Recommandations
Bien que certains coefficients ne soient pas significatifs et
n'ont pas les signes attendus, le modèle nous montre qu'à court
terme, l'évolution du nombre de lignes téléphoniques est
influencée par le taux de chômage et le taux d'inscription aux
études supérieures .A long terme le modèle indique
que les variables tels que l'évolution passée du nombre de lignes
téléphoniques, le PIB par habitant, le taux de chômage, la
taille de la population urbaine, le taux d'inscription aux études
supérieures, les dépenses dans l'éducation ont un impact
sur l'évolution du nombre de lignes téléphoniques en
cours.
Il convient donc de formuler quelques recommandations aux
pouvoirs publics en vue d'une amélioration de ce chiffre. Il s'agira de
mener des politiques :
ï d'emploi visant à réduire le taux de
chômage.
ï d'urbanisation visant à augmenter la taille de
la population vivant dans les milieux urbains.
ï sur le plan de l'éducation : allouer des
ressources importantes dans le secteur éducatif et encourager les
inscriptions aux études supérieures par la sensibilisation et
aussi par d'autres moyens disponibles.
Validation du modèle VECM
On vérifie que les résidus issus de notre
équation du modèle sont des bruits blancs en utilisant la
Q-statistique de Ljung-Box.
Tableau 30 : Corrélogramme des
résidus de la première équation.
La statistique Q de Ljung-Box pour le retard h=15 confirme
l'absence d'autocorrélation. En effet, la probabilité du test
pour h= 15 est 0.995>0.05, donc l'hypothèse de bruit blanc
acceptée.
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