INTRODUCTION
I. Problématique
La République Démocratique du Congo
connaît depuis son accession à l'indépendance, une
instabilité permanente sur le plan politique, économique, social,
culturel et moral. A la base, plusieurs maux, entre autres : le pouvoir
pour le pouvoir, la démagogie, l'injustice, le népotisme, le
tribalisme, le désir d'assistanat par l'extérieur, la politique
du moindre effort ainsi l'effondrement de la monnaie congolaise.
Située au coeur de l'Afrique, la République
Démocratique du Congo a connu durant plus de trois décennies, une
crise économique dont la voie de sortie n'a pas encore
été trouvée jusqu'aujourd'hui. Cette crise que
connaît notre pays a commencé au lendemain de notre
indépendance, c'est-à-dire après 1960 cela s'explique
aisément par le fait que l'économie du Congo Belge était
extractive, c'est-à-dire qu'elle avait pour finalité le
développement prioritaire de la métropole. Cet état de
chose constituait déjà en soi le germe de la crise qui devait
suivre l'indépendance. Hormis cet aspect, cette crise a
été accentuée par certains événements tels
que : la zaïrianisation en 1973, les pillages de 1991 et de 1993, les
guerres de 1996 et de 1998 à l'Est du pays et la mauvaise
gouvernance1(*) qui continue
à caractériser le pays.
Ces événements et tant d'autres ont
provoqués l'effondrement de l'outil de production avec comme
conséquence la chute de la production, l'intensification de la demande
locale, la hausse du taux de chômage ainsi que le manque de prise en
charge de la population active par l'Etat. Pour aider la population, le pouvoir
public a pris l'initiative d'engager des reformes dans toutes les entreprises
sous sa tutelle. Car en dépit de différents programmes de
sauvetage, la crise- provoquée par le crash boursier de 2008 aux
Etats-Unis d'Amérique persiste et à pris une dimension
internationale.
Cependant, nous remarquons que certaines entreprises publiques
congolaises, malgré cette crise, arrivent à survivre.
D'où notre interrogation majeure se résume de la
manière suivante : « Qu'est ce qui fait que la
REGIDESO arrive à survivre à cette crise ? »
Telle est la préoccupation principale à laquelle
nous tenterons de répondre tout au long de notre dissertation
scientifique.
II. Hypothèse de
l'étude
Tout au long de ce travail, nous essayerons, d'une part de
vérifier l'hypothèse selon laquelle les entreprises publiques
congolaises qui survivent à la crise, sont celles qui ont la
capacité de mettre en place des stratégies efficaces de survie et
d'autre part, d'étudier comment et pourquoi la REGIDESO arrive à
survivre à cette la crise.
III. Délimitation
spatio-temporelle
Pour des raisons de précision et de clarté,
notre réflexion est délimitée dans l'espace et dans le
temps.
Dans l'espace, notre champ d'investigation est la REGIDESO,
qui est une entreprise publique de l'Etat congolais. Dans le temps, nous
traiterons les données réelles issues de la direction
générale de cette entreprise, allant de 2006-2008.
IV. Intérêt du
sujet
Il y a plus de nécessité
qu'intérêt. Vu le rôle que les entreprises publiques doivent
jouer sur le plan social et sur le plan économique, il y a
intérêt à ce que les entreprises publiques
créées survivent, d'où nécessiter de rechercher des
stratégies adéquates.
V. Méthodes et techniques
utilisées
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours aux
méthodes et techniques ci-après :
1. Méthodes :
Ø Méthode Historique :
Elle nous a aidé a présenté l'historique de la
REGIDESO ;
Ø Méthode Statistique :
Elle nous a permis à utiliser les données Chiffrées
à travers les tableaux de synthèse ;
Ø Méthode Analytique :
Elle nous a permis à utiliser les données Chiffrées de la
REGIDESO, en posant les Questions suivantes : Pourquoi ? Quand ?
Comment ?
2. Techniques :
Ø Technique documentaire : Elle
nous a permis d'avoir d'importantes informations en consultant des ouvrages,
rapports, revues, mémoires et autres documents ayant trait à
notre sujet.
Ø Technique d'interview : Elle
nous a aidées à recueillir des renseignements nécessaires
en prenant contact avec quelques responsables de la REGIDESO et d'autres
experts en matière de comptabilité.
VI. Canevas du travail
Outre l'introduction et la conclusion, notre étude
comporte quatre chapitres ; en premier lieu, nous allons traiter les
considérations sur les concepts : entreprise et entreprise
publique ; en deuxième lieu, l'état de lieux de
l'économie congolaise et entreprises publiques ; en
troisième lieu, la présentation de l'entreprise REGIDESO ;
et en fin, en dernier lieu, l'étude de l'efficacité de
stratégie de survie appliquée par la REGIDESO.
PREMIER CHAPITRE :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LESCONCEPTS : ENTREPRISE ET
ENTREPRISE PUBLIQUE
Le fonctionnement de toute activité économique
nécessite une structure qui regroupe les moyens matériels et
humains. Pour organiser le travail, les décisions et les actions
liées à une activité économique, il faut donc
d'abord créer une entité juridique et économique
appelée entreprise.2(*)
I.1 Entreprise
I.1.1 Définition :
Ø Etymologiquement, le terme entreprise dérive
de « entreprendre »,
daté d'environ 1430-1440 avec le sens de
« prendre entre ses
mains » ;
Aux environs de 1480, il prit l'acceptation actuelle de
« prendre un risque, relever un défi, oser
un objectif ».3(*)
Ø Nous appelons entreprise : une unité
économique autonome combinant divers facteurs de production, produisant
pour la vente des biens et des services et distribuant des revenus en
contrepartie de l'utilisation.4(*)
I.1.2. Objectif :
L'entreprise est une unité de production dont
l'objectif est de vendre sur un marché des biens et des services en vue
de réaliser un profit.5(*)
I.1.3. But6(*) :
Ø L'Entreprise combine les facteurs de production en
vue d'obtenir un produit qu'elle écoule sur le marché ;
Ø L'Entreprise a pour but de maximiser son profit.
I.1.4. Délimitation de l'Entreprise.
L'entreprise est une structure productive qui crée des
biens et services marchands. Elle est aussi un groupement humain qui cherche
à mettre en évidence le rôle des hommes dans son
fonctionnement. Elle est, par ailleurs, une organisation qui interagit avec son
environnement.
Enfin, chaque entreprise a une culture, une identité,
et une image. Ces différents points correspondent à la
diversité des conceptions des entreprises.7(*)
I.1.5. Types d'entreprises.
Il existe plusieurs formes d'entreprises et divers
critères de classification. Dans l'état actuel, l'entreprise
n'est pas une personne juridique, mais un cadre dans lequel diverses personnes
juridiques sont appréhendées en vue de se voir appliquer des
règles communes. C'est pourquoi, même si en théorie la
notion d'entreprise à une portée universelle par rapport aux
agents économiques, en pratique, elle s'apprécie à travers
le prisme des différents types et sous-types de personnalités
juridiques.
Sont susceptibles d'entrer dans le champ des
entreprises : les commerçants (personnes physiques), les titulaires
de profession libérales (personnes physiques), les
sociétés commerciales ou à forme commerciale (personnes
morales), les entreprises publiques (personnes morales) et les autres
entreprises (catégories résiduelles comprenant notamment les
artisans et les agriculteurs).8(*)
I.1.5.1 Critère de classification d'entreprises.9(*)
a. Critère juridique : on oppose
entreprises publiques aux entreprises privées. Dans chaque
catégorie, on peut envisager des classifications plus fines. Ainsi pour
les entreprises privées, on distinguera les entreprises en fonction de
leur forme (société, entreprise individuelle) et/ou en fonction
de leur objet : commercial ou civil.
b. Critère Economique : Il s'agit
de la taille ou dimension (Chiffre d'affaire, effectif, employés, etc.)
et du secteur d'activité ;
c. Critère
socio-économique : On distingue l'artisanat,
l'exploitation précapitaliste, l'entreprise capitaliste, la
coopération, l'exploitation ou entreprise post capitaliste.
I.1.5.2 Forme d'entreprises.
I.1.5.2.1. Entreprise commercial
1. Au sens juridique :
C'est l'entreprise qui par la nature de son activité
(achat pour vendre) ou sa forme (société anonyme,
société en commandite, société en nom collectif,
société privée à responsabilité
limitée) est soumise aux règles du droit commercial. Par
conséquent, une telle entreprise peut appartenir à n'importe quel
secteur d'activité (agriculture, industrie, service).
2. Au sens courant :
C'est une entreprise spécialisée dans la
distribution des marchandises.
I.1.5.2.2. Entreprise commune
C'est une entreprise constituée par plusieurs
sociétés. Nous pouvons dire coentreprise. Le terme
anglais « Joint venture » désigne, quant a lui
aussi bien l'entreprise commune de droit que l'association de fait
appelée opération conjointe.
I.1.5.2.3 Entreprise d'économie mixte ou
société d'économie mixte :
C'est une entreprise dont les droits attachés à
la propriété du capital social sont repartis entre l'Etat ou
autre collectivité publique et des particuliers. On classe
généralement, les sociétés d'économie mixte
dans le cadre des entreprises publiques, quelle que soit la part de la
collectivité publique dans le capital social.
I.1.5.2.4. Entreprise Financière :
C'est une unité économique à
caractère marchand jouissant des services financiers,
c'est-à-dire exécutant des opérations portant sur des
créances et des dettes.
I.1.5.2.5. Entreprise industrielle :
C'est l'activité de production des biens et de services
marchands exercées par une personne physique pour son propre compte.
L'entreprise industrielle peut avoir des salariés sans indications de
nombre. C'est une catégorie plus globale que la notion d'artisanat dont
la nature de l'activité et le nombre des salariés sont
définis. Il peut s'agir aussi bien d'une exploitation agricole que d'une
entreprise artisanale ou d'un cabinet d'une profession libérale.
I.1.5.2.6. Entreprise Nationalisée :
C'est une entreprise dont la propriété est
exclusivement entre les mains de l'Etat, par transfert de
propriété à la suite d'une décision de
nationalisation.
I.1.5.2.7. Entreprise Publique :
C'est une organisation à caractère industriel et
commercial placée sous l'autorité de la tutelle de l'Etat ou
d'une collectivité publique, au sens strict.
Par contre, au sens large, l'entreprise publique est tout
organisme qui exerce une activité économique et dans lequel les
pouvoirs publics assument un rôle déterminant.10(*)
I.1.6. Les Différents Approches de l'Entreprise.11(*)
I.1.6.1. L'Entreprise, une unité de
production :
L'Entreprise est un agent économique dont la fonction
essentielle est de produire et/ou de distribuer des biens et des services qui
ont vocation à être vendus.
L'Entreprise se différencie des agents
économiques qui proposent des services non marchands. Il y a d'abord les
entreprises non financières (sociétés ou quasi
sociétés) qui sont aussi celles qui contribuent le plus à
la valeur ajoutée et dont la totalité de la production est
marchande. Nous trouvons ensuite les institutions financières qui
vivent de la différence entre les revenus tirés et les
intérêts versés aux déposants. Les compagnies
d'assurance ont, quant à elles, une activité dont le produit
émane de la différence entre les primes acquises et les
indemnités dues.
I.1.6.2. L'Entreprise, une unité de
répartition
L'Entreprise génère des flux physique de biens
et de travail, et reçoit des flux financiers. La différence entre
la production de l'entreprise et les consommations intermédiaires
s'appelle la valeur ajoutée. L'entreprise répartit cette valeur
ajoutée entre plusieurs partenaires.
I.1.6.3. L'Entreprise, une cellule sociale :
L'entreprise a deux fonctions :
Ø Une fonction économique de production des
biens et de services, pour la satisfaction des besoins des
consommations ;
Ø Une fonction sociale parce qu'elle emploie des
individus qui ont des aspirations à exercer.
Il importe donc que l'entreprise assure la satisfaction d'un
certain nombre de besoins de ses membres ; d'où la pyramide de
MASLOW ou la pyramide inversée de DEMAREST.12(*)
Besoin d'Accomplissement
Besoin de Reconnaissance
Besoin d'Appartenance
Besoin de Sécurité
Besoin Physiologique
Pyramide de MASLOW
Besoin du Territoire
Besoin d'identité
Besoin de Relation
Besoin d'évolution
Besoin de risque
Pyramide inversé de DEMAREST
Source : Tiré du livre
« économie d'entreprise » de B. Brennemenn et
S. Separi,
Ed. Dunod, Paris, 2001, p.27
Néanmoins, cette fonction sociale est difficile
à assurer car des conflits d'intérêts peuvent survenir
(concernant les conditions de travail, la stabilité de l'emploi,
etc.)
I.1.6.4. L'Entreprise, une organisation dans un
environnement.
La connaissance de l'environnement est une démarche
importante car les dirigeants des entreprises, avant de prendre certaines
décisions stratégiques, ont besoin d'avoir une idée
précise que possible de l'état de l'environnement dans lequel ils
évoluent. Comprendre de quoi sera fait l'environnement futur ou,
à tout au moins, le prévoir, est une obligation pour le
décideur.
Pour aider celui-ci dans sa tâche, il est d'abord
nécessaire de définir de quoi est composé l'environnement
des entreprises et en suite, il faut savoir que l'environnement des entreprises
dépendent ou non de la concurrence et de l'environnement technologique
dont la rapidité des changements peuvent affecter les conditions de la
concurrence. Les choix opérés par les entreprises doivent donc
prendre en compte les différentes dimensions économiques,
sociales, démographiques, juridiques et technologiques.
I.1.7. Organisation et fonctionnement d'Entreprises.
I.1.7.1. Fonctionnement d'Entreprises :
L'Entreprise fonctionne avec plusieurs types
d'acteurs13(*) dont :
Ø Les détenteurs du capital de l'entreprise,
lorsque le support juridique de l'entreprise est un contrat de
société (les actionnaires, propriétaires des parts
sociales de la société) ;
Ø La direction de l'entreprise (mandatée par les
actionnaires lorsqu'ils y en existent) ;
Ø Les employés de l'entreprise (recrutés
par la direction de l'entreprise).
Une entreprise doit être managée dans sa
globalité. Il convient donc d'appliquer l'ensemble des méthodes
de management dédiées aux diverses composantes de
l'entreprise :
Ø Les ressources humaines ;
Ø Les finances ;
Ø Les services comptables ;
Ø Les services commerciaux ;
Ø Les services techniques, etc.
Il existe deux types d'outils pour la gestion des
entreprises :
Ø Les outils généralistes ; telles
que les suites bureautiques qui permettent de produire des documents, des
tableaux, des présentations commerciales ;
Ø Des outils de gestion ; Ces derniers permettent
de gérer chacune des fonctions de l'entreprise. Aujourd'hui, la plupart
d'entre elle opte pour un progiciel de gestion intégré ou PGI qui
a l'avantage de centraliser les données au sein d'une base de
données uniques.
I.1.7.2. Organisation de l'Entreprise.14(*)
Pour organiser méthodiquement une entreprise quelle
qu'elle soit il faut :
1. Lui donner les éléments indispensables
à son bon fonctionnement, éléments que l'on subdivise
en :
a) Eléments matériels : le capital et les
moyens d'action ;
b) Eléments humains : le personnel des divers
services.
2. Déterminer la meilleure utilisation de ses divers
éléments en vue d'obtenir un rendement efficace et de
réaliser des bénéfices raisonnables.
L'organisation dans une entreprise donnée
opérant dans un environnement ; est un ensemble des moyens
humains, matériels et du personnel en minimisant le prix de revient et
le maximum de satisfaction pour les personnels liées à
l'entreprise (associés, actionnaires, créanciers, etc.).
Notons que l'organisation n'est pas une fin en soi, mais un
moyen de réaliser le bon fonctionnement de l'entreprise et d'obtenir le
résultat qu'elle se propose.
I.1.8. Instrument de travail dans l'Entreprise.
Les phénomènes économiques d'une
entreprise sont enregistrés par la comptabilité :
dégagera les principes, aidera à établir des
prévisions, permettra de faire des contrôles, provoquera des
réactions, et conduira éventuellement à des mesures
à prendre.
Sur base de la comptabilité (comptes, balances, bilans,
tableau de formation des résultats) : on dressera des tableaux et
des statistiques qui souvent sont représentés par des
graphiques.15(*)
I.2
Entreprise publique
Evoqué dans les pages précédentes,
l'entreprise publique est au sens strict, une personne morale de droit public
dont l'objet statutaire présente un caractère commercial,
financier ou industriel. Au sens large, l'entreprise publique est tout
organisme qui exerce une activité économique et dans lequel les
pouvoirs publics assument un rôle déterminant.
Les entreprises publiques au sens strict sont soumises au
droit administratif ; elles n'ont pas la qualité de
commerçant et ne poursuivent pas de but de lucre ; les entreprises
publiques au sens large sont ceux qui prennent la forme d'une personne morale
de droit privé, et entrent logiquement dans le champ d'application de
celui-ci.
Une entreprise publique (quasi entreprise d'Etat) est une
entreprise sur laquelle l'Etat ou d'autres collectivités territoriales
peuvent exercer directement ou indirectement une influence dominante du fait de
la propriété, de la participation financière ou des
règles qui la régissent, selon la définition de l'Union
européenne.16(*)
Selon le caractère croissant de leur dépendance
administrative, on peut esquisser le tableau suivant.17(*)
I.2.1. Les entreprises à capital public
Il s'agit à tous égards d'entités
analogues aux entreprises privées, si ce n'est que leur actionnaire de
référence est une personne de droit public. L'entreprise
n'assume pas un service réputé être public, mais le
secteur public y a néanmoins pris part, dès la fondation ou
ultérieurement, pour des raisons diverses d'intérêt
général. Elles ont toujours la forme d'une société
commerciale et peuvent associer le public et privé dans les
propositions variables. Par exemples, nous citons les sociétés
d'investissements publics.
I.2.2. Les entreprises privées gestionnaires de
services publics
Elles assument un service réputé être
public, dont la gestion leur a été confiée soit par un
contrat de concession soit par agrément. Leur allégeance
administrative résulte principalement de ce que, d'une part,
elles-mêmes et les usagers sont soumis à la loi du changement, qui
permet à l'autorité d'apporter à tout moment des
changements dans les services publics ; d'autre part, le droit
d'exploitation de l'entreprise est juridiquement précaire.
En plus, elles sont soumises aux trois principes fondamentaux
de tout service public : l'universalité (service égal pour
tous les usagers), continuité (service ininterrompu) et adaptation
constante aux besoins des usagers (loi du changement). Il s'agit
néanmoins d'entreprises et des sociétés commerciales. Ce
sont : les sociétés concessionnaires, des services de
distribution d'eau, d'électricité et de gaz, les
sociétés d'exploitation des théâtres communaux ou
d'autres lieux publics (parkings, parcs, grottes, etc.) pour la Belgique par
exemple.
I.2.3. Les entreprises Autonomes de service public
Elles assument un service réputé être
public, mais jouissant néanmoins d'une autonomie particulière,
délimitée par un contrat de gestion conclu avec l'Etat et
combinée avec une tutelle limitée de la part de celui-ci.
Conséquemment, elles sortent du champ d'application des attributs de la
puissance publique, sauf pour ce qui concerne le trois principes fondamentaux
énoncés ci-dessus. Elles peuvent prendre la forme d'une
société anonyme de droit public et, dans ce cas, bien qu'elles
n'aient pas la qualité de commerçant, elles sont soumises au
droit des sociétés anonymes, sauf dérogations
légales. Elles peuvent associer le public et le privé, 50% du
capital et 25% de la puissance votale.
I.2.4. Les Entreprises Publiques au sens strict :
Elles assument un service réputé être
public, sans jouir de l'autonomie des précédentes. Outre les
trois principes fondamentaux qui viennent d'être cités, les
attributs de la puissance publique leur sont applicables :
domanialité, publique, contrôle de la cour des comptes,
faculté d'exproprier et de percevoir des recettes fiscales,
immunité d'exécution sur les biens, application de la
législation sur les marchés publics, etc.
En résumé de ce premier chapitre, nous pouvons
dire que l'entreprise peut être définie comme une entité
économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de
production, produit des biens et ou des services pour un marché
déterminé en poursuivant des objectifs multiples.
Il ressort de cette définition que l'entreprise est
aussi bien un hôpital qu'un ministère, une association sans but
lucratif qu'une entreprise publique, une grande entreprise publique ou
privée, une grande entreprise qu'une petite entreprise,.... Elle exerce
ses activités aussi bien dans le secteur marchand que non
marchand.18(*)
DEUXIEME CHAPITRE :
ETAT
DES LIEUX DE L'ECONOMIE CONGOLAISE ET ENTREPRISES PUBLIQUES.
La situation économique de la République
Démocratique du Congo n'a cessé de s'aggraver malgré
quelques tentatives visant à stabiliser et à atténuer les
difficultés aux quelles elle est confrontée. La plupart de ces
entreprises sont devenues des canards boiteux suite aux différentes
crises qu'a connues notre pays.
La démarche permettant de rendre compte de cette
situation dans un espace aussi riche que la République
Démocratique du Congo, la présentation des entreprises publiques
ainsi que leur rôle, serons le souci majeur de notre étude dans ce
chapitre.
II.1.
Etat des lieux de l'économie congolaise.
L'économie Congolaise est comparable à celle des
autres pays d'Afrique. Selon la Banque mondiale, en 2006, elle occupait la
178ème position. A ce jour, elle est tournée vers les
pays Asiatiques, précisément la Chine. La RDC a subi une
sévère dépression suite aux guerres civils qui ont
ravagé le pays au milieu des années 90 et au début des
années 2000. Elle est placée sur la liste des pays
considérés d'après leurs capacités qui n'offrent
pas des réelles facilités pour faire des affaires à cause
d'une mégestion marquée par la corruption.
L'état des lieux de l'économie qui est
présenté, dans les lignes qui suivent, est un diagnostic sans
complaisance de la situation économique et sociale de notre pays. Il
nous a permis, certes, de constater l'état de délabrement
généralisé du tissu économique et surtout
d'affirmer, au regard de ses potentialités, que la République
Démocratique du Congo dispose des moyens pour sa reconstruction et sa
relance.
II.1.1. Situation de
l'économie congolaise.
La Crise financière internationale qui a mué en
crise économique a affecté la croissance mondiale, et par
conséquent, la demande pour les exportations des matières
premières de la RDC. La faiblesse de la demande s'est accompagnée
d'une chute des cours, ce qui a débouché sur la baisse de
l'activité dans le secteur des mines, du bois et autres produits
primaires. Les effets d'entraînements se sont propagés à
toute l'économie congolaise.19(*)
L'économie de la RDC s'est résolument mise sur
la voie de la croissance, grâce à d'importantes mesures prises par
le Gouvernement depuis l'année 2001, notamment :
Ø la libéralisation de l'économie ;
Ø l'adoption d'un régime de change flottant ;
Ø la promulgation de nouveaux textes de lois dont un
nouveau code des investissements plus incitatif, un code minier, un code
forestier et un code du travail mieux adaptés aux réalités
du pays ;
Ø la réduction des taux de la fiscalité
intérieure ;
Ø la reprise de la coopération avec les
institutions financières internationales ;
Ø les réformes structurelles dans les domaines
de la justice et de l'administration publique. Ainsi que celui des entreprises
publiques.
Après avoir enregistré beaucoup de
contre-performances de 1990 à 2001, l'économie congolaise
s'était engagée sur le sentier de la croissance avec un taux de
croissance de 5,8% en 2003 contre 3,5% en 2002. Il est passé à
6,6% en 2004 ; 6,5% en 2005 ; 7% en 2006 ; 10,13 % en
2007 ; 12,4 % en 2OO8 et 2,7% pour l'an 2009 en raison d'une baisse
moins prononcée de la production minière par rapport aux
prévisions, avec des effets d'entraînement sur le secteur
tertiaire, et d'un afflux des capitaux étrangers pour financer les
infrastructures de base20(*).
Quant à l'activité économique observable
sur base de l'indice trimestriel d'activité, elle a reculé aux
deux premiers trimestres de 2009, consécutivement de 4,6% et de 1,3%
dans le prolongement de la récession débutée depuis le
deuxième semestre 2008. La dégradation était donc plus
faible au deuxième trimestre, en écho à la reprise timide
de la demande internationale et à l'amélioration de
l'environnement interne coïncidant avec la pacification progressive de
l'Est du pays.
Sur le plan de la production minière, à
l'exception du Zinc et du Pétrole, tous les autres produits
connaissaient des baisses alors que la production manufacturière, la
construction, l'énergie et les autres secteurs ont connu une faible
augmentation. Ceci confirme que la baisse de l`activité
économique est essentiellement due aux chocs externes.
Le mois de janvier 2010 a été
caractérisé par une relative stabilité du cadre
macroéconomique. Les deux premières semaines ont
été marquées par des surchauffes observées aux
niveaux des prix intérieurs et du taux de change. Pour ce faire, la
Banque centrale du Congo a intervenu sur le marché de change par la
vente de devises. Cette action, signalons-le, a permis, à partir de la
troisième semaine du mois, de détendre les marchés des
biens et services ainsi que celui des changes.
Au plan des finances publiques, le Président de la
République a promulgué, en date du 30 janvier, le budget de
l'Etat pour l'exercice 2010.21(*) Le taux mensuel d'inflation a été de
3,2 % contre 8,33 % à la période correspondante de 2009. La
monnaie nationale ne s'est dépréciée que de 1,9 % à
fin janvier contre 10 % une année plus tôt. La conséquence
directe de la crise internationale sur l'économie de la RDC a
été la révision à la baisse du taux de croissance
économique pour 2009, celui-ci passant de 2,7% à 1,6% ; ce
qui signifie un recul de 1,4% du revenu réel par tête si on
considère une croissance démographique annuelle de 3%.
II.1.1.1. Les indicateurs de
performance macroéconomique22(*).
L'évolution de la situation économique d'un
pays pouvant être appréhendée à partir des
performances passées, les problèmes courants et les perspectives
dans les domaines de la production des biens et services, celui de l'emploi des
facteurs de productions (et surtout l'emploi du facteur travail), celui des
prix et des revenus, et enfin celui des relations économiques avec
l'extérieur.23(*)
Ces quatre points de références sont bien connus, sous
l'appellation de « carré magique ».
La finalité suprême de l'activité
économique est de fournir les biens et les services que la population
désire. La mesure la plus familière de la production totale d'une
économie est le produit intérieur brut (P.I.B.) dont nous allons
examiner dans les lignes qui suivent les modes de calcul.
Les faits observés montrent que le PIB réel et
le niveau de vie des populations tendent à croître à long
terme dans la plupart des économies ; ce processus est connu sous
le nom de croissance économique. A court terme, on assiste cependant
à une succession de périodes d'expansion et de contraction du
produit réel. Ces fluctuations de l'activité économique
globale sont appelées cycles conjoncturels24(*).
Le chômage et l'inflation sont les principaux
phénomènes associés aux fluctuations de l'activité
économique. Il y a chômage lorsque des gens recherchent en vain un
emploi. L'inflation traduit la hausse du niveau général des prix.
Il s'observe que, quand la production est
déprimée, la demande de travail diminue et le taux de
chômage augmente. Quand la production reprend, la demande de travail
augmente et le taux de chômage diminue.25(*) Par contre, l'inflation tend à
s'accélérer en période de croissance rapide et à
s'atténuer au cours des récessions. On dit alors que l'inflation
est pro cyclique parce qu'elle évolue dans le même sens que
l'activité économique, tandis que le chômage est contra
cyclique.
Le chômage et l'inflation sont parmi les grands
problèmes socio-économiques de notre époque. En effet, le
chômage comporte un certain coût psychologique pour les individus
contraints à l'inactivité, et il se traduit pour la
collectivité par une perte de production et de revenus. L'inflation, qui
est synonyme de « vie chère », conduit à
l'effritement du pouvoir d'achat ; de ce fait, elle pénalise tous
les détenteurs de revenus fixes ainsi que les créanciers au
profit des débiteurs.
Donc, pour évaluer le succès de la performance
globale d'une économie, les économistes s'attachent à
quatre critères majeurs qui sont: la production, le chômage,
l'inflation et le solde de la balance des paiements.
A. La production globale.
Le Produit Intérieur Brut, ou P.I.B. en
abrégé, est la mesure la plus courante de la production globale.
Il y a trois façons de concevoir la P.I.B. d'une
économie :
Ø Le P.I.B. est la valeur des biens et des services
finals produits dans une économie durant une période
donnée ;
Ø Le P.I.B. est la somme des valeurs ajoutées
créées dans l'économie au cours d'une certaine
période (la valeur ajoutée créée par une
firme durant le processus de production est la valeur de sa production moins la
valeur de ses consommations intermédiaires) ;
Ø Le P.I.B. est la somme des revenus distribués
dans l'économie au cours d'une période donnée.
Pour mesurer l'évolution de la production au cours du
temps, il est très important de faire la distinction entre le P.I.B.
nominal et le P.I.B. réel.
Dans le premier cas, le P.I.B. est la somme des
quantités des biens finals produits multipliées par leur prix
courant ; dans le second cas, le P.I.B. est la somme des quantités
des biens produits multipliés par un prix constant. C'est cette
dernière démarche qui convient pour apprécier
l'évolution réelle de l'activité économique en
éliminant tout effet de hausse des prix. Le taux de croissance
réelle est le pourcentage de variation du PIB d'une année
à l'autre et se mesure de la manière suivant :
PIB - PIBt-1
PIBt-1
X 100
B. Le taux de chômage.
La deuxième variable fondamentale de l'analyse
macroéconomique est le taux de chômage. Il est
défini comme le ratio du nombre d'habitant sur la population active.
u=U/ L
La population active est la somme du nombre de travailleurs
employés et du nombre de chômeurs soit
L= N+U (Population
active = Travailleurs + chômeurs).
C. Le taux d'inflation
L'inflation est synonyme de hausse entretenue du niveau
général des prix. Par contre, le taux d'inflation
est le pourcentage de variation du niveau général des
prix et se mesure comme suit :
Pt - Pt-1
Pt-1
X 100
Lorsque le taux d'inflation dépasse 50%, on parle
d'hyperinflation. Ce phénomène reflète une situation
économique extrêmement détériorée.
Pour mesurer le prix moyen de la consommation ou, en d'autres
termes, le coût de la vie, les macros
économistes utilisent l'indice des prix à la consommation
(I.P.C.). L'IPC donne le prix d'un panier de biens déterminé au
cours du temps.
D. Le solde de la balance des paiements.
La balance des paiements est un document comptable qui retrace
l'ensemble des opérations effectuées avec l'étranger,
pendant une période donnée, et qui ont une incidence
financière. Afin de faciliter l'interprétation du document
statistique que constitue la balance des paiements, les opérations de
même nature sont généralement regroupées dans des
balances spécifiques dégageant différents soldes :
solde de la balance commerciale, solde de la balance des
invisibles, solde des transactions courantes, solde des mouvements des
capitaux. De l'ensemble de ces transactions se dégage un solde dont
l'importance est donnée par un poste
intitulé « variation de la position monétaire
extérieure » qui constitue en fait le solde (déficit ou
excédent) de la balance des paiements.
II.1.1.2 Tableau présentant l'évolution des
indicateurs macroéconomiques de La République
Démocratique du Congo de 2006 à 2009
Indicateurs
|
Unités
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Population Résidente
|
Millions d'Habitants
|
61,5
|
63,3
|
65,2
|
67,2
|
PIB au prix courant
|
Milliards USD
|
8,65
|
10,13
|
10,11
|
11,60
|
PIB / Habitant
|
USD courant
|
143,4
|
158,6
|
181,7
|
190,9
|
PIB au prix constant
|
Milliards USD
|
5,6
|
6,3
|
6,2
|
5,4
|
Taux de croissance / an
|
%
|
5,6
|
6,3
|
6,2
|
2,7
|
Taux d'inflation / an
|
%
|
18,2
|
9,96
|
26,38
|
53,13
|
Taux de change
|
CDF/ 1 USD
|
431,28
|
503,43
|
639,3
|
909,27
|
Importations
|
Millions de CDF
|
2758
|
4387
|
6564
|
4226
|
Exportations
|
Millions de CDF
|
2166
|
4184
|
7689
|
3608
|
Balance commerciale
|
Millions de CDF
|
-579
|
-203
|
1125
|
-618
|
Source : Banque Centrale du Congo, Note de
Conjoncture, Novembre 200926(*).
Commentaire :
De 2006 à 2009, le PIB au prix courant est passé
de 8,65 à 11,60 de milliards USD soit une augmentation de 33,5 % ;
le PIB par habitant est passé de 143,4 à 190,9 USD courants soit
une augmentation de 33% et le PIB au prix constant à diminuer de 5,6
à 5,4 milliards USD soit une baisse de 3,57%.
Cette situation traduit et confirme l'instabilité
monétaire du franc congolais qui s'est dépréciée de
l'an 2006 à l'an 2009, passant de 431,28 à 909,27 FC pour un
dollars américain soit 110,69% ; le taux d'inflation a augmenter
considérablement de 191,92% durant la période sous étude,
et une forte baisse du taux de croissance économique soit une chute de
5,6% à 2,7% ; conduisant ainsi à l'effritement des pouvoirs
d'achat de la population pendant que cette dernière ne cesse de
s'accroître, passant de 61,5 à 67,2 millions d'habitants soit un
taux de croissance démographique de 9,27%.
Le solde de la balance commerciale a augmenter entre 2006 et
2007 soit de -579 à-203 millions de CDF mais toujours
déficitaire. C'est en 2008 que ce solde est devenu excédentaire
soit un solde de 1125 millions de CDF grâce à la mesure prise par
les autorités congolaises de renforcer le contrôle des
transactions commerciales avec l'appuie de la société
française BIVAC, l'application du contrat sur le contrôle des
marchandises importées avant embarquement. Cette procédure
à permit de lutter contre la fraude et la contrefaçon, et
d'améliorer le recouvrement des recettes douanières. Mais en
2009, les effets de la crise internationale a interrompu cette expansion.
L'économie congolaise étant extravertie, le solde de la balance
commerciale a connu un déficit de l'ordre de 618 millions de CDF.
II.1.1.3 Aperçu sur les branches d'activités
économiques en républiques Démocratique du Congo.
Selon la FEC (Fédérations des entreprises du
Congo), les différents secteurs d'activités économiques
sont confrontés à plusieurs difficultés pour leurs
fonctionnements et leurs croissances27(*), et cela a cause
de :
Secteur
|
Contraintes
|
Conséquences
|
Infrastructures
|
- Dégradation très avancée de toutes les
infrastructures (routes, ponts, rails, bacs, ports, aéroports...
- manque de performance des entreprises publiques dont
l'activité est vitale pour le secteur privé (SNCC, ONATRA, SNEL,
RVA, OR) ;
- insuffisance de ressources financières pour des
investissements nouveaux et entretiens ;
- vétusté et insuffisance des infrastructures de
production de l'énergie électrique ;
- manque de carburant et lubrifiants pour les centrales
thermiques.
|
- Enclavement de certaines régions (provinces,
districts, territoire...) ;
- coût élevé des transports et des
transactions ;
- tarifs et redevances exorbitants sans contrepartie
équivalente ;
- déficit et mauvaise qualité de
l'énergie électrique.
|
Ferroviaire
|
-Mauvaise gestion généralisée des
sociétés d'Etat du secteur (SNCC et ONATRA) ;
- insuffisance et obsolescence des matériels de
traction et des wagons ainsi que des équipements de signalisation et de
communication ;
- manque de pièces de rechange ;
- mauvais état des infrastructures (rails, ponts...) et
manque d'entretien ;
- vieillissement et sous qualification du personnel.
|
|
Aérien
|
- Délabrement des pistes d'atterrissage ;
-vétusté et obsolescence des équipements
d'aide à la navigation aérienne ;
-vétusté des installations
aéroportuaires et du matériel d'assistance au sol ;
-sous dimensionnement de certaines pistes par rapport
à certains types d'avions ;
-niveau élevé des redevances RVA par rapport
à la qualité du service offert;
-augmentation de la taxe passagère sur le réseau
domestique de 6 a 15 USD et de 20 à 25 USD pour l'international par
trajet ;
-absence de rigueur dans la réglementation
régissant l'exploitation
|
-Augmentation des coûts d'importation et d'exportation
des marchandises ;
-allongement des délais de réception des
marchandises avec risque de vols et d'avaries.
-Augmentation des risques d'accident :
-abandon d'exploitation de certaines lignes.
|
Agriculture
Agriculture et
Agro-industrie
|
-Dégradation des infrastructures de transport ;
-insuffisance d'intrants agricoles et de semences
améliorées ; -absence des crédits agricoles ;
-Insécurité des biens et des personnes ;
-réduction des superficies exploitées et
vieillissement des plantations ;
-abandon des plantations et diminution très
marquée des apports en matières premières d'origine
paysanne ;
-fiscalité lourde et inadaptée ;
-insuffisance et absentéisme de la main-d'oeuvre
agricole. ;
-déficience d'encadrement des cultivateurs et
insuffisance d'utilisation des intrants ;
-insuffisance des écoles professionnelles.
|
-Chute de production due à la vétusté des
usines ;
-baisse de rendement par hectare ;
-diminution des exportations en valeur et en volume ;
-disparition d'entreprises, grandes consommatrices de
main-d'oeuvre et génératrices des devises ;
-accroissement de l'exode des populations rurales vers les
centres urbains.
|
Elevage - Pèche
|
-Insuffisance des unités de transformation des produits
d'origine animale ;
-manque de motivation dans le chef des encadreurs techniques
en milieux ruraux ;
-carence en produits vétérinaires ;
-mortalité élevée du bétail et de
la volaille due au manque de formation et d'encadrement adéquat ;
-vol du bétail.
-Absence d'accords préférentiels de pêche
sur les plans d'eau partagés avec les pays limitrophes ;
-difficultés d'évacuation des produits de
pêche due à la dégradation des infrastructures existantes
;
-absence d'un port de pêche ;
-pollution de l'océan par l'exploitation du
pétrole ;
-absence de financement du secteur ;
-insuffisance des équipements de conservation ;
-caducité de la législation de la pêche
;
-manque d'appui institutionnel des services de
pêche.
|
-Baisse de production
-Grandes potentialités mais faible production
|
Exploitation forestière et Bois
|
-Lourde parafiscalité et fiscalité, (12 à
25 % du chiffre d'affaires des exploitants pour les taxes à
l'importation) ;
-insécurité juridique et judiciaire ;
-taxation de l'aubier de bois à l'exportation pour les
essences à promouvoir ;
-coût de transport fluvial très
élevé et difficultés d'affrètement des bateaux
surtout pour le transport maritime ;
-tracasseries administratives diverses ;
-difficulté d'obtenir des prêts bancaires
auprès des banques locales (taux très élevés pour
le rapatriement des devises, soit 8 %).
|
|
Industrie
|
-Niveau élevé des droits et taxes des intrants
industriels importés ;
-coût excessif de l'énergie ;
-concurrence déloyale des produits similaires
importés en fraude ou subventionnés ;
-fiscalité inadaptée et asphyxiante ;
-absence des normes définissant les critères de
qualité, de forme et de présentation des produits locaux ;
-manque de financement des besoins en fonds de roulement ou
d'investissement ;
-paiement par le secteur de la taxe de promotion de
l'industrie ;
- coût exorbitant des prestations des entreprises
publiques ;
-manque de main-d'oeuvre spécialisée.
|
-Charges de production très élevées ;
-non compétitivité de l'industrie locale.
|
Télécommuni-cations
|
-Soumission du secteur à la fois au régime
fiscal général et à des dispositions particulières
qui cumulent avec le régime général ;
-chevauchement des compétences entre le
Ministère de tutelle et l'Autorité de régulation (ARPTC)
dans la gestion des fréquences hertziennes ;
-abaissement de la barrière de l'interconnexion
|
-Pression parafiscale de l'ordre de 15 % de la recette brute
avant prélèvement des 40 % sur le résultat net
d'exploitation ;
-pour un résultat net à hauteur de 50 % de la
recette brute, les prélèvements de l'Etat s'élèvent
à 70% du bénéfice net ;
-l'autorité de régulation est non seulement
paralysée faute de frais de fonctionnement, mais elle est réduite
au statut d'une simple régie financière.
|
Emploi
|
-Absence de politique nationale de l'emploi ;
-destruction et dégradation de l'outil de production
;
-mauvais état des infrastructures de base ;
-insécurité juridique et judiciaire ;
-manque de flexibilité des contrats de travail ;
-forte protection du travailleur ;
-procédures contraignantes de résiliation du
contrat de travail ;
-insuffisance des mesures d'application du Code du Travail
;
-réduction de la durée hebdomadaire du
travail ;
-multiplication des journées
chômées et payées ;
-obligation faite aux investisseurs de détenir la
carte de travail pour étrangers.
|
4 % de la population active employés dans le secteur
formel ;
-difficulté d'application du nouveau code du travail ;
-difficulté de restructuration des entreprises en cas
de problèmes économiques ;
-condamnations judiciaires exagérées à
des DI ;
-augmentation des coûts de production due au paiement
des salaires pour heures supplémentaires et jours chômés et
payés ;
-démotivation des investisseurs.
|
Mines
|
La difficulté majeure se trouve dans l'application
de la loi minière.
-Refus d'appliquer les dispositions du code par les
différents services de l'Etat (DGI, OFIDA, DGRAD, OCC..,), par ignorance
ou mauvaise foi ;
-inadéquation du code minier par rapport à
certains textes réglementaires ;
-implication de plusieurs services (la Police Minière,
l'ANR, l'Armée, le Commerce Extérieur, la DGM...) dans l'exercice
des activités minières ;
-persistance des tracasseries administratives au niveau de
tous les services de l'Etat ;
-longues et onéreuses formalités pour la sortie
des produits après chargement ;
-absence des mécanismes d'encadrement et de gestion
ordonnée de l'exploitation minière artisanale ;
-vols et détournements de produits miniers vers des
territoires voisins ;
-manque d'un programme de gestion et de protection de
l'environnement.
|
-Difficulté de réalisation des programmes
d'investissement ;
-invasion des périmètres déjà
occupés par les sociétés minières par les
exploitants artisanaux.
|
Exploitation artisanale des matières
précieuses
|
-Interprétation mitigée des dispositions de
l'arrêté ministériel n° 194/CAB.MINES-HYDRO/01/2003 du
31 mars 2003 portant réglementation de l'exploitation et de la
commercialisation du diamant de production artisanale.
|
-Tracasseries administratives et financières.
|
Petrolier
Production Conventions pétrolières
|
-Non respect, et/ou ignorance, par les agents des services
publics des engagements pris par l'Etat dans le cadre des Conventions
Pétrolières qu'il a signées avec les investisseurs
étrangers qui pousse bon nombre des responsables publics à abuser
des pouvoirs en leur possession en gênant par des tracasseries de tout
genre, le bon déroulement des activités des
sociétés du secteur de la production pétrolière.
|
-Frein au développement de l'Industrie
pétrolière en RDC ;
-des dispositions à la fois légales et
conventionnelles qui régissent les sociétés sont
foulées aux pieds, par ceux-là mêmes qui sont censés
en assurer le respect et la mise en application ;
-harcèlements de la part des services de l'Etat, qui
multiplient à l'endroit des sociétés, des missions
d'inspection, de contrôle, d'information et de recouvrement sans que la
Direction de la société ni la Commission Nationale chargée
du suivi des Conventions Pétrolières ne soient
préalablement informés de ces missions comme le veut la
procédure ;
-ignorance ou refus d'admettre l'existence par les
responsables des services publics, de la Commission Nationale du Suivi des
Conventions Pétrolières
|
Dette de l'Etat
Structure des prix
Tracasseries
|
-Dette élevée de l'Etat envers la
Profession pétrolière (37.8 Millions de dollars pour les
sociétés du GPDPP et COHYDRO)
.-Retard régulier dans la mise en place des structures
de prix
. -Multiplicité des contrôles et tracasseries
administratives ;
-redressement fantaisiste de la part de plusieurs services de
l'Etat DGI, DGE, DGRAD, OFIDA ;
-« Créativité» fiscale et
douanière dans certaines provinces et multiplicité des taxes.
|
-Asphyxie de la trésorerie des
sociétés pétrolières causant une gestion de survie
avec un endettement élevé auprès des fournisseurs et
une politique réduite d'investissement.
-Perturbations dans l'approvisionnement régulier du
pays en produits pétroliers d'où le niveau
généralement bas des stocks commercial et outil ;
-en cas de modification tardive des prix, les proportions
d'augmentation peuvent devenir plus importantes et les répercussions sur
les autres secteurs plus sensibles.
-Pertes de temps ; d'énergie et d'argent ;
-actions juridiques fantaisistes et coûteuses;
-pénalisation des sociétés et
discrimination;
-pas de commune mesure entre les taxes payées et les
services rendus, en plus, le niveau des taxes peut sensiblement augmenter d'une
année sur l'autre sans justifications.
|
Bancaire
|
-Taux de pénétration bancaire très faible
avec moins de 0,5 % de la population bancarisée
-taille bilancielle du système bancaire
inférieure à 10 % du PIB
-concentration des guichets bancaires dans les grandes villes
; essentiellement Kinshasa et Lubumbashi
-financement de l'économie inférieure à
5 % du PIB contre 30 % en moyenne en Afrique Centrale
-trop grande limitation des possibilités de
crédit à un client (25 % des fonds propres)
|
-Désintermédiation du système bancaire de
l'économie
-pas de collecte significative de l'épargne nationale
donc faible capacité d'intervention
-pas d'accès suffisant aux populations ni aux
entreprises opérant dans l'arrière pays -faible effet de levier
sur l'investissement tant privé que public qui ne dépend que de
ses ressources propres ou extérieures
-possibilité de crédit trop limitée aux
secteurs porteurs au vu du faible niveau de capitalisation des banques
|
SOURCE : Etat des lieux de l'économie congolaise,
Problèmes et pistes des solutions pour la relance de l'économie
de la République Démocratique du Congo, (FEC)
II.1.1.4. Tableau présentant l'évolution en %
des différentes branches d'activités
économiques en RDC de 2006 à 2009
Branches d'activités
économiques
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009(1)
|
1. Agriculture, sylviculture, chasse et
pêche
|
|
1,3
|
1,3
|
1,2
|
1,1
|
2. Industries Extractives
|
|
0,1
|
0,4
|
1,5
|
-1,0
|
3. Industries Manufacturières
|
|
0,0
|
0,2
|
0,1
|
0,2
|
4. Electricité, Eau
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
5. Bâtiments et Travaux Publics
|
|
0,9
|
0,4
|
0,3
|
0,4
|
6. Commerce de gros et de détails
|
|
1,6
|
2,4
|
2,4
|
1,9
|
7. Transports et Communications
|
|
0,7
|
0,6
|
0,5
|
0,2
|
8. Services Marchands
|
|
0,6
|
0,6
|
0,3
|
0,1
|
9. Services Non Marchands
|
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
-0,3
|
10. Droits et Taxes à l'importation
|
|
0,4
|
0,4
|
0,4
|
0,2
|
11. Production imputée des services
Bancaires
|
|
-0,1
|
-0,1
|
-0,5
|
0,0
|
Taux de croissance du PIB Réel
|
|
5,6
|
6,3
|
6,2
|
2,7
|
Source : Comité Permanent de Cadrage
Macroéconomique (C.P.C.M.), Ministère du
Budget« Exposé général du projet de budget de
l'état pour l'exercice 2009 », Novembre 2008. (1) Banque
Centrale du Congo, annexes « Evolution Economique
récente/octobre 2009 »
II.1.1.5.Graphique présentant l'Evolution du taux
de croissance du PIB Réel en RDC de 2006 à 2009

II.1.1.6. Commentaire sur l'évolution en % des
différentes branches d'activités Économiques et sur
l'évolution du taux de croissance du PIB réel en RDC de 2006
à 2009
Nous constatons qu'entre 2006 et 2009, aucune branche
d'activités économiques en RDC n'a pas connu d'expansion ;
si ce n'est pas la stabilisation, c'est l'évolution en dent des scies
et/ ou la récession pour d'autres.
La branche Electricité et Eau n'a même pas encore
décoller, elle est jusqu'à ce jour dans la case du départ
(point Zéro), tandis que la multiplication des banques n'a pas d'effets
positif dans l'économie nationale durant cette période sous
étude. La crise internationale avec ses effets corrosifs est venu
enfoncer d'avantage la cloue à cette situation désastreuse car,
depuis 1965, la RDC cours derrière la relance économique.
En cette année 2010, le gouvernement s'est fixé
comme objectif d'atteindre les points d'achèvement selon l'initiative
pays pauvres très endettées(PPTE) avec l'appui des institutions
des Brettons Wood notamment la Banque mondiale et le FMI ainsi que d'autres
partenaires internationaux. Cela en vue de stabiliser le cadre
macroéconomique et est espérer en une relance économique
à partir de 2011.
A cette effet, le gouvernement a prit l'initiative d'entamer
les reformes structurelles tout en espérant leur impact sur le climat
des affaires. Il s'agit de :
Ø L'amélioration du climat des affaires
d'où il a adhérer à l'OHADA (organisation pour
l'harmonisation du droit des affaires en Afrique) ;
Ø L'établissement des nouveaux codes dans les
domaines des investissements, du travail, des mines, et de la foresterie dans
le but d'instaurer plus de transparence dans ces secteurs, et les rendre mieux
à même d'attirer les investisseurs étrangers ;
Ø Et ce depuis Février 2007 que le gouvernement
congolais s'est engagé à faire une reforme du secteur de
sécurité, de renforcer le système judiciaire, à
améliorer la gouvernance économique et à lutter contre la
corruption.
II.2.
Entreprises publiques congolaises.
Toute entreprise évolue dans un environnement toujours
changeant. Sa survie se trouve ainsi conditionnée par sa capacité
d'adaptation à ces évolutions. Notre pays est
caractérisé actuellement par une économie inflationniste,
la longue guerre qu'il a connue et la megestion de la plupart des entreprises
publiques sont à la base de la crise économique de la
République Démocratique du Congo. Une telle évolution ne
peut demeurer sans impact sur la capacité des entreprises publiques
à réaliser les performances souhaitées car la stagflation
demeure et persiste.
II.2.1 Présentation des
entreprises publiques
Comme définie dans le chapitre premier, une entreprise
publique est une organisation à caractère industriel et
commercial placée sous l'autorité ou la tutelle de l'état
ou d'une collectivité publique, au sens strict ; par contre, au
sens large, l'entreprise publique est tout organisme qui exerce une
activité économique et dans lequel les pouvoirs publics assument
un rôle déterminant.28(*) Donc, par entreprise publique, on entend un
établissement public (industriel, commercial, financier) dont le capital
est entièrement fourni par le Trésor public, doté d'une
personnalité juridique et jouissant d'une autonomie
financière29(*).
II.2.2. Organisation et gestion des entreprises publiques.
Les entreprises publiques sont dotées de Conseil
d'Administration et de Comité de gestion. Elles sont placées
entièrement sous la responsabilité des mandataires publics.
Représentants et gestionnaires, ils ont l'initiative de l'orientation et
de la direction des activités de l'entreprise où ils sont
mandatés. Contrairement à l'établissement public, ou
l'état exerce par le pouvoir de tutelle qu'il garde sur elle.
D'une manière générale, la gestion
financière d'une entreprise publique est soumise, comme pour
l'entreprise privée, au droit commercial privé. Mais des textes
légaux et réglementaires fixent souvent les modalités
spécifiques d'application dudit droit. Ce qui confère à
l'entreprise du secteur public un statut qui le distingue, du point de vue de
la gestion, de son homologue du secteur privé.
II.2.3. Etat des lieux des
entreprises publiques congolaises.
Les différentes crises qu'a connues la RDC ont rendu
improductif les entreprises publiques. Ces multiples et diverses
instabilités politiques ou économiques ont poussés l'Etat
congolais à penser à mettre sur pieds des nouvelles structures
d'intervention pour renverser la vapeur. Parmi les structures enfantées
par l'état avec l'appui des partenaires, on trouve : le
comité de pilotage de la reforme des entreprises publiques (COPIREP).
Le comité de pilotage de la reforme des entreprises
publiques (COPIREP) est la structure mise en place aux termes des
décrets n°136/2002 du 30 octobre 2002 et 04/07 du 20mai 2004 par le
conseil du gouvernement, chargé de conduire la politique de la reforme
des entreprises publiques surtout dans les secteurs considérés
rentables pour l'Etat : Mines, énergie, transports,
télécommunications et finances30(*).
Le plan de réforme des entreprises publiques de la
République Démocratique du Congo (RDC) a enfin été
mis en oeuvre, par le premier ministre avec la signature, le 28 avril 2008,
décrets d'exécution des quatre lois promulguées en juillet
2008 par le chef de l'Etat dont la loi n° 08/007 du 07 juillet 2008
portant reforme des entreprises publiques congolaises.
Ce plan de désengagement progressif de l'Etat a
amené le changement de statuts de près d'une cinquantaine
d'entreprises publiques congolaises, dont vingt( 20) ont été
transformées en sociétés commerciales, cinq (5) autres en
établissements publics, cinq(5) en services publics et quatre(4) ont
été dissoutes ou liquidées.
Il ne s'agit pas de privatisation mais des mesures qui,
à terme, conduiront à un processus de désengagement
progressif de l'Etat dans les entreprises publiques. L'objectif majeur des lois
votées par le Parlement est d'insuffler une nouvelle dynamique et la
compétitivité aux entreprises du portefeuille de l'Etat, qui
s'avèrent dans leur état actuel, un poids plus qu'un moteur de
l'économie nationale.
A cet effet, des dispositions seraient déjà
prévues par le législateur pour l'intégration du personnel
des entreprises dissoutes dans la fonction publique et un fonds spécial
a été constitué pour résoudre les problèmes
sociaux qui ne manqueront pas de surgir de cet important mouvement de
transformation du portefeuille de l'Etat.
Les lois prévoient que 51% du capital revient toujours
à l'Etat. L'actionnariat privé ne pourra donc prendre la
majorité des actions. Le désengagement décidé par
le gouvernement vise à rendre les entreprises publiques plus
performantes et à ouvrir le marché à d'autres acteurs,
capables d'offrir des services de qualité aux usagers ;
d'où : 1° Le gouvernement a décidé de
transformer en sociétés commerciales « les entreprises
publiques du secteur marchand », notamment celles qui sont appelées
à affronter la concurrence dans toute sa rigueur. Elles sont
destinées à survivre dans un environnement managérial
adapté, sans une assistance directe de l'Etat propriétaire.
Au-delà, elles ne bénéficieraient plus du monopole du
marché comme par le passé. Etant entendu que la majorité
des entreprises destinées à devenir sociétés
commerciales offrent des services et/ou des produits, il devenait
impérieux d'améliorer la qualité des prestations, afin de
se conformer aux standards, voire améliorer la qualité de vie des
usagers ;
Dans le secteur extractif, à titre d'illustration, la
nouvelle orientation libère les managers des contraintes politiques
qu'exerce le gouvernement, loin de toute rigueur qu'exige le
développement de leurs activités. L'introduction de
l'actionnariat privé est un gage pour l'Etat de tirer des dividendes,
comme tout actionnaire, à la fin de l'exercice. Dotées d'un
statut de société commerciale, c'est-à-dire appelée
à réaliser des bénéfices, les résultats
enregistrés seront désormais la référence
principale des performances réalisées.
2° La GECAMINES, l'OKIMO, la REGIDESO, la SNEL, la
COHYDRO, la SNCC, l'ONATRA, LAC, l'OCPT, la SONAS va expérimenter ce
nouvel environnement des affaires, loin des avantages qu'offre la situation de
monopole ;
3° Les entreprises étatiques « dont les
activités sont, soit non lucratives et non concurrentielles, soit le
prolongement de celles de l'Administration publique, soit
bénéficiant d'une parafiscalité et qui poursuivent un
intérêt général » sont transformées en
établissements publics. Cette catégorie d'entreprises joue un
rôle éminemment social dans la société avec une
incidence indirecte sur la population. La Régie des voies fluviales, la
Radio Télévision nationale congolaise, l'Institut national de
sécurité social, l'Office des routes ou encore l'Office des
voiries et drainage, la Foire internationale de Kinshasa, l'Institut nationale
d'études et recherches agronomiques, entrent notamment dans cette
catégorie ;
4° Quant aux entreprises publiques «
irrécupérables », elles ont été purement et
simplement dissoutes. Sur ce point, le désengagement de l'Etat ne se
fera pas sans dommages collatéraux, notamment le dégraissage du
personnel. Un mal pour un bien dans le contexte macro économique
néfaste qui nécessite de sérieuses relances de
l'activité économique31(*).
Signalons qu'une année après le décret du
24 avril 2009 fixant le cadre légal de transformation des entreprises
publiques, dont la date butoir a eu lieu le 24 avril 2010, aucune entreprise
publique transformée en société commerciale n'est en
mesure de produire une situation patrimoniale détaillée. Le
COPIREP, qui pilote le processus pour le compte du gouvernement, a tiré
la sonnette d'alarme en sollicitant, par une note technique adressée
début avril au Premier ministre, une prorogation de ce délai.
Donc, c'est le 24 avril 2010 que le délai d'une
année prévue pour boucler le processus de transformation des
entreprises publiques en sociétés commerciales a expiré.
Si toutes les entreprises à transformer en sociétés
commerciales se sont dotées des statuts en tant que
sociétés commerciales, à deux jours de
l'échéance du 24 avril 2010, la plupart d'entre elles
n'étaient pas en mesure de présenter de manière
détaillée leur situation patrimoniale telle que prévue
dans l'article 13 du décret du 24 avril 2009.
Depuis le 20 avril, et ce, jusqu'au 23 avril, le Comité
de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille (COPIREP)
s'est entretenu, dans ses bureaux de la SOFIDE et à côté
d'autres experts du gouvernement, avec les entreprises concernées pour
faire le point de la question. La première évaluation a
porté sur la CADECO, l'OCPT, la CMDC et la RVA.
De cet échantillon, seule la CMDC a bouclé le
processus, réunissant ses statuts et sa situation patrimoniale. Par
contre, la RVA est très avancée, alors que les deux
premières traînent encore les pieds.
En effet, l'article 13 qui en fixe le cadre dispose : «
dans un délai de six mois à compter de la signature du
présent décret, l'Administrateur directeur général
présente au Conseil d'administration la situation patrimoniale de la
société comprenant obligatoirement un état
détaillé de l'actif et du passif de la société
découlant d'un inventaire exhaustif et dûment certifié par
le collège des commissaires aux comptes et par un auditeur externe. Il
présente dans le même délai, au Conseil d'administration,
un bilan d'ouverture ainsi qu'une proposition de constitution du capital social
de l'entreprise publique transformée.
Le bilan d'ouverture ainsi que la proposition de constitution
du capital social sont soumis pour approbation au Comité constituant
l'Assemblée générale. Les règles de « reprise
» des passifs non assurables par l'entreprise publique transformée
en société commerciale sont fixées par décret du
Premier ministre délibéré en Conseil des ministres sur
proposition des ministres ayant les Finances, le Budget et le Portefeuille dans
leurs attributions »32(*).
Etant donné la nécessite d'un report et
conscient du problème, le COPIREP avait d'ores et déjà
saisi début avril le gouvernement pour solliciter une prorogation de ce
délai en vue de permettre aux entreprises en transformation de
synthétiser les données, encore éparses, se rapportant
à leur situation patrimoniale. Des sources internes du COPIREP
renseignent que cette prorogation était une façon d'aider ces
entreprises en transformation à produire une situation patrimoniale
« objective et réaliste ».
Tous les regards sont donc tournés vers la Primature
où le Premier Ministre devrait, dans les tout prochains jours, proroger
par voie de décret le délai prévu à cet effet. Cela
en sera donc le troisième report, alors que l'article 13 du
décret de 24 avril 2009 ne prévoyait au départ que six (6)
mois pour réunir tous les éléments détaillés
de la situation patrimoniale des entreprises publiques transformées en
sociétés commerciales. De quoi se poser des questions sur la
gestion maintes fois décriées des entreprises publiques.
En effet, la difficulté pour la plupart des entreprises
publiques transformées en sociétés commerciales de
produire une année après un bilan détaillé de leur
situation patrimoniale en, actif et en passif, démontre une fois de plus
le désordre dans lequel ces unités de production, majoritaire
contrôlées par l'Etat congolais, ont été
gérées ou le sont encore. Car, toutes choses restant
égales par ailleurs, ces entreprises n'auraient pas de
difficultés à produire un bilan de clôture et en ouvrir un
autre suivant leur statut de sociétés commerciales si elles
étaient bien gérées suivant des standards de gestion
universellement reconnues.
La difficulté qu'elles ont aujourd'hui de
présenter une situation patrimoniale à partir de laquelle l'on
peut extrapolé leur valeur réelle est une preuve patente du
désordre institutionnalisé avec lequel sont gérées
les entreprises publiques. C'est également le signe qu'aucune d'entre
elles, malgré l'assistance permanente du Conseil permanent de la
comptabilité au Congo (CPCC), ne tient régulièrement une
comptabilité telle que prévue dans le Plan comptable
général congolais de 1976.
Depuis les décennies ces entreprises publiques vivent
dans les conditions des machines grippée, alors qu'est-ce ce qu'on peut
attendre d'une entreprise publique incapable d'autofinancer son plan
d'investissement lorsque plus de 70% de ses revenus annuels sont
affectés aux charges du personnel ? Qu'est-ce qui peut expliquer qu'une
année après des entreprises publiques disposant d'une direction
financière ne soit pas en mesure de produire un bilan qui décrive
de manière détaillée leur situation patrimoniale ?
C'est une aberration sur laquelle le Conseil supérieur
de portefeuille devait se pencher en ce temps de transformation33(*). Une nouvelle prorogation
est donc nécessaire pour libérer la machine, bloquée pour
l'instant sur la difficulté de se fixer sur la situation patrimoniale
des entreprises transformées.
Pour clore ce deuxième chapitre, nous disons que la
situation économique du Congo ne s'est vraiment pas
améliorée jusqu'à ce jour. L'activité
économique n'est pas à mesure de fournir les biens et de rendre
un service de qualité à la population.
Le taux d'inflation ne cesse d'augmenter et il y a un
accroissement remarquable du nombre des chômeurs sur le marché de
l'emploi. La dépréciation de la monnaie a entraînée
la baisse du pouvoir d'achat de la population malgré l'intervention de
la Banque centrale par le vent de devises. Avec une balance commerciale
déficitaire, aggravant ainsi la situation de l'endettement
extérieur ; la RDC est aujourd'hui incapable de faire face à
ses obligations financières.
En outre, l'industrie minière du Katanga, au sud de la
R.D.C., a été fortement touchée par la crise
économique et financière internationale. Au point où
beaucoup d'entreprises minières de cette province du sud de la R.D.C.
ont du être fermées et mis leurs travailleurs au chômage. Au
Kasaï Oriental, la Minière de Bakangwa (MIBA) qui produit du
diamant a également été fermée.
La politique de la réforme des entreprises de l'Etat
amorcée par le ministère du Portefeuille a davantage conduit ces
entreprises vers leur faillite au lieu de les rendre performantes. La plupart
de ses entreprises publiques arrivent à survivre grâce au soutient
des partenaires internationaux.
TROISIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE REGIDESO
Après avoir fait l'état des lieux de
l'économie Congolaise et des entreprises publiques, le présent
chapitre se propose de décrire l'entreprise sous examen à travers
faits repris ci-dessus.
III.1.
Histoire et localisation géographique
III.1.1. Aperçu historique
L'Histoire de l'eau n'a pas un commencement en soit, vu
l'importance qu'elle revêt à l'humanité. Elle débute
avec la première forme de vie sur terre et évolue avec, elle
s'adaptant au fil des années à la croissance
démographiques, l'organisation de la vie et l'expansion industrielle.
A l'arrivée des premiers explorateurs venus d'outre mer
et par la suite des colonisateurs, l'approvisionnement en eau potable se
situait encore à un stade précaire. L'eau était
puisée, conservée et utilisée en fonction des besoins
domestiques.
Par ailleurs, la population de la République
Démocratique du Congo était fort dispersée, tous
n'habitant pas près de fontaines, des rivières, des fleuves,...En
revanche, les villages n'ont pas cessé de s'agrandir. La création
des industries était à la une.
Tous ces problèmes ont fait naître la
nécessité d'organiser à une grande échelle,
l'approvisionnement en eau d'une population en constante augmentation, les
pouvoirs publics se sont impliqués à la distribution d'eau
potable qui était née de l'initiative privée.
Le 18 novembre 1929, voit apparaître la
société de Distribution d'eau de Léopoldville,
société congolaise à responsabilité limitée,
établie dans cette ville mais dont le siège social se situait
à Bruxelles.
En mars 1930, le ministre Belge des colonies institue la
Régie de distribution d'eau de la colonie avec pour mission,
l'exploitation, le développement et la modernisation des distributions
d'eau de Boma, Matadi, Coquilatville (Mbandaka) et Stanleyville (Kisangani),
mais aussi l'exploitation de toute autre distribution d'eau dans la colonie, et
en vue de combler ces insuffisances.
Le 30 décembre 1939 intervient un décret royal
portant création, sous la dénomination
de « Régie de distribution d'eau et
d'électricité du Congo Belge et de Ruanda-Urundi »,
d'une institution publique autonome revêtue de la personnalité
civile, qui fut réorganiser en 1966 par l'ordonnance loi n° 66-460
du 15août 1966 portant création de la Régie de Distribution
d'Eau et d'électricité de la République
Démocratique du Congo.
Dans le but de nationaliser ses activités, la REGIDESO
fut instruite par une décision du gouvernement en date du 24 avril 1978,
de transférer à la société nationale
d'électricité (SNEL) l'ensemble de ses exploitations de
production et de distribution électrique avec effet au 1er
janvier 1979.
Depuis lors, la REGIDESO ne s'occupe plus que du traitement et
de la distribution de l'eau potable sur toute l'étendue de la
République Démocratique du Congo.
III.1.2. localisation géographique
Le siège social de la REGIDESO se trouve à
Kinshasa sur 59-63 du croissement de l'avenue des Huileries et du Boulevard du
30juin.
III.2.
Objet social et nature juridique
III.2.1.Objet social
Suivant les dispositions de l'ordonnance n° 78-197 du 05
mai 1978 portant statuts de la REGIDESO, telles que revues et
complétées à ce jour, la Régie a pour
objet :
Ø Exploitation des distributions d'eau et des
installations annexes, du captage, d'adduction et de traitement des eaux
à distribuer ;
Ø Etude et exécution des travaux
d'aménagement de distribution d'eau et des installations annexes
(établissements des distributions nouvelles, ou extension des
distributions existantes) ;
Ø Elle peut également effectuer toutes
opérations se rattachant directement ou indirectement à l'objet
mentionné ci-dessus ;
Ø Elle est également régie par les
dispositions de la loi n° 78-002 du 06 Javier 1978 portant dispositions
générales applicables aux Entreprises Publiques.
III.2.2. Nature juridique
Organisme spécial au départ, c'est à dire
de 1933 à1939, la REGIDESO est devenue successivement
« Institution publique autonome » de 1939 à
1973, « entreprise publique à caractère
technique, industriel et commercial» depuis 1978.
III.2.2.1. Textes légaux et Réglementaires
Les textes organiques actuellement en vigueur sont :
Ø l'ordonnance n° 77-019 du 22 Février 1977
portant cahier des charges ;
Ø l'ordonnance loi n° 78-002 du 06 janvier 1978
(ou loi-cadre) portant dispositions générales applicables aux
entreprises publiques ;
Ø l'ordonnance n°78-197 du 5mai 1978 portant
statuts de l'entreprise publique
dénommée« REGIDESO » ;
Ø la loi n°78-016 du 11 juillet 1978 modifiant et
complétant la loi n°78-002 du 06 janvier1978 ;
Ø les ordonnances lois n°82-001 du 06janvier
1978 ;
Ø L'arrêté ministériel
n°0024/CABMINER/91 du 12mars 1991 portant approbation du règlement
d'exploitation de la REGIDESO.
III.2.2.2. Régime Fiscal
La REGIDESO est soumise au droit commun en matière
fiscale. Toutes fois, les législations relatives à la
contribution réelle et aux contributions cédulaires sur les
revenus ne lui sont pas applicables.
III.3. Structures
organisationnelle et fonctionnelle
La Structure de la REGIDESO comprend les fonctions de
directions qui sont regroupées en trois (3) ensembles
spécialisés, à savoir :
A. Les Fonctions Technico-commerciales :
placées sous la coordination d'un Administrateur Directeur Technique
et constituées des directions suivantes :
Ø La Direction d'Exploitation ;
Ø La Direction de Développement et
Réhabilitation ;
Ø La Direction de la Logistique ;
B. Les Fonctions Administratives et
Financières : Placées sous la coordination d'un
Administrateur Directeur Financier et composées des directions
ci-dessous :
Ø La Direction de Trésorerie ;
Ø La Direction de Comptabilité ;
Ø La Direction des Ressources Humaines ;
Ø Le Centre de Formation (avec Rang de
direction) ;
Ø Le Centre Médical (avec Rang de direction).
C. Les Organes d'Etat-major :
Ø Le Collège des Conseillers ;
Ø Le Secrétariat général ;
Ø La Direction de l'Audit interne ;
Ø La Direction du Contrôle de gestion,
organisation et stratégie ;
Ø Le Centre d'Exploitation et Maintenance informatique
(avec rang de Division).
Toutes ces directions techniques, commerciales, administrative
et financière ainsi que les organes d'état-major relèvent
de la supervision directe de l'Administrateur Directeur Général
et de l'Administrateur Directeur Général Adjoint.
Cette structure comprend :
Ø Un actionnaire unique : l'Etat
congolais ;
Ø Un conseil d'Administration ;
Ø Un comité de gestion ;
Ø Un Administrateur Directeur
Général ;
Ø Les organes d'état- Major.
Actuellement, la REGIDESO possède :
Ø Une Direction Générale ;
Ø Des Directions Provinciales regroupées en
trois catégories, à savoir :
· Les directions provinciale de la catégorie
(A) : Kinshasa, Katanga, Bas - Congo et Province Orientale ;
· Les directions provinciales de la catégorie
(B) : Kasaï oriental, Kasaï occidental, Equateur, Sud -
Kivu ;
· Les directions provinciales de la catégorie
(C) : Bandundu, Nord - Kivu et Maniema.
ü des centres d'exploitations ;
ü des secteurs
L'Exploitation dans la ville de Kinshasa compte dix (10)
directions :
Ø deux directions de traitement des eaux de Kinshasa
(DTE - KIN)
Ø deux directions de distribution de Kinshasa (DDK)
Ø six directions commerciales de Kinshasa (DCK) Nord,
Sud, Est-1, Est-2, Ouest et centre
III.3.1. Fonctionnement
1. Le Conseil d'Administration
Le conseil d'administration est aux termes de la loi n°78
- 002 du 6 janvier 1978, l'organe de conception et d'orientation de la
politique de l'entreprise. Dirigé par le président du conseil
d'administration (PCA) et est composé actuellement de sept (7) membres
dont :
Ø un président, un administrateur
Ø délégué
général,
Ø un administrateur délégué
général adjoint,
Ø un administrateur directeur technique,
Ø un administrateur directeur financier et de
Ø quatre administrateurs.
2. Le Comité de Gestion
C'est l'organe qui assure la gestion courante de l'entreprise
actuellement, il est composé de cinq membres, notamment, un
administrateur délégué général, un
administrateur délègue général adjoint, un
administrateur directeur technique, un administrateur directeur financier et
d'un représentant du personnel.
3. Le Collège des Commissaires aux
Comptes
Cet organe assure le contrôle de la situation
financière et les comptes annuels de la société les
membres de ce collège ; sont nommés pour une durée
déterminée par l'assemblée générale sur
proposition du conseil d'administration.
4. L'Administrateur Délègue
Général (ADG)
La régie de distribution d'eau du Congo est une
entreprise qui, suivant la législation doit être
gérée par un mandataire public nommé par décret-loi
présidentielle. L'ADG a pour rôle d'assurer la gestion de
l'entreprise durant son mandat. Il est le superviseur de toutes les directions
de l'entreprise.
5. L'Administrateur Délègue
Général Adjoint (ADGA)
Il est aussi un mandataire public nommé par
décret - loi présidentiel. Son rôle est d'assurer la
gestion courante de l'entreprise en l'absence de l'ADG.
6. L'Administrateur Directeur Technique
ADT
L'administrateur directeur technique a pour rôle la
gestion des fonctions technico - commerciale qui sont placées sous sa
coordination. Ses directions principales sont les suivantes :
Ø la direction de l'exploitation ;
Ø la direction de développement et de
réhabilitation ;
Ø la direction commerciale.
1. La Direction d'Exploitation
La direction d'exploitation assure la transformation de l'eau
impure pour la rendre pure moyennant une procédure mise en place par la
direction technique.
2. La Direction de Développement et de
Réhabilitation
La direction de développement et de
réhabilitation est une direction qui a pour rôle d'étudier
comment étendre le réseau de distribution de l'eau et la
réhabilitation des matériels vétustes. Elle a pour
divisions :
Ø projet ;
Ø planification ;
Ø travaux et forages ;
Ø études.
3. Le Directeur de la Logistique
La direction de la logistique a pour rôle la gestion des
équipements de l'entreprise.
4. La Direction Commerciale
La direction commerciale est celle qui s'occupe de la
commercialisation de l'eau, c'est - à - dire elle met en place
l'ensemble des stratégies nécessaires pour pouvoir vendre de
l'eau potable. Cette direction a comme division :
Ø vente,
Ø recouvrements prives,
Ø recouvrements des institutions officielles.
7. L'Administrateur Directeur Financier
(A.D.F)
L'administrateur directeur financier a pour rôle
d'assurer la gestion des fonctions administratives et financières
placées sous sa coordination.
Ces directions sont les suivantes :
Ø la direction de la trésorerie ;
Ø la direction de comptabilité ;
Ø la direction des budgets ;
Ø la direction des ressources humaines,
Ø le centre de formation ;
Ø le centre médical.
1. La Direction de
Trésorerie
La Direction de Trésorerie s'occupe de la gestion des
liquidités, du financement, des besoins en fond de roulement, des
relations bancaires, de la stratégie financière de la gestion des
risques des taux d'intérêt, cours de change et de contre
partie.
2. La Direction de
Comptabilité
Elle a pour rôle l'élaboration des tableaux de
synthèse, l'établissement des procédures comptables et le
traitement comptable des différentes opérations de la
Régie.
Elle est subdivisée en deux sous directions :
a. La sous Direction de la Comptabilité
Générale qui confectionne les états de synthèse et
les résultats comptables de la Régie à la fin de
l'exercice ;
b. La sous direction de la comptabilité analytique qui
a pour rôle l'analyse de la destination de certains charges
d'exploitation, engagées par la Régie, l'évaluation de
certains actifs notamment les stocks et la détermination des
éléments des coûts et prix de revient ;
3. La Direction des Budgets
La Direction des Budgets a pour fonction principale la mise en
place d'une gestion prévisionnelle de la Régie. Cette gestion est
basée sur l'établissement des prévisions des ventes, des
achats, de trésor, etc. et l'exploitation des écarts.
4. La Direction des Ressources
Humaines
Elle regroupe l'ensemble des activités liées
à la gestion de la main oeuvre (paie, sélection, engagement,
établissement des contrats de travail, charges sociales, formation, plan
de carrière, licenciement,...).
5. Le Centre de Formation
Le Centre de Formation a pour mission :
Ø d'assurer la formation des nouveaux engagés
de la régie ;
Ø d'organiser le séminaire atelier pour
personnel ;
Ø d'organiser la formation des stagiaires qui viennent
des différents milieux universitaires et instituts supérieurs
ainsi que leur affectation dans les différentes directions.
6. Le Centre Médical
Le Centre médical joue un rôle primordial dans la
vie du personnel et surtout pour sa santé et celle de sa famille
restreinte en cas de maladie professionnelle ou autre.
8. Le Secrétariat Général
Le Secrétariat Général a pour mission de
prendre note de toutes les assemblées générales
extraordinaire et ordinaires tenues pendant les périodes de la vie de
l'entreprise et d'en publier s'il s'agit de la faire et de garder le secret de
l'entreprise s'il le faut. C'est ainsi qu'au sein du Secrétariat
Général, nous trouverons les divisions ci-après :
Ø Communication et Presse ;
Ø Documentation et Archives ;
Ø Division Juridique.
1. La Division de Communication et
Presse
Cette division a pour rôle essentiel la publication de
toute communication qui mérite d'être promulguée. Cette
promulgation se fait souvent dans le journal de l'entreprise entre moyennant
reportage.
2. La Division de Documentation et
Archives.
Elle joue le rôle d'une bibliothèque de
l'entreprise mais dont l'accès est limité pour préserver
certains secrets de l'entreprise. On peut suivre l'évolution de
l'entreprise à travers cette division.
3. La Division Juridique
Cette division joue le rôle de la gestion de tous les
engagements traités par l'entreprise entre ses différents
partenaires. C'est le cas des contrats signés et des statuts de
l'entreprise.
9. Direction de l'Audit interne.
La Direction de l'Audit interne sert à la
révision périodique des instruments dont dispose une direction
pour contrôler et gérer l'entreprise. Elle vérifie si les
procédures mise en place comportent les sécurités
suffisantes, si les informations fournies sont sincères, si les
opérations sont régulières, si les organisations sont
efficaces, si les structures sont claires et actuelles.
10. Collège des
Conseillers.
C'est un collège qui sert à prodiguer aux
différents dirigeants de l'entreprise la bonne ligne de conduite de
gestion à suivre pour la bonne marche de l'entreprise et des
précautions à prendre en matière de gestion
financière, gestion technique, gestion des ressources humaines, etc.
11. Direction de Contrôle de gestion,
organisation et Stratégique.
Cette direction sert à mettre en place les
différentes procédures de contrôle de gestion, à
calculer les différentes grandeurs. La division des études et
stratégies sert à élaborer les stratégies et
à mener les études pour que la rentabilité de l'entreprise
demeure positive. Cette direction est subdivisée en trois
divisions :
Ø division des Etudes ;
Ø division des stratégies ;
Ø division des méthodes et procédures.
12. Direction de Traitement d'Eau de Kinshasa (DTE
KIN)
Elle s'occupe du traitement de l'eau, c'est-à-dire elle
met à la disposition de l'entreprise les différents produits
chimiques capables de rendre l'eau potable.
13. Direction de Distribution de Kinshasa
(DDK)
C'est la direction qui sert à surveiller les
différents réseaux de distribution de l'eau dans la ville de
Kinshasa.
14. Centre d'exploitation.
Ce centre est conçu uniquement pour l'exploitation de
l'eau.
La REGIDESO possède jusqu'à ce jour quatre-vingt
quatorze (94) centres en exploitation sur toute l'étendue du pays.
15. Direction Inspection et
Surveillance.
Cette direction est en relation avec l'audit interne. Elle
sert à surveiller et contrôler le personnel de l'entreprise pour
éviter le détournement des biens mis à la disposition de
cette dernière.
16. Direction Informatique.
L'informatique est un outil indispensable qui permet
d'automatiser le traitement des tâches répétitives, d'une
manière rapide et précise. Elle permet le stockage de longue
durée des informations ainsi traitées. L'outil informatique rend
plus aisée la tâche de l'utilisateur.
II.3.2. Organigramme de la REGIDESO.
Conseil d'administration
Dir. de contrôle de gestion, organisation et
stratégie
Comite de Gestion
Administrateur Délégué
Général
Directeur Provincial
Secrétariat Général
Centre d'expl. et maintenance
Bur. Adm.
Dir. Audit Interne
Collège des conseillers
Div. Infor. Adm. et Fin.
Dir. Dev. Et Rech.
Centre Médi.
Adm. Directeur Finan.
Bureau Technique
Dir. Infor., Techn. Et Com.
Adm. Directeur Techn.
Dir. d'Exploi.
Centre de Format.
Div.
Financ.
Division Comptabilité.
Division Trésorerie
Direction Logistique
Direction Comm.
Direction Traitement des Eaux
Catégorie A
DCK (N.S.E.O.)
DP Katanga
DP Orientale
DP Bas Congo
Catégorie B
DP Sud Kivu
DP Kasaï oriental
DP Kasaï occidental
DP Equateur
Catégorie C
DP Nord Kivu
DP Bandundu
DP Maniema
Direction de Distribution de Kinshasa
Centre d'exploitation
Source : Direction des Ressources Humaines de la
REGIDESO
III.3.3.Tutelle et mode de gestion
Aux termes de la loi en vigueur, celle n° 78-002 du 06
janvier 1978, la REGIDESO est soumise à une double tutelle. Elle est
placée sous la tutelle technique du Ministère de l'Energie d'une
part et financière du Ministère du Portefeuille.
Le mode de gestion de la REGIDESO est
décentralisé.
III.4.
Activités et perspectives d'avenir.
III.4.1. Objectifs et problématique
III.4.1.1. Objectifs :
Les objectifs poursuivis sont clairement définis dans
le plan directeur du secteur de l'Eau pour l'assainissement 1996-2015 en cours
d'actualisation pour la période 2006-2015 : « Plan
de développement de la desserte en eau potable en RDC ». Il
s'agit de fournir :
Ø Un outil de planification sectorielle
cohérente et adaptée aux objectifs de stratégie et
politique ;
Ø Un outil de programmation technique et
financière par la gestion d'un parc des projets identifiés et
pré évalués :
Ø Une possibilité de dialogue permanente et
constructif avec les bailleurs de fonds sur la possibilité d'une mise
à jour périodique du plan ;
Ø Une évaluation des performances du secteur en
égard aux objectifs identifies ;
Ø Une réflexion sur l'optimisation du secteur au
regard des ressources humaines et sur les besoins et politiques de
développement ;
Le tout dans l'optique de la stratégie nationale pour
la réduction de la pauvreté.
III.4.1.2. Problématique :
Concilier la vison mondiale (...réduire à
l'horizon 2015 de moitié la population n'ayant pas l'adduction d'eau
potable), la vision Africaine 2015 : 75% et 2025 : 95%.
Concrètement, pour atteindre les objectifs du millénaire ;
25.041.000 personnes devront être desservies en 2015, soit un
investissement de 1.677.747.000 USD pendant la dizaine d'année en milieu
urbains, la REGIDESO devra environ 11,641 millions de personnes additionnelle
ce qui va amener à un taux de desserte de 68% d'ici 2015.
III.4.2. Activités
Les activités de la REGIDESO sont celles reprisses
comme faisant son objet social auxquelles il faut ajouter la maintenance et
réhabilitation des réseaux et installations existant, les
recouvrements des créances nées de la consommation de l'eau
fournie aux usagers ainsi qu'à la formation continue de son
personnel.
a) Les principaux clients de l'entreprise REGIDESO
sont :
Ø Les entreprises brassicoles ;
Ø Les hôtels ;
Ø Les entreprises publiques, notamment : la
Régie des Voies Aériennes, l'office national de transport,...
Ø L'état congolais.
b) Les principaux partenaires financiers sont :
Ø Partenaires multilatéraux : Banque
Mondiale ; Banque Africain de Développement et Fonds Africain de
développement ; Union Européenne ; Agences des Nations
Unies (PNUD, OIT, OMS)
Partenaires bilatéraux : Gouvernement
français (AFD) : Gouvernement Belge (AGCD, MEMISSA) :
Gouvernement Italien ; Gouvernement Allemand ; Gouvernement du
Royaume-Uni.
QUATRIEME CHAPITRE :
ETUDE
DE L'EFFICACITE DE STRATEGIE DE SURVIE APPLIQUEE PAR LA REGIDESO
Ce chapitre est consacré à l'étude des
critères de performances de la REGIDESO. Premièrement, nous
allons faire la présentation des outils d'analyse dont le bilan et le
tableau de formation de résultat de la REGIDESO ;
Deuxièmement, nous allons analyser la structure
financière de la REGIDESO à travers certaines grandeurs
significatives tirées des bilans successifs et dégager
l'influence de l'exploitation sur la structure financière ;
Et enfin en troisièmement, nous traiterons les
indicateurs de performances de la REGIDESO qui portera sur l'analyse des
tendances.
IV.1.
Présentation des outils d'analyse.
L'étude financière d'une entreprise suppose le
recensement préalable des documents contenant les informations
nécessaires. De ces documents, nombreux sont disponibles et il est
alors utile de les grouper. A cet égard, nous pouvons opérer une
distinction entre34(*) :
· Les informations comptables ;
· Et les informations extracomptables.
a) les informations comptables.
Les entreprises sont tenues d'établir
régulièrement un certain nombre des documents de nature
comptable. Notamment, le bilan, le tableau de formation du résultat,
ainsi que les documents annexes. Ces documents revêtent un
caractère obligatoire dans la mesure où ils constituent les
sources d'informations fondamentales en matière d'analyse
financière.
b) les informations extra comptables.
Il s'agit, pour la plupart de cas, de l'information
statistique de l'entreprise par exemple celles relatives à
l'activité commerciale ou au stockage. De même, les informations
externes sur le secteur auquel appartient l'entreprise ou sur l'économie
nationale.
Pour ce qui est de notre part, nous allons nous appuyer sur
les données comptables de la REGIDESO notamment les bilans et les
tableaux de formation des résultats des exercices 2006,2007 et
2008 ; et à la fin de notre étude, c'est à dire en
conclusion, nous allons tenter de montrer l'apport de la REGIDESO dans
l'économie de la République Démocratique du Congo.
IV.1.1. Le bilan.
1. Définition :
Le Bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des ressources d'une entreprise et leur emploi, établie
à un instant donné35(*) ; c'est l'inventaire chiffré du
patrimoine de l'entreprise à une date donnée. Il exprime les
emplois et les ressources de l'entreprise à la date de l'inventaire.
Pour l'observateur, le bilan donne le renseignement sur la situation
financière de l'entreprise.36(*)
2. Présentation :
Le bilan se présente en deux colonnes ; à
savoir :
Ø celle de droite (Passif)
répond à la question « d'où viennent les fonds
(ressources) ? » ;
Ø celle de gauche (Actif),
répond à la question « Qu'en a-t-on fait
(emplois) ? ».
Dans le bilan, les totaux de chacune de ces colonnes sont
égaux.
IV.1.2. Le tableau de formation des résultats.
1. Définition :
L'exploitation des activités implique que l'entreprise
engage des coûts (charges) et réalise des recettes (produits) au
cours d'un exercice donné. Ces charges et ces produits sont
enregistrés par nature dans un document de gestion qui porte le nom de
compte de résultat ou compte de gestion. La décomposition du
compte de résultat en plusieurs soldes peut être visualisée
dans un tableau appelé « soldes intermédiaires de
gestion », ou « tableau de formation du
résultat ». Ce tableau permet ainsi de
désagréger le compte de résultats en plusieurs
étapes progressives en vue de mettre en évidence des indicateurs
comptables déterminants pour toute analyse financière des
activités de l'entreprise 37(*) ;
Conformément au plan comptable général
congolais (P.C.G.C.) en fin période, le résultat est
déterminé par palier en effectuant des virements des soldes des
comptes de gestion d'exploitation (classe 6 et 7) à des comptes de la
classe 8 appelés soldes de gestion.
2. Présentation :
Le tableau décrivant l'ensemble du processus des
virements réalisés s'appelle « tableau de
formation du résultat ». ce tableau dégage les soldes
de gestion et le résultat est déterminé en tenant compte
de l'exploitation et du hors exploitation.
IV.1.3. Présentation des états financiers de la
REGIDESO au 31 décembre 2006,2007 et 2008(en
fc).
Voir les annexes38(*)
IV.1.3.1. Notion sur la déflation des
données39(*).
La notion de déflation des données est
entrée dans l'analyse économique suite au phénomène
majeur du XXème siècle apparaissant comme une rupture
brutale après un siècle de sagesse monétaire
caractérisé par la hausse généralisée des
prix sur les marchés appelés inflations. De manière
générale, un déflateur est instrument permettant de
corriger une grandeur des effets de l'inflation.
IV.1.3.2. Détermination du coefficient de
déflation.
Pour faire une analyse financière non biaisée et
pour rendre les données fiables, nous avons estimé opportun de
déflatée nos données en une monnaie constante compte tenu
de la dépréciation continuelle du Franc Congolais.
Nous utilisons « la méthode
bancaire » pour calculer le déflateur. Cette méthode
veut qu'au numérateur, nous ayons le taux de change au 31
décembre 2006 et au dénominateur, le taux de change de chaque
année d'étude.
1. Evolution du taux de change du franc
Congolais.
PERIODE
|
COURS BANCAIRE
1 $ USD en FC
|
31 décembre 2006
|
431,28
|
31 décembre 2007
|
503,43
|
31 décembre 2008
|
639,3
|
Source : Condensés d'informations
Statistiques de la banque Centrale du Congo.
2. Formule de calcul du coefficient de
déflation.
Taux au 31 Décembre 2006
coef. de défl.=
Taux de chaque année
d'étude
Et en suite, nous allons multiplier le coefficient de
déflation de chaque année d'étude par les données
de l'année correspondantes.
3. Calcul des coefficients des déflations
de la période sous étude.
Années
|
2006
|
2007
|
2008
|
Coefficient de déflation
|
1
|
0,8566832
|
0,6746129
|
Source : Elaboré par nous même sur
base de condensés d'informations Statistiques de la banque centrale du
Congo.
IV.1.3.3. Tableau de Formation du résultat
déflaté de la REGIDESO au 31
Déc.2006, 2007 et 2008 (en FC)
Compte
|
Désignation des comptes
|
2006
|
70
60
|
Ventes diverses
Stocks vendus
|
14652285
-6893502
|
80
|
Marge brute
|
7758783
|
80
71
73
61
62
63
|
Marge brute
Production Vendue
Travaux faits par ns même
Matières et Fournitures Consommés.
Transports consommés
Autres services consommés.
|
7758783
46220635937
2746783197
-12452788846
-1628783804
-2655935150
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
32236670177
|
81
74
77
78
64
65
66
67
67
68
|
Valeur Ajoutée
Produits et profits divers
Intérêts Reçus
Reprise s/provision exigible
Charges et pertes div.
Charges du personnel
Contributions et Taxes
Intérêts Locaux
Intérêts sur Emprunts
Dotat.aux prov.non Exigible.
|
32236670177
10948949627
0
8924374248
-6012766862
-16081322451
-2111012111
-261667738
-1594981160
-2588692089
|
82
|
Résultat brut d'Exploitation
|
23459551581
|
82
78
78
68
68
|
Résultat Brut d'Exploitation.
Reprise sur amortis.
Reprise sur provision non exigible
Dotations aux amortissements.
Dotat.aux Provisions non Exigible.
|
23459551581
1088977
298267054
-4320332223
-30402735707
|
83
|
Résultat Net d'Exploit.
|
-10964160316
|
83
84
74
64
|
Résultat Net d'Exploitation.
Résultat/Cession d'Immobilisation
Boni de change
Perte de change
|
-10964160316
-23993784
21483048325
-23666154121
|
85
|
Résultat Net avant impôt
|
-13171259896
|
87
|
Résultat de la période
|
-13171259896
|
SOURCE : Elaboré par nous mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO
Compte
|
Désignation des comptes
|
2007
|
70
60
|
Ventes diverses
Stocks vendus
|
15342954
-6531682
|
80
|
Marge brute
|
8811272
|
80
71
73
61
62
63
|
Marge brute
Production Vendue
Travaux faits par ns même
Matières et Fournitures Consommés.
Transports consommés
Autres services consommés.
|
8811272
47576985274
1657233429
-12357991125
-1270324303
-2122117835
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
33592536712
|
81
74
77
78
64
65
66
67
67
68
|
Valeur Ajoutée
Produits et profits divers
Intérêts Reçus
Reprise s/provision exigible
Charges et pertes div.
Charges du personnel
Contributions et Taxes
Intérêts Locaux
Intérêts sur Emprunts
Dotat.aux prov.non Exigible.
|
33592536712
6591838462
0
1122265978
-24584541395
-15326449955
-2261393259
-102512394
-1415031710
-5049807755
|
82
|
Résultat brut d'Exploitation.
|
-7533035318
|
82
78
78
68
68
|
Résultat Brut d'Exploitation.
Reprise sur amortis.
Reprise sur provision non exigible
Dotations aux amortissements.
Dotat.aux Provisions non Exigible.
|
-7533035318
1347632
395442607
-3459309902
-6647591968
|
83
|
Résultat Net d'Exploitation.
|
-17243146950
|
83
84
74
64
|
Résultat Net d'Exploitation.
Résultat/Cession d'Immobilisation
Boni de change
Perte de change
|
-17243146950
3037436
694776852
-4176126866
|
85
|
Résultat Net avant impôt
|
-20721459527
|
87
|
Résultat de la période
|
-20721459527
|
SOURCE : Elaboré par nous mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO
Compte
|
Désignation des comptes
|
2008
|
70
60
|
Ventes diverses
Stocks vendus
|
13591111
-3420159
|
80
|
Marge brute
|
10170952
|
80
71
73
61
62
63
|
Marge brute
Production Vendue
Travaux faits par ns même
Matières et Fournitures Consommés.
Transports consommés
Autres services consommés.
|
10170952
39554005368
1185689572
-11424883844
-1321191409
-1921557458
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
26082238682
|
81
74
77
78
64
65
66
67
67
68
|
Valeur Ajoutée
Produits et profits divers
Intérêts Reçus
Reprise s/provision exigible
Charges et pertes div.
Charges du personnel
Contributions et Taxes
Intérêts Locaux
Intérêts sur Emprunts
Dotat.aux prov.non Exigible.
|
26082238682
11861297842
104116
324278379
-4800233841
-14336385711
-740790399
-88128647
-687252539
-5417433097
|
82
|
Résultat brut d'Exploitation.
|
12197694785
|
82
78
78
68
68
|
Résultat Brut d'Exploitation.
Reprise sur amortissement.
Reprise sur prov.non Exigible
Dotations aux amortissements.
Dotat.aux Prov.non Exigible.
|
12197694785
0
841128405
-3417037544
-28704087910
|
83
|
Résultat Net d'Exploitation.
|
- 19082302263
|
83
84
74
64
|
Résultat Net d'Exploitation.
Résultat/Cession d'Immobilisation
Boni de change
Perte de change
|
-19082302263
-2322979
25239691187
-18505941508
|
85
|
Résultat Net avant impôt
|
- 12350875564
|
87
|
Résultat de la période
|
-12350875564
|
SOURCE : Elaboré par nous mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO.
IV.1.3.4. Bilan déflaté de la REGIDESO au 31
Déc. 2006,2007 ET2008 en FC
Compte
|
Actif
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
IMMOBILISATION
|
|
|
|
22
|
Immobilisations
|
80 125 308 704
|
78 847 266 594
|
73 785 143 026
|
23
|
Immobilisations Corporelles en cours
|
19 210 893 172
|
22 313 586 659
|
45 920 495 212
|
24
|
Avance. et acc/ immo. en cours
|
1 255 678 486
|
817314837
|
1085283860
|
25
|
Titres et valeurs engagées
|
184 274 335
|
89
|
0
|
26
|
Prêts et autres créances à LT
|
18 670 082
|
15987146
|
15996458
|
27
|
Prêts et autres créances à MT
|
1 066 666
|
1159092
|
2069848
|
|
Total Valeurs Immobilisées
|
100795891 445
|
101995314418
|
105867051637
|
|
VALEURS D'EXPLOITATION
|
|
|
|
31
|
Matières et Fournitures
|
5 839 916 764
|
6774476222
|
4844932677
|
32
|
Emballages commerciaux
|
9 051 488
|
10308086
|
7932617
|
34
|
Produits Finis
|
0
|
0
|
0
|
35
|
Produits et travaux en cours
|
0
|
0
|
0
|
36
|
Stocks à l'extérieur
|
2 996 996 554
|
2262491688
|
2253941134
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
8 845 964 806
|
9047275996
|
7106806428
|
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs et Acompte Versés
|
979 765 717
|
1517321287
|
1301176110
|
41
|
Clients
|
67 823 542 866
|
77608885660
|
77907118477
|
42
|
Personnel
|
659 433 421
|
644023728
|
707607867
|
43
|
Etat
|
465 756 912
|
648504493
|
1381511687
|
44
|
Propriétaire
|
337 030 278
|
402238701
|
495523601
|
46
|
Débiteurs Divers
|
68 987 976
|
85372118
|
95577100
|
47
|
Régularisation d'actifs
|
67 258 390
|
197657878
|
495105324
|
52
|
Titres à court terme
|
4 564
|
3910
|
3079
|
55
|
Chèques en caisse
|
81 693 428
|
107 622274
|
46213945
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
70 483 473 552
|
81211630047
|
82429837190
|
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
56
|
Banques
|
545 583 198
|
315168620
|
295423505
|
57
|
Caisses
|
62 697 793
|
51690670
|
65846558
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
608 280 991
|
366859290
|
361270063
|
|
TOTAL GENERAL
|
180 733 610 794
|
192621079751
|
195764965318
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur
base des Etats financiers de la REGIDESO
Compte
|
Passif
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
FONDS PROPRES ET AUTRES CAPITAUX
|
|
|
|
10
|
Capital
|
91 947 687 585
|
85408309902
|
79053101292
|
10
|
Financement Etat
|
1 955 281 440
|
2 366768563
|
1863760844
|
10
|
Reprise matériels divers
|
27 013
|
23142
|
18223
|
10
|
Fonds de redevances
|
83 646 493
|
95111984
|
97888455
|
11
|
Réserves légales
|
0
|
0
|
0
|
11
|
Autres réserves
|
1 809 382
|
1550068
|
1220632
|
12
|
Report à nouveau
|
-121057898 521
|
-114991864967
|
-106870263599
|
13
|
Résultat de l'exercice
|
-13 171 259 896
|
-20721459527
|
-12350875564
|
14
|
Plus-value de Revalorisation stock
|
2 536 883 008
|
1713658696
|
2047401342
|
|
TOTAL SITUATION NETTE
|
-37 703 823496
|
-46127902140
|
-36157748375
|
15
|
Subvention d'équipement
|
19 757 070 460
|
26885404537
|
35187150788
|
16
|
Emprunts et dettes à long terme
|
47 176 923 217
|
43796109425
|
31547410741
|
17
|
Emprunts et dettes à moyen terme
|
41 155 818 996
|
5649216873
|
5267694423
|
18
|
Provisions pour pertes et charges
|
13 591 137 297
|
15429075365
|
18230234120
|
|
TOTAL DES CAPITAUX PERMANENTS
|
83 977 126 474
|
45631904059
|
54074741698
|
|
DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
57 454 636 452
|
519448499081
|
48216201032
|
41
|
Clients
|
15 319 124
|
66717777
|
563626139
|
42
|
Personnel
|
3 510 252 485
|
2959169824
|
2814349643
|
43
|
Etat
|
29 785 302 543
|
54679268690
|
51038993628
|
46
|
Créditeurs Divers
|
2 556 575 857
|
34027332844
|
35971438029
|
47
|
Régularisation de passif
|
2 266 953 898
|
2864549001
|
32131294578
|
50
|
Emprunt à moins d'un an
|
478 182 892
|
238744716
|
855203576
|
53
|
Effets à payer
|
0
|
0
|
54542388
|
56
|
Banques (Découvert)
|
604 882 060
|
24576138
|
4187410
|
56
|
Règlements en cours
|
84 379 009
|
183966795
|
40387198
|
|
TOTAL DETTES A COURT TERME
|
96 756 484 320
|
146989175692
|
141690223620
|
|
TOTAL GENERAL
|
180 73310794
|
192621079751
|
195764965318
|
Source : Elaboré par nous mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
A travers la déflation des tableaux de formation du
résultat et des bilans de la REGIDESO de 2006 à 2008, nous
voulons faire voir comment le franc congolais s'est
déprécié. L'instabilité de la monnaie nationale a
provoqué l'effritement des pouvoirs d'achat de la population.
Nous avons constaté alors :
Ø Avant la déflation des bilans, le taux
d'inflation était entre 2006 et 2007 de 24,41% ; et entre 2007 et
2008 de 29,06% ; soit un écart de 4,065%
Ø Avant la déflation des tableaux de formation
du résultat, le taux d'inflation était entre 2006 et 2007 de
83,64% ; et entre 2007 et 2008 de -24,30% ; soit une
appréciation de 59,24%
Ø Après la déflation des bilans le taux
d'inflation était entre 2006 et 2007 de 6,57% ; et entre 2007 et
2008 de 1,63%, soit un écart de 4,94%
Ø Après la déflation des tableaux de
formation du résultat le taux d'inflation était entre 2006 et
2007 de 57,32% ; et entre 2007 et 2008 de -40,39%. Soit une
appréciation de 16,93%
Donc, ceci montre comment la REGIDESO a était
confronter à une surproduction et à un alourdissement de ses
coûts.
IV.1.3.5. Présentation des bilans financiers.
La présentation financière des bilans consiste
à regrouper tous les postes du bilan de même importance en grandes
masses des capitaux à l'actif et au passif. Les bilans tels qu'ils sont
présentés aux points précédents dans leur forme
brute ne s'apprêtent pas à une étude financière.
Avant d'établir les bilans financiers, il est indispensable de faire
éclater les bénéfices totaux. La part qui sera
distribuée devrait être ajoutée aux dettes à court
terme et la part non conservée dans les différents postes des
réserves ou report à nouveau.
Cette dernière affectation augmentera d'autant les
capitaux propres de l'entreprise. Si le résultat est négatif, par
souci de résorber la perte, Il faudra porter la perte à la
rubrique des capitaux propres, ceci va en conséquence diminuer ces
derniers.
Les actifs fictifs ou historiques doivent aussi être
soustraits des valeurs immobilisées et leur contrepartie aux capitaux
propres. Une fois les redressements effectués, il nous faut regrouper
les postes des bilans en quelques grandes masses homogènes qui assurent
aux bilans une présentation simple. Cette présentation permet de
faire ressortir facilement un certain nombre des indicateurs financiers et,
obtenir un graphique facile à interpréter. Il existe deux types
des bilans financiers dont :
Ø Le bilan financier condensé ;
Ø et le bilan financier synthétique.
IV.1.3.5.1. Bilan financier condensé.
Dans le bilan financier condensé, on a :
Au Passif ; trois rubriques qui sont :
Ø Capitaux propres ;
Ø Dettes à long et moyen terme ;
Ø Dettes à court terme.
A l'Actif ; quatre rubriques qui sont :
Ø Les valeurs immobilisées nettes ;
Ø Les valeurs d'exploitation ;
Ø Les valeurs réalisables ;
Ø Les valeurs disponibles.
IV.1.3.5.2. Bilan financier synthétique.
Dans le bilan financier synthétique, on a :
Au Passif ; deux rubriques qui sont :
Ø Capitaux permanents ;
Ø Dettes à court terme.
A l'Actif ; deux rubriques qui sont :
Ø Les valeurs immobilisées nettes ;
Ø Les actifs circulants;
IV.1.3.5.3. Bilan financier condensé de la
REGIDESO au 31 déc 2006,2007 et 2008en milliers de FC
Rubriques/ Exercices
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
Actif
I. Val. Immos. Nettes
II. Val. d'exploitation
III. Val. réal. à CT
IV. Valeurs disponibles
|
100795891445
8845964806
70483473552
608280991
|
55,9
4,9
38,9
0,33
|
101995314418
9047275996
81211630047
366859290
|
53
4,69
42,11
0,19
|
105867051637
7106806428
82429837190
361270063
|
54,08
3,64
42,10
0,18
|
TOTAL=(I+II+III+IV)
|
180733610794
|
100
|
192621079751
|
100
|
195764965317
|
100
|
Passif
I. Capitaux propres
II. Dettes à L et MT
III. Dettes a court terme
|
- 37703823496
47176923217
96756484320
|
20,9
26,1
53
|
- 46127902140
43796109425
146989175692
|
21,42
2,27
76,31
|
-36157748375
31547410741
141690223620
|
17,52
10,11
72,37
|
TOTAL= (I+II+III)
|
180733610794
|
100
|
192621079751
|
100
|
195764965317
|
100
|
Source : Elaboré par nous même sur
base des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
Nous constatons :
A l'actif :
Ø Une baisse remarquable des valeurs disponibles durant
la période sous étude soit 608280991 Fc à 366859290 FC de
2006 à 2007 et 366859290 FC à 361270063 FC de 2007 à 2008
a cause de manque des liquidités ;
Ø Alors que les valeurs immobilisées nettes, les
valeurs d'exploitation et les valeurs réalisables à court terme
sont presque stationnaires ;
Ø la zone de risque (valeurs d'exploitation) est de
4,9% en 2006, de 4,69% en 2OO7 et de 3,64% en 2008. cela s'explique par le
taux de pourcentage élevé des dettes à court terme qui
représentaient 53% en 2006, de 76,31% en 2007 et de 72,37% en 2008.
Situation expliquant la dépendance de la REGIDESO des crédits et
emprunts que lui accordent l'Etat et les organismes internationaux pour son
financement.
Au passif :
Ø Une forte augmentation des dettes à court
terme entre2006 et 2007 passant de 96756744320 Fc à 146989175692 FC
avant de connaître une légère baisse en 2008 soit
141690223620 FC, cela suite à la dépendance de la REGIDESO des
crédits et emprunts lui accorder pour son financement ;
Ø les capitaux permanents couvrent la zone des
investissements en dégageant une marge de sécurité,
respectivement de -2,9% en 2006 ; de -23,31% en 2007 et de -18,29% en
2008.
Ø Une baisse considérable des dettes à
long et moyen terme suite à la diminution des emprunts lui octroyer par
ses partenaires durant la période sous étude soit 47176923217 Fc
en 2006 et 43796109425 Fc en 2007 pour enfin baisser à 31547410741 Fc en
2008 ;
Ø Les capitaux propres de la REGIDESO ont fortement
baissé de 2006 à 2007 suite au résultat négatif et
médiocre dégagée soit -37703823496 Fc en 2006 et
-46127902140 Fc en 2007 puis il a légèrement augmenté
à 2008 de -36157748275 Fc. Cela montre que la REGIDESO souffre à
cause de sa dépendance à l'Etat Congolais.
IV.1.3.5.2. Bilan financier synthétique de la REGIDESO
au 31 déc. 2006,2007 et 2008 en FC
Rubriques/ Exercices
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
Actif
I. Val. Immos. Nettes
II. Actif circulant
|
100795891445
79937719269
|
55,9
44,13
|
101995314418
906257765333
|
53
47
|
105867051637
89897913681
|
54,08
45,92
|
TOTAL=(I+II+III+IV)
|
180733610794
|
100
|
192621079751
|
100
|
195764965317
|
100
|
Passif
I. Capitaux permanents
II. Dettes a court terme
|
83977126476
96756484320
|
47
53
|
45631904059
146989175692
|
23,69
76,31
|
54074741698
141690223620
|
27,63
72,37
|
TOTAL= (I+II+III)
|
180733610794
|
100
|
192621079751
|
100
|
195764965317
|
100
|
Source : Elaboré par nous même sur
base des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
Nous constatons :
A l'actif
Ø Une augmentation des valeurs immobilisées
nettes durant la période sous études soit 100795891445 FC en
2006 ; 101995314418 FC en 2007 et 105867051637 FC en 2008. ceci prouve que
la REGIDESO a des ressources lui permettant une production à long terme
car son investissement économique est en croissance positive ; et
cela malgré la forte augmentation des valeurs réalisables
à court terme en 2007 ;
Ø Une augmentation des actifs circulantes de 2006
à 2007 soit 79937719269 FC à 90625765333 FC et une diminution de
89897913681 FC suite à l'incapacité de la REGIDESO a
assurée sont exploitation régulièrement faute des
liquidités qui ne sont que de 0,33% en 2006 ; 0,19% en 2007
et 0,18% en 2008 suite aux raisons évoqués ci haut (voir recourt
aux crédits pour financement des investissements de l'entreprise);
Au passif :
Ø Une forte augmentation des dettes à court
terme en 2007 soit 146989175692 FC soit 76,31% , pour en suite connaître
une légère baisse en 2008 soit 141690223620 FC ( 72,37%) à
cause des crédits allouer à la REGIDESO pour sont financement
alors que les capitaux permanents ont fortement baissé en 2007 soit
45631904059 FC pour augmenter en 2008 soit 54074741698 FC et cela suite au
résultat négatif dégagée par la REGIDESO ;
Ø Le taux de la dette à court terme a fortement
augmenter de 2006 à 2007 soit de 53% à 76,31% pour afin
connaître une légère baisse de 72,37% en 2008 ; par
contre les capitaux permanents ont baissé de 2006 à 2007 soit de
26,1% à 2,27% pour augmenter en suite en 2008 soit 27,63% car la
REGIDESO fait souvent recours aux crédits et emprunts à court
terme pour financer une partie de son investissement.
IV.2.
Analyse de la structure financière.
L'étude de la structure financière consiste
à rapprocher des masses dont les degrés d'immobilisation et
d'exigibilité doivent s'équilibrer. Il s'agit de mettre en
évidence la façon dont l'entreprise adapte ses ressources de
financement à la nature des biens que ces ressources financent.
Donc, l'analyse financière du bilan consiste à
porter un diagnostic sur la santé financière de l'entreprise en
examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face
à ses engagements à court et à long terme.40(*)
D'où, cette section aborde les points
suivants :
Ø l'appréciation du Fonds de Roulement de la
REGIDESO ;
Ø l'étude Besoins en fonds de Roulement de la
REGIDESO ;
Ø l'étude de la trésorerie de la
REGIDESO ;
Ø l'examen de l'équilibre financier ;
Ø et enfin l'étude des ratios de structure de la
REGIDESO.
IV.2.1. Appréciation du fonds de roulement de la
REGIDESO.
IV.2.1.1. Définition du Fonds de Roulement.
Le Fonds de Roulement ne peut être défini que de
deux façons41(*) :
a) il correspond à la part des capitaux permanents qui
n'est pas absorbées par le financement des valeurs immobilisées
et qui est par suite disponible pour financer les besoins liés au cycle
d'exploitation ;
FR = CP - VIN
Formule :
b) c'est l'excèdent des actifs circulants sur les
dettes à court terme.
FR= AC - DCT
Formule :
Ce deux définitions du fonds de roulement dont la
première se calcul mathématiquement par le haut du bilan et la
seconde par le bas du bilan, permettent à l'analyste financier de suivre
l'évolution de l'entreprise sous deux optiques.42(*)
Ø L'optique économique :
l'analyste pourra surveiller si la répartition des ressources entre
actifs stables et actifs circulants est rationnelle et notamment si des stocks
abusifs n'absorbent pas des capitaux qui seraient plus utilement
employés à moderniser l'équipement.
Ø L'Optique de sécurité
financière : l'analyste pourra surveiller si la couverture
des dettes convenablement assurée par l'existence des
éléments des actifs présente un degré de
liquidité correspondant ou degré d'exigibilité de ces
dettes.
IV.2.1.2. Appréciation du Fonds de Roulement.
1er Cas : Une bonne gestion financière
impose un fonds de Roulement Positif, c'est-à-dire43(*)
Ø Capitaux Permanents> Actifs fixes
Ø Actifs Circulants > Dettes à court
terme.
L'entreprise finance ses immobilisations à l'aide de
ses capitaux permanents et dégage une marge de sécurité
positive, il s'agit d'une bonne structure financière44(*).
2° Cas : un Fonds de roulement négatif
signifie que les capitaux acycliques ne suffisent pas à financer les
actifs acycliques et que ceux-ci sont en partie financés par des
ressources à court termes.
Cette situation n'est pas forcement désastreux si le
fonds de roulement n'a pas un caractère structurel. Dans le cas
contraire, la position de l'entreprise sur le plan de la liquidité,
risque de devenir fort délicat.
Des études menées sur plusieurs entreprises ont
montré que certaines d'entre elles évoluent avec un fonds de
roulement négatif. Cela veut dire qu'elles ont constamment recours
à des crédits à court terme pour financer une partie des
investissements durables. Du fait de leur régularité, ces
crédits peuvent être assimilés à des ressources
permanentes pourvu que l'entreprise soit rentable.
Bien qu'il ne soit pas toujours aisé de
déterminer son niveau exact, un FR pléthorique peut indiquer une
mauvaise gestion de la trésorerie de l'entreprise.
IV.2.1.3. Appréciation du Fonds de Roulement de la
REGIDESO de 2006 à 2008 en FC.
Rubriques/ exercices
|
2006
|
2007
|
2008
|
Par le Haut du Bilan
(1) Capitaux Permanents
(2) Valeurs Immobilisées Nettes
|
83977126476
100795891445
|
45631904059
101995314418
|
54074741698
105867051637
|
FR = (1) - (2)
|
-16818764949
|
- 56363410359
|
- 51792309939
|
Par le Bas du Bilan
(1) Actif Circulant
(2) Dettes à Court Terme
|
79937719269
96756484320
|
90625765333
146989175692
|
89897913681
141690223620
|
FR = (1) - (2)
|
-16818764949
|
- 56363410359
|
- 51792309939
|
SOURCE : Elaboré par nous même sur
base des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
Le Fonds de roulement de la REGIDESO est négatif et
insuffisant durant la période sous étude car les capitaux
acycliques ne suffissent pas à financer les actifs acycliques et que
ceux derniers sont financés par des ressources à court terme. De
2006 à 2007, le FR a diminué, tandis que de 2007 à 2008,
il y a eu un accroissement. Cela montre que les capitaux permanents ont
augmenté pour améliorer la situation financière de la
REGIDESO.
La mesure du Fonds de Roulement met en évidence le
principe de l'équilibre financier. Cependant, le respect strict de ce
principe de l'équilibre financier ne garantit pas totalement l'absence
de problèmes de trésorerie. En effet, en raison des
décalages dans le temps entre les opérations et leurs
règlements, les recettes et les dépenses ne coïncident pas
forcement. Ceci nous conduit à parler d'un deuxième
agrégat important relatif à l'équilibre financier à
savoir le besoin en Fonds de Roulement.
IV.2.2. L'étude de besoin en fonds de roulement
(BFR)
Le Besoin en fonds de Roulement est un agrégat
caractéristique de la gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise.
Celui-ci désigne l'ensemble des opérations liées à
l'activité de la firme, de l'acquisition de stocks jusqu'à la
réalisation de la vente ou de la présentation de services. Il est
l'élément clé de la gestion financière du cycle
d'exploitation. Il exprime le besoin net de financement des opérations
liées au cycle d'activité.
IV.2.2.1. Définition
Le Besoin en fonds de roulement est la partie de
l'exploitation qui n'est pas assurée par les ressources d'exploitation.
il s'agit des besoins cycliques qui n'ont pas trouvé un financement
à court terme et qui doivent être couver par les ressources
stables. Le Besoin en fonds de roulement sont des besoins de financement
qu'entraîne essentiellement le déroulement permanent du cycle
achat - production - vente45(*)
Mathématiquement, le besoin en fonds de Roulement se
mesure par la différence entre les actifs circulants
restructurés (ACR) et les dettes à court terme (DCT) hors dettes
financières à court terme. L'ACR est constitué de tous les
actifs circulants restructurés à l'exception des valeurs
disponibles. La rubrique DCT comprend toutes les dettes à court terme,
excepté les dettes financières à court terme.
BFR = [ACR - valeurs disponibles]- [DCT- Dettes
financières à court terme]
Formule :
IV. 2.2.2. Etude de Besoin en Fonds de Roulement
Le Besoin en fonds de Roulement de la majorité des
entreprises est positif en raison de leur cycle d'exploitation. C'est
principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer
les stocks de matières premières, des marchandises et de produits
finis, ainsi que les créances commerciales. En gros, plus le cycle
d'exploitation est long, plus il faudra de temps pour récupérer
les sommes investies dans la production et moins le délai accordé
par les fournisseurs suffira.
Positif
Négatif
Actif
|
Passif
|
Actif
|
Passif
|
Stocks
clients
|
Fournisseurs
Besoin en
Fonds de
Roulement
|
Stocks
clients
Besoin en
Fonds de
Roulement
|
Fournisseurs
|
Cependant, il existe des entreprises ayant un besoin en fonds
de Roulement négatif. Il s'agit par exemple, d'entreprises de grande
distribution qui, bien qu'ayant des stocks de marchandises énormes mais
bien gérés, ont un délai de paiement de leurs clients
quasi nul d'un côté, et de l'autre côté,
bénéficient des délais de paiement suffisamment longs de
la part de leurs fournisseurs.
Le diagnostic financier d'une entreprise basé sur le
besoin en Fonds de roulement oblige à tenir compte du cycle
d'exploitation de l'ensemble des opérations courantes au travers
desquelles l'entreprise réalise son objet social.
IV. 2.2.3. Etude de Besoin en Fonds de Roulement de la
REGIDESO de 2006 à 2008
RUBRIQUES/ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
1. Actif cycliques
2. Valeurs disponibles
|
79937719269
608280991
|
90625765333
366859290
|
89897913681
361270063
|
3. EMPLOI CYCLIQUE= (1)-(2)
|
79329438278
|
90258906043
|
89536643618
|
4. Dettes à court terme
5. dettes financières à court terme
|
96756484320
0
|
146989175692
0
|
141690223620
0
|
6. RESSOURCES CYCLIQUES
= ( 4) - (5)
|
96756484320
|
146989175692
|
141690223620
|
BFR= (3)-(6)
|
-17427046042
|
-56730269649
|
-52153580002
|
SOURCE : Elaboré par nous même sur
base des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
Les Besoins en fonds de roulement de la REGIDESO est
négatif durant la période sous étude car les ressources
cycliques ont été inférieures aux besoins cycliques. la
REGIDESO dégage un excédant qui va lui permettre de compenser
l'insuffisance du Fonds de Roulement.
Donc, la REGIDESO dégage des ressources
supplémentaires de financement.
IV.2.3. Etude de la trésorerie
IV.2.3.1. Définition
La trésorerie est la masse des capitaux rendus
disponibles par le jeu des dépenses et des recettes et qui doivent
permettre de faire constamment face aux échéances des dettes que
l'entreprise contracte pour ses besoins d'exploitation.46(*)
Par extension la trésorerie désigne l'ensemble
des liquidités effectives ou virtuelles que peut disposer une entreprise
à un moment donné ; valeurs en caisse, en banque, les
effets, les crédits bancaires utilisables, etc.47(*)
Mathématiquement, la trésorerie s'exprime par la
différence entre le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de
Roulement, ou la différence entre les valeurs disponibles et les dettes
financières à court terme (passif de trésorerie).
T= FR - BFR
Formule :
Ou encore
T= Valeurs disponibles - Dettes Financières
à CT.
IV.2.3.2. Etude de la trésorerie48(*)
Ø Si la trésorerie est
positive, cela signifie que le FR est supérieur au
BFR ; en d'autres termes cela montre que l'entreprise dispose d'un
excède de liquidité.
Néanmoins, cet excédent de liquidité,
s'il est trop élevé, est le signe d'une mauvaise gestion ou d'un
mauvais placement. Le fait de transformer une partie de cet excédent en
un autre poste du bilan va diminuer la trésorerie en augmentant le
Besoin en Fonds de Roulement ou en diminuant le Fonds de Roulement. En bref,
gérer harmonieusement la trésorerie de l'entreprise revient
à gérer efficacement le fonds de roulement et le besoin en fonds
de roulement.
Ø En revanche, une trésorerie négative
signifie que l'entreprise est obligée de recourir au découvert
bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si ce n'est pas en
soi nécessairement trop grave, cette situation peut le devenir si elle
devient chroniquement structurelle.
Le FR et le BFR jouent un rôle important dans la
détermination de la trésorerie. Plusieurs scénarios
peuvent être envisagés :
Ø Lorsque les deux agrégats sont
positifs, la trésorerie est positive si le FR est
supérieur au BFR. L'entreprise peut aussi dégager une
trésorerie positive avec un FR négatif pourvu que le BFR soit
aussi négatif. Ceci indique que le cycle d'exploitation est
financé par des dettes financières à court
terme ;
Ø Par contre lorsque le BFR augmente plus que
proportionnellement à l'augmentation du FR, la trésorerie est
négative. Cette situation propre à une entreprise industrielle
peut avoir plusieurs causes liées à la mauvaise gestion du
cycle d'exploitation.
IV. 2.3.3. Etude de la trésorerie de la REGIDESO de
2006 à 2008
RUBRIQUES / ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
FR (1)
BFR (2)
|
-16818764949
-17427046042
|
- 56363410359
-56730269649
|
- 51792309939
-552143580002
|
TRESORERIE = (1)- (2)
|
608281093
|
366859190
|
361270063
|
SOURCE : Elaboré par nous-mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO.
Commentaire :
La Trésorerie de la REGIDESO est positive mais traduit
la mauvaise gestion car elle est alimentée par des dettes à court
terme.
IV.2.4. L'équilibre financière
IV.2.4.1. Définition
L'analyse de l'équilibre financière se fonde sur
le principe selon lequel les investissements de longue durée doivent
être financés par des ressources présentant
également un caractère permanent.
Le présent paragraphe consiste à décrire
quelques cas d'équilibre financier qu'on peut rencontrer dans la vie
pratique ainsi que les analyses d'ordre général qui en
découlent. Il s'agit de cas suivant :
a. Premier cas : FR+ >BFR+
Ce cas montre qu'après avoir financé les actifs
fixes, il existe un excèdent des capitaux permanents qui permet de
financer intégralement le besoin du cycle d'exploitation. Le reliquat
est placé en banque, ce qui se traduit par une trésorerie
positive car cette dernière est la résultante du FR et du BFR.
Il s'agit d'un équilibre sain de l'entreprise dans la mesure où
le FR finance la totalité de BFR e l'entreprise dispose même d'une
trésorerie positive lui permettant de faire face au besoin
immédiat de liquidité. Si la trésorerie devient
pléthorique, à ce moment, on pourra dire que le fonds de
Roulement finance la trésorerie ;
b. Deuxième cas : FR+ < BFR+
Cette situation montre que les actifs fixes sont
intégralement financés par des capitaux permanents, mais
l'excèdent de ces ressources à long terme ne permet pas de
couvrir la totalité de besoins en fonds de Roulement, ce qui
entraîne une trésorerie négative. L'entreprise a recours
aux dettes financières à court terme pour financer une partie de
son cycle d'exploitation. Au fond, cette situation n'est pas du tout
inquiétante et reflète la réalité de la plupart des
entreprises industrielles.
Elle deviendra préoccupante si, et seulement si, la
part de la trésorerie négative ne cesse d'augmenter, raison pour
laquelle, à terme, la stratégie financière de l'entreprise
consistera à augmenter les capitaux permanents ;
c. Troisième cas : FR+>BFR-
L'activité de l'entreprise génère une
capacité de financement du cycle d'exploitation si bien que ces
ressources supplémentaires viennent s'ajouter à un
excédent des capitaux permanents entraînant ainsi une
trésorerie pléthorique. Cette situation est celle des
entreprises de grande distribution qui ont d'importantes dettes commerciales et
moins de stocks (rotation des stocks très rapide), et quasiment pas des
créances commerciales. Le seul bémol de cette situation est la
présence d'une trésorerie pléthorique qui correspond
à une masse de liquidité « qui dont »
dans l'entreprise. La solution à cette préoccupation consiste
à investir ce fonds dans les actifs immobilisés ;
d. Quatrième cas : FR- <
BFR+
L'entreprise rencontre de sérieuses difficultés
financières. Ses ressources permanentes sont insuffisantes et ne
permettent pas de financer l'intégralité des actifs fixes. Par
ailleurs, l'entreprise a grandement besoin des ressources pour financer son
cycle d'exploitation. Ce cas met en lumière la situation d'un
déséquilibre financier à très haut risque.
L'entreprise est totalement dépendante des dettes financières
à court terme. Pour sortir de cette impasse, la solution consiste en la
restructuration profonde du capital grâce à un appel de fonds de
longue durée (capital social en dettes à long terme) ;
e. Cinquième cas : FRN- >
BFR-
L'entreprise dispose d'une capacité importante de
financement de son cycle d'exploitation. Ces ressources sont utilisées
pour financer une partie des actifs fixes de l'entreprise et la
différence est placée dans la valeur disponible de l'entreprise,
ce qui engendre une trésorerie positive. L'entreprise se trouve dans
l'incertitude quant au financement de ses actifs fixes.
Cette situation peut être tolérable dans une
entreprise commerciale, mais pas dans une entreprise industrielle où il
est judicieux que les actifs acycliques soient principalement financés
par des capitaux permanents. Pour rétablir l'équilibre financier,
il est opportun de chercher l'origine de l'insuffisance du fonds de roulement
(absence de rentabilité, difficulté à obtenir un emprunt
à long terme ?) et de la combattre ;
f. Sixième cas : FR- < BFR-
Les capitaux permanents ne suffisent pas à financer la
totalité des actifs fixes ; ces derniers sont couverts pour partie
par les ressources dégagées par le cycle d'exploitation, le solde
étant couvert par des dettes financières à court terme.
L'établissement de l'équilibre financier de l'entreprise
consiste dès lors à trouver des ressources stables.
A travers les pages précédentes, nous venons de
voir comment trois agrégats du bilan permettent de vérifier le
respect de ce principe et sont utiles pour apprécier l'équilibre
financier d'une entreprise. Il s'agit de :
Le Fonds de Roulement, le Besoin en Fonds de Roulement et la
trésorerie.
IV.2.4.2. Analyse de l'équilibre financier de la
REGIDESO de 2006- 2008
Agrégats et années
|
2006
|
2007
|
2008
|
1. FR
2. BFR
3. TR
|
-16818764949
-17427046042
608281093
|
-56363410359
-56730269649
366859190
|
- 51792309939
-52143580002
361270063
|
Source : Elaboré par nous mêmes
à partir des états financiers de la REGIDESO
Commentaire :
La trésorerie est un bon indicateur de
l'équilibre financier à court terme. Nous constatons que, durant
toute la période de notre étude, la REGIDESO a
présenté une trésorerie positive. Cependant, elle
présente une situation précaire parce que la trésorerie,
au cours de cette période, a été alimentée par les
dettes à court terme.
Le Fonds de roulement et les Besoins en fonds de roulement
négatifs prouvent que la REGIDESO est dans l'incertitude quant au
financement de ses actifs fixes. Cette situation tolérable dans une
entreprise commerciale, n'est pas valable pour la REGIDESO qui est une
entreprise industrielle. Il est judicieux que les actifs acycliques soient
principalement financés par les capitaux permanents. Pour
rétablir l'équilibre financier, il est important que la REGIDESO
cherche l'origine de l'insuffisance de FR et de la combattre.
D'où, l'initiative de l'état à
transformer la REGIDESO 0 une entreprise commerciale pour pallier à
cette difficulté.
IV.2.5. Ratios de la structure financière
Les Ratios constituent un instrument d'observation de
l'entreprise. Ce sont les rapports caractéristiques entre deux
grandeurs ; ils sont choisis de telle manière qu'ils aient une
signification rationnelle pour étudier une situation, une
activité ou une évolution.
L'idée qui préside à leur emploi est la
suivante, l'entreprise est une structure définie par un ensemble et des
parties. La comparaison des parties à l'ensemble et entre elle, permet
de connaître cette structure et par référence à des
normes de juger cette même structure, donc de l'améliorer. Les
ratios permettent de faire une analyse aussi détaillée quand de
nombreux problèmes de gestion sont posés, tels que mise en place
de moyens et qu'à l'utilisation de ces moyens suites aux
résultats obtenus.49(*)
IV. 2.5.1. Définition du Ratio
Un ratio dans son expression le plus simple, peut se
définir comme étant un rapprochement entre deux grandeurs qui en
constituent des postes comptables par exemple ou de données
élaborées.50(*)
IV.2.5.2. Type des Ratios
Il existe plusieurs types des ratios. Vu l'importance de notre
étude, nous allons plus mettre l'accent sur les ratios qui nous
permettent d'analyser la structure financière de l'entreprise sous
étude dont.51(*)
I°) Ratio de liquidité
Les ratios de liquidité mettent en évidence
l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses dettes à
court terme.
A-t-elle assez de liquidités et peut-elle transformer
suffisamment vite certains de ses actifs circulants pour couvrir ses dettes
à court terme ?
Pour ce faire, on met en rapport des éléments de
l'actif circulant avec des dettes à court terme. A ce niveau, on
distingue :
a) Ratio de liquidité
générale (Current ratio)
Ratio de liquidité générale =
Actifs circulants
Dettes à court terme
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser suite aux paiements de ses débiteurs et
à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble de ses dettes
à court terme. Un ratio supérieur à 1 signifie que
l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court
terme.
b) Ratio de liquidité réduite (Acid
test)
Valeurs disponibles +
valeurs réalisables
Ratio de liquidité réduite =
Dettes à court terme
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de ses
débiteurs permettra de payer l'ensemble de ses dettes à court
terme. Un ratio supérieur à 1 signifie que l'entreprise est
capable de faire face à ses dettes à court terme sans devoir
vendre ses stocks qui, dans une certaine mesure, ne peuvent être
réduits en deçà d'un minimum appelé stock outil
qui est indispensable à son bon fonctionnement.
c) Ratio de liquidité immédiate (Quick
ratio)
Valeurs
disponibles
Ratio de liquidité immédiate =
Dettes à court terme
Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de
l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes à court terme. Ce
ratio est généralement inférieur à l'unité.
Un ratio trop élevé décèle un excès de
liquidités par rapport à l'ensemble des dettes à court
terme qui, rappelons-le, sont des dettes dont l'échéance peut
aller jusqu'à un an.
2°) Ratio de solvabilité
La solvabilité mesure l'aptitude de l'entreprise
à faire face à l'ensemble des fonds des tiers,
c'est-à-dire que la solvabilité met en évidence le risque
que fait courir la structure financière aux prêteurs.
Actifs total
Dettes totales
Le Ratio correspondant est :
Plusieurs ratios peuvent être calculés pour
apprécier l'autonomie financière de l'entreprise, cependant, le
niveau de l'endettement suffit-il à juger de la solvabilité d'une
firme ?
Nous pensons que non car une entreprise peut être
fortement endettée et être solvable tant qu'on continue à
lui faire confiance. C'est pourquoi il est pertinent de pousser l'analyse
au-delà de l'indépendance financière dont
bénéficie la firme en déterminant la capacité de
l'entreprise à couvrir ses dettes et ses charges financières avec
les revenus qu'elle génère.
3°) Autonomie financière
Fonds propres
Dettes totales
L'autonomie financière est appréciée par
le ratio
En général, un ratio supérieur ou
égal à 2 permet de bénéficier d'une large
capacité d'endettement. Un ratio entre 1 et 2 réduit les
possibilités d'emprunt ; et un ratio inférieur à 1
interdit en principe le recours à l'emprunt dans des conditions
normales, car les prêteurs vont se monter plus réticent et
exigeant. De nombreuses entreprises fonctionnent cependant avec un ratio
inférieur à 1 ; il s'agit de celles qui ont des dettes
à court terme importantes et qui se renouvellent continuellement.
L'autonomie financière peut être aussi
appréciée par le ratio :
Fonds propres
Passif total
Ce rapport indique dans quelle mesure l'entreprise travaille
avec ses fonds propres est exprime le degré d'indépendance
vis-à-vis de ses créanciers. Plus ce rapport est
élevé, plus l'entreprise est indépendante ; mais son
montant est très variable selon les secteurs d'activités.
IV.2.5.3. Analyse des Ratios de la structure
financière de la REGIDESO de 2006-2008.
RATIOS/ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
1. ACTIF CIRCULANT
2. DETTES A COURT TERME
|
79937719269
96756484320
|
90625765333
146989175692
|
89897913681
141690223620
|
LIQUIDITE GENERALE= (1) / (2)
|
0,8261742851
|
0,616547204
|
0,6344680062
|
1. VALEURS DISPONIBLES dDISPONIBLES
2. VALEURS REALISABLES
3. DETTES A COURT TERME
|
608280991
70483473552
96756484320
|
366859290
81211630047
146989175692
|
361270063
82429837190
141690223620
|
LIQUIDITE REDUITE= 
|
0,7347492526
|
0,554996576
|
0,58431065417
|
1. VALEURS DISPONIBLES
2. DETTES A COURT TERME
|
608280991
96756484320
|
366859290
146989175692
|
361270063
141690223620
|
LIQUIDITE IMMEDIATE= (1) /(2)
|
0,0062867206
|
0,002495825
|
0,00254971764
|
1. ACTIF TOTAL
2. DETTES TOTALES
|
180 733610 794
175089226533
|
192621079751
196434501990
|
19576465317
225905328784
|
SOLVABILITE= (1)/(2)
|
1,0322371877
|
0,980586800
|
0,0866578288
|
1. FONDS PRORES
2. PASSIF TOTAL
|
-37703823496
180733610794
|
-46127902140
192621079751
|
-36157748375
141690223620
|
AUTONOMIE FINANCIERE= (1)/ (2)
|
-0,2086154497
|
-0,23947483
|
-2,5518873436
|
SOURCE : Elaboré par nous-mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO.
Commentaire:
Nous constatons que durant la période sous
étude :
Ø le ratio de liquidité générale
était inférieur à l'unité soit 0,82 en 2006, 0,61
en 2007 et 0,63 en 2008. Cette situation signifie que les valeurs circulantes
de l'entreprise, pendant cette période, n'étaient pas capables de
rembourser les Dettes à court terme ;
Ø le ratio de liquidité réduite
était inférieur à l'unité soit 0,73 en 2006 ;
0,55 en 2007 et 0,58 en 2008. Cette situation signifie que l'entreprise n'est
pas à mesure de payer l'ensemble de ces dettes à court terme
suite au non paiement de la plupart de ces débiteurs ;
Ø Généralement inférieur à
l'unité, le ratio de liquidité immédiate est de 0,006 en
2006 ; 0,0024 en 2007 et 0,0025 en 2008. Cette situation signifie que la
REGIDESO est à mesure de payer l'ensemble de ces dettes à court
terme grâce au soutient du gouvernement par des subventions
d'équipement qui ont connu une croissance entre 2006 et 2008 ;
Ø La REGIDESO étant une des entreprises
publiques fortement endettées. Le degré de sa solvabilité
est de 1,03 en 2006 ; 0,98 en 2007 et 0,086 en 2008.Toutefois, elle est
solvable car elle évolue dans un secteur stratégique de la survie
de l'humanité (l'eau, c'est la vie) ;
Ø La REGIDESO n'a pas d'autonomie financière car
ce ratio n'est pas proche de l'unité, au contraire, elle est
négative durant la période sous étude.
Après analyse de la structure financière de la
REGIDESO, nous avons constaté que ce dernier est en difficulté
financière suite à son incapacité de s'autofinancer
à cause de l'ensemble de ces dettes et au non paiement ses factures par
ses abonnées.
IV. 3.
Analyse des indicateurs de performances
Les critères de performances permettent de
déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour
évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait
référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux
ressources utilisées et aux résultats obtenus. Il existe
plusieurs critères de performance. Cependant, quelque soit le concept
de la performance que l'on adopte et qui est nécessairement
multicritère, l'analyse consistera à s'assurer de ce que les
ressources sont obtenues et utilisées, avec efficience,
efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de
l'organisation.52(*)
Objectif
PERTINENCE
EFFICACITE

Moyens
Résultats
Efficience
Dans le cas d'une entreprise privée, les deux notions
d'efficacité et d'efficience se confondent. Il faut et il suffit que
l'entreprise soit efficiente pour qu'elle soit efficace, puisque son objectif
premier même est de maximiser le profit. Cependant, la distribution
entre efficacité et efficience est, au contraire, d'une grande
portée dans le cas d'une entreprise publique. L'entreprise publique a,
en effet, pour première finalité, d'atteindre les objectifs qui
lui sont fixés par les pouvoirs publics ; son efficacité
devra être appréciée d'abord par rapport à ses
objectifs.
Dans tous les deux cas critères (efficacité et
efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de
production. Pour dissiper toute confusion, nous dirons donc que l'efficience
concerne l'emploi des ressources et l'efficacité le degré de
réalisation des objectifs définis. On peut être efficace,
sans être efficient. Les deux concepts sont donc utiles pour
appréhender la performance c'est pourquoi, mesurer la rentabilité
d'une entreprise revient à déterminer sa performance par rapport
à un objectif bien précis et aux moyens mis en oeuvre. Il peut
s'agir de la performance commerciale, économique et
financière53(*).
IV.3.1. Indicateurs des performances
1) Performance Commerciale.
Le calcul de ce ratio permet de dégager la
rentabilité commerciale de l'entreprise (R.O.S. Return On Sales). C'est
la détermination de la Rentabilité des ventes et elle est
définie par rapport au chiffre d'Affaires.
Résultat Brut d'exploitation
R.O.S.=
Chiffre d'Affaires
Le R.O.S. est ce que la vente rapporte dans l'entreprise
c'est-à-dire mesure la part du profit pour chaque vente
réalisée.
2) Performance Economique.
Son calcul permet de calculer la rentabilité
économique d'une entreprise (R.O.I, Return on Investment). Il
définit la rentabilité des investissements dans l'entreprise sans
se soucier de leurs sources de financement (capitaux propres et capitaux
empruntés).
EBIT
R.O.I. =
Capitaux investis
Pour un niveau donné du capital investi,
l'amélioration de ce ratio passe par l'augmentation de l'E.B.I.T.
(EBIT= Résultat total avant charges financières et impôts
des sociétés).
3) Performance Financière
Ce ratio mesure la rentabilité des capitaux propres
investis dans l'entreprise par les actionnaires. Contrairement au TOI, ce
ratio prend en compte la structure financière de l'entreprise puisque le
résultat utilisé est celui après charges
financières.
Résultat net
ROE =
Capitaux propres
ROE = Return on Equity
4) La Productivité
Ce ratio représente le quotte part de chaque
travailleur par rapport à la production globale de l'entreprise. C'est
la performance humaine. Par ce ratio, nous voulons savoir ce que rapporte
l'entreprise entant qu'agent économique. Elle se calcul par :
Productivité = Charge du Personnel
Valeur ajoutée
IV.3.2. Analyse des indicateurs des performances de la
REGIDESO de 2006 à 2008 en FC
INDICATEURS/ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
Performance commerciale
1. Résultat brut d'exploit.
2. Chiffres d'affaires
|
23459551581
46220635937
|
-7533035318
47576985274
|
12197694785
39554005368
|
R.O.S.=(1)/(2)
|
0,5075557941
|
-0,158333599
|
0,308380773
|
Performance économique
1. EBIT
2. Capitaux investis
|
-13171259896
180733610794
|
-20721459527
192621079751
|
- 12350875564
195764965317
|
R.O.I.=(1)/(2)
|
-0,0728766488
|
-0,1075762816
|
-0,063090326
|
Performance financière
1. Résultat net
2. Capitaux propres
|
-13171259896
-37703823496
|
-20721459527
-46127902140
|
- 12350875564
-36157748375
|
R.O.E.=(1)/(2)
|
0,3493348598
|
0,4492174706
|
0,3415830940
|
Productivité
1. Charge du Personnel
2. Valeur ajoutée
|
-16081322451
32236670117
|
-15326449955
33592536712
|
-14336385711
26082238682
|
PRODUCTIVITE= (1) / (2)
|
-0,49885185
|
-0,45624569
|
-0,54966086
|
SOURCE : Elaboré par nous-mêmes sur
base des états financiers de la REGIDESO.
Commentaire :
Ø Le ROS est de 0,5 en 2006 ; -0,15 en 2007 et de
0,3 en 2008 soit décroissante de 2006 à 2007 et croissant de 2007
à 2008 suite au vente positif réaliser par l'entreprise ;
Ø Le ROI est de -0,07 en 2006 ;-0,1O en 2007 et de
-0,06 en 2008 soit croissant de 2006 à 2007 et décroissant de
2007 à 2008 parce que l'Etat prend en charge les dettes ;
Ø Le ROE est de 0,34 en 2006 ; 0,44 en 2007 et
0,34 en 2008 soit croissant de 2006 à 2007 et décroissant de 2007
à 2008. On constate également que le ROE est supérieur au
ROI à cause du prise en charge par l'Etat de la dette de la REGIDESO
suite au programme de reforme des entreprises publiques ;
Ø Nous constatons que la productivité de la
REGIDESO est négative durant la période sous étude alors
que ce ratio devrait varier autour de 1 à 15% de la valeur
ajoutée. cette situation ne traduit pas l'incompétence des
agents de la REGIDESO, mais elle confirme la non prise en charge de la
situation sociale des agents ; les charges sociales représentent
moins de 50% de la production.
Bref, l'analyse des indicateurs de performance de la REGIDESO,
nous montre que cette dernière n'est pas performante car chaque fois
l'Etat prend en charge toutes ses dettes car les ventes sont négatives.
Cette situation prouve à suffisance l'incapacité qu'à la
REGIDESO de mettre sur pieds une gestion financière efficace.
IV.4.
Analyse des politiques de gestion de la REGIDESO
IV. 4 .1. Politique de Financement
Les ressources de financement de la REGIDESO étaient
autre fois constituées des fonds provenant de la coopération
internationale, du Budget d'investissement et de l'autofinancement. La
première source a été suspendue, la deuxième et la
troisième sont devenues quasi inexistantes, et actuellement la REGIDESO
ne s'appuie plus que sur les ressources générales par son
exploitation.
Durant la période sous étude, les capitaux
permanents ont connu paradoxalement une baisse due à des
résultats déficitaires dégagés en 2006,2007 et
2008. Les charges des résultats déficitaires enregistrées
ont été réduites par une plus value de revalorisation en
2007 de 3O37436 FC qui toutefois n'a pas d'impact sur la trésorerie de
la REGIDESO durant la période sous étude.
IV.4.2. Politique d'investissement
Depuis la suspension de la coopération au plan
international, la REGIDESO a interrompu ses gros investissements depuis 1994,
tous les chantiers en cours ont été fermé faute de
liquidités. Actuellement, les investissements se limitent principalement
aux maintiens des immobilisations existantes.
En 2008, la capacité de production de la REGIDESO
était de 366.623.520m/ an dont 66,3% d'eau de surface et 33,7% d'eau
souterraine ; et ses immobilisations nettes ont augmentées de
105867051637 FC due probablement à la réévaluation car
l'eau fait partie du chantier énergie du gouvernement de la
république.
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de notre travail
intitulé « les Entreprises publiques Congolaises face à
la crise » cas de la REGIDESO pour une période allant de 2006
à 2008. En tant qu'analyste externe, la réalisation de cette
étude n'a pas été aisée car la
confidentialité qui caractérise la plupart des entreprises
publiques en général et particulièrement de la REGIDESO
n'a pas été de nature à nous faciliter l'accès
à certaines informations. Nous pensons, néanmoins, que les
informations recueillies suffisent et nous aide pour répondre aux
exigences scientifiques.
En effet, notre interrogation majeure a été de
connaître comment et pourquoi la REGIDESO arrive à survivre
malgré la présence de la crise économique. Par ailleurs,
la problématique qui nous a guidé dans ce travail était de
savoir pourquoi certaines entreprises publiques congolaises survivent
à cette crise.
Nous avons subdivisé ce travail en quatre chapitres qui
sont : premièrement, considérations sur les concepts :
entreprise et entreprise publique ; deuxièmement, l'état des
lieux de l'économie congolaise et entreprises publiques ;
troisièmement, présentation de l'entreprise REGIDESO et
quatrièmement, l'étude de l'efficacité de
stratégies de survie appliquée par la REGIDESO.
Au premier chapitre, nous avons données quelques
explications sur les considérations générales des concepts
entreprises et entreprises publiques ;
Au deuxième chapitre, nous avons fait une analyse ayant
trait à la situation de l'économie congolaise et des entreprises
publiques. Cette étude, nous a permis de constater que la situation
économique du pays ne s'est pas améliorée jusqu'à
ce jour ; la reforme des entreprises publiques tardent suite à la
mégestion qui leurs caractérisent. Le mal qui gangrènes
ces entreprises publiques depuis plus de cinq décennies n'a
toujours pas de remède efficace : la REGIDESO ne fait pas exception
à cette réalité ;
Au troisième chapitre, nous avons
présenté la REGIDESO à travers son historique, son objet
social, sa localisation ses activités ainsi que sa structure organique
et son fonctionnement ;
Et enfin au quatrième chapitre, nous avons fait
l'étude de l'efficacité et stratégie de survie
appliquée par la REGIDESO à travers l'analyse de la structure
financière de la REGIDESO et l'analyse des indicateurs de performances
qui nous ont permit d'aboutir aux résultats suivants :
Ø Le Fonds de Roulement et les Besoins en Fonds de
Roulement sont négatifs, et cela suite au manque des ressources de
financement ;
Ø Avec une trésorerie positive, la
liquidité de la REGIDESO est alimentée par les dettes à
court terme étant donné que les ressources cycliques sont
inférieures aux besoins cycliques. cette trésorerie positive de
la REGIDESO ne traduit pas une bonne gestion ;
Ø La REGIDESO se trouve dans l'incertitude quant au
financement de ses actifs fixes. Il n'y a pas d'équilibre financier car
le Fonds de Roulement sont négatifs et insuffisants ;
Ø Le ratio de liquidité générale,
réduite et immédiate inférieur à l'unité. le
résultat net de la période à affecter est négatif
durant la période sous étude ;
Ø La REGIDESO n'est pas performant sur le plan
commercial, économique et financière : cela suite aux cumuls
déficitaires des résultats au cours de ces trois années
sous études ; la REGIDESO n'a aucune source d'investissement
à long terme ; et ses résultats déficitaires
constituent une charge de plus. Les charges sociales inférieures
à la production ne favorisent pas une bonne productivité.
De tout ce qui précède, nous affirmons que la
REGIDESO n'a pas la capacité de mettre en place des stratégies
efficaces de survie, parce que nous remarquons : les indicateurs de
performance aussi bien que la structure financière de la REGIDESO
n'étaient pas actifs de 2006 à 2008.
Ainsi, si la REGIDESO continue de vivre, c'est grâce aux
différents aides des partenaires internationaux et subventions
qu'accordent l'Etat Congolais pour faire face à la crise qui
sévît au pays depuis plusieurs décennies.
Pour palier à cette situation précaire et
l'améliorer, nous suggérons aux dirigeants de la REGIDESO les
mesures suivantes :
Ø La REGIDESO doit renforcer sa politique commerciale
en s'approchant d'avantage de la population, en renforçant les
dispositifs de sécurité des encaissements pour éviter des
vols et de restructurer son haut du bilan en vue de soutenir le Fonds de
Roulement ;
Ø L'Etat doit se comporter en vrai propriétaire,
en vue d'aider la REGIDESO à améliorer sa rentabilité,
l'Etat doit laisser la REGIDESO fixer ses tarifs en s'adaptant à
l'évolution de l'environnement macro-économique.
Ø L'Etat doit également se comporter comme tout
client en payant régulièrement les factures de consommation de
ses services
Pour clore, ce travail est susceptible d'être enrichi
par d'autres recherches car certaines données dont nous avions besoins
pour mieux exploiter notre thème n'était pas disponibles.
Nous n'avons pas non plus la prétention d'avoir
réalisé une analyse exhaustive. Ainsi, nous sollicitons
l'indulgence de tous lecteurs pour les imperfections qui se seraient
glissées.
ANNEXES 1 :
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT ET BILAN DE LA REGIDESO AU
31 DECEMRE 2006



ANNEXES 2 :
TABLEAU DE FORMATION DU
RESULTAT ET BILAN DE LA REGIDESO AU 31 DECEMRE 2007


ANNEXES 3 :
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT ET BILAN DE LA REGIDESO AU
31 DECEMRE 2008



BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ABOUILLE D'J.G. : Initiation aux mécanismes
comptables et à la gestion financière, Ed. Organisation,
4e Edition, Paris, 1972
2. BREMOND J. : Sciences économiques et
sociales, Ed. Berlin, Paris, 2004
3. BRENVEMANN B. et SEPARI S. : Economie
d'Entreprise, Ed. DUNOD, Paris, 2001
4. BRESSY E. et KONKUYT CH. : Management et
économie des entreprises, Ed. SIREY, Paris, 2008
5. BLIND S.: Démystification des bilans des
sociétés, Ed. Organisation,
Paris, 1971
6. CAUSIN E. : Droit comptable des Entreprises,
Ed. De Boeck, Bruxelles, 2002
7. CORHAY A. et MBANGALA M. : fondements de
gestion financière, Ed. UDL,3ième Edition revue et
corrigée, Liège, 2008
8. CORHAY A. et MBANGALA M. : Diagnostic
financière ; Ed. UDL, Liège, 2008
9. DEPALLENS G. : Gestion financière de
l'entreprise, Ed. Sirey, 6ième Edition, Paris, 1971
10. DRANCOURT M. : Leçon d'histoire sur
l'Entreprise de l'Antiquité à nos jours, Ed. PUF, Pris,
2002
11. FONGANG S. : l'Indicateur de développement
humain du PNUD, Ed. L'Harmattan, Paris, 2000
12. GUERRA F., DEHAAN E. et FANCON P. :
Comptabilité 3 diagnostics financiers, Ed. De Boeck, 2ième
Edition, Paris, 1987
13. MARTINET A.C. et SILEM A. : Lexique de
gestion, 6e Ed. DALLOZ, Paris, 2003
14. ROUSELET PH. Et vas verdie J.F. : La gestion de la
trésorerie, Ed. DUNOD, Paris, 1991.
15. VAN HORME J.C. : Gestion et politique
financier : la gestion financière à court terme, Ed.
DUNOD, Paris, 1972
16. VERHULST P.A. : Comptabilité
Elémentaire, Ed. CRP, Kinshasa, 1985
17. VERHULST P.A. : Cours d'économie de
l'entreprise, Ed. RP, Kinshasa, 1984
17. WARQUET I. : Sciences économiques et
sociales, Ed. Magnard, Paris, 2003
II. DOCUMENTS DIVERS
A. NOTES DES COURS
1. KABUYA KALALA : Macro économie, L1
Faculté d'Economie, UNIKIN, 2005-2006
2. KAWATA BWALUM : Macro économies, L2, ISC-KIN,
2009-2010
3. LUSENDI MATUKAMA : Contrôle de gestion, L2,
ISC-KIN, 2009-2010
4. MAKUNZA KEKE : Questions Spéciales d'Expertise,
L2, ISC-KIN, 2009-2010
5. MPEREBOYE MPERE : Séminaire de gestion
financière et comptable ; L2, ISC-KIN, 2009-2010
6. MUBAKE MUMEME : Fluctuations et Croissances
Economiques, L2, ISC-KIN, 2009-2010.
B. MEMOIRE ET TFC.
1. BOKA BOMPEMBE : Analyse de la structure
financière d'une entreprise publique, cas de la REGIDESO De 2000
à 2002, T.F.C., ISC-KIN, 2003-2004
2. MBIKAYI TSHIBANGU : Analyse de la trésorerie
dans une entreprise publique, Cas de l'OGEFREM, de 2000 à 2002, T.F.C.,
ISC-KIN, 2003-2004
3. MUKADI ILUNGA : Les PME Congolaise face à la
crise, cas de la GAANA Sprl, de 2000-2004, Mémoire de fin
d'études, UNIKIN, 2007
C. PUBLICATIONS DIVERSES.
1. Fédérations des entreprises du Congo, Etat
des lieux de l'économie congolaise, Problèmes et pistes des
solutions pour la relance de l'économie de la République
Démocratique du Congo, Mars 2007
2. MOVA SAKANYI H. : « Renouer avec la
République Démocratique du Congo : Nouveau visage du pays et
nouvelles possibilités économiques », in Journal le
potentiel du 4 septembre 2009
3. Rapport de la Banque Centrale du Congo 2009 ;
Environnement économique nationale et internationale.
4. Note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo, janvier
2010.
5. Comité Permanent de Cadrage
Macroéconomique (C.P.C.M.), Ministère du Budget «
Exposé général du projet de budget de l'état pour
l'exercice 2009 », Novembre 2008
6. Banque Centrale du Congo, annexes « Evolution
Economique récente/octobre 2009 »
7. Rapport annuel REGIDESO : 1939-1989 ; 50 ans au
développement du pays, CF° Kinshasa/ Ngaliema
III. WEBOGRAPHIE.
1. http//fr. Wikipedia.org/wiki/ Entreprise publique.
2.
http://www.ministèreduportefeuille.org
3.
http://www.minfinrdc.cd
4. http//www.lepotentiel.com
5. http//
www.ministèreduportefeuille.org
6. http// www.regidesordc.com
7. http //www.bcc.cd
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE...............................................................................................i
DEDICACE................................................................................................ii
AVANT-PROPOS........................................................................................iii
INTRODUCTION
1
I. PROBLÉMATIQUE
1
II. HYPOTHÈSE DE L'ÉTUDE
2
III. DÉLIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
2
IV. INTÉRÊT DU SUJET
2
V. MÉTHODES ET TECHNIQUES
UTILISÉES
2
VI. CANEVAS DU TRAVAIL
3
PREMIER CHAPITRE :
4
CONSIDERATIONS GENERALES SUR
LESCONCEPTS : ENTREPRISE ET ENTREPRISE PUBLIQUE
4
I.1 ENTREPRISE
4
I.1.1 Définition :
4
I.1.2. Objectif :
4
I.1.3. But :
5
I.1.4. Délimitation de
l'Entreprise.
5
I.1.5. Types d'entreprises.
5
I.1.5.1 Critère de classification
d'entreprises.
6
I.1.5.2 Forme d'entreprises.
6
I.1.5.2.1. Entreprise commercial
6
I.1.5.2.2. Entreprise commune
7
I.1.5.2.3 Entreprise d'économie
mixte ou société d'économie mixte :
7
I.1.5.2.4. Entreprise
Financière :
7
I.1.5.2.5. Entreprise
industrielle :
7
I.1.5.2.6. Entreprise
Nationalisée :
7
I.1.5.2.7. Entreprise Publique :
8
I.1.6. Les Différents Approches de
l'Entreprise.
8
I.1.6.1. L'Entreprise, une unité de
production :
8
I.1.6.2. L'Entreprise, une unité de
répartition
8
I.1.6.3. L'Entreprise, une cellule
sociale :
9
I.1.6.4. L'Entreprise, une organisation
dans un environnement.
10
I.1.7. Organisation et fonctionnement
d'Entreprises.
11
I.1.7.1. Fonctionnement
d'Entreprises :
11
I.1.7.2. Organisation de l'Entreprise.
12
I.1.8. Instrument de travail dans
l'Entreprise.
12
I.2 ENTREPRISE PUBLIQUE
13
I.2.1. Les entreprises à capital
public
13
I.2.2. Les entreprises privées
gestionnaires de services publics
14
I.2.3. Les entreprises Autonomes de service
public
14
I.2.4. Les Entreprises Publiques au sens
strict :
15
DEUXIEME CHAPITRE :
16
ETAT DES LIEUX DE L'ECONOMIE
CONGOLAISE ET ENTREPRISES PUBLIQUES.
16
II.1. ETAT DES LIEUX DE L'ÉCONOMIE
CONGOLAISE.
16
II.1.1.1. Les indicateurs de performance
macroéconomique.
19
II.1.1.2 Tableau présentant
l'évolution des indicateurs macroéconomiques de La
République Démocratique du Congo de 2006 à 2009
22
II.1.1.3 Aperçu sur les branches
d'activités économiques en républiques Démocratique
du Congo.
24
II.1.1.4. Tableau présentant
l'évolution en % des différentes branches d'activités
économiques en RDC de 2006 à 2009
30
II.1.1.5.Graphique présentant
l'Evolution du taux de croissance du PIB Réel en RDC de 2006 à
2009
31
II.1.1.6. Commentaire sur
l'évolution en % des différentes branches d'activités
Économiques et sur l'évolution du taux de croissance du PIB
réel en RDC de 2006 à 2009
31
II.2. ENTREPRISES PUBLIQUES
CONGOLAISES.
32
II.2.1 PRÉSENTATION DES ENTREPRISES
PUBLIQUES
33
II.2.2. Organisation et gestion des
entreprises publiques.
33
II.2.3. Etat des lieux des entreprises
publiques congolaises.
33
TROISIEME CHAPITRE :
40
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE REGIDESO
40
III.1. HISTOIRE ET LOCALISATION
GÉOGRAPHIQUE
40
III.1.1. Aperçu historique
40
III.1.2. localisation
géographique
41
III.2. OBJET SOCIAL ET NATURE JURIDIQUE
41
III.2.1.Objet social
41
III.2.2. Nature juridique
42
III.2.2.1. Textes légaux et
Réglementaires
42
III.2.2.2. Régime Fiscal
42
III.3. STRUCTURES ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
42
III.3.1. Fonctionnement
44
II.3.2. Organigramme de la REGIDESO.
52
III.3.3.Tutelle et mode de gestion
53
III.4. ACTIVITÉS ET PERSPECTIVES
D'AVENIR.
53
III.4.1. Objectifs et
problématique
53
III.4.1.1. Objectifs :
53
III.4.1.2. Problématique :
54
III.4.2. Activités
54
QUATRIEME CHAPITRE :
55
ETUDE DE L'EFFICACITE DE STRATEGIE DE
SURVIE APPLIQUEE PAR LA REGIDESO
55
IV.1. PRÉSENTATION DES OUTILS
D'ANALYSE.
55
IV.1.1. Le bilan.
56
IV.1.2. Le tableau de formation des
résultats.
57
IV.1.3. Présentation des
états financiers de la REGIDESO au 31 décembre 2006,2007 et
2008(en fc).
57
IV.1.3.1. Notion sur la déflation
des données.
58
IV.1.3.2. Détermination du
coefficient de déflation.
58
IV.1.3.3. Tableau de Formation du
résultat déflaté de la REGIDESO au 31 Déc.2006,
2007 et 2008 (en FC)
60
IV.1.3.4. Bilan déflaté de la
REGIDESO au 31 Déc. 2006,2007 ET2008 en FC
63
IV.1.3.5. Présentation des bilans
financiers.
67
IV.1.3.5.1. Bilan financier
condensé.
68
IV.1.3.5.2. Bilan financier
synthétique.
69
IV.1.3.5.2. Bilan financier
synthétique de la REGIDESO au 31 déc. 2006,2007 et 2008 en
FC
72
IV.2. ANALYSE DE LA STRUCTURE
FINANCIÈRE.
73
IV.2.1. Appréciation du fonds de
roulement de la REGIDESO.
74
IV.2.1.1. Définition du Fonds de
Roulement.
74
IV.2.1.2. Appréciation du Fonds de
Roulement.
75
IV.2.1.3. Appréciation du Fonds de
Roulement de la REGIDESO de 2006 à 2008 en FC.
76
IV.2.2. L'étude de besoin en fonds
de roulement (BFR)
77
IV.2.2.1. Définition
77
IV. 2.2.2. Etude de Besoin en Fonds de
Roulement
78
IV. 2.2.3. Etude de Besoin en Fonds de
Roulement de la REGIDESO de 2006 à 2008
79
IV.2.3. Etude de la trésorerie
80
IV.2.3.1. Définition
80
IV.2.3.2. Etude de la trésorerie
80
IV. 2.3.3. Etude de la trésorerie de
la REGIDESO de 2006 à 2008
81
IV.2.4. L'équilibre
financière
82
IV.2.4.1. Définition
82
IV.2.4.2. Analyse de l'équilibre
financier de la REGIDESO de 2006- 2008
84
IV.2.5. Ratios de la structure
financière
85
IV. 2.5.1. Définition du Ratio
85
IV.2.5.2. Type des Ratios
86
IV.2.5.3. Analyse des Ratios de la
structure financière de la REGIDESO de 2006-2008.
89
IV. 3. ANALYSE DES INDICATEURS DE
PERFORMANCES
91
IV.3.1. Indicateurs des performances
92
IV.3.2. Analyse des indicateurs des
performances de la REGIDESO de 2006 à 2008 en FC
94
IV.4. ANALYSE DES POLITIQUES DE GESTION DE
LA REGIDESO
95
IV. 4 .1. Politique de
Financement
95
IV.4.2. Politique d'investissement
96
CONCLUSION
97
ANNEXES 1 :
100
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT ET BILAN
DE LA REGIDESO AU 31 DECEMRE 2006
100
ANNEXES 2 :
103
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT ET BILAN
DE LA REGIDESO AU 31 DECEMRE 2007
103
ANNEXES 3 :
106
TABLEAU DE FORMATON DU RESULTAT ET BILAN DE
LA REGIDESO AU 31 DECEMRE 2008
106
BIBLIOGRAPHIE
109
TABLE DES
MATIERES...........................................................................110
* 1 MUKADI ILUNGA : Les
PME Congolaise face à la crise, cas de la GAANA de 2000-2004,
Mémoire de fin d'études, UNIKIN, 2007
* 2 B. BRENVEMANN et
S.SEPARI ; Economie d'Entreprise, Ed. DUNOD, Paris, 2001, P.3
* 3 M DRANCOURT :
Leçon d'histoire sur l'Entreprise de l'Antiquité à nos
jours, PUF, Pris, 2002, P.5
* 4 A.C. MARTINET et A.
SILEM ; Lexique de gestion, 6e Ed. DALLOZ, Paris, 2003,
P.46
* 5 I. WARQUET ;
Sciences économiques et sociales, Ed. Magnard, Paris, 2003,P14
* 6 J. BREMOND ;
Sciences économiques et sociales, Ed. Berlin, Paris, 2004,
P.97
* 7 B. BRENNEMANN et S.
SEPARI ; Op.Cit, P.21.
* 8 E. CAUSIN ; Droit
comptable des Entreprises, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2002, P.123
* 9 A.C. MARTINET et A.
SILEM ; Op.cit., p.48
* 10 E. CAUSIN ; Op.
Cit., P.139
* 11 B. BRENNEMANN et S.
SEPARI ; Op.Cit., P.23-27
* 12 M. DEMAREST et G.
KRYCEVE ; Le Marketing créatique, les éditions de
l'innovation, Paris, 1994 cité par
B. BRENNEMANN et S.SEPARI ; Op.Cit, P.27
* 13 E. BRESSY et CH.
KONKUYT ; Management et économie des entreprises, Ed. SIREY,
Paris, 2008, P.7
* 14 P.A. VERHULST ;
Comptabilité Elémentaire, Ed. CRP, Kinshasa, 1985, P.8
* 15 P.A. VERHULST :
Cours d'économie de l'entreprise, Ed. CRP, Kinshasa, 1984, P.7
* 16 Définition de
l'union européenne, selon l'article 2 de la directive 80/723/CEE de la
commission du 25 juin 1980 relative à la transpenrence des relations
financières entre les Etats membres et les entreprises publiques,
reconnue par la jurisprudence communautaire : arrêt CJCE
2002-05-16C-482/99 France contre commission tiré du http// fr.
Wikipedia.org/wiki/ Entreprise publique.
* 17 E. CAUSIN ;
Op.Cit, P.139
* 18 A. CORHAY et M.
MBANGALA ; fondements de gestion financière, Ed. UDL,
Liège, 2008, P.9
* 19 H. MOVA SAKANYI :
« Renouer avec la République Démocratique du
Congo : Nouveau visage du pays
et nouvelles possibilités économiques »,
in journal le potentiel du 4 septembre 2009
* 20 Rapport de la Banque
Centrale du Congo 2009 ; Environnement économique nationale et
internationale.
* 21 Note de conjoncture de la
Banque Centrale du Congo, janvier 2010.
* 22 F. KABUYA KALALA, Notes de
cours de Macro économie, L1 Fac ECONOMIE, UNIKIN, 2005,
pp.14-18
* 23 S. FONGANG,
l'Indicateur de développement humain du PNUD, Ed. L'Harmattan,
Paris, 2000, p. 24
* 24 MUBAKE MUMEME, Notes de
cours Croissances et Conjonctures Economiques, L2 ISC-KIN, 2009-2010.
* 25 KAWATA BWALUM : Notes
de cours de Macroéconomie, L2, ISC-KIN, 2009-2010.
* 26 http//www.Banque centrale
du congo.cd
* 27 Fédérations
des entreprises du Congo : Etat des lieux de l'économie
congolaise, Problèmes et pistes des solutions pour la relance de
l'économie de la République Démocratique du Congo, Mars
2007, p.22 à 43
* 28Eric Cousin, op cit,
p.139
* 29 KAWATA BWALUM: op. cit.
* 30
http://www.ministèreduportefeuille.org
* 31 :
http://www.minfinrdc.cd
* 32
http//www.lepotentiel.com
* 33Http//
www.ministèreduportefeuille.org
* 34 BOKA BOMPEMBE :
Analyse de la structure financière d'une entreprise publique, cas de la
REGIDESO
De 2000 à 2002,
T.F.C., ISC-KIN, 2003-2004
* 35 A.CORHAY et M.
MBANGALA : op. Cit, p.13
* 36 S. MPEREBOYE MPERE :
Note de cours de Séminaire de gestion financière et
comptable ;
L2, ISC-KIN,
2009-2010
* 37 A. CORHAY et M. MBANGALA,
op. Cit., pp.22 et 28
* 38 http : //
www.regidesordc.com
* 39 MBIKAYI TSHIBANGU :
Analyse de la trésorerie dans une entreprise publique,
Cas de
l'OGEFREM, de 2000 à 2002, T.F.C., ISC-KIN, 2003-2004
* 40 A. CORHAY et M. MBANGALA,
op.cit. ; p.59
* 41 J.C. VAN HORME :
Gestion et politique financier : la gestion financière à
court terme, Ed. DUNOD,
Paris, 1972, p. 67
* 42 S.BLIND :
Démystification des bilans des sociétés, Ed.
Organisation, Paris, 1971, p.229
* 43 A.CORHAY et M.MBANGALA,
Op.Cit, P, 60
* 44 F.GUERRA, E. DEHAAN et P.
FANCON ; Comptabilité 3 diagnostic financier, Ed. de Boeck,
2° Ed,
Bruxelles, 1987, P.41
* 45 PH. ROUSELET et J. F.
VERDIE : La gestion de la trésorerie, éd. DINOD,
Paris, 1991, P 11
* 46 J.G. D'ABOVILLE :
Initiation aux mécanismes comptables et à la gestion
financière, éd, organisation, 4e Ed, Paris, 1972,
P, 186
* 47 S. BLIND, Op.
Cit., P.332
* 48 A. CORHAY et M. MBANGALA,
Op.Cit, pp, 65-66
* 49 LUSENDI MATUKAMA, Notes
de cours de contrôle de gestion, L2 ISC-KIN, 2009-2010
* 50 G. DEPALLENS, Gestion
financière de l'entreprise, Ed, Sirey, 6° Ed, Paris, 1971,
P.214
* 51 A.CORAY et M. MBANGALA,
Op.cit, P.P 68-69
* 52 A.CORHAY et M.MBANGALA,
Op. Cit. , PP.11-12
* 53 E. MAKUNZA KEKE, Notes de
cours des Questions Spéciales d'Expertise, L2, ISC-KIN, 2009-2010
|