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Cartographie des paramètres biologiques de "C. Maculatus " suivant les zones agroécologiques du Niger

( Télécharger le fichier original )
par Adamou Moumouni Dan Mairo
Université de Niamey Niger - Ingénieur agronome 2011
  

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4.4 Paramètres de croissance pour C. maculatus

L'observation du tableau 9 montre que la capacité de reproduction et le rythme d'augmentation de C. maculatus ne sont pas les mêmes suivants les zones agro écologiques.

Le taux net de reproduction (Ro) et le taux d'accroissement des individus (rm) sont beaucoup plus importants à Maradi (respectivement 70,2 et 0,12). Ces deux paramètres sont plus faibles à Ayerou (respectivement 38 et 0,10). Ces importants taux observés pour la souche de Maradi ont pour conséquence un rythme de reproduction rapide avec un temps de doublement de la population de 5,77j.

Par contre, le temps de génération (Tg) est plus élevé à Gaya (37,47) est plus faible à (Tchintabaraden) (34,05).

Tableau 9: Taux net de reproduction (Ro) Taux intrinsèques d'accroissement des individus
(rm), temps de doublement des populations (DT) et temps de génération (Tg)

 

Ro (Jours)

rm

DT (Jours)

Tg (Jours)

Maradi

70,2

0,12

5,77

35,43

Gaya

42,4

0,10

6,93

37,47

Ayerou

38

0,10

6,93

36,37

Tchinta

42,3

0,11

6,30

34,05

N.B : Dans une même colonne, les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas significativement différentes
au seuil de 5% (Test de Newman et Keuls)

tI

C-
-1.

Jéc

re de la souc

4.5 Evolution de l'activité reproductrice de C. maculatus

4.5.1 Evolution de l'activité de pontes

L'examen des résultats montre que l'activité de ponte commence dès le premier jour dans les quatre situations expérimentales (Figure 1, 2, 3 et 4). Ces résultats laissent ressortir que quelque soit la localité considérée, l'essentiel des oeufs est pondu dans les quatre premiers jours de vie de la femelle.

L'analyse de la figure montre que l'activité de ponte est liée à l'âge de la femelle. Ainsi, dans les localités de Maradi, Gaya et Ayerou, l'activité de ponte, maximale dès premier jour (J1) de ponte diminue progressivement pour devenir négligeable à la fin de la vie de la femelle. La même tendance est observée pour Tchintabaraden, mais avec un pic observé au 2e jour de ponte (J2).

4.5.2 Evolution des émergences des adultes

Les figures 5, 6, 7, 8 montrent l'évolution des émergences journalières en fonction du sexe et de l'origine géographique des souches de C. maculatus. L'examen de ces résultats montre que les adultes n'émergent pas au méme rythme dans les quatre situations.

C'est ainsi qu'on constate à Gaya (figure 5) l'émergence qui atteint son pic dès le premier jour aussi bien pour les mâles que pour les femelles,diminue progressivement pour devenir presque nulle vers le huitième jour (J8). Durant presque toute la durée d'émergence à Gaya, l'émergence journalière des femelles est plus importante que celle des mâles. Ce qui n'est pas le cas pour les autres situations où ce sont les mâles qui dominent pour les deux (J2) à six premiers (J6) jours selon les localités.

L'émergence atteint son pic à J4 pour les femelles et à J5 pour les mâles à Ayerou (figure 6) puis elle diminue progressivement pour s'annuler vers J10. On constate toujours au niveau de la figure 6 que ce sont les mâles qui commencent à émerger pendant les deux premiers jours de l'émergence.

A Maradi (figure7) l'examen montre que l'émergence des males augmente progressivement pour atteindre son maximum à J4 et jusqu'au cinquième jour les mâles sont plus important alors que pour les femelles, l'émergence atteint son maximum à J6 et dans les deux cas elle diminue progressivement pour devenir presque nulle vers J12.

L'émergence à Ayerou évolue (figure 8) a peu près de la même manière qu'à Gaya sauf que dans ce cas, ce sont les mâles qui dominent pendant presque toute la durée des émergences. L'émergence à Ayerou qui commence dès le premier jour augmente progressivement pour atteindre son pic à partir du J2 aussi bien pour les mâles que pour les femelles. Puis elle diminue pour s'annuler vers J10.

Il faut noter que, dans les quatre situations, l'émergence est beaucoup plus étalée dans le temps à Maradi (J12) et elle est moins étalée à Gaya (J8) .

8

E.

3

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