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Contribution de l'agroforesterie dans l'adaptation de l'agriculture au changement climatique dans les communes nord du cercle de Kayes: cas de Djélébou, Karakoro et Sahel

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par Sekou Tiemoko DIAKITE
Fondation 2ie Burkina Faso - Master en ingénierie de l'eau et de l'environnement 2011
  

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2.3.4. ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Comme dans le monde développé, les populations des pays les plus pauvres devront faire face

aux conséquences d'un climat en évolution (PNUD, 2007). Même si les gouvernements du
nord ont les moyens financiers, technologiques et humains de répondre aux risques auxquels

Contribution de l'agroforesterie dans l'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques
dans les communes rurales de Djélébou, Karakoro et Sahel dans le nord ouest du cercle de
Kayes

sont confrontés leurs citoyens, les options des pays en voie de développement sont beaucoup plus restreintes. Dans les pays les plus pauvres, l'adaptation est largement une question d'effort d'autonomie et d'initiative personnelle. Des millions de personnes disposant à peine de ressources suffisantes pour alimenter, vêtir et abriter leurs familles sont contraintes d'affecter des fonds et leur travail à des mesures d'adaptation.

L'adaptation vise à réduire la vulnérabilité et à renforcer la capacité d'adaptation, ou résilience, de ceux qui tirent leurs moyens d'existence de ressources dépendantes du climat. Dans le secteur de l'agriculture, l'adaptation requiert l'utilisation de bonnes pratiques agricoles, forestières et en matière de pêche, pour faire face à des conditions environnementales changeantes et plus rudes. L'adaptation en agriculture s'illustre notamment par la modification du calendrier de plantation ou des semis, l'adoption de nouvelles technologies, et la promotion de la biodiversité agricole (FAO, 2007).

2.3.4 ENJEUX AGRICOLES ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Les preuves scientifiques de la gravité des menaces climatiques pour l'agriculture sont désormais sans ambiguïté, même si leur ampleur exacte est incertaine en raison des interactions complexes au sein de l'écosystème et de l'économie.

L'agriculture contribue pour moitié, environ, aux émissions mondiales de deux des gaz à effet de serre les plus puissants en dehors du dioxyde de carbone : l'oxyde nitreux et le méthane. Les émissions d'oxyde nitreux par les sols et de méthane causé par la fermentation intestinale des animaux d'élevage représentent chacune environ un tiers des émissions totales hors dioxyde de carbone de l'agriculture et, selon les projections, devraient encore augmenter.

Les animaux d'élevage et les cultures émettent du CO2, du méthane, de l'oxyde nitreux et d'autres gaz, ce qui fait de l'agriculture une source majeure d'émissions de GES Selon les inventaires d'émissions que les gouvernements soumettent à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, l'agriculture est responsable d'environ 15 % des émissions mondiales de GES. Si l'on y ajoute les émissions causées par la déforestation dans les pays en développement (l'agriculture étant la principale cause de déforestation), sa contribution aux émissions mondiales augmente de 26 à 35 %. Environ 80 % des émissions totales provenant de l'agriculture, y compris la déforestation, proviennent des pays en développement (Banque mondiale, Rapport sur le développement dans le monde, « l'agriculture au service du développement », 2008).

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Tableau 1 : % des émissions de gaz à effet de serre

Les agriculteurs d'Afrique de l'Ouest font face à des menaces croissantes liées au changement climatique. Les changements de fréquence des sécheresses, des vagues de chaleur, des inondations, des tempêtes, des gelées et des invasions acridiennes obligent le secteur agricole à prendre des mesures d'adaptation pour atténuer les incidences du changement climatique

Avec 43% de sa population totale, l'Afrique de l'Ouest est l'une des régions les plus vulnérables au changement climatique. Selon le quatrième Rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l'évolution du climat (GIEC), la pluviométrie annuelle en Afrique de l'Ouest a diminué de 20 à 40% entre la période 1931-1960 et la période 1968-1990. D'après les projections du GIEC, l'Afrique connaîtra très probablement un réchauffement au XXIe siècle, qui aura pour effet de réduire la durée de la période de végétation et le potentiel de rendement des cultures dans une bonne partie de l'Afrique de l'Ouest. Dans certains pays, les rendements de l'agriculture pluviale pourraient diminuer de moitié d'ici à 2020. La survie d'une grande partie des habitants de l'Afrique de l'Ouest dépend d'une agriculture pluviale, et les agriculteurs ont du mal à préserver leurs moyens d'existence.

Le changement climatique menacera d'accroître encore leur vulnérabilité, de saper les résultats de longues années d'efforts et de gravement compromettre leurs perspectives de développement. Il aggrave les difficultés auxquelles se heurtent les efforts axés sur la réalisation des objectifs de développement pour le Millénaire et la préparation d'un avenir sécurisé et viable au-delà de 2015.

Il faudra alors mettre en place des meilleures pratiques agricoles qui répondent aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres

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dans les communes rurales de Djélébou, Karakoro et Sahel dans le nord ouest du cercle de
Kayes

besoins (CMED, 1987). Parmi ces pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et du bien -être social, figure en bonne place l'agroforesterie. Le recours aux pratiques agricoles non durables ne serait - il pas une chance pour ces communautés rurales nord du cercle de Kayes.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon