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L'organisation des Nations Unies et l'Union Africaine dans la gestion des crises politiques en Afrique: cas des crises Libyenne et Ivoirienne

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par Mahougnou Emmanuel Odilon KOUKOUBOU
Université d'Abomey- Calavi Bénin - Diplôme de technicien supérieur (DTS ) 2008
  

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Paragraphe deuxième : Les causes exogènes

Nous observons la tendance des grandes puissances à gérer les crises politiques selon leurs intérêts économiques, géopolitiques et/ou stratégiques. En Libye par exemple, les pays occidentaux ont préféré reconnaître le Conseil National de Transition et contribuer à la chute de Mouammar Khadafi parce que ce dernier leur avait fermé la porte à l'exploitation du pétrole libyen. La crise n'a pas totalement pris fin quand d'importants contrats pétroliers ont été signés avec le CNT, permettant entre autres aux Français et aux Britanniques d'exploiter le pétrole libyen. Cette tendance empêche un respect scrupuleux du chapitre VIII de la charte

des Nations Unies. Là-dessus, les spécialistes rencontrés sont largement d'accord ; comme le témoigne le tableau ci-après.

TABLEAU N°4 : Les données relatives au problème spécifique N°3 : Le non respect scrupuleux des règles régissant la collaboration entre les deux organisations

Problème

Causes

Nombre

Pourcentage

Le non respect scrupuleux des règles régissant la collaboration entre les deux organisations

La tendance des grandes puissances occidentales à gérer les crises selon leurs intérêts

10

76,92

 

02

15,39

 

01

7,69

TOTAL

13

100

 

Source : Tableau réalisé par nous-même sur la base des données recueillies

Le tableau N°4 ci-dessus nous indique que dix (10) personnes interrogées sur treize (13) estiment que la tendance des grandes puissances occidentales à gérer les crises selon leurs intérêts est la cause du non respect scrupuleux des règles régissant la collaboration entre les deux organisations. Cela équivaut à une proportion de 76,92%. Ce qui nous amène à conclure que l'hypothèse spécifique N°3 est vérifiée.

Outre la cause ci-dessus évoquée, il existe également l'insuffisance de concertation entre le conseil de sécurité des Nations unies et le conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Les réunions conjointes des deux conseils se tiennent annuellement. Pis, leurs contenus se limitent aux condamnations. Et depuis cinq années que cette initiative a démarré, il n'y

a jamais eu des réunions extraordinaires. Cette absence de concertation permanente fait le lit à des initiatives parallèles dans le pays.

Les données recueillies à ce sujet se présentent comme suit :

TABLEAU N°5 : Les données relatives au problème spécifique N°1 : les initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflit politique en Afrique

Problème

Causes

Nombre

Pourcentage

Les initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflit

L'insuffisance de concertation entre le CS et le CPS dans la gestion des crises

10

76,92

 

03

23,08

 

00

00

TOTAL

13

100

 

Source : Tableau réalisé par nous-même sur la base des données recueillies

Pour le compte de cette hypothèse N°1 : « L'absence de concertation entre le CS et le CPS est à la base des initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflits politiques en Afrique », nous retenons à la lecture du tableau N°5 que dix (10) personnes sur les treize (13) interrogées estiment que l'insuffisance de concertation entre le CS et le CPS dans la gestion des crises est à la base des initiatives parallèles de l'ONU et de l'UA sur les terrains de conflits politiques. Cela équivaut à 76,92% de l'échantillon. Ce qui signifie que l'hypothèse spécifique N°1 est vérifiée.

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