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L'organisation des Nations Unies et l'Union Africaine dans la gestion des crises politiques en Afrique: cas des crises Libyenne et Ivoirienne

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par Mahougnou Emmanuel Odilon KOUKOUBOU
Université d'Abomey- Calavi Bénin - Diplôme de technicien supérieur (DTS ) 2008
  

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A- Choix de la problématique

La problématique objet du présent mémoire sera déterminée sur la base de l'inventaire des problèmes réalisé au terme de l'état des lieux de base. Les problèmes dégagés peuvent se regrouper en deux grandes problématiques importantes dont la résolution permettrait une gestion plus structurée, plus concertée et plus harmonieuse des crises politiques en Afrique. Il s'agit de :

- Problématique du mauvais fonctionnement interne de l'Union Africaine et son effet sur la gestion des crises politiques en Afrique ;

- Problématique de l'absence de collaboration entre l'UA et l'ONU dans la gestion des crises politiques en Afrique.

Ces deux problématiques sont d'une importance capitale pour la résolution des crises politiques qui secouent le continent noir. Néanmoins, notre travail se concentrera sur la question de la collaboration qui mérite d'exister entre l'Union Africaine et l'ONU dans la gestion des crises politiques en Afrique. Sans nier la pertinence de la première problématique qui s'est dégagée, nous choisissions la seconde que nous étayerons par les crises libyenne et ivoirienne.

Cette problématique se justifie par plusieurs raisons.

B- Justification de la problématique

Il importe de rappeler au début de cette partie que notre problématique concerne la gestion des crises politiques en Afrique par l'ONU et l'Union Africaine. Plusieurs motifs sous-tendent ce choix.

D'abord, il est important de mettre en exergue l'importance de cette problématique. En effet, l'Afrique est rongée par de nombreuses crises qui ne cessent de s'aggraver au fil du temps. Dans son ouvrage « La résolution des conflits en Afrique », Zartman (1990) distingue six grandes causes de conflits en Afrique : « les luttes pour le pouvoir consécutives à la décolonisation (Angola, Zimbabwe, Namibie et Sahara) ; les problèmes liés à la consolidation de l'État-Nation après l'indépendance (Shaba, Ogaden, Angola, Tchad) ; les conflits entre mouvements de libération nationale rivaux (les divers mouvements au Tchad) ; les litiges frontaliers nés de l'identification d'un territoire mal défini comme du conflit entre le Bénin et le Niger relative à l'île de Lété, entre le Mali et le Burkina Faso, entre le Cameroun et le Nigeria, en dépit du dogme de l'intangibilité des frontières admis par l'Organisation de l'Unité Africaine ; les rivalités structurelles ou

traditionnelles (par exemple entre le Maroc et l'Algérie) ; l'emballement des moyens et l'introduction d'armes étrangères».

Mais depuis quelques années, l'Afrique est confrontée à de récurrentes crises politiques qui naissent généralement des coups d'Etat militaires ou des contestations. Ces contestations sont soit consécutives aux contentieux électoraux (cas du Gabon en 2009, de la Côte d'Ivoire en 2010, de la République Démocratique du Congo en 2011) ; soit avec pour objectif de renverser un régime en place (cas du printemps arabe en 2011). Certaines de ces crises internes qui sont dans le fond purement politiques se transforment en conflits armés (cas de la Libye et de la Côte d'Ivoire). L'ONU et l'Union Africaine sont désormais confrontées au problème de règlement de ces crises politiques. Le chapitre VIII de la charte des Nations Unies règle la question de la collaboration qui doit exister entre ces deux organisations, mais ce mécanisme de règlement des conflits reste sujet à des difficultés dans son application. Il s'avère donc important pour nous que cette problématique soit étudiée.

Ensuite, notre choix a également été guidé par l'actualité de cette problématique. Les conflits et les crises constituent un problème récurrent en Afrique, dont ils continuent de dominer l'actualité. L'année 2011 - année de la fin de notre formation - aura été particulièrement marquée par la dose importante de crises et de tensions politiques nées en Afrique. Et 2012 a commencé par connaitre les siennes. Dans un tel contexte, nous estimons que l'étude de la présente problématique est non seulement importante, mais surtout un acte d'utilité publique. Car elle pourra participer à une meilleure gestion des conflits encore en cours et de celles qui naîtront. C'est surtout pour rester coller à l'actualité que nous avons pris comme cas d'étude, les crises libyenne et ivoirienne. Le choix de ces deux conflits ne s'est pas basé sur des considérations de ressemblances ou

de dissemblances qui existeraient entre eux, mais il faut surtout noter que ces derniers constituent les deux crises majeures de l'année 2011 en Afrique. Et leur règlement continue de faire couler beaucoup d'ancre et de salive ; notamment en ce qui concerne le rôle joué par l'UA et l'ONU dont l'intervention ne peut passer inaperçue.

Enfin, c'est l'originalité de cette problématique qui nous a séduit. La recherche documentaire dans le répertoire des mémoires antérieures de l'ENAM nous a permis de constater que l'étude de la gestion concertée et complémentaire des crises politiques par l'ONU et l'Union Africaine reste encore un terrain vierge. Certes, il existe des mémoires sur le règlement des conflits ou encore sur le maintien de la paix et de la sécurité, mais ils sont traités en rapport à une organisation internationale précise. La problématique de la collaboration de l'ONU avec l'Union Africaine dans la gestion des crises politiques est purement nouvelle.

La problématique justifiée, il faut maintenant la spécifier afin d'en déterminer la démarche à suivre pour sa résolution.

II- Démarche de résolution de la problématique

Avant de déterminer les séquences de résolution de la problématique, nous énumérerons les problèmes spécifiques du travail.

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