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Organisation de l'espace agropastoral d'un terroir saturé pour une gestion durable des ressources naturelles: cas de Laà¯ndé Karéwa au Nord Cameroun

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par Borgoto DAOUD
Université de Dschang - Ingénieur agronome 2008
  

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3.2 Examen du mode actuel d'organisation de l'espace

3.2.1 Diagnostic d'organisation actuelle de l'espace exondé

Le diagnostic s'est fait sous la base d'interprétation des images satellites Quick bird de Très Haute Résolution (THR) obtenues dans le laboratoire de géomatique de la Mission d'Etude pour l'Aménagement et le Développement de la Province du Nord (MEADEN). Cette analyse a été complétée par plusieurs visites de terrain supportées par des entretiens ouverts avec les paysans. La méthode d'analyse que nous avons utilisée est l'étude de la morphologie agraire sous la base des éléments caractéristiques suivants :

- le type d'habitat rencontré,

- les formes et les dimensions des parcelles

- les reliefs crées par l'homme et

- la densité des pistes d'exploitations.

Ces éléments ont été ensuite discutés en rapport à la gestion des ressources naturelles et de l'espace en général. La morphologie agraire étant le paysage issu des activités agricoles des populations, nous a permis de comprendre les différentes occupations de l'espace par les activités paysannes. Afin de visualiser les descriptions et les discussions faites à cet effet, nous avons réalisé une carte du parcellaire du village sous la base des images THR et des levés au GPS de certains espaces. Le logiciel MapInfo professional (version 8.5) et MapSource ont été intensément utilisés pour l'ensemble de ce

diagnostic agraire. En fin, les logiques d'organisation de l'espace agropastoral ont été déduites pour mettre en évidence les caractéristiques de l'espace exondé.

3.2.2 Diagnostic d'organisation actuelle du bas fond

Pour le bas fond, trois méthodes ont été mises à contribution. Il s'agit de sa caractérisation physique, de son fonctionnement hydrologique et de son plan parcellaire agricole. Une analyse des données par système d'information géographique (SIG) a été faite pour l'illustration de certains résultats.

i. Caractérisation physique du bas fond

Dans cette méthode, nous nous sommes basés aux caractéristiques géométriques, hydrographiques, agrologiques et topographiques du bas fond. Ces caractéristiques conduisent à la connaissance du potentiel naturel du bas fond et prédisent sur son complexe hydrologique.

Pour des données géométriques (disposition dans le plan), la surface et la forme du bas fond ont été déterminées à partir des paramètres de distance (longueur, largeur) et du périmètre. Sous la base de la méthode d'interprétation d'image assistée par Ordinateur avec le logiciel MapInfo (version 8.5), la longueur et la largeur du bas fond ont été déterminé numériquement. Le périmètre (P) ou encore périmètre équivalent et la surface du bas fond (A) ont été estimé par la même technique d'analyse. Cependant, la forme est estimée à partir de l'indice morphologique de compacité de Gravilus KG qui est le rapport du périmètre du bassin au périmètre du cercle ayant la même surface (Laborde, 2000). On le calcul par :

KG = P/2·vðA ; soit KG = 0.28*P/vA ;

P = 2*(L+l) avec P, L et l en km

Les caractéristiques hydrographiques du bas fond ont été trouvées à partir de deux facteurs que sont la hiérarchisation du réseau hydrographique et son degré de développement. L'analyse des images assistée par ordinateur est à la base de ce travail. La hiérarchisation du réseau a été obtenue suivant la classification des cours d'eau du

réseau proposée par STRAHLER. Cette classification affecte un numéro au cours d'eau pour signifier son importance. Ainsi, le principe suivant a été respecté :

- tout cours d'eau n'ayant pas d'affluent est dit d'ordre 1,

- au confluent de deux cours d'eau de même ordre n, le cours d'eau résultant est d'ordre n + 1,

- un cours d'eau recevant un affluent d'ordre inférieur garde son ordre. Ce qui se résume par : n + n = n + 1 et n + m = max (n, m).

Nous avons déterminé le degré du développement du réseau à partir des paramètres suivants : la densité de drainage Dd et la densité hydrographique F. Pour cela, un contage systématique et la mesure des longueurs des cours d'eaux ont été effectuée à partir des images satellites. Les formules utilisées pour le calcul sont les suivantes :

Dd = ?li/A ; F= ?Ni/A,

- li : la longueur du cours d'eau (Km), A : la surface du bas fond (km2), Ni : le nombre de cours d'eau.

- Dd (km-1) et F (km-2).

Pour ce qui est de l'agrologie du bas fond, nous nous sommes limités aux données secondaires. Les sources consultées concernent les rapports de stages et d'activité, les thèses et les articles.

Les caractéristiques topographiques du bas fond ont fait l'objet de réalisation d'une carte topographique. C'est une représentation sur un plan horizontal d'une portion plus ou moins grande de la surface de la terre à partir des données obtenues à l'aide des opérations (levés) topographiques. Elle a servi comme les autres aspects du diagnostic, d'outil d'aide au choix du type d'aménagement hydro agricole approprié pour la valorisation du bas fond afin de réduire la pression humaine sur l'espace exondé. L'implantation des courbes de niveau, principale activité de cette partie, a consisté en un levé topographique des points de même altitude sur le sol du bas fond. Deux méthodes sont généralement utilisées pour cette implantation à savoir : la méthode directe et la méthode indirecte. La première, nettement plus lente mais plus précise consiste à déterminer et à marquer la ligne que suit chaque courbe sur le sol et à procéder au levé planimétrique de ces lignes afin de les représenter sur une carte. La méthode indirecte, utilisée dans cette étude, fait un levé topographique du terrain pour déterminer une série de points de hauteur connue, qu'on reporte ensuite sur une carte et

détermine le s

é tude, les po qui a permis p artir desqu e

après cette fois par les

courbes de niveau d' ints ont ét é levés à la de faire leur report dans un SIG ls un modè le numérique de terrai

carte (figure 3.3). Cependant, dans notre mesures altimétrique s et par le GPS. Ce pour déterminer les c ourbes de niveaux à a été réalis é.

Figure 3.3

S ource: FAO, 2003

: Méthodes d'implan tation des courbes de n iveau

La procédure de mesure s altimétri ques que nous avo ns utilisée est un c heminement par rayonnement dont le principe général selon la FAO c onsiste à déterminer l es altitudes de plusieurs points à partir d'un repère to pographiqu e unique. En effet, tout d'abord on détermine la hauteur HI de l'instrument placé à la station de nivellement zéro. On vise ensuite en direction d'un point X de hauteur connue H(X) qu'on relève une lectur e de visée arrière (Var) et calcule alors HI par :

HI = Va r + H(X)

Pour déterminer la hauteur de chacun des points A, B, C et D par exemple ( figure 3.4), on vise su ccessiveme nt chacun d'eux en effectuant une visée avant (Vav). L eurs hauteurs respectives se calculent par:

H(point) = HI - Vav

NB : toutes l es variables ont pour unité le mètre (m)

Source: FAO, 2003

Figure 3.4: Principe de nivellement par rayonnement

Mais sur le terrain, à tout point de stationnement choisis, nous mesurons par un ruban mètre flexible (mètre de taill eurs) la hauteur de l'appareil ou du tourillon (HI) qui est fixée à 1, 5m du sol (HI= 1,5 m). En l'absence d'un repère topographique de hauteur c onnue à la première station, aucune visée arrière n'a été effectuée. Elle est c onsidérée c omme égal e à la hauteur de l'in strument (HI). Toute dénivelée, par rapport à une station est calculée par :

H(point) = HI+ Vav ; ou H(p oint) = 1,5 + Vav

unique c'est a l'avantage mètre (e = 1 rapport à la

Par cette approche, Vav est toujours affectée du signe négatif, car le sens de levé est à dire de l' a l'aval de s orte que la dénivelée s oit négative. Ce qui
mont vers

de tenir c ompte de la réalité du terrain. Avec une équidistance fixée à un m), au niveau de chaque station, les points situés à 2,5 m et 3 ,5 m par station so nt recherc hés. L'app areil utilisé à cet effe t est un niveau de

'un trépie d. Ainsi no us réaliso ns deux courbes de

c hantier de marque Kern muni d

,5 m) par station (figure 3.5).

niveau (courbes de 2,5 et celles de 3

A chaque point et station de nivellement utilisé, nous marquons et relevons les coordonnées GPS correspondantes dans un bloc note, avant de les enregistrer dans l'appareil GPS utilisé de marque GARMIN 12. Ce double levé (topographique et GPS) a été effectué sur toute l'étendue du bas fond. En fonction de la nature du terrain (présence d'obstacle), le sens des courbes et le nombre des points à lever varient d'une station à l'autre.

Source : Auteur

Figure 3.5 : Principe de recherche des points de visée sur le terrain

Pour faciliter l'orientation de nos courbes et contourner certaines contraintes du terrain, une image satellite Quick bird du bas fond, imprimée à l'échelle de 1/50, a été utilisée. Quelques astuces sur le terrain ont été également développées parmi lesquelles : - les levés par « côté » qui consiste, à lever la moitié d'une surface donnée en réalisant de demi-courbes puis à les compléter du côté restant.

- la recherche du point zéro, où l'on cherche à lire un point de même altitude que le HI, de dénivelée nulle (d = 0), pour s'éloigner d'un obstacle sur la ligne de visée et placer la nouvelle station. Pour cela, l'observation globale du terrain permet de voir si la visibilité de l'appareil sera bonne ou non. Le recours à l'image satellite Qick bird nous a permis de vérifier à chaque fois les limites du bas fond et d'orienter nos mouvements.

C'est par cette démarche que nous avons pu collecter les données topographiques et géographiques pour passer au calcul de dénivelée et l'établissement final de la carte topographique. Par rapport aux statons individuelles, ce calcul a était fait au même moment que les levés. Mais pour la dénivelée de chaque point par rapport à la station de référence, SN1, nous avons utilisé le logiciel Microsoft Excel (2003).

Dans un tableau, chaque point de lecture a été référé d'abord à sa station d'origine ensuite à la station de référence SN1 à l'aide de son numéro de relevé GPS (way point) et de son niveau d'altitude (2,5 ou 3,5m). Par exemple : si SN2 est à -2m par rapport à SN1 et que le way point 005 est à -1m de SN2, alors 005 sera à -1 + (-2) = -3 m

C'est par cette approche que la position de tous les points a été déterminée par rapport à la station de référence. Dans le même sens, pour le calcul des pentes du terrain, une échelle de 1/1300 a été utilisée. Cette dernière est acquise en reportant la longueur totale présentée sur la carte topographique à celle du bas fond obtenu lors de l'analyse des images satellites. La formule utilisée pour la pente (p) entre deux point A et B est la suivante :

PA-B = 100x (DHA-B/dA-B),

DHA-B la dénivelée (m) ; dA-B la distance (m) entre A et B et PA-B (m).

Pour l'établissement final de la carte topographique ou carte des courbes de niveau, les données de levés topographiques ont été utilisées comme base. Dans un premier temps, elles ont été organisées dans Excel, après calcul de dénivelée, pour ressortir trois paramètres essentiels que sont : la longitude (X), la latitude (Y) et la dénivelée (Z). Ensuite, cette base numérisée est transférée dans un autre logiciel SURFER 3.5. Ce dernier, nous a permis de créer des fichiers GRID et de générer des courbes de niveau suivit du MNT. Ce dernier est une expression numérique de la topographie sous forme matricielle ou vectorielle. Il exprime en quelque sorte la vision à trois dimensions des courbes de niveau. Pour le réaliser, SURFER a été mis à note disposition par le laboratoire de géomatique de la MEADEN.

ii. Étude du fonctionnement hydrologique

En général, selon Lavigne et Camphius (1997), deux types d'écoulements d'eau caractérisent l'hydrologie du bas fond : les écoulements de surface et ceux hypodermiques. La complexité du fonctionnement hydraulique du bas-fond, se lit à travers les périodes de submersion et leur durée, la forme et la dynamique des crues, l'amplitude des variations saisonnières de la nappe. Dans cette étude, nous avons reposé cet aspect du diagnostic sur la connaissance du débit maximal et sur la dynamique de la nappe dans les puits pendant la période d'étude.

Pour la connaissance du débit maximal passant dans le bas fond, nous avons utilisé deux méthodes de mesure de débit suivant les sites choisis. La première, utilisée en amont et an aval (entrée et sortie) du bas fond, est la méthode volumétrique. La seconde, utilisée dans un canal homogène du bas fond, est celle de Manning Strickler (MS). Ces méthodes nous ont permis de connaître non seulement le flux potentiel du bas fond, mais aussi de comprendre certaines difficultés paysannes sur la gestion de l'eau.

La méthode volumétrique est la plus directe pour la mesure de débit dans un canal qui décharge l'eau. Elle a consisté en l'utilisation d'un seau de 20 litres et un chronomètre (chronomètre d'un téléphone portable) pour mesurer le temps de remplissage de celui-ci. Les données sur les trois mois plus pluvieux ont été collectées sur une fiche. Le débit est calculé à partir du temps et volume par la formule :

Q = V/T

V : volume en litre (l) ; T : le temps en seconde (s) et Q le débit en l/s

Deux sites de mesures ont fait l'objet d'application de cette méthode montrée par la figure 3.6. Le premier (site 1) est situé entre la tête et l'amont du bas fond et le second dans sa partie avale, en zone terminale ou déversoir du lit mineur.

Figure 3.6 : Mesure de débit volumétrique sur le site 1

La méthode de Manning Strickler correspond à un écoulement dans une section normale du bas fond assimilée à un canal. Elle nécessite des mesures de hauteur d'eau qui peuvent se faire après le passage de l'eau, et une estimation de la rugosité. Il faut se

situer dans un écoulement en régime permanent fluvial (Lavigne et Camphius, 1997). La formule du débit est donnée par :

Q = Ks*R2/3*i1/2*S

Ks : la rugosité du terrain ; R (m) : le rayon hydraulique, i : la pente du terrain et S (m2) : la section du canal.

Pour répondre à ces conditions, nous avons procédé par l'identification des tronçons homogènes sur le lit mineur et à la sélection des sections étroites d'écoulement fluvial. Les images satellite de très haute résolution et la visite de terrain ont permis de faire cette identification. En effet, un écoulement est qualifié de type fluvial, lorsque les rides de l'impact du jet d'un caillou dans l'eau se développent bien vers l'amont autant que vers l'aval (Lavigne et Camphius, 1997). C'est la technique qui a été utilisée pour s'assurer du type de l'écoulement dans le canal. Les mesures ont consisté à déterminer la hauteur d'eau atteinte dans le canal à l'aide d'une règle graduée. Dans ce canal, la longueur moyenne (L) a été d'abord mesurée directement par un double décamètre. Comme elle ne varie pas, la hauteur d'eau (h) ou largeur du canal, est alors mesurée à différentes périodes. Ces deux paramètres (figure 3.7) sont utilisés pour calculer le périmètre et la section mouillés (Pm, Sm) à partir desquels le rayon hydraulique est déterminé. Les formules utilisées pour ce calcul sont les suivantes :

Pm = L+ 2h Sm= L*h R = Sm / Pm

avec Pm, L, h et R en mètre et Sm (m2)

Quand à ce qui concerne la rugosité du canal Ks, nous avons utilisé les valeurs expérimentales du coefficient de Manning Strickler, n, en tenant compte de la situation du canal pendant la mesure. Le tableau utilisé à cet effet est présenté en annexe 2.

Le calcul des différents débits a été effectué avec le logiciel Excel 2003. Ce qui a permis d'avoir un débit maximal moyen du bas fond.

 
 
 
 
 

h

 
 

L

Figure 3.7 : Paramètres d'un canal rectangulaire

En ce qui concerne la dynamique de la nappe phréatique dans les puits, la méthode choisie est la mesure répétée des profondeurs d'eau dans ces puits. Elle nous a permis de voir la variation du niveau de la nappe phréatique et sa relation (influence sur la recharge) avec les écoulements de surface dans le bas fond. Premièrement, nous avons procédé au choix des puits pouvant caractériser la nappe du bas fond. Ceci a été possible grâce à la présence de quatre puits le long de son versant. Les trois premiers puits sont localisés en tête et sur le versant de la zone amont alors que le quatrième est situé en partie avale du bas fond. La mesure de la profondeur de la nappe phréatique s'est effectuée à l'aide du décamètre. Nous attachons une masse au bout du décamètre pour former un fil à plomb qu'on lance dans le puits en cherchant le plus faible contact avec la surface de l'eau dans le puits (figure 3.8). Ainsi, nous lisons la profondeur à partir d'un point marqué, considéré comme point de mesure de la profondeur, pris sur le bord du puits. Les données sont relevées sur une fiche et introduite par la suite dans le logiciel Excel pour l'analyse et interprétation des données. Ce qui a permis de ressortir les graphiques sur la vitesse d'augmentation du niveau de la nappe dans les puits et sur leur variation suivant le long du bas fond.

Figure 3.8 : Profondeurs des puits et méthode de mesure de la nappe.

iii. Le plan parcellaire du bas fond

Le plan parcellaire a été réalisé, sous la base des données numérisées de chaque parcelle du bas fond à l'aide d'un SIG, pour permettre de comprendre l'occupation spatiale des parcelles et le mode d'exploitation actuelle du bas fond. C'est à partir de ces éléments que l'organisation de cet espace a été mise en évidence. Les données

collectées sur le terrain ont été introduites numériquement grâce à l'image satellite Qick bird du terroir. Pour la collecte des données, nous avons d'abord élaboré une fiche d'identification des parcelles qui est présentée sous forme d'un tableau à double entrée avec des éléments d'informations sur l'exploitant et l'historique (de 2 ans) de sa parcelle. En suite, on a procédé sur le terrain, au levé GPS de chaque parcelle du bas fond où les coordonnées géographiques de tous les quatre coins de la parcelle sont marqués, relevés et enregistrés par la suite. C'est lors de ce levé que les informations de la fiche d'identification sont également collectées. Un exemplaire de la fiche est présenté dans l'annexe 1. C'est ainsi que toutes les 184 parcelles ont été identifiées. Nous avons eu recours à un guide, fils du terroir, lors de nos travaux de terrain. Lorsque deux à trois parcelles sont identifiées, un schéma du parcours est réalisé pour permettre d'harmoniser la suite du travail et de marquer certaines images en mémoire.

Enfin un travail de bureau a permis de récupérer les données de l'appareil GPS dans MapSource et dans MapInfo (logiciels SIG version 8.5) et de produire la carte du parcellaire. Dans un premier temps, nous avons projeté les points GPS (way points) des parcelles du bas fond sur l'image satellite Qick bird dans MapInfo pour repérer ces parcelles. Celles-ci ont été reproduites en créant des polygones joignant les quatre points levés sur le terrain. Nous avons par la suite créé des liens attributaires pour tous les polygones du parcellaire. Ainsi, les informations relatives aux parcelles ont été introduites donc numérisées. Les matériels utilisés lors de levé topographique à l'exception du niveau de chantier et de la mire parlante, l'ont été pour ce travail. De même, les bottes pour faciliter nos déplacements à l'intérieure des parcelles et un appareil photo numérique de marque CAMEDIA ; OLYMPUS C-220 zoom ont été utilisés.

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King