Ministére de l'Enseignement Supérieure et
de la Recherche scientifique Université A/ Mira de
Béjaîa Faculté des sciences économiques des
sciences de gestion et des sciences commerciales Département des
sciences commerciales
Mémoire de fin d'études
Du deuxième cycle des études universitaires, en
vue de l'obtention du diplôme de Master II Recherche
en Sciences Economiques, de Gestion et Commerciales (SEGC
-- LMD)
Spécialité : Informatique
appliquée à la gestion
Option : Ingénierie des Systemes
d'Information et d'Aide à la Décision (ISIAD)
Thèm · ·
Les · · ·systèmes
d'information de l'intelligence "'territoriale
« Cas de création d'un site web dynamique
pour le territoire de Bejaia »
Présenté par : BOUAICHE Hamid
Soutenu publiquement devant le jury :
Président : M. Bouzidi Université
A/Mira de Béjaîa
Examinateur 1 : Mlle Ben maâmer
Université A/Mira de Béjaîa
Examinateur 2 : M. Mehadi Université
A/Mira de Béjaîa
Rapporteur : Mr Zoreli M.A. Université
A/Mira de Béjaîa
Sommaire
Introduction générale 01
Première partie : les systemes
d'information et l'intelligence territoriale 04
Chapitre un : L'intelligence territoriale 05
1. Approche de l'intelligence territoriale.. .... 06
2. Faire confiance à l'intelligence territoriale.... ....
10
3. Cas de territoires intelligents ....15
Chapitre deux : Systeme d'information et
réseaux .27
Section 01 : Systemes d'information intégrés
à l'informatique
|
27
|
1. Introduction aux systemes d'information
|
27
|
2. Les systemes d'information et l'informatique
|
31
|
3. Le Web et les SGBD
|
34
|
|
Section 02 : cas réels de SIT
|
.45
|
1. SIT du parc naturel de Luberon
|
.45
|
2. SIT de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris
|
. 48
|
|
Deuxième partie : Etude et
réalisation du projet du SIIT
Chapitre un : Etude préalable sur le
territoire de Bejaia
|
.....52
........53
|
1. Présentation du territoire de Bejaia
|
. .54
|
2. Organismes actifs
|
56
|
3. Acteurs du territoire
|
. 59
|
4. Objectifs du SIIT .
|
62
|
|
Chapitre deux : Mission de la réalisation
du SIIT
|
64
|
Section 1 : Conception et réalisation de l'application
|
65
|
1. Description de la méthode Merise . ..65
2. Schémas et modèles du SIIT 68
3. Solutions techniques . 75
Section 2 : Logiciels utilisés . .........79
1. Macromedia Dreamweaver .........79
2. Macromedia Fireworks ........89
3. Macromedia Flash .. WW 94
4. 61BKIUIriUvIU WW WWW100
Conclusion WW W 104
Binliographie WWIL6
Annexes
Annexe 01: Liste des figures
Annexe 02: Liste des tableaux
Annexe 03: Liste des abréviations
Annexe 04: Table des matières
Annexe 05: Carte géographique de Bejaia Annexe 06:
Manuel d'utilisation du SIIT
Annexe 07: Interface de la rubrique « Admin
» Annexe 08: Interface de la rubrique « Visiteurs » Annexe 09:
Interface de la rubrique « Acteurs » Annexe 10 : CD-ROM
DEDICACES
Je dédie ce travail que moi-même, je
juge
modeste à :
Mes très chers parents que les mots ne
suffiront jamais pour les remercier
A mes frères : BILLA, YOUYOU et BILLY A mes soeurs :
NADINE, DILA, YAHOU, SOUSSOU et DALY A mes beaux frères : MALEK et
HASSENE A mes deux neveux : YOUBA, YANI et DANI A ma nièce : LINA
Anaïs A la mémoire de ma soeur SALIHA A la mémoire de
mon ami BELKASSEM
Je dédie également ce travail à la
mémoire
des martyrs de la démocratie et de la
liberté d'expression ainsi que tous les
berbères du monde
REMERCIEMENTS
Avant tous, je remercie le bon dieu pour
m'avoir accordé la santé, le courage et la
détermination pour pouvoir accomplir ce
travail ;
Qu'il me soit permis d'exprimer toute mes
vives gratitudes et ma profonde
reconnaissance envers mon promoteur M.Zoreli M/A
Que mes trois copains de chambre NADIR, GHANI et MOUMI
trouvent ici les
remerciements que je leur doit.
A ma Copine Nassira
Mes remerciements s'adressent aussi à tout
le personnel de la résidence universitaire
TAHAR Djaout (1000 lits) de Bejaia.
Introduction générale
D
|
epuis tous temps1, les changements qui se produisent
au niveau du rôle de l'Etat répondent à de nouveaux
ordres sociaux. Actuellement une lourde
|
tendance consiste à un effacement des Etats
centralisés vers des économies de plus en plus régionales
; à l'instar de l'Indonésie avec la loi sur l'autonomie, le
referendum français sur la Corse, l'autonomie de la région
catalane en Espagne, et bien d'autres cas bien déterminés
à l'échelle mondiale2.
La concrétisation d'un processus participatif visant
à la création d'un projet de territoire n'est pas une tâche
évidente3 lorsque celui-ci est complexe et ses acteurs sont
nombreux. Face à la mondialisation, la recherche et la diffusion
d'informations stratégiques deviennent une nécessité, que
ce soit pour les pouvoirs publics, les entreprises ou les territoires. Le
concept d'intelligence territoriale qui, comme toute notion en
construction, est un concept polysémique. Ce concept, provenant de
différentes définitions d'intelligence territoriale, met l'accent
sur différents aspects liés à la connaissance du
territoire. Le concept d'intelligence territoriale désigne l'ensemble
des connaissances pluridisciplinaires qui, d'une part, contribuent à la
compréhension des structures et des dynamiques territoriales et d'autre
part, prétendent être un instrument au service des acteurs du
développement durable des territoires.
1 Voir Dolores R, territoire, gouvernance et
intelligence territoriale, Bulletin de la Société
géographique de Liège, 49, 2007, 21-30.
2Voir H Dou, TIC et territoires ; quel
développement, 2ème rencontre internationale de Saint
raphail, 5 & 6 juin 2003.
1
3 Voir : Bernadette M-S, émergence d'un projet
de territoire, Université de Liège, juin 2008.
Nous assistons en permanence au sein du territoire de Bejaia
à des mutations ; économiques, politiques et sociales. On peut
prendre à titre d'exemple la naissance d'une PME ou d'une association,
la visite d'une personnalité politique, l'organisation d'une
activité de communication (foire, salon, séminaire....) etc. Ces
informations ne sont pas à la portée des acteurs qu'elles peuvent
intéresser. Plus encore, même si l'information est disponible, il
reste difficile aux acteurs d'intégrer les cadres de collaboration. Ceci
est du au manque ou à l'inefficacité des canaux de communication
censés établir le lien et permettre l'échange
d'information entre les différents acteurs du territoire.
Parmi les moyens de communication qui existent actuellement
dans le territoire de Bejaia, on trouve la radio locale, les chaines de
télévision nationales et privées, les agences de
communication, la presse écrite et les magazines. Par rapport au besoin
en information éprouvé par les acteurs, ces moyens
d'échange d'information sont loin d'être à la hauteur de
leurs exigences et de recouvrir l'intégralité des besoins.
Tenant compte de ces données et en
référence aux exigences de l'intelligence territoriale, elle sera
déduite une problématique qui est la nécessité de
l'existence d'un système d'information pour coordonner les
différents acteurs du territoire de Bejaia afin que celui-ci puisse
devenir intelligent.
La conception d'un système d'information consiste
à créer une représentation virtuelle du sujet en question
de telle façon à faire ressortir et d'exploiter les points
auxquels on s'intéresse. La réussite du SI dépend en
grande partie de la compréhension du territoire à savoir : la
dynamique économique, l'architecture administrative, et les valeurs
sociales et culturelles. A partir des données précédentes,
elle sera dégagée cette réalité interne du
territoire qui le fait vivre, qui caractérise son existence et lui donne
une identité particulière
Notre travail de recherche a pour mission principale de
déceler en premier lieu cette réalité du territoire de
notre choix qui est la wilaya de Bejaia et ensuite la
3
transformer en un système d'information. Ce dernier
aura pour mission et comme objectifs de court terme, de mettre en contact les
différents acteurs du territoire de Bejaia afin de s'échanger les
intérêts mutuels qui y existent en cet espace géographique.
Les intérêts en question peuvent être lucratifs comme un
échange commercial d'un bien économique, comme aussi ces
intérêts peuvent êtres d'ordre d'intérêt
général tel que les échanges culturels.
Les objectifs du long terme de ce projet de système
d'information pour l'intelligence territoriale est de promouvoir un
développement durable pour la région étudiée. Le
SIIT sera utile sur le plan d'aide à la décision pour les
décideurs et comme un outil de veille stratégique pour les autres
acteurs.
Dans le but de concrétiser ce projet de SIIT, nous nous
sommes penchés sur des outils de travail, à commencer par la
méthode merise pour la conception des différents
éléments du SIIT, des langages de programmation dont les plus
importants sont : PHP, HTML et JavaScripts pour la construction physique de
l'application. Pour le gain de temps, il nous a été
préférable de travailler sur des logiciels qui
génèrent le code source des pages web et de l'ensemble des
éléments qu'elles comportent.
La démarche méthodologique suivie pour organiser
ce travail est inspirée de la méthode merise citée
ci-dessus. Le principe est de séparer la partie des études, de la
conception et de la réalisation. Ainsi le présent travail est
constitué de deux parties :
La première partie est une recherche théorique
sur le système d'information en générale et le
système d'information territorial en particulier, l'intelligence
territoriale, et enfin les réseaux et les systèmes de gestion des
bases de données.
Le deuxième partie est réservée à
la présentation de toutes les étapes de la réalisation du
SIIT, en commençant par l'étude préalable sur le
territoire de Bejaia, la conception des modèles et des schémas,
les solutions techniques et enfin, le montage du projet.
5
PREMIERE PARTIE
« Les systèmes d'information et
l'intelligence territoriale »
La première partie de ce mémoire est
constituée de deux chapitres, Le premier inclut des
généralités et des concepts fondamentaux de l'intelligence
territoriale, ses objectifs ainsi que des cas réels de sa pratique. Dans
le second chapitre, nous développerons la notion du système
d'information, les étapes de la conception et la réalisation des
SI, une légère introduction aux bases de données et entre
autres, des cas réels de systèmes d'information territoriaux.
Dans le sens des concepts d'intelligence et de territoire, un
territoire intelligent est celui qui est capable de répondre aux
mutations et aux modifications environnementales qu'il subit dans les meilleurs
délais et avec les meilleures décisions. L'intelligence
territoriale s'insère dans la dynamique du développement durable
qui permet une croissance d'un secteur sans compromettre celles des autres
secteurs d'activités. Plus encore, à travers l'intelligence
territoriale, un territoire cherche à s'acquérir une
identité propre à lui qui lui permet de s'imposer et de se
positionner.
Les systèmes d'information et l'aide à la
décision sont des notions qui ont pour raison d'exister, de permettre
aux décideurs de prendre les décisions dans le meilleurs climat
possible de certitude d'une part, et de ne pas compromettre les
activités des autres centres de décision qui leurs sont en
interaction d'une autre part.
L'objectif de cette premiere partie est de mieux comprendre la
notion de l'intelligence territoriale, des systèmes d'information et de
l'aide à la décision. La relation qui existe entre l'intelligence
territoriale et les systèmes d'information est une relation de soutien
et d'assistance. En d'autres termes, les décideurs qui pratiquent une
intelligence territoriale on besoin d'informations fiables et
actualisées qui leurs sont procurées à travers les
systèmes d'informations qu'ils mettent en place.
CHAPITRE UN
« L'intelligence territoriale »
Le désengagement des Etats, souvent accompagné
de politiques de régionalisation, renvoie vers les acteurs et
décideurs locaux la responsabilité de concevoir, constituer et
utiliser les informations capables de soutenir leur action.
A cet effet s'introduit l'intelligence territoriale qui est
une pratique qui permet aux acteurs locaux de se responsabiliser sur les
décisions portant sur le développement de leur territoire. Le
terme de l'intelligence territoriale n'est pas un terme bien défini par
les théoriciens de l'économie, où l'on trouve diverses
tendances dans l'interprétation du concept.
Dans le but de cerner le concept de l'intelligence
territoriale, nous allons présenter deux concepts qui lui sont fortement
liées : le développement durable et l'intelligence
économique, ensuite quelques unes de ses définitions et enfin ses
objectifs.
1. Approche de l'intelligence territoriale
L'intelligence territoriale devrait trouver sa place entre la
planification stratégique à moyen terme et les exercices de
prospective menés par les régions. Elle doit permettre d'ajuster
en continu les éléments du plan stratégique et influencer
les données prises en compte pour la formulation des exercices de
prospective.
1.1 Concepts en relation avec l'intelligence
territoriale
Pour mieux cerner la notion de l'IT, nous proposons un
ensemble de concepts qui lui sont intimement rattachés. Dans une
première approche, on distingue le mot de l'intelligence qui fait
référence à la capacité de réponse dans un
délai précis, et en le mot territoriale qui suggère la
limitation géographique d'un espace. En somme, l'IT signifie la
capacité d'un territoire d'rtre flexible aux mutations qu'il subit, de
permettre aux différents acteurs qui le composent d'échanger
mutuellement les intérêts qui s'y retrouvent dans ce
territoire.
1.1.1 Intelligence économique
Selon sa définition, l'intelligence économique
est la maitrise et la protection de l'information utile pour les
décideurs. L'IE est une démarche qui repose sur les étapes
suivantes1 :
o Définir les besoins en information ;
o Collecter l'information ouverte ;
o Ne pas négliger l'information «informelle»
;
o Hiérarchiser et traiter l'information recueillie ;
o Diffuser l'information à point nommé ;
o Mesurer la satisfaction des destinataires ;
o Protéger les données sensibles et le
savoir-faire ;
o Influer sur l'environnement ;
o Bannir définitivement la naïveté tout en
évitant de verser dans la paranoïa ;
o Obtenir l'adhésion de tous.
1 . .
Voir Apr en Deux-Sévres, L'intelligence
économique, Document N°73 - Juillet 2008
Selon certains auteurs2, on parle aussi
d'intelligence économique territoriale. C'est une forme d'intelligence
économique appliquée à un territoire. Dans cette
conception, le territoire est considéré comme une organisation,
celle-ci pratique les commandements cité ci-dessus afin de survivre et
de préserver ses sources d'énergie. Dans notre cas
d'études, on s'intéresse à ce volais mais ce n'est pas le
tout, notre conception s'étend aux acteurs sociaux et culturels.
1.1.2 Développement durable
Un développement durable est « un
développement qui permet la satisfaction des besoins présents
sans compromettre la capacité des générations futures
à satisfaire les leurs3 »
o Dimension intergénérationnelle
o Quels besoins futurs ?
o Le mode de développement actuel est-il durable ?
Les trois piliers du développement durable : le pilier
environnemental, le pilier social et enfin, le pilier économique.
1.2 Définitions
L'intelligence territoriale met les infrastructures
matérielles et immatérielles au service de la reconversion
perpétuelle du territoire. La reconversion est basée sur
l'exploitation optimale des informations sociétales, industrielles et
technologiques et leur impact sur le développement futur d'une
région. Au niveau endogène, pour certaines régions,
l'intelligence territoriale débouchera sur le développement de
nouvelles niches d'excellence, pour d'autres, elle conduira à
l'intégration de nouveaux savoirs ou à l'utilisation de nouvelles
technologies dans des industries ou savoir-faire régionaux existants.
2
Voir Yannick Bouchet, dispositif d'IET & gouvernance
hybride, Université J. Moulin, Lyon 3, P05.
3
Voir : Rapport Bruntland, Commission Mondiale sur
l'Environnement et le développement, 1987.
1.2.1 Definition 1
« l'intelligence territoriale est l'ensemble des actions
de l'intelligence économique conduite de manière
coordonnée par des acteurs publics et privés (marchands ou non
marchands) localisés dans un territoire, afin d'en renforcer la
performance économique et, par ce moyen, d'améliorer le
bien-être de la population locale »4
Les propos précédents définissent
l'intelligence territoriale à travers le concept de l'intelligence
économique. En d'autres termes, les acteurs d'un territoire font de
celui-ci un territoire intelligent s'ils coordonnent entre eux de façon
mutuelle toutes leurs pratiques d'intelligence économique.
De façon plus claire, l'IE maximise le profit interne
à l'organisme qui le pratique alors que l'IT tente d'atteindre
l'intér~t général des acteurs du territoire qui sont : les
organismes toutes catégories confondues ainsi que la population
locale.
1.2.2 Definition 2
« un processus informationnel et anthropologique,
régulier et continu, initié par des acteurs locaux physiquement
présents et/ou distants qui s'approprient les ressources d'un espace en
mobilisant puis en transformant l'énergie du système territorial
en capacité de projet. De ce fait, l'intelligence territoriale peut ~tre
assimilée jà la territorialité qui résulte du
phénomène d'appropriation des ressources d'un territoire puis aux
transferts des compétences entre des catégories d'acteurs locaux
de culture différente »5.
Cette définition met l'accent sur les acteurs
du territoire qui sont dotés de ressources et qui se font des
transferts de compétences.
4 Voir : Christian Marcon, l'intelligence
économique, Ed DUNOD, Paris 2006, cote 658.4/115 P : 99
5 Voir : Yannick Bouchet, dispositif d'IET &
gouvernance hybride, Université J. Moulin, Lyon 3, p 03.
1.3 Objectifs de l'intelligence
territoriale6
L'aspect que nous voulons saisir de la ville, ici, est une
caractéristique qui
relève de l'évidence : la ville est source de
richesses ; tout en sachant que la nature de
la richesse évolue. En effet de la révolution
industrielle jusqu'au milieu du XX° siècle,
c'est sa dotation en facteurs naturels qui fait qu'une
région est riche ou pauvre et c'est l'opulence de la région
qui fait la prospérité de la ville. Mais depuis la seconde
guerre mondiale, la dotation naturelle a été minorée
par le poids écrasant d'un nouveau
facteur : le facteur humain dont une partie évolue en
capital humain.
1.3.1 Aider la gouvernance du territoire
Dans les perspectives de l'analyse de la croissance, on
retrouve celle des institutions qui gouvernent la décision publique.
L'analyse des politiques propres à déclencher le
développement dans un pays ou dans une région donnés
n'est pas nécessairement d'une difficulté
insurmontable. En revanche, mettre en oeuvre ces politiques peut se
révéler impossible du fait de la structure de décision
publique dans le pays considéré parce qu'elles peuvent aller
à l'encontre des intérets de ceux qui
A cet effet, on trouve que l'un des objectifs de l'IT et du
SIIT, est de donner
une aide à
1.3.2 Anticiper les mutations
Une stratégie territoriale, s'appuyant sur un processus
d'intelligence économique territoriale, transforme le territoire en un
collectif local apprenant et
oblige à une approche de politique générale
du territoire avec tous les acteurs référents.
C'est en effet aux politiques ainsi qu'aux acteurs
référents de proposer la construction
d'une territorialité sur le long terme.
Il s'agit, par exemple, d'une volonté collective de
pérenniser les emplois et de
s'engager dans le développement durable. Parce qu'elle
a la responsabilité de la
6 . .
Voir L'intelligence territoriale au service du
développement des territoires et des pôles de
compétitivité, Séminaire à
Strasbourg du 8 au 10 décembre 2009, P 01.
10
gestion des biens collectifs (y compris l'information mise
à disposition par les acteurs), la collectivité locale a une
vision systémique de la territorialité qui lui permet de
gérer la congruence des besoins des parties prenantes.
1.3.3 Dotation en information des acteurs
Face à la mondialisation actuelle7, la
recherche et la diffusion d'information stratégique devient une
nécessité pour les entreprises comme pour les territoires.
L'intelligence économique territoriale construit un
système d'information permettant aux acteurs locaux de devenir plus
efficace. Dès lors, l'information est porteuse d'efficience pour les
parties prenantes.
Le critère ultime d'efficience fait intervenir le
débordement de l'organisation sur son environnement : l'organisation
efficiente modifie son milieu à son avantage, et contribue ainsi
à modeler ce milieu. Dans cette perspective, l'intelligence territoriale
pose le problème de la gestion des articulations et les
transferts d'information (mais aussi données et savoirs) entre acteurs.
Elle renvoie à la description des enchevêtrements entre les
différentes échelles spatiales que ce soit aux niveaux des
firmes, des services publics ou parapublics.
7 Voir : Yannick B, dispositif d'intelligence économique
territoriale & gouvernance hybride, Université J. Moulin, Lyon 3.
2. Faire confiance à l'intelligence
territoriale
La mondialisation, la compétition économique,
la promotion des entreprises, le développement durable, la
compétition entre territoires ont un impact direct sur les acteurs du
développement économique d'un territoire et sur leur
compétitivité. Pour l'anticiper, en atténuer le choc et/ou
en saisir les opportunités, les acteurs territoriaux ont misé sur
l'intelligence économique territoriale.
Force est cependant de constater que les
collectivités n'en sont pas toutes encore à
généraliser l'emploi de la démarche d'Intelligence
territoriale (IT), dont le bien fondé n'est plus à
démontrer auprès des bénéficiaires.
Les interventions publiques traditionnelles, dans le domaine
du développement économique, ne doivent-elles pas rechercher
aujourd'hui de nouvelles modalités de management au regard d'une
concurrence toujours croissante des territoires. Les méthodes
empruntées au management des entreprises, telles que le marketing,
ouvrent de nouvelles voies, davantage dans « leur esprit » que dans
un plaquage systématique des concepts.
2.1 De l'économie de production à
l'économie de développement
Le passage d'une économie de production à une
économie d'environnement pose l'accès à l'information et
à la production de connaissances incontournables des futurs choix
stratégiques des dirigeants d'entreprises et des décideurs
publics. Or les liens entre les initiatives d'entrepreneurs et les
stratégies élaborées par les élus politiques
restent encore souvent partiels, et interrogent sur la performance et
l'efficacité du territoire.
L'appui au développement économique des
collectivités locales prend, de façon classique,
différentes formes :
12
2.1.1 Aide aux acteurs de
développement
L'intervention publique se traduit par de l'aide au foncier,
à l'immobilier, à certains investissements, voire même par
un renforcement du haut de bilan. Les services économiques (CCI, Agences
de développement économique...) apportent conseil et appui
technique.
La production de richesse, la création d'emplois
relèvent du développement économique. Ils s'appuient sur
la production et la mobilisation de ressources locales dans l'objectif d'un
accroissement durable des richesses produites, pour le renouvellement du tissu
économique.
2.1.2 Attractivité des investisseurs
Un développement exogène est basé sur
l'attractivité du territoire et l'accueil d'investisseurs
extérieurs. Dans la wilaya de Bejaia, on prend par exemple la zone
industrielle de Taherachte (Akbou) caractérisée par la forte
condensation de l'industrie
toutes filières confodues. Ainsi cette zone
géographique détient une forte attractivité
des fonds et investisseurs étrangers. Améliorer
l'image, asseoir la notoriété d'un lieu,
ont été le cheval de bataille de nombreuses
collectivités.
d'emplois et de taxes professionnelles. Aujourd'hui la
multiplication de ces démarches de communication a créé
une banalisation des messages. Leur efficacité n'a de plus pas
été prouvée.
2.1.3 Image de marque
Les acteurs d'un territoire s'intéressent à
leur territoire, et lient de plus en plus la santé de leurs
organisations à celle de leur espace d'accueil. La complexification de
l'environnement général les appelle à vouloir
réduire les incertitudes de leur « environnement local ». Ceci
est d'autant plus vrai qu'il existe une réelle dépendance
localisation n'est pas forcément liée à des
critères économiques.
2.2 Le territoire, source de valeur
La production de richesse8, la création
d'emplois relèvent du développement économique. Ils
s'appuient sur la production et la mobilisation de ressources locales dans
l'objectif d'un accroissement durable des richesses produites, pour le
renouvellement du tissu économique. Nous considérons le
territoire comme un système local. Un produit n'a de valeur que s'il
correspond à une demande (existante ou latente). Les différentes
approches théoriques expliquant le dynamisme d'un territoire gr~ce
à la valorisation de ressources spécifiques porteuses
d'externalités, qui s'appuient notamment sur des stratégies de
coopération/coordination/concurrence abordent peu la perspective de
l'offre.
Dans ce sens, nous définirons la valeur comme un
ensemble construit de ressources spécifiques, s'appuyant sur un ancrage
territorial, porteuse de valeur marchande car répondant à un
besoin ou une demande. Cela sous entend l'intégration d'une notion
d'évolutivité de la valeur puisqu'elle s'adapte aux mutations des
demandes du marché.
La question centrale pour le décideur public doit ~tre
comment s'aborde et se vit la construction et l'analyse de la valeur
plutôt que porter sur la démarche d'analyse de marché. Cela
implique une co-construction de la valeur avec les acteurs locaux, qui
deviendront par ailleurs, et d'autant plus, clients du territoire car
s'appuyant sur cette valeur à leur propre profit.
2.2.1 L'entreprise territoriale
Le projet du territoire est celui de l'entreprise
territoriale 9. La culture d'un patrimoine propre, d'une vocation
singulière, originale est à la racine d'un service visant non
seulement ceux qui habitent le territoire mais aussi la clientèle de
l'économie territoriale mondialisée. La mise en valeur du
patrimoine que constitue le
8 Voir : Myriam Bros-Clergue, Différencier les
territoires : quels outils de management?, Université Toulouse II-Le
Mirail, juin 2004, P02.
9 Roger N, l'économie de territoire, juillet
2000
14
territoire n'est donc pas à concevoir comme une simple
exposition mais comme un service à la fois matériel et
immatériel.
Il s'agit donc pour le développement du territoire de
concevoir un projet d'entreprise avec son marketing, ses financements, son
management, sa production, ses équipements, etc. Il ne s'agit pas de
calquer n'importe quel modèle d'entreprise d'autant plus que nous sommes
sur le territoire démocratique d'une communauté de vie et de
devenir.
Cependant rien n'empêche d'en retenir des
rationalités pour construire une communauté entreprenante
à l'échelle du territoire. Dès lors, les entreprises
classiques peuvent concourir elles-mêmes au projet de territoire,
à l'entreprise territoriale, dans la mesure même de leur
engagement dans le bien commun. L'entreprise territoriale créant une
dynamique et une économie nouvelle entraîne ipso facto la
redynamisation d'une "économie de proximité" en même temps
que la participation à une économie territoriale.
2.2.2 La valeur support d'un produit
territorial
L'attractivité d'un lieu10 se construit
à la fois sur des facteurs économiques, géographiques,
humains, historiques. Tous les acteurs, les services d'une collectivité,
participent directement ou indirectement à l'attractivité d'un
lieu, à la perception que l'on en a. La notoriété des
entreprises locales, l'image des décideurs locaux, de la main d'oeuvre,
l'environnement culturel, touristique, patrimonial, participent à
l'élaboration de l'image, et à la perception que le « client
» a du territoire. Les démarches de construction et de gestion
d'une image commune aux collectivités et aux acteurs économiques
se développent alors et s'entretiennent.
L'attractivité repose sur une valeur, non seulement en
terme d'image, mais aussi en termes de ressources propres au territoire. Pour
attirer et accueillir des
10
Voir : Myriam Bros-Clergue, Différencier les territoires
: quels outils de management?, Université Toulouse II-Le Mirail, juin
2004, P08.
entreprises, il n'y a pas de solutions miracles. La
collectivité s'appuie sur la connaissance de la cible, c'est à
dire les entreprises qui pourraient etre intéressées par la
valeur du territoire, et sa traduction dans l'adaptation de l'offre
(capacités d'accueil, environnement, tissu local, formations...). Ainsi
la phase de diagnostic auprès des acteurs économiques locaux peut
etre l'occasion de connaître la perception qu'ils ont de leur territoire,
et de recueillir les données permettant de définir une cible en
fonction de leur relations fournisseurs/clients, de leur environnement
général (technologique...).
2.2.3 Le marketing territorial
La valeur d'un territoire11 doit s'inscrire à
deux niveaux : la reconnaissance par
L'élu peut faire appel aux techniques de marketing
pour susciter la mise en place de « lieux » de discussions, la
diffusion de l'information, susciter l'adoption de valeurs par les acteurs
économiques. Dans ce sens le marketing territorial vise à
mobiliser et à accompagner le développement, dans l'objectif
d'établir des relations capables de construire des ressources
spécifiques. Cette démarche collective où chacun devra
faire appel à l'image partagée du territoire, nécessite de
faire passer l'idée que la démarche vise un progrès pour
tous, avant qu'il n'en soit un pour chacun.
Le territoire doit alors être envisagé comme un
ensemble stratégique, une construction d'acteurs qui s'organisent autour
d'une (ou des) valeur(s) partagée(s) dans un objectif de
développement économique.
Cela ne s'inscrit pas dans une approche ponctuelle mais dans
le temps. Le marketing suppose des allers-retours continuels entre la logique
d'offre et la logique de demande. Il implique d'intégrer des
compétences d'interface, de veille, de communication dans les structures
de développement telles que agences d'urbanismes, agences de
développement, services économiques. C'est à cette
condition que les acteurs privés s'inscriront dans la dynamique
locale.
11 Voir : Myriam Bros-Clergue, Différencier
les territoires : quels outils de management?, Université Toulouse II-Le
Mirail, juin 2004, P06.
16
3. Cas de pratique de l'intelligence
territoriale.
Le présent et dernier point de ce premier chapitre
présente des cas réels de la pratique de l'intelligence
territoriale. Les deux cas qui seront présentés montrent l'apport
de la pratique de l'intelligence territoriale sur le dévellopent des
projets de territoire.
3.1 Gestion de l'environnement à
Madagascar12
Madagascar est une île au large de l'Océan
Indien à l'est de l'Afrique, d'une superficie de 587.051 km2 et long du
nord au sud de plus de 1.600 km et large d'est en ouest de 570km. Le climat est
de type tropical avec une large gamme de bioclimats très
différents : du tropical chaud au tempéré frais, du
subéquatorial au montagnard accusé, du semi-désertique du
Sud au saturé d'humidité des côtes Nord-Est.
La population se chiffre à 16.641.000 en 2003 et
croît à un taux annuel de 2,9% ; près des trois quarts de
cette population habitent en milieu rural. Le produit intérieur brut est
de 29.843 milliards de Fmg en 2001 soit l'équivalent de 5.291 millions
de US$. La contribution du secteur primaire dans le PIB est de 29,8%, celle du
secteur secondaire de 13,5% et celle du secteur tertiaire de 51,4% (MEFB,
Août 2003).
Administrativement, le pays est subdivisé en 6
provinces, 111 Fivondronana (sous-préfectures) et 1558 communes dont
1513 rurales. Le pays, avec un revenu per capita de moins de 300$ et l'encours
de la dette extérieure de plus de 4,6 milliards de dollars à la
fin 2002 (MEFB, Août 2003), est classé parmi les pays les moins
avancés (PMA) et les pays pauvres très endettés (PPTE).
3.1.1 Les enjeux environnementaux à
Madagascar
Madagascar est reconnu dans le monde par
l'originalité, la richesse et l'exceptionnel endémisme de sa
biodiversité. Ces spécificités sont dues aux contextes
géologiques, physiques et géographiques propres au pays. Son
insularité précoce l'a
12 Voir : RAKOTOARIJAONA J-R, Système
d'informations, aide à la décision et lutte contre les feux de
brousse.
mis à l'abri des invasions d'espèces nouvelles et a
permis à sa faune et à sa flore, soit
milieux du pays tout en restant isolé du reste du
monde. Du point de vue géographique, l'allongement en latitude et
l'échelonnement d'altitudes se traduisent par bioclimats très
variés auxquels correspondent des formations naturelles et des
écosystèmes qui leur sont particuliers.
Cet environnement exceptionnel et ces ressources naturelles
sont en danger du
fait des pressions très importantes. On peut citer trois
facteurs naturels de dégradation
de l'environnement : la sévérité des
conditions climatiques, la vulnérabilité du sol
ferralitique aux agents de l'érosion, l'escarpement des
reliefs et même la fragilité de la biodiversité malgache.
Les autres facteurs sont anthropiques et sont liés à la
croissance démographique, à l'utilisation des ressources
naturelles et aux conditions socioéconomiques.
La mauvaise performance économ
estimations récentes situent à 80,9% la
proportion des malgaches vivant en dessous du seuil de pauvreté (INSTAT,
EPM 2002). La mesure de l'indice de développement humain classe
Madagascar 149ème sur 175 pays en 2001 (PNUD, RMDH 2003). De
manière globale, la pauvreté est essentiellement rurale car plus
de 86% de la population rurale sont pauvres. Ce sont les ménages
agricoles et notamment les petits
3.1.2 Politiques de gestion de l'environnement à
Madagascar
Partant de ces constats, Madagascar a ratifié les
principales conventions internationales relatives à l'environnement et
souscrit aux initiatives de développement durable comme les
déclarations de Rio, de Johannesburg et l'Agenda 21. Madagascar a
adopté en 1990 la Charte de l'Environnement Malagasy, qui définit
la Politique Nationale de l'Environnement et spécifie ses principes
généraux et les dispositions la traduisant en termes
opérationnels dans le cadre du développement global de
18
Madagascar. Cette politique vise à rétablir un
équilibre durable et harmonieux entre les besoins de
développement de l'homme et les soucis écologiques.
La mise en oeuvre de la politique environnementale est
assurée à travers un plan national d'action environnementale
(PNAE), premier du genre en Afrique, d'une durée de 15 ans
subdivisée en 3 programmes 95 de 5 ans chacun. Le PNAE a pour objectif
essentiel de réconcilier la population avec son environnement en vue
d'un développement durable. Le PE3, troisième et dernière
phase du PNAE, devrait être mis en °oeuvre effectivement à
partir de 2004. Après le PE3, « les actions environnementales
devraient se faire de manière automatique et naturellement
gérées et générées par les
Collectivités de base, les Ministères, les ONG, etc. ».
Différents instruments de gestion de l'environnement
sont développés et mis en oeuvre dans le cadre du PNAE : le
transfert de gestion, les aires protégées et sites de
conservation, la gestion intégrée des zones côtières
(GIZC), la gestion conservatoire des eaux et des sols, la gestion durable des
ressources forestières, la mise en compatibilité des
investissements avec l'environnement (MECIE), la planification
régionale, la sécurisation foncière Ces instruments sont
appuyés par d'autres mesures ou activités visant essentiellement
la réduction des pressions sur les ressources naturelles comme les
activités de développement ou alternatives, les
activités de sensibilisation, d'éducation ou de
renforcement de capacité. Enfin, le PNAE comprend aussi des volets
d'instauration de la bonne gouvernance environnementale.
3.1.3 Système d'information de l'ONE
Parmi les conditions de réussite de cette politique
environnementale, la charte de l'environnement insiste sur le besoin
d'intégrer l'environnement dans notre processus de planification
à moyen et long termes ainsi que la nécessité
d'améliorer les outils de maîtrise de l'évolution de
l'environnement, notamment l'utilisation des techniques modernes comme la
télédétection et l'introduction d'indicateurs prenant en
compte l'évolution de notre capital naturel dans le temps et dans
l'espace.
Le système d'informations environnementales basé
à l'ONE est conçu comme l'outil de suivi de l'état de
l'environnement et de son évolution, qui devra permettre
environnementales, d'évaluer les impacts environnementaux
des différentes politiques et activités économiques, et
d'orienter la politique des décideurs et les activités des
o rassembler les informations sur l'environnement à
travers un oeuvrant dans le domaine de l'environnement et des autres domaines
connexes ainsi
o concevoir et développer les indicateurs permettant un
meilleur suivi de l'environnement selon le modèle
Pression-Etat-Réponse ;
o diffuser les informations auprès des décideurs
des opérateurs et du public par l'édition, entre autres, de
rapports périodiques sur l'état de l'environnement ainsi que
d'autres publications présentées sous différentes formes
(lettres d'information, fiches pédagogiques, affiches etc.) ;
o gérer les observatoires sectoriels et les bases de
données y afférentes ;
o produire des informations et analyses géospatiales
concernant l'état des écosystèmes naturels à
partir de l'exploitation des images satellite ;
o élaborer un système statistique devant aboutir
à une comptabilité de l'environnement pouvant etre
éventuellement intégré à terme dans la
comptabilité économique nationale.
3.1.4 Les acteurs du SIT
o Le Ministère de l'environnement, des eaux et forets,
représente l'Etat
o L'ONE est mandaté par le Ministère de
l'environnement, des eaux et forets pour coordonner les différents
systèmes de données sur l'environnement et gérer
20
o Les autorités nationales, les principales
institutions environnementales nationales et les bailleurs de fonds du
Programme environnement sont réunis au sein d'un comité de
pilotage leur permettant d'orienter et suivre l'avancement de chantier de mis
en oeuvre du système d'information.
o Les réseaux et associations de réseaux de
systèmes d'informations environnementales.
3.1.5 Système d'informations et lutte contre les
feux de brousse
Les feux de brousse constituent une des causes de
dégradation de l'environnement, la DGEF estime à 650.000ha par an
la superficie ravagée par les feux. Les feux sont essentiellement dus au
renouvellement de pâturage, à des opérations de nettoiement
incontrôlées et d'extraction minière, au
mécontentement populaire, à de pur vandalisme ou à des
raisons liées au vol de bétail.
Dans le but de diminuer les feux de fort, trois types
d'activités sont menés : la sensibilisation et la motivation de
la population à lutter contre les feux de brousse ; le renforcement de
l'application des lois contre les feux de brousse et le suivi satellitaire des
feux.
Le système présenté ici s'avère
rtre un outil incitatif indispensable pour l'éradication des feux de
brousse et contribue fortement à la promotion du développement
durable. En effet, il n'y aura pas de développement durable si on
continue de détruire les capitaux naturels au rythme actuel.
Il est noter toutefois que l'ONE fait face continuellement
à des contraintes matérielles, financières et techniques.
Des renforcements des capacités sont ainsi nécessaires. Dans la
mesure où cette lutte contre les feux est un travail de longue haleine,
la participation des nationaux et des institutions nationales est primordiale.
Sans cela, les impacts de ce genre d'action ne pourront ~tre durables.
3.2 Port de Rotterdam13
Dans le cas de Rotterdam, ce qui est remarquable, c'est la
capacité de ce port à
de l'intégration dans des réseaux, à
celle territoriale qui relève du politique (de l'Etat comme de l'UE),
à articuler le développement local avec la demande
régionale de la mégalopole européenne au mondial. Le
risque avec l'accentuation et la multiplication des contacts lointains est de
détacher Rotterdam de sa base territoriale, laissant de
côté le reste des Pays Bas.
3.3.1 Présentation du site
Rotterdam est situé dans le double delta du Rhin et de la
Meuse, sur un bras
fluvial écoulant les eaux du Rhin et qui lui est
directement relié. Dès l'époque médiévale
(création moitié du 12ème siècle), c'est une petite
ville de pécheurs qui s'étend sur la rive droite de la Meuse, au
même niveau que la mer, elle est protégée des eaux par une
digue. Aujourd'hui, la ville de Rotterdam compte plus de 600 000
hab. et son agglomération
dépasse d'un million.
C'est en fait un pôle industriel au service de la
Randstatt. Ainsi, ce port représente la plus grande zone de
concentration industrielle des Pays-Bas. Il s'est d'ailleurs
spécialisé dans le trafic de pondéreux (charbon, fer et
pétrole) alimentant les industries qui leur sont liées
(pétrochimie par exemple). Mais c'est aussi un grand port pour les
produits alimentaires et depuis les années 1970, il connaît une
diversification
des produits et une augmentation de la valeur des produits
transbordés.
3.3.2 Position actuelle du port de Rotterdam
Rotterdam est un complexe portuaire gigantesque s'étendant
sur plus de 40 km d'est en ouest, c'est le 1er port du monde depuis les
années 1930.
Le trafic en terme de poids ne cesse de progresser avec comme
conséquence la
croissance du chiffre d'affaires du port de Rotterdam. Remarquons
tout de même que
13
Pour toutes les informations du point 3.3 Voir: Annabelle S,
Mondialisation, territoires et aménagement, Collège Longchamp,
mars 2005.
22
Rotterdam est avant tout un port d'importations. Presque la
moitié du tonnage des importations correspond à l'entrée
de produits pétroliers dont l'Europe n'est pas productrice mais
très fortement consommatrice.
En 2004, le CA a augmenté de plus de 12%, bien plus que
les économies européennes et c'est le secteur du transbordement
plus que les transports en euxmêmes qui voit leur chiffre d'affaires
explosé. A Rotterdam la valeur ajoutée directe et indirecte
générée par le 1er port du monde représente 7% du
PIB néerlandais, et 315000 emplois.
3.3.3 Mutations subies par le territoire
La mondialisation entraîne l'explosion des
échanges de biens manufacturés à moyenne et haute VA entre
les grands pays industrialisés, en particulier entre les pays de la
Triade dont font partie les Pays-Bas. Le trafic maritime mondial en
bénéficie très largement , en volume, l'augmentation est
de 67% entre 1970 et 2000, soit +2,3% par an. Ce trafic maritime
représente d'ailleurs 98% des échanges intercontinentaux en
volume mais il se concentre dans certains ports.
Les dynamiques économiques (le rôle de 1er ordre
de l'UE dans les échanges internationaux) et techniques (le
développement des échanges par conteneurs) participent aux
logiques d'emboîtement d'échelles et de polarisation de flux. Du
coup, le dispositif logistique est très hiérarchisé : aux
échelles mondiales, la flotte mondiale
assurent des lignes régulières et une rapide
rotation des flottes : Hambourg Rotterdam en Europe ; aux échelles
nationales et locales cela débouche sur la créatio
de très vastes complexes portuaires intégrés
se faisant une rude concurrence.
Les porte-conteneurs utilisés sur mer depuis 1966,
s'imposent de plus en plus
comme le moyen par excellence pour le transport maritime
international, représentant
la moitié du transport maritime des marchandises diverses.
Ils sont un des éléments de
la mondialisation dans la mesure où le transport via
porte-conteneurs est pensé à l'échelle mondiale, ce
système pouvant s'adapter à tous les moyens de transport du monde
grâce à la forme et la capacité standard des conteneurs.
Dans un contexte de forte concurrence européenne et de
croissance mondiale forte et continue du trafic, le transport maritime
représente 98% des échanges intercontinentaux en volume et la
part affectée aux porte-conteneurs ne cesse d'augmenter passant de 8% du
trafic portuaire en tonnage en 1980 à 24% en 95 mais correspondant
à 80% de la valeur totale des marchandises transportées par mer_
l'activité des conteneurs à l'échelle locale et
régionale (en termes d'emplois, d'activités économiques,
d'aménagements) est essentielle.
3.3.4 Réponses du territoire aux
changements
Les ports doivent s'adapter au gigantisme car la taille des
plus grands navires est passée en 10 ans de 4000 EVP à 8000 EVP.
Du coup cette évolution laisse de côté les ports qui ne
peuvent s'adapter. Seuls ceux ayant une dimension continentale se
développent.
Rotterdam avec les chenaux les plus profonds du monde est bien
placée pour recevoir de plus en plus de porte-conteneurs (plus de 6
millions d'EVP en 1998 contre 3,5 M pour le 2d port Hambourg)
Rotterdam en 1999 polarisait plus de 30% du trafic
porte-conteneur sur le Northern Range européen (par rapport à
EVP). Les conteneurs représentent 20% du trafic total du port. Mais la
concurrence est rude avec les ports européens (des temps d'accès
au port plus courts) asiatiques (ils reçoivent un trafic de
porte-conteneurs supérieurs et ont un hinterland de plusieurs centaine
de millions d'hab.)
Le développement et l'aménagement du port sont
une priorité depuis 1945 (reconstruction d'une ville très
largement détruite), mais prend une nouvelle ampleur avec la
mondialisation et donc la concurrence des autres ports européens
(Anvers) et asiatiques (Singapour, HK, Pusan et Shanghai).
24
Avec le développement de la taille des navires depuis
40 ans, de nouveaux bassins sont creusés sur la rive méridionale
plus en aval avec la création dans les années 60 d'une grande
zone portuaire à l'extrémité Ouest du chenal pour
accueillir le déchargement des superpétroliers et le stockage du
pétrole, réalisée à partir de 1956 et qui a permis
au port de Rotterdam de devancer les capacités portuaire de celui de
New-York.
Dès 1965, de nouveaux aménagements sont
entrepris. Le but est de toujours s'adapter aux demandes et à
l'extension des capacités portuaires. Maasvlakte I et Maasvlakte II, ont
comme particularité d'rtre des extensions sur la mer et non un
remblaiement des terres sous le niveau de la mer. Le 1er projet a permis au
port de voir sa superficie passer de 3 000 à 10 000 hectares, tandis que
dans le cadre du projet Maasvlakte, la priorité est donnée aux
porte-conteneurs.
3.3.5 Apport du port pour le territoire de
Rotterdam
La mondialisation des façades maritimes fait
apparaître de nouveaux acteurs, les opérateurs portuaires, aux
activités s'internationalisant et qui ont comme objectifs de
contrôler un certain nombre d'infrastructures à travers la
planète pour bénéficier de leurs marchés. Ainsi les
opérateurs de Rotterdam contrôlent des infrastructures dans les
ports latino-américains et asiatiques. Le local rejoint le mondial.
En plus des aménagements portuaires, d'autres se
développent à l'initiative des FMN comme des collectivités
territoriales dans un souci de concilier développement économique
et protection environnementale (ex : Des aménagements urbains et de
nouvelles activités font rapidement évoluer le paysage urbain
avec la multiplication des tours de bureaux vers la gare centrale et la
réalisation de logements de qualité au bord du fleuve).
Améliorer les communications terrestres avec par
exemple la ligne de fret ferroviaire vers Cologne et Düsseldorf mais aussi
pour attirer d'autres activités comme les services financiers de
multinationales qui choisissent un pôle régional pour
s'implanter
Enfin, la protection de l'environnement rentre en compte dans
les différents projets d'aménagement avec par exemple, des
réserves naturelles créées au sud du port.
Ainsi, la volonté de Rotterdam de s'adapter à la
mondialisation du transport maritime entraîne une série
d'aménagements portuaires et urbains qui transforme l'organisation de
cet espace ; le plus frappant étant l'étendue de l'espace
portuaire, avec le gain de terrains sur la mer grâce aux polders,
accueillant des fonctions d'entreposage et de redistribution articulant les
échelles régionales, continentales et mondiales.
En conclusion à ce chapitre, on dira que la pratique
de l'intelligence
territoriale est la solution idéale sur les plans
économique et social pour les acteurs
territoriaux afin de promouvoir un développement sain
et durable. L'IT est un objectif qui peut être compromis avec le
désengagement de l'un des acteurs du territoire.
15
CHAPITRE DEUX
« Systèmes d'information et réseaux
»
Après avoir présenté l'intelligence
territoriale dans le chapitre précédent, nous allons passer au
deuxième concept qui figure dans notre thème de recherche qui est
le système d'information.
La définition la plus répandue stipule qu'un
système d'information est un ensemble de moyens humains et
matériels destinés pour collecter, traiter et diffuser
l'information. Jusque là, rien ne fait référence à
une application informatisée, un SI peut s'agir seulement d'une
organisation et un ensemble de documents qui y circulent à
l'intérieur de celle-ci.
L'intelligence territoriale est une pratique fondée sur
le partage de l'information et des projets de développement entre
acteurs du territoire. Le système d'information compétent pour
aboutir à une IT est celui qui coordonne le maximum d'acteurs du
territoire et les fait connecter de façon dynamique et
perpétuelle.
La conception du SI est une partie capitale dans le projet de
l'aboutissement à l'IT. Son accessibilité et sa
disponibilité pour tous les acteurs sont de même. Ainsi, nous
avons opté pour un site web dynamique pour concrétiser le projet
du SIIT.
Nous allons donc consacrer le présent chapitre aux
systèmes d'information sous différentes dimensions, aux
étapes de leurs réalisation et enfin le web qui est la solution
technique pour la mise en réseau du SIIT.
27
1. Introduction aux systèmes
d'information
Un système d'information1 est un dispositif,
social et technique, c'est l'outil permettant la constitution, la gestion, le
traitement et la restitution de l'information utile à une organisation
pour atteindre ses objectifs. Cette approche issue de l'univers des entreprises
ou des organisations fortement structurées a donné naissance
à un ensemble de pratiques de conception, d'organisation et de
normalisation de l'information et de son utilisation.
1.1 Approche du système d'information
Dans le vocabulaire du management, le terme de système
d'information est utilisée avec des acceptions diverses, la plus
répandue est son assimilation à l'aspect technologique et des
réalisations à base d'ordinateurs. Cependant, le SI est
caractérisé par ses approches : informationnelle, technologique
et organisationnelle.
1.1.1 Definition
Un système d'information est un ensemble
organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel,
données, procédures... permettant d'acquérir, de traiter,
de stocker des informations (sous forme de données, textes, images,
sons, etc.) dans et entre des organisations2
Cette définition nous permet de concrétiser
qu'un système d'information est un ensemble finalisé, construit
à partir de différentes ressources et susceptible d'être
défini à différents niveaux.
1 Voir J.Y Jamin, Seiny Boukar L., Floret C.
(éditeurs scientifiques), 2003. Savanes Africaines : des espaces en
mutation, des acteurs face à de nouveaux défis.
2 Voir : Robert R, Systèmes d'information et management
des organisations , 5ème édition, Paris 2005, P. 03
1.1.2 Système d'information
territorial
Un système d'information territorial peut être
caractérisé par3 :
o sa capacité à représenter la «
réalité », ou plutôt les réalités
perçues, utiles aux acteurs et sur lesquelles ils opèrent, les
objectifs de l'organisation qui le développent, le projet qui l'anime,
les produits escomptés ;
o les acteurs qui l'animent, ceux qui sont porteurs du projet ou
du SI, ceux qui y ont accès ou non, comme ceux qui seront
affectés par le projet ;
o les territoires qu'il concerne, leurs délimitations
spatiales et temporelles.
1.1.3 Systèmes d'information de
gestion
La plupart des SI classiques, d'ordre de gestion, concernent des
réalités, préalablement structurées. On constate
:
o Des objectifs explicités qui fondent l'utilité
sociale d'une conception entièrement préalable, faisant souvent
appel à une rationalité explicite, préalable, et
pré définie dans le temps, l'espace et les thématiques,
reposant enfin sur un projet délimité ;
o Des acteurs institutionnellement affectés qui conduisent
une action régulière, voire normative ;
Des territoires techniquement ou administrativement
délimités, dont la pertinence est préalablement, «
scientifiquement » ou administrativement déterminée ;
1.2 l'information et les systèmes
d'information
Quelques caractéristiques de l'information, de ses
relations aux activités, aux tâches et aux décisions des
acteurs, et quelques illusions concernant les systèmes d'information
l'organisant, peuvent donner un premier aperçu des questions sociales et
institutionnelles induites par l'utilisation de ces outils dans une perspective
de représentation de situations territoriales.
3 Voir J.Y Jamin, Savanes Africaines : des espaces en
mutation, des acteurs face à de nouveaux défis. 2003. P 04
29
1.2.1 Information et pouvoir
L'information4 (sociale, sur la
société) est l'un des attributs du pouvoir. Sa détention,
compilation, exploitation procure un avantage décisionnel. De ce fait
l'information est un bien, qui est susceptible de n'être pas
échangé, voire même d'être dissimulé ; les
fractures informationnelles et les dissymétries décisionnelles
induites semblent participer de la nature et de la quasi-totalité des
pratiques du pouvoir.
Les SI n'ont évidemment pas vocation à
conférer à l'exercice du pouvoir une transparence
démocratique, ils sont en revanche susceptibles d'être
mobilisés dans un débat ou une négociation, pour peu que
les acteurs dominants y tolèrent quelques avis divergents.
1.2.2 Information et explicitation de
l'action
Si l'information participe au pouvoir, son explicitation met
en lumière certains éléments susceptibles de permettre
l'analyse de l'exercice du pouvoir. Les détenteurs de ces informations
n'ont pas nécessairement l'intention de les mettre sur la place publique
(certains fichiers d'électeurs par exemple, mais plus banalement, la
répartition par commune des allocations de budget au sein des
dispositifs intercommunaux).
1.2.3 Information et objectivitéUn SI
donne à voir, explicitement ou pas, un ou des points de vue
(nécessairement partial, déterminé par
l'observateur et son mode d'observation) sur l'organisation qu'il
représente. L'objectivité semble ici un trait inaccessible. Au
mieux l'explicitation des choix et des modalités de
représentation est accessible, l'information est donc plus «
objectivable » qu'objective.
4 Voir pour 1.2.1, 1.2.2, 1.2.3 : J.Y Jamin, Savanes
Africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à de nouveaux
défis. 2003. P 05
1.3 Le SI pour le développement local
Si un SI pour le développement local doit
représenter un tronçon d'espace, l'organisation qui l'utilise,
transforme, met en valeur, est le corps social que cet espace héberge.
Les mécanismes de régulation qu'héberge cet espace,
explicites et implicites devraient être considérés comme le
système de pilotage de cet espace.
1.3.1 Le SI est un projet
Les objectifs du SI sont souvent5 de l'ordre de
l'aide à la « gestion » de l'espace, de l'environnement, des
territoires, des actions de développement... ou de façon plus
réaliste ils visent quelques capacités d'inflexion des processus
naturels (fermeture de la végétation), comme sociaux (péri
urbanisation, mutations agricoles) en cours. Ils mettent en jeu des acteurs,
mettant en oeuvre des projets, en vue d'une meilleure adéquation de
l'organisation de l'espace à ces projets. Fréquemment ces projets
ne sont que très partiellement exprimés, rarement
co-localisés, ce qui conduit le système d'information à
travailler en univers incertain, mal borné et changeant.
1.3.2 Le SI est une organisation
Le SI est lui-même une organisation. La
définition et le contrôle de ses structures et mécanismes
de fonctionnement constituent souvent un enjeu de pouvoir. Les acteurs du SI
devraient en assurer la conception dans une perspective consensuelle, qui ne
privilégie ni n'écarte aucune catégorie d'acteurs du
territoire. Les réalités du pouvoir local et des divers
antagonismes qui l'animent (entre élus-notables voisins ou
hiérarchiquement dépendants ; entre élus et
techniciens...) rendent difficile la définition du système de
pilotage du SI (comité de pilotage inter-organismes, ensemble de
comités thématiques...).
Les systèmes d'information ne sont donc que des outils,
certes techniques, mais surtout déterminés par les jeux
d'acteurs, de pouvoir, de dissimulation. C'est
5 Voir J.Y Jamin, Savanes Africaines : des espaces en
mutation, des acteurs face à de nouveaux défis. 2003. P 06
31
sans doute en tant que représentations
intermédiaires, objets de débats, de co-constructions,
d'évaluation qu'ils trouveront leur utilité sociale,
peut-être plus que par leur effective capacité à
modéliser et gérer des espaces et des processus dont les inerties
réservent bien peu de degrés de liberté.
2. Les systèmes d'information et
l'informatique
La résolution des problèmes liés à
la construction d'un SI appelle de nombreuses décisions ayant un impact
direct sur les propriétés structurelles de l'organisation.
L'analyse des difficultés rencontrées montre bien
l'interdépendance des choix techniques et des choix organisationnels.
2.1 La construction des SI
2.1.1 Partage de l'information entre acteurs
Construire le SI démarre par une définition des
besoins à satisfaire, quelles représentations doit fournir le SI
? pour qui ?déterminer quelles représentations seront accessibles
à chaque acteur aboutit à définir une structure de
l'information de l'organisation, c'est-à-dire les règles de
partage de l'information en réponse à la question : qui doit
savoir quoi ? bien entendu, cette répartition n'est pas
indépendante d'une autre série de décisions concernant les
rôles de chaque acteur doit remplir et les pouvoirs de décision
qui lui sont conférés. La construction du SI suppose donc que
l'on résolve, explicitement ou implicitement, le problème de la
répartition du pouvoir dans l'organisation donc celui des relations de
domination entre les différents participants.
2.1.2 Degré d'intégration du
SI6
Décider de quelles représentations l'acteur
à besoin, c'est faire l'hypothèse sur le rôle qu'il doit
remplir dans le processus de travail. Selon les solutions qu'en envisage pour
le remplir dans le processus de travail. La nature de la définition du
rôle sera plus
6 R Reix, systèmes d'information et management
des organisations, édition Vuibert, 5ème Ed, paris
2005, P 95.
ou moins affectée. Le chois d'un système
d'information séparé du système de travail laisse la plus
grande latitude à l'acteur dans la conduite du processus. A l'inverse,
le choix d'un SI intégré au système de travail a pour
conséquence une structuration du processus de formalisation du
rôle comme le degré de l'autonomie de l'acteur sont donc
dépendants de la nature du SI retenu. Le cas extrême est celui de
la formalisation complète du processus sous forme d'un algorithme
aboutissant à l'automatisation du rôle.
2.1.3 Les technologies de communication
La très grande majorité des systèmes
d'information est constituée de systèmes collectifs où
plusieurs acteurs vont communiquer pour coordonner leurs actions. La
variété des outils de communication impose des choix techniques
qui ont des conséquences immédiates sur les
procédés de coordination effectivement utilisables. De la
même manière, la communication effective entre les participants
est dépendante de l'existence de représentations
partagées, c'est-à-dire des représentations auxquelles les
différents utilisateurs attachent la même signification.
Par conséquent, à la fois par la
définition du contenu des représentations et par le choix des
médias à utiliser, la conception des SI exerce une influence
déterminante sur les pratiques de coordination à
l'intérieur de l'organisation.
Même sans prétendre traiter la totalité du
sujet, les trois derniers points montrent que les choix relatifs à la
construction des SI sont au de là de leur aspect technique
immédiat, de véritables choix organisationnels, affectant
directement les caractéristiques majeures de la structure : division du
travail (degré de spécialisation ), répartition du pouvoir
(centralisation-décentralisation), standardisation et formalisation (
procédés de définition des règles et des normes,
procédés de normalisation..
33
2.2 Difficultés pratiques
rencontrées
Il existe 7 une profonde interdépendance
entre des choix, en apparence techniques, liés à la construction
du SI et des choix organisationnels déterminant des
caractéristiques importantes de l'organisation. Cette
interdépendance se traduit par une exigence de cohérence
organisationnelle qui s'ajoute à la contrainte de pertinence
déjà évoquée.
2.2.1 Limite des champs d'action du SI
Le SI à construire est souvent spécifié
de manière locale pour répondre à des besoins bien
définis, de manière limitée, pour un certain domaine alors
que la recherche des réponses cohérentes exigeraient un
périmètre de définition plus étendu.
2.2.2 Contraintes financières
Les exigences de la construction en matière de
délais comme la limitation des ressources affectées au projet de
construction (en particulier les compétences disponibles dans le groupe
de projet) font que l'on essaie de limiter l'ampleur de la complexité
des changements à effectuer.
2.2.3 Non cohérence des structures
La non cohérence est expliquée par le fait que
la structure de décision décrit, à un moment, la
façon dont le pouvoir de décision est réparti dans
l'organisation. A cette structure de décision correspond une structure
d'information décrivant le partage de l'information. En application du
principe de pertinence, il serait légitime d'affirmer que le partage de
l'information est imposé par le partage préalable des
activités de décision. En pratique, cette cohérence entre
les deux structures est rarement parfaite pour des raisons tel que :
o La multiplicité des centres de décision
o Evolutivité des besoins en information à
recouvrir
7 R Reix, systèmes d'information et management
des organisations, édition Vuibert, 5ème Ed, paris
2005. P 59
2.3 Réalisation des SII
2.3.1 Moyens techniques de réalisation
Pour réaliser un système d'information il faudra
un certain nombre de moyens humains, matériels, logiciels et financiers.
Cet ensemble de moyens sera coordonné et utilisé suivant une
méthode de travail selon l'Etat d'avancement dans étapes de
réalisation.
Les moyens humains sous-entendent une équipe de travail
compétente, des informaticiens, des techniciens dans le domaine
étudié et des gestionnaires. Pour ce qui concerne les moyens
matériels et logiciels ont trouve les ordinateurs, les langages et les
méthodes de conception. Enfin, les moyens financiers sont le budget
réservé la réalisation et la couverture des charges
inhérentes (paiement des salaires, déplacements, achat des
matériel, etc.)
2.3.2 Typologies de mise oeuvre des SI
La mise en oeuvre d'un système d'information
informatisé nécessite une base de données (stockage des
données) et une application informatique (exploitation des
informations). Le système peut être exécuté sur un
ordinateur local, un réseau intranet ou bien sur internet. Le premier
critère de choix de la mise en oeuvre est lié aux contraintes
financières et le deuxième critère de choix est lié
au besoin de l'entreprise.
Le réseau internet offre toutes les opportunités
comme le faible coût d'hébergement, universalité du
réseau et la fiabilité des machines.
3. Le Web et les SGBD
Traditionnellement, l'Intelligence Territoriale s'est nourrie
de l'économie, de la géographie, des Sciences et Technologies de
l'Information et la Communication (STIC) et de la gestion du savoir. Les liens
avec l'intelligence économique et les STIC sont souvent cités
dans les définitions actuelles de l'intelligence territoriale.
Les systèmes d'intelligence territoriale ont besoin
d'utiliser les processus traditionnels de transmission de l'information et les
technologies de l'information et de la communication à travers les sites
Intranet ou Internet, la documentation, les systèmes d'information
géographique et l'analyse de données
35
3.1 Le Web
Le Web est une couche logique qui s'installe sur un internet.
C'est un réseau de document, un réseau logique qui relie une
collection de document distribués sur un réseau physique. Les
liens du web sont indépendants des liens du réseau physique.
Le Web construit au dessus du réseau mondial internet
est appelé le www. Des protocoles sont définis pour permettre la
navigation dans ce réseau logique. Le www est l'élément
clé dans le succès de la technologie internet.
Une page WEB est tout simplement un document qui peut comporter
du texte, des images, des sons, etc. une page Web est l'unité minimale
de la création d'un site.
3.1.1 Le site Web
Un site web est un ensemble de pages web liées, il
comporte trois composantes, à savoir : le contenu, la
présentation et le comportement.
o Le contenu : l'ensemble des informations contenues dans le
site
o Le comportement : cette composante détermine les
interactions du site avec les actions du client ;
o La présentation : le look et le design du site. on
distingue deux types de sites.
3.1.2 Les sites Web statiques
Ce sont des pages Web écrites en HTML invariantes,
proposées à l'avance, autrement dit, à chaque fois qu'un
client affiche une page cette dernière se présente de la
même manière tout au moins tant que le code HTML correspondant n'a
pas été mis à jour par l'auteur.
Les fichiers de code HTML ne sont pas en mesure d'interagir
avec le serveur. Si par exemple, on veut récupérer des
informations liées à l'utilisateur pour les stocker dans une base
de données, il va falloir mettre en oeuvre d'autres outils capables de
supporter ce type d'interaction.
La mise à jour des pages HTML est très difficile et
doit s'effectuer via un éditeur, de nombreux fichiers sont liés
et la cohérence des liens est difficile à gérer.
37
Réponses
equêtes Requêtes
Serveur
39
3.1.3 Les sites Web dynamiques
Les lourdeurs de la consultation et mise à jour des
pages Web statiques ainsi que le faible volume d'informations qu'elles
contiennent ont rapidement conduit les concepteurs à proposer des «
sites Web dynamiques ». Dans ce cas, les pages ne sont pas
fabriquées à l'avance.
Cette composante dynamique peut recouvrir des aspects tels que
la diffusion d'informations évoluant dans le temps ou la
récupération des renseignements saisis par l'utilisateur pour
décider de déclencher telle ou telle autre action.
Les auteurs chargés de la conception de telles pages
Web doivent faire appel à des ressources de programmation
dépassant le cadre du HTML qui connait quelques limitations dont la
principale est de proposer des pages statiques. Ces sources de programmation
peuvent être des langages de scripts, les outils d'interfaçage
Web/base de données ou autre.
Voici une liste forcement incomplète des
fonctionnalités dynamiques de base : o pages d'accueil personnalisables
;
o accès à des bases de données ;
o transactions commerciales ;
o formulaires de renseignements ;
o services d'inscription ;
o annonces journalières.
Pour créer un site internet il n'est pas
nécessaire d'être connecté à Internet lors de la
création, contenu du fait qu'il s'agit uniquement dans un premier temps
de créer les fiches HTML et les images. Toutefois lorsque le site Web
est prêt à être vu par des visiteurs, il est
nécessaire de le mettre en ligne, pour se faire, il est alors essentiel
de se connecter à Internet, puis d'envoyer les pages sur le serveur
à l'aide d'un client FTP (un logiciel de transfert de fichier).
3.1.4 Les protocoles de service Web
3.1.4.1 Le protocole HTTP
Http (HyperText Transfert Protocol) est le protocole le plus
utilisé sur internet. C'est un protocole de niveau application et
rapide, pour la transmission de documents distribués à travers un
système d'information multiutilisateur (www). Http a été
utilisé à l'initiative du Word Wide Web dès 1990. Les
systèmes d'informations pratiques nécessitent des fonctions plus
évoluées que la simple récupération de
données, parmi lesquelles on trouve la possibilité d'effectuer
des recherches, les fonctions de remise à jour, et d'annotation. HTTP
permet d'utiliser un ensemble non exhaustif de méthodes pour
définir l'objet d'une requête. Il s'appuie essentiellement sur la
normalisation des Uniforme Ressource Identifier (URL), soit sous forme de
`'site» (URL).
3.1.4.2 Le protocole FTP
Internet est le réseau des réseaux,
surnommé la toile d'araignée mondiale Internet offre plusieurs
services tels que : Mail, Web, Chat,~et le FTP (File Transfer Protocol), le
protocole qui sert au transfert de fichiers. Comme tous les outils d'Internet,
il fonctionne en mode Client/serveur.
Les ordinateurs fonctionnent via des programmes, des
applications et des données qui sont échangés entre eux,
d'où l'importance du moyen de transfert des fichiers (FTP). Cet outil
est une partie intégrale d'Internet. Le téléchargement de
fichiers se fait de deux manières opposées :
- Téléchargement en amont : se faisant à
partir de votre ordinateur vers un ordinateur éloigné.
- Téléchargement en aval : se fait inversement,
c'est-à-dire d'un ordinateur éloigné vers le votre.
FTP sert au transfert des fichiers volumineux (logiciels,
documents, images, vidéos, ...) entre machines. Il est
géré par tous les navigateurs Web, c'est lui qui sert aux
téléchargements, seulement il reste invisible pour les
utilisateurs car il ne possède pas d'interface distincte dans les
différents navigateurs (Explorer, Netscape, ...).
Internet Figure N° 01 FTP, un modèle
Client/serveur.8
3.2 MysqiUne base de données
(son abréviation est BD, en anglais DB, data base) est une
entité dans laquelle il est possible de stocker des
données de façon structurée et avec le moins de redondance
possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par
des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de
base de données est généralement couplée à
celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations,
d'où le nom de base. On parle généralement de
système d'information pour désigner toute la structure regroupant
les moyens mis en place pour pouvoir partager des données.
8 Voir : B H, conception et réalisation d'un
site web dynamique, université de Bejaia, 2009. P 14.
PHP permet un interfaçage simple avec de nombreux SGBD.
La version 3 du langage supporte les SGBD suivant : dBase, Filepro, LDAP, ODBC,
Oracle, Postgres, SNMP, Sybase, Velocis, et MySQL.
3.2.1 Les fonctions de Mysql 9
msql_create_db Crée une base de données mSQL.
msql_data_seek Déplace le pointeur interne.
msql_drop_db Efface une base de données Msql.
msql_list_dbs Liste les bases de données mSQL sur un
serveur. msql_result Retourne les données de résultat.
3.2.2 C'est quoi Mysql
Ses fonctions nous permettent d'accéder aux bases de
données mSQL. Pour cela, nous devons compiler PHP avec le support msql,
en utilisant l'option de configuration with-msql [=dir]. Par défaut, le
chemin est `/Usr/local/Hughes'.
MySQL est un véritable serveur de base de
données SQL Multiutilisateurs10 et Multithreads. SQL est le
plus populaire langage de données dans le monde .Mysql est une
configuration client /serveur ce qui consiste en un serveur démon MySQL,
différents programmes clients et des librairies.
SQL est un langage standardisé qui rend facile le
stockage, la mise à jour et l'accès à l'information. Par
exemple, nous pouvons utiliser le SQL pour récupérer des
informations sur un produit ou stocker des informations client sur un site web.
MySQL est suffisamment rapide et flexible pour gérer des historiques et
des images.
9 Voir
www.mysql.com
10 Voir : Selmoune. S ., Boukhedouma. S «Bases de
données et SGBD » Ed. PAGES BLEUS, Alger, 2007.
3.2.3 Pourquoi Mysql ?
o Rapidité : le plus rapide sur le marché.
o Facilité d'utilisation : interface est relativement
simple et intuitive. o Coût : Free pour la plupart des langages.
o Portabilité : le passage d'un système à un
autre est possible.
o Distribution ouverte : distribution gratuite sur Internet.
o Supporte le langage de requête (SQL) : comme tous les
autres systèmes de gestion moderne.
La base sur laquelle MySQL est construite est un ensemble de
routines qui ont été largement éprouvées pendant
des années dans un environnement de production exigeant. Même si
MySQL est encore en développement, il propose déjà un
ensemble de fonctionnalités riches et extrêmement utiles.
3.3 PHP
PHP est un langage interprété11 (un
langage de script) exécuté du côté serveur (comme
les scripts CGI, ASP, ...) et non du côté client (un script
écrit en Javascript ou une applet Java s'exécute sur votre
ordinateur...). La syntaxe du langage provient de celles du langage C, du Perl
et de Java. Ses principaux atouts sont :
o Une grande communauté de développeurs partageant
des centaines de milliers d'exemples de script PHP ;
o La gratuité et la disponibilité du code source
(PHP est distribué sous licence GNU GPL) ;
o La simplicité d'écriture de scripts ;
o La possibilité d'inclure le script PHP au sein d'une
page HTML (contrairement aux scripts CGI, pour lesquels il faut écrire
des lignes de code pour afficher chaque ligne en langage HTML) ;
o La simplicité d'interfaçage avec des bases de
données (de nombreux SGBD sont supportés, mais le plus
utilisé avec ce langage est MySQL, un SGBD gratuit
11 Voir
www.php.net
41
disponible sur de nombreuses plateformes : Unix, Linux, Windows,
MacOs X, Solaris, etc.) ;
o L'intégration au sein de nombreux serveurs web
(Apache, Microsoft IIS, etc.)
3.3.1 Le squelette de PHP
<HTML>
<Head><Titre>titre de la
page</Titre></Head> <Body>
< ? Php. .code php ici...>
</Body>
</HTML>
3.3.2 La notion d'une page dynamique 12
<Html>
<Head><Titre>ma première page
</Titre></Head> <Body>
<h1>Mon premier script</h1>
<h2><? Php echo `'Bonjour» ;><
/h2><br> <h3><la date d'aujourd'hui est le :</h3>
<h3><? Print (date (`'I f D, y»)) ;?><
/h3> </Body>
</Html>
3.3.3 Utilisation de PHP
PHP peut être utilisé soit comme un programme CGI
portable ou comme module intégré dans le serveur Web comme apache
avec plu de 1200 fonction s utilisables dans des applications très
variées13. PHP couvre pratiquement tous les domaines ayant un
rapport avec les applications Web .Ce qui rend le langage PHP
12 Voir
www.lesiteduzero.com
13 Voir : Léon Atkinson, programmation en PHP,
France 13 juillet 2003.
42
intéressant est sa faculté à s'interface
à de nombreuse bases de donnée SQL et la pris en charge directe
de plusieurs SGBD comme : adabase, dbase, msql,oracle...
o PHP est langage de programmation spécialisé dans
la génération de code
principalement html.
o Connexions http.
o Accès bases de données.
o Génération d'image, audio et vidéo.
o Manipulation d'URL.
o Création de document PDF.
3.3.4 Intégration du code PHP au sein
d'HTML
Lorsque PHP commence à traiter un fichier, il n'affiche
que le texte html qu'il rencontre. Si on renomme un fichier .html en PHP, il
fonctionnera comme
avant. si on veut insérer des
commandes PHP dans notre fichier, on devra indiquer à PHP le
début d'une telle séquence en passant en mode PHP.
Il y a quatre moyens14 pour passer du mode html au
mode PHP :
o < ? echo (`'exemple en php\n'') ;?>
o < ? php echo (`'exemple en php.\n'') ;>
o <script langage=''php''>
o echo(`'exemple en php.\n'') ;</script>
o <%echo(`'exemple en php.\n'') ;%>
3.3.5 Fonctionnement de PHP
Le code PHP peut être une partie intégrante de la
page HTML ou un script PHP pure. L'utilisateur qui appelle une telle page
ignore tout sur le code de cette page, ce code ayant été
interprété coté serveur avant d'être en code HTML.
Pour ce faire le serveur Web lance l'interpréteur PHP, qui traduit le
document demandé et exécute le
14 Voir:
http://www.htmlwizard.net/phpMyAdmin
code source de la page sont interprétées et le
résultat prend la forme d'une page HTML publié à la place
du code source dans le même document.
Fig. N°01 : PHP comme module Apache15
15 Voir J - Marie Defrance, PHP/MySQL avec Flash8,
éd eyrolles 61, Paris 2006, p03
44
Nous avons présenté dans cette
première section le systime d'information en général et le
syst~me d'information territorial en particulier, puis le web et ses
différents modules élémentaires.
Le systime d'information d'intelligence territorial est un
outil de coordination des acteurs d'un territoire afin de pouvoir faire
transformer leur localité en un territoire intelligent. Loin de son
aspect technique, la finalité du SIIT est d'ordre économique et
sociale, la première est reliée au développement
économique local et la seconde est reliée au bien être
social de la communauté locale.
Dans le fond technique et physique, et grâce
à la technologie informatique, le SIIT peut constituer un entrepôt
de données capable de localiser tous les flux informationnels au sein du
territoire. Cette utilité peut s'avérer d'une grande valeur pour
les acteurs du territoire sur le plan décisionnel.
Pour donner un aperçu plus clair aux systèmes
d'informations, nous allons présenter deux cas de systèmes
d'informations d'intelligence territoriale. Les deux cas des systèmes
présentés existent sous forme de sites web, ce qui est
directement à notre thème de recherche.
1. SIT du parc nature! de
Luberon16
Le Système d'Information Territorial est un site
internet qui permet de centraliser et de diffuser les informations disponibles
sur le territoire du Parc. On y trouve des cartes, des bases de données,
des documents téléchargeables et des liens vers d'autres sites
internet.
1.1 Présentation du SIT
Le site internet du Parc donne des informations d'ordre
général et touristique. Le Système d'Information
Territorial délivre des informations plus techniques sur les patrimoines
et enjeux du territoire. Différentes actions de valorisation et de
protection menées par le Parc et les acteurs du territoire y sont
également présentées.
1.1.1 Pub!ic concerné par !e SIT
Le grand public et le monde de l'éducation : en
consultant l'outil, ils ont accès à de nombreuses
informations.
o Les communes et partenaires institutionnels : Ils peuvent
consulter l'outil et disposer ainsi d'un premier niveau d'informations. Ils
bénéficient également d'expertises plus précises
des techniciens du Parc qui possèdent désormais un
véritable outil d'aide à la décision.
o Les partenaires scientifiques : Ils peuvent compléter,
gérer et consulter leurs données grâce au SIT.
16 Voir :
www.pnrpaca.org
46
1.1.2 Informations disponibles sur le SIT
Les données disponibles à ce jour dans le SIT sont
:
o administratives, o géographiques, o
réglementaires, o naturalistes,
o urbanistiques, o culturelles,
o socio-économiques
1.1.3 Objectifs du SIT
Les Parcs Naturels Régionaux ont pour mission
d'améliorer les connaissances sur leur territoire et réalisent
pour cela de nombreux inventaires et études. Depuis la création
des Parcs de PACA, il manquait un outil qui permette de les valoriser
auprès du public.
C'est pourquoi, les Parcs du Verdon, Luberon et du Queyras ont
décidé de travailler ensemble afin de créer un outil de
diffusion accessible sur Internet. Le SIT a pour vocation d'évoluer en
permanence et s'enrichira au fi l des années.
1.1.4 Fonctionnement du SIT
Grace à cet outil, chaque internaute pourra avoir
accès aux données concernant le Parc de son choix en cliquant sur
la carte de la page d'accueil. Certaines informations techniques ou sensibles
ne seront accessibles qu'aux scientifiques ou partenaires munis d'un code
d'accès.
1.2 Apport du SIT à l'intelligence
territoriale
Territoires voisins aux écosystèmes comparables,
le Luberon et le Verdon ont été classés en Parcs Naturels
Régionaux pour marquer la richesse exceptionnelle de leur faune et de
leur flore.
Les nombreuses données naturalistes
récoltées par les Parcs et leurs partenaires pendant des
années nécessitaient un outil capable de les gérer et de
les valoriser. Une base de données faune-flore commune et accessible sur
Internet a donc été imaginée par les deux Parcs. Elle a
permis de faire un test avant la mise en place du SIT.
1.2.1 Outil d'aide à la
décision
L'objectif de la base de données est de permettre
l'harmonisation et la mise à jour en temps réel des
données naturalistes du territoire. Disposant ainsi de données
centralisées et fi ables, les communes et le Parc pourront à
l'avenir mieux déterminer l'impact environnemental des projets
d'aménagements et de l'évolution des activités humaines
(tourisme, agriculture etc.). Grace à une connaissance plus fi ne des
enjeux naturalistes, le parc et les collectivités pourront ainsi
accompagner les porteurs de projets et proposer les solutions les plus
respectueuses pour l'environnement.
1.2.2 Outil d'information et de
sensibilisation
Il s'agit aussi d'un outil destiné au plus grand nombre
qui comporte :
o Des fiches téléchargeables dans lesquelles on
trouve par exemple des informations sur les mammifères, les insectes,
les oiseaux, etc., avec une description des principales espèces
emblématiques.
o Un module de recherche qui permet d'accéder aux
informations sur la classification et les statuts de protection des
espèces.
48
2. SIT de la Chambre de Commerce et d'Industrie de
Paris17
TERRitem est conçu au service des entreprises
et des territoires. Le projet est Candidat aux prix i-expo 2006 : Prix i-expo
mention organisme public, Prix i-expo de la veille et de l'intelligence
territoriale.
2.1 Présentation de TERRitem
2.1.1 C'est quoi TERRitem
TERRitem est un système d'information commun
aux quatre délégations de la CCIP, cohérent et
sécurisé dont la vocation première est la connaissance et
l'analyse économique du territoire,
o Rassemble des données géographiques et
socio-économiques,
o Couvre les quatre départements de la CCIP (Paris,
Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne),
o Permet de partager et gérer les bases de
données et d'effectuer des traitements et analyses multicritères
sous différentes formes (cartographies, tableaux ou graphiques) à
toutes les échelles géographiques (l'adresse à Paris
Petite Couronne).
2.1.2 Objectifs du SIT
o Conforter la représentation des intérêts
des entreprises auprès des pouvoirs publics locaux et les actions
d'accompagnement des entreprises
o Faciliter l'appropriation de l'information territoriale tant
par les partenaires et les entreprises que par les élus et
collaborateurs de la CCIP
o Optimiser et valoriser l'expertise de la CCIP sur le tissu
économique dans le cadre de projets de développement
économique
o Positionner la CCIP comme l'un des partenaires des politiques
d'attractivité du territoire
o Proposer la même qualité de service dans les
quatre délégations de la CCIP et l'accès à une
offre harmonisée en information territoriale
17 Voir :
www.ccip.fr/index.asp
49
2.1.3 Fonctionnement du SIT
Les bases de données gérées dans
TERRitem recouvrent plusieurs thèmes indispensables à la
connaissance du territoire, Comprenant un historique, elles permettent de faire
des analyses en termes d'évolution, Comprenant des données sur
l'Ile-de-France, elles permettent des comparatifs entre les
éléments suivants :
o Tissu économique :Entreprises, établissements,
Equipement commercial,
Emploi ;
o Implantation :Fiscalité locale Projets
d'aménagement Zones d'activités économiques etc.
o Périmètres de territoires :
Intercommunalités Politique de la ville etc. o Population :
Démographie, Activités, Modes de vie, Revenus.
2.2 Utilisation de TERRitem
Un ensemble cohérent de fonctionnalités, une
solution professionnelle permettant la réalisation de diagnostics
territoriaux à différentes échelles géographiques
(du quartier à l'interdépartemental), des outils permettant de
réaliser de manière automatisée des produits d'information
territoriale standards, un intranet consultable notamment par les conseillers
d'entreprise
2.2.1 Offre de produits en information
territoriale
o Près de 400 produits standards d'information
territoriale déclinés en trois gammes, de l'échelle de la
commune à celle de Paris - Petite Couronne, Gratuits en
téléchargement et payants sur support papier ou cdrom.
o Environ 50 produits téléchargeables gratuitement
sur le portail internet de la CCIP
www.ccip.fr et sur les sites internet
des délégations de la CCIP
o Une offre permettant de répondre de façon
standardisée à des besoins récurrents en information sur
le territoire de la part d'un large public (élus et collaborateurs,
collectivités locales, entreprises...)
o 200 000 téléchargements enregistrés en
moins d'un an !
2.2.2 Diagnostics économiques
territoriaux
La solution professionnelle Pour la réalisation de
diagnostics économiques territoriaux. La solution professionnelle offre
aux géo-statisticiens et chargés d'études un accès
:
o Aux bases de données TERRitem via un SIG (logiciel
MapInfo),
o A des modules d'interrogation et de mise en forme permettant
une consultation simplifiée des bases de données,
o A l'ensemble des fonctionnalités du logiciel MapInfo.
Les possibilités offertes par ces outils sont
nombreuses, la gestion harmonisée des données et le
géocodage, des fichiers d'établissements et de commerces
permettent la réalisation de diagnostics territoriaux à toutes
les échelles du territoire de Paris et de la Petite Couronne
Près de 60 travaux d'études territoriales et 200
travaux cartographiques ont été réalisés à
partir de TERRitem
o Pour dynamiser le commerce et les services de
proximité
o Accompagner le développement d'un secteur
d'activité
o Favoriser l'attractivité des territoires
En faveur d'une meilleure prise en compte des
réalités territoriales, à travers :
o La possibilité de s'affranchir des
périmètres administratifs qui permet de réaliser des
o analyses intercommunales et interdépartementales ;
o La gestion des historiques qui permet un suivi des territoires
et une évaluation des
o actions dans la durée ;
o La multiplicité et la complémentarité des
thématiques traitées qui permettent de resituerle tissu
économique dans son contexte territorial.
51
2.2.3 Perspectives de TERRitem
o Un enrichissement des couches d'information
o Un enrichissement de la gamme des produits standards sur des
territoires de projets intercommunaux
o Une offre de produits standards « à la demande
» (sur des secteurs d'activités spécifiques)
o Le téléchargement et le
télépaiement en ligne des produits standards payants
52
DEUXIEME PARTIE
« Etude et réalisation du projet du SIIT
»
Le système d'information est une application qui est
conçue, réalisée et puis maintenue à jour. Pour
avoir un système d'information complet, il faut donc passer par les
trois étapes précédentes. Dans notre cas, le SI que nous
voulons réaliser consiste en un site web dynamique : une application
automatisée ainsi qu'une base de données.
Réaliser un site web aujourd'hui n'est pas du tout une
tache difficile pour quelqu'un qui a des notions de base en informatique. Par
contre réaliser un site web pour des objectifs et des tâches bien
déterminées nécessite un savoir faire dans
différents domaines : l'informatique, le management, le domaine
étudié et les réseaux.
Après que nous avons montré les objectifs de notre
SIIT, il reste à
concevoir le système d'information, le concrétiser
et le mettre en oeuvre. La présente
Le premier chapitre est constitué d'une étude
préalable faite sur le territoire de Bejaia, une étude de
l'existant et une étude systémique.
Le deuxième chapitre est consacré à la
conception et la réalisation du
SIIT suivant la méthode merise. Ce chapitre est
constitué de deux sections la première
présente les principes de la méthode suivie, les
différents modèles et schémas du SI. Quant à la
deuxième section, nous allons présenter les différents
logiciels utilisés pour la réalisation du projet.
CHAPITRE UN
« Etude préalable sur le territoire de
Bejaia »
Dans l'introduction générale de ce travail, il a
été expliqué que la réalisation d'un SI passe avant
tout par l'étude des postes de travail des différents services ou
des départements qui constituent l'organisation étudiée.
Dans notre cas de recherche, on fait face à l'étude
systémique d'un territoire dans le but de retrouver une architecture
adéquate au système d'information.
q Dans un premier temps, on a réalisé une
présentation géographique administrative du territoire de
Bejaia, les secteurs productifs potentiels, les différent
catégories d'acteurs qui y existent et enfin l'utilité du SIIT au
sein de ce territoire. L
présence sur le territoire.
q Les catégories recensées pour faire ce
regroupement sont : les entreprises
économiques, les établissements de formation, les
associations, les collectivités locales
et enfin la communauté des résidents. Cette
dernière catégorie ne devrait pas intervenir
sur le système comme acteur principal mais comme acteur
externe.
q L'étude systémique du territoire de Bejaia que
nous allons réaliser dans ce chapitre se fera dans les exigences de la
méthode merise qui sera présentée dans le prochain et
dernier chapitre.
54
L'objectif de ce chapitre est donc de ressortir l'existant au
niveau du territoire
Plus précisément, ce chapitre va nous perm ettre
de faire une étude descriptive
de notre objet d'études pour déceler la
réalité interne du territoire pour ensuite pouvoir
modéliser le SI adéquat.
X Durant notre étude, nous nous sommes
intéressés limités à l'étude du chef lieu
de Bejaia pour la simple raison qu'elle contient l'essentiel
des activités économiques, sociales, scientifiques, politiques et
culturelles de la wilaya. Par ailleurs, les limites de temps et de
disponibilité d'informations nous ont poussés à nous
focaliser sur la région citadine.
1. Présentation du territoire de
Bejaia
Le m ot bougie est apparu dans la langue française au
XIVe siècle. Bejaïa,
Vgayet en kabyle, V aga des phéniciens, puis Saldae au
temps des Romains, est une
ville d'A lgérie. Elle est aussi le chef lieu de la
wilaya (département) du
même nom.
X Grâce à sa situation géographique, le plus
important pôle industriel de la région,
notamment par la concentration de nombreuses industries, et la
présence d'un des plus grands ports pétroliers et commerciaux
de Méditerranée. Bejaïa est également dotée
d'un aéroport international.
Kabylie en ayant le rôle de marché local voir
d'exportation des produits, avec
l'oléiculture, la production de figues et
l'apiculture. Au niveau national c'est aussi le siège de certaines
entreprises agroalimentaires comm e Ifri et des groupes industriels comme
Cevital y sont installés.
1.1 Situation géographique
Comme le montre la carte géographique1,
Bejaïa est délimitée du nord par la mer
méditerranée, de l'est par les wilayas de Sétif et Jijel,
du sud par BBArréridj et enfin du l'ouest par Tizi ouzou et de
Bouira.
1.2 Architecture administrative
La wilaya de Bejaia2 est constituée de 52
communes dont 8 d'entre elles sont situées sur la zone littorale. Nombre
de Daïras : 19 , Population totale : 915 819 (2008) , Taux d'urbanisation
: 62,5% , Indicatif téléphonique : +213 (34).
Liste des communes du territoire de Bejaia
Adekar
|
Boudjellil
|
Kendira
|
Tamridjet
|
Aït-R'zine
|
Bouhamza
|
Kherrata
|
Taourit Ighil
|
Aït-Smail
|
Boukhelifa
|
Melbou
|
Taskriout
|
Aït Djellil
|
Chelata
|
M'cisna
|
Tazmalt
|
Akbou
|
Chemini
|
Oued Ghir
|
Tinabdher
|
Akfadou
|
Darguina
|
Ouzellaguen
|
Tibane
|
Amalou
|
Draâ El-Kaïd
|
Seddouk
|
Tichy
|
Amizour
|
El-Flaye
|
Semaoune
|
Tifra
|
Aokas
|
El-Kseur
|
Sidi-Aïch
|
Timezrit
|
Barbacha
|
Ferraoun
|
Sidi-Ayad
|
Tizi N'Berber
|
Béjaïa
|
Ifenain Ilmathen
|
Souk El-Thenine
|
Toudja
|
Beni Ksila
|
Ighil Ali
|
Souk-Oufella
|
|
Beni Maouche
|
|
Tala Hamza
|
|
Beni Mellikeche
|
Ighram
|
Tamokra
|
|
|
Tableau N° 01 : liste des communes de Bejaia
1 Voir :annexe N° 05
2 Voir :www.bejaia.net
56
1.3 Population
Les habitants de Bejaïa sont appelés les
Bougeottes ou les Bédjaouis. Avec ses 210 000 habitants en 2009, la
ville de Bejaïa est en termes de population la plus grande ville de
Kabylie3.
2. Organismes actifs
2.1 Structures économiques
Bejaia dispose de grandes potentialités
économiques comme le port commercial, pétrolier et de p~che. On
trouve également l'aéroport Abane.R, le barrage hydraulique de
Kherata, et plusieurs autres installations comme le réseau ferroviaire,
etc.
La ville de Bejaia tire aussi profit de la production
agricole de la région de Kabylie en ayant le rôle de marché
local voir d'exportation des produits, avec l'oléiculture, la production
de figues et l'apiculture. Au niveau national c'est aussi le siège de
certaines entreprises agroalimentaires comme Ifri et des groupes comme Cevital
y sont installés.
En sortant un du chef lieu de la wilaya, Akbou joue un grand
rôle économique dans la région de par la densité de
son tissu industriel, sa réputation qui a largement
dépassé les frontières nationales, s'est construite autour
d'une ZAC de 50 dynamiques entreprises qui s'étend sur
près de 50 ha. En perpétuelle extension à cadence
accélérée, cette zone d'activité est en voie de
s'enrichir d'un terrain de 80 ha qui la fera passer au stade de zone
industrielle tout en lui permettant de répondre à la très
forte demande d'investisseurs qui ont exprimé le désir de s'y
installer.
2.2 Tourisme
Située au coeur de l'espace
méditerranéen, Bejaïa est une cité millénaire
dont la longue et très riche histoire est profondément
marquée par les périodes préhistorique, punique, romaine
et médiévale, l'occupation espagnole, la période turque
et, enfin, l'occupation française.
Bejaïa brille par ses sites naturels variés et
diversifiés. On citera, entre autres, le mont de Gouraya, le pic des
Singes, les grottes féeriques d'Aokas, la fort d'Akfadou,
3
Voir :www.ons.dz
les gorges de Chabet à Kherrata... Béjaïa
témoigne également d'une prodigieuse mémoire plusieurs
fois millénaire, les sites historiques existants confirment l'importance
de la région à travers les temps.
q À côté du littoral , connu principalement
pour ses plages au sable fin, la vallée de la Soummam, bien qu'elle
renferme des atouts indéniables, demeure délaissée et
inconnue pour la majorité.
2.3 Artisanat
q Au niveau de l'artisanat, la ville tire surtout profit de la
production locale de vannerie, et de poterie. La ville de Bejaïa essaye
aussi d'exploiter son magnifique littoral méditerranéen et son
patrimoine historique pour développer une activité touristique,
cependant la majorité des touristes sont des algériens ou des
immigrés originaires de la région.
2.4 Mouvement associatif
q Dans le cadre du mouvement associatif, on trouve à
Bejaia des associations culturelles, sportives, religieuses, et de l'assistance
sociale. Ce qui caractérise ses organisations est leur but non lucratif
qui est par contre d'ordre social et d'intérêt
général. On constate que la ville de Bejaia est suffisamment
doté de se genre d'organismes, c'est une potentialité qui offre
une identité à la région notamment par l'organisation
d'activités culturelles, des rencontres internationales, des
festivités, etc.
q Parmi les associations que nous avons pu contacter, on trouve
l'association
culturelle Ighrassine Karim qui active depuis plus de 7 ans dans
le domaine de la
culture et du social. Cette organisation à pu
émettre la culture de la région sur plusieurs
chaines de radio et de télévision par tout le
monde.
58
2.5 Formation
Sur le plan de la formation, Bejaïa est dotée
d'une université baptisée au nom d'Abderrahmane Mira un martyr de
la guerre d'Algérie. L'université est créée en 1983
avec un effectif de 205 étudiants et 40 enseignants pour passer à
22 792 étudiants pour 698 enseignants en 2006 et à plus de 30 000
en 2010. L'université se déploie sur deux principaux sites: Targa
Ouzemmour et Aboudaou. Elle compte actuellement sept facultés:
o Faculté de Technologie ;
o Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
o Faculté de Droit ;
o Faculté des Sciences Economiques ;
o Faculté de Médecine ;
o Faculté des Sciences Exactes ;
o Faculté des sciences naturelles.
Pour la formation professionnelle, il existe des centres de
formation sur la plus part des communes (CFPA), le centre national scientifique
de la formation professionnelle (INSFP) et le centre national enseignement
professionnel à distance (CNEPD) à la ville de Bejaia.
3. Acteurs du territoire
La figure suivante montre l'architecture systémique du
territoire de Bejaia. Nous avons un système d'information auquel les
acteurs sont connectés, ces derniers émettent et reçoivent
des informations de façon permanente.
Figure N°03: représentation
systémique du territoire
A partir de ce schéma, nous allons détecter les
différents acteurs et les regrouper en groupes homogènes selon
leur contribution au besoin de l'intelligence territoriale. Si on
considère le territoire tel une organisation qui est constituée
de différents compartiments, on peut distinguer les différents
acteurs suivants : organismes économiques toutes catégories
confondues, les associations tous caractères inclus, les
établissements de formations, les collectivités locales et les
administrations publiques.
Etant donné que notre projet est destiné
à se concrétiser en un site web, ce qui permet à la
population du territoire d'y accéder au SI, on peut rajouter une autre
catégorie d'acteurs qui est la population locale.
60
3.1 Organismes économiques
Les entreprises économiques sont les petites et
moyennes, les grandes entreprises, les établissements financiers et non
financiers, les artisans ainsi que toutes les organisations à but
lucratif.
Ce groupe représente la locomotive du territoire sur
tous les plans du fait qu'il fait tourner la machine économique d'une
part et fait vivre les autres acteurs qui sont à but non lucratif par
les différents moyens de financement (sponsoring, mécénat,
aides, etc)
Au sein de ce groupe, ils existent des intérêts
importants qui peuvent être exploités à travers notre
projet de SIIT. Les entreprises peuvent poser les problèmes qui ont une
relation avec leurs environnement et retrouver le portail du SIIT les parties
qui ont le même intérêt et qui seront
intéressées.
3.2 Collectivités locales
Nous avons présenté dans les points
précédents l'architecture administrative de wilaya de Bejaia, ici
nous nous intéressons seulement au trois collectivités locales de
la ville qui sont la commune de Bejaia, la wilaya et la daïra.
La wilaya est composée de plusieurs administrations
(DCP, APW, DRAG, bloc administratif, ..) qui ont pour mission de
contrôler l'activité économique et sociale de la
région. Le champ d'activité de la wilaya couvre toute la surface
géographique du territoire de Bejaia. La commune et la daïra se
résument au territoire de la ville de Bejaia.
Les collectivités locales sont un centre de
décision qui prend en charge les projets de développement local.
Ces institutions prennent des décisions qui sont directement
liées aux autres acteurs du territoire précités.
3.3 Etablissements de formation
La formation représente l'avant-garde de n'importe quelle
société, les forces du développement sont aujourd'hui
liées principalement au facteur humain et au management de la
connaissance. L'attractivité s'exerce sur les deux principaux facteurs
de production : le capital et le travail.
L'effort pour attirer le facteur capital est fourni à
l'échelon macroéconomique, par l'Etat, alors que
l'attractivité sur l'homme ou le capital humain se met en oeuvre
à l'échelon local et plus précisément par la ville
dominante dans une région.
La valeur des établissements de formation est donc
déterminante dans notre projet de SIIT du fait qu'ils constituent
l'intér~t de la société toute entière. Les
établissements de formation offrent la main d'oeuvre qualifiée
sur le marché du travail et travaillent sur le plan de la recherche
scientifique.
3.4 Associations
Les associations sont des organisations qui regroupent des
individus autour d'une cause donnée. Les associations permettent d'une
part à la société de se structurer en vue d'atteindre des
objectifs communs et d'autre parts, aux autres acteurs de s'adresser à
la population de façon organisée.
62
4. Objectifs du SIIT
Dans une première tentative de la réalisation
de ce SIIT, nous n'allons pas assigner des objectifs importants au projet car
ça va dépendre beaucoup plus du comportement des acteurs et leur
degré d'intégrité au système. Dans les point
suivant, ils sont répertoriés certains objectifs selon leur
apport au différents acteurs du territoire. On distingue l'aide à
la décision pour les décideurs, le developpement local et le bien
être social.
4.1 Aide à la décision
Avec la pratique et l'intégration d'un plus grand
nombre d'acteurs, le SIIT fera l'objet d'une banque de données qui sera
stockée sur la base de données du site web. En suivant des
méthodes de traitement, cette banque de données va offrir des
statistiques et des indicateurs qui vont ~tre à l'utilité des
acteurs du territoire.
Le besoin en information est éprouvé de
façon permanente par les décideurs, les entrepôts de
données (ED) apportent la solution optimale à cette
problématique. Le (ED) permet de stocker de données
nécessaires à la prise de décision ; il est
alimenté et mis à jour par les extractions de données
portant sur les bases de production (sources de données) et les saisies
quotidiennes.
Les données qui seront stockées dur
l'entrepôt de données auront les caractéristiques suivantes
:
o Intégrées : provenance de différents
catégories d'acteurs ;
o Orientées sujet : organisation selon les thèmes
des données ;
o Historisées : prise en compte des évolutions des
données ;
o Résumées : agrégation des données
;
o Disponibles : accès en fonction des droits
d'utilisateurs.
4.2 Développement local
Le développement local est un processus doté de
ses dynamiques propres que les acteurs locaux mettent en évidence. Les
projets portant sur ce territoire sont souvent déterminés par des
stratégies d'acteurs décideurs liés à d'autres
processus (électoraux par exemple).
Le manque de connexion entre les collectivités locales
et les entreprises prenant les initiatives de projets de développement
local, conduit à des conflits et des ralentissements de ce
développement.
Par ailleurs, la mise en contact des différents
acteurs sur un même portail va conduire sans nul doute à des
projets communs et mutuels. Les acteurs vont aussi prendre conscience de
l'influence de leurs décisions sur les stratégies des autres
acteurs.
Le SIIT permet donc une synergie et une
complémentarité entre les différents projets de
développement local initiés.
4.3 Bienêtre social
Le bien être social figure aussi parmi les objectifs du
SIIT du fait que la population aura accès au site web.
o Fluidité des emplois, ce qui va permettre aux citoyens
de trouver un emploi facilement sur le territoire ;
o Promotion des activités du mouvement associatif et la
structuration des citoyens avec les adhésions aux structures sociales
(associations) ;
o Offre des actualités et tenue à jour de la
communauté territoriale sur les changements qui se produisent dans la
région ;
o Offre de rubriques informant sur l'histoire, la culture, le
sport et différents domaines qui peuvent rendre service à la
population.
64
CHAPITRE DEUX
« Mission de la réalisation du SIIT
»
La conception et la réalisation d'un SI doit se faire
avec l'une des méthodes de travail qui existent, pour notre cas nous
avons choisi la méthode merise qui se caractérise par la
facilité et la simplicité.
La conception consiste à représenter par des
schémas et des modèles propres à la méthode, la
réalité du système étudié. Parmi les SI les
plus courants, on trouve les systèmes des organismes bien
structurées, ce qui n'est pas du tout notre cas où l'on fait face
à un territoire.
A cet effet, le territoire est considéré comme
une organisation et les acteurs de ce territoire comme des services de cette
organisation. Le SIIT met en connexion les différents acteurs qui
coordonnent leurs activités dans la perspective d'atteindre l'objectif
de l'intelligence territoriale. Cette dernière peut être
assimilée par analogie, à l'objectif de maximisation du profit
les organisations économiques.
Le présent chapitre est divisé en deux sections,
la première traite la conception du SIIT et sa réalisation, et la
deuxième traite les moyens logiciels que nous avons utilisés. On
sous entend par la réalisation, la concrétisation de la base de
données et l'application qui font toutes les deux le site web
dynamique.
65
Une méthode est un ensemble de démarches
raisonnées suivies pour parvenir à un but donné.
L'objectif des méthodes de conception et, de développement de
système d'information est de représenter une démarche et
un ensemble de modèles permettant de mettre en place un nouveau
système, il existe plusieurs méthodes à l'instar de
Merise, Axial, E/R Chen, . . .etc.
Quel que soit la méthode choisie pour la conception du SI,
celle-ci s'articule évidemment autour des étapes suivantes :
Etude préalable, étude détaillée,
conception, réalisation et mise en oeuvre, tests et jeux d'essais, et
enfin la maintenance.
1. Description de la méthode
Merise1
Merise est née vers la fin de l'année 1976 suite au
lancement du ministère de l'industrie français d'un projet en
collaboration avec :
o Le centre d'études technique de l'équipement
d'Aix-en-province
o Un certain nombre de sociétés de services et de
conseil en informatique o Et de nombreux universitaires
Merise fait une nette séparation entre les données
(vision statique) et les traitements (vision dynamique) et propose trois
modèles
Merise propose deux approches pour concevoir un SI
1. 1 Schéma directeur
Décomposition de l'activité de l'entreprise ou
de l'organisation en domaines d'activités. Cette étape permet de
diviser le problème à résoudre en sous problèmes
afin d'éviter de se plonger dans des situations d'encombrement et de
confusion entres les flux d'informations.
1 Voir : Aloui h, conception et réalisation
d'un SI pour la gestion des cités universitaires, université de
Bejaia, 2007, cote :004A/39, P 02.
1.1.1 Etude préalable
Etude approfondie de chaque domaine d'activité en essayant
de répondre aux questions suivantes :
o Est-t-il possible d'automatiser le domaine étudié
?
o Quel est le bilan économique du projet ?
o Est-t-il possible de décomposer une autre fois le
domaine étudié en sousdomaines autonomes ?
1.1.2 Etude détaillée
Lors de cette étape, elle sera décrite de
façon détaillée la solution à réaliser, un
cahier des charges sera élaboré pour permettre aux utilisateurs
de prendre connaissance du future système et cela en traçant des
maquettes d'écran et des états d'édition.
1.1.3 Réalisation
La phase de la réalisation est organisée en deux
étapes qui sont
o L'étude technique qui consiste à décrire
l'organisation physique des données en
spécifiant le type du support à utiliser, les
droits d'accès,....etc, et
l'organisation physique des traitements en spécifiant
leurs architecture.
o La production du logiciel qui consiste à produire le
programme et de le tester
1.1.4 Mise en oeuvre
La mise en oeuvre du logiciel est l'ultime étape de la
création du système d'information, cette étape est
constituée par :
o La création et l'initialisation des bases de
données
o Réception et initialisation du nouveau matériel
informatique
o Rédaction des manuels d'utilisation pour les futurs
utilisateurs
o Formation des nouvels utilisateurs en nouvelles applications
o Lancement de nouvelles applications en parallèle avec
les anciennes o Lancement définitif des nouvelles applications
67
1.1.5 Maintenance
La maintenance du système va permettre de le faire
vivre et de le mettre à niveau jusqu'à la fin de son cycle de vie
au fur et à mesure que l'environnement s'étend et évolue.
Le système réussira à survivre avec les mises à
niveau et grace aux modifications qui seront apportées à
l'application ainsi qu'à la base de données.
1.2 Approche par niveaux
Cette approche vise à concevoir le SI de chaque domaine de
l'entreprise en modélisant les domaines et traitements du
système2.
Niveau Préoccupation Modèles
|
|
Données
|
Traitement
|
Conceptuel
|
Quoi faire ?
Avec quelles données ?
|
MCD
|
MCT
|
Organisationnel
|
Qui fait quoi ? Quand et où ?
|
MOD
|
MOT
|
Logique
|
Comment ?
|
MLD
|
MLT
|
Physique
|
Avec quels moyens ?
|
MPD
|
MOPT
|
Tableau n° 02 : présentation de la méthode
merise par niveaux3
2 Durant la conception du SIIT, les modèles
présentés dans le tableau ne sont pas tous
développés. Du point de vue de leurs importance, les
modèles qu'ils soient physiques ou logiques, sont tous utiles et un
présentent un outil de méthodologie incontestable. Les flux
d'information qui circulent dans un territoire sont infinis et ainsi notre cas
d'études doit être limité a des cibles bien
déterminées. Notre chois c'est porté sur les annonces
publiées par les acteurs du territoire ainsi que sur les
activités d'animation qu'ils organisent. Dans les perspectives du
développement de ce projet de SIIT, les modèles doivent
être dévellopés.
3 Voir : Aloui h, conception et réalisation
d'un SI pour la gestion des cités universitaires, université de
Bejaia, 2007, cote : 004A/39, P 02.
69
2. Schémas et modèles du SIIT
Les modèles présentés sont le MCD et le MLD.
On considère qu'ils sont les plus importants par rapport à notre
thème de recherche.
2.1 Postes de travail
Par analogie à l'entreprise économique qui est
constituée d'un ensemble de postes de travail, un territoire est
composé d'un ensemble d'acteurs. Dans le chapitre
précédent, nous avons recensé les différentes
catégories d'acteurs suivants :
2.1.1 Collectivités locales
Les collectivités locales est un poste qui se
caractérise par la prise de décision sur les projets de
développement local et de l'aménagement du territoire.
2.1.2 Entreprises économiques
Les organisations économiques sont les meneurs et les
réalisateurs des projets de développement, ils
représentent la source de la richesse de la région. Par rapport
à la collectivité locale, une entreprise réalise des
projets alors que celles-ci décident de ce qui doit être
réalisé
2.1.3 Associations
Dans le premier chapitre de ce travail, il a été
montré qu'un territoire est une source de valeurs. Les associations ici
contribuent sur le volais culturel et social, ces organisations à but
non lucratif sont financées économiquement par les deux postes
précédents.
2.1.4 Communauté locale
La population intervient comme un acteur externe dans le
système. L'intervention de la population locale est en quelques sortes
passive car elle n'est pas connectée aux autres.
2.1.5 Etablissements de formation
C'est la dernière catégorie d'acteurs, Les
établissements de formation constituent l'entité qui fait le
management de la connaissance.
2.2 Modèles du SIIT
2.2.1 Modèle conceptuel des données
(MCD)
Figure N° 04 : Modèle conceptuel de données
(MCD)
o Une organisation remplit une et une seule fiche
d'information
o L'administrateur reçoit plusieurs fiches
d'informations
o L'administrateur inscrit plusieurs utilisateurs
o Un utilisateur peut publier une ou plusieurs annonces
o Un utilisateur peut publier une ou plusieurs activités
d'animation
o Un utilisateur peut envoyer un ou plusieurs messages à
d'autres utilisateurs o L'administrateur publie une ou plusieurs
actualités
o Un visiteur peut envoyer un ou plusieurs messages à
l'administrateur
2.2.2 Modèle physique de données
(MPD)
Le modèle physique de données constitue le
dernier modèle de données à construire dans la
méthode merise. On retrouve ce modèle au troisième niveau
de l'approche par niveaux qui est le niveau physique.
A ce stade, il s'agit de représenter le modèle
logique de données (MLD) en une base de données qui sera
implémentée dans une machine. Le MPD prend en
considération les ressources physiques ce qui répond à la
question « avec quel moyen ? »
Les différentes tables sont présentées
sous leurs formes réelles sur l'éditeur de bases de
données PhpMyadmin. Le type et la taille des champs sont
présentés dans la même colonne type.
Le champ Null décrit s'il peut recevoir ou non
le champ vide, et auto_increment est une fonction de phpsql
qui ajoute à chaque fois une unité à la valeur
précédente du champ.
71
o Table administrateur : contient trois champs : numadmin
(numéro du compte d'administrateur), identadmin (itdentifiant de
l'administrateur), paswdadmin(le mot de passe de l'administrateur)
Tableau N°03 : représentation physique de la table
administrateur
o Table actualité
Tableau N°04 : représentation physique de la table
actualité
o Table annonce
Tableau N° 05: représentation physique de la table
annonce
73
o Table Message
Tableau N°06: représentation physique de la table
Message
o Table utilisateurs
Tableau N°07 : représentation physique de la table
utilisateurs
o Table activité
Tableau N°08: représentation physique de la table
activité
o Table fiche
Tableau N°09 : représentation physique de la table
Message
2.2.3 Modèle logique de données
(MLD)
Le modèle logique des données consiste à
décrire la structure de données utilisée sans faire
référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de
préciser le type de données utilisées lors des
traitements. Autrement dit, le MLD est une traduction du MCD dans un formalisme
compréhensible par la machine.
actualite (numact, datact, sujetact,
idadmin*)
annonce (numan, datan, sujetan, textan,
iduser*)
activite (numactiv, datactiv,
sujetactiv,lieuactiv,descactiv, idtuser*)
fiche
(nomorg,typorg,typact,telephone,adresse,email,sitweb,ident,paswd)
message (numme, iduser_r, iduser_e,
objetme, sujetme, datme)
user (iduser, paswduser, indic,
nomorg*)
admin (idadmin, paswdadmin)
75
77
79
2.2.4 Organigramme de l'application
Figure N°05 : organigramme de l'application
Le présent organigramme présente le mode
d'utilisation du SIIT une fois qu'il est mis oeuvre. Les utilisateurs inscrits
et les visiteurs ont accès sur le même portail, l'administrateur
aura son propre domaine d'accès. L'organigramme montre aussi les
différents droits d'utilisation des données disponibles sur le
site. Le « R, read » permet la lecture, le « W, write »
permet l'écriture et le « D, delete » permet la
suppression.
3. Solutions techniques
Dans ce point, nous allons présenter les solutions
techniques pour la réalisation de notre projet. Comme nous l'avons
présenté dans le point 2.3.2 du second chapitre, les solutions
sont diverses mais pour notre cas, la solution idéale reste le
réseau internet. Donc nous allons faire face à la conception d'un
site web dynamique qui sera hébergé sur le web.
3.1 Présentation du site
Le site que nous allons développer va répondre
aux objectifs du SIIT cités dans le chapitre précédent.
Certes, ça ne reste pas facile de concrétiser la totalité
des objectifs mais le développement du site va se faire au fil du temps
avec les expériences qui seront tirées à travers son
utilisation (SIIT).
3.1.1 Rubrique indexe4
C'est la première page qui s'affiche en tapant l'URL du
site dans un navigateur web. C'est une page affiche les éléments
suivants
o Une barre de navigation pour explorer les rubriques du site
o L'actualité du territoire
o Les offres d'emploi
o Un espace publicitaire
o Une zone de cession pour connexion des acteurs
L'actualité du territoire et les offres d'emploi sont
des informations auxquelles le visiteur aura accès. Les offres d'emploi
vont permettre aux visiteurs de trouver un emploi dans la région, les
offres sont émises par les acteurs depuis leurs espaces personnels.
Quant à l'actualité, c'est l'administrateur du site chargé
de la mise à jour de publier les actualités sur cette page.
4 Voir annexe 09
Les objectifs de cette rubrique sont d'ordre économique
et social pour les offres d'emploi et les espaces publicitaires. Quant à
l'actualité, c'est en réponse au besoin en information
actuelle.
3.1.2 Rubrique utilisateurs5
C'est un espace privé qui sera consacré aux
acteurs du territoire. C'est une sorte de forum dans lequel les acteurs auront
rendez-vous pour s'échanger les intérêts qu'ils partagent.
Une association par exemple peut émettre une recherche de sponsor, une
entreprise annonce sa naissance, une collectivité locale annonce
l'aménagement d'un territoire, etc.
Cette rubrique affiche également la messagerie des
acteurs, les messages reçus de la part des utilisateurs du site y
compris les visiteurs.
Les éléments affichés sont :
o Messages reçus
o Messages envoyés
o Forum d'utilisateurs
o Envoi de messages
o Interrogation de la base de données
o Publication d'annonces
Nous avons préféré protéger cette
rubrique et la restreindre seulement aux acteurs qui sont inscrits pour pouvoir
suivre les informations publiées sur le site. Les utilisateurs seront
inscrits suite à une enquête sur les informations qu'ils envoient
sur leur fiche d'inscription.
3.1.3 Rubrique administrateur6
L'espace administrateur est constitué d'une interface
qui a l'accès totale à la racine du site (fichiers et bases de
données). L'administrateur dispose de tous les droits d'utilisation
(R.W.D).
5 Voir annexe 08
6 Voir annexe 07
La page administrateur est accessible en se connectant à
un sous domaine du site, elle n'est pas du tout accessible par les
différentes pages.
3.2 Barres de navigation
Les barres de navigation permettent à l'utilisateur de
surfer sur le site sans perdre la référence, elle permet d'aller
de page en page et de faire des raccourcis vers les pages qui sont sur un
niveau élevé dans l'arborescence des fichiers.
Les différentes rubriques du site disposent chacune
d'une barre de navigation personnalisée dans les menus. Nous disposons
de trois rubriques ce qui fait que nous aurons à développer trois
barres les trois barres suivantes :
3.2.1 Barre de navigation visiteur
La barre est dotée des éléments suivants
:
o Accueil (index. php)
o Qui sommes-nous (Qui sommes nous. php)
o Actualité (requête SQL)
o Offre d'emploi (requête SQL) o A propos de l'IT (Science.
php)
o Economie (Economie.hph) o Santé (Santé. php)
o Histoire (Histoire. php) o Culture (culture. php)
o Ecologoe (ecologoe. php)
o Faire confiance à l'IT (faire confiance. php)
o Cont@ct (Contact.php)
3.2.2 Barre de navigation utilisateur
La barre est dotée des éléments suivants : o
Accueil du site (index. php)
o Accueil (/acteurs/index.php)
o Consulter annonce (requête SQL)
o Ajouter activité (requête SQL)
o Consulter activité (requête SQL) o Ajouter annonce
(requête SQL) o Envoyer message (requête SQL) o Messages
reçus (requête SQL)
o Coordonnées (requête SQL) o Rechercher
(requête SQL)
o Cont@ct (Contact.hph)
3.2.3 barre de navigation administrateur
La barre est dotée des éléments suivants : o
Accueil (/admin/index.php)
o Fiches reçus (requête SQL)
o Demandes d'informations (requête SQL) o Demandes d'emploi
(requête SQL)
o Ajouter utilisateurs (requête SQL) o Ajouter
Actualités (requête SQL)
o Utilisateurs enregistrés (requête SQL) o Fiches
(requête SQL)
o Messages (requête SQL)
o Annonces publiées (requête SQL) o
Actualités publiées (requête SQL)
Nous n'avons pas précisé les tâches
des différents postes de travail car celles-ci sont
indénombrables. Ainsi nous nous sommes limités à la
publication et la consultation des annonces et des activités d'animation
pour les trois premiers postes, et l'envoi des messages à
l'administrateur pour le dernier poste qui est la communauté locale des
résidents du territoire.
La présent section est destinée à offrir une
vue plus précise et plus rapprochée sur les logiciels
utilisés pour la réalisation de notre projet.
Les trois premiers logiciels sont tous conçu par le
géant du logiciel ADOBE. Ils sont destinés à des
utilisations professionnelles et exigent du pré requis sur le domaine de
la programmation ainsi que de la conception graphique. Bien que ceux-ci aient
une interface qui offre des facilités d'utilisation, cependant
l'utilisateur doit apporter des retouches en retouchant à la main le
code source.
Il est à noter que de préférence la
création d'un site web doit d'abord commencer par la création des
dossiers qui vont contenir les fichiers de ce site. On crée un
répertoire principal qui va contenir la page d'accueil du site «
index » et les autres dossiers pour les photos, les vidéos, les
animations, etc.
1. Macromedia Dreamweaver
Dreamweaver est un logiciel de programmation des sites web. Il
donne la possibilité d'utiliser plusieurs langages comme HTML, PHP, Java
Scripts, ASP, XML et bien d'autres. L'utilisateur travail sur une interface
simplifiée qui utilise les fonctions du traitement de texte et le
logiciel se charge de transformer le travail en un code HTML qui sera reconnu
par les serveurs et les navigateurs de l'internet. Il reste la solution
complète pour les professionnels de la conception des sites web car il
offre un environnement de travail agréable.
1.1 Présentation
En lançant Dreamweaver, il affiche l'interface
représentée dans la figure (08).
1. Barre des tâches qui n'offre pas des
possibilités d'utilisation si la page web est pas encore crée.
2. Zone qui permet d'ouvrir des fichiers récents sur
lesquels nous avons déjà travaillé ;
3.
C'est la zone principale à laquelle le nouvel
utilisateur doit faire intention, c'est ici qu'il va créer la page web
après avoir choisit le langage sur lequel il va travailler. En principe
c'est le langage HTML qui doit être utilisé, sauf si la page va
comporter des fonctionnalités avancées comme la protection par
mot de passe, des requêtes d'interrogation des bases de données,
etc.
4. Dans cette rubrique l'utilisateur peux personnaliser des
modèles qui existent dans la bibliothèque de Dreamweaver. Pour
commencer la création d'un site web, il est préférable
d'utiliser un de ses modèles pour avoir une idée sommaire.
Figure N° 06 : interface d'accueil de dreamweaver 8
81
1.2 Utilisation de Dreamweaver 1.2.1
8zIONIQEIANQ E1IVE (
Un site internet est un ensemble de pages qui sont
reliées entre elles par des liens hypertextes. Les pages quant à
elles contiennent des fichiers de toutes sortes. Pour concevoir une bonne
organisation, il est conseillé d'enregistrer les fichiers dans des
dossiers de façon à leur donner une organisation logique. Par
exemple regrouper dans chaque dossier, les images, les vidéos, les pages
web, les scripts, etc.
Dreamweaver contient un assistant qui permet de créer
un site web, il suffit de le suivre en cliquant sur suivant et en portant ses
choix. Cependant, l'utilisateur peut créer sa propre arborescence.
Pour créer une arborescence propre à son cas, il
faut créer un dossier racine qui va contenir impérativement la
page nommée « index » du site, celle qui s'affiche en tapant
l'adresse du site dans un navigateur web. Ensuite, on crée des dossiers
qui vont regrouper les différents fichiers. Cette organisation est utile
pour ne pas encombrer le dossier racine et de permettre des mises à jour
rapides et faciles.
1.2.2 Créer une page web
Toute page web est éditée par le langage HTML
qui est un langage standard. Les autres langages sont caractéristiques
de fonctionnalités avancées qui sont présentées
dans le deuxième chapitre de la première partie.
Dans l'interface précédente, illustrée
par la figure (08) il suffit de choisir le langage à utiliser
puis de cliquer sur son lien. Dreamweaver affiche la page suivante :
1. Titre de la page web, il ne faut pas le confondre avec le
nom de la page. Le titre de la page s'affiche sur la barre des menus du
navigateur par contre le nom de la page sert à identifier celle-ci quand
elle est sollicitée par un lien.
2. Création, est un environnement de travail qui
utilise les fonctions du traitement de texte, il cache le code de la page, il
affiche la page tel qu'elle est réellement sur le navigateur.
3. Fractionner, est un environnement de travail qui utilise le
mode création et le mode code à la fois, il affiche
simultanément la page et son code source.
4.
Code, est un environnement de travail qui n'affiche que le code
de la page, il est réservé pour les utilisateurs
expérimentés.
5. Formulaires, ce menu permet d'insérer des formulaires
tel que les boutons, les zones de texte, les menus liste, etc.
6. Mise en forme, permet d'insérer les barres de menus
dynamiques, les iframes, les tableaux, les balises, et les cadres.
Figure N° 07 : interface de document dreamweaver8
7.
83
85
Commun est une zone qui inclut des fonctionnalités
diverses de la barre des tâches, celles qui sont utilisées
fréquemment, les balises, la date & heure, les liens de messagerie
et les hyperliens, etc.
8. Insertion permet d'afficher et de cacher la barres
entière des menus précédents, une fois elle n'est pas du
tout apparue sur la page, il suffit de l'activer en allant sur la barres des
tâches, affichage et puis barre d'outils.
9. Favoris est un menu qui permet de personnaliser la
fenêtre de travail, en cliquant sur le bouton droit de la souris,
l'utilisateur peut ajouter ou supprimer des barres de menus.
10. Texte, ce menu est indispensable car Dreamweaver n'offre
pas à travers le clavier les fonctionnalités avancées des
éditeurs de texte. Pour insérer des espaces, des sauts de lignes,
l'utilisateur doit utiliser ce menu.
11. Spry, ce menu contient des éléments
dynamiques. En d'autres termes, les éléments spry comme les
barres de navigation dynamiques, les panneaux à onglets fonctionnent
avec des scripts qui seront insérés automatiquement par
Dreamweaver et qui seront enregistrés automatiquement sur le dossier
racine du site.
12. Données, ce menu permet d'utiliser des outils
avancés, comme la gestion des bases de données, les comptes
d'utilisateurs, etc. les fonctionnalités de ce menu ne sont applicables
que sur les sites crées par l'assistant de création des sites de
Dreamweaver.
1.3 Organisation du site
Dans un aperçu global, il apparait facile de concevoir
une page web, les difficultés ne tardent pas surgir une fois que les
pages deviennent nombreuses et les besoins à satisfaire évoluent
suite à l'innovation technologique.
Les sites statiques sont faciles à réaliser du
fait que les pages de celui-ci sont construites au préalable et sont les
mêmes pour chaque utilisateur. Par contre un site web dynamique peut
être constitué d'une seule page qui se charge par
différentes manières de façon à afficher les
éléments souhaités par le visiteur, en effectuant des
sélections sur les menus de la page d'accueil.
Pour commencer à organiser son site web, il faut se
mettre à la place du visiteur qui va visiter le site et ensuite penser
à lui faciliter l'accès à toutes les données qui
peuvent s'y trouver. Les données peuvent être organisées de
différentes manières, mais il existe toujours une solution qui
permet au visiteur de consulter toutes les données souhaitées
sans parcourir tout le site. Un autre paramètre à prendre en
considération, s'est bien sur de mettre en avant les besoins de
propriétaire du site, ce qu'il veut réaliser, ce qu'il veut
atteindre.
1.3.1 Répartition de la page
Pour rappeler le principe du fonctionnement du HTML, celui-ci
est un langage de balises, ce qui signifie qu'une page web est
réellement un ensemble de zones, qui contiennent chacune d'elles un
texte, une image, un lien, etc.
Donc pour créer les zones précédentes, on
doit en réalité créer des balises. Une fois la balise est
crée, elle s'affiche sur l'environnement création comme une zone
de texte ou l'on peut écrire du texte, insérer des objets,
etc.
Pour éviter l'anarchie dans l'affichage, il faut
considérer la page comme un ensemble de zones qui ont des comportements
différents. En général la zone du haut et de la gauche de
la page sont réservées à des éléments fixes
comme des images de l'arrière plan, les barres de navigation, les
animations flash et les espaces publicitaires. Les autres parties de la page
peuvent être consacrées à l'affichage des résultats
de recherche du visiteur.
Une fois la conception de la page d'accueil à
été choisie, il suffit de la copier autant de fois que le site
contient de rubriques, ensuite renommer chacune d'entre elles avec le nom de la
rubrique relative, insérer les liens hypertextes entre les pages, par la
suite il reste à personnaliser le contenu de chaque page (ceci est le
cas d'un site statique). Il est utile de choisir cette méthode car le
concepteur ne doit enregistrer les objets qu'une seule fois. Au moment dont les
pages se chargent, elles appellent tous les mêmes objets.
Pour un site dynamique, le concepteur a à concevoir
qu'une seule page pour le site qui se charge directement de sa base de
données. La tâche principale dans l'organisation est de choisir
les zones statiques et les zones dynamiques de la page.
1.3.2 La barre de navigation
La barre de navigation décrit en quelques sortes
l'arborescence du site, elle peut contenir les rubriques importantes du
site.
Pour insérer une barre de navigation sur Dreamweaver,
il suffit d'aller sur mise en forme et de choisir quel type de barre à
insérer, horizontale ou verticale, cela dépend beaucoup plus de
la conception graphique du site.
Par défaut, Dreamweaver offre une barre à quatre
éléments, pour supprimer ou ajouter les éléments
à la liste, aller sur le menu propriétés au dessous de la
page et d'apporter les changements souhaités. Pour modifier le
comportement de la barre sur le navigateur, comme le changement de la couleur,
la surbrillance du texte, aller sur les propriétés CSS.
Etant que la barre de navigation est un élément
dynamique qui nécessite des scripts, ceux-ci sont créés
par Dreamweaver automatiquement et qui sont enregistrés dans le
répertoire racine dans deux dossiers « scripts » et «
SpryAssets ».
1.3.3 Insérer un texte
Ecrire un texte sur une page web reste la tâche la plus
facile, l'utilisateur n'a qu'à créer une balise et puis d'y
écrire son texte. Sur l'environnement code , créer la
balise :
<div id=
''apDivN°debalise»> écrire le texte
</div>
Toutes les balise ont un numéro qui les identifie, si
nous venons de créer la première balise, et qu'on veut souhaiter
la bienvenue au visiteurs le code sera le suivant :
<div id= ''apDiv1> nous vous souhaitons la
bienvenue </div>
Sur l'environnement création, pour écrire un
texte, créer d'abord une balise avec le menu « mise en forme
», ensuite écrire le texte. Les propriétés CSS ou de
mise en forme du texte comme le gras, l'italique, la taille, la couleur, se
trouvent sur le menu « texte ».
On comprend directement l'avantage de l'environnement
création, c'est que dans cet exemple, au lieu d'écrire la
balise dans l'environnement code, Dreamweaver la créée
avec un simple clic dans l'environnement création.
1.3.4 Insérer une image
Contrairement au texte qui est contenu dans le code source,
l'image est un fichier enregistré quelques parts auquel la page fait
appel au moment dont elle se charge.
La première chose à faire est de porter les
modifications nécessaires à l'image afin qu'elle puisse
s'insérer exactement dans l'espace qui lui sera réservé,
ensuite l'enregistrer dans le dossier image du site. Une fois l'image est
contenue dans le répertoire du site, il faut la copier et puis la coller
directement sur une balise de la page.
L'assistant Dreamweaver demande de donner un titre et une
description à l'image, ces informations ne sont pas impératives.
Elles permettent aux moteurs de recherche de les détecter et de
réorienter le visiteur vers le site ou cette image peut se trouver.
Au moment de l'insertion de l'image, si celle-ci n'est pas
encore enregistrée dans le répertoire du site, Dreamweaver vous
demande de l'enregistrer sous l'un des dossiers du répertoire racine du
site. Dans le cas où cette image à été
enregistrée dans un autre dossier appart, elle sera toujours reconnue
sur la machine du concepteur, une fois le site déplacé ou
hébergé sur le web, la page va appeler l'image toujours dans sur
son ancienne adresse et ainsi, l'image ne pourra plus être
trouvée.
Les images ont une taille importante, ainsi, il est
préférable de les enregistrer sous le format GIF. Ce format garde
la netteté de l'image et réduit largement sa taille. Il existe un
format qui est les GIF animées, ce sont des images qui ont un
comportement dynamique. Ce genre d'images affiche plusieurs images dans un seul
emplacement. Les GIF animées sont d'une grande importance, elles
permettent d'insérer des animations sans avoir recours aux scripts java
des animations flash. Il existe une multitude de logiciels qui permettent de
créer les images GIF animées, on
87
trouve GIF ANIMATOR de Microsoft, PHOTO EXPRESSE, BENETON
ANIMATOR GIF, etc.
1.3.5 Insérer un objet animé
Les objets animés offrent une belle conception au site
web. En principe, il existe deux formats « .GI F » et « .SWF
» qui sont supportés par les navigateurs du web. Les fichiers
« .GIF » sont définis dans le point précédent,
ce sont des images, de petite taille et n'ont besoin d'aucun autre fichier
annexe pour fonctionner. L'inconvénient des « GIF » c'est
qu'elles ne sont pas tout à fait nettes, leur comportement ne peut pas
être contrôlé et ne peuvent pas supporter deux animations
dans la même séquence.
Les fichiers « .SWF » sont des animations qui
peuvent être reconnue par les navigateurs du web, à condition que
le support « Flash Player » soit installé au préalable
sur la machine. Les animations qu'on trouve sur les sites web sont presque
toutes de se format « .SWF » car elles présentent les
solutions complètes au besoin de l'animation.
L'insertion d'une animation « .GIF » est identique
à celle de l'image. Pour insérer une animation « .SWF
», après l'avoir conçue (la conception est expliquée
dans les points suivants), suivre les mêmes procédures de
l'insertion de l'image, à la fin de l'opération, Dreamweaver vous
informe qu'il a crée les fichiers nécessaires au fonctionnement
de l'animation et ceux-ci (les fichiers) sont enregistrés dans le
dossier « scripts »
Il n'est pas évident que l'animation soit directement
opérationnelle contrairement aux images GIF animées. Dans ce cas,
il faut revoir le code source de l'animation et remplacer la zone «
noscript » par « ActionScript 2.0 » ou « ActionScript 1.0
». Dans le cas ou l'animation s'affiche en double, il faut remplacer la
zone « texte javascript » par « no script » du code source
de l'animation toujours.
Les animations flash ont l'inconvénient de
nécessiter le « flash Player » qui ne se trouve pas chez la
majorité des machines, elles peuvent ne pas fonctionner sur les
anciennes versions des navigateurs web, elles peuvent stopper les processeurs
de moins de 1 GHZ.
1.3.6 Insérer une vidéo
Pour préparer la vidée, il existe des logiciels
spéciaux qui sont utilisés pour ce genre de fichiers. Le plus
répandu et le plus utilisé est le MACROMEDIA FLASH, celui-ci sera
présenté dans les points suivants. Pour insérer une
vidéo, il faut la convertir dans les formats que le logiciel flash
puisse supporter et une fois celle-ci est prête, il ne reste qu'à
suivre les même procédures que celle des animations « .SWF
»
89
2. Macromedia Fireworks
Macromedia Fireworks est le logiciel conçu par ADOBE
pour la conception graphique des pages web. Les éléments
graphiques que peut contenir une page web peuvent être un
arrière-plan, des boutons, des barres de navigation, des images, etc.
L'importance de l'utilisation de ce logiciel est premièrement ses
fonctionnalités développées mais aussi le fait qu'il
travail mutuellement avec Dreamweaver, internet explorer et le Macromedia
flash. C'est-à-dire que par exemple : au moment que l'on apporte des
changements à l'arrière-plan, on peut le visualiser directement
sur les autres logiciels.
2.1 Utiliser Fireworks
L'interface de Fireworks est semblable à celle de
Dreamweaver présentée cidessus. En lançant le logiciel
Fireworks, il affiche la fenêtre montrée par la figure
08.
Figure N° 08 : interface d'accueil de Fireworks 8
1.
Barre de tâches de Fireworks
2. Créer un nouveau document, c'est par ce menu que tout
va commencer, l'utilisateur va insérer les dimensions du document qu'il
souhaite créer.
3. Supplément est un lien qui renvoi au site d'ADOBE, ou
l'utilisateur peut télécharger des plugins, des nouvelles
fonctionnalités, etc.
4. Ouvrir un élément récent, Fireworks
enregistre le chemin des 10 (dix) documents récents et permet de les
ouvrir directement à travers ce menu.
5. Table des outils, on y trouve tous les outils
nécessaires à la création, à la modification et
à la correction des images et des documents.
6. Ce lien permet à l'utilisateur de visiter
Fireworks, de consulter les ressources de documentation, d'en savoir plus sur
les droits et les agréments d'utilisation du logiciel.
2.2 Créer un document
Les paramètres à prendre en considération
généralement pour document sont ses dimensions, sa concentration
en pixels et résolution. Pour les deux premiers, l'extension et la
concentration en pixels, ils peuvent être manipulés sur la barre
de dialogue qui s'affiche juste après avoir cliqué sur nouveau
document (la barre de dialogue est illustrée par la figure 11).
Ces paramètres peuvent aussi être modifiés lors du
traitement du document en allant sur taille du document qui se trouve sur la
figure 12.
Figure 09 : illustration de la barre de dialogue de Fireworks
s'affichant juste avant la création d'un document
91
Pour l'extension, l'utilisateur peut choisir l'extension
adéquate lors de l'enregistrement du document. Si le document est en
cours de création, il est indispensable de l'enregistrer sous le format
PNG car celui-ci ne fusionne pas les claques. Une fois le document est
achevé, il doit être enregistré sous le format PNG dans un
dossier de sauvegarde pour des éventuelles modifications, et sous le
format GIF pour l'insérer dans le site web.
Figure 10 : illustration d'une partie inférieure de
l'interface de Fireworks lors de la création d'un document
2.3 Principales fonctionnalités de
Fireworks
Fireworks est logiciel qui peux rendre de très grand
services à la conception graphique des pages web. On commence par le
traitement de l'image, souvent les images et les photos qu'on collecte pour les
publier sur le web ont besoins de quelques retouches, ces traitements peuvent
être un redimensionnement, une découpe, un assemblage de plusieurs
éléments, un changement de l'extension, etc.
En deuxième lieu, Fireworks offre la possibilité
de créer des documents professionnels tels que les arrières plan,
les fonds d'écran, les boutons, les maquettes, etc. Le logiciel permet
avec sa table d'outils et d'éléments CSS de créer
n'importe
quelle forme géométrique, de la colorier, de la
couper, en somme il n' suffit qu'àimaginer et le reste se
fait avec ce logiciel. Il existe aussi la possibilité de créer
des éléments dynamiques comme les boutons flash et les objets
animés.
2.3.1 Dessins
Le panneau Outils de Fireworks, organisé en sections,
regroupe des outils de dessin et d'édition spécifiques aux objets
vectoriels et bitmap. L'outil que vous sélectionnez détermine si
l'objet que vous créez est un objet vectoriel ou bitmap. Après
avoir dessiné un objet ou tracé du texte, toute une gamme
d'outils, d'effets, de
commandes et de techniques sont à votre disposition pour
enrichir vos graphiques ou créer des boutons de navigation
interactifs.
On peut également importer et modifier des images,
notamment aux formats JPEG, GIF, PNG et PSD.
2.3.2 Création de symboles de bouton
Les boutons sont un type particulier de symbole,
utilisés comme éléments de navigation dans une page Web.
L'inspecteur des propriétés permet de modifier facilement les
boutons. Vous pouvez faire glisser dans votre document des occurrences d'un
bouton depuis la bibliothèque de symboles, ce qui vous permet de
modifier l'aspect graphique d'un seul bouton et de mettre à jour
systématiquement l'aspect de toutes les occurrences du bouton dans la
barre de navigation.
o Presque tous les objets graphiques ou texte peuvent devenir
un bouton. Pour créer un bouton ou convertir un objet existant en
bouton, suivez les étapes décrites à la section
Création d'un symbole, puis sélectionnez Bouton comme type de
symbole. Pour importer des boutons existants, reportez-vous à la section
Importation et exportation de symboles.
o Vous pouvez modifier le texte, l'URL et la cible d'une
occurrence de bouton sans affecter ses autres occurrences, ni rompre le lien
entre cette occurrence et son symbole.
o Une occurrence de bouton est un objet encapsulé.
Fireworks déplace tous les composants et états associés
aux boutons que vous déplacez dans le document.
o Tout comme les autres symboles, chaque bouton dispose d'un
point d'alignement (point central servant de repère pour aligner du
texte et les différents états du bouton quand vous éditez
un bouton).
2.3.3 Menus contextuels
Les menus contextuels s'affichent dans un navigateur en
réponse à un événement souris (survol ou clic) sur
un objet Web de déclenchement tel qu'une tranche ou une zone
sensible.
93
o Chaque élément de menu contextuel s'affiche en
tant que cellule d'image ou HTML. La cellule est associé aux
états Relevé et Au-dessus et contient du texte dans les deux
cas.
o Vous pouvez affecter des liens URL à des
éléments de menu contextuel pour la navigation et créer
autant de niveaux de sous-menus que vous le souhaitez dans un menu
contextuel.
o Vous pouvez utiliser certains onglets ou tous les onglets et
modifier leurs paramètres à tout moment.
o Vous devez ajouter au moins un élément de menu
dans l'onglet Contenu pour
créer une option de menu que vous pouvez pré
visualiser dans un navigateur. o Appuyez sur la touche F12 pour afficher
l'aperçu d'un menu contextuel. Les
menus contextuels ne s'affichent pas dans l'espace de travail de
Fireworks
3. Macromedia Flash
Lorsque Flash est en cours d'exécution et qu'aucun
document n'y est ouvert, l'écran de bienvenue s'affiche. Il contient les
quatre zones suivantes :
o Ouvrir un élément récent permet d'ouvrir
vos documents les plus récents (cliquez sur l'icône Ouvrir).
o Nouveau répertorie les types de fichier Flash, tels que
des documents Flash et des fichiers codés en ActionScript.
o Créer à partir de modèle répertorie
les modèles utilisés le plus fréquemment pour créer
des documents Flash.
o Extension : relie au site Web Flash Exchange, à
partir duquel on peut télécharger des applications d'aide, des
extensions ainsi que d'autres informations pertinentes.
L'écran de bienvenue offre également un
accès rapide aux ressources de l'Aide. vous pouvez suivre une visite
guidée de Flash, découvrir les ressources de la documentation et
trouver des services de formation Adobe agréés.
o Sélectionnez Ne plus afficher pour masquer
l'écran de bienvenue.
o Pour afficher l'écran de bienvenue,
sélectionnez Edition > Préférences (Windows®) ou
bien Flash > Préférences (Macintosh®), puis
sélectionnez Afficher l'écran de bienvenue dans le menu Au
démarrage de la catégorie Général.
3.1 Utilisation de Macromedia Flash
3.1.1 Utilisation de la scène
La scène est une zone rectangulaire dans lequel on
place le contenu graphique lors de la création de documents Flash. La
scène de l'environnement auteur représente l'espace rectangulaire
dans Flash Player ou dans une fenêtre de navigateur Web dans lequel votre
document est affiché pendant la lecture. On peut effectuer un zoom
avant/arrière pour modifier l'affichage de la scène. On peut
utiliser la grille, les repères et les règles pour vous aider
à placer des éléments sur la scène.
95
Figure N° 11 : Interface de la scène de Macromedia
flash
3.1.2 Utilisation du scenario
Le scénario organise et contrôle le contenu d'un
document au fil du temps dans des calques et des images. Tout comme les films,
les documents Flash divisent les périodes de temps en images. Les
calques sont semblables à des bandes de film empilées les unes
sur les autres, chacune contenant une image différente qui
apparaît sur la scène. Les principaux composants du
scénario sont les calques, les images et la tête de lecture.
Les calques d'un document sont répertoriés dans
une colonne affichée sur la gauche du scénario. Les images
contenues dans chaque calque sont affichées sur une ligne à
droite du nom du calque. L'en-tête du scénario, situé en
haut du scénario, affiche le numéro des images. La tête de
lecture indique l'image actuellement affichée sur la scène.
Pendant la lecture d'un document, la tête de lecture défile de
gauche à droite dans le scénario.
La barre d'état du scénario, affichée en
bas de ce dernier, indique le numéro de l'image
sélectionnée, la cadence d'image actuelle et le temps
écoulé jusqu'à l'image actuelle.
3.1.3 Utilisation des composants
Dans Flash, un composant est un module préparé
et réutilisable qui ajoute une capacité particulière
à un document Flash. Les composants peuvent inclure des graphiques,
ainsi que du code. Ils contiennent donc des fonctionnalités
préconstruites que vous pouvez aisément ajouter à vos
projets Flash. Il peut s'agir par exemple d'un bouton radio, d'une boîte
de dialogue, d'une barre de chargement ou même d'un élément
sans aucun graphique, tel qu'un minuteur, un utilitaire de connexion au serveur
ou un analyseur XML personnalisé.
Si vous avez peu d'expérience en écriture de
code ActionScript, vous pouvez ajouter des composants à un document,
définir leurs paramètres dans l'Inspecteur des
propriétés ou dans l'Inspecteur des composants, puis gérer
leurs événements dans le panneau Comportements. Par exemple, sans
écrire aucun code ActionScript, vous pouvez affecter un comportement
Atteindre la page Web à un composant Button pour qu'une adresse URL
s'ouvre dans un navigateur Web lorsque l'utilisateur clique sur ce bouton.
Si vous êtes programmeur et que vous souhaitez
créer des applications plus robustes, vous pouvez créer les
composants dynamiquement, utiliser ActionScript pour définir les
propriétés et appeler les méthodes à
l'exécution. Vous pouvez également exploiter le modèle
d'écouteur d'événement pour gérer les
événements.
97
3.2 Gestion des documents
Dans Flash, vous pouvez créer un document ou ouvrir un
document enregistré précédemment et vous pouvez
également ouvrir une nouvelle fenêtre pendant que vous travaillez.
Vous pouvez définir des propriétés pour des documents
nouveaux ou existants.
3.2.1 Création d'un nouveau document
o Choisissez Fichier > Nouveau.
o Dans l'onglet Général, choisissez Document
Flash.
Sous Windows, vous pouvez créer un document du même
type que le dernier créé en cliquant sur le bouton Nouveau
fichier de la barre d'outils principale.
3.2.2 Création d'un nouveau
document o Choisissez Fichier > Nouveau.
o Cliquez sur l'onglet Modèles.
o Sélectionnez l'une des catégories de la liste
des catégories, sélectionnez un document dans la liste des
éléments de catégorie et ensuite cliquez sur OK. Vous
pouvez choisir parmi les modèles standard fournis avec Flash ou ouvrir
un modèle que vous avez enregistré précédemment.
3.2.3 Ouverture d'un document existant o
Choisissez Fichier > Ouvrir.
o Dans la boite de dialogue Ouvrir, sélectionnez le
fichier ou saisissez son chemin d'accès dans le champ Atteindre.
o Cliquez sur Ouvrir.
3.2.4 Définition des propriétés d'un
document
o Ouvrez votre document et sélectionnez Modifier >
Document.
o La boîte de dialogue Propriétés du document
apparaît.
o Pour Cadence, indiquez le nombre d'images à afficher par
seconde.
o Pour la plupart des animations affichées sur
ordinateur, en particulier celles qui sont lues à partir d'un site Web,
une cadence de 8 à 15 images par seconde est suffisante. Lorsque vous
changez la cadence d'images, la nouvelle cadence devient la configuration par
défaut pour les nouveaux documents.
o Pour Dimensions, définissez la taille de la scène
:
o Pour définir la couleur d'arrière-plan de
votre document, cliquez sur le triangle de la puce de couleur
d'arrière-plan, puis sélectionnez l'une des couleurs de la
palette.
o Pour spécifier l'unité de mesure des
règles que vous pouvez afficher le long des bords supérieurs et
latéraux de la fenêtre de l'application, sélectionnez une
option dans le menu Unités de la règle situé en bas et
à gauche. (Ce paramètre fixe également les unités
utilisées dans le panneau Info).
o Effectuez l'une des opérations suivantes :
3.2.5 Modification des propriétés d'un
document
o Désélectionnez tous les éléments,
puis sélectionnez l'outil Sélection.
o Dans l'Inspecteur des propriétés (Fenêtre
> Propriétés), cliquez sur le bouton
Modifier accolé à la propriété
Taille pour afficher la boîte de dialogue
Propriétés du document.
o Pour sélectionner une couleur d'arrière-plan,
cliquez sur le triangle de la puce de couleur d'arrière-plan et
choisissez une couleur dans la palette.
o Pour Cadence, indiquez le nombre d'images qui doivent
être affichées par seconde.
o Pour les paramètres de publication, cliquez sur le
bouton Modifier accolé à la propriété Profil. Flash
affiche la boîte de dialogue Paramètres de publication, avec
l'onglet Flash sélectionné. Choisissez les options
appropriées dans la boîte de dialogue. Pour plus
d'informations,
99
3.3 Publication des documents flash
3.3.1 Documents HTML
Un document HTML est nécessaire pour lire un fichier
SWF dans un navigateur Web et pour spécifier les paramètres du
navigateur. Pour afficher un fichier SWF dans un navigateur Web, un document
HTML doit utiliser les balises embed et object avec les paramètres
appropriés.
Remarque : Vous pouvez créer un document HTML avec les
balises object et embed correctes à l'aide de la boîte de dialogue
Paramètres de publication, en sélectionnant l'option HTML. Pour
plus d'informations, consultez la section
Flash peut créer le document HTML automatiquement lorsque
vous publiez un fichier SWF.
3.3.2 paramètres de publication
La lecture d'une animation Flash dans un navigateur Web
requiert un document HTML activant le fichier SWF et spécifiant les
paramètres du navigateur. Ce document est généré
automatiquement par la commande Publier, avec les paramètres HTML d'un
document modèle.
Le document modèle peut être tout fichier texte
contenant les variables de modèles appropriées (y compris un
fichier HTML standard), un fichier incluant le code nécessaire pour les
interprètes spéciaux, tels que ColdFusion® ou Active Server
Pages (ASP), ou un modèle inclus dans Flash.
Vous pouvez saisir manuellement vos paramètres HTML pour
Flash ou personnaliser un modèle intégré dans n'importe
quel éditeur HTML.
Les paramètres HTML déterminent l'emplacement
dans lequel le contenu Flash apparaîtra dans la fenêtre, la couleur
d'arrière-plan, la taille du fichier SWF et ainsi de suite, et
définissent les attributs des balises object et embed. Vous pouvez
changer ces paramètres, ainsi que d'autres, dans le panneau HTML de la
boîte de dialogue Paramètres de publication. La modification de
ces paramètres neutralise les options définies dans votre fichier
SWF.
100
4. Sephir's server 2.0
La dernière version de Sephir's Server est dotée de
nombreuses modifications qui ont été incluses. On retrouve les
fonctionnalités suivantes :
o Apache 1.3.24 ;
o MySql 3.23.39 ;
o Php 4.2.0 ;
o PhpMyAdmin 2.2.0 ;
o Le verrouillage de répertoires grace aux fichiers
.htaccess et .htpasswd
(non disponible dans les versions précédentes) ;
o Optimisation du fichier httpd.conf pour l'utilisation de
scripts
CGI/PERL ;
o Ooption permettant de démarrer le serveur au lancement
de l'application ;
o Il n'est plus nécessaire de désactiver le serveur
pour quitter l'application .
4.1 Utilisation Sephir's server 2.0 4.1.1 Activation du
logiciel
Au moment du lancement du logiciel avec le double clic sur son
icône, il lance quelques services mais les fonctions du serveur restent
désactivées. Au lancement de l'application, une icône
apparaît dans la barre de tâche près de l'horloge. Cliquez
sur cette icône pour faire apparaitre le menu. En haut du menu, cliquez
sur "Activer", le serveur se met en marche et l'icône clignote.
4.1.2 Démarrage automatique
Dans le menu de l'icône de Sephir's Server, cliquez sur
"Options" pour ouvrir la boite de dialogue des options. Cochez ensuite la case
"Activer le serveur au démarrage de l'application". Au prochain
démarrage de Sephir's Server, le serveur sera automatiquement
activé.
Pour désactiver temporairement le serveur, cliquez sur
"Désactiver" en haut du menu de l'icône, le serveur sera
désactivé mais l'application ne sera pas fermée
4.2 Gestion des sites
I.III 21SANW4211117421111ssier racine
Lors de l'installation, le programme crée un dossier
"Home" dans la racine du disque où est installé le logiciel. Ce
dossier contient un fichier index.php, ne le supprimez pas, c'est ce fichier
qui est visé lorsque vous tapez http://localhost/ dans votre navigateur
internet.
Ce dossier contient aussi un répertoire Test, vous
pouvez y placer les fichiers de votre premier site, le renommer ou même
le supprimer. Ce dossier contient également des fichiers exemple
".htaccess" et ".htpasswd".
Le dossier "Home" est destiné à recevoir les
répertoires contenants les fichiers de vos sites. Chaque sites est un
répertoire différent dans "Home".
4.2.2 Accès direct au sites
Dans le menu de l'icône de Sephir's Server, vous trouverez
un sous-menu contenant les dossiers de vos sites se trouvant dans le dossier
"Home".
Cliquez sur celui de votre choix pour ouvrir directement
Internet Explorer sur le dossier choisi. Lorsque le serveur n'est pas actif,
les sites ne sont pas accessibles dans le sous-menu des sites. Il en est de
même pour la page d'accueil de Sephir's Server et l'accès aux
bases de données.
L'option "Actualiser" vous permet d'actualiser la liste des
dossiers en cas de rajout de répertoires dans "Home" pendant le
fonctionnement de l'application.
102
4.2.3 Accès direct aux fichiers
Dans le menu de l'icône de Sephir's Server, vous trouverez
un sous-menu contenant les dossiers de vos sites se trouvant dans le dossier
"Home".
Cliquez sur celui de votre choix pour ouvrir directement
l'explorateur de fichiers sur le dossier choisi. L'option "Actualiser" vous
permet d'actualiser la liste des dossiers en cas de rajout de
répertoires dans "Home" pendant le fonctionnement de l'application.
4.3 Gestion des bases données 4.3.1
Création des BDD
Les bases de données sont stockées dans "
c:\program
files\sephirserver\mysql\data\". Un répertoire
nommé Test est déjà présent, vous pouvez utiliser,
renommer ou même supprimer ce répertoire.
Un autre répertoire nommé mysql est aussi
présent, il ne doit surtout pas être supprimé ni même
renommé. Cette base de données contiendra les informations sur
les autres bases que vous aller créer, privilèges utilisateur
...
Chaque fois que vous créez une base de données dans
PhpMyAdmin, un dossier portant le nom de la base est créé dans
"Data".
4.3.2 Privilèges des BDD
La configuration de base des utilisateurs et mots de passe pour
les bases de données sont :
o Nom d'utilisateur : "root"
o Mot de passe : aucun mot de passe
Il est possible d'attribuer un ou plusieurs noms d'utilisateurs
et mot de passe sur une base de donnée et ce à partir de
PhpMyAdmin.
Exemple :
Ouvrez la page PhpMyAdmin en cliquant sur l'icône de
Sephir's Server et en sélectionnant "Bases MySql" dans le menu.
Dans la page d'accueil de PhpMyAdmin créez une base et
nommez la "base1".
Vous souhaitez que cette base ne soit accessible qu'aux
utilisateurs suivant :
"user1" mot de passe "pass1" "user2" mot de passe
"pass2".
Pour que les modifications soient bien prises en compte,
cliquez sur "Recharger MySQL" une fois l'attribution des privilèges
terminé. Vous pouvez par la suite modifier le mot de passe ou les
privilèges d'un utilisateur en modifiant l'enregistrement de
l'utilisateur concerné. Il est aussi possible d'autoriser un utilisateur
à pouvoir avoir accès à une seconde base de données
en cliquant sur "Autres privilèges" sur l'enregistrement de
l'utilisateur.
104
Conclusion générale
En conclusion à ce travail, nous allons
présenter des réponses directes à la problématique
posée dans l'introduction générale. Pour rappel, la
problématique tournait sur la réalisation d'un système
d'information sous forme d'un site web dont l'objectif est l'intelligence
territoriale.
Dans sa définition, l'IT est une pratique qui
nécessite en primordialité la collaboration intégrale de
tous les acteurs du territoire. Le SIIT développé est
censé coordonner la totalité des acteurs du territoire :
collectivités locales, organisations économiques,
établissements de formation, associations et la communauté des
résidents. A partir de la mise en oeuvre du SIIT, sa réussite ne
sera pas garantie mais elle va dépendre beaucoup plus du degré de
l'implication des acteurs sur le système.
Une des grandes lacunes du choix du web pour la mise en
réseau du système est bel et bien le manque de complicité
des acteurs sur le réseau internet. A cet effet, des acteurs peuvent
être empêchés d'utiliser le système à cause du
manque du réseau dans leurs localités.
Les objectifs du SIIT peuvent être atteints en court,
moyen et long terme. Au début, les acteurs vont s'échanger des
informations sur les annonces qui concernent leurs activités
respectives, ceci est un premier objectif d'interconnecter les acteurs et leur
faire part de leur coexistence.
Les outils d'aide à la décision seront
développés à long terme, avec la construction des
entrepôts de données. Les acteurs vont bénéficier de
statistiques économiques et sociales sur leur territoire.
Toutefois, il n'est pas facile de comprendre un territoire et
de le modéliser dans un système d'information qui pourra
interconnecter les différents acteurs de celui-ci. Notre travail demeure
une première tentative de modéliser ce système, nous avons
touchés les difficultés de ce projet une fois que les besoins en
information à satisfaire s'éclaircissent et apparaissent
très complexes à satisfaire. D'un point de vue technique, la
solution est réalisable, on peut concevoir un système
d'information qui prendra en charge tous les flux d'information susceptibles de
favoriser l'intelligence territoriale.
Bibliographie
Ouvrages
*Audoux. T ., Defrance. J « Dreamweaver CS4 » Ed
Eyrolles, France, 2009.
*C Cauvet, ingénierie des SI, éditions germes
science, Paris 2001. Cote 658.4/128.3 *C Marcon, l'intelligence
économique, édition Dunod, Paris 2006. Cote 658.4/115.4
*Defrance. J «PHP/MySQL avec Dreamweaver 8 » Ed. Eyrolles, France,
2006. *Defrance. J «PHP/MySQL avec Flash 8 » Ed. Eyrolles, France,
2006.
*J - Marie Defrance, PHP/MySQL avec Flash8, édition
eyrolles 61, Paris 2006.
*L Atkinson, programmation en PHP, France 13 juillet 2003.
* Leboeuf. J «Les cahiers du programmeur, PHP/Mysql »
Ed. Eyrolles, Paris, 2008. * Lenzner. R «300 questions pour SQL et Mysql
» Ed. O.E.M, Paris, 2001.
*M Gillet, management des SI, édition Dunod, Paris 2008.
Cote 658.4/146.5
*M H Delmond, Management des systèmes d'information,
édition Dunod, Paris 2008. Cote 658.05/27.3
*Michely DI Scala. R «L'essentiel de l'informatique et de la
programmation » Ed. BERTI, Alger, 2004.
* Morley CH « Gestion d'un projet système
d'information » Ed. Dunod (3ème édition), Paris,
2002.
*R Reix, systèmes d'information et management des
organisations, édition Vuibert, 5ème Ed, paris 2005
* Rigaux. F « Pratique de Mysql et PHP, Conception et
réalisation de sites web dynamiques » ED. DUNOD
(4ème édition), Paris, 2009.
*R Prélaz-Douroux, Système d'information et
gestion du territoire, édition PPUR, 1995. * Selmoune. S ., Boukhedouma.
S «Bases de données et SGBD » Ed. PAGES BLEUS, Alger, 2007.
*Soutou. CH « Apprendre SQL avec Mysql » Ed. Eyrolles,
Paris, 2006.
*T Hubert, conception d'un système d'information,
édition Organisations, Paris 1984, cote 005.7/67.4
Articles
*A Sourisseau, Mondialisation, territoires et
aménagement, Collège Longchamp, mars 2005. *Bernadette
Mérenne-Schoumaker, Breuer Christophe, Guénaël Devillet,
émergence d'un projet de territoire pour les arrondissements de huy et
de waremme (belgique): outils, participation et construction, Université
de Liège, juin 2008.
*Dolores Redondo, territoire, gouvernance et intelligence
territoriale, Bulletin de la Société géographique de
Liège, 49, 2007, 21-30.
*Geffroy P, de l'Intelligence Economique à l'Intelligence
Territoriale, Compagnie Européenne d'Intelligence Stratégique,
14-15 avril 2003.
*Guzelian. G «Méthode de conception de système
d'information : une approche orientée composant » Université
d'Aix-Marseille III.
*H Dou, JL Lombok, TIC et territoires ; quel
développement, 2ème rencontre internationale de Saint
raphail, 5 & 6 juin 2003.
*Myriam Bros-Clergue, Différencier les territoires : quels
outils de management?, Université Toulouse II-Le Mirail, juin 2004.
*J.Y Jamin, Seiny Boukar L., Floret C. (éditeurs
scientifiques), 2003. Savanes Africaines : des espaces en mutation, des acteurs
face à de nouveaux défis.
*RAKOTOARIJAONA J-R, Système d'informations, aide
à la décision et lutte contre les feux de brousse, Directeur des
informations environnementales Office National pour l'Environnement
(Madagascar).
* Roger N, l'économie de territoire, juillet 2000
*Séminaire, L'intelligence territoriale au service du
développement des territoires et des pôles de
compétitivité, Strasbourg du 8 au 10 décembre 2009.
*Yannick Bouchet, dispositif d'intelligence économique
territoriale & gouvernance hybride, Université J. Moulin, Lyon 3.
Revues
* Agir en Deux-Sèvres, L'intelligence économique,
Document N°73 - Juillet 2008.
* OULIVIER. M ., PHILIPPE. A « Management de
l'information dans l'organisation. Une approche de la veille informationnelle
fondée sur la captage et le traitement des signaux faibles » Cahier
de recherche. Janvier 2008 -1, Université des Bretagne Occidentale.
Mémoires
*Aloui h, conception et réalisation d'un SI pour la
gestion des cités universitaires, université de Bejaia, 2007,
cote :004A/39.
*Bouaiche H, Mahmoudi F, conception et réalisation d'un
site web dynamique, université de Bejaia, 2009.
*Sicot J, Conception et réalisation d'un système
d'information sur la formation documentaire, Université de Pau, 2006.
Sites web
*www.ccip.fr/index.asp
*www.htmlwizard.net/phpMyAdmin
*www.intellitoria.com *www.lesiteduzero.com *www.mysql.com
*www.ons.dz
*www.paca.sit.gouv.fr *www.pnrpaca.org *www.php.net
*www.phpindex.com
« Liste des figures »
N°
01
|
Titre de la figure FTP, un modèle
Client/serveur.
|
Page 38
|
02
|
PHP comme module apache
|
43
|
03
|
Représentation systémique du territoire de
Bejaia
|
59
|
04
|
Modèle conceptuel de données
|
69
|
05
|
Organigramme de l'application
|
74
|
06
|
interface d'accueil de dreamweaver 8
|
80
|
07
|
interface de document dreamweaver8
|
82
|
08
|
interface d'accueil de Fireworks 8
|
89
|
09
|
illustration de la barre de dialogue de fireworks s'affichant
juste avant la création d'un document
|
90
|
10
|
illustration d'une partie inférieure de l'interface de
fireworks lors de la création d'un document
|
91
|
11
|
Interface de la scène de Macromedia flash
|
95
|
« Liste des tableaux »
N°
01
|
Titre du tableau Liste des communes de Bejaia
|
Page 55
|
02
|
Présentation de la méthode merise par niveaux
|
67
|
03
|
Représentation physique de la table administrateur
|
71
|
04
|
Représentation physique de la table actualité
|
71
|
05
|
Représentation physique de la table annonce
|
71
|
06
|
Représentation physique de la table Message
|
72
|
07
|
Représentation physique de la table utilisateurs
|
72
|
08
|
Représentation physique de la table Message
|
72
|
09
|
Représentation physique de la table activité
|
73
|
« Liste des abréviations »
Abréviation BDD
|
Signification de l'abréviation
Base De Données
|
DNS
|
Domaine Name Service
|
CCI
|
Chambre de commerce et d'Industrie
|
HTML
|
HyperText Modeling Langage
|
IE
|
Intelligence Economique
|
IT
|
Intelligence Territoriale
|
MCD
|
Modèle conceptuel de données
|
MLD
|
Modèle logique de données
|
MOT
|
Modèle Organisationnel de Traitement
|
ONE
|
Office National de l'Environnement
|
PHP
|
Personnel Home Page
|
SGBD
|
Système de Gestion des Bases de Données
|
SI
|
Système d'information
|
SII
|
Système d'information informatique
|
SIIT
|
Système d'Information pour l'Intelligence Territoriale
|
SIT
|
Système d'Information Territorial
|
SQL
|
Structured Query Language
|
URL
|
Uniforme Ressource Location
|
« Table des matières »
Introduction générale ... ..01
Première partie : les systemes
d'information et l'intelligence territoriale.... ......04
Chapitre un : L'intelligence territoriale ..
05
1. Approche de l'intelligence territoriale . . .. . 06
1.1 Concepts en relation avec l'intelligence territoriale
...06
1.1.1 Intelligence économique .06
1.1.2 Développement durable 07
1.2 Définitions ....... 07
1.2.1 Définition 1 ........ .08
1.2.2 Définition 2 ..... .08
1.3 Objectifs de l'intelligence territoriale .09
1.3.1 Aider la gouvernance du territoire .09
1.3.2 Anticiper les mutations .... 09
1.3.3 Dotation en information des acteurs 10
2. Faire confiance à l'intelligence territoriale
...........11
2.1 De l'économie de production à
l'économie de développement ......11
2.1.1 Aide aux acteurs de développement .......12
2.1.2 Attractivité des investisseurs ..........12
2.1.3 Image de ......12
2.2 Le territoire, source de valeur ......13
2.2.1 L'entreprise
territoriale~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~13
2.2.2 La valeur support d'un produit territorial ~~~.
14
2.2.3 Le marketing
territorial~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~.~.~.~~.15
3. Cas de territoires intelligents .......16
3.1 Gestion de l'environnement à Madagascar .16
3.1.1 Les enjeux environnementaux à Madagascar 16
3.1.2 Politiques de gestion de l'environnement à
Madagascar 17
3.1.3 Systeme d'information de l'ONE 18
3.1.4 Les acteurs du SIT 19
3.1.5 Systime d'informations et lutte contre les feux de brousse
20
3.2 Port de
Rotterdam.........................................................................21
3.2.1 Présentation du
site........................................................................21
3.2.2 Position actuelle du port de
Rotterdam.................................................21
3.2.3 Mutations subies par le territoire 22
3.2.4 Réponses du territoire aux changements 23
3.2.5 Apport du port pour le territoire de Rotterdam 24
Chapitre deux : Syst~me d'information et
réseaux..........................................26 Section 01 :
Syst~mes d'information intégrés à l'informatique 27
1. ,Introduction aux syst~mes d'information 27
1.1 Approche du syst~me d'information 27
1.1.1 Définition 27
1.1.2 Syst~me d'information territorial 28
1.1.3 Syst~mes d'information de gestion 28
1.2 L'information et les systimes
d'information...................................... 29
1.2.1 ,Information et pouvoir 29
1.2.2 ,Information et explicitation de l'action 29
1.2.3 ,Information et objectivité 29
1.3 Le SI pour le développement local 30
1.3.1 Le SI est un projet 30
1.3.2 Le SI est une organisation 30
2. Les syst~mes d'information et l'informatique 31
2.1 Les syst~mes d'information et
l'informatique..................................... 31
2.1.1 Partage de l'information entre acteurs 31
2.1.2 Degré d'intégration du
SI................................................. « 32
2.1.3 Les technologies de communication 32
2.2 Difficultés pratiques rencontrées 33
2.2.1 Limite des champs d'action du SI 33
2.2.2 Contraintes financiqres 33
2.2.3 Non cohérence des structures 33
2.3 Réalisation des SII 34
2.3.1 Moyens techniques de réalisation 34
2.3.2 Typologies de mise oeuvre des SI 34
3.Le Web et les
SGBD............................................................................34
3.1 Le
Web.......................................................................................35
3.1.1 Le site
Web..................................................................................35
3.1.2 Les sites Web statiques
«...................................................................35
3.1.3 Les sites Web
dynamiques...............................................................36
3.1.4 Les protocoles de service
Web...........................................................37 3.1.4.1 Le
protocole
HTTP.......................................................................37
3.1.4.2 Le protocole FTP « 37 3.2
Mysql..........................................................................................39
3.2.1 C'est quoi
Mysql............................................................................39
3.2.2 Les fonctions de
Mysql.....................................................................39
3.2.3 Pourquoi Mysql ? 40
3.3 PHP 40
3.3.1 Le squelette de
PHP.........................................................................41 3.3.2
La notion d'une page dynamique
«.........................................................41
3.3.3 Utilisation de PHP « 42
3.3.4 Intégration du code PHP au sein d'HTML 42
3.3.5 Fonctionnement de PHP
«..................................................................43
Section 02 : cas réels de
SIT.............................................................................45
1. SIT du parc naturel de
Luberon..............................................................45
1.1 Présentation du
SIT.......................................................................45
1.1.1 Public concerné par le
SIT.................................................................45
1.1.2 Informations disponibles sur le
SIT......................................................46 1.1.3 Objectifs
du
SIT............................................................................46
1.1.4 Fonctionnement du
SIT..................................................................46 1.2
Apport du SIT à l'intelligence
territoriale..............................................46
1.2.1 Outil d'aide à la
décision.................................................................47
1.2.2 Outil d'information et de
sensibilisation...............................................47
2. SIT de la Chambre de Commerce et d'Industrie de
Paris...........................48
2.1 Présentation de
TERRitem...............................................................48
2.1.1 C'est quoi
TERRitem....................................................................48
2.1.2 Objectifs du
SIT..........................................................................48
2.1.3 Fonctionnement du
SIT....................................................................49 2.2
Utilisation de
TERRitem.....................................................................49 2.2.1
Offre de produits en information
territoriale.............................................49
2.2.2 Diagnostics économiques
territoriaux....................................................50 2.2.3
Perspectives de
TERRitem.................................................................51
Deuxième partie : Etude et
réalisation du projet du SIIT................................52
Chapitre un : Etude préalable sur le territoire de
Bejaia.....................................53
1.
|
Présentation du territoire de
Bejaia......................................................54
|
1.1
|
Situation
géographique.....................................................................55
|
1.2
|
Architecture administrative
«..............................................................55
|
1.3
|
Population....................................................................................56
|
2.
|
Organismes actifs
«........................................................................56
|
2.1
|
Entreprises
économiques..................................................................56
|
2.2
|
Tourisme......................................................................................56
|
2.3
|
Artisanat
«.....................................................................................57
|
2.4
|
Mouvement
associatif.....................................................................57
|
2.5
|
Formation..................................................................................58
|
2.6
|
Artisanat....................................................................................59
|
3.
|
Acteurs du
territoire.......................................................................59
|
3.1
|
Organismes
économiques.............................................................60
|
3.2
|
Collectivités
locales.....................................................................60
|
3.3
|
Etablissements de
formation.........................................................61
|
3.4
|
Associations...............................................................................61
|
4.
|
Objectifs du
SIIT...........................................................................62
|
4.1
|
Aide à la
décision........................................................................62
|
4.2
|
Développement
local..................................................................63
|
4.3
|
Bienêtre
social...........................................................................63
|
Chapitre deux : Mission de la
réalisation du
SIIT...........................................64 Section 1 : Conception et
réalisation de
l'application...............................................65
1.
|
Description de la méthode Merise
«......................................................65
|
1.1
|
Schéma
directeur.........................................................................65
|
1.1.1
|
Etude
préalable............................................................................66
|
1.1.2 Etude
détaillée............................................................................66
1.1.3
Réalisation................................................................................66
1.1.4 Mise en
oeuvre............................................................................66
1.1.5
Maintenance..............................................................................67
1.2 Approche par
niveaux.................................................................67
2. Schémas et modèles du
SIIT............................................................68
2.1 Postes de
travail..........................................................................68
2.1.1 Collectivités
locales.........................................................
«........68 2.1.2 Entreprises
économiques.................................................................68
2.1.3
Associations...............................................................................68
2.1.4 Communauté
locale......................................................................68
2.1.5 Etablissements de
formation..............................................................69 2.2
Modèles.....................................................................................69
2.2.1 Modèle conceptuel des données (MCD)
«..............................................69 2.2.2 Modèle
physique de données (MPD)
«.................................................70 2.2.3 Modèle
logique de données (MLD)
«...................................................73
2.2.4 Organigramme de
l'application.............................................................74
3. Solutions
techniques......................................................................75 2.1
Présentation du
site..............................................................
«.....75 3.1.1 Rubrique
indexe.........................................................................
75 3.1.2 Rubrique
utilisateurs.....................................................................76
3.1.3 Rubrique
administrateur.................................................................76
3.2 Barres de
navigation.....................................................................77 3.2.1
Barre de navigation
visiteur............................................................77 3.2.2
Barre de navigation
utilisateur..........................................................77 3.2.3
Barre de navigation
administrateur....................................................78
Section 2 : Logiciels
utilisés............................................
«......................79
1. Macromedia Dreamweaver
«.............................................................79
1.1
Présentation...............................................................................79
1.2 Utilisation de
Dreamweaver............................................................81
1.2.1 Création d'un site
WEB.................................................................81 1.2.2
Créer une page
web.....................................................................81 1.3
Organisation du
site......................................................................83
1.3.1 Répartition de la
page...................................................................84
1.3.2
|
La barre de navigation
«..................................................................85
|
1.3.3
|
Insérer un
texte...........................................................................85
|
1.3.4
|
Insérer une
image........................................................................86
|
1.3.5
|
Insérer un objet
animé...................................................................87
|
1.3.6
|
Insérer une
vidéo.........................................................................88
|
2.
|
Macromedia
Fireworks..........................................................
«...89
|
2.1
|
Utiliser
fireworks........................................................................89
|
2.2
|
Créer un
document......................................................................90
|
2.3
|
Principales fonctionnalités de
fireworks.............................................91
|
2.3.1
|
Dessins
«...................................................................................91
|
2.3.2
|
Création de symboles de
bouton......................................................92
|
2.3.3
|
Menus
contextuels......................................................................92
|
3.
|
Macromedia
Flash........................................................................94
|
3.1
|
Utilisation de Macromedia
Flash......................................................94
|
3.1.1
|
Utilisation de la
scène..................................................................94
|
3.1.2
|
Utilisation du
scénario...................................................................95
|
3.1.3
|
Utilisation des
composants............................................................96
|
3.2
|
Gestion des
documents..................................................................97
|
3.2.1
|
Création d'un nouveau
document......................................................97
|
3.2.2
|
Création d'un nouveau
document......................................................97
|
3.2.3
|
Ouverture d'un document
existant.....................................................97
|
3.2.4
|
Définition des propriétés d' un
document............................................98
|
3.2.5
|
Modification des propriétés d'un
document..........................................98
|
3.3
|
Publication des documents
flash.......................................................99
|
3.3.1
|
Documents
HTML......................................................................99
|
3.3.2
|
Paramètres de
publication..............................................................99
|
4.
|
Sephir's
server...........................................................................100
|
|
4.1
|
Utilisation Sephir's server
2.0........................................................100
|
4.1.1
|
Activation du
logiciel..................................................................100
|
4.1.2
|
Démarrage
automatique...............................................................100
|
4.2
|
Gestion des
sites.........................................................................101
|
4.2.1
|
Création d'un dossier
racine...........................................................101
|
4.2.2
|
Accès direct au
sites.....................................................................101
|
4.2.3
|
Accès direct aux
fichiers...............................................................102
|
4.3 Gestion des bases données ... I M2
4.3.1 Création des BDD ... II M2
4.3.2 Privilèges des BDD .. 102
Conclusion générale II . . II I
104
Binliographie I11 . . ..106
« Carte géographique de Bejaia
»
Source:
http://agoumatine.a.g.pic.centerblog.net/pbeph199.gif
« Manuel d'utiisation du site »
Pour pouvoir utiliser ce site, suivez les étapes suivantes
:
· Installer sur la machine Sephir's server joint dans le CD
(laisser les paramètres par défaut) ;
· Copier dans le dossier (home) le repertoire «
www.avenir-bejaia.com »
(le dossier se trouve sur la racine
C:/home/) ;
· Exécuter Sephir's server , cliquer sur activier et
aller sur bases Mysql. Exécuter le menu importer bases de donnée
et charger la base « isiad »
· Aller à Sephir's server sur la barre des taches et
cliquer sur « les sites », un navigateur web s'affiche et ouvre la
page index du site. Les répertoire disponibles :
v'
http://localhost/www.avenir-bejaia.com
v'
http://localhost/www.avenir-bejaia.com
/acteurs
v'
http://localhost/www.avenir-bejaia.com
/admin
Remarques importantes :
*Les modalités d'utilisation des différents
logiciels sont expliquées dans le document pédagogique.
*Ne pas changer les noms des pages ou des dossiers (le site
fonctionne avec des liens hypertextes qui appellent les fichiers sur leurs
noms)
*La base de données doit être importée avec
l'assistant du logiciel. Vous pouvez également fair copier-coller de la
base sur le dossier :
C:\Program Files\SephirServer\mysql\data
*Le serveur ne s'installe que sur les versions XP de Windows.
*Les pages ne s'affichent qu'avec l'activation du serveur (les
pages du site contiennent des codes PHP qui ne sont pas
interprétées par la machine, elles nécessitent un serveur
pour leur exécution)
*Les pages peuvent être personnalisées avec le
logiciel dreamweaver.
*Il est préférable de travailler avec le navigateur
Firefox qu'internet explorer ou autre.
Problèmes souvent rencontrés :
Les pages ne s'affichent pas dans le navigateur :
1' Vérifier l'état du serveur et l'activer et
parfois ça necessite le redémarage de la machine et la
réactivation du serveur.
v' Si le code source de la page a été
modifié, restaurer le code original
Vous essayez d'atteindre une page qui n'existe pas :
V' Vérifier le nom de la page s'il est correct
V' Vérifier si la page n'a pas été
supprimée ou déplacée
V' Vérifier le lien hypertexte qui appelle la page (c'est
plus pratique avec dreamweaver)
Les éléments Flash ne fonctionnent pas
1' Verifier le fichier .SWF s'il existe dans le dossier image du
répertoire en cours v' Vérifier la source du fichier dans le code
source de la page
v' Vérifier la partie du code « script »,
remplacer « noScript » par « ActionScript 1.0 ou 2.0 ou 3.0
»
v' Vérifier si votre navigateur dispose de Flash player
La connexion entre l'application et la base de données
n'est pas établie v' Verifier si la base de données existe sur le
répertoire
C:\Program Files\SephirServer\mysql\data
v' Vérifier si la base de données a
été correctement importée V' Vérifier le nom
d'utilisateur « root » et le mot de passe « »
Les pages ne s'affichent pas correctement
v' Vérifer si votre carte graphique est
installée
v' Vérifier si les balises du code source de la page ne
portent pas le même nom
*********************************************************************
Compte acteurs : identifiant : hamid, mot de passe :
23042003
Compte admin : identifiant : hamid_bouaiche, mot de
passe : 0797083730
« Interface de la rubrique Admin »
« Interface de la rubrique visiteurs
»
« Interface de la rubrique Acteurs
»
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