CONCLUSION GENERALE.
BIBLIOGRAPHIE.
ANNEXES.
CONCLUSION GENERALE
Bien que la filière anacarde connaisse des
problèmes très divers, elle constitue un volet très
sensible pour l'économie ivoirienne. Sachant que la filière fait
vivre environ deux (2) millions des personnes, elle mérite une attention
particulière de la part du pouvoir politique.
En effet, l'étude montre qu'elle nécessite une
véritable réorganisation si l'on veut prétendre à
un meilleur développement du pays en général et des zones
de production en particulier. En outre, « l'or brun » est un
élément qui peut contribuer à la stabilité des
migrations et à la certification du bien être des producteurs.
Même si l'exploitation se localise seulement dans les zones centre et
nord du pays, on note que les potentialités sont énormes.
Dans le système de production, on dénote un
grand nombre de contraintes (le problème phytosanitaire, la collecte
immature des noix, les dégâts causés par les animaux, les
feux de brousses...) qui doivent être remédiées. La
formation des producteurs est une nécessité capitale pour un
développement harmonieux et durable de la filière anacarde.
L'opportunité qu'offre le processus de transformation (lutte contre la
pauvreté) est une aubaine pour que le Comité pour le
Développement de la Filière Anacarde (CDFA) ouvre ses portes.
Cette structure a été créée par l'Etat et n'a
jamais fonctionné.
Aujourd'hui, les transformations au niveau national des
produits issus de l'anacardier, sont basées sur des pratiques
traditionnelles (très caduques) et l'utilisation de matériels
très rustiques. Ces pratiques ne garantissent pas toujours la
qualité des produits et ne permettent pas aussi la diversification
indispensable à la pénétration des amandes au niveau
national et international. Ce sont là des contraintes qui apparaissent
le plus souvent au sein des filières marquées par la
désorganisation et le manque de coordination. La filière
ivoirienne subit les conséquences d'une absence politique
et de la concurrence internationale.
Après plusieurs années d'expériences, la
libéralisation devrait être un moyen d'engager
véritablement les acteurs et les pouvoirs politiques vers une synergie
de relance de la filière. Malgré ces difficultés, les
populations continuent de croire aux réelles potentialités d'une
filière qui cherche toujours ses repères.
La mobilisation de tous les acteurs autour d'une
stratégie de développement de la filière anacarde,
soutenue par les pouvoirs publics, les organismes non gouvernementaux et
internationaux permettront de donner à la filière l'éclat
tant attendu de tous avec la création de milliers d'emplois.
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