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Forces et faiblesses de la RDC en relations internationales africaines

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par Joseph APOLO MSAMBYA
Université officielle de Bukavu - Licence 2008
  

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II.1.4. Sur le plan militaire et technologique

La force militaire consiste en la taille des forces armées, leurs équipements et stratégies. De par la diversité stratégique de différentes nations dans la formation de l'armée congolaise, celle-ci présente des signes d'une meilleure armée dans le tout prochain avenir. Sous MOBUTU, la coopération militaire fut confiée à la fois à la Belgique, à la France, à Israël, aux États-Unis, à l'Italie, à l'Allemagne, à l'Egypte, à la Chine et à la Corée du nord, en pleine guerre froide. Des telles coopérations militaires ont aussi subsisté sous la dictature de Laurent Désiré KABILA, durant laquelle se succédèrent à Kinshasa instructeurs rwandais, ougandais, tanzaniens, soudanais, zimbabwéens et angolais.

Même actuellement, les unités de l'armée congolaise se trouvent entraînées par les casques bleus de la MONUC parmi lesquels pakistanais, chinois, libanais, uruguayens, sud-africains... ainsi que les troupes de la mission de l'union africaine en RDC. Ceci peut leur permettre d'acquérir plusieurs stratégies militaires selon qu'ils sont entraînés par les spécialistes de différentes grandes armées du monde. Cette présence militaire étrangère en RDC peut profiter à l'armée congolaise un transfert de technologie militaire et la diffusion d'une culture militaire. Mais cette intervention de différentes armées dans la formation des unités congolaises n'est jamais sans inconvénient, car la RDC ne retrouvera pas sa spécificité par rapport à ces dernières.

Cependant, Un défi majeur règne au sein de l'armée congolaise : celui de son unification. Les différentes résolutions prises à la conférence de Goma sur la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu du 06 au 23 janvier 2008 semblent jusque-là n'avoir

pas atteint leurs objectifs. Plusieurs groupes armés, bien qu'ayant ratifiéleur engagement dans la cessation des hostilités et leur processus à

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l'intégration dans l'armée régulière, continuent à être les semeurs de plusieurs tracasseries sur les populations civiles. Cette armée donne le spectacle d'un corps dont les membres se combattent parfois les uns contre les autres et dont la fiabilité est des plus aléatoires, les chefs militaires obéissant encore à leur propre agenda qu'à celui de l'armée.

Au plan technologique, la RDC dispose d'assez d'atouts pouvant lui permettre la fabrication d'armes sur son sol. Le Congo fut un enjeu stratégique durant la seconde guerre mondiale, en tant que détenteur de la mine d'uranium de Shinkolobwe, au Katanga, qui servit à la fabrication des bombes atomiques larguées en août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki au Japon. Durant aussi presque toute la guerre froide, il constituera un fournisseur important de cuivre et de cobalt du « monde libre46 ». Mais fort surprenant, il n'existe pas en RDC et presque partout en Afrique, les industries à fabrication d'armes.

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