ONG et contribution a l'insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées motrices au Togo : rôle de handicap international à Lomé( Télécharger le fichier original )par Napo Mouncaila GNANE Université de Lomé (Togo) - Maà®trise en sociologie du Développement et du Changement Social 2008 |
4.3 FORMATION OU APPRENTISSAGETableau 12 : Situation matrimoniale et statut dans l'atelier
Source : enquête sur le terrain L'analyse des données du tableau montre que 20,83% des enquêtés sont des patrons d'atelier, 50% sont des associés et 29,17% sont des apprentis. Cette large proportion des associés s'explique par le fait que les personnes handicapées motrices s'associent en groupements (où ils sont des associés) pour pourvoir s'installer (ouvrir un atelier). Notons par ailleurs que tous les apprentis sont célibataires alors que certains associés (20,83%) et patrons (8,33%) sont mariés. C'est dire que le statut dans l'atelier détermine la situation matrimoniale des personnes handicapées. Tableau 13 : Répartition selon qu'on exerce ou non le métier de sa formation
Source : enquête sur le terrain Au regard de ce tableau, nous pouvons dire que les personnes handicapées après leur formation sont tous aptes à exercer le métier appris ; car en effet, 100% de ceux-ci exercent le métier de leur formation. Tableau 14 : Métier et temps réglementaire de formation
Source : enquête sur le terrain A la lumière de ce tableau, la majorité des enquêtés (62,5%) a fait trois ans de formation, parmi eux, l'on note des cordonniers (50%) et des sérigraphes (12,5%). Une proportion non négligeable (37,5%) a fait une formation de deux ans et sont tous des pâtissiers. Aucun enquêté n'a fait une formation de plus de trois ans. Tableau 15 : Répartition selon le métier et le respect du temps réglementaire de formation
Source : enquête sur le terrain En se référant à ce tableau, nous remarquons que 87,5% des personnes handicapées arrivent à faire leur formation dans les temps réglementaires. Parmi ceux-ci 12,5% sont des sérigraphes ; 41,67% des cordonniers et 33,33% des pâtissiers. Par contre 12,5% affirment que les personnes handicapées ne réussissent pas à assimiler la formation au bout du temps réglementaire ; ce sont des cordonniers (8,33%) et des pâtissiers (4,17%). Tableau 16 : Répartition selon celui qui a assuré la formation
Source : enquête sur le terrain Les données consignées dans ce tableau montrent que 16,67% des enquêtés ont pris eux-mêmes en charge leur formation, par contre 33,33% ont vu leur formation assurée par leurs parents. La formation de la majorité (50%) a été subventionnée par d'autres associations et Handicap International. C'est dire que ces institutions contribuent de façon non négligeable à la formation des personnes handicapées à Lomé. Tableau 17 : Répartition selon le sexe et les rapports avec les autres camarades de l'atelier
Source : enquête sur le terrain De ce qui précède, relevons que 79,17% des enquêtés affirment avoir de bons rapports avec leurs camarades dans leurs ateliers. Par contre 20,83% dont 12,5% de sexe féminin et 8,33% de sexe masculin affirment ne pas avoir de bons rapports avec les autres de leur atelier respectif. Tableau 18 : Répartition selon le type de handicap et les problèmes rencontrés durant la formation
Source : enquête sur le terrain Comme le montrent les chiffres de ce tableau, 20,83% des enquêtés disent avoir été victimes de discrimination lors de leur formation, 12,5% ont eu du mal à assimiler rapidement leur formation. Il faut noter aussi que tous ceux qui ont eu des problèmes de manipulation des outils lors de leur formation (8,33%) sont tous des personnes souffrant d'un handicap d'un membre supérieur. Lors de leur formation, la majorité des enquêtés (58,34%) a eu des problèmes liés à un soutien financier, à un manque de matériels ou à un soutien moral. * 7 Ce total de 17 rassemble les patrons ou les associés des ateliers et qui exercent déjà leur métier. Ceci est valable pour les tableaux 19 ; 20 ; 21 ; 22 ; 23 ; 24 ; 25 ; 26 et 27. |
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