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Etude des valeurs nutritives de certaines ressources alimentaires locales utilisées dans l'alimentation des animaux

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par Sana ZITARI
Université de Sousse - Master 2008
  

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3.1.1.4 Digestibilité des protéines:

Le maïs est inclus dans les régimes avicoles premièrement comme source principale d'énergie. Il apporte aussi approximativement 20% des protéines dans un régime de démarrage pour volailles. La protéine de maïs contient des teneurs en acides aminés qui sont considérées être nutritivement faibles surtout pour la tryptophane et la lysine (Peter et al., 2000). En effet, le maïs est pauvre en protéines. Ces dernières présentent en outre un profil d'acides aminés déséquilibré : déficience en lysine (2,4 g/kg) et tryptophane (0,5 g/kg) et excès en leucine, alors que la méthionine+cystine et la thréonine sont respectivement de l'ordre de 3,7 et 3,0 g/kg (Larbier et Leclercq, 1992 ; Drogoul et al., 2004).

Le maïs, convenablement complété avec des matières premières protéiques, des acides aminés essentiels et des correcteurs vitaminiques et minéraux, est employé sans limite d'inclusion dans la plus part des rations des volailles. Cependant, lors de la période finale d'alimentation, l'inclusion du maïs est normalement limitée à 50% car une partie des xanthophylles colorent la chair et son haut contenu en graisse insaturée provoque la formation de graisse molle dans les pièces de viande.

3.1.1.5 Facteurs anti-nutritionnels:

La composition chimique et la valeur nutritionnelle du maïs sont variables et dépendent de la variété, des conditions de production, de la température de séchage, de la structure de l'amidon et la présence de variables facteurs antinutritionnels. Le maïs contient relativement une faible concentration des protéines brutes (~80 g/kg) comparé à l'orge et au blé (110 g/kg) mais la valeur énergétique pour les volailles est plus élevée (~14 vs ~12,5 MJ/kg) (Aaron, 2005).

La raison majeure pour ces différences de la valeur énergétique est le contenu élevé en amidon du maïs (> 600 g/kg, Weurding et al, 2001 cité par Aaron, 2005), et la faible concentration des polysaccharides non amylacés solubles (PSNA) (Choct, 1997 cité par Aaron, 2005). En effet, le maïs contient seulement 1g/kg de PSNA (arabinoxylane) comparé avec 24, 45 et 46 g/kg pour respectivement le blé, l'orge et le riz (Choct, 1997). Le maïs contient aussi de faibles concentrations d'autres facteurs antinutritionnels à citer la phytine, les inhibiteurs trypsiques et les lectines. En contre partie, malgré que le maïs est considéré être très bien digéré par les volailles, il y a quelques évidences qui suggèrent que la présence d'amidon résistant limite la valeur énergétique du maïs (Aaron, 2005).

L'amidon est un polymère semi-cristallin de D-glucose lié par des liaisons glucosidiques á (1-4) et á (1-6). L'amylose et l'amylopectine sont des polymères de D-glc mais qui diffèrent par les liaisons entre les monomères de glucose (Carré, 2004).

Les granules de l'amidon dans le maïs sont sphériques et leur taille varie entre 2 et 30ìm. La taille des granules de l'amidon est un facteur important dans la détermination de la valeur énergétique de l'amidon (Carre, 2004). Il contribue proportionnellement, par à peu prés 60% de l'énergie métabolisable apparente contenu dans les aliments des volailles et peut par la suite présenter un impact sur le contenu de l'énergie métabolisable apparente du régime (Weurding et al., 2001).

La digestion de l'amidon dans le sens strict peut être définie comme étant l'hydrolyse complète de l'amidon en monomères de glucoses. En réalité, ce n'est pas tout l'amidon ingéré qui est directement digéré par l'animal. Une partie est utilisée dans l'intestin grêle distal par la microflore, l'énergie est cédée par l'animal indirectement comme acides gras volatiles (AGV). La digestion de l'amidon est extrêmement difficile à mesurer avec précision. C'est plutôt la disparition de l'amidon qui est mesurée. Donc, la variation des valeurs de l'énergie métabolisable apparente du maïs, ou des régimes contenant le maïs, ne peuvent pas être mieux expliquées par le coefficient de digestibilité de l'amidon parce que la disparition de l'amidon en lui-même n'est pas nécessairement de l'énergie cédée par l'oiseau.

En outre, pour des poussins, il est possible que les enzymes exigées pour l'efficacité de la digestion de l'amidon sera limitée et réduira le potentiel de gain de l'énergie de l'hydrolyse de l'amidon de l'animal (Aaron , 2005).

La digestion de l'amidon par les volailles est relativement un simple processus caractérisé par un potentiel enzymatique élevé. Trois principales enzymes, á-amylase, maltase et iso maltase sont impliquées dans la digestion de l'amidon (Carré, 2004).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams