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Les effets de la dette extérieure sur la croissance dans l'économie et dans l'investissement des pays pauvres très endettés particulièrement la RDC

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par Alexis MULEBA
Université pédagogique nationale - Licence en gestion financière 2011
  

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1.6 Les programmes des institutions financières internationales en République démocratique du Congo

L'octroi d'un allégement de dette dans le cadre de l'initiative PPTE implique la mise en uvre de programmes avec le FMI et la Banque Mondiale. Dès juin 2001, la République Démocratique du Congo a entamé un premier programme avec le FMI, appelé programme intérimaire renforcé. Ce programme a consisté à enrayer l'inflation, à contrôler la gestion des dépenses publiques et à mettre en uvre un environnement propice aux investissements internationaux. Sur le plan budgétaire, un rigoureux plan de trésorerie a été mis au point, basé sur la centralisation des recettes et l'ordonnancement des dépenses sur base des ressources effectivement mobilisées. Sur le plan monétaire, la monnaie Congolaise a été dévaluée de 84,1% par rapport au dollar et un taux de change unique a été mis en place dans le cadre d'un régime de change flottant. Enfin, sur le plan structurel et sectoriel, toute une série de mesures ont poursuivi l'objectif d'ouvrir l'économie congolaise aux investissements extérieurs : libéralisation des prix, diminution et simplification de la fiscalité sur les entreprises, nouveau statuts pour la banque centrale devenue indépendante, établissement d'un nouveau code d'investissement plus libérale permettant le rapatriement des bénéfices, d'un code minier et d'un code forestier permettant l'exploitation des diamants, etc.

Les pays a entamé en Avril 2002 un programme de réduction de la pauvreté et de croissance (FRCP) avec le FMI (2002 - 2005), doté de six tranches de prêts de 37 millions de dollars pour un montant total de 207 millions, le versement de chaque tranche étant conditionné au respect des critères de performance contrôles tous les six mois par le staff du FMI.

Les retards observés par le staff ont entrainé le report de l'échéance du programme à mars le non respect de trois critères et les retards dans les réformes structurelle ont contraint le gouvernement de transition de solliciter un programme relais de consolidation (PRC) courant jusque décembre 2006, et dont les principaux critères quantitatifs n'ont pas été atteints. Un nouveau programme a été entamé

avec le FMI en 2007, en vue de diminuer l'inflation et d'augmenter les réserves de change et la croissance économique.

Trois programme ont également été rapidement conclus avec la Banque Mondiale, qui a impliqué toutes ses agences spécialisées, y compris sa filiale, l'agence multilatérale de garantie des investissements ( AMGI) : un programme d'urgence (50 millions de dollars) conclu en juillet 2001, un programme de réintégration économique (450 millions) conclu en Avril 2002 et un programme multisectoriel d'urgence, de reconstruction et de réhabilitation(PMURR) 454 millions auxquels se sont ajoutés 125 millions en décembre 2005) conclu en Août 2002. Onze autres programmes ont été conclus entre 2003 et 2005 pour un montant total de 2,3 milliards de dollars, dont 900 millions pour une opération de rachat de dettes commerciales en Septembre 2005.

Entre mars et juin 2007, trois autres projets ont été financés par la Banque pour un montant de 927 millions de dollars: un projet post- élections de réhabilitation urbaine et sociale à Kinshasa (180 millions), un projet de développement des marchés domestiques et régionaux (297 millions) et un projet de développement du secteur de l'éducation (150 millions). Enfin, la République Démocratique du Congo a publié en mars un 2002 un document intérimaire de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) en juillet 2006. La reprise de programmes avec les institutions financières internationales a permis à la République Démocratique du Congo de se reconnecter aux circuits financiers internationaux et d'être éligible pour l'initiative PPTE.

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