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Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

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par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

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II.2. Formulation du modèle 

Cette partie portera donc sur la modélisation du nombre de lignes téléphoniques pour 100 habitants en utilisant les variables retenues, le modèle qu'on cherche à estimer est donc sous la forme suivante :

Où :

Tx_Ch : Taux de chômage

Dép_Educ : Dépense dans l'éducation :

PIB_Hab : PIB par habitant 

Tx_Insc_ET : Taux d'inscription aux études supérieures 

Taille_Pop_Urb : Taille de la population urbaine 

II.3. L'estimation par la méthode de Johansen 

Nous allons essayer dans cette partie de chercher une estimation du modèle (*) en utilisant la méthode de Johansen. Cette méthode est utilisée pour identifier et estimer un ou plusieurs vecteurs de cointégration. Cela conduit à l'estimation d'un VAR (Vector Auto Regressive model) de rang réduit (le nombre de relation de cointégration est arrêté) et dont la dynamique de court terme n'est pas contrainte.

Les étapes que nous allons suivre dans notre démarche sont les suivantes :

· Détermination du nombre de retards de la représentation VAR.

· Test de cointégration et détermination de la relation de long terme.

· Estimation du modèle à correction d'erreur.

II.3.1. Détermination du nombre de retards 

La première étape de notre démarche consiste à déterminer le nombre de retards de la représentation VAR. Le choix du nombre de retards à retenir dans le modèle a une importance particulière puisque, d'une part, ce dernier influence les résultats des estimations et, d'autre part, il est préférable d'avoir un nombre petit de retard dans le cas d'un échantillon de taille réduite.

Pour le choix donc du p max alors on doit prendre en considération les auto-corrélations significativement différentes de zéro et aussi tenir compte de la taille de l'échantillon donc : p (max) = 3.

Les estimations VAR pour p= 1, 2 ,3 nous permettent d'obtenir le tableau suivant pour les critères AIC et BIC (Résultats de l'estimation en annexe).

Tableau 25 : Valeurs des critères AIC et BIC après estimation des modèles VAR.

 

AIC

BIC

VAR(1)

27.23314

29.26545

VAR(2)

24.833

28.636

 
 
 
 
 
 
 

On constate qu'à partir de p=3, Eviews ne calcule plus les critères pour l'ensemble du modèle compte tenu de la taille de notre échantillon (26 observations).

On constate que le minimum pour les deux critères ; Schwarz et Akaike correspond à p= 2, on optera donc ici un modèle de retard p=2. Nous allons ainsi pouvoir procéder au test de Johansen sur un modèle VAR(1).

II.3.2. Test de cointégration et détermination de la relation de long terme 

Pour effectuer le test de Johansen, il est nécessaire de préciser les spécifications à retenir:

· Absence ou présence de constante dans le modèle VECM.

· Absence ou présence de constante et de tendance dans les relations dans les relations de cointégration.

Nous effectuons ici le test de Johansen en supposant :

· L'existence d'une constante dans la relation de long terme et non dans les données (pas de constante dans le modèle à correction d'erreur)

· L'existence d'une constante dans la relation de long terme et aussi dans les données (présence d'une constante dans le modèle à correction).

Tableau 26 : Test de la trace1 (Constante dans la relation de cointégration mais pas dans le VECM).

Date: 05/28/10 Time: 16:27

 
 
 

Sample (adjusted): 1982 2006

 
 
 

Included observations: 25 after adjustments

 
 

Trend assumption: No deterministic trend (restricted constant)

 

Series: NB_100_HAB PIB__HAB DEP_EDUC TAILLE_POP_URB TX_CH TX_INSC_ET 

Lags interval (in first differences): 1 to 1

 
 
 
 
 
 
 
 

Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)

 
 

Hypothesized

Trace

0.05

 
 

No. of CE(s)

Eigenvalue

Statistic

Critical Value

Prob.**

 

None *

 0.939632

 178.4457

 103.8473

 0.0000

 

At most 1 *

 0.813541

 108.2635

 76.97277

 0.0000

 

At most 2 *

 0.679060

 66.27484

 54.07904

 0.0028

 

At most 3 *

 0.549263

 37.86231

 35.19275

 0.0252

 

At most 4

 0.374659

 17.94055

 20.26184

 0.1012

 

At most 5

 0.219768

 6.204091

 9.164546

 0.1755

 

 Trace test indicates 4 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level

 

 * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level

 

 **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values

 
 

· Il ya cointégration car l'hypothèse nulle d'absence de cointégration a été rejetée (178.44> 103.84) au seuil de 5%.

· L'hypothèse nulle selon laquelle il ya 4 relations de cointégration a été acceptée car 17.94<20.26.

· L'hypothèse nulle selon laquelle il ya au plus 5 relations de cointégration a été aussi acceptée mais il ya que 4 relations de cointégration car la première hypothèse nulle selon laquelle il ya au plus 4 relations de cointégration a été acceptée.

Tableau 27 : Test de la trace2 (Constante dans la relation de cointégration et dans le VECM).

Date: 05/28/10 Time: 16:44

 
 
 

Sample (adjusted): 1982 2006

 
 
 

Included observations: 25 after adjustments

 
 

Trend assumption: Linear deterministic trend

 
 

Series: NB_100_HAB PIB__HAB DEP_EDUC TAILLE_POP_URB TX_CH TX_INSC_ET 

Lags interval (in first differences): 1 to 1

 
 
 
 
 
 
 
 

Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)

 
 

Hypothesized

Trace

0.05

 
 

No. of CE(s)

Eigenvalue

Statistic

Critical Value

Prob.**

 

None *

 0.921533

 159.3516

 95.75366

 0.0000

 

At most 1 *

 0.782923

 95.72482

 69.81889

 0.0001

 

At most 2 *

 0.670237

 57.53725

 47.85613

 0.0048

 

At most 3 *

 0.482039

 29.80276

 29.79707

 0.0499

 

At most 4

 0.323927

 13.35639

 15.49471

 0.1024

 

At most 5

 0.133074

 3.570035

 3.841466

 0.0588

 

 Trace test indicates 4 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level

 

 * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level

 

 **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values

 
 


· Il ya cointégration car l'hypothèse nulle d'absence de cointégration a été rejetée (159.35> 95.75) au seuil de 5%.

· L'hypothèse nulle selon laquelle il ya 4 relations de cointégration a été acceptée car 13.35<15.49.

· L'hypothèse nulle selon laquelle il ya au plus 5 relations de cointégration a été aussi acceptée mais il ya que 4 relations de cointégration car la première hypothèse nulle selon laquelle il ya au plus 4 relations de cointégration a été acceptée.

On constate alors que pour toutes les spécifications (variantes avec-sans constantes), on a 4 relations de cointégration sur le long terme.

Identification des relations de cointégration

Les relations de cointégration pour les différentes spécifications (constante dans la relation de cointégration mais pas dans le modèle VECM) et (constante dans la relation de cointégration et dans le modèle VECM) sont présentés en Annexe II.

L'existence de la cointégration entre les variables, nous a permis donc de procéder à la recherche de 4 relations de cointégration. Cependant, l'objectif de l'étude n'étant pas d'explorer le nombre de relations de cointégration entre les variables, nous nous intéresserons particulièrement au vecteur unique de cointégration qui prend en compte la variable endogène.

II.3.3. Détermination de la relation de long terme et Estimation du Modèle 

Estimations du modèle VECM(1)17(*)

Le modèle est estimé avec ces différentes spécifications (constante dans la relation de cointégration mais pas dans le modèle VECM) et (constante dans la relation de cointégration et dans le modèle VECM).Les résultats présentés en Annexe II nous permettent de constater que la constante dans le modèle VECM n'est pas significativement différent de 0.On retient par conséquent un modèle VECM sans constante.

Le test de cointégration nous a permis d'identifier les équations de long terme dont :

Tableau 28 : Test de cointégration.

4 Cointegrating Equation(s): 

Log likelihood

-241.3911

 
 
 

Normalized cointegrating coefficients (standard error in parentheses)

 
 

NB_100_HAB

PIB__HAB

DEP_EDUC

TAILLE_POP_URB

TX_CH

TX_INSC_ET

C

 1.000000

 0.000000

 0.000000

 0.000000

 8.184148

 52.54643

-611.3254

 
 
 
 

 (1.67840)

 (6.51406)

 (82.6756)

 0.000000

 1.000000

 0.000000

 0.000000

 20606.89

 127395.9

-1489306

 
 
 
 

 (4133.85)

 (16044.0)

 (203628.)

 0.000000

 0.000000

 1.000000

 0.000000

-0.319348

-2.081328

 17.53425

 
 
 
 

 (0.06336)

 (0.24593)

 (3.12126)

 0.000000

 0.000000

 0.000000

 1.000000

 14335.72

 90046.34

-1056816

 
 
 
 

 (2916.89)

 (11320.8)

 (143682.)

Nous retenons comme équation du modèle, l'équation suivante :

Avec : a1=-0.002605 a2=-0.000114 a3=-0.043858 a4=0.000166

CE1= NB_100_HAB(-1) +  8.184148* TX_CH(-1) +52.54643* TX_INSC_ET(-1)-611.3254

CE2= PIB__HAB(-1) +  20606.89* TX_CH(-1) + 127395.9* TX_INSC_ET(-1)-1489306

CE3= DEP_EDUC(-1) -0.319348* TX_CH(-1)-2.081328* TX_INSC_ET(-1) +17.53425

CE4= TAILLE_POP_URB(-1) +14335.72* TX_CH(-1)+ 90046.34* TX_INSC_ET(-1) -1056816

De façon explicite, le modèle s'écrit sous la forme suivante :

Tableau 29 : Récapitulatif des résultats de l'estimation du modèle à correction d'erreur.

Nombre d'observations après l'ajustement:26

 
 
 

Relation de court terme

 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

t-statistic

 
 
 

D(NB_100_HAB(-1))

0.383247

0.87925

D(PIB__HAB(-1))

0.0000507

0.27335

D(DEP_EDUC(-1))

-1.064286

-2.13089

D(TAILLE_POP_URB(-1))

-0.000137

-0.22119

D(TX_CH(-1))

-0.030929

-0.51525

D(TX_INSC_ET(-1))

-0.622454

-1.18178

 
 
 

Relation de long terme

 

CE1

CE2

CE3

CE4

Variables

Coefficient

t-statistic

Coefficient

t-statistic

Coefficient

t-statistic

Coefficient

t-statistic

 
 
 
 
 
 
 
 
 

TX_CH(-1)

8.184148

[ 4.45131]

20606.89

[ 4.55059]

-0.319348

[-4.60073]

14335.72

[ 4.48651]

TX_INSC_ET(-1)

52.54643

[ 7.36379]

127395.9

[ 7.24859]

-2.081328

[-7.72585]

90046.34

[ 7.26103]

C

-611.3254

[-6.75001]

-1489306

[-6.67661]

17.53425

[ 5.12823]

-1056816

[-6.71438]

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Paramètre

NB_100_HAB(-1)

 

PIB__HAB(-1)

DEP_EDUC(-1)

TAILLE_POP_URB(-1)

d'ajustement

-0.002605

[-0.01138]

-0.000114

[-0.45249]

-0.043858

[-0.09898]

0.000166

[ 0.55159]

 
 
 
 
 
 
 
 
 

R2=0.666040

 
 
 

F-Statistic=

3.323945

 
 
 
 
 
 
 

P. (F-Statistic)

=0.0000

 
 
 

Il découle de ces tableaux que:

En considérant notre variable endogène (NB_100_HAB) pour la dynamique de long terme, les variables taux de chômage et taux d'inscription aux études supérieures sont significatives au seuil de 5%, mais le TH_CH n'a pas le signe attendu. Et pour la dynamique de court terme, seule la variable dépenses dans l'éducation est également significative mais n'a pas le signe attendu.

Le coefficient de détermination du MCE indique que 66% de l'évolution du nombre de lignes téléphoniques pour 100 habitants sont expliquées par les variables du modèle et presque la moitié des signes sont conformes aux signes attendus du modèle. Le test de Fisher prouve que le modèle à correction d'erreur est globalement significatif. Quant au test de Student, il a permis d'identifier les variables statistiquement significatives (celles dont les probabilités sont inférieures à 5%).

L'utilisation du modèle à correction d'erreur est justifiée par le signe négatif d'au moins d'un des termes à correction d'erreur (paramètres d'ajustement).

Analyse et interprétation des résultats du modèle à correction d'erreur

Dans le court terme, le coefficient de l'évolution du nombre initial de lignes téléphoniques est positif (0.383247) mais non significatif. Cela veut dire que le nombre antérieur de lignes téléphoniques a une influence plus ou moins (puisque le coefficient est non significatif) négative sur le nombre en cours.

Le revenu par tête à court terme est positif et non significatif. Ce qui fait que dans le court terme, cette variable n'explique pas bien l'évolution du nombre de lignes téléphoniques pour 100 habitants. Le taux de chômage, tout en ayant le signe négatif attendu, affecte de manière non significative l'évolution du nombre de ligne téléphoniques à court terme. Dans le long terme, bien que le coefficient soit significatif, il a un signe positif. Ainsi, une augmentation de taux chômage de 1%, entraînerait une baisse de l'évolution du nombre de lignes téléphoniques de 0,03 à court terme et une augmentation de 8.18 à long terme.

Dans le long terme, le coefficient estimé du taux d'inscription aux études supérieures est positif et significatif par contre il est négatif et non significatif dans le court terme.

Les résultats montrent, en outre, que la taille de la population urbaine et les dépenses dans l'éducation ne pas significatifs à court terme et que le signes attendus ne sont pas obtenus.

Il ressort des résultats obtenus après l'estimation des coefficients des variables de notre modèle que le coefficient de la constante du modèle est significatif et élevé, cela suggère que des variables explicatives ont été omises dans la spécification du modèle. En effet, compte tenu d'un manque et de stabilité de données, nous n'avons pas pu inclure certaines variables qui sont quand même déterminantes dans l'évolution du nombre de lignes téléphoniques ; ce qui expliquerait aussi l'aboutissement à certains résultats non escomptés.

* 17 On a ici 1 retard pour le VECM car on a choisit un VAR(2)

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