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Impact de médias de diffusion sur l'éducation des adolescents, cas de la RTNC et de la RTGT

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par Barthélémy Kawaya MBALUKU
Université de Kalémie - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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Epigraphe

Pour que l'individu s'engage dans l'action définie, il ne suffit pas que les conditions extérieures soient réunies, il faut encore que par rapport à ce milieu, l'action ait un sens pour le sujet.

Barthélemy MBALUKU KAWAYA

Dédicace

A vous nos parents Itambo Donatien et Bahati Mangaza. Nos mots sont insignifiants pour exprimer vos sacrifices, vos efforts et vos conseils ainsi que votre amour. Que ce travail témoigne notre gratitude à votre égard.

A toi, ma chérie Gloria Mwangaza Ziadunia, ma fille Stevine Angelani Itambo, et Donatien Itambo le fils ; je dédie ce travail.

Barthélemy MBALUKU KAWAYA

Avant propos

Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, nous allons nous acquitter d'un devoir de reconnaissance à l'endroit de tous ceux qui nous ont aidés de loin tout comme de près à rendre agréable notre parcours à l'université de Kalemie.

Nos remerciements vont plus particulièrement à l'Abbé Pascal Kalunda Mazonde qui a accepté d'assurer la direction de ce modeste travail, en dépit des ses occupations.

Nos gratitudes vont tout droit à notre ami indélébile maître Kyombo Manda Edgard par ses aides tant morales que financières.

A nos soeurs : Angel Itambo, Bilembo Germaine, Tantine Wazwankezi, Gisel Walianabengi, Stephani Assina et Marth Wabiwa, qu'elles trouvent ici l'expression de notre fraternité.

A mon beau frère Severain Mwilambwe pour son soutien, sans oublier notre informaticien CELESTIN MUNGA pour son dévouement.

Nous gardons encore le bon souvenir à l'endroit de nos amis et compagnons de lutte avec qui nous avons partagé les bons et les mauvais moments de notre vie académique : Roch Armel, Benjamain Bakari, Kyabu Kyungu Pierre, Cathy Kalenga, J-P Mufaume et les autres que nous n'avons pas fait mention explicite.

Que ce travail soit le résultat de nos efforts et de notre amitié.

Barthélemy MBALUKU KAWAYA

INTRODUCTION GENERALE

0.1. Présentation du sujet

L'être vivant peut être considéré comme un système semi ouvert, possédant une structure propre ; il est en interaction avec son milieu, produit des échanges avec les autres systèmes et s'avère capable de maintenir sa structure, de la différencier en puisant dans le monde extérieur les éléments qui lui apporteront de l'énergie nécessaire.

L'impact des médias sur la société en générale et sur les adolescents en particulier constitue un sujet qui occupe un rôle de plus en plus important dans les discussions du monde moderne, et pourquoi pas dans la ville de Kalemie. Notre recherche porte sur l'influence positive des médias sur l'éducation des adolescents dans cette ville de Kalemie.

0.2. Choix et intérêt du sujet

Notre choix s'oriente sur les médias de diffusion audiovisuels se trouvant à Kalemie, précisément la RTNC/Kalemie et la RTGT afin d'examiner leur apport et leur entrave sur l'éducation des adolescents.

Notre étude se justifie sur des aspects sociaux et scientifiques. De l'aspect social ; la société dans laquelle nous vivons est très sensible au thème jeune et les médias. Les parents, les éducateurs et tous ceux qui se sentent responsables de l'éducation des jeunes s'interrogent sur les effets éventuels de cette amitié avec la télévision. Certains montrent la télévision du doigt, l'accusant d'être à l'origine de nombreux maux, d'autres au contraire, considèrent que ses effets ne sont pas nuisibles.

Pour ce faire, il est indispensable de réaliser au-delà de la controverse qu'il existe un parcours systématique, d'un point de vue scientifique de ce que l'on sait de nos jours sur la relation « Ados/RTV » et l'éventuel influence pernicieuse ou bénéfique de celle-ci sur son développement cognitif, affectif et psychosocial.

Sur l'aspect scientifique, ce travail constitue une base de données à partir desquelles, d'autres chercheurs pourront ainsi amorcer d'autres études parce que, « tout travail scientifique est toujours en chantier car, le sens n'est ni éclaté, ni achevé » disait le professeur Jean Christian Ekambo1(*).

Ceci s'explique mieux par la théorie de la réfutabilité d'une loi scientifique qui dit : on ne peut pas à partir d'expériences singulières, aussi nombreuses soient-elles, conclure à l'universalité d'une loi2(*).

0.3. Problématique

Alain Berriere pense que la problématique est : « l'activité intellectuelle qui consiste à poser le problème d'une manière rationnelle et systématique »3(*).

François Haverllange dit : « bien que l'inégal accès à l'information et au savoir présente aujourd'hui un sérieux handicape dans le monde où l'information est devenue pierre angulaire du développement économique et social, on reconnait aujourd'hui que les disparités en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication créent une nouvelle forme d'exclusion ou de pauvreté »4(*)

L'éducation est un instrument crucial du capital humain. Bien orienter l'éducation permet d'atteindre les objectifs de développement visant à réduire la misère. Quoique la demande de l'éducation concerne l'ensemble de la population qu'il soit enfant, jeune ou adulte, force est de constater qu'un élément est mis au rancart dans cette lutte de l'amélioration des conditions de vie de l'éducation de la population, c'est « les médias de proximité ».

De ce qui précède, notre problématique s'articule autour des questions suivantes :

- Est-ce la RTNC/Kalemie et la RTGT sont - elles à jour en ce domaine ? (éducation)

- Les émissions que présentent la RTNC/Kalemie et la RTGT ont-elles des effets positifs et négatifs sur les adolescents ? s'il il en est ainsi, lesquels pour chacun des cas

- Que faut-il pour que l'influence négative ne remporte sur celle positive ?

0.4. Hypothèse de travail

En faisant allusion aux idées de P. Rongere qui suggèrent qu'une hypothèse est la matérialisation du projet envisagé comme moyen efficace de réponse au problème posé, elle suppose que le projet étant mené à bien, le problème sera vite résolu. Qu'il y a donc un lieu de causalité entre la matérialisation des extras et le but cherché.

Dans le souci d'apporter la clarification aux questions soulevées dans le cadre de cette étude, nous émettons les hypothèses selon lesquelles :

- Effectivement les radios télévisions de Kalemie ont la capacité et le moyen de remplir leurs missions pour l'éducation de la population car, avant de concevoir toute une chaîne médiatique, on se dit que la programmation mise en oeuvre dans une chaîne doit être étroitement dépendante des fonctions principales d'un média. D'où, l'éducation fait partie de ces principales fonctions.

- Pour ce qui est des effets, bien évidemment, il y aurait des effets aussi positifs que négatifs. Concernant les effets positifs, il ressort que la RTNC/Kalemie et la RTGT sont des médias qui divertissent, informent, éduquent et stimulent intellectuellement les jeunes adolescents. Toutefois, l'influence négative emporte sur l'influence positive à la télévision ; les effets négatifs peuvent alors être pris dans un tout : le modelage de conduites inappropriées dans tous les domaines par exemple :

· Domaine comportemental et style de vie ;

· Domaine relationnel et la sexualité ;

· Style d'habillement, ...

- Sachant que la télévision est une activité dévorante pour les jeunes comme pour les plus âgés, nous devons mobiliser les propriétaires de ces chaînes de tenir compte des caractéristiques qui feront l'efficacité de la relation pédagogique dans leur programmation, et ainsi les parents doivent réglementer le temps que leurs enfants doivent passer devant la télévision.

0.5. Etat de la question

Parlant de l'impact de médias de diffusion sur l'éducation des adolescents nous renvoie à analyser les effets induits de ces médias sur l'adolescence dans le territoire de Kalemie.

Cependant, avant d'amorcer ce travail, nous nous sommes référés à quelques travaux antérieurs entre autres nous retenons :

- KALUNDA MAZONDE, l'impact des médias dans une démocratie naissante. Cas de RFI en RDC, TFC, Unilu, 2006-2007

- KABILA NGOIE Pamela, l'impact des propriétaires des chaînes sur le traitement de l'information audiovisuelle, mémoire, Unilu, 2010-2011.

0.6. Méthode et techniques

Pour mener à bien nos recherches, nous optons pour les méthodes et les techniques suivantes :

a) Méthodes

La méthode est l'ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d'étapes permettant de parvenir à un résultat. 5(*)

Cependant, pour l'accomplissement de ce travail nous nous servirons de la méthode analytique pour comprendre le fonctionnement et la gestion des programmes, et de la méthode herméneutique pour arriver à l'explication de l'influence de la RTGT et la RTNC/Kalemie sur les adolescents et à l'interprétation des interface ou des documents

b) Techniques

La technique est l'ensemble de procédés utilisés par un chercheur pour atteindre ses objectifs. 6(*)

Nous sommes conscients que l'achèvement complet du présent travail sera possible par l'association des techniques documentaire, la technique d'enquête et l'observation participante.

o Technique documentaire : les ouvrages, les livres, les revues, journaux seront consultés dans la bibliothèque et à l'internet ;

o Technique d'enquête : par celle-ci, nous allons établir un questionnaire écrit qui sera envoyé aux 100 personnes ciblés comme échantillon, car il nous sera difficile d'étudier ce fait social en interrogeant l'ensemble des adolescents de Kalemie ; pour obtenir des informations sur notre sujet d'étude ;

o Etant de Kalemie, la proximité nous facilitera l'observation participante.

0.7. Délimitation du sujet

Pour ce qui est de l'espace, la ville de Kalemie nous a paru le champ restreint le plus adapté à notre recherche, car elle témoigne actuellement des progrès non négligeables dans le domaine médiatique.

Sur le temps, notre étude analysera les effets induits de ces médias sur leur audience composée essentiellement des adolescents dans une période bien déterminée allant de 2010 jusqu'à la période de l'enquête sur le terrain 2012.

0.8. Subdivision du travail

Ce travail est subdivisé en trois chapitres : le premier nous donnera les considérations générales sur les médias, l'éducation et sur la période d'adolescence. Le deuxième parlera du cadre d'investigation dans lequel nous aurons à situer la ville de Kalemie d'une manière géographique, présenter la RTNC/Kalemie et la TRGT. Le troisième chapitre concrétise le premier et le deuxième par la stigmatisation des émissions de ces deux chaînes sur l'éducation des adolescents. Une enquête donnera des éclaircissements sur ce dernier chapitre qui nous conduira à une conclusion.

Chapitre I : LES GENERALITES

Au cours de ce chapitre, nous exposons et élucidons les différentes acceptions de termes qui composent notre sujet car, les querelles naissent aussi de l'ambiguïté du langage.

I.1. Elucidation des concepts

I.1.1. Médias

I.1.1.1. Définition

Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la définition des médias à la dimension d'instrument de médiation de la communication à son aspect technique. Aujourd'hui le terme « média » est défini de plusieurs manières. Pour les uns, c'est l'ensemble des supports communicationnels permettant de véhiculer le message ; pour d'autres, c'est un support communicationnel qui permet à l'homme de transmettre des messages, des faits sociaux, économiques, politiques et culturels.

Le mot médias est la pluriel de médium en latin ce qui signifie milieu ou encore intermédiaire. Patrick Chareaudeau les définit comme des organisations spécialisées qui ont pour mission de répondre à une demande sociale par devoir démocratique.7(*)

Par conséquent, c'est une profession d'information qui cherche à rendre public ce qui serait ignoré, caché ou tenu dans le secret.

FREDERIC B. et CATHERINE BERTHO LAVENIR, pensent que les médias sont « tout système de communication permettant à une société de remplir toutes ou une partie de trois fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission des messages et de réactualisation des pratiques culturelles.8(*)

Francis BALLE dit « les médias sont l'un des milieux privilégiés d'où la société s'interroge sur elle-même » 9(*)

Pour notre part, les médias sont des moyens de communication de masse qui permettent de véhiculer le message grâce à des supports techniques (radio, télévision, livre, internet, ...) pouvant transformer et encore moins révolutionner les habitudes logiques. Les attitudes éthiques et le savoir faire technique.

I.1.1.2. Classification des médias

On classifie les médias selon leurs familles et selon leur statut.

I.1.1.2.1. Selon des familles

D'après Francis Balle, il y a toujours trois familles des médias10(*) : les médias autonomes, les médias de communication et les médias de télédiffusion.

o Les médias autonomes : sont des supports médiatiques qui n'ont besoin d'aucun câble de raccordement à un réseau quelconque. Leur diffusion dépend de la volonté du récepteur de se les procurer. C'est le cas du livre, du journal, du disque, du logiciel ...

o Les médias de communication : sont ceux qui utilisent les moyens de communication à distance et à double sens à travers lesquels naît une relation entre individus, entre deux groupes sociaux ou entre une personne et un groupe ;

o Les médias de diffusion : ces médias partent de la TSF de G. Marconi en 1896 en passant par la radio, la télévision jusqu'à la presse électronique. Ils fonctionnent grâce à de émetteurs et autres relais qui font rayonner des ondes hertziennes porteuses des messages à sens unique.

I.1.1.2.2. Selon les statuts

Selon le statut des médias, nous distinguons :

o Les médias publics : sont ceux crées par le pouvoir public et financés par le trésor public. C'est le cas de la RTNC ;

o Les médias privés : sont ceux appartenant à des particuliers et qui relèvent de leur initiative privée. Ils sont à but lucratif. C'est le cas de la RTGT.

I.1.1.3. Sortes de médias

Parler de sortes de médias, revient à donner les différentes catégories de la presse.

Le mot « presse » tire son origine de l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées.

D'après le Larousse illustré, la « presse » est un ensemble des journaux ou toute activité du monde du journalisme11(*).

Le travail journalistique est vaste avec plusieurs facettes ou spécialités parce qu'il s'adapte à un monde changeant, complexe, afin de livrer une information plus utile et plus perspicace aux lecteurs, aux auditeurs, aux téléspectateurs et aux internautes. Pour ce faire, il y a trois catégories de presse : presse écrite, la presse audiovisuelle et la presse crypto audiovisuelle ou la presse électronique (internet).

I.1.1.3.1. La presse écrite

L'expression « presse écrite » est un pléonasme. Elle est cependant appelée ainsi pour distinguer la presse par rapport aux autres médias : radio, télévision et internet.

La presse écrite est considéré selon PATRICK C. comme l'univers des mots par excellence du lisible »12(*). C'est l'ensemble des mots, graphiques, des dessins et parfois d'images fixes. Tout ceci sur un rapport papier.

Par rapport au temps, dans ce média, il y a un décalage entre l'instance d'émission et l'instance de réception, entre celui qui écrit et celui qui lit c'est-à-dire entre l'instance de surgissement de l'événement car il faut prendre le temps d'écrire l'événement puis le temps de distribuer le produit. La presse écrite joue un rôle important dans l'établissement de la vérité « la parole s'envole mais les écrits restent » dit-on.

Typologie : celle-ci concerne le contenu, la périodicité, le tirage, l'édition, le destinataire, la zone de distribution et le model de distribution de la presse écrite13(*).

I.1.1.3.2. La presse audio-visuelle

Le terme « audiovisuel » est l'ensemble de méthodes, techniques utilisant l'image et/ou le son. L'histoire de l'audiovisuelle remonte à l'invention du photographe par l'américain Thomas Edison en 1877.

La presse audiovisuelle est l'ensemble des médias qui permettent la diffusion de l'information soit par l'image et le son, soit uniquement par le son. La radio et la télévision.

1.1.3. La radio

C'est l'ensemble des sons, de la voix, de la musique et du bruit. C'est l'univers de l'oralité. C'est un type d'échange langagier centré sur l'oralité.

D'après FALCONI A. et François Xavier B.Y., le mot radio « est l'apocope d'un grand nombre de mots : radio communication, radio diffusion, radiotéléphonie, radiophonie, radiotélégraphie, les 4 acceptions les plus courantes dans le secteur des médias sont les suivantes :

o Ensemble des procédés et des techniques permettant la transmission instantanée et sans fil, plus au moins de son et/ou d'images et de sons, après analyse, codage et transformation en ondes, aux fins de réception par le public ;

o Réception de programme de radiodiffusion sonore ;

o Ensemble des activités concernant la production et la distribution des programmes radio ;

o Activités nées de la technique des radiodiffusions qui ont fait des celle-ci un média à part entière »14(*).

Tout en restant un instrument de communication de masse, la radio garde une dimension privée qui s'accentue toujours plus et promeut son audience le ton chaud et confidentiel de ses programmes variés pour un public hétérogènes. La radio reste donc un moyen de communication privilégié même si la télévision présente des images séduisantes, riches en couleurs.

Pour cette raise renchérit Aldo FALCONI en disant que la radio est un médium hautement visuel puisqu'elle laisse toute la liberté à l'imagination de visualiser les choses et les événements entendus. Sans la médiation de la vue, elle rejoint directement la sphère émotive de l'auditeur. La radio fait rêver, elle débride l'imagination de la même manière qu'un roman offre la possibilité au lecteur de donner un visage aux personnes, une couleur aux paysages, de construire un monde où les protagonistes racontent leurs histoires.15(*)

En Afrique, la pénétration de cet instrument fut lente. Les stations de radio furent d'abord implantées dans les zones anglophones, notamment :

§ République Sud Africaine en 1924 ;

§ Kenya, 1928 ;

§ Nigéria 1932 ;

§ Ghana, 1940.

Puis dans la zone francophone :

§ Madagascar, 1931

§ Congo Brazza, 1936

§ République Démocratique du Congo, 1937

§ Sénégal, 1939.

Malgré cette pénétration lente, en Afrique, la radio est le médium roi. Tout le monde l'écoute, car la tradition et la culture se transmettait avant tout par la parole. Elle accompagne la vie quotidienne, quelque soit l'âge ou le niveau d'étude de l'auditeur. En outre, elle profite de deux avantages : c'est le seul média qui peut être consommé en faisant autre chose et son coût reste faible.

Dans une société où les transformations urbaines sont très rapides et les cultures traditionnelles d'origines rurale ont disparu, la radio permet de se connecter, non pas comme le téléphone pour renforcer la sociabilité familiale ou amicale, mais pour s'intégrer à la société.

Typologie des radios

Pour ce qui est des types de radio, nous citons :

o Radio publique : celle créée et gérée par le pouvoir public

o Radio privée : c'est la radio de type commercial dont « le format a une double thématique : celle publicitaire en première et de l'information locale ou de proximité

o Radio communautaire : c'est une radio associative sans but lucratif. D'après Colin et Estradas, elle est un organisme de communication indépendant, à but non lucratif, à propriété collective, gérée et soutenue par des gens d'une communauté donnée. Elle est un outil de communication et d'animation qui a pour but d'offrir des émissions de qualité répondant aux besoins d'information, de culture, d'éducation, de développement et de divertissement de la communauté dont elle est issue (16(*)).

Par rapport à l'espace, l'intervalle de temps entre le surgissement et le temps de l'écoute est quasiment abolie à la radio par le direct de l'oralité. La radio crée une ulation d'intimité et de confidentialité parce que les gens sont plus à l'aise à la radio qu'à la télévision. Ici, la description de l'événement est faite par l'auditeur qui suit la radio, contrairement à la TV qui impose tout.

L'auditeur comprend l'événement par une logique de juxtaposition ce qui le différencie de la lecture, où le lecteur comprend l'événement par un enchainement des arguments. Cela est beaucoup plus fréquent dans le débat et interviews.

1.1.4. La télévision

La télévision est la transmission par câble ou par ondes radio électrique d'images ou des scènes animées généralement sonorisées qui sont reproduites sur un poste récepteur appelé téléviseur.17(*) C'est le média du visible. C'est un support d'information par le son et l'image, l'image produit un sens différent selon les commentaires qui l'accompagnent.

Histoire18(*)

Tout commence en 1848. Les savants pensent comment retransmettre des images animées, mais le manque de matériel fera échouer leur projet. Il a fallu attendre en 1873 que Joseph may, ce télégraphiste anglais découvre la photosensibilité du sélénium pour qu'en 1881 CONSTANTIN SENCECQ transmette les images. Le mot télévision sera employé pour la première fois en 1900 lors du congrès international d'électricité à Paris.

En 1926, John Logie Baird présente pour la première fois lors d'une démonstration publique sa télévision mécanique dans son laboratoire de Londres. Mais c'est en 1927 que le Français Holweck réalise le premier récepteur de télévision sur oscillographe cathodique.

Grâce au travail Baird, le 26 avril 1935 a 20h15 est officiellement diffusée la première émission télévisée en noir et blanc. Il faudra attendre plus de trente ans porque la « petite lucarne » ou la « fenêtre ouverte sur le monde » devienne un objet populaire et à peine quelques années de plus pour que l'on comprenne son impact non négligeable sur la population.

Depuis cette époque, la télévision s'est grandement améliorée sur tous les aspects. En 1951, quelques émissions de télévision publique sont pour la première fois en couleur.

Toute image est susceptible de produire trois types d'effets qui sont : effet de réalité : quand l'image nous montre directement ce qui se passe dans le monde, l'actualité ou les événements qui se produisent en direct. Elle nous présente les faits tels qu'ils se déroulent.

· Effet de fiction : quand l'image tend à reconstituer les événements qui ont déjà en lieu d'une manière analogique. Elle nous présente l'image à une réalité alors qu'elle est lain de celle-ci

· Effet de vérité : l'image rend visible ce qui n'est pas à l'oeil nu comme les limites géographiques à l'aide d'une graphique, le gros plan pour permettre d'entrer dans l'univers caché des être et des objets.

La télévision propose deux types de regards au monde 19(*) : l'un de transparence ou illusion de transparence, quand elle nous révèle ce qui est caché, peu connu. L'autre d'opacité quand elle nous impose sa propre sémiologie du monde.

La télévision malgré la présence des caméras, le temps de l'événement ne correspond pas exactement au temps de l'énonciation et de la diffusion. La télévision diffuse souvent des événements lenteurs de son matériel. Nous le constatons dans le reportage, il se passe quelques minutes ou heures après son tournage pour le diffuser. Mais il n'y a pas des règles sans exception. Il y a certains événements qui se déroulent en direct, comme le match , la présentation du journal. Dans ces deux cas, il n'y a pas décalage horaire entre la présentation et la réception de l'actualité ou de l'événement

Pour ce qui est de l'espace, la télévision peut créer une illusion de constant entre le présentateur du journal face à la caméra le téléspectateur qui suit la télévision. Cela produit une position de face à face avec le présentateur qui est le locuteur social et psychique, quand il y a une reconnaissance de soi à travers l'image d'un monde rendu visible.

1.1.5. La presse électronique (internet)

La presse électronique est appelée presse crypto audiovisuelle parce qu'elle contient une information codée compréhensible seulement par qui dispose du code (clé de cryptage) ou un site.

Le mot internet est une abréviation de l'anglo-américain, international network qui signifie réseau international. Un réseau télématique international, issu du réseau militaire américain aparnet conçu en 1969 et résultant de l'interconnexion d'ordinateurs du monde entier utilisant un Protocol commun d'échanges de données (IP pour internet Protocol) :

L'accès à l'internet peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès à l'internet via divers moyens de communication électroniques : soit filaire, réseau téléphonique connecté (bas débit) fibre optique jusqu'au domicile, un utilisateur internet est désigné par le néologisme « internaute ».

Le net est aujourd'hui un outil majeur dans la panoplie (des sources) du journaliste. Celui-ci peut, en effet, effectuer son indispensable revue de presse auprès de ses confrères déjà en ligne. Mais il n'y a pas que les médias qui publient sur le net. Un nombre croissant d'institution, d'entreprises, d'associations et de particuliers proposent leurs sites. Pour ces informations en ligne, il est recommandé une grande prudence. La fiabilité de ces informations n'est toujours de mise.

Par rapport aux médias existants, internet présente quatre avantages : 20(*)

La diminution des coûts de diffusion de l'information qui permet de mettre à la disposition des citoyens des données plus abondantes ; la diversification des sources d'information, le réseau échappant par son caractère mondial au contrôle des autorités politiques ou au biais culturel propre à chaque société, un accès direct à l'information primaire, sans intervention des médiateurs susceptibles d'en transformer le sens ; la possibilité de recherches personnalisées construites en fonction des interrogations de chacun.

Internet peut, en second lieu, faciliter la mobilisation et l'action politique en réduisant les contraintes (manque de temps, distance entre individus qui entravent habituellement l'engagement civique. Des personnes qui partagent un intérêt commun, mais qui sont dispersées, peuvent entrer en contact (par exemple par un forum de discussion spécialisé) et se regrouper pour élaborer un programme revendicatif.

Internet peut ensuite être utilisé pour influencer aussi l'opinion publique que les décideurs (par exemple par une campagne d'e-mails). Internet présente l'avantage d'être un forum ouvert aux courants d'opinion.

Enfin, internet est susceptible de favoriser une interaction plus grande entre gouvernants et gouvernés.

1.2. Les fonctions des médias

Depuis plusieurs années, les chercheurs ont limité les fonctions des médias en trois :

- Information ;

- Formation, éducation, culture

- Divertissement.

Ces trois fonctions ne suffisent pas. C'est ainsi que Lasswell, cité par Armand et Michel matelart, dit que les médias ont aussi d'autres fonctions en dehors de ces trois. Les médias permettent la surveillance de l'environnement, en relevant tout ce qui pourrait menacer ou affecter le système de valeurs d'une communauté ou des parties qui la composent21(*).

Claude Jean BERTHRAND, nous dit : « les médias fournissent les fonctions ci-après aux publics » : 22(*)

o Assure la communication sociale : les médias relient les individus au groupe, réunissent les groupes en une nation. Par ailleurs, les petits médias assurent la communication latérale entre les gens qui partagent une origine ethnique, une profession ou une passion et qui, dans la société de masses sont souvent éparpillés ;

o Fournis une image du monde : personne ne possède une connaissance directe de l'ensemble du globe, au-delà de son expérience professionnelle. Ce qu'on sait provient de l'école, des conversations, mais surtout des médias. Pour nombreuses personnes, les sujets dont les médias ne parlant pas n'existent pas ;

o Transmettre la culture : d'une génération à la suivante, il faut que l'héritage du groupe soit transmis : une vision du passé, du présent et de l'avenir du monde. Un ensemble des traditions et des valeurs qui donnent l'individu une identité éthique. Il n'y a que l'école et les médias qui touchent l'individu tout au long de sa vie.

o Contribuer au bonheur : divertissement est plus indispensable pour réduire les tensions qui risquent d'amener à la maladie ou la folie ;

o Faire acheter : ils sont les principaux vecteurs de la publicité, car grâce aux médias la publicité joue un rôle bénéfique, elle infirme en stimulant la consommation et la concurrence. Mais les autres l'accusent de manipulation ».

1.3. Education

N'attribuons donc pas au détour étymologique la prérogative de rendre raison du sens. Accordons-lui cependant que, sur un point, il nous permet un rappel suggestif. « Éducare », action de guider hors de » c'est-à-dire développer, faire produire. L'éducation est une locomotion d'un lieu vers un autre qui ne se résout pas au seul mouvement d'un acteur. Ce dernier est un mobil, sujet-objet d'un déplacement. Tout éduqué, en quelque sorte, est une personne déplacée qui, sous la conduite d'autrui, a dû quitter un lieu pour en gagner un autre.23(*)

Ceci nous renvoie à dire que, c'est le fait d'adopter un autre style, un comportement suite à l'influence extérieure, dans le bon tout comme dans le mal.

L'éducation signifie maintenant plus couramment l'apprentissage et le développement des facultés physiques, psychiques et intellectuelles, les moyens et les résultats de cette activité de développement. Spécifiquement, l'éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique.

Chaque pays dans le monde dispose de son propre système éducatif, avec un rôle traditionnellement dévolu aux parents d'un enfant ou à leur substitut d'amener cet enfant aux moeurs de l'âge adulte, et une intervention souvent croissante des Etats.

Dans le système éducatif, nous retrouvons dès l'abord, l'éducation familiale, généralement accomplie par les parents biologiques de l'enfant en question, bien que le gouvernement et la société aient un rôle. Dans les nombreux cas, les orphelins ou les enfants abandonnés ne reçoivent une éducation familiale de la part de parents non biologiques. Les autres peuvent être adoptés, élevés par une famille d'accueil, ou être placés dans un orphelinat.

En suite, l'éducation parentale, selon Pourtois (1984) est une activité volontaire d'apprentissage de la part des parents qui souhaitent améliorer les interactions noués avec leur enfant, pour encourager l'émergence de comportements jugés positifs et réduire celle de comportement jugés négatif. Cette éducation a pour but d'aider les parents à mieux actualiser leurs potentialités éducatives, en développement leur sentiment de compétence et en utilisant le mieux possible les ressources que leur environnement. L'éducation parentale comprend les mesures prises par l'Etat afin de la promouvoir, soit en donnant plus de temps au parent pour éduquer leurs enfants, soit en leur proposant une initiative ou une formation.

1.4. Adolescence

L'adolescence du latin « adolescere » : « grandir », est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l'âge adulte légal (majorité civile) et suit la phase de l'enfance.

L'adolescence est la période de la vie durant laquelle la croissance naturelle et pondérale subit une nouvelle poussée et qui est caractérisée par les profondes modifications qui vont transformer l'enfant en adulte. Elle dure de deux à trois ans et peut se diviser en trois stades :24(*)

o La pré puberté : caractérisée par une croissance staturale rapide et pas l'apparition des caractères sexuelles secondaires ;

o La puberté : moment où apparaissent chez la fille les premières règles, chez le garçon la première éjaculation ;

o La post puberté : période dont on peut difficilement préciser la fin, et que caractérise un arrêt progressif de la croissance staturale, tandis que la croissance pondérale et la maturation morphologique et physiologique des divers organes se poursuivent encore. La pleine maturité sexuelle et l'aptitude à la procréation en son aboutissement. Le bouleversement qui occupe cette période met en question la conception que chacun a son propre corps. Très perturbatrice est l'absence de parallélisme qui, bien souvent, dissocie cette maturation somatique, intellectuelle, libidinale et sociale.

Cette longue période, un processus physique, psychique et physiologique naturellement engagé par le corps, appelée puberté démarre plus tôt dans les régions tropicales et méditerranées (9-11 ans), et plus tard dans les régions nordiques (14-17 ans) tandis que les régions tempérées la connaissance de 11 à 14 ans.

Le processus pubertaires varie encor selon le sexe, d'environ 2 ans plus tôt chez la fille que chez le garçon.

Enfin, la puberté démarre plus tôt en ville qu'à la campagne, probablement suite aux stimulations plus nombreuses (bruit, stress, par ex). L'adolescent est toute personne qui est dans l'adolescence

I.2. Théories de l'information

Dans ce point, nous allons parler d'une théorie dans le processus de l'information qui est celle de « uses and gratification » ou soit « usage et satisfaction » qui sera adaptée à cette étude par le vécu quotidien selon l'orientation de notre sujet.

Théorie « uses and gratifications ».

La perspective de la théorie « uses and gratification » initié dans les années 1970 situe le sujet comme l'axe central des effets éventuels du processus de réception. Selon cette perspective, l'adolescent choisit activement le type d'émission qu'il désire voir. Ce choix est déterminé par le niveau de gratification ou de satisfaction que l'émission produit chez le téléspectateur (s'il l'a aimé ou non). Quand il s'agit d'une émission nouvelle, l'adolescent la situe par rapport à d'autres types d'émission qu'il connait déjà, il évalue le niveau de satisfaction que celles-ci lui procurent et, finalement, il décide des s'exposer ou non à cette nouvelle émission.

La probabilité que cela arrive sera d'autant plus grande que le niveau de satisfaction préalable aura été plus important. Par conséquent, cette régulation à partir des gratifications entraine un type d'usage du téléspectateur. L'usage peut changer selon différentes variables (type de récepteur ; contexte ; besoin actuels ; etc.)

Chapitre II : SURVOL SUR LA RTNC/KALEMIE ET LA RTGT

0. Introduction

Avant de passer à la présentation de ces deux chaînes, il est évident de bavarder un tout petit peu sur la ville de « Kalemie », puisqu'elle témoigne aux jours d'aujourd'hui un progrès, non négligeable sur le plan médiatique, ce dont la RTGT et la RTNC/Kalemie fondent le choix de notre recherche scientifique dans la dite ville.

La ville de Kalemie est un territoire chef lieu de district du Tanganyika qui est l'un de quatre districts formant la province du Katanga qui à son tour fait partie des onze provinces qui constituent la République Démocratique du Congo.

Cette ville a vue le jour en 1882 sous le nom d'Albert ville. Arriver à l'époque de la zaïrianisation, elle changeât d'appellation et prit le nom d'une rivière qui tire ses sources dans les mont Ugoma et se jette dans le lac Tanganyika, « Kalemie ».

II.1. Présentation de la radio télévision nationale congolaise (RTNC/KALEMIE) 25(*)

II.1.1. Historique

La radio télévision nationale congolaise est le service public de la radio et télévision de l'Etat de la République Démocratique du Congo. Elle a été créée en 1945. Son service couvre plus ou moins 70% du territoire congolais.

La direction générale se trouve à Kinshasa, la capitale de la RDC ; au niveau des provinces, les stations provinciales ; dans les districts ; les sous stations ; dans les territoires, les stations avec statuts de radios communautaires.

Cette chaîne nationale prend le nom de l' »office zaïrois de radiodiffusion et de télévision (OZRT) à l'époque du Zaïre donc, de 1971 à 1997, elle était la d'ailleurs la seule agence zaïroise à diffuser sur les ondes hertziennes depuis la loi de 1972. Le discours du président Mobutu du 24 avril 1990 a tout à coup fait sauter les verrous et les tabous d'où la démocratisation et le pluralisme d'opinion en marche. Le pouvoir public commençait à accorder furtivement des autorisations d'exploitations des stations privées dans le territoire national.

La question fut chaudement débattue à la conférence nationale souveraine autrement dit le parlement de transition pour que la loi n°96-002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de l'exercice de la liberté de la presse conforte cet état de fait et permet à des nombreuses chaînes commerciales et confessionnelles privées d'éclore un peu partout dans le pays.

Suite à l'accession au pouvoir de l'AFDL (alliance de forces démocratiques pour la libération du Congo) sous patronage de Laurent Désiré Kabila le 17 mai 1997, l'OZRT reprend le nom de la RTNC.

En effet, la RTNC opère avec trois chaînes de télévision :

- RTNC 1 : chaîne généraliste à couverture nationale ;

- RTNC 2 : chaîne à couverture commerciale nationale, actuelle télé 50

- RTNC 3 : chaîne à couverture nationale pour le parlement (Assemblée et le Sénat).

Ainsi dans le cadre de notre travail, l'adoption est tombée sur la sous station de Kalemie qui offre au public un service de proximité. Celle-ci a vu le jour le 29 juin 1997, à l'entrée de force de l'AFDL. Elle a un émetteur radio de 500 w où la radio est captée sur 96.0 Mhz dans la fréquence modulée (Fm).

La RNTC/Kalemie est installée dans l'enceinte de bâtiments des installations de la RNATELSAT, située en amont de la colline SNCC, dans le quartier Kataki I.

II.1.2. Fonctionnement de la RTNC/Kalemie

La RTNC/Kalemie a en son sein quelques services bien structurés et organisées pour positionner ses activités dans la voie de développement et les rendre meilleures.

Le bureau de direction de la sous station : il a pour obligation de s'occuper de la coordination de toutes les activités se déroulent, au sein de la sous station. Mais aussi de la surveillance et de la consolidation de bonne relation pouvant exister entre les services de l'entreprise.

le secrétariat : s'occupe de la rédaction et réception de toutes les correspondances et de maintien de l'ordre et propreté au sein de l'entreprise.

Service administratif : il s'occupe de toutes les activités administratives et veille sur les occupations et problème des agents, et maintient la discipline au sein de l'organisation.

Service de programme : il s'occupe de la bonne marche des activités de la RTNC/Kalemie et veille sur le bon respect de l'application, déroulement et de suivi. En lui, nous trouvons deux fonctions indispensables :

1. La régie d'antenne : elle s'occupe de la gestion des images audio au public. En plus, veiller sur le respect de la grille de programme et faciliter la tâche aux journalistes, présentateurs et régisseurs.

2. La rédaction : c'est un ensemble du personnel chargé de l'élaboration des textes d'une publication ou d'un communiqué, responsabilité, d'abord, elle rédige ou écrit sur une feuille ou les informations et les nouvelles. Elle veille sur le respect de la déontologie du journalisme pour qu'il n'y ait point de dérapage. En plus, elle met à la disposition de l'entreprise quelque produits à exploiter.

Service de finance : est chargé d'assurer et d'encadrer les entrées à la station. Ces entrées comprennent notamment les frais de publicités, des communiqués, des cartes de salutation, des ventes d'espace à la radio et à la télévision. Ce service a sous son contrôle :

1. La comptabilité : s'occupe de la gérance générale ainsi que le classement des pièces comptable et facilite le payement des agents.

2. La caisse : celle-ci garde le trésor de l'entreprise

3. Le marketing : qui coordonne un ensemble d'actions, (étude de marché, publicité, promotion sur le lieu de vente, stimulation du personnel de vente ....) qui concourent au développement de leur service.

Le service technique : celui-ci s'occupe de la gestion quotidienne du matériel : installation, entretien, réparation acquisition etc ...

Nous trouvons en son sein, la maintenance et le service de montage. Ce service facilite la diffusion des images et l'écoute au public.

Bien que chargé d'un domaine précis d'activité, tous les services sont interdépendants et par conséquent, obligés de travailler en synergie.

Organigramme

Direction de sous station

Secrétariat

Service Administratif

Service de finance

Service de programme

Service technique

Marketing

comptabilité

Caisse

Régie d'antenne

Rédaction

maintenance

Montage

II.1.3. Les objectifs de la RNTC/Kalemie

La RTNC/Kalemie poursuit deux sortes d'objectifs à savoir :

- Objectif global : la RTNC/Kalemie étant un support qui véhicule des nouvelles, collecte, traite et diffuse les informations au sens large, c'est-à-dire, à travers les émissions, les magazines. Les informations doivent être aussi au sens d'actualité à travers les journaux parlés, le flash et les brèves.

- Objectifs spécifiques : étant qu'une radio et une télévision de proximité, la RTNC/Kalemie fait la promotion des valeurs morales, de la culture de cohabitation pacifique et aussi, étant qu'un service public de l'Etat, elle doit pérenniser les actions du gouvernement de la République dans cette partie du territoire national.

II.4. Effectif personnel

Onze membres effectifs et quinze collaborations extérieurs, parmi eux, l'on compte deux administratifs, six journalistes, deux techniciens et seize animateurs.

Les dirigeants sont nommés par la hiérarchie nationale de la RTNC. Depuis sa création, deux personnes ont déjà été à la tête de cette institution.

II.5. But et philosophie

La RTNC Kalemie a plusieurs missions très capitales qui lui donnent une certaine fierté de satisfaire les besoins du public.

- Publier une information de qualité ;

- Défendre la liberté de l'investigation journalistique ;

- Respect des personnes lors de la diffusion ;

- Promouvoir la liberté d'expression ;

- Renforcer les valeurs qui fondent la démocratie.

II.2. Présentation de la radio télévision grand Tanganika (RTGT)

II.2.1. Historique

La radio télévision grand Tanganika est une chaîne de télévision et radio locale commerciale et éducative, dans le district du Tanganika. Lancée le 26 septembre 2010 et est accessible en claire à la télévision sur la fréquence 485.Uhf et 88.0 Mhz sur la fréquence modulée.

Selon sa ligne éditoriale, la programmation est consacrée à l'information de proximité, la politique, l'économie, l'éducation, la culture, la religion, le sport, les divertissements. Elle diffuse un programme télévisé et radio phonique vingt quatre (24/24) avec un pourcentage de production propre très important.

La chaîne RTGT appartient à monsieur Ali Omari Bin Simukinje, qui en est l'ADG. Un mois et demi comme durée des travaux d'installation du matériel, la RTGT diffuse les émissions sportives, des sociétés et de divertissement, sa radio spécialisée sur l'information à chaque heure. La RTGT convainc dans le monde médiatique du Tanganika et fait la fierté de la ville de Kalemie.

Géographiquement, la RTGT est implantée en plein chef lieu du district du Tanganika (Kalemie) précisément au sommet du mont Kapulo. Son émetteur a une puissance de 500w, ayant la possibilité de couvrir un rayon de 100klm2.

II.2.2. Organisation et fonctionnement

II.2.2.1. Fonctionnement

o Le service administratif ;

o Le service de la direction générale ;

o Le service des programmes ;

o Le service d'information ;

o Le service technique ;

o Le service commercial ;

o Le service de rédaction ;

o Le service de sport.

A. La direction administrative

Elle dépend directement de l'éditeur propriétaire de la radio télévision grand Tanganika. Elle comprend l'administrateur délégué général (ADG) et l'administrateur délégué général adjoint (ADGA) et la direction générale.

B. La direction des programmes

Elle est dirigée par un chef de programme secondé par deux chefs de service radio et télévision. Viennent enfin les journalistes et reporteurs qui entretiennent et mettent à jour l'antenne par leur travail de récolte, traitement et mise à la disposition du public

C. La direction

Elle s'occupe de tout ce qui a trait à la technique ainsi que la maintenance et l'informatique

D. La direction commerciale

Elle a comme tâche de chercher les marchés pour la diffusion des spots publicitaires, elle s'occupe aussi du marketing et aussi de payement des factures.

E. La direction de rédaction

Ce service est dirigé par un directeur de rédaction, ce service comprend l'éditeur, le directeur de rédaction, le rédacteur en chef adjoint le secrétaire de rédaction et les journalistes.

ADG

ADGA

DG

DGA

D : P Radio

DP TV

D. Info

D. Technique

D. Commerciale

An Radio

Animateurs TV

Rédaf

Sec Red

Journalistes

RTV

Collaborateurs

extérieurs

comptabilité

Caisse

Chef caméra

Cameramen

Chargement

Régisseurs

Radio et TV

II.2.2.2. Organigramme

II.2.3. Les objectifs

Comme tout organe de presse a une mission primordiale, celle d'informer, de former, de divertir et éduquer la population.

Outre cette mission classique, la RTGT s'assigne comme objectif de contribuer au développement de Kalemie, insuffler l'esprit médiatique à la population de Kalemie.

II.2.4. Perspective d'avenir de la RTGT

La RTGT envisage de rendre sa chaîne plus moderne, construire ses propres installations et enfin de se doter d'un satellite dans le but d'amener les informations fans le monde entier.

Chapitre III : DE L'IMPACT DE LA RTNC ET LA RTGT SUR LES ADOLESCENTS

Au cours de ce chapitre nous partirons du modèle de la piqure hypodermique dont la paternité est attribuée à LASWELL avec sa « question programme » : « who says what to whom in which channel with what affect »26(*)

Emetteur message médium récepteur impact

(qui) (dit quoi) (par quel canal) (A' qui) (avec quel impact)

Les quatre premières questions ont déjà leurs réponses en ce que :

qui : « control analysis » s'intéresse à l'émetteur ou des entreprise médiatique d'où la RTNC et la RTGT.

Dit quoi : « contet analysis », le contenu des messages apportés par les émissions de ces deux entreprises médiatiques.

Quel canal : « média analysis », les ondes hertziennes ou radiophoniques qui relayent les émissions dès les stations jusqu'aux postes récepteurs respectifs.

A' qui : « audience analysis », s'attache aux récepteurs des messages, le plus souvent selon les critères sociologiques classique (âge, sexe, ...) d'où les adolescents.

Enfin, avec quel effet, « effect analysis » prend pour cible les questions d'influence sur les publics, le problème de persuasion prend, chez nous une importance particulière. C'est le vif même de notre sujet.

Dans le cadre général de recherche et de réflexion sur les effets causés dans ce domaine de la communication, l'étude de l'influence des médias sur l'adolescent se caractérise pendant ses deux dernières décennies par l'analyse de l'impact de médias de diffusion sur les attitudes sociales et les comportements.

Comme notre choix est porté sur les médias de diffusion audiovisuels, précisément la télévision, il serait superflu de passer à l'enquête sans toute fois parler du développement de l'enfant et genres télévisuels et de projeter un regard rétrospectif des effets de la télévision sur l'adolescent.

III.1. Développement de l'enfant et genres télévisuels27(*)

Comme nous l'avons vu dans le 1er chapitre, l'enfant vit immergé dans la réalité dès qu'il naît. Vers 12 mois, il découvre le monde de la fiction. Cette découverte le conduit, de manière immédiate, à l'accès au monde du ludique. A partir de ce moment, l'enfant commence à déployer un ensemble d'activité liées à ces trois attitudes de base qui lui permettront de distinguer peu à peu, tout au long de son enfance, ces trois dimensions entre elles (« c'est pour le vrai », « c'est pour le faux », « c'est pour faire semblant et pour rire »).

La réalité est le monde du sérieux, de l'apprentissage ; le monde de la fiction est l'espace dans lequel se construisent les mondes possibles, c'est l'espace de l'imaginaire et de la créativité ; le monde du ludique est l'espace du divertissement et du rire. La différenciation progressive de ces trois dimensions se produit parallèlement au contact avec la télévision tout au long de la croissance. Cela fait que, parfois des confusions apparaissent en ce qui concerne l'interprétation des genres télévisuels.

L'enfant compare ces trois attitudes, face aux faits réels, fictifs, ou ludiques, avec les émissions que la RTNC/Kalemie soit la RTGT lui proposera et comme nous le versons, il trouvera une équivalence dans cette mise en relation.

Du point de vue de la psychologie de l'enfant, qui est celle que nous prenons ici en considération, la détermination du genre d'une émission dépend de trois facteurs : le contenu référentiel, l'application de ces trois facteurs aux programmes de télévision permet de mes organiser dans une typologie où nous distinguons trois espaces sémantique (réel, fictif, ludique), ainsi que leurs respectives interactions. Comme le montre la figure ci-dessous, l'ensemble des genres télévisuels trouve une place dans cette typologie.

Docu soap

Sport

Variété

Concours jeux

Divert.

r

Débat

Réport

Documentaire

Magazine

D'info

Le contenu référentiel se rapporte au fait que l'émission donne au spectateur des indications, comme une promesse, pour qu'il sache si ce qui est présenté à l'écran est quelque chose de réel ou de fictif.

Du point de vue de l'intentionnalité de l'émission, c'est-à-dire du type du lien que l'on veut établir, dans la communication, avec le téléspectateur, nous pouvons distinguer trois grands hypergenres dont la fonction est :

a) D'informer ;

b) D'instruire ;

c) D'éduquer ;

d) De former ;

e) De divertir.

Sur notre figure, les genres inclus dans l'espace sémantique du réel, ont comme intention fondamentale celle d'informer et, dans une moindre mesure, celle d'instruire ou de former. De fait il y a actuellement peu de programmes dont l'intention soit d'éduquer.

L'intention de divertir est canalisée, à la télévision, dans notre culture actuelle, dans les émissions de fiction (films, séries, etc.) ou ludiques (sport, concours et jeux, variété, humour) comme le montrent le deux cercles correspondants de la figure. Cependant, même si, en général, chaque émission programmée est dominée par un genre, les émissions n'ont pas toutes un genre ou une intention unique.

Avec l'apparition des chaînes commerciales comme la RTGT, nous trouvons de nombreuses émissions qui se caractérisent par leurs genres hybrides ou mixtes et qui sont le résultat de l'hybridation, selon différents dosages, des grands hypergenres, dans une même émission. Ainsi, à l'intersection entre l'espace du réel et l'espace de la fiction, nous trouvons des genres hybrides comme de talk-show, le reality-show, etc. d'autre part, certains genres ludiques sont plus liés à l'espace du réel (sport, variétés, etc.). Nous constatons aussi l'apparition de genres hybrides, comme le docu-soap, situés à l'intersection des trois genres, réels, fictifs et ludiques.

Pour ce qui est du troisième facteur, le format, il intervient aussi pour déterminer le genre d'une émission. Le format est le résultat, pour chaque émission d'un ensemble de variables : périodicité, durée, contenu thématique (sport, politique, culture, etc.) ; modalité de production (propre, externe, budget important au non, etc...) et réalisation (en direct, différé, etc) ; profil de l'audience à qui elle s'adresse ; mode d'édition ; horaire de diffusion et place occupé par rapport aux autres émissions. Selon la manière dont ces variables de format seront concrétisées, l'émission aura un caractère plus réaliste, plus fictif ou plus ludique.

III.2. Les effets de la télévision sur l'adolescent : un regard rétrospectif

Les questions que se pose l'opinion publique sur la façon dont la télévision affecte les adolescents, ont été traditionnellement abordées par la recherche sur les mass-médias du point de vue des effets.

Lorsqu'à partir de la moitié des années 1950, les premiers travaux sur l'influence de la télévision sur l'enfant commencèrent d'être publiés ; cette recherche va naturellement influencer la façon d'aborder l'étude de l'adolescent et la télévision. Comme la signale CARRON (1997)28(*), le regard porté sur le monde de influence médiatique est passé par trois grandes périodes, chacune d'elles ayant apporté son propre ensemble de théories.

Effets immédiats et massifs

Dans une première période, d'influence immédiate et massive (1930-1945), la conception dominante est que les massmédia ont un effet immédiat, massif et prescriptif sur l'audience. C'est la période où l'on pense que les médias « injectent » des idées, des attitudes et des comportements dans les esprits vulnérables d'un public composé par des individus isolés. C'est e qu'on appelle « le monde de la sering hypodermique » où des mouvements comme celui de l'école de franc fort proposent l'idée selon laquelle « les médias sont l'instrument de diffusion de l'idéologie dominante ». La conception de l'époque est celle d'un énorme pouvoir d'influence des médias.

Effets limités (1945-1960)

Dans une deuxième période entre 1945 et 1960, c'est l'idée des effets limités qui prédomine. Ainsi que, par exemple, on avait observé que les effets n'était pas similaires pour tous les sujets, ni même pour un même sujet étudié à différents moments. Par conséquent dans cette deuxième période, la conception monolithique antérieure est relativisée au profit du pouvoir des téléspectateurs au moment de choisir les informations leur intéressant.

Apparaissent ici des théories comme celle du modèle de double flux de LAZARFELD et KATZ (1955), théorie selon laquelle les effets des médias sont filtrés et limités par le choix réalisé par le téléspectateur ainsi que de son réseau de relation personnelle.

Une deuxième perspective est celle apportée par le courant fonctionnaliste par exemple BERLSON 1954, WRIGHT, 1974 ; BLUMLER 1968 qui admet l'on puisse parler de manipulation. Pour ce courant, les effets répondent aux nécessités que le téléspectateur a besoin de satisfaire.

Une troisième, le courant culturaliste britannique, exemple HOGGART, 1958, HALL, 980 ; HALL et EVANS 1999, part de l'idée selon laquelle les effets des médias dépendent de la position sociale occupée par le téléspectateur dans le domaine du travail et de la culture. Les médias véhiculent une idéologie dominante mais la réception ne se fait pas d'une façon naïve. Les téléspectateurs sont critiques et prennent leurs distances par rapport au message.

Effets complexes

Dans une troisième période, d'effets complexes (1965-1990), la notion d'effets devient plus complexe en s'étendant à d'autres aspects qui n'avaient pas été pris en compte dans la deuxième période. Ainsi, par exemple, dans l'étape antérieure c'étaient les analyses de type sociologique, où l'on insiste qur les effets de contenu et à long terme (idéologiques), qui dominaient.

Dans cette troisième période, on tient compte de nombreux d'autres aspects citons-en ici quelques-uns.

- Ceux liés au rôle de la technologie dans la constitution de façon de penser, de sentir et d'agir ;

- L'influence de la « culture » véhiculée par la télévision sur les perceptions des sujets, leurs valeurs et leurs comportements ;

- L'influence des contenus médiatiques selon la manière dont ils sont retenus, restitués et interprétés par les téléspectateurs en fonction de leurs propres ressources culturelles ;

- La fonction de l' « agenda » selon la manière dont ils sont retenus, restitués et interprétés par les téléspectateurs en fonction de leurs propres ressources culturelles ;

- La fonction de l' »agenda » selon laquelle les médias ont la capacité de focaliser l'attention du public sur certains faits au détriment d'autres événements ;

- L'influence « répressive » des médias qui ne présentent pas toutes les opinions sur un sujet mais seulement une partie « autorisée ». ce que l'on appelle la spirale du silence .

Dans cette première partie, après un bref rappel historique, nous suivons un itinéraire qui nous permettra de prendre connaissance de ce que la recherche a pu apporter quant à cette relation entre la RTNC/Kalemie, la RTGT et les adolescents de Kalemie.

III.3. Enquête et dépouillement

Sur 100 fiches : nous avons interrogé les garçons et filles, élèves du cycle d'orientation des différentes écoles de Kalemie d'une manière éparpillée et nous sommes arrivés à ce résultat en chiffre. Avec difficulté, certains élèves étaient méfiants vu la langue (le français) utilisée dans le questionnaire.

Ainsi nous rapportons ci-dessous le résultat de notre enquête.

1. ave-vous l'habitude de suivre la Rtnc/Kalemie et la Rtgt ?

 

Nombre des fiches

Régulièrement

Parfois

jamais

RTGT

100

78%

22%

0%

RTNC/Klm

100

61%

39%

0%

Interprétation : il nous revient de dire que pour ces adolescents interrogés, la Rtgt a un audimat (taux d'écoute d'une chaîne de télévision ou de radio) élevé par rapport à la Rtnc/Kalemie.

2. combien de temps par jour au maximum passez-vous devant la télévision, quand et avc qui ?

a) combien de temps ?

Nombre des fiches

1 heure

2 heures

Plus de 2 heures

100

14%

22%

64%

Interprétation :

Vu ces réponses, nous nous permettons de dire que la plus grande majorité des adolescents de Kalemie passent très long temps devant la télé : quelques uns pendant deux heures et peu pendant une heure.

b) quand ?

Nombre des fiches

Le matin avant d'aller à l'école

Après midi

Le soir après le soupé

100

2%

36%

62%

Interprétation :

La grande majorité des adolescents sont devant l'écran le soir après le soupé, quelques uns après midi et une proportion négligeable le matin avant d'aller à l'école.

c) avec qui préférez-vous suivre la télévision ?

Nombre des fiches

Les amis

En famille

Seule dans sa chambre

100

87%

9%

4%

Interprétation :

Par ce résultat, nous nous réalisons à dire que la plupart des adolescents préfèrent suivre la télé avec leurs amis. Nous nous demandons pour ce effet qu'est ce qu'ils regardent avec leurs amis et nos pas avec leurs parents ?

3. Appréciez-vous leurs retransmissions (dans le domaine éducatif) ?

 

Nombre des fiches

Oui

non

RTGT

100

91%

9%

RTNC/Kalemie

100

46%

54%

Interprétation :

L'audience voit positivement les émissions des la RTGT que les émissions de la RTNC/Kalemie.

A part les réponses qui sont reproduites ci-haut en pourcentage, quelques faits saillants sont aussi nécessaires pour compléter l'idée claire de l'enquête :

- C'est grâce aux émissions de rap de la RTgt, par exemple « planètre rap » nous adoptons le look des stars américains ;

- La retransmission des fil de guerre, des séries que nous suivons à la RTGT et souvent à la RTNC nous inspire un autre comportement face aux amis fou et/ou doux ;

- Les émissions de théâtre qui passent dans toutes les chaînes nous nous apprennent comment aborder une fille souhaitée devenir une amie et/ou ragir devant les propositions d'un ami de sexe opposé ;

- Grâce aux émissions du genre « Mada » de la RTGT tout comme de la RTNC/Kalemie nous savon nous en sortir lorsque nous

- rencontrons un tel problème dans nos relations avec nos amis de sexe opposé.

III. 4. Appréciation critique

A la lumière des résultats que nous avons obtenus par notre recherche sur les adolescents et les récit audiovisuels qu'ils consomment, nous nous rendons compte que l'audimat de la RTGT est plus supérieur à celui de la RTVC/Kalemie ;nous nous réalisons que les adolescents passent plus longtemps devant l'écran à tel point qu'ils dépassent les deux heures prévus par la psychologie des enfants et cela est fréquent le soir après le soupé.

Les adolescents préfèrent suivre la télévision avec leurs amis. Comme l'âge d'adolescence est beaucoup plus lié à la maturation sexuelle, n'est-il pas possible que ces ados se sortent plus à l'aise en visionnant les images avec un contenu sexuel ?

Une seconde question a retenu notre curiosité concernant l'influence que peut avoir sur la conduite sexuelle le visionnement d'images avec un contenu sexuel.

Il existe une relation (corrélationnelle) entre le fait de regarder beaucoup la télévision avec un contenu sexuel, par exemple les séries qui sont retransmises par nos deux chaînes, et un début précoce des relations sexuelles. L'absence à ces deux télévisions non seulement d'émissions d'éducation sexuelle, mais aussi d'éléments d'une éducation sexuelle responsable (causes-conséquences, prévention, etc) dans les émissions de fiction où s'accumulent les références sexuelles, fait que les jeunes continuent à avoir dans beaucoup de cas de connaissances limités quand au sexe et de plus se font des idées, erronées qui mènent à des situations non désirées (grossesses, sida, etc).

D'autre part, les jeunes qui regardent beaucoup la télévision manifestent généralement des attitudes plus stéréotypées en ce qui concerne les rôles sexuels. Le fait que ces adolescents suivent un peu trop des séries contenant une histoire d'amour, ils pensent que « tout le monde le fait » sauf eux, peut contribuer à baisser l'âge des premières relations sexuelles, surtout à de déviation en ce domaine.

III. 5. Suggestions

Comme nous l'avons vu dans le troisième chapitre, la RTNC/Kalemie et la RTGT ne sont ni bonnes ni mauvaises en soit. Tout dépend de l'utilisation que l'on en fait. Certaines émissions sont préjudiciables pour les adolescents lorsque d'autres peuvent les aider dans leur éducation. Rejetons les premières et préférons les secondes. De même, nous devons prendre conscience du fait que les médias ne sont pas neutres : ils ont une influence sur l'adolescent (sur sa manière de prêter attention, de comprendre, de penser, sur son développement moral et social, sur son identité). Pour cette raison, les parents qui sont dans une position privilégiée pour faire cela, peuvent et doivent aider leur enfant à tirer le meilleur profit de la télévision. C'est leur droit et leur obligation et ils ne doivent pas y renoncer en laissant d'autres personnes décidées pour eux et assumer le rôle qui leur correspond.

Les parents ne doivent pas être ni répressifs, en empêchant leurs enfants de suivre la RTNC/Kalemie et la RTGT, ni permissifs en les laissant voir tout ce qu'ils veulent. Ils doivent les accompagner et avoir un rôle de médiation et de contrôle sur ce qui est visionné. Outre cela, les parents doivent parler avec leurs enfants des sujets délicats qui apparaissent dans les émissions et donnez-les l'occasion de poser des questions.

Au regard de nos deux chaînes, il est obligatoire pour toute chaîne médiatique sérieuse et ordonnée d'avoir au préalable une grille de programme car c'est celle-ci qui rend l'image de la chaîne agréable. Le journalisme n'est pas un métier si facile que celui de parler au micro du matin au soir ; mais de concevoir une émission, préciser l'angle, la thématique, la périodicité, la durée et aussi le profil de l'audience à qui elle s'adresse.

Eviter le tribalisme dans ce métier. Prendre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Ainsi donc, nous éviterons une retombée fâcheuse de nos transmissions auprès de nos jeunes adolescents car, l'adolescence est l'âge très critique, l'âge du passage de l'enfance à l'adulte où l'on est curieux de tout savoir. Les médias ont un grand pouvoir sur leur public : ils peuvent sauver et en même temps tuer.

CONCLUSION GENERALE

Nous sommes arrivés au point final de notre travail scientifique qui s'est porté sur l'impact des médias de diffusion sur l'éducation des adolescents, cas de la RTNC/Kalemie et de la RTGT.

L'objet de notre étude était centré sur l'influence que jouent les médias audiovisuels sur l'éducation des adolescents de Kalemie. Pour y arriver, ce travail scientifique resterait vide s'il n'est pas accompagné d'une méthode et d'une technique de recherche. Pour ce qui concerne les méthodes, nous avons opté pour la méthode herméneutique et la méthode analytique et comme technique, la documentation, l'observation directe et la technique d'enquête.

Pour une bonne répartition, notre travail était scindé en trois chapitres :

- Le premier chapitre était consacré sur des généralités, dans lequel nous avons pu élucider certains termes qui cadre avec notre travail pour ainsi échapper à certaines querelles qui naissent de l'ambigüité du langage, et une théorie de la communication qui justifiera notre position dans le domaine de l'influence de mass média ;

- Le deuxième a porté sur le survol de la RTNC/Kalemie et de la RTGT qui ont constitué notre champ d'investigation ;

- Le troisième a porté sur la RTNC et la RTGT et les adolescents.

Quand nous voyons très bien la programmation de ces deux chaînes, elle n'est pas tout à fait stable. La télévision, de son outil, elle n'a pas de grille de programme. Pour combler ses vides, elle se transforme en télé cinématographie (en diffusant des films et séries). Suite à cela, nos adolescents sont toujours soumis à des improvisations. Il leur est imposé de regarder tout car, il est devenu difficile de mieux gérer leur visionnement.

Bien que les adolescents soient exposés à suivre n'importe qu'elle émission sans être informé au préalable de la grille de programme, comme tout être vivant, ils ont la capacité de maintenir un état d'équilibre relativement indépendant des variations du milieu médiatique et, donc de se donner une relative indépendance ou un degré de liberté par rapport à ces influences immédiates.

En fin, les résultats de notre recherche montrent que nous devons être très prudents en ce qui concerne les récits audiovisuels que nous produisons pour les adolescents. Certains sont capables de contribuer à construire leurs pensées narratives d'une manière riche et verticale. D'autres, en revanche, peuvent la destructurer ou articuler des modes de pensée horizontaux, pauvres et qui peuvent difficilement les aider à construire une identité personnelle avec un sens de totalité.

Bibliographie

I. Ouvrages

1. BALLE Francis, médias et société, montcheretien, Paris, 2005, 8 p.

2. BARBIEBR Frederic ; et Lavenir. C., Histoire des médias, De Bock, Bruxelles, 382 p.

3. BERMEJO BERROS Jésus, génération télévision, éd. A ; Colin, Paris, 2009, p.

4. CARRON cite par Jaquinot,G.,Les jeunes et les medias ,ed. l Harmattant, Paris,2002,pp.56-58

5. CHARAEUDEAU.P., « les conditions d'une typologie des genres télévisuels d'information » in <réseau n°81, CENT, Paris, janvier - février 1997, 190 p.

6. CHAREAU DEAU PATRICK, les médias et l'information, éd, Deboek, Bruxelles, 2005, 20 p.

7. FALCONI, A. et BUDIMBAN François Xavier, y., Lexique des médias, internet et multimédia, médiaspaul, Kinshasa, 2009,141 p.

8. FALCONI, A., Histoire de la communication 2 du début du cinéma à l'internet, médiaspaul, Kinshasa 2003, 130 p.

9. Fraser Colin et RESTREPO ESTRADAS, manuel de la radio communautaire, Paris, Unesco, 2001 p.

10. HAVERLLANGE F., Libérer la parole paysanne au sahel, éd l'harmattan, Paris, 2000, 238 p.

11. Lasuel, cité par Amand et Michel Matelard, histoire des théories de la communication, la découverte, Paris 1995, 20 p.

II. Cours

1. KALUNDA MAZONDE, note de cours information et communication, G2 SIC, Unikal 2010-2011, inédit.

2. KITOKO Maurice, note de cours méthodologie de l'infortion III,

G3 SIC, Unikal 2011-2012.

,

III. Dictionnaire

1. BALLE Francis, Dictionnaire des médias, Larousse, Paris, 1997.

2. Dictionnaire Larousse illustré, éd spéciale RDC, 2009.

3. Encyclopédie Universelle thématique n°13 (sciences humaines éd 2005), médiasat France, ,p.702.

4. Encyclopédie universelle, thématique n°12 Sciences humaines, éd 2005 médiasat, France.

IV. Webographie

1. BERRIERRE A., « la problématique et dialectique » in www ; crrpmonttpellier.fr page consultée le8 janvier 2012.

2. http : //www. wikipedia.org/wiki/presse %c3%19 écrite (page consultée le 19 mars 2012).

Table des matières

Epigraphe i

Dédicace ii

Avant propos iii

INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. Présentation du sujet 1

0.2. Choix et intérêt du sujet 1

0.3. Problématique 2

0.4. Hypothèse de travail 3

0.5. Etat de la question 4

0.6. Méthode et techniques 4

a) Méthodes 4

b) Techniques 5

0.7. Délimitation du sujet 5

0.8. Subdivision du travail 5

Chapitre I : LES GENERALITES 6

I.1. Elucidation des concepts 6

I.1.1. Médias 6

1.1.3. La radio 9

1.1.4. La télévision 12

1.1.5. La presse électronique (internet) 14

1.2. Les fonctions des médias 15

1.3. Education 16

1.4. Adolescence 18

I.2. Théories de l'information 19

Chapitre II : SURVOL SUR LA RTNC/KALEMIE ET LA RTGT 20

0. Introduction 20

II.1. Présentation de la radio télévision nationale congolaise (RTNC/KALEMIE) 20

II.1.1. Historique 20

II.1.2. Fonctionnement de la RTNC/Kalemie 21

II.1.3. Les objectifs de la RNTC/Kalemie 24

II.4. Effectif personnel 24

II.5. But et philosophie 24

II.2. Présentation de la radio télévision grand Tanganika (RTGT) 25

II.2.1. Historique 25

II.2.2. Organisation et fonctionnement 25

II.2.3. Les objectifs 28

II.2.4. Perspective d'avenir de la RTGT 28

Chapitre III : DE L'IMPACT DE LA RTNC ET LA RTGT SUR LES ADOLESCENTS 29

III.1. Développement de l'enfant et genres télévisuels 30

III.2. Les effets de la télévision sur l'adolescent 32

III.3. Enquête et dépouillement 35

CONCLUSION GENERALE 40

Bibliographie 42

* 1 KALUNDA MAZONDE, P, Conation et persuasion dans la communication. Le discours politique en RDC. Cas des politiques louchois, mémoire de licence, UNILU, inédit, 2008-2009, p.5

* 2 Idem, notes de cours d'Epistémologie des SIC, G3 SIC, Unikal, 2011-2012 inédit

* 3 BERRIERRE A., « la problématique et dialectique » in www ; crrpmonttpellier.fr page consultée le

8 janvier 2012

* 4 HAVERLLANGE F., Libérer la parole paysanne au sahel, éd l'harmattan, Paris, 2000, p.23

* 5 Dictionnaire Larousse illustré, éd spéciale RDC, 2009

* 6 Idem

* 7 CHAREAU DEAU PATRICK, les médias et l'information, éd, Deboek, Bruxelles, 2005, p.20

* 8 BARBIER Frederic ; et Lavenir. C., Histoire des médias, A ; Colin, Paris, 2009, p.7

* 9 BALLES FRANCIS, médias et société, montcheretien, Paris, 2005, p.8

* 10 BALLE FRANCIS, Dictionnaire des médias, Larousse, Paris, 1997

* 11 Dictionnaire, Larousse illustré, Larousse, Paris, 2010

* 12 CHARAUDEAU, P., op. cit p.98

* 13 http : //www. wikipedia.org/wiki/presse %c3%19 écrite (page consultée le 19 mars 2012)

* 14 FALCONI, A. et BUDIMBAN François Xavier, y., Lexique des médias, internet et multimédia, médiaspaul, Kinshasa, 2009, p.141

* 15 FALCONI, A., Histoire de la communication 2 du début du cinéma à l'internet, médiaspaul, Kinshasa 2003, p.130

* 16 FRAZER Colin et RESTREPO ESTRADAS, manuel de la radio communautaire, Paris, Unesco, 2001. P.13

* 17 Dictionnaire Larousse Illustré, édition spéciale RDC 2009

* 18 KITOKO, M,, Notes de cours méthodologie de l'infortion III, G3 SIC, Unikal 2011-2012

* 19 CHARAEUDEAU.P., « les conditions d'une typologie des genres télévisuels d'information » in <réseau n°81, CENT, Paris, janvier - février 1997, p.190

* 20 KITOKO, op-cit.

* 21 Encyclopédie Universelle thématique n°13 (sciences humaines éd 2005), médiasat France ,p.702

* 22 LASSUEL, cité par Amand et Michel Matelard, histoire des théories de la communication, la découverte,

Paris 1995, p.20

* 23 Encyclopédie universelle, thématique n°12 Sciences humaines, éd 2005 médiasat, france

* 24 Encyclopédie universelle, thématique n°13 Sciences humaines, éd 2005 médiasat, france

* 25 Interview, Musa Fundi Mulungulwa chef de rédaction RTNC/Kalemie

* 26 KALUNDA MAZONDE, notes de cours information et communication, G2 SIC, Unikal 2010-2011, inédit

* 27 BERMEJO BERROS Jésus, génération télévision, éd De Bock, Bruxelles, p.382

* 28 CARRON cite par Jaquinot,G.,Les jeunes et les medias ,ed.l Harmattant, Paris,2002,p.56-58






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