I 9. Prise en charge
La prise en charge des maladies de la nutrition, pour
être efficace, doit être précoce, adaptée et
évaluée. La prise en charge de la dénutrition s'appuie sur
des moyens d'intervention de complexité et de coûts croissants
:
1 .Renforcement du contenu calorique et protéique de
la prise alimentaire spontanée et correction des carences en
micro-nutriments ;
2. Utilisation de compléments nutritionnels par voie
orale ;
3. Mise en oeuvre d'une nutrition entérale, qui peut
être administrée en différents sites et à l'aide de
différents dispositifs selon le contexte clinique (gastrique,
duodénal, jéjunal) ;
4. Nutrition parentérale, par voie veineuse centrale
ou plus rarement périphérique, cette nutrition parentérale
étant rarement exclusive, plus souvent complémentaire d'apports
entéraux insuffisants.
La prise en charge orale et entérale est possible et
suffisante dans une grande majorité de situations, et la nutrition
parentérale, du fait de sa technicité, de ses coûts et de
ses risques, est réservée aux cas avérés
d'impossibilité ou d'insuffisance de la prise en charge par voie
digestive.
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