine 3. Autre

206.2 Maintenant 1. ettoyage chaque jour 2. Par semaine 3. Autre

207 Rencontrez-vous des difficultés pour obtenir de l'eau potable ? 1. Oui 2. Non 207.1.1 Si Oui, citez les difficultés rencontrées

207.1.2 Quelles sont les solutions que vous préconisez ?

PARTIE 3. ASPECT ASSAINISSEMENT : gestion des excreta

300 Aviez-vous des latrines pour l'evacuation des excreta ? 300 .1 Avant le projet 1. Oui 2. on
300.1.2 Si on, oil faites-vous vos besoins? bbbbbbbbbb

300 .2 Maintenant 1. Oui 2. on
300.2.2 Si on, oil faites-vous vos besoins? bbbbbbbbbbb

300.2 Si Oui, de quel type s'agit-il ? 1. Latrine traditionnelle 2. VIP 3. Toilette a chasse manuelle 4. Toilette moderne (fosse septique) 5. Autre bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb

301 Depuis combien de temps la latrine a-t-elle ete construite ? OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

302 Quelle est la frequence de nettoyage des latrines ?

302.1 Avant le projet 1. Une fois/jour 2. Une fois /semaine 3.Autre bbbbbbb

302.2 Maintenant 1. Une fois/jour 2. Une fois /semaine 3.Autre bbbbbbbb

303 Rencontrez -vous des problemes lors du nettoyage des latrines ? 1. Oui 2. Non

303.1Si oui lesquels

304. Avez-vous déjà vidange votre fosse ? 1. Oui 2. on

304. Ofi sont rejetees les boues ? 1. Dans la nature 2. Station de traitement 3.

Dans les champs 4. Autres bbbbbbbbbbbbbbb

306 Avez-vous des problemes dans l'evacuation des excreta ? 1. Oui 2.Non

306.1.1 Si Oui, citez-les : bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb

306.1.2 Que proposez-vous pour résoudre tous ces problèmes?

307 Si l'on projette construire des forages ou des latrines dans votre département Quelle serait votre préférence 1. Latrine 2.Forage

Partie 4 : ASPECT ASSAINISSEMENT : GESTION DES EAUX USEES DANS LE MENAGE 400 Ofi sont rejetées les eaux usées domestiques?

400.1 Avant le projet

Eau usées/lieu de rejet

Toilettes

Rue

Puits

Dans la
parcelle

Valorisation
(préciser le
domaine)

Autres

Eau de douche

 
 
 
 
 
 

Eau de lessive

 
 
 
 
 
 

Eau de vaisselle

 
 
 
 
 
 

400.2 Maintenant

Eau usées/lieu de rejet

Toilettes

Rue

Puits

Dans la
parcelle

Valorisation
(préciser le
domaine)

Autres

Eau de douche

 
 
 
 
 
 

Eau de lessive

 
 
 
 
 
 

Eau de vaisselle

 
 
 
 
 
 

401 Avez-vous des problemes dans l.evacuation des eaux usees domestiques ? 1. Oui 2.Non

401.1 Si Oui, citez-les :

401.2 Que préconisez-vous pour les résoudre ?

PARTIE 5: ASPECT ASSAINISSEMENT : GESTION DES DECHETS SOLIDES DES MENAGES

501 Comment regroupez-vous les dechets soli des que vous pro duisez ?

501.1 Avant le projet 1 Poubelle classique (volume) bb2. Vieux recipients 3. Fosse 4 Directement sur le sol 5. Autre

501.2 Maintenant 1 Poubelle classique (volume) bb2. Vieux recipients 3. Fosse 4 Directement sur le sol 5. Autre

501.2.1 Si poubelle, Oil elle se trouve t- elle ? 1. Maison 2. Cours 3.Devant la cour 4.Autre

502 Ofi evacuez-vous vos dechets solides ?

502.1 Avant le projet 1. Cour 2. Rues et caniveaux 3. Decharge sauvage 4. Champ 5. Depot

amenage 6. Bacs de collecte 7.Autre

502.2 Maintenant 1. Cour 2. Rues et caniveaux 3. Decharge sauvage 4. Champ 5. Depot

amenage 6. Bacs de collecte 7.Autre

PARTIE 6. ASPECT ASSAINISSEMENT : EAUX PLUVIALES

600 Existe-t-il des canaux de drainage des eaux pluviales devant la parcelle ? 1. Oui 2. Non

600.1 Ces canaux sont-ils entretenus ? 1. Oui 2. Non

600.1.1 Si oui par qui ? 1. Mairie 2 .Habitants 3 Autre

600.2.2 Quelle est la frequence d'entretien : bbbbbbbbbbbbbbbbb

601 Est-ce que les eaux stagnent devant la cour apres une pluie ? 1. Oui 2. Non

601.1 Si oui quelles solutions preconisez-vous pour attenuer ces problemes ?

PARTIE 7. ASPECT HYGIENE, SANTE PREMIERE PARTIE : HYGIENE

700 Hygiene

700.1 Avant le projet

 

Nettoyage
Douche

Nettoyage
Maison

Laver les
mains avant
repas

Laver les
mains apres
repas

Laver les mains
apres besoins

Fréquence

 
 
 
 
 

Avec quoi ?

 
 
 
 
 

700.2 Maintenant

 

Nettoyage
Douche

Nettoyage
Maison

Mains avant les
repas

Mains apres
repas

Mains apres
besoins

Fréquence

 
 
 
 
 

Avec quoi ?

 
 
 
 
 

701 Combien de fois balayez-vous votre concession

701.1 Avant le projet 1. Une fois/jour 2. Deux fois/jour 3. Une fois par semaine 4.Autre

701.2 Maintenant 1. Une fois/jour 2. Deux fois/jour 3. Une fois par semaine 4.Autre

702 Combien de fois faites vous la lessive par semaine ? 702.1

Avant le projet 1. Une fois 2. Deux fois 3. Toutes les 2 semaines 4.Autre

702.2 Maintenant 1. Une fois 2. Deux fois 3. Toutes les 2 semaines 4.Autre

703 Lavez-vous les crudités et les fruits avant de les consommer ?

703.1 Avant le projet 1. Oui 2. Non

703.2 Maintenant 1. Oui 2. Non

703.2.1 Si oui, comment ? :

1. De l'eau simple 2.

De l'eau contenant un désinfectant (quel type ?bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb) 3. De l'eau

savonnée 4. Autre

704 Comment protegez-vous vos aliments ? 704.1Avant le projet

704.1.1 Couverture plastique 1. Oui 2. Non

704.1.2 Autres recipients. 1. Oui 2. Non

704.1.3 Autre precisez
704.2 Maintenant

704.2.1 Couverture plastique 1. Oui 2. Non

704.2.2 Recipients. 1. Oui 2. Non

704.2.3 Autre precisez

Deuxiente PARTIE : SANTE

705 Quelles sont les maladies les plus frequentes?

705.1 Avant le projet 1. Paludisme 2. Fievre typhoide 3. Cholera

4. Schistosomiase 5. Filariose lymphatique

705.2 Maintenant 1. Paludisme 2. Fievre typhoide 3. Cholera

4. Schistosomiase 5. Filariose lymphatique

6. Ver de guinee 7. Gastro-enterite 8. Diarrhee 9. Autre

706 Quelles sont selon vous les causes de ces maladies ? 1.

Consommation d'eau contaminees 2. Mauvaise hygiene alimentaire ou corporelle 3. Baignade dans les

mares 4. Stagnation des eaux 5. Autre bbbbbbbbbbbb

707 comment protegez-vous contre les piqures de moustique ? 707.1 Avant le projet

707.1.1 Dormir sous une moustiquaire 1. Oui 2. Non

707.1.2 debroussailler les alentours de la concession 1. Oui 2. Non

707.1.3 Detruire les nids de moustique1. Oui 2. Non

707.2 Maintenant

707.2.1 Dormir sous une moustiquaire 1. Oui 2. Non

707.2.2 Debroussailler les alentours de la concession 1. Oui 2. Non

707.2.3 Detruire les nids de moustique1. Oui 2. Non

708 Frequentez vous systematiquement les centres de sante en cas de: 708.1 Avant le projet

1. Maladie 1.Oui 2. Non 2.Vaccination 1. Oui 2. Non 3.Grossesse 1. Oui 2. Non

708.2 Maintenant

1. Maladie 1. Oui 2. Non 2.Vaccination 1. Oui 2. Non 3.Grossesse 1. Oui 2. Non






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