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Analyse comparative de la productivité de quelques clones d'eucalyptus en parcelles recherches vs parcelles industrielles

( Télécharger le fichier original )
par Gilles Freddy MIALOUNDAMA BAKOUETILA
Université Marien Ngouabi - Ingénieur Agronome 2008
  

Disponible en mode multipage

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Université Marien NGOUABI
Institut de Développement Rural
(IDR)
Brazzaville

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES

Pour l'obtention du diplôme
D'Ingénieur de Développement Rural

Présenté le 23 février 2008 par :

Gilles Freddy MIALOUNDAMA BAKOUETILA

Thème : Analyse comparative de la productivité de quelques clones de
Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis entre les plantations
expérimentales et plantations industrielles

Direction : Dr. Aubin SAYA, Chargé de Recherche CAMES, Chercheur U.R.2P.I Co-direction : Pr. Donatien NZALA, Maître de Conférences CAMES, UMNG

Soutenu publiquement devant la commission d'examen

Président : Pr. Joseph VOUIDIBIO, Professeur Titulaire CAMES, FS / UMNG

Membres : - Pr. Michel MVOULA TSIERI, Maître de conférences CAMES, IDR / UMNG

- Dr. Jean de Dieu NZILA, Maître assistant CAMES, ENS / UMNG

- Pr. Donatien NZALA, Maître de conférences CAMES, IDR / UMNG - Dr. Aubin SAYA, Chargé de recherche CAMES, Chercheur U.R.2P..I

Dédicaces

9e idle ce mernoire

A

(0 = Mon pare : `Rae Malouniama, (0 = Ma mere : genrieffe 23akouetiIa,

(0- Taus mes freres et sceurs,

(0 =11 touter is personnes qui me sent e6eres, qui, par fear amibi et fear amour, m ~d permis ~ affeare tout ce temp.

Remerciements

Au terme de l'élaboration de ce mémoire, grande est ma joie d'exprimer ma profonde gratitude à Monsieur Jean Noël MARIEN, Directeur de l'U.R.2P.I pour le choix qu'il a porté sur ma personne pour réaliser cette étude qui m'a initiée à la recherche scientifique.

J'exprime mes sincères remerciements au Dr. Aubin SAYA mon maître de stage, pour avoir accepté de me suivre avec attention sur ce sujet ; je garde un bon souvenir de cette initiation à la recherche.

Ma profonde gratitude au Professeur Donatien NZALA pour l'intérêt porté sur ce travail, son encadrement ainsi que ses encouragements tout le long de ce travail.

J'adresse ma reconnaissance aux membres du Jury, qui ont bien voulu me faire le grand plaisir de juger ce modeste travail.

Que le Dr. Rosalie MATONDO, M. Philippe DELEPORTE, Mme Nina OGNOUABI, Dr. Agnès de GRANDCOURT, Mlle Emilie VILLAR, M. Joseph LEVILAIN et M. Méthode NKOUA, tous Chercheurs à l'U.R.2P.I, trouvent ici l'expression de ma reconnaissance. Mes sincères remerciements également aux Docteurs Jean Marc Bouvet et Laurent Saint André, tous deux chercheurs au CIRAD.

Ma profonde gratitude au Dr. Paul YOKA (Directeur de l'Institut de Développement Rural), au Dr. Pierre César MAMPOUYA (Secrétaire Académique) et à tous les enseignants ayant contribué de près ou de loin à mon encadrement par le biais de la formation reçue. Qu'ils trouvent également ici l'expression de ma reconnaissance. Un merci particulier aux Dr. MOUTSAMBOTE, Dr. MAKOUNZI, Dr. AKOUANGO, Dr. NGAKA, Dr. SACHKA MAKOSSO.

Aux techniciens de l'U.R.2P.I : les doyens Juste AKANA (Le Recteur), André MABIALA, Séraphin DZOMANBOU, Mélanie TOTO, J.C. MAZOUMBOU, Gad KINOUANI, Ulrich MAYINGUIDI, Guy KAZOTTI, Andréas NDEKO ainsi que les « chercheurs juniors » de l'U.R.2P.I notamment François MANKESSI, Hugues GOMAT, Armand BIKOUTA, Armel THONGO, Fanny BIKINDOU pour leurs conseils précieux et assistance.

Je ne saurais oublié les Responsables de EFC, notamment : M. Maurice GOMA (Directeur des opérations), M. Régis MOUKINI (Responsable de l'aménagement), Mme Henriette NSIEMO, M. LOUFOUKOU (Chef de station de Kissoko) , M. Daniel ANDAMBOMO (Chef de station de Hinda), M. MBEDI et M. PAUBATH. Qu'ils trouvent ici l'expression de ma reconnaissance.

Mes sincères remerciements aux techniciens, aux journaliers, bref à toute l'équipe de mensuration, qui a contribué à la réalisation de ce travail.

Que les amis stagiaires de l'U.R.2P.I : Gladys MIALOUNGUILA, Ella BANZOUZI, Garel MAKOUANZI, Régis YEMBE YEMBE, Dorisca SAMBA, Clément RIVALS retrouvent dans ce travail l'expression de notre amitié et du souvenir inoubliable des moments passés ensemble.

Je remercie également Alphonsine MOUZONSO, Gerda NGANGA, Julienne MOUKIMOU, Charles MOUANDA, Maurice NKENGA et Daniel OSSIBI pour les services rendus.

Il y a des personnes auxquelles je suis très liées : Manie MOUKANI, Brenda Francia PASSI, Juney LANDOU, ULRICH KILA, Ramael SAISONOU, Arnauld MILANDOU, Ildevert MOUNKALA, Rita IBATA BIDIÉ, Bernyvon MALONGA, KADDY Paule.

Je remercie mes collègues de la promotion «cycle long I.D.R » pour leur amitié ainsi que les bons et mauvais moments passés ensemble, je cite : Mariotte ELEMA, Constante MABIALA, Natty LIBOKO, Anette NGOMA, Viviane SAMBA, Francine KIANGUEBENI, Claise MINZELE, Armel KOUAKOUA, Eric KILEBE, Herman MIAHABOULA, Herman TOKODO, Fernand KINZILA, Fabrice KONDI, PEA EWOMONGA, Patrick MANGONGA, Billy BEMBA, Patrick MIAMINGUI, Gervais NKOUKA, Armel SAMBA, Zassi Eric.

Une pensée cordiale pour mes collègues ingénieurs et « futurs ingénieurs » I.D.R option confondue, trouvez ici la considération et l'affection que j'exprime pour vous.

Résumé

Les travaux de recherche menés au Congo depuis les années 1980 ont permis de mettre au point près de 1500 clones de l'hybride Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis dont une centaine est déjà transférée au gestionnaire des plantations industrielles. Parmi ces clones, douze ont été identifiés sur la base de leurs performances en terme de productivité en test clonal et de leur aptitude au bouturage. Ces 12 clones font l'objet d'une certification par l'UR2PI, sur les deux précédents critères (productivité en test clonal et aptitude au bouturage), mais aussi bientôt sur des nouveaux critères dont les caractéristiques physiques et papetières en cours d'étude au laboratoire Qualité du Bois et la productivité en plantation industrielle qui fait l'objet de cette étude.

Cette étude vise à évaluer la productivité en plantation industrielle de quatre clones parmi les douze clones « certifiés » d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis et à comparer les performances obtenues en plantation à celles obtenues en essais pour tenter d'établir des corrélations qui permettraient d'estimer la productivité en plantation industrielle à partir des données en parcelles recherches.

Pour cela, 8 parcelles monoclonales industrielles de 2 stations géographiques (Hinda et Kissoko), et 21 tests clonaux ont été sélectionnés, tous plantés à 800 tiges/ha et âgés de 4 ou 5 ans, ont été sélectionnés, analysés et comparés.

Il ressort de cette étude que la productivité des clones varie en fonction de la station. La station de Kissoko présente les meilleures croissances en hauteur et circonférence, et finalement en productivité, comparativement à la station de Hinda.

La comparaison plantation industrielle / essai fait également apparaître une meilleure croissance en hauteur et circonférence en faveur des essais. La productivité à l'hectare en essai est en moyenne deux fois supérieure à celle obtenue en plantation industrielle.

Mots clefs : clone, croissance, productivité, station, essais, plantations industrielles, eucalyptus

Liste des tableaux

Tableaux Pages

Tableau 1: Description des parcelles expérimentales (tests clonaux) .15

Tableau 2: Description des parcelles EFC ..16

Tableau 3 : Comparaison des moyennes de hauteur des clones par station 22

Tableau 4 : Comparaison des moyennes de hauteur des clones par topographie 22

Tableau 5: Comparaison des hauteurs de chaque clone par topographie en plantation EFC 22

Tableau 6 : Comparaison des circonférences des clones par station ..24

Tableau 7 : Comparaison des moyennes de circonférence des clones par topographie ..24

Tableau 8: Comparaison de circonférence de chaque clone par topographie en

plantation EFC 25

Tableau 9: Comparaison des volumes individuels moyens des clones par station .26

Tableau 10 : Comparaison des volumes individuels moyens des clones par topographie 27

Tableau 11: Comparaison du volume de chaque clone par topographie en

plantation EFC .27

Tableau 12 : Comparaison de la productivité moyenne des clones par Station ..28

Tableau 13: Comparaison de productivité des clones par topographie 29

Tableau 14: Résultats de l'analyse de variance de hauteur .32

Tableau 15: Résultats de l'analyse de variance en circonférence 32

Tableau 16 : Résultats de l'analyse de variance du volume 32

Tableau 17: Résultats de l'analyse de variance de la productivité ..32

Tableau 18: Comparaison de la hauteur individuelle moyenne des clones par type de

plantation ..33
Tableau 19: Comparaison de la circonférence individuelle moyenne des clones par type de

plantation .34
Tableau 20: Comparaison du volume individuel moyen des clones par type de plantation....34

Tableau 21: Comparaison de la productivité moyenne des clones par type de plantation 35

Tableau 22 : Différences de productivité en plantation et en essai .36

Liste des Figures

Figures Pages

Figure 1: Diagramme ombrothermique de Pointe-Noire (Source ASECNA Pointe-Noire de

1992 à 2006) 11

Figure 2: Vertex III 13

Figure 3: Transpondeur 13

Figure 4 : GPS map 76 S 13

Figure 5: Corrélation entre les volumes obtenus par le tarif de cubage et l'équation de profil de tige en plantation EFC 17
Figure 6: Corrélation entre les volumes obtenus par le tarif de cubage et l'équation de profil

de tige en essai 17

Figure 7: Taux de mortalité des clones en fonction de la station en plantation EFC .19

Figure 8: Comparaison du taux moyen de mortalité en essai et en plantation EFC . 20

Figure 9: Hauteur individuelle moyenne des clones en plantation industrielle EFC 21

Figure 10: Hauteur individuelle moyenne des clones en fonction de la station en

plantation EFC 21

Figure 11: Circonférence individuelle moyenne des clones en plantation industrielle . 23

Figure 12: Circonférence individuelle moyenne des clones en fonction de la station en

plantation EFC . 23

Figure 13: Volume individuel moyen des clones en plantation industrielle EFC . 25

Figure 14: Volume individuel moyen des clones en fonction de la station en

plantation industrielle EFC 26

Figure 15: Productivité moyenne des clones en plantation industrielle EFC 27

Figure 16: Productivité moyenne des clones en fonction de la station en plantation EFC . 28

Figure 17: Hauteur individuelle moyenne des clones en essai 30

Figure 18: Circonférence individuelle moyenne des clones en essai 30

Figure 19: Volume individuel moyen des clones en essai .31

Figure 20: Productivité moyenne des clones en essai 31

Figure 21: Comparaison de la hauteur individuelle moyenne des clones entre le type de plantation . .. 33
Figure 22: Comparaison de la circonférence individuelle moyenne des clones entre type de

plantation . ...34
Figure 23: Comparaison du volume individuel moyen des clones entre type de plantation. .35 Figure 24: Comparaison de la productivité moyenne des clones entre type de plantation . ..36

Liste d'abréviation :

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur CTFT : Centre Technique Forestier Tropical

E. urophylla x E. grandis : Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis

EFC : Eucalyptus Fibre du Congo (ex ECO-sa) ENS : Ecole Normale Supérieure

F.S : Faculté des Sciences

G.A.D : Génétique Amélioration et Diversité HS2 : Hybride naturel de seconde génération IDR : Institut de Développement Rural

PF1 : Platiphylla de première génération TC : Test clonal

TC1 : Test clonal de première génération

T : Test clonal de seconde génération

U*G : Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis U*P : Eucalyptus urophylla x Eucalyptus pellita

U.R.2P.I : Unité de Recherche sur la Productivité des plantations industrielles UMNG : Université Marien Ngouabi

Introduction

Les plantations forestières tropicales constituent une des principales stratégies pour diminuer la pression exercée sur les forêts tropicales et répondre à la demande en bois (Pandey, 1997). Elles sont aménagées de manière à maximiser le rendement de bois sur le site (Evans, 1996). La productivité des plantations révèle donc une importance pour les sylviculteurs qui recherchent avant tout des variétés performantes capables d'augmenter la valeur des plantations en garantissant l'avenir du développeur qui les a mis en place.

Suite à l'augmentation de la demande en bois et à la régénération lente d'espèces naturelles, l'économie forestière plaide en faveur des plantations à croissance rapide qui sont la réponse à ce problème crucial : continuer à offrir du bois au prix du marché en restant rentable (Martin, 2002).

Largement adopté par les grandes sociétés forestières internationales, le bois d'eucalyptus est devenu « l'or vert » de l'industrie papetière et attire toujours plus d'investisseurs, y compris du secteur financier (Martin, 2002). Plusieurs raisons expliquent cette adoption des eucalyptus par les industriels : l'eucalyptus entre dans toutes les utilisations de la pâte à papier (FAO, 1982), il fournit une pâte à fibres courtes de très bonne qualité pour la fabrication de nombreux papiers d'impression, et son prix de revient est plus bas par rapport aux conifères (Berthet et Alix, 2006). L'eucalyptus s'est même constitué une solide réputation grâce aux possibilités d'amélioration génétique permettant des gains génétiques dans une période courte (Vigneron et Bouvet, 1997), mais aussi à la possibilité de créer des plantations clonales à grande échelle, gérées de façon intensive, permettant de fournir aux industriels des produits homogènes (Martin, 1987).

La fourniture de bois de chauffe, de bois de service et de bois d'industrie a préoccupée depuis longtemps au Congo Brazzaville les responsables de la production forestière (Groulez, 1964). C'est ainsi que dans les années 1950, les premiers travaux d'introduction d'espèces d'Eucalyptus ont consisté à trier les espèces intéressantes et ont permis d'installer 5000 ha de plantations d'eucalyptus de faible productivité 7-10 m3/ha/an (Vigneron et Delwaulle 1990). Suite à l'introduction de différentes espèces d'Eucalyptus, deux hybrides naturels dénommés Eucalyptus PF1 et Eucalyptus 12ABL x Eucalyptus saligna sont apparus au début des années 1963 (Petroff et Tissot, 1983) au sein des plantations. La productivité du meilleur de ces

clones naturels c'est à dire le 1-41 de l'hybride PF1 plafonne à 18 m3/ha/an (Saya et Moussassa, 1997 ; U.R.2P.I, 2006 a).

Devant la difficulté de refaire le croisement ayant donné l'hybride naturel PF1, le programme d'Amélioration génétique s'est lancé vers la création d'hybrides interspécifiques. L'application des techniques de pollinisation contrôlée (Maillard, 1978) a permis de créer une soixantaine d'hybrides artificiels parmi lesquels les hybrides Eucalyptus urophylla x E. grandis et Eucalyptus urophylla x Eucalyptus pellita (U.R.2P.I, 2006 a).

L'existence d'un fort hétérosis, montrée par la supériorité des hybrides naturels sur les espèces parentales pures a permis le choix d'un schéma de sélection variétale ; la sélection récurrente réciproque (Vigneron, 1991). La mise au point des premiers hybrides artificiels d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis sans schéma précis a permis d'atteindre en expérimentation une production de 30 m3/ha/an avec les clones de la série 18-50 à 18-85, puis 40 m3/ha/an avec les clones de la série 18-147 à 18-523 (U.R.2P.I, 2006 a).

Depuis plusieurs années, le développement du marché de la pâte à papier s'est focalisé sur certaines espèces, conduisant les nouvelles compagnies à ne s'intéresser qu'aux espèces porteuses ; cas de l'Eucalyptus grandis x Eucalyptus urophylla au Brésil et de l'Eucalyptus globulus dans la Péninsule Ibérique ; qui ont fortement pénétré le marché européen de la pâte à papier (Cotterill et Brolin, 1997).

Ainsi le choix de EFC (gestionnaire des plantations industrielles d'eucalyptus au Congo) s'est porté sur l'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis qui est la formule la plus utilisée dans les plantations clonales en région tropicale. Ce choix a conduit l'U.R.2P.I à proposer à l'industriel une centaine des clones d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis, dont douze ont été « certifiés » sur la base de leur productivité (m3/ha/an) en test et de leur aptitude au bouturage. Actuellement de nouveaux critères, qui compléteront le processus d'identification des clones sont proposés par le programme d'amélioration génétique de l'U.R.2P.I : la productivité (m3/ha/an) en plantation industrielle, les qualités physiques et papetières du bois, l'aptitude à l'enracinement et les empreintes génétiques (U.R.2P.I, 2006 a).

L'évaluation de la productivité en plantation industrielle révèle une importance considérable dans le processus d'identification du matériel végétal (clone), parce que :

> les travaux d'amélioration de la productivité menés par la recherche visent l'augmentation du gain génétique en plantations industrielles ;

~ la productivité en test clonal devrait être supérieure à celle obtenue en plantation industrielle, d'où l'intérêt de vérifier cette hypothèse (Delwaulle, 1985 ; Saya, 2007, Communication personnelle).

De plus, la forte compétition sur le marché international de la pâte et la présence de concurrents obligent la recherche et les gestionnaires de plantations industrielles à s'intéresser à l'augmentation potentielle du gain génétique et donc de la productivité des variétés.

Cette étude a pour objectif principale : la contribution à la mise en oeuvre des outils de certification du matériel végétal créé par l'U.R.2P.I.

Les objectifs spécifiques de l'étude sont :

~évaluer la productivité en plantation industrielle de certains des douze clones « certifiés » d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis, déjà transférés au gestionnaire du massif, afin d'en faire un nouveau critère de sélection variétale ;

~comparer les performances industrielles de ces clones à celles obtenues en test et établir à long terme des corrélations ou des indices qui nous permettraient désormais d'estimer la productivité en plantation à partir des données en parcelles expérimentales.

Le présent mémoire est subdivisé en quatre parties : la première partie intitulée généralités regroupant quelques facteurs de variation de la productivité, la présentation du type de plantation étudiée ainsi que celle du milieu d'étude. La seconde partie est réservée à la présentation du matériel et de la méthodologie d'étude, la troisième présente les résultats obtenus, et la quatrième partie concerne la discussion de ces résultats.

I- Généralités

I-1 Facteurs de variation de la croissance et de la productivité dans les plantations clonales d'Eucalyptus

La productivité d'une espèce est le résultat de l'interaction entre le génotype et l'environnement ; le résultat d'un « dialogue » entre la plante et son milieu (Gallais, 1990). Les sources de variation de la croissance et de la productivité des arbres ou d'un peuplement sont donc les résultats de changements majeurs dans l'environnement mais aussi du clone utilisé.

I-1-1 Interaction génotype - environnement dans l'expression de la productivité

Chaque espèce végétale présente une variabilité des caractères de production entre variétés ou populations, puis une variabilité entre individus à l'intérieur de la variété ou de la population. L'interaction génotype x environnement est la variation entre les génotypes dans leur différence relative de réponse aux différentes conditions environnementales (Gallais, 1990). L'existence de différences dans le comportement des génotypes en fonction des pressions de sélection du milieu a été reconnue depuis longtemps (Hayes et Powers, 1934 cités par Shelbourne, 1972). La présence de fortes interactions génotype x environnement est l'une des causes de la variabilité intraclonale.

D'après Namkoong (1978) cité par Sotelo (2006), l'activité génétique est influencée par la température, le pH et d'autres facteurs biochimiques ou biophysiques; de même des lignées génétiques répondent de manière différente à des variations climatiques, édaphiques ou écologiques. Le comportement physiologique d'un individu (taux de respiration, activité photosynthétique, etc.), va dépendre des paramètres qui lui sont extérieurs, comme la température, l'ensoleillement, l'alimentation hydrique et minérale (Sotelo, 2006).

La productivité d'un clone ou d'une variété varie selon le milieu où il se trouve. Dans les zones plus favorables comme l'Etat d'Esperanto Santo au Brésil, la production moyenne des plantations clonales atteint 40m3/ha/an au même âge (Bouvet et al., 1997) alors que dans les conditions de croissance médiocre (cas du Congo), la productivité n'est que de 20 m3/ha/an à 7 ans. La productivité peut atteindre jusqu'à 60 m3/ha/an à 13 ans sur des sols de forêt

naturelle comme à Madagascar (Bouvet et Andrianirina 1990). Sous les climats à déficit hydrique, la production peut atteindre 5m3/ha/an (Peltier et Eyog, 1988).

Lors des essais de provenances chez Calycophyllum spruceanum, il a souvent été démontré que les différences de croissance entre les environnements de plantation sont plus grandes que les différences entre les provenances (Sotelo et al., 2003; Weber et Sotelo, 2005), autrement dit une influence de l'environnement plus forte que les différences génétiques.

I-1-2 Variation clonale de la productivité

L'amélioration de la qualité des plants a une influence sur la productivité des plantations (U.A.I.C, 1984). En effet l'évolution de la productivité dans le massif d'eucalyptus au Congo est fortement liée à l'utilisation en plantation des clones performants. Les espèces pures introduites et sélectionnées (cas de Eucalyptus urophylla et Eucalyptus grandis) présentaient une faible productivité de l'ordre de 7 à 10 m3/ha/an (Vigneron et Delwaulle, 1990).

L'apparition d'hybrides naturels (E. PF1 et E. 12 ABL x E. saligna) a permis d'augmenter le rendement des plantations. Le meilleur de ces clones, l'hybride PF1 (1-41) plafonne jusqu' à 18 m3/ha/an (U.R.2P.I, 2006 a).

La mise au point des premiers hybrides artificiels d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis sans schéma de sélection précis a permis d'atteindre une productivité en test de 30 m3/ha/an avec les clones de la première série d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis (18-50 ; 18-52 ; 18-72 et 18-85). La productivité des clones d'E. urophylla x E. grandis avec la mise en place de la sélection récurrente réciproque (SRR), a de nouveau permis des gains de production atteignant 40 m3/ha/an en test pour les clones de la deuxième série (U.R.2P.I, 2006 a).

I-1-3 Environnement

Les facteurs non génétiques regroupés sous le terme << milieu >> ou << environnement >> influencent la productivité des variétés ou des populations. Baldocchi et al., (2002) spécifient que les facteurs environnementaux sont très déterminants pour la productivité des plantations forestières. Ces facteurs environnementaux interviennent principalement lors des processus biologiques et contribuent à la différence des rendements de production des plantes (Lebourgeois et al., 2001).

I-1-3-1 Compétition dans les peuplements

Dans la forêt, chaque individu se trouve en compétition avec ses voisins d'espèces et de tailles variées. La productivité est influencée par des facteurs biotiques (biologiques, écologiques) et abiotiques (compétition, stress hydrique, fertilisation, etc.) (Will et al., 2006). La compétition pour la lumière peut être un facteur limitant pour les arbres dominés, qui sont en sous bois (Pinto et al., 2005). Les relations de compétition pour la lumière, l'eau et les éléments nutritifs sont modifiées par le sylviculteur en agissant sur le nombre d'arbres à l'hectare (Dhôte, 1999) et en assurant un entretien permanent des parcelles. Au sein des essais, il existe des fortes compétitions intraclones (à l'intérieur du placeau entre les arbres du même clone) et interclones (entre différents placeaux voisins et comportant des clones différents) pour les éléments nutritifs.

I-1-3-2 Effet âge

La productivité d'un peuplement varie en fonction de l'âge. La production maximale en m3/ha/an est atteinte à un âge qui varie suivant le matériel végétal ; 7 ans pour les plantations clonales au Congo avec trois rotations chacune (Martin, 1987).

Cependant ces performances adultes peuvent être prédites à un âge qui varie selon les espèces. Chez l'eucalyptus, l'analyse des corrélations génétiques juvénile - adulte au sein des divers essais (tests de descendances et tests clonaux) montre que les performances d'un clone ou d'une famille à trois ans sont des bons prédicteurs des performances finales (Bouvet, 1995 ; U.R.2P.I, 2006 a). Le classement des clones établi à partir de 3 ans permet ainsi de prédire le classement final des clones à 7 ans, âge de la fin de rotation.

I-1-3-3 Maladies

Le rendement ou la productivité des eucalyptus peut être sérieusement affecté par l'apparition d'un parasite ou d'une maladie sur des peuplements précédemment sains et vigoureux. E.globulus ssp. Maidenii a très bien poussé les deux premières années dans l'arboretum de Muguga au Kenya, puis la croissance a été considérablement réduite et la forme gravement affectée par de fortes attaques de Gonipterus scutellatus (Gottneid et Thogo, 1975 cités par FAO, 1982). Des maladies cryptogamiques telles que la « maladie rose » en Inde ont des effets semblables.

Au Congo, les premières extensions d'Eucalyptus grandis ont été détruites en partie par des
attaques fongiques, des insectes comme Helopeltis Schoutedeni ainsi que des foreurs.

Aujourd'hui une meilleure connaissance du genre permet une meilleure adéquation espèce/site et minimise les risques sanitaires (Bouvet, 1998). Les plantations clonales qui sont les plus exposées ne subissent pas des dommages importants ; l'exploitation de la variabilité génétique par les sélectionneurs devrait permettre de limiter les dégâts phytosanitaires en créant plusieurs variétés dont certaines devront être résistantes aux principaux pathogènes (Vigneron et Bouvet, 1997). Les clones d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis sont également sensibles au die up ainsi qu'au die back (Saya, 2002), maladies dues à une bactérie et qui se caractérisent par le dessèchement et la mort de l'arbre.

I-1-3-4 Sylviculture et productivitéL'amélioration des techniques sylvicoles (travail du sol, fertilisation, écartements, entretiens,

etc.) a permis des gains de productivité importants ainsi que l'accroissement de la rentabilité des plantations d'eucalyptus au Congo (Bouvet, 1998).

I-1-3-4-1 Fertilisation

Des études écophysiologiques réalisées sur les Eucalyptus montrent qu'en milieu tropical la disponibilité en eau et en éléments minéraux sont les deux facteurs qui limitent prioritairement la croissance (KallarKal et Sommen, 1998 cités par Gomat, 2004).

La fertilité d'une station (liée à la topographie, la profondeur et richesse minérale du sol) joue un rôle important aussi bien à l'âge d'exploitabilité pour la production en volume (Goreaud et al., 2005). La productivité d'un clone varie d'une station à une autre.

La fertilisation des plantations d'eucalyptus au Congo apporte un gain de croissance significatif de l'ordre de 7 % pour la surface terrière à 4 ans avec l'apport de NPK (13-13-21). L'apport optimal se situe entre 150 et 200 g par plant. La fertilisation tardive n'apporte pas de gain de croissance suffisant, car les arbres adultes sont moins exigeants en éléments nutritifs (Safou Matondo et Bouillet, 1997).

La presque totalité des tests clonaux de la présente étude ont été fertilisés à 150 - 200 g de N.P.K (13-13-21). Par contre en plantation industrielle, la dose d'engrais apportée par plant est de 250 g d'ammonitrate (C.A.N) ou de N.P.K (13-13-21) pour les parcelles plantées en 2001(ECO-sa, 2002 a ; ECO-sa, 2002 b) et 200 g d'ammonitrate ou de N.P.K dans les parcelles replantées de 2002 (EFC, 2007).

I-1-3-4-2 Densité de plantation

La densité de plantation a une grande influence sur la croissance des arbres. En effet les peuplements d'arbres qui poussent à l'état serré ne croissent pas à la même cadence, ceci est lié à la concurrence entre les arbres. Plus les arbres sont plantés serrés (densité élevée), plus ils rentrent vite en concurrence entre eux, et la hauteur moyenne du peuplement diminue (Gonçalves et al., 2001).

Les densités de plantations au sein du massif EFC ont subies plusieurs changements allant de 400 tiges par hectare, en passant par 710 tiges par hectare (Delwaulle, 1985) jusqu'à 1200 tiges par hectare. Les fortes densités (1600 tiges/ha) intensifient la compétition entre arbres et augmentent considérablement les variances environnementales tout en permettant aux effets environnementaux de prendre complètement le dessus sur les effets génétiques. Les dispositifs en placeaux et les écartements actuels à faibles densité (800 tiges/ha) simulent mieux les conditions de production industrielle et permettent de mieux prédire les performances des clones à l'âge adulte (U.R.2P.I, 2006 a).

Aujourd'hui les plantations sont généralement réalisées avec 800 à 1200 tiges par hectare (Vigneron et Bouvet, 1997), et que la presque totalité des parcelles monoclonales de EFC (2000 à 2006) ont été replantées à une densité de 800 tiges à l'hectare.

Les récents travaux du programme Sylviculture et Environnement de l'U.R.2P.I, ont permis de définir une densité optimale des plantations des clones d'E. urophylla x E. grandis sur le massif de Pointe-Noire : 1000 tiges par hectare (Marien et al., 2006).

I-1-3-4-3 Entretien des plantations

Toutes les expérimentations réalisées ont montré l'extrême sensibilité des Eucalyptus à la concurrence herbacée et l'importance de maintenir les parcelles propres jusqu'à la fermeture du peuplement (CTFT, 1984) ; ceci pour assurer la réussite et le développement ultérieur des plantations.

La concurrence des adventices constitue le principal danger pour la culture sur courtes rotations (Sirois, 2000). Pour ainsi maintenir une productivité élevée, il est impératif d'enrayer les mauvaises herbes qui livrent une forte concurrence aux espèces cultivées.

Les clones hybrides à haute productivité sélectionnés au Congo, ne peuvent exprimer toutes leurs potentialités de production que si les opérations d'entretien sont réalisées en temps opportun et selon une périodicité convenable (CTFT, 1984).

I-1-3-5 Impact de la topographie sur la productivité

La productivité d'une espèce dépend aussi de sa position topographique selon qu'il se trouve en bas fond, en plateaux ou en pente. En général les meilleures productions sont rencontrées dans les zones basses (bas fonds) et les zones faiblement ondulées (plateaux) (NzobadilaKindiela, 2002). Elle tend à augmenter au fur et à mesure que l'on s'éloigne du sommet.

Les variables topographiques régissent les mouvements de l'eau dans le profil (Curt et al., 2001). La topographie peut aggraver ou réduire les pertes d'alimentation en eau au cours de la saison sèche. Les pentes ou petites collines accentuent les pertes hydriques par drainage (Martin, 1990).

La pente conditionne en partie la fertilité d'un sol par l'épaisseur des horizons supérieurs marqués par la matière organique. En effet, les zones situées en bas de pente sont les zones d'accumulation des éléments fins de la matière organique et bénéficient d'un peu plus d'humidité à cause des mouvements latéraux d'eau dans le profil. De ce fait les zones de bas-fond seraient plus fertiles (Malvos et Ranger, 1983 ; Banzouzi, 1993). Les zones à forte pente sont peu productives. Sur des terrains en pente où le sol n'est pas en équilibre, d'importantes migrations de matières se font du haut vers le bas par l'érosion ou par lessivage oblique (Nzobadila-Kindiela, 2002). Des travaux ont été menés avec les clones d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis, montrant des effets topographiques (plateaux, pente et bas fond) significatifs dès le jeune âge sur la croissance des clones, ainsi que des interactions clone x topographies. Les plateaux et les bas-fonds présentent une croissance plus élevée que celle obtenue en pente (Saya, 2007, communication personnelle).

Les parcelles industrielles de cette étude sont situées sur des terrains en pente et les différents placeaux mis en place se trouve respectivement en haut et en bas de la pente.

I-2 Présentation du type de plantation I-2-1 Plantations expérimentales

Toutes les parcelles expérimentales de cette étude sont des tests clonaux, dans lesquels plusieurs clones sont comparés. Les résultats comparés des clones obtenus aux seins des tests clonaux servent à orienter le choix des clones que l'on décide d'utiliser pour les plantations industrielles (U.A.I.C, 1984). Parmi ces tests clonaux nous avons : les TC1, et les T.

Les TC1 ont pour objectif de tester les clones sélectionnés dans les descendances hybrides obtenues par pollinisation contrôlée (U.R.2P.I, 2001).

Les T qui sont des tests de confirmation et se font soit sur plusieurs sites (TC-multisite) ou sur différentes topographies (TC-multitopographiques qui sont le plateau, la pente et le bas-fond).

Les parcelles recherches ont de petites superficies, elles varient autour de 1 à 4 hectares de superficie, sauf pour les T multitopographiques qui atteignent 10 hectares. La taille des unités expérimentales varie selon qu'on soit en TC1 ou en T, soit 9 à 48 individus par placeau.

I-2-2 Plantations industrielles

Les plantations industrielles dans la région de Pointe-Noire représentent la quasi totalité des reboisements en Eucalyptus au Congo. Le principal débouché de ces plantations monoclonales d'Eucalyptus est l'exportation des rondins vers les usines de pâte au Maghreb, et en Europe, et vers l'industrie du panneau de particules (Martin, 1991).

L'expérience hors station (en plein champ) est organisée dans le cadre moins bien contrôlé par le chercheur et le gestionnaire de ces plantations. Elle est généralement plus proche de la pratique, en pleine plantation industrielle. Cette expérience est encore appelée expérience extensive où le rendement est plus faible. Elle se caractérise par l'emploi d'unités expérimentales plus grandes et présente une grande variabilité des résultats à cause du gradient d'hétérogénéité plus ou moins important qu'elle possède (Makita, 2006). Les parcelles industrielles EFC sont de plantations de grandes étendues allant de 4 à 35 hectares.

I-3- Présentation du milieu d'étude I-3-1 Climat

Le Département de Pointe-Noire et ses environs sont influencés par un climat équatorial de transition de type bas - congolais (Jamet et Rieffel, 1976). Le département connaît une succession de deux saisons distinctes : une saison sèche fraîche définie par Samba Kimbata (1978) comme l'ensemble des mois qui reçoivent chacun moins de 80 mm d'eau, d'une durée de 4 mois (mi-mai en fin Septembre) et une saison des pluies tout le reste de l'année (Figure 1). L'humidité atmosphérique est élevée et égale à 85% en moyenne. La température est en moyenne de 25°C.

Figure 1: Diagramme ombrothermique de Pointe-Noire (Source ASECNA Pointe-Noire de 1992 à 2006)

Pluviometrie (mm )

250

200

150

100

50

0

Période (mois)

75

50

25

0

100

Temperature ( °C)

Pluviométrie (mm) Température (°C)

I-3-2 végétation

Les plantations d'eucalyptus réalisées sur le littoral congolais sont installées sur un ensemble de savanes qui s'étendent sur 120 km de long entre la côte et le massif du Mayombe. Ces plantations clonales d'Eucalyptus n'ont pas de végétation de sous bois pendant les premières années, puis après dix ans, un sous bois commence à s'établir (Laplace et Quillet, 1980).

La végétation est dominée par la savane au fur et à mesure que l'on s'approche de la côte. On rencontre aussi des galeries forestières sur les cordons littoraux, sur certaines dépressions et dans les zones marécageuses ou inondées.

Dans l'ensemble, la savane côtière est composée de Poaceae de taille réduite (50 à 150 cm de
haut) qui ne couvrent pas totalement le sol (Louméto, 1991). La dominance floristique est

assurée par Hyparrhenia diplandra (Hack.) Stapf et Loudetia arundinacea Stend. D'autres
Poaceae moins représentées comme (Loudetia simplex (Nees) C.E. Hubbard, Andropogon

gabonensis Stapf, Panicum parviflorum Lam, Ctenium newtonii Hackel, Pennisetum sp.) ainsique des Cyperaceae (Bulbostylis laniceps C.B. Clarke) et des Commelinaceae (Cyanotis

lanata Benth, Commelina nudiflora C.B.Clarke) parsèment la savane côtière. Le peuplement arbustif est rare et généralement constitué de Annona arenaria Thon., dispersés, petits et tortueux associés parfois à Hymenocardia acida Tul., à mesure qu'on s'approche du Mayombe (Makany, 1963).

I-3-3 Géologie et Sol

Le périmètre de reboisement d'eucalyptus autour de Pointe-Noire est localisé dans le bassin sédimentaire du littoral congolais. La morphologie de cette zone est un ensemble de collines, de plateaux, de pente et de bas-fond. Le support géologique du site est constitué d'épaisses formations détritiques meubles d'origine continentale datées du plio- pléistocène (Jamet, 1967).

Dans ce périmètre, l'essentiel des 45000 hectares de reboisement réalisés par EFC-sa est situé d'après la classification FAO (1998) sur des sols ferrallitiques fortement désaturés en bases et appauvris. Les analyses physico-chimiques (Nzila, 1996) montrent que la texture est sableuse avec 90% de sables en surface et en profondeur 86%. La structure est fragmentaire (manque de cohésion) ; ce défaut de structuration entraîne une faible réserve en eau utile et une aptitude au dessèchement (Martin, 1987). Ces sols sont très pauvres en matière organique (les teneurs en carbone sont inférieures à 1%) et sont acides (pH eau environ 4,5). La pauvreté de ces sols se traduit par le caractère peu acide, les faibles teneurs en éléments minéraux (totaux et échangeables), de même que la capacité d'échange cationique et le degré de saturation. Cette pauvreté chimique du sol impose pour toute production agricole, une intensification des régimes de fertilisation (Billand et Marien, 2005).

II- Matériels et méthodes

II-1 Matériel végétal

Le matériel végétal est composé de 4 clones « certifiés » pleins frères d'E. urophylla x E. grandis, issus des croisements effectués sans schéma de sélection précis dans les années 1980. Ce sont les clones: 18-50 ; 18-52 ; 18-72 ; 18-85.

II-2 Matériels techniques

Le paramètre de l'étude étant la productivité, les variables à mesurer permettant d'estimer le volume puis la productivité ont été : la hauteur et la circonférence sur écorce à 1m30 du sol.

Pour réaliser cette étude, le matériel ci après a été utilisé :

~un mètre ruban : pour la mesure des circonférences des arbres

~un vertex III et un transpondeur: pour la mesure des hauteurs des arbres (figures2 et 3)

~un appareil GPS (figure 4) pour la prise des points GPS des parcelles et placettes sélectionnés en plantations industrielles.

Figure 2: Vertex III Figure 3: Transpondeur Figure 4 : GPS map 76 S

II-3 Méthodes

II-3-1 Sélection des parcelles

Les parcelles de recherche retenues ont été sélectionnées dans la base de données interne U.R.2P.I contenant les données de mensuration des différents tests clonaux (TC1, T multisite et T multi topographique). Les critères âges retenus (4 et 5 ans) et la présence des clones sélectionnés ont permis la sélection de 21 parcelles expérimentales. Ces parcelles de recherches sont exclusivement des tests clonaux.

La liste des parcelles industrielles a été fournie par le gestionnaire du massif (EFC). Le choix de ces parcelles a été fait en prenant en compte les critères suivants : les clones doivent faire partie des clones «certifiés» d'Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis, âgés de 4 à 5 ans, la densité de plantation doit être de 800 tiges/ha. Ces critères ont permis de retenir 8 parcelles dont 4 à Kissoko et 4 à Hinda. Seuls 4 clones (18-50, 18-52, 18-72 et 18-85) sont représentés dans les deux stations et répondent aux critères ci-dessus.

II-3-2 Mise en place du dispositif expérimental pour les mensurations en plantation industrielle

Pour l'évaluation de la productivité en plantation industrielle, un dispositif expérimental en blocs complets randomisés, avec quatre traitements (clones) représentés dans chacune des deux stations a été mis en place. Dans chaque parcelle retenue, six placettes de 10x10=100 individus, avec trois placettes en haut de pente et trois en bas de pente, ont été délimitées.

II-3-3 Description sommaire des parcelles

Toutes les parcelles en test (Tableau 1) et en plantation industrielle (Tableau 2) ont été nommées en tenant compte de la précision du type de plantation ou de la station, de l'année de plantation et du numéro de parcelles.

En plantation industrielle, la parcelle H0246 par exemple se décompose comme suit : ~ H : représente la station (Hinda)

~ 02 : représente l'année de plantation (2002)

~ 46 : représente le numéro chronologique de plantation au cours de l'année 02 dans la station H.

Toutes les parcelles de recherche commencent par la lettre R (Recherche), suivie par l'année de plantation (1998 par exemple pour une parcelle plantée en 1998), et le numéro chronologique de la parcelle par rapport à l'ordre de plantation dans la même année (04 par exemple c'est la 4ième parcelle plantée dans l'année en question) ; d'où le nom R9804.

Les différentes parcelles de recherche (Tableau 1) sont des TC1 et T réparties à travers le massif EFC (Annexe 1).

Tableau 1: Description des parcelles expérimentales (tests clonaux)

Essais

Test clonal

Clone "certifié" présent

âges de
mensuration
(mois)

Individus par
placeau

Ecartements

Densité

(tiges/ha)

R00-04

T multisite

18-50 et 18-52

65

4 x 4

3,75m x 3,33m

800,80

R00-05

T multisite

18-52 et 18-50

66

3 x 3

4,7m x 2,65m

802,89

R02-01

TC1

18-52 et 18-50

50

3 x 3

3,33m x 3,75m

800,80

R02-02

T multisite

18-50 et 18-52

50

4 x 4

3,75m x 3,33m

800,80

R91-04

T multisite

18-50 et 18-52

58

4 x 4

 

800

R91-03

TC1E. divers

18-50 et 18-52

59

3 x 3

3,8m x 3m

822,37

R92-03

TC1

18-50 et 18-52

53

3 x 3

3,8m x 3,2m

822,37

R94-04

TC1U x G

18-50 et 18-52

63

3 x 3

3,8m x 3,2m

822,37

R94-05

TC1 U x P

18-50 et 18-52

62

3 x 3

3,8m x 3,2m

822,37

R95-03

TC1U x G

18-52 et 18-50

65

4 x 4

3,8m x 3,2m

822,37

R95-04

TC1U x G

18-50 et 18-52

65

3 x 3

3,8m x 3,2m

822,37

R95-11

TC1 U x G

18-50 et 18-52

62

3 x 3

3,8m x 3,2m

822,37

R97-01

TC1 U x G

18-50 et 18-52

66

3 x 3

3,75m x 3,33m

800,80

R97-02

TC1 U x P

18-50 et 18-52

59

3 x 3

3,75m x 3,33m

800,80

R97-06

T multitopo

18-50; 18-72; 18-52 et 18-85

63

4 x 12

4,7m x 2,65m

802,89

R98-04

T multitopo

18-85; 18-50; 18-72 et 18-52

69

4 x 12

4,7m x 2,65m

802,89

R98-07

T multisite

18-52 et 18-50

50

4 x 3

4,7m x 2,65m

802,89

R98-08

T multisite

18-52 et 18-50

51

4 x 3

4,7m x 2,65m

802,89

R99-01

TC1UxG et U x P

18-50 et 18-52

64

4 x 3

4,7m x 2,65m

802,89

R99-05

T multisite

18-50 et 18-52

49

3 x 3

3,3m x 3,75m

800,80

R99-07

TC1 U x G

18-50 et 18-52

62

3 x 3

3,33m x 3,75m

800,80

Source : U.R.2P.I, 2007

Toutes les parcelles industrielles de notre étude (Tableau 2) sont des replantations de futaie qui ont subies trois rotations de 7 ans. La sylviculture appliquée à ces parcelles est la même (écartement 3,8m x 3,2m, densité 800 tiges/hectares). Les parcelles plantées en 2001 ont été fertilisées à 250 g d'ammonitrate ou de NPK 13-13-21 par plant ; alors que les parcelles plantées en 2002 ont reçus 200 g d'ammonitrate ou de NPK. Le traitement sylvicole consiste à la dévitalisation des anciennes souches.

Tableau 2: Description des parcelles EFC

Parcelle

Clone

Rotation

Surface (ha)

Densité (tiges/ha)

Age (mois)

K0235

18-52

1

14,12

822,37

64

K0104

18-50

1

18,2

822,37

65

K0246

18-72

1

20

822,37

60

K0210

18-85

1

35,02

822,37

61

H0154

18-72

1

26,2

822,37

67

H0156

18-85

1

44,64

822,37

68

H0158

18-50

1

28,2

822,37

68

H0206

18-52

1

43,69

822,37

66

Source : EFC, 2007

II-3-4 Récolte des données

~ En test, les données de mensurations de chaque parcelle aux âges représentés dans le tableau 1 ont été récupérées dans la base de données de l'U.R.2P.I.

~ En plantation, la mesure à 4 ou 5 ans des hauteurs (m) et des circonférences (cm) à 1,30 mètre du sol des arbres a été faite à l'aide de deux appareils de mesures : le vertex III et le mètre ruban.

II-3-5 Estimation de la productivité

~Calcul du volume individuel

Les hauteurs et les circonférences à 1,30 m mesurées à chaque campagne de mensuration en test et celles effectuées en plantation industrielle au cours de l'étude, nous ont permis de calculer les volumes individuels pour les différents essais et parcelles industrielles.

Le volume individuel sur écorce a été calculé à partir de l'équation de profil de tige (Gomat et al. , 2007) après vérification des deux méthodes d'estimation de volume (Le tarif de cubage Laclau et l'équation de profil de tige).

Le tarif de cubage Laclau (1996) à 4 et 5 ans a été établi pour les hybrides naturels HS2 et couramment utilisé pour les Eucalyptus urophylla x E. grandis. Alors que l'équation de profil de tige (Gomat et al. , 2007) a été établie uniquement pour les clones Eucalyptus urophylla x E. grandis à partir de 4 clones :18-50, 18-52, 18-69 et 18-85 (Gomat , 2006).

Les figures 5 et 6 montrent les corrélations obtenus entre les volumes obtenus par l'équation de profil de tige et ceux obtenus par le tarif de cubage Laclau. En plantation comme en essais, le coefficient de corrélation est très fort et proche de un. Il y a de très fortes corrélations entre les volumes obtenus par ces deux méthodes, soit des corrélation de l'ordre de 0,99.

Volume obtenu par ('equation
de Prof!! de tige (m 3)

0,60

0,50

0,40

0,30

0,20

0,10

0,00

Volume obtenu par leTarifs de cubage (m3)

0,00 0,20 0,40 0,60

y = 0,949x + 0,0016
F2 = 0,9954

v_gh

Linéaire (v_gh)

Volume obtenu par
('equation de Prof!! de tige
(ms)

0,60

0,50

0,40

0,30

0,20

0,10

0,00

0,00 0,20 0,40 0,60

Volume obtenu par
leTarifs de cubage (m3)

y = 1,0338x + 0,0012
F2 = 0,9966

V_Gh

Linéaire (V_Gh)

Figure 5: Corrélation entre les volumes obtenus par le tarif de cubage et l'équation de profil de tige en plantation EFC

Figure 6: Corrélation entre les volumes obtenus par le tarif de cubage et l'équation de profil de tige en essai

Les volumes d' Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis obtenus à partir des tarifs de cubage Laclau peuvent être considérés comme bien estimés, mais les facilités de calculs des macro mises au point par Gomat et al., (2007) à partir de la formule de l'équation de profil de tige, permettent d'adopter cette dernière méthode de calcul du volume individuel.

Pour les calculs de productivité, seuls les volumes obtenus par l'équation de profil de tige ont été retenus.

~Calcul de la productivité

La productivité en m3/ha/an a été calculée à l'aide de la formule ci après : Productivité = Vi moyen x densité x Taux de survie / âgex12

Avec

Vi moyen = Volume individuel moyen

Vi moyen = Somme des volumes individuels / Nombre d'individus vivants Taux de survie = Nombre d'individus vivants / Nombre total d'individus plantés

II-3-6 Analyse statistique des données

L'analyse des données a été effectuée à l'aide du logiciel SAS (SAS Institute Inc., 1990). Elle a concerné :

>les statistiques descriptives par la procédure MEANS et la comparaison des moyennes par le test de Scheffe au seuil de probabilité 5 % ;

>l'analyse de variance par la procédure GLM (General Linear Models) a été réalisée en trois étapes avec les modèles linéaires suivants :

· Pour l'analyse de différents paramètres en parcelles industrielle (EFC)

X1= moyenne + Clone + Station + Topo + Clone x Station + Clone x Topo +Erreur

Avec :

X1 : hauteur, circonférence, volume et productivité en plantation EFC

Moyenne : moyenne générale du paramètre analysé

Clone : effet clone

Station : effet station (Hinda ou Kissoko) Topo : effet topo (haut et bas de pente) Clone x Station : interaction clone-station Clone x Topo : interaction clone-topo : Erreur : erreur résiduelle

· Pour l'analyse de différents paramètres en test

X2=moyenne +Clone + Parc + B + B (Parc) + Erreur

Avec :

X2 : hauteur, circonférence, volume et productivité en essais

Moyenne : moyenne générale du paramètre analysé

Clone : effet clone

Parc : effet parcelle

B : effet Bloc

B (Parc) : effet bloc dans parcelle

Erreur : erreur résiduelle

· Pour la comparaison des performances entre essais et plantations industrielles

X3= moyenne + Clone + Type +Parc + B (Parc) + Erreur Avec:

X3 = hauteur, circonférence, volume et productivité

Moyenne : moyenne générale du paramètre analysé Clone = effet clone

Type= effet type de plantation (Essai et Plantation industrielle)

Parc = effet parcelle

B (Parc) : effet bloc dans parcelle

Les graphiques de croissance ont été construits avec le logiciel Excel à partir des valeurs individuelles moyennes, excepté la productivité. Les barres d'erreurs utilisées ont été faite avec les intervalles de confiance. L'écart type a été utilisé pour caractériser la dispersion des moyennes.

III- Résultats

III-1 Mortalité

III-1-1 Mortalité des clones en plantation industrielle en fonction de la station

La mortalité des clones varie selon la station et le clone (Figure 7). On note une mortalité très

différente entre les stations pour un même clone, mais également une variabilité inter clonale au sein d'une même station. Le taux de mortalité moyen à la station de Kissoko est de 25,54 %, tandis qu'à la station de Hinda il est de 18,21 %.

Dans la station de Kissoko, le clone 18-52 présente le taux de mortalité le plus élevé, alors que dans la station de Hinda, le taux de mortalité de ce même clone est le plus faible de tous. Les taux de mortalité des clones 18-50 et 18-85 ne varient pas beaucoup d'une station à une autre. Le taux de mortalité du clone 18-72 à Hinda est également assez élevé.

TM (%)

45

40

35

30

25

20

15

10

5

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Hinda Kissoko

Figure 7: Taux de mortalité des clones en fonction de la station en plantation EFC

III-1-2 Comparaison de la mortalité entre plantation industrielle et essais Les résultats du taux de mortalité des clones en fonction du type de plantation (parcelles

industrielles et essais) montrent une mortalité des clones plus forte en plantation industrielle qu'en essai (Figure 8). En effet le taux moyen de mortalité, tous clones confondus est de 21,88 % en plantation industrielle, contre 11,09 % en essai (Annexe 2). Il faut cependant noter qu'en plantation industrielle, le taux de mortalité varie entre 17,42 et 25,75 %, alors qu'en test il varie entre 4,75 et 20,36 %.

 

30
25
20

 
 
 

TM (%)

15 10 5 0

 

Essai Plantation EFC

 
 
 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 8: Comparaison du taux moyen de mortalité en essai et en plantation EFC

Dans l'ensemble il apparaît que le clone 18-52 est le clone qui présente toujours une forte mortalité, que ce soit en plantation EFC ou en essai. Pour les autres clones, le taux de mortalité moyen en essai ne dépasse pas 8 %, alors qu'il est toujours supérieur à 17 % en plantation industrielle.

III-2 Analyse de la croissance des clones en plantation industrielle

L'analyse de variance effectuée pour les variables (hauteur, circonférence et volume) en plantation industrielle montre des effets significatifs entre les clones, les deux stations et les deux topographies (haut de pente et bas de pente). On note également la présence d'interaction clone x station et clone x topo. Pour la productivité, l'analyse de variance ne montre pas des effets clones, topographies ni d'interaction clone x topo. Par ailleurs l'on note cependant la présence d'effet station ainsi qu'une interaction clone x station (Annexe 3).

III-2-1 Hauteur individuelle moyenne

La figure 9 et l'annexe 4 nous montrent que la hauteur individuelle moyenne des clones est de

19,03 #177; 4,50 m. Les clones 18-52 et 18-50 ont pratiquement la même hauteur, soit respectivement 19,74 #177; 3,63 m et 19,50 #177; 5,24 m. Le clone 18-85 (19,04 #177; 3,04 m) a une hauteur proche du 18-50. La hauteur individuelle moyenne la plus faible est obtenue par le clone 18-72 (17,77 #177; 5,17 m).

Hauteur individuelle
moyenne (m)

25 20 15 10 5 0

 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 9: Hauteur individuelle moyenne des clones en plantation industrielle EFC

La hauteur individuelle moyenne des clones varie selon la station et le clone (Figure 10).

Dans la station de Hinda, la hauteur de l'ensemble des clones est de 15,69 #177; 3,92 m et le clone 18-52 est en moyenne le plus haut (19,11 #177; 4,09 m) suivi du clone 18-85 (16,09 #177; 3,70 m), puis du clone 18-72 (14,52 #177; 3,43 m).

Dans la station de Kissoko, la hauteur individuelle moyenne est de 21,25 #177; 4,07 m. Le clone 18-50 dans cette station présente une hauteur significativement plus grande que les autres (23,28 #177; 3,57 m) suivi du clone 18-72 (21,49 #177; 4,89 m) puis du clone 18-85 (20,83 #177; 2,02 m).

Hauteur individuelle
moyenne (m)

25

20

15

10

5

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Kissoko Hinda

Figure 10: Hauteur individuelle moyenne des clones en fonction de la station en plantation EFC

La comparaison des moyennes entre stations par le méthode de Scheffe au seuil de 5 % pour la hauteur (Tableau 3) nous montre que les différences observées sont significatives, la hauteur étant très nettement supérieure à Kissoko.

Tableau 3 : Comparaison des moyennes de hauteur des clones par station

Hauteur individuelle moyenne #177; écart type (m)

Station

21,25

#177; 4,07 a

Kissoko

15,69

#177; 3,92 b

Hinda

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison des moyennes de ces clones entre les deux stations nous montre que les clones 18-50, 18-72 et 18-85 présentent une hauteur plus élevée dans la station de Kissoko en comparaison à celle obtenue dans la station de Hinda. Par contre le clone 18-52 se comporte de la même façon dans les deux stations (Figure 10 et Annexe 5).

La comparaison des moyennes de hauteur entre topographie nous montre qu'il existe des différences significatives de croissance en hauteur entre le haut et le bas de pente (Tableau 4). Le bas de pente présente une hauteur moyenne plus élevée que celle obtenu en haut de pente.

Tableau 4 : Comparaison des moyennes de hauteur des clones par topographie

Hauteur individuelle moyenne #177; écart type (m)

Topographie

19,17

#177; 4,26 a

Bas de pente

18,13

#177; 5,34 b

Haut de pente

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison des moyennes de chaque clone en fonction de la topographie nous confirme l'existence des différences significatives de croissance en hauteur de clone entre topographies. Les clones 18-85 et 18-50 se comportent mieux en bas de pente (Tableau 5).

Tableau 5: Comparaison des hauteurs de chaque clone par topographie en plantation EFC

Clones

Hauteur individuelle moyenne #177; écart type (m)

 

Haut de pente

18-50

19,62

#177; 4,73 a

18,63

#177; 6,19 b

18-52

19,52

#177; 4,43 a

19,22

#177; 3,87 a

18-72

17,64

#177; 4,17 a

17,27

#177; 6,19 a

18-85

19,75

#177; 3,09 a

17,19

#177; 4,03 b

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

III-2-2 Circonférence individuelle moyenne

La circonférence individuelle moyenne en plantation industrielle est fonction des clones

(Figure 11 et annexe 4), elle est de 40,59 #177; 11,40 cm. Le clone 18-85 (44,83 #177; 10,51 cm) a la circonférence moyenne la plus élevée suivi du clone 18-52 (42,61 #177; 12,30 cm). La circonférence la plus faible est obtenue par le clone 18-50 (37,06 #177; 9,88 cm) qui diffère significativement du clone 18-72 (38,83 #177; 11,26 cm).

Circonference individuelle
moyenne (cm)

40

60

50

30

20

10

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 11: Circonférence individuelle moyenne des clones en plantation industrielle EFC

La circonférence des clones varie aussi selon la station (Figure 12). Dans la station de Hinda, la circonférence individuelle moyenne est de 34,15 #177; 11,20 cm. La circonférence la plus élevée a été mesurée sur le clone 18-52 (43,79 #177; 14,76 cm) suivi du clone 18-85 (34,29 #177; 9,30 cm) qui ne diffère pas significativement du clone 18-72 (33,01 #177; 8,93 cm).

Par contre, dans la station de Kissoko, la circonférence individuelle moyenne est de 44,52 #177; 10,89 cm. Le meilleur clone est le 18-85 avec une circonférence de 52,10 #177; 6,86 cm, suivie du clone 18-72 (45,05 #177; 11,69 cm) qui ne diffère pas significativement du 18-50 (42,71 #177; 8,05 cm) et enfin du clone 18-52 (40,50 #177; 12,08 cm) avec une circonférence proche du 18-50.

40

60

50

30

20

10

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Kissoko Hinda

Figure 12: Circonférence individuelle moyenne des clones en fonction de la station en plantation EFC

La comparaison des circonférences individuelles moyennes par le test de Scheffe entre les stations de Kissoko et de Hinda (Tableau 6) fait apparaître des différences significatives entre clones dans les deux stations. C'est dans la station de Kissoko que ces clones présentent la circonférence moyenne la plus élevée.

Tableau 6 : Comparaison des circonférences des clones par station

Circonférence individuelle moyenne #177; écart type (cm)

Station

44,52

#177; 10,89 a

Kissoko

34,15

#177; 11,20 b

Hinda

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison de la circonférence individuelle moyenne de chaque clone par station (Figure 12 et Annexe 5), nous montre que les clones 18-50, 18-72 et 18-85 présentent une circonférence plus élevée dans la station de Kissoko. Par ailleurs la circonférence du clone 18- 52 est plus élevée dans la station de Hinda que celle de Kissoko.

Les résultats de la comparaison des moyennes individuelles de circonférence des clones entre différentes topographies, nous montrent qu'ils existent des différences de circonférence entre le haut et le bas de pente. La croissance en circonférence des clones est plus élevée en bas de pente (Tableau 7).

Tableau 7 : Comparaison des moyennes de circonférence des clones par topographie

Circonférence individuelle moyenne #177; écart type (cm)

Topographie

40,97

#177; 11,83 a

Bas de pente

38,40

#177; 12,39 b

Haut de pente

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison des moyennes individuelles de circonférence de chaque clone par topographie, nous montre qu'il y a des différences significatives de circonférence des clones en fonction de la topographie. Les clones 18-72 et 18-85 présentent des circonférences individuelles moyennes plus élevées en bas de pente en comparaison à ceux obtenus en haut de pente (Tableau 8).

Tableau 8: Comparaison de circonférence de chaque clone par topographie en plantation EFC

Clones

Circonférence individuelle moyenne #177; écart type (cm)

 

Haut de pente

18-50

37,23 #177; 9,38 a

35,43

#177; 11,36 a

18-52

42,08 #177; 13,57 a

41,23

#177; 12,87 a

18-72

39,94 #177; 11,91 a

36,43

#177; 11,43 b

18-85

45,35 #177; 10,92 a

41,48

#177; 12,91 b

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

III-2-3 Volume individuel moyen

Le volume individuel moyen en plantation industrielle varie légèrement en fonction des

clones (Figure 13 et annexe 4), le volume individuel moyen tout clone confondu est de 0,13 #177; 0,08 m3. Les clones 18-85 (0,14 #177; 0,07 m3) et 18-52 (0,14 #177; 0,08 m3) présentent les volumes les plus élevés. Les clones 18-50 (0,12 #177; 0,08 m3) et 18-72 (0,12 #177; 0,09 m3) possèdent les volumes individuels moyens les plus faibles.

Clones

Volume individuel moyen

(ms)

0,25 0,20 0,15 0,10 0,05 0,00

 
 
 

Figure 13: Volume individuel moyen des clones en plantation industrielle EFC

L'examen de la figure 14 montre que le volume individuel moyen des clones varie significativement d'une station à une autre en plantation industrielle.

Le volume le plus fort est noté dans la station de Kissoko avec une moyenne individuelle pour les quatre clones de 0,16 #177; 0,07 m3. C'est le clone 18-85 qui a le volume le plus élevé (0,19 #177; 0,05 m3) suivi des clones 18-72 (0,17 #177; 0,09 m3) et 18-50 (0,16 #177; 0,06 m3).

Dans la station de Hinda, les volumes sont plus faibles, avec une moyenne individuelle de
0,08 #177; 0,06 m3. Dans cette station, le clone 18-52 a le volume le plus élevé (0,15 #177; 0,09 m3)

suivi des clones 18-85 (0,08 #177; 0,04 m3) et 18-72 (0,07 #177; 0,03 m3). Le clone 18-50 (0,06 #177; 0,04 m3) a le volume individuel moyen le plus faible.

Volume individuel moyen

(ms)

0,25

0,15

0,05

0,2

0,1

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Kissoko Hinda

Figure 14: Volume individuel moyen des clones en fonction de la station en plantation EFC

La comparaison des moyennes (Tableau 9) selon le test de Scheffe, montre que les différences observées sont significatives entre les volumes des clones de la station de Kissoko et ceux de Hinda.

Tableau 9: Comparaison des volumes individuels moyens des clones par station

Volume individuel moyen #177; écart type (m3)

Station

0,16

#177; 0,07 a

Kissoko

0,08

#177; 0,06 b

Hinda

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison du volume individuel moyen de chaque clone par station (Figure 14 et Annexe 5), nous montre que les clones 18-50, 18-72 et 18-85 présentent des volumes plus élevés dans la station de Kissoko en comparaison à ceux obtenus dans la station de Hinda. Cependant, le clone 18-52 présente un volume individuel moyen plus élevé dans la station de Hinda ; ce même constat a été noté pour la circonférence individuelle moyenne.

Les résultats de la comparaison des moyennes individuelles nous montrent aussi qu'il y a des différences significatives de croissance en volumes de clones entre différentes topographies, le bas de pente présente une croissance des clones plus élevée qu'en haut de pente (Tableau 10).

Tableau 10 : Comparaison des volumes individuels moyens des clones par topographie

Volume individuel moyen #177; écart type (m3)

Topographie

0,13

#177; 0,07 a

Bas de pente

0,12

#177; 0,08 b

Haut de pente

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison des volumes individuels moyens par clone selon la topographie, nous montre que le clone 18-85 se comporte mieux en bas de pente qu'en haut de pente (Tableau 11).

Tableau 11: Comparaison du volume de chaque clone par topographie en plantation EFC

Clones

Volume individuel moyen #177; écart type (m3)

 

Haut de pente

18-50

0,11

#177; 0,07 a

0,11

#177; 0,09 a

18-52

0,14

#177; 0,08 a

0,13

#177; 0,08 a

18-72

0,12

#177; 0,08 a

0,11

#177; 0,09 a

18-85

0,15

#177; 0,07 a

0,12

#177; 0,07 b

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

III-2-4 Productivité moyenne

La productivité moyenne en plantation industrielle ne présente pas une grande variabilité

entre les clones (Figure 15 et annexe 4) soit un coefficient de variation de 0,47. La productivité moyenne est de 13,41 #177; 6,39 m3/ha/an. La comparaison des moyennes montre que les différences observées entre les clones ne sont pas significatives.

Productivite moyenne
(m3/ha/an)

20 15 10 5 0

 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 15: Productivité moyenne des clones en plantation industrielle EFC

La productivité des clones d'E. urophylla x E. grandis varie selon la station (Figure 16). On note une productivité beaucoup plus élevée pour tous les clones dans la station de Kissoko en comparaison à celle obtenue dans la station de Hinda.

Dans la station de Kissoko, la productivité moyenne tous les clones confondus à 4-5 ans est de 18,63 #177; 3,84 m3/ha/an et le clone 18-50 est en moyenne le plus productif (21,42 #177; 2,38 m3/ha/an) suivi du clone 18-85 (19,24 #177; 3,18 m3/ha/an), puis du clone 18-52 (18,48 #177; 3,64 m3/ha/an).

Par contre dans la station de Hinda, la productivité moyenne des quatre clones est de 8,20 #177; 3,21 m3/ha/an. La productivité la plus élevée est obtenue par le clone 18-52 (11,04 #177; 1,69 m3/ha/an) suivi du clone 18-72 (8,23 #177; 3,98 m3/ha/an) puis le clone 18-85 (7,33 #177; 3,00 m3/ha/an).

Productivite moyenne
(m3/ha/an)

25

20

15

10

5

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Kissoko Hinda

Figure 16: Productivité moyenne des clones en fonction de la station en plantation EFC

Le test de comparaison de moyenne selon Scheffe au seuil de 5 %, montre des différences significatives de productivité entre les deux stations ; c'est dans la station de Kissoko que la productivité moyenne est très significativement (Tableau 12).

Tableau 12 : Comparaison de la productivité moyenne des clones par Station

Productivité moyenne #177; écart type (m3/ha/an)

Station

18,63

#177; 3,84 a

Kissoko

8,20

#177; 3,21 b

Hinda

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison de la productivité moyenne de chaque clone par station (Figure 16 et Annexe 5), nous montre que les 4 clones présentent une productivité plus élevée dans la station de Kissoko en comparaison à celle obtenue dans la station de Hinda.

La comparaison des moyennes de productivité des clones par topographie (Tableau 13) nous montre que les différences observées ne sont pas significatives. Il n'y a aucune différence de productivité des clones en fonction de la topographie (haut et bas de pente).

Tableau 13: Comparaison de productivité des clones par topographie

Productivité moyenne #177; écart type (m3/ha/an))

Topographie

13,90

#177; 5,76 a

Bas de pente

13,00

#177; 6,86 b

Haut de pente

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

III-3 Analyse de la croissance en essai

L'analyse de la croissance en essai des différentes variables (hauteur, circonférence, volume et productivité) nous montre qu'il existe des différences hautement significatives entre les clones des différentes parcelles d'études ainsi qu'un effet bloc à l'intérieur des parcelles (Annexe 6).

III-3-1 Hauteur individuelle moyenne

La hauteur individuelle moyenne en essai varie suivant le clone en présence (Figure 17) et l'essai réalisé. La hauteur individuelle moyenne des clones en essai est de 21,69 #177; 3,19 m.

La comparaison des moyennes individuelles de hauteur des clones en essai (Annexe 7) nous montre que les différences de hauteurs observées entre les clones sont significatives. Les clones 18-52 et 18-50 présentent les hauteurs individuelles moyennes les plus élevées en essai avec respectivement des moyennes individuelles de l'ordre de 22,40 #177; 3,34 m et 22,21 #177; 3,06 m. Le clone 18-72 a la hauteur la plus faible (19,84 #177; 3,06 m) et diffère significativement du clone 18-85 (21,46 #177; 2,51). Il y a une influence du clone sur la hauteur individuelle moyenne.

Hauteur individuelle
moyenne (m)

25 20 15 10 5 0

 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 17: Hauteur individuelle moyenne des clones en essai

III-3-2 Circonférence individuelle moyenne

La circonférence individuelle moyenne en essai dépend du clone (Figure 18) mais aussi du test clonal mis en place.

La circonférence individuelle moyenne dans les essais est de 46,73 #177; 9,54 cm. La comparaison des moyennes individuelles de circonférence en essai (Annexe 7), nous montre qu'il existe des différences significatives entre les clones. Le clone 18-52 a la circonférence la plus élevée (50,98 #177; 10,71 cm), suivi du clone 18-50 (46,02 #177; 8,56 cm) qui ne diffère pas significativement du 18-72 (45,16 #177; 7,81 cm). Le clone 18-85 possède la circonférence individuelle moyenne la plus faible (42,89 #177; 8,4 cm).

Circonference individuelle
moyenne (cm)

40

60

50

30

20

10

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 18: Circonférence individuelle moyenne des clones en essai

III-3-3 Volume individuel moyen

Le volume individuel moyen des essais diffère selon les clones (Figure 19) et les parcelles en présence.

Le volume individuel moyen des essais est de 0,18 #177; 0,08 m3. La comparaison des volumes individuels moyens des clones (Annexe 6) nous confirme la présence des différences significatives entre les clones. Le clone 18-52 a le volume le plus élevé (0,21 #177; 0,09 m3) suivi du clone 18-50 (0,17 #177; 0,07 m3), du clone 18-85 (0,16 #177; 0,06 m3). Le clone 18-72 possède le volume le plus faible (0,14 #177; 0,06 m3). Ces 4 clones diffèrent significativement.

Volume individuel moyen

(m9

0,25

0,15

0,05

0,2

0,1

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 19: Volume individuel moyen des clones en essai

III-3-4 Productivité moyenne

La productivité moyenne des essais est influencée par les clones (Figure 20) ainsi que les tests clonaux mis en place. La productivité moyenne des essais est de 25,76 #177; 9,39 m3/ha/an. Les résultats de la comparaison des moyennes de productivité des clones en essai (Annexe 7) nous montre qu'il y a des différences significatives entre les clones. Les clones 18-52 (28,52 #177; 9,84 m3/ha/an) et 18-50 (26,03 #177; 9,00 m3/ha/an) présentent la plus forte productivité moyenne, suivis des clones 18-85 (21,45 #177; 4,73 m3/ha/an) et 18-72 (17,65 #177; 6,36 m3/ha/an)qui ne diffère pas significativement entre eux.

Productivite moyenne
(m3/ha/an)

35

30

25

20

15

10

5

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 20: Productivité moyenne des clones en essai

III-4 Comparaison des performances de croissance en essai et en plantation EFC

L'analyse de variance effectuée dans les deux types de plantation (Tableaux 14, 15, 16 et 17) montre des effets significatifs entre les clones d'une part, entre le type de plantation d'autre part, entre les parcelles et un effet bloc dans parcelle pour les différentes variables suivantes : hauteur, circonférence, volume. Pour la productivité tous ces effets sont observés, sauf l'effet bloc dans parcelles.

Tableau 14: Résultats de l'analyse de variance de hauteur

Source

DDL

SCE du
Type I

Carré
moyen

Valeur
F

Pr > F

CLONE

3

6338,60238

2112,86746

290,50

< 0,0001

type

1

10328,75739

10328,75739

1420,11

< 0,0001

Parc

31

38065,91328

1227,93269

168,83

< 0,0001

B
(Parc)

90

8229,01107

91,43346

12,57

< 0,0001

 

Tableau 15: Résultats de l'analyse de variance en circonférence

Source

DDL

SCE du
Type I

Carré
moyen

Valeur
F

Pr > F

CLONE

3

44654,3603

14884,7868

207,77

< 0,0001

type

1

58819,829

58819,8293

821,03

< 0,0001

Parc

31

189218,9016

6103,8355

85,20

< 0,0001

B
(Parc)

90

28665,1806

318,5020

4,45

< 0,0001

 

Tableau 16 : Résultats de l'analyse de variance du volume

Source

DDL

SCE du
Type I

Carré
moyen

Valeur
F

Pr > F

CLONE

3

2,66717778

0,88905926

226,02

< 0,0001

type

1

3,33239103

3,33239103

847,16

< 0,0001

Parc

31

13,03117158

0,42036037

106,86

< 0,0001

B
(Parc)

90

1,89103321

0,02101148

5,34

< 0,0001

 

Tableau 17: Résultats de l'analyse de variance de la productivité

Source

DDL

SCE du
Type I

Carré
moyen

Valeur
F

Pr > F

CLONE

3

3717,00453

1239,00151

40,47

< 0,0001

type

1

3883,51584

3883,51584

126,85

< 0,0001

Parc

31

11377,64018

367,02065

11,99

< 0,0001

B
(Parc)

90

1536,81335

17,07570

0,56

0,9976

 

III-4-1 Hauteur individuelle moyenne entre type de plantation

La hauteur individuelle moyenne tous clones confondus entre type de plantation nous montre

que les essais présentent une hauteur individuelle moyenne de 21,69 #177; 3,19 m, alors qu'en plantation industrielle elle est de 19,03 #177; 4,50 m. La différence en faveur des essais est de 2,66 #177; 1,31 m (Tableau 18). Cette différence observée entre les hauteurs des deux types de plantation est significative.

Tableau 18: Comparaison de la hauteur individuelle moyenne des clones par type de plantation

Hauteur individuelle moyenne #177; écart type (m)

Type de plantation

21,69

#177; 3,19 a

Essai

19,03

#177; 4,50 b

Plantation EFC

2,66

#177; 1,31

Différences

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

Par contre la comparaison de chaque clone dans les deux types de plantation nous montre que les 4 clones présentent des hauteurs individuelles moyennes plus élevées en essai en comparaison à celles obtenues en plantation industrielle (Annexe 8 et Figure 21).

Hauteur individuelle
moyenne (m)

25
20

 
 
 
 
 

Plantation EFC Essai

 
 
 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 21: Comparaison de la hauteur individuelle moyenne des clones entre le type de plantation

III-4-2 Circonférence individuelle moyenne entre type de plantation

La circonférence individuelle moyenne des clones varie aussi selon le type de plantation. La

circonférence individuelle moyenne est significativement plus importante en essai (46,73 #177; 9,54 cm) qu'en plantation industrielle (40,59 #177; 11,40 cm) avec une différence de 6,14 #177; 1,86 cm (Tableau 19).

Tableau 19: Comparaison de la circonférence individuelle moyenne des clones par type de plantation

Circonférence individuelle moyenne #177; écart type (cm)

Type de plantation

46,73

#177; 9,54 a

Essai

40,59

#177; 11,40 b

Plantation EFC

6,14 #177; 1,86

Différences

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison des moyennes individuelles par clone entre les deux types de plantation nous montre que les circonférences individuelles moyennes des clones 18-50, 18-52 et 18-72 en essai sont plus élevées que celles obtenues en plantation EFC. On note par ailleurs, que la circonférence obtenue pour le clone 18-85 en essai n'est pas significativement différente à celle obtenue en plantation industrielle (Annexe 8 et figure 22).

Clones

Circonference individuelle
moyenne (cm)

60 50 40 30 20 10 0

 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

 

Plantation EFC Essai

Figure 22: Comparaison de la circonférence individuelle moyenne des clones entre type de plantation

III-4-3 Volume individuel moyen entre type de plantation

Le volume individuel moyen des clones varie selon le type de plantation. Le volume individuel moyen des clones est supérieur en essai (0,18 #177; 0,08 m3) par rapport aux plantations industrielles (0,13 #177; 0,08 m3) avec une différence de 0,05 m3 en faveur des essais (Tableau 20).

Tableau 20: Comparaison du volume individuel moyen des clones par type de plantation

Volume individuel moyen #177; écart type (m3)

Type de plantation

0,18

#177; 0,08 a

Essai

0,13

#177; 0,08 b

Plantation EFC

 

0,05

Différences

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison moyenne individuelle de volume de chaque clone selon le type de plantation nous montre que les clones ne se comportent toujours pas de la même façon dans les deux types de plantation. Les 4 clones se comportent mieux en essai qu'en plantation EFC, ils présentent des volumes individuels moyens plus élevés en essai (Annexe 8 et Figure 23).

Volume individuel moyen

(ms)

0,25

0,15

0,05

0,2

0,1

0

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Plantation EFC Essai

Figure 23: Comparaison du volume individuel moyen des clones entre type de plantation

III-4-4 Productivité moyenne entre type de plantation

La productivité des clones varie selon le type de plantation. La productivité moyenne des

clones en essai à 4-5 ans est de 25,76 #177; 9,39 m3/ha/an contre 13,41 #177; 6,32 m3/ha/an en plantation industrielle, soit une différence significative en faveur des essais de 12,35 #177; 3,07 m3/ha/an (Tableau 21).

Tableau 21: Comparaison de la productivité moyenne des clones par type de plantation

Productivité moyenne #177; écart type (m3/ha/an)

Type de plantation

25,76

#177; 9,39 a

Essai

13,41

#177; 6,32 b

Plantation EFC

12,35 #177; 3,07

Différences

 

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

La comparaison de chaque clone dans les deux types de plantation montre que les clones 18- 50 ; 18-52 et 18-85 ont une forte productivité en essai qu'en plantation industrielle. Tandis que le clone 18-72, bien qu'ayant une productivité plus élevée en essai, se comporte pratiquement de la même façon dans les 2 types de plantation (Annexe 8 et Figure 24).

Productivite moyenne
(m3/ha/an)

35
30
25

 
 
 
 
 

Plantation EFC Essai

 
 
 
 
 

18-50 18-52 18-72 18-85

Clones

Figure 24: Comparaison de la productivité moyenne des clones entre type de plantation

Le ratio productivité essai / productivité plantation EFC (Tableau 22), nous montre que la productivité des clones en essai est deux fois plus importante que celle obtenue en plantation industrielle .

Tableau 22 : Différences de productivité en plantation et en essai

Clones

Plantation EFC (m3/ha/an)

Essai (m3/ha/an)

Différence
essai - plantation EFC
(m3/ha/an)

Ratio
essai / plantation EFC

18-50

13,82

26,03

12,21

2

18-52

14,76

28,52

13,76

2

18-72

11,80

17,65

5,86

1

18-85

13,28

21,45

8,17

2

Moyenne

13,41

25,76

12,35

2

 

IV- Discussion

IV-1 MortalitéLa mortalité est l'un des facteurs de la dynamique des peuplements forestiers. Elle modifie la

densité réelle de plantation et influence la production jusqu'à rendre le peuplement hétérogène.

La mortalité des Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis que nous avons observé varie en fonction de la station, du clone et selon qu'on soit en parcelle d'essai ou en plantation industrielle.

La comparaison entre essais et plantations industrielles montre que la mortalité des clones est plus élevée en plantation industrielle. Cette faible mortalité des clones en essai a été observée par Nouguier (1997).

La faible mortalité en essai est due à la bonne application de la sylviculture (nettoyage des parcelles avant planting et suivi des entretiens) malgré les incendies subis. A l'inverse, la mauvaise dévitalisation des anciennes souches avant planting et l'absence d'entretien dans les parcelles industrielles qui ont fait l'objet de notre étude, en particulier les premières années de plantation, est certainement une des causes qui expliquent plus les fortes mortalités notées. Cette forte mortalité en plantation est également due à la présence des incendies. En effet, la totalité des parcelles EFC a subi des incendies entraînant soit la mort sur pied de plusieurs individus soit affectant la croissance des individus sensibles. Cette forte mortalité en plantation industrielle a été observée par Deleporte (2002) qui affirme que malgré les parefeux, des incendies parcourent une grande partie des plantations industrielles d'Eucalyptus autour de Pointe-Noire.

La variation de la mortalité des Eucalyptus urophylla x Eucalyptus grandis est aussi clonale. On constate d'une manière générale une forte mortalité du clone 18-52, aussi bien en plantation industrielle qu'en essai.

IV-2 Influence de la station sur la croissance

Le rendement d'une espèce dans une même région géographique varie entre les stations les meilleures et les plus mauvaises. La croissance des clones d'E. urophylla x E. grandis en plantation industrielle varie aussi entre les stations de Kissoko et de Hinda.

La hauteur individuelle moyenne de l'ensemble des clones à Kissoko est significativement supérieure à celle obtenue dans la station de Hinda ; elle est de 21,25 #177; 4,07 m pour Kissoko et 15,69 #177; 3,92 m pour Hinda. La circonférence individuelle moyenne de l'ensemble des clones est de 44,52 #177; 10,89 cm pour Kissoko et de 34,15 #177; 11,20 cm pour la station de Hinda. Le volume individuel moyen obtenu à Kissoko est deux fois supérieur à celui obtenu dans la station de Hinda ; soit 0,16 #177; 0,07 m3 à Kissoko et 0,08 #177; 0,06 m3 à Hinda. La productivité la plus importante des clones est également trouvée dans la station de Kissoko (18,63 #177; 3,84 m3/ha/an) en comparaison à celle de Hinda (8,20 #177; 3,21 m3/ha/an), soit 2 fois plus importante en faveur de la station de Kissoko.

La croissance des clones obtenue à Kissoko est supérieure à celle observée dans la station de Hinda. Ces mêmes résultats ont été obtenus par Martin (1990) qui note une diminution de la fertilité du sol lorsqu'on passe de la station de Luvuiti (station riche) à la station de Kissoko (station moyenne) puis la station de Hinda (station pauvre). De même Nzobadila-Kindiela (2002) s'appuyant sur les résultats de la productivité moyenne par station des parcelles ECOsa en 2000 comportant le clone 1-41, montre également une évolution de la productivité en fonction de la station et affirme que la station de Hinda serait la plus pauvre du massif.

Cette différence de croissance des clones en fonction de la station est vraisemblablement aussi due à la fertilité du sol, support nutritionnel de la plante.

IV-3 Effet clone sur la croissance

L'analyse de variance et la comparaison des résultats des moyennes des clones en plantation industrielle et en essai montrent des différences significatives entre les différents clones. Au sein des plantations industrielles mais également au sein des essais, la croissance varie d'un clone à un autre.

En terme de hauteur individuelle moyenne, le classement par ordre croissant des clones obtenu en essai (18-52 ;18-50, 18-85 et 18-72) est le même qu'en plantation industrielle (18- 52 ; 18-50 ; 18-85 et 18-72). Le clone 18-52 se comporte bien dans les deux types de plantation. Pour la circonférence individuelle moyenne, le classement des clones en essai (18- 52 ; 18-50 ; 18-85 et 18-72) n'est pas identique à celui obtenu en plantation industrielle (18- 85 ; 18-52 ; 18-72 et 18-50). Le clone 18-50 qui se comporte mieux en essai en terme de circonférence, est en dernière position dans le classement observé en plantation industrielle.

Ce clone est probablement plus sensible aux conditions difficiles des plantations industrielles (mauvaises préparations des terrains avant planting, mauvais entretiens, etc.).

Cette forte croissance en hauteur et en circonférence du clone 18-52 par rapport au clone 18- 50 a été observée dans la plupart des tests clonaux de l'U.R.2P.I où ces deux clones sont utilisés comme témoin (Saya, 2007 ; Communication personnelle ; U.R.2P.I, 2006 b). De même Nouguier (1997), lors de l'analyse du test clonal R86-10 observe que le clone 18-52 a une plus forte croissance (Hauteur et circonférence) que les clones 18-50 et 18-72.

Le classement des volumes individuels moyens des clones en essai (18-52 ; 18-50 ; 18-85 et 18-72) n'est pas le même que celui observé en plantation industrielle (18-85 ; 18-52 ; 18-50 et 18-72).

En ce qui concerne la productivité moyenne, le classement observé dans les deux types de plantation est identique. (18-52 ; 18-50 ; 18-85 et 18-72).

Les résultats de la productivité en essai se rapprochent de ceux obtenus lors de l'analyse commune des tests clonaux (U.R.2P.I, 2006 b). Ils relèvent que la productivité à 4 ans du clone 18-52 est en moyenne de 23,03 m3/ha/an, celle du 18-50 est de 20,35 m3/ha/an, celle du clone 18-85 égale à 19,60 m3/ha/an et celle du 18-72 égale à 17,31 m3/ha/an. Dans les conditions de nos observations avec des âges variant entre 4 et 5 ans, ce classement a été maintenu; le 18-52 est le plus productif parmi les quatre clones en essai.

Le 18-72 bien qu'ayant une forte mortalité (s'approchant du 18-52) en plantation industrielle, présente la plus faible croissance en hauteur, en circonférence, en volume et en productivité ; c'est le moins productif des quatre clones étudiés.

IV-4 Comparaison de la croissance en essai et en plantation industrielle

Les résultats de l'étude comparative de la croissance des clones en plantation industrielle et en essai montrent des différences significatives sur toutes les variables étudiées (hauteur, circonférence, volume et productivité) en faveur des essais. La nature de plantation influence fortement la croissance des clones.

La croissance (hauteur, circonférence, volume et productivité) tous clones confondus en
parcelles industrielles est donc inférieure à celle obtenue en tests clonaux. Les 18-52, 18-50 et

18-72 présentent la plus forte croissance en essai qu'en plantation industrielle. La hauteur individuelle moyenne du clone 18-85 est plus élevée en essai qu'en plantation industrielle. Cependant bien qu'ayant la plus grande circonférence individuelle moyenne en essai, il se comporte pratiquement de la même façon dans les deux types de plantation. Ce même comportement a été observé pour le clone 1-41 de l'hybride naturelle PF1 (Saya, 2007, communication personnelle) qui présente une croissance en plantation industrielle pratiquement semblable à celle obtenue en essai.

Le ratio productivité essai / productivité plantation EFC montre que la productivité en essai est deux fois plus importante qu'en plantation industrielle. La production moyenne des clones en essai est de 25,76 #177; 9,39 m3/ha/an alors qu'en plantation industrielle elle est de 13,41 #177; 6,32 m3/ha/an.

Ces résultats de forte croissance des clones en essais (parcelles multiclonales) par rapport aux plantations industrielles ont été aussi observés par Chatelperron (1982) et par Delwaulle (1985) qui pensent que les parcelles multiclonales présentent une meilleure production par rapport aux parcelles monoclonales.

De même Makita (2006) montre que les résultats obtenus en parcelles de recherche sont nettement plus élevés par rapport à ceux obtenus en plein champ. Ce dernier qualifie l'expérience en milieu contrôlé (essais) comme expérience intensive, tandis que celle organisée en plein champ est qualifiée d'expérience extensive.

Les tests clonaux sont établis avec des soins particuliers et suivant un protocole défini pour permettre la comparaison la plus fine possible des clones étudiés (CTFT, 1984).

Les peuplements forestiers sont fortement dépendants des ressources et de la structure du sol qui sont des sources importantes d'hétérogénéité d'origine exogène (Goreaud, 2000). La plupart des tests clonaux sont installés sur des terrains plus ou moins plats (souvent en plateau) ; ce choix de terrain réduit en partie l'hétérogénéité du sol. Cependant, le gestionnaire des plantations qui doit avant tout mieux gérer son espace, est contraint de planter même sur des terrains avec un certain degré de pente qu'on trouve d'ailleurs dans la plupart des parcelles du massif EFC. L'étude réalisée par Nzobadila-Kindiela (2002) montre que la production obtenue sur les bas-fonds et les plateaux est nettement meilleure à celle obtenue sur les pentes. En effet, la topographie influence l'accès à la lumière et le drainage du sol peut également être un facteur d'hétérogénéité important (Pélissier, 1995 cité par Goreaud en

2000). L'évaluation de la productivité en plantation industrielle EFC montre qu'il y a des différences de croissance entre niveau topographique (Haut et bas de pente). Cette différence de croissance est due au niveau d'altitude légèrement plus élevé en haut de pente.

La non maîtrise de la dévitalisation des souches en plantation industrielle, entraîne une concurrence nutritionnelle (lumière, éléments nutritifs, etc.) très forte entre les vieilles souches des clones d'Eucalyptus et les nouveaux clones plantés. Cette forte concurrence des arbres en plantation industrielle est renforcée par un recrû herbacé important, entraînant une baisse de la productivité des clones.

La diminution de la productivité est également due aux incendies qui provoquent la réduction de la masse foliaire, donc de la capacité photosynthétique (Deleporte et al., 2003), la destruction partielle du mat racinaire situé sur la litière qui joue un grand rôle dans l'alimentation hydrique et minérale des Eucalyptus. Les feux provoquent également le stress du cambium (Hamel et al., 2004). Des intensités moyennes de feu provoquent immédiatement une forte baisse de croissance, alors que des incendies intenses entraînent la mort sur pied des différents individus. Chaque année, des incendies parcourent une grande partie des plantations industrielles (Deleporte, 2002). Cependant en tests clonaux, les entretiens et le bon suivi ont fait que seuls quelques tests clonaux ont été victimes de feu.

La croissance d'un clone varie d'une parcelle à une autre. Cette variabilité de croissance aux seins des parcelles a été observée depuis longtemps lors des analyses des tests clonaux (Martin, 1990 ; Nouguier, 1997 et Saya, 2007, communication personnelle). La différence de croissance d'une parcelle à une autre est due aux variations de la fertilité des parcelles, aux compétitions différentes et à l'historique des parcelles (victime d'incendie ou pas, fertilisations, entretiens).

Conclusion et perspectives

Cette étude comparative de la productivité des clones Eucalyptus urophylla x E. grandis en parcelles recherches et en parcelles industrielles, nous renseigne que :

le volume moyen individuel des clones d'E. urophylla x E. grandis a été jusqu'aujourd'hui bien estimé avec le tarif de cubage Laclau ; les mêmes volumes moyens ont été obtenues avec l'équation de profil de tige établie par Gomat et al., (2007). Cependant le calcul du volume par la formule de profil de tige est plus aisé et nous conseillons son utilisation à la place des tarifs de cubage ;

la croissance des clones varie selon le type de station où l'on se trouve. La meilleure croissance des clones est observée dans la station de Kissoko en comparaison à celle obtenue dans la station de Hinda ;

la croissance (Hauteur, circonférence et volume) des clones varie également selon la topographie. Le bas de pente présente une croissance des clones plus grande que le haut de pente ;

la croissance des clones varie aussi selon le type de plantation (essai ou plantation industrielle). Les tests clonaux sont plus productifs que les plantations industrielles. Ceci s'explique par le gain de croissance obtenu favorisé par la forte compétition intra et inter clonale au sein des essais, mais aussi grâce à une bonne sylviculture des parcelles. Par contre les parcelles industrielles, soumises à plus de contraintes (hétérogénéité du terrain, concurrence nutritionnelle intense avec les adventices, victimes de nombreux incendies) sont un peu moins productives.

Il ressort de cette étude que la productivité des clones en plantation industrielle est deux fois moindre que celle obtenue en tests clonaux. Cependant, elle pourrait être améliorée grâce à une bonne sylviculture (entretiens réguliers et permanents des parcelles industrielles, maîtrise de la dévitalisation des souches) et une protection efficace des parcelles contre les incendies et abattages illicites. Ces résultats sont d'autant plus importants dans la mesure où ils confirment la perte de production et donc une perte significative du gain génétique obtenu par le programme d'amélioration génétique. Cependant il faut souligner que ces 4 clones sont aujourd'hui déclassés au niveau recherche (U.R.2P.I, 2006 b) et remplacé par des nouveaux clones de plus haute productivité comme les clones 18-147 et 18-209 pour lesquels une étude similaire est recommandée.

Deux questions se posent au regard de ces résultats obtenus :

· quelles sont les causes qui expliqueraient la différence de croissance des clones entre différentes stations d'une même zone géographique ? Des études complémentaires sont nécessaires pour mettre en évidence des éventuelles différences de fertilité entre stations et leurs causes ;

· comment modéliser la croissance en plantation industrielle ? Pour faciliter l'évaluation de la productivité en plantation industrielle (un des critères de l'identification du matériel végétal), il serait intéressant de la modéliser à partir des données obtenues en plantation expérimentale tout en prenant en compte les différents scénarios possibles (fertilité de la station, compétition, niveau topographique, etc.) ; mais pour cela il faudrait d'abord refaire cette étude avec plusieurs autres clones et éventuellement à d'autres âges.

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52. PETROFF G. et TISSOT M., 1983. Variabilité, caractéristiques papetières et sélection clonale de deux hybrides d'eucalyptus plantés au Congo (Eucalyptus tereticornis 12ABL x E. saligna ; Eucalyptus PF1 = E. platyphylla x E. urophylla). Bois et forets des tropiques, 199: 57-77.

53. PINTO L.F.G, BERNADES M.S. and PEREIRA A.R., 2005. Growth, yield and system performance simulation of a sugarcane-eucalyptus interface in sub-tropical region of Brazil. Agriculture, Ecosystems and Environnment, 105: 77-86.

54. SAFOU MATONDO R. et BOUILLET J.P., 1997. Essai : Influence du travail avant plantation et de la fertilisation sur la croissance des Eucalyptus. Parcelles K86-9. Mensurations a 63 et 75 mois. Doc. interne U.R.2P.I, 10 p.

55. SAMBA-KIMBATA M.J., 1978 : Le climat du Bas - Congo, Thèse Doctorat 3ème Cycle, Dijon, 2, 280 p.

56. SAS INSTITUT INC., 1990. SAS Procedures Guide, Version 6, Third Edition, Cary, NC: SAS Institut Inc. 705p.

57. SAYA A. et MOUSSASSA H., 1997. Bilan de la multiplication des clones d'E. urophylla x E. grandis. Compagne de 1997. Doc. Interne U.R.2P.I, 12 p.

58. SAYA A., 2002. Certification des clones d'E. urophylla x E. grandis pour les plantations industrielles. Note technique 2002/01.Doc. interne U.R.2P.I, 3 p.

59. SHELBOURNE C.J.A., 1972. Genotype x environment interaction: its study an its implications in forest tree improvement. I.U.F.R.O. genetics. Sabrao joint symposium. Tokyo, October 1972: 1-27.

60. SIROIS G., 2000. Etude sur la culture d'essences à croissance rapide dans Charlevoix. SADC de Charlevoix pour le groupe recherche et Développement de Charlevoix, 89 p.

61. SOTELO M., 2006.Variation génétique des caractéristiques de croissance et du bois de Capirona (Calycophyllum spruceanum) provenant de l'Amazonie péruvienne. Philosophiae docteur (Ph .D.), Doctorat en sciences du bois .Université Laval, 27 p. + Annexes.

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68. VIGNERON PH., 1991. Création et amélioration des variétés hybrides d'Eucalyptus au Congo. Proceedings du Congré IUFRO «Intensive Forestry: the role of Eucalyptus» Durban septembre 1991: 345-360.

69. VIGNERON PH. et BOUVET JM., 1997. Amélioration des plantes tropicales : les eucalyptus. Editions CIRAD: 267-290.

70. VIGNERON PH. et DELWAULLE J.C., 1990. Sylviculture clonale des Eucalyptus au Congo. XIXe Congrès mondial de l'IUFRO, Montréal, Canada, 20 p.

71. WEBER J.C. et SOTELO M.C., 2005. Variation and correlations among stem growth and wood traits of Calycophyllum spruceanum Benth. From the Peruvian Amazon. Silvae Genetica, 54: 31-41.

72. WILL R.E, MARKE-WITZ D., HENDRICK R.L., MEASON D.F., CROCKER T.R. and BORDERS B.E., 2006. Nitrogen and phosphorus dynamics for 13- year-old loblolly pine stands receiving complete competition control and annual N fertilizer. Forest Ecology Management, 227: 155-168.

SOMMAIRE

Pages

Introduction 1

I- Généralités 4

I-1 Facteurs de variation de la croissance et de la productivité dans les plantations clonales

d'Eucalyptus 4

I-1-1 Interaction génotype - environnement dans l'expression de la productivité 4

I-1-2 Variation clonale de la productivité 5

I-1-3 Environnement 5

I-1-3-1 Compétition dans les peuplements 6

I-1-3-2 Effet âge 6

I-1-3-3 Maladies 6

I-1-3-4 Sylviculture et productivité 7

I-1-3-4-1 Fertilisation 7

I-1-3-4-2 Densité de plantation 8

I-1-3-4-3 Entretien des plantations 8

I-1-3-5 Impact de la topographie sur la productivité 9

I-2 Présentation du type de plantation 9

I-2-1 Plantations expérimentales 9

I-2-2 Plantations industrielles 10

I-3- Présentation du milieu d'étude 11

I-3-1 Climat 11

I-3-2 végétation 11

I-3-3 Géologie et Sol 12

II- Matériels et méthodes 13

II-1 Matériel végétal 13

II-2 Matériels techniques 13

II-3 Méthodes 13

II-3-1 Sélection des parcelles 13

II-3-2 Mise en place du dispositif expérimental pour les mensurations en plantation

industrielle 14

II-3-3 Description sommaire des parcelles 14

II-3-4 Récolte des données 16

II-3-5 Estimation de la productivité 16

II-3-6 Analyse statistique des données 18

III- Résultats 19

III-1 Mortalité 19

III-1-1 Mortalité des clones en plantation industrielle en fonction de la station 19

III-1-2 Comparaison de la mortalité entre plantation industrielle et essais 19

III-2 Analyse de la croissance des clones en plantation industrielle 20

III-2-1 Hauteur individuelle moyenne 20

III-2-2 Circonférence individuelle moyenne 23

III-2-3 Volume individuel moyen 25

III-2-4 Productivité moyenne 27

III-3 Analyse de la croissance en essai 29

III-3-1 Hauteur individuelle moyenne 29

III-3-2 Circonférence individuelle moyenne 30

III-3-3 Volume individuel moyen 30

III-3-4 Productivité moyenne 31

III-4 Comparaison des performances de croissance en essai et en plantation EFC 32

III-4-1 Hauteur individuelle moyenne entre type de plantation 33

III-4-2 Circonférence individuelle moyenne entre type de plantation 33

III-4-3 Volume individuel moyen entre type de plantation 34

III-4-4 Productivité moyenne entre type de plantation 35

IV- Discussion 37

IV-1 Mortalité 37

IV-2 Influence de la station sur la croissance 37

IV-3 Effet clone sur la croissance 38

IV-4 Comparaison de la croissance en essai et en plantation industrielle 39

Conclusion et perspectives 42

Bibliographie 44

Annexe 1 : Carte du massif EFC

Annexe 2 : Mortalité en test et en plantation EFC

Type de
plantation

Clone

Nombre d'individus
plantés au départ

Total des
plants
vivants

Taux
de
mortalité
(%)

Taux de
mortalité total
(%)

Essai

18-50

1543

1431

7,26

11,09

18-52

1562

1244

20,36

18-72

864

823

4,75

18-85

864

799

7,52

Plantation
industrielle
(EFC)

18-50

1200

991

17,42

21,88

18-52

1200

891

25,75

18-72

1200

905

24,58

18-85

1200

963

19,75

Annexe 3 : Analyse de variance en plantation industrielle

a) Variable: Hauteur

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

Clone

3

669,53968

223,17989

17,17

< 0,0001

Station

1

20921,70108

20921,70108

1609,56

< 0,0001

topo

1

1061,18439

1061,18439

81,64

< 0,0001

Clone x Station

3

7617,57520

2539,19173

195,35

< 0,0001

Clone x topo

3

643,20206

214,40069

16,49

< 0,0001

b) Variable : Circonférence

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

Clone

3

25035,28050

8345,09350

84,85

< 0,0001

Station

1

77436,85998

77436,85998

787,34

< 0,0001

topo

1

6419,72872

6419,72872

65,27

< 0,0001

Clone x Station

3

46135,42148

15378,47383

156,36

< 0,0001

Clone x topo

3

2177,28663

725,76221

7,38

< 0,0001

c) Variable: Volume

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

Clone

3

0,49928336

0,16642779

40,46

< 0,0001

Station

1

4,59064491

4,59064491

1116,02

< 0,0001

topo

1

0,21149098

0,21149098

51,42

< 0,0001

Clone x Station

3

2,26351835

0,75450612

183,43

< 0,0001

Clone x topo

3

0,13875712

0,04625237

11,24

< 0,0001

d) Variable: Productivité

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

CLONE

3

55,205970

18,401990

2,08

0,1196

Station

1

1303,353236

1303,353236

147,53

< 0,0001

TOPO

1

11,064687

11,064687

1,25

0,2705

CLONE x Station

3

134,589297

44,863099

5,08

0,0049

CLONE x TOPO

3

57,172503

19,057501

2,16

0,1101

Annexe 4 : Résultats de comparaison des moyennes des clones en plantation industrielle (EFC)

Variable

Groupement selon Scheffe

Moyenne #177;
écart type

Clone

Hauteur (m)

AB

19,50 #177; 5,24

18-50

Hauteur (m)

A

19,74 #177; 3,63

18-52

Hauteur (m)

B

19,04 #177; 3,04

18-85

Hauteur (m)

C

17,77 #177; 5,17

18-72

Circonférence (cm)

D

37,06 #177; 9,88

18-50

Circonférence (cm)

B

42,61 #177; 12,30

18-52

Circonférence (cm)

A

44,83 #177; 10,51

18-85

Circonférence (cm)

C

38,83 #177; 11,26

18-72

Volume (m3)

B

0,12 #177; 0,07

18-50

Volume (m3)

A

0,14 #177; 0,08

18-52

Volume (m3)

A

0,14 #177; 0,07

18-85

Volume (m3)

B

0,12 #177; 0,09

18-72

Productivité (m3/ha/an)

A

13,82 #177; 8,23

18-50

Productivité (m3/ha/an)

A

14,76 #177; 4,73

18-52

Productivité (m3/ha/an)

A

13,28 #177; 6,88

18-85

Productivité (m3/ha/an)

A

11,80 #177; 5,33

18-72

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

Annexe 5 : Comparaison moyenne de chaque clone par station en plantation EFC

Clones

Hauteur (m)

Circonférence (cm)

Volume (m3)

Productivité (m3/ha/an)

Kissoko

Hinda

Kissoko

Hinda

Kissoko

Hinda

Kissoko

Hinda

18-50

23,28 A

14,44 B

42,71 A

29,13 B

O,16 A

0,05 B

21,42 A

6,21 B

18-52

19,49 A

19,11 A

40,50 B

43,79 A

0,13 B

0,15 A

18,48 A

11,04 B

18-72

21,49 A

14,52 B

45,05 A

33,01 B

0,17 A

0,07 B

15,36 A

8,23 B

18-85

20,83 A

16,09 B

52,10 A

34,29 B

0,19 A

0,08 B

19,24 A

7,33 B

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

Annexe 6 : Analyses de variance en essai

a) Variable : Hauteur

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

CLONE

3

1408,86695

469,62232

74,19

< 0,0001

Parc

24

11496,04360

479,00182

75,67

< 0,0001

B

2

0,87622

0,43811

0,07

0,9331

B(Parc)

48

925,79212

19,28734

3,05

< 0,0001

b) Variable : Circonférence

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

CLONE

3

24617,02367

8205,67456

124,04

< 0,0001

Parc

24

63659,93648

2652,49735

40,10

< 0,0001

B

2

73,06601

36,53301

0,55

0,5757

B(Parc)

48

5576,14594

116,16971

1,76

0,0010

c) Variable : Volume

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

CLONE

3

1,58717648

0,52905883

125,14

< 0,0001

Parc

24

5,67377536

0,23640731

55,92

< 0,0001

B

2

0,00747584

0,00373792

0,88

0,4132

B(Parc)

48

0,42263962

0,00880499

2,08

< 0,0001

d) Variable : Productivité

Source

DDL

SCE du type III

Carré moyen

Valeur F

Pr > F

CLONE

3

564,62867

188,20956

4,50

< 0,0001

Parc

24

12956,27254

539,84469

12,92

< 0,0001

B

2

179,45375

89,72687

2,15

0,1220

B(Parc)

48

1393,32503

29,02760

0,69

0,9204

Annexe 7: Résultats de comparaison des moyennes des clones en essai

Variable

Groupement selon Scheffe

Moyenne #177;
écart type

Clone

Hauteur (m)

A

22,21 #177; 3,06

18-50

Hauteur (m)

A

22,40 #177; 3,34

18-52

Hauteur (m)

B

21,46 #177; 2,51

18-85

Hauteur (m)

C

19,84 #177; 3,06

18-72

Circonférence (cm)

B

46,02 #177; 8,56

18-50

Circonférence (cm)

A

50,98 #177; 10,70

18-52

Circonférence (cm)

C

42,89 #177; 8,44

18-85

Circonférence (cm)

B

45,16 #177; 7,81

18-72

Volume (m3)

B

0,17 #177; 0,07

18-50

Volume (m3)

A

0,21 #177; 0,09

18-52

Volume (m3)

C

0,16 #177; 0,06

18-85

Volume (m3)

D

0,14 #177; 0,06

18-72

Productivité (m3/ha/an)

A

26,03 #177; 9,00

18-50

Productivité (m3/ha/an)

A

28,52 #177; 9,84

18-52

Productivité (m3/ha/an)

B

21,45 #177; 4,73

18-85

Productivité (m3/ha/an)

B

17,65 #177; 6,36

18-72

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes

Annexe 8 : Comparaison moyenne de chaque clone par type de plantation

Clones

Hauteur (m)

Circonférence (cm)

Volume (m3)

Productivité (m3/ha/an)

Essai

Plant.EFC

Essai

Plant.EFC

Essai

Plant.EFC

Essai

Plant.EFC

18-50

22,21 A

19,50 B

46,02 A

37,06 B

0,17 A

0,12 B

26,02 A

13,82 B

18-52

22,40 A

19,74 B

50,98 A

42,61B

0,21 A

0,14 B

28,52 A

14,76 B

18-72

19,84 A

17,77 B

42,89 A

38,83 B

0,14 A

0,12 B

17,65 A

11,80 A

18-85

21,46 A

19,04 B

45,16 A

44,83 A

0,16 A

0,14 B

21,45 A

13,28 B

NB : les moyennes avec la même lettre ne sont pas très différentes
Plant EFC = Plantation EFC ou plantation industrielle.

Liste des annexes

Annexe 1 : Carte du massif EFC A

Annexe 2 : Mortalité en test et en plantation EFC .B

Annexe 3 : Analyses de variance en plantation industrielle B

Annexe 4: Résultats de comparaison des moyennes des clones en plantation industrielle C

Annexe 5 : Comparaison moyenne de chaque clone par station en plantation EFC C

Annexe 6 : Analyses de variance en essai D

Annexe 7: Résultats de comparaison des moyennes des clones en essai .E

Annexe 8 : Comparaison moyenne de chaque clone par clone par type de plantation E






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery