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Caractérisation d'un site Ramsar l'aulnaie d'Ain Khiar - proposition d'un plan de gestion et de conservation

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par Youcef Bouchareb
Université Badji Mokhtar Annaba, Algerie - Master 2 2011
  

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III-2- 3. FACTEURS D'ALTERATION ET MENACE

III-2-3-1.

L'urbanisation

Aïn Khiar (5000 Hab) est la seule agglomération importante à proximité du bassin versant de l'aulnaie. A l'ouest, on trouve la mechta de Agbet Chaïr (500 Hab). Les habitants sont en premier lieu agriculteurs, mais cette activité est devenue complémentaire pour les ménages, car les parcelles, rarement de plus d'un hectare, sont loin de suffire aux besoins des familles (BABA-

HAMED, com. Pers).

L'observation des images SPOT 2002 et 2006 , nous révèle que la répartition des zones blanches est une signature chromatique de l'armature urbaine. En effet, toutes les agglomérations sont entourées par une couronne blanche qui marque l'impact de celles -ci sur les milieux naturels environnants .

logements

400

600

500

300

200

100

0

2001 2005

2009

Figure 6 : (Image SPOT, décembre 2006) Figure 7 : évolution de l'urbanisation d'AinKhiar

Les mesures du taux d'extension urbaine montre une évolution de 24% entre 2001/2005 et une évolution de 42 % entre 2005 et 2009. Cette évolution empiète largement sur la zone périphérique de l'aulnaie

III-2-3-2. La pollution

La population en constante croissance voit ses besoins en eau augmenter. Corrélativement, les rejets d'eaux usées connaissent la même tendance. L'aulnaie constitue malheureusement le .

réceptacle naturel et obligatoire de ces rejetsCe phénomène devient de plus en plus intense

-

et peut avoir une incidence grave sur la qualité physico chimique de l'eau.

La réalisation d'une enquête sur site nous a confirmé la présence de deux exutoires d'eaux usées qui se déversent directement dans l'aulnaie. Ces déversements sont dus à la mauvaise

l'établissement pénitentiaire

qualité des conduites d'assainissement de situé au nord et de

celles de l'agglomération urbaine situé à l'est de l'aulnaie.

Figure 8 : déversement des eaux usées.

III-2-3-3. Pâturage

L'aulnaie de Ain Khiar est exposée à un pâturage intensif ; ce qui n'est pas sans conséquences sur la régénération des essences arborées. L'aulne, le frêne et le chêne zeen en souffrent très probablement surtout dans la partie ouest de l' aulnaie ; qui a con nue, par ailleurs, une dégradation importante c es dix dernières années par l'action conjuguée, de la sécheresse, des incendies et du surpâturage. ( MEKADEM, 1997)

Figure 9 : Vaches pâturant dans l'aulnaie

III-2-3-4. Sécheresse et incendies

L'aulnaie d'Ain Khiar à connu plusieurs épisodes d'altération par le feu et la sécheresse. La conséquence de ces phénomènes est un recul de la strate arborée caducifoliée avec une quasi impossibilité de régénération du fait de la pression de pâturage.

Ain khiar 2001 Ain khiar 2009

Les deux images ci-dessous ont une dizaine d'années d'intervalle. Elles révèlent nettement le recul de l'aulnaie dans la zone considérée

IV. DISCUSSION

> HYDROLOGIE

Nous remarquons d'emblée que l'état de l'eau est satisfaisant. D'une manière générale les indicateurs physico-chimiques ne sont pas dans des intervalles de valeurs alarmants. Le pH est généralement proche de la neutralité, et les concentrations des nutriments sont plutôt caractéristiques d'une eau de bonne qualité selon les normes de qualité des eaux de surface du MEAT.

Tableau 3: Grille de qualité globale des eaux de surface (Ministère de l'équipement et de l'aménagement du territoire ; agence du bassin hydrographique constantinois-Seybouse-Mellegue, octobre 1999)

Qualité de

l'eau

Paramètre

Excellente

Bonne

Passable

Médiocre

Pollution
excessive

O2 dissous mg/l

> 7

5 à 7

3 à 5

< 3

0

% saturation

> 90

70 à 90

50 à 70

< 50

0

DB0 5 mg/l

< 3

3 à 5

5 à 10

10 à 25

> 25

DCO mg/l

< 20

20 à 25

25 à 40

40 à 80

> 80

NH4 mg/l

< 0,1

0,1 à 0,5

0,5 à 2

2 à 8

> 8

PO4 mg/l

< 0,2

0,2 à 0,5

0,5 à 1

1 à 2

> 2

NO3 mg/l

< 5

5 à 25

25 à 50

50 à 80

> 80

NO2 mg/l

< 0,1

0,1 à 0,3

0,3 à 1

1 à 2

> 2

Cependant, il serait prudent de surveiller la qualité des eaux d'alimentation de l'aulnaie, notamment au niveau du rejet des eaux usées du village. La conductivité qui y a été mesurée est égale à 419 uS/cm, c'est la valeur la plus forte. Elle pourrait être due à cette pollution dont les effets à long terme peuvent être fortement perturbateurs pour le milieu récepteur.

La zone sud-ouest présente aussi une conductivité plus ou moins élevée. Il est probable que le déversement des eaux usées de l'établissement pénitentiaire y soit pour beaucoup dans ces valeurs. En revanche, la valeur la plus faible (203) est mesurée au nord de l'aulnaie dans le ruisseau d'alimentation nord. Ce ruisseau prend naissance dans un étang « Es Sahara » à l'écart de tout habitat rural ou urbain qui est donc indemne de tout déversement d'eaux usées.

La concentration en nitrate est conditionnée par la minéralisation de la matière organique et par les apports d'origine anthropique : eaux usées domestiques et lessivage d'engrais azotés.

Nous remarquons que les apports naturels d'eau par les ruisseaux d'alimentation de Boukechrida et Es Sahara présentent les valeurs les plus faibles avec 3 et 4mg/l : points 5 et 6. Le point 4 qui correspond à la sortie des eaux de Boukechrida présente une faible valeur avec 3 mg/l. Ceci suggère une épuration des eaux efficace, à l'oeuvre dans cette partie de l'aulnaie (Rodier, 1978). Ces observations doivent sans aucun doute être validées par des mesures supplémentaires.

La charge en nitrates augmente par la suite au niveau du cours d'eau exutoire El Aloui, avec 5 mg/l ; point 3. L'augmentation de cette charge est vraisemblablement à imputer aux parcelles agricoles que l'exutoire traverse sur près d'un kilomètre.

La concentration en oxygène dissous est en dessous de la saturation. Ceci révèle une activité biologique consommatrice d'oxygène (biodégradation bactérienne) mais également un confinement de l'eau de l'aulnaie, qui est de ce fait non exposée à la lumière solaire, réduisant ainsi la prolifération algale productrice d'oxygène et la soustrayant également à l'action du brassage mécanique du vent, qui facilite l'incorporation du gaz dans l'eau.

Tous les dosages de silice effectués ont révélé des teneurs importantes de cet élément. L'environnement géologique, où les grès et les argiles de Numidie sont le principal substrat, en est de toute évidence à l'origine.

> STRUCTURE ET DIVERSITE

L'Aulnaie de Ain Khiar est constitué de l'imbrication étroite de plusieurs groupements arborés. Dans sa partie ouest, on distingue une subéraie dégradée qui occupe un rehaussement topographique sur 50 ha. Au sud de l'aulnaie proprement dite on distingue un fourré dense d'oléo-lentisque, chêne liège et quelques frênes, de forme parfaitement circulaire qui occupe une superficie de 20 ha : « El Guendoula ». Cette formation bénéficie de conditions d'exondation grâce, à un léger rehaussement topographique. De ce fait, l'aulnaie sensu stricto, n'occupe en réalité que 110 ha environ.

L'aulnaie est caractérisée par sa complexité structurale. Les mesures de hauteur, de recouvrement et de DBH, réalisées offrent une information globale actualisée de la strate arborée. Cette information de référence permettra de mesurer l'évolution (ou la régression) du milieu. Elle révèle que l'aulnaie de Ain Khiar constitue un milieu forestier dont la structure est équivalente aux peuplements forestiers d'altitude (djebel Ghorra, djebel Dir...). Cela est dû aux conditions d'humidités édaphiques qui jouent un rôle déterminant dans cette situation. Les végétaux, stimulés, par ces conditions ont une croissance importante. Nous obtenons ainsi un milieu forestier de plaine qui constitue, pour la faune et la flore, une zone refuge favorable à leur pérennité. Ces milieux peuvent constituer également un pôle de dispersion et de repeuplement d'espèces animales ou végétales (Benyacoub et al. 2007).

Par ailleurs la valeur patrimoniale de ce milieu est remarquable à plus d'un titre. L'analyse détaillée du cortège floristique montre qu'environ 26% du cortège floristique des aulnaies est caractérisée par une valeur patrimoniale élevée. En effet, 28 espèces sont considérées très rares, 35 espèces considérées comme rares et 22 espèces comme assez rares.

85 espèces y sont donc classées comme patrimoniales.

En ce qui concerne la protection de ces espèces, 8 d'entre elles ont été évaluées par l'IUCN et inscrites dans la liste des espèces menacées d'extinction plus ou moins imminente. Ce qui souligne encore le caractère précieux de ces milieux. Ont déplorera que, parmi ces 373 espèces recensées dans les aulnaies, seules 3 d'entre-elles bénéficient d'une protection légale. Cette complexité du milieu et la disponibilité permanente de l'eau, vont conditionner une large disponibilité de ressources qui vont profiter à une des plus importantes biodiversités animales des milieux forestiers d'Afrique méditerranéenne. Les conditions de déroulement de l'étude n'ont pas permis la caractérisation complète de l'avifaune et de la faune mammalienne. Cependant, des études approfondies antérieures (Benyacoub, 1996) ; (Benyacoub et al., 1998), (Benyacoub et al. 2000), ont mis en évidence la richesse ornithologique importante de ces milieux forestiers caducifoliés de plaine. Les relevées d'avifaune ont montrés une richesse de 54 espèces, cette valeur est d'autant plus exceptionnelle qu'elle se mesure sur un territoire d'à peine 180 hectares. Sur les 54 espèces

d'oiseaux, 20, soit 37% sont protégées. Pas moins de 8 rapaces fréquentent et/ou nichent dans le site. Nous avons, du reste, la preuve formelle de la nidification du Circaète JLB et de l'Aigle botté. Cette richesse en espèces carnassières hautement intégratrices est un signe fort en faveur de la grande qualité écologique globale d'un milieu naturel.

L'examen de la liste d'espèces du tableau 3 révèle par ailleurs, une hétérogénéité forte qui ne peut qu'être le résultat d'une structure en mosaïque du secteur écologique que constitue le site.

Cette complexité abrite en parallèle une faune mammalienne importante qui contribue fortement à la valeur écologique du site. Parmi les mammifères présents, l'Hyène rayée et la Loutre commune constituent un élément de biodiversité remarquable. Ces deux espèces se maintiennent cependant difficilement eu égard au morcellement global qui affecte les milieux naturels de la région.

Notons par ailleurs, que l'entomofaune doit, de toute évidence, refléter le caractère humide du site. On peu donc soupçonner la présence d'une odonatofaune particulièrement riche ; qui est connue pour compter de nombreuses espèces patrimoniales tels que les populations d'odonates d'origine africotropicale qui constituent une faune relictuelle comme Acisoma panorpoides ascalaphoides, Diplacodes lefebvrii, Trithemis annulata, Hydrocyrius columbae, Anisops sardea et Mesovelia vittigera (Samraoui et al.1993). ( Kheouf Sofiane., Attar wadii .2009).

> LES FACTEURS D'ALTERATION

L'Aulnaie de Ain Khiar est un type d'habitat étroitement dépendant de facteurs sensibles comme l'eau. Cet élément fait malheureusement l'objet d'une exploitation et d'une détérioration permanente par l'homme. Notamment par l'implantation d'exploitations agricoles consommatrices d'eau à proximité immédiate, mais également par le déversement direct d'eaux usées par les zones urbaines limitrophes (AOUADI H. 1989).

Ce milieu est donc soumis à des facteurs d'altération multiples, due à l'action anthropique généralisée comme les défrichements sur la périphérie du site, le pompage continu et incontrôlé de l'eau, le surpâturage intense, les incendies, les coupes de bois illicites.

> AGRICULTURE

L'évolution des activités agricoles sur la zone périphérique de l'aulnaie est à l'origine de plusieurs menaces. Elle représente d'abord une pression foncière qui empêche les possibilités d'expansions de l'aulnaie et qui réduit peu à peu sa superficie.

Ces activités ont un impact sur la quantité et la qualité de l'eau disponible pour l'aulnaie qui est, de ce fait, directement concurrencée pour cette ressource ; surtout durant la période estivale où elle devient un facteur limitant, indispensable pour la croissance des végétaux. L'agriculture représente aussi une source de pollution trophique (eutrophisation) par transfert des intrants non utilisés vers le site de l'aulnaie, par lessivage, lors des orages violents. Elle peut être à l'origine d'une certaine mortalité de la faune invertébrée par l'action de fongicides et insecticides utilisés en masse durant la saison chaude.

La présence permanente des agriculteurs représente également une source de dérangement qui peut empêcher la fréquentation du site par la grande faune mammalienne.

> ELEVAGE

Le pastoralisme est le système traditionnel de conduite des élevages. Cette méthode profite des ressources naturelles en fourrage pour assurer la croissance et la multiplication du bétail. Son action peut être véritablement catastrophique sur le développement et l'expansion de l'aulnaie. Elle n'est limitée que par l'accessibilité du site due à l'inondation. En cas d'assèchement, même temporaire, le bétail peut en profite pour pâturer le maximum de production primaire.

> POLLUTION

Les eaux de l'aulnaie d'Ain Khiar souffrent d'une contamination provoquée par les activités humaines. En effet, cette zone est affectée par une pollution provoquée essentiellement par le déversement des eaux usées. Cette contamination dégrade la qualité de l'eau de surface et augmente le risque de contamination de la nappe phréatique par infiltration de ces polluants. Sa concentration en nutriments (nitrates, nitrites, phosphates...) est un facteur d'eutrophisation du milieu avec toute ses conséquences sur la détérioration de la qualité de l'eau. Ainsi, les risques de mortalité d'invertébrés et de vertébrés auxiliaires et la prolifération d'espèces opportunistes vulnérantes ou nuisibles, ne seront plus négligeables. Ils révèleront une détérioration irréversible du milieu.

V. MESURE DE GESTION ET DE CONSERVATION

V-1. CONSERVATION DU SITE ET DES ESPECES VEGETALES D'INTERET MAJEUR

La conservation des espèces patrimoniales passe par une action urgente qui garantisse la pérennité de leur habitat et la permanence des facteurs qui régissent son fonctionnement. Cette démarche nécessite :

- La fixation définitive des limites foncières de l'aulnaie qui bloque toutes expansions des terres agricoles périphériques.

- La mise en place d'un dispositif de veille et d'intervention rapide contre les incendies de forêts.

- Une réglementation sévère du pâturage, et des travaux sylvicoles.

A ce titre, la création de parcelles mises en défend permet d'évaluer précisément l'impact de ces menaces sur l'aulnaie qui reste jusqu'à présent méconnues. Cette procédure favorise automatiquement l'amélioration de la régénération naturelle des différentes formations végétales

V-2. GESTION DE L'EAU

À court terme, il faudra entreprendre des démarches en vue de sensibiliser les agriculteurs riverains sur les conséquences d'une mauvaise gestion de l'eau du site. La pollution des eaux peut être également due à l'utilisation des engrais chimiques. Nous ne disposons d'aucunes données sur les quantités utilisées par les agriculteurs, ni sur la fraction lessivée qui rejoint la nappe. Cependant, il ne sera pas inutile de s'attacher la collaboration des cultivateurs pour appliquer certains principes de précaution.

- Les intrants chimiques doivent être épandus à des phases précises de la croissance des plants, et qui seraient précisées par des ingénieurs agronomes. Outre une utilisation optimale par la plante, on limitera au minimum la fraction lessivée dans la nappe.

- Les amendements ne doivent pas être effectués les jours pluvieux pour éviter leur lessivage dans la nappe. Ce qui réduirait en même temps les pertes financières dues à ce phénomène.

- On préfèrera une fumure organique, utile pour les plantes et les sols, qu'un amendement chimique.

La gestion du volume d'eau est essentiellement liée aux prélèvements pour l'irrigation. Là encore nous ne disposons que de peu d'éléments pour mesurer l'impact de cette pratique sur les volumes disponibles. D'une manière générale les prélèvements sont effectués pour une irrigation saisonnière de cultures de plein air. Ils assurent la croissance des plantes durant la saison vernale et estivale : soit de mai à fin juillet. Les volumes prélevés sont variables. Ils dépendent de la surface cultivée et de la spéculation concernée. Arachides et petits pois sont moins exigeants en eau que pastèques et melons. On peut redouter une baisse importante du niveau de l'eau en cas de sécheresse prolongée.

Dans ces conditions, ces quelques principes d'irrigation peuvent être préconisés aux cultivateurs :

- L'irrigation doit être effectuée exclusivement en début de soirée. Soit une heure après le coucher du soleil, pour limiter les déperditions par évaporation.

- on évitera les systèmes gaspilleurs tels que les « sprinklers ». Notamment pour les cultures alignées (haricots, pastèques, arachides...). Ce système favorise de plus la croissance des adventices et provoque des baisses de rendement. On lui préfèrera une irrigation gravitaire judicieusement contrôlée ou mieux une irrigation au goutte-à-goutte. Cette opération peut être financée par les agriculteurs avec une aide du ministère de tutelle.

- Les motopompes doivent être installées sur des plates-formes discrètes éloignées (10 m au moins) des rives des étangs. Ceci aura pour but de limiter voir de supprimer la pollution de l'eau par le fuel et les huiles.

- il faudra limiter les prélèvements au strict nécessaire pour éviter tout dérangement par le bruit.

Il est essentiel d'élaborer des programmes d'action et de s'attacher la collaboration active de tous les agriculteurs. Ces programmes comportent les mesures de bonnes pratiques agricoles visant à limiter l'épandage d'engrais minéraux.

Concernant les eaux usées, les municipalités concernées devront veiller à s'assurer du respect des normes d'assainissement des eaux usées à l'intérieur des limites de leur agglomération. Cela nécessite la création d'une station de collecte et d'épuration des eaux au niveau de la zone périphérique du site.

L'expansion urbaine devra être sévèrement contrôlée et préférentiellement orientée vers l'est de l'agglomération plutôt que vers le sud ou l'ouest.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote